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S'il gèle à la saint Sébastien, l'hiver s'en va ou revient. (Tahys)
Invité
Mer 20 Jan - 14:08 ||
AnonymousInvité
Le soleil a beau se lever avec toi, Nahel, vers 7h30 en ce moment, tu n’as pas l’impression qu’il va réchauffer quoi que ce soit. Il fait froid. Enfin… non, c’est pire que cela, il a littéralement gelé cette nuit, et toi, au fond de ton lit, caché sous un empilement de couverture et une bouillotte, tu as juste eu l’impression que tu allais mourir. Tout ton organisme s’est ralenti, tout ton corps est devenu gelé et quand tu as émergé d’un sommeil douloureux, au matin, tout ton corps était faible et contracturé.

C’est pour éviter les remarques des gars que tu as fuis le camp dès les premières lueurs du jour. L’air un peu malade, le teint pâle et les yeux rougis par le manque de repos, tu t’es laissé glissé le long d’une des cordes en saluant d’un mouvement de tête votre garde silencieux, son arc en main, et tu as repris ton travail habituel : trouver de la nourriture ou des armes, comme tout le monde, mais toi en plus tu surveilles cet immeuble que vous vous êtes mis en tête de venir squatter.

Habituellement, tu t’en fiches un peu de ce qui se décide. Tant qu’on te laisse aller et venir à ta volonté dans le camp et que personne ne te fait chier, t’es plutôt un suiveur qu’un meneur, mais tu vois, ça fait trois semaines qu’une nuit sur deux il gèle. Étrangement, ca fait à peu près le même nombre de jours que tu es le plus motivé à aller te réfugier dans cet endroit. L’appât du gain aide, c’est sûr, mais le froid est la plus motivante des douleurs.

Tu es donc perché dans un arbre, pas très loin de l’immeuble en question, pour déterminer le nombre de personnes qui y vivent. Tu as repéré quelques visages ces derniers jours, dont celui d’une jeune femme qui a l’air d’être la seule a osé sortir pour l’instant. Pendant un moment, tu t’es demandé si tu ne pourrais pas la blesser puis la ramener comme un preux chevalier et sauveur, avant de laisser tomber. L’idée est trop bête.

Le truc, tu vois Nahel, c’est que ton corps est en train de lâcher petit à petit prise sur tes forces. Il se met en économie d’énergie à cause du froid et de l’humidité, et déjà que tu as eu un mal de chien à te hisser dans l’arbre sans glisser, et bah tu finis finalement par ne pas sentir le sommeil arrivé. Tu t’endors là-haut, dans ton poste d’observation caché aux regards extérieurs. Et bien entendu que ça ne peut pas se terminer bien…

Ce que tu ne vois pas, du coup, c’est que la même jeune femme s’échappe du bâtiment. Qu’il y a un epu de mouvement aux fenêtres. Que tu pourrais en profiter pour essayer d’approcher. En faite, toi tu tournes sur ton lit (que tu crois mon pauvre) et tout à coup tu passes d’assis à chute libre. Les branches craquent sous ton poids, avant qu’un énorme “BOUM” ne te tire un gémissement puissant de douleur. T’es au sol, encore plus douloureux et étourdi que ce matin, mais au moins tu es réveillé.

« Ahhhhhh ! Que tu grognes avant d’essayer de te rasseoir sans surveiller les environs et sentir la réalité se mettre à tourner. P’taaaaain, ça fait mal… »
Invité
Mer 20 Jan - 17:04 ||
AnonymousInvité
Il y a des moments, Tahys, où vraiment … vraiment, tu as du mal à les supporter, tous autant qu’ils sont. Tu as bien changé, ces dernières années, c’est un fait, mais tes vieux démons ont tendance à te reprendre un peu trop régulièrement, alors, dans ces moments-là, tu te sens littéralement oppressée par les gens qui t’entourent, quand bien même tu as ton appartement, que tu peux t’y isoler, clairement, vivre dans un immeuble où tout le monde est toujours présent, toute la journée, c’est vite un problème, surtout quand certains n’ont que le bruit pour se changer les idées.

Rares sont ceux qui sortent à l’extérieur, parmi tes voisins. Dés le départ, tu t’es proposée pour le faire, assez régulièrement, tu vas faire le tour, tu fouilles, tu ramènes ce que tu peux, et tu déposes tout en bas, dans ce qui vous sert à tous maintenant de réserve commune. Chacun vient piocher dedans quand c’est nécessaire, et si tu t’attendais à ce que certains se gavent, et ne prennent plus qu’ils n’en ont réellement besoin, finalement, tu te rends compte que ça ne se passe pas si mal. Là-dedans, ça descend lentement, mais surement, l’allure est supportable, tu peux te permettre de ne quitter le confort et la sécurité de l’immeuble que tous les deux, voir trois jours, et ça te conviens. Ça te convient même très bien.

Voilà trois jours, d’ailleurs, que tu n’as pas mis un pied à l’extérieur, lorsque tu es allée ce matin, récupérer quelque chose à manger, tu t’es rendu compte que la réserve avait un peu trop diminuer à ton goût, il y a encore de quoi tenir plusieurs jours, oui, mais tu aimes que les réserves conservent une certaine marge, c’est ta responsabilité, celle que tu as chargé sur ton dos, toute seule, comme une grande, mais que tu assumes. C’est donc armée d’un pied de biche, et chargée de ton sac à dos habituel, pour le moment complètement vide que tu quittes l’immeuble, tu choisis une direction complètement au hasard, comme tu le fais toujours et puis, tu marches, tu ignores simplement les endroits que tu sais avoir déjà visités, et puis tu traces. Au bout de six mois, forcément, tu dois pousser loin, et puis toujours plus loin, mais toi, ça ne te dérange pas plus que ça … d’ailleurs, le pied de biche que tu as entre les doigts à déjà fracasser bien des crânes.

Finalement, tu déniches une maison intéressante, plus que tu ne l’aurais cru, ce qui fait que, rapidement, tu parviens à charger ton sac, et tu peux même te permettre de plus ou moins sécuriser l’endroit pour la prochaine fois, parce que tu sais que tu peux aisément y faire deux passages de plus. Sous ton bras, tu charges un ensemble de couettes et de couvertures et puis, tu fais demi-tour, et tu rentres.

C’est un bruit étouffé qui attire ton attention et qui t’arrêtes, au moment où tu allais rentre à l’intérieur. Tu déposes ton sac devant la porte, ainsi que les couvertures, et puis, tu fais demi-tour, toujours armée, une masse au sol à attirer ton attention, et en t’approchant, tu constates qu’il s’agit d’un homme, qui clairement, peine à se remettre droit. Un regard alentour, tu viens finalement le pousser plusieurs fois du bout du pied, avant de te pencher dessus, les yeux plissés. « T’es qui, toi ? » Tu demandes, en le fixant d’une drôle de manière, assurément méfiante, mais pas tellement méchante pour autant. Tu viens même t’accroupir, avant de grimacer légèrement. « T’es tombé de là-haut ? Elle saigne ta joue. Qu’est-ce que tu foutais dans un arbre ? »
Invité
Mer 20 Jan - 22:21 ||
AnonymousInvité
T’as vraiment un problème toi ! Nan mais qui s’endort dans un arbre alors qu’il fait un froid de canard dehors ?! Et pis regarde-toi, Nahel, t’as l’air d’un bonhomme de neige maintenant, c’est d’un ridicule… Du coup, tu te remues sur le sol en jurant et en grognant de douleur, parce qu’en plus tu t’es fait quand même sacrément mal, et que tes forces sont parties en fumé. Ce serait bien ta veine, tiens, que tu meurs maintenant parce que t’es faible comme un faon non ?

Le truc, tu vois, c’est que t’es pile en train de te dire que si un marcheur ramène son cul pourri ici, t’es dans la merde, que t’entends des bruits de pas. Et franchement, mon vieux, quand tu t’en rends compte, t’as un genre de mouvement complètement con, pour te remettre debout, perdre l’équilibre parce que ça tourne, et retomber les fesses dans l’herbe gelé avec un gémissement de colère et de douleur. Tu vas vraiment mourir comme ça… nan mais merde hein.

« Hein ?! »

Attends, depuis quand ils parlent les zombies ? T’arrêtes tes âneries deux minutes pour relever le nez vers la source de la voix et laisser échapper un genre de “awwwhn” parce que la source en question est absolument ton genre. Tu mets un peu plus longtemps que tu le devrais pour la reconnaître, parce qu’habituellement tu la vois de loin et quand tu comprends qui elle est, tu prends ton plus dramatique air de souffrance et d’air perdu de petit chiot pour répondre.

« Nahel ? Comme si t’étais pas sûr de ton prénom, héhé. Je voulais trouver mon chemin, parce que j’ai vu de la fumée dans un champ pas loin et que je pensais qu’il y avait d’autre survivants… mais j’ai glissé. Et tu relèves des yeux adorablement maladroits sur elle. Je me suis fait drôlement mal, je peux te demander un coup de main ? »

Et te voilà donc à lui servir le coup du gars un peu perdu et absolument adorable parce que tu veux son aide et surtout tu veux qu’elle s’approche de toi. Tu lui tends même la main, comme une demande silencieuse de ne pas te laisser seul. Et tes yeux bleus viennent s’accrocher à elle, alors que tu viens lui renvoyer sa curiosité avec un air surpris.

« Tu fais quoi par ici, toi ? Tu es perdue ? Si tu veux je peux peut-être t’aider ? Et tu as un drôle de sourire en coin, en frottant ta main libre contre ta tignasse déjà emmêlée. Je suis nul pour grimper aux arbres mais je te promets que je sais me défendre de ces monstres qui rodent ! »

C’est ça, et bientôt tu vas jouer au preux chevalier pour qu’elle te tombe dans les bras, hein Nahel ? Parce que tu veux entrer dans l’immeuble, c’est une chose, être au chaud (enfin pas dans une cabane en bois hein) c’est encore une autre… mais que maintenant qu’elle est devant toi, la petite aventurière que tu surveilles, et bah tu la trouves drôlement mignonne !
Invité
Mer 20 Jan - 22:40 ||
AnonymousInvité
C’est presque devenu rare, ces temps-ci, de croiser des gens vivants. Voilà des semaines que tu n’as vu personne, toi, et tu ne dis pas que personne ne passe par cette ville, ou n’y circule encore, tu dis simplement que, quand tu mets le nez dehors, tu ne croises absolument personne. La plupart du temps, Tahys, de toute façon, tu les évites les gens inconnus, tu n’es pas stupide comme fille, tu sais bien que n’importe qui voudrait probablement installer son cul au chaud dans votre immeuble, et toi, t’estimes que ce n’est pas un refuge pour tout le monde. Un, deux, pourquoi pas, mais il n’empêche que tu n’as pas spécialement envie de voir les effectifs doubler. Pourquoi ? Et bah pour commencer, jusqu’à présent, n’oublions pas que c’est toi qui régal, et si tu restes seule, ma grande, avec plus de monde, tu devras te mettre à quasiment sortir tous les jours. Ensuite, plus de voisins ? Très peu pour toi, les tiens, actuellement te conviennent très bien pour le peu que tu les supportes en règle générale.

Pour le coup, si tu t’es approchée, c’est juste qu’il t’a surprise, alors, ouais, maintenant que tu constates qu’il est bien vivant, tu viens le questionner, et quand il se secoue, comme le ferait un animal, qu’il t’offre un prénom et une explication, tu as juste un drôle de mouvement de bouche. Ouais. Ça se tiens. C’est qu’un type tout seul qui s’est perdu et qui se cherche un peu de compagnie pour rester en vie. Par contre, Tahys, quand il te demande ton aide pour se redresser, tu te lèves, tu te remets bien droite sur tes jambes et tu lui tends … le pied de biche, pour l’aider à en faire de même. Tu le laisses donc se remettre debout, et quand c’est le cas, voilà qu’il questionne à son tour, alors, toi, tu le laisses terminer, et c’est seulement quand il retrouve le silence que tu soupires. « Je suis pas perdue. Je cherchais à manger. Et je peux me débrouiller. » Et une nouvelle fois, tu lèves le pied de biche, cette fois, pour lui montrer, le mettre en évidence, comme s’il était la preuve que tu sais te défendre, toi aussi, et que t’as besoin de personne pour faire ce que t’as à faire.

Et finalement, Tahys, maintenant qu’il est debout, et vivant, et bah … t’as plus de raison de t’attarder. Du coup, tu fais un pas en arrière. « Bon vent, Nahel. » Que tu lui lances, avant de te retourner, et d’aller récupérer ton chargement, juste devant la porte de l’immeuble. Tu remets ton sac, drôlement lourd sur ton dos, et tu choppes les couvertures un peu maladroitement avant d’aller tambouriner dans la porte de l’immeuble barricadée, parce que, forcément, il y a longtemps que la porte magnétique ne fonctionne plus. « Hé, Tarzan ! » Tu te retournes, à nouveau, en attendant que la porte ne vienne s’ouvrir – et on sait que ça peut durer un moment, faut pas être pressé – pour lancer un dernier coup d’œil au type aux cheveux en pétard. « Pourquoi t’es tout seul, au fait ? »
Invité
Mer 20 Jan - 22:57 ||
AnonymousInvité
Tu t’attends vraiment à ce qu’elle vienne te proposer sa main, comme quelqu’un de civilisé. Elle a l’air civilisé. C’est pas parce que le monde est parti a vau-l’eau qu’il ne faut plus être civilisé non ? Non ! Et bah visiblement que tu te trouves, Nahel, parce que tout ce qu’elle te tends, c’est ce vieux pied-de-biche qui, tu l’images sans mal, lui sert aussi à smash des crânes de marcheurs. Super hygiénique, dis donc !

« Ah. Que tu réponds à sa réponse en trois temps qui ne t’ouvre aucune possibilité de te mettre à jacasser. T’as l’air drôlement sûre de toi. »

Ouaaah Nahel, c’est fort ça pour relancer la conversation. Ce genre d’affirmation à la con dont, tu es certain maintenant, elle se fiche comme de l’an quarante. Le truc, c’est que tu ne t’attendais pas à ce qu’elle te réponde ça, ni qu’elle refuse quasiment de communiqué. Et t’es donc là, avec des yeux de saumon sur l’étale du poissonnier, à la regarder en cherchant désespérant une manière de la retenir. Sauf qu’elle te dit au revoir aussi sec et toi, tu as ce vieux mouvement pour tenter de l’arrêter d’un mouvement de main.

« Eh mais… Nan mais elle cogne déjà à la porte de l’immeuble, c’est pas possible ça. Je t’ai fait peur ? Que tu lances, sans bien comprendre dans son dos. »

Et tu t’attendrais presque à ce que la porte s’ouvre aussi sec pour elle et qu’elle disparaisse, sauf que non. Elle finit même par se tourner vers toi, alors que tu regardes en arrière, avec l’air de quelqu’un qui ne sait même pas par où repartir. C’est qu’elle t’a pris de court, la mignonnette… Et donc tu te retournes en l’entendant t’appeler. Et sa question te fais soupirer sombrement.

« Tu t’y intéresses maintenant ? J’croyais que tu allais me laisser en plan comme ça, sans même une once de remords. T’sais on est plus des masses en vie, on pourrait quand même s’entraider, non ? Enfin, moi, c’est comme ça que je voyais les choses. »

Et en faite, tu boudes un peu, puis tu choisis de partir sur cette idée, en croisant les bras sur ton torse. T’es toujours sacrément pâle et ta joue saigne doucement sans que tu ne t’en soucies. Tes yeux reviennent l’observer, comme pour la juger et tu finis par marmonner :

« Parce que les gens avec qui j’étais mon larguer en chemin quand la nourriture s’est faite plus difficile à trouver. Du coup je me débrouille comme je peux maintenant… Tes yeux se lèvent vers le bâtiment où elle attend d’entrer. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir encore un toit. »

Et tu finis par détourner les yeux, faussement triste ou douloureux à cette pensée pour finalement faire un pas pour repartir en arrière. C’est quitte ou double, mais si elle te laisse dehors, et bah t’auras plus qu’à faire du sitting devant chez elle, et merde hein !
Invité
Jeu 21 Jan - 9:14 ||
AnonymousInvité
Tu n’as jamais été du genre à aller vers les autres naturellement. C’est un problème, ça a toujours été un problème. Très tôt dans ta vie, tu as appris – par tes propres moyens, et clairement aidée de ton entourage – que tu pouvais ignorer, que si tu t’enfermais dans une bulle assez solide, et que tu ne laissais personne approcher, encore moins entrer, tu pourrais vivre plus sereinement parce que les problèmes qui ne sont pas les tiens ne pourraient pas t’atteindre. C’est une mauvaise philosophie. Ça a fait de toi quelqu’un d’ignorant, au comportement particulièrement froid, et aujourd’hui, tu as un peu changé, on ne peut pas dire que tu te sois entièrement corrigé, mais tu as compris que, si à l’époque, tu avais ouvert les yeux, si tu avais dit clairement les choses, au lieu de chercher à fuir, bien des choses ne seraient pas arrivées. Tu n’aurais pas pu empêcher la mort de ta famille, mais tu aurais peut-être de plus beaux souvenirs avec eux.

On peut dire, Tahys, que malgré toi, bien trop souvent, tu reproduis ce comportement fuyant. Dans ce monde qui part à la dérive, il te semble bien plus simple de te mêler de tes propres affaires, et de ne pas te charger des problèmes que les autres ont pour survivre. Après tout … tu as, comme tout le monde, fait tes propres choix, pour le moment, ils s’avèrent être plutôt bons et tu refuses que d’autres ne viennent casser ça, d’une quelconque manière. Alors, oui, maintenant que cet inconnu est debout, qu’il semble en bonne santé, tu t’éloignes, tu retournes jusqu’à la porte de l’immeuble pour récupérer ce que tu as ramené, et tu es prête à rentrer, le laisser dans cette rue en te disant simplement qu’il finira par se bouger.

Et pourtant … peut-être est-ce l’effet de l’attente, devant cette porte, qui te pousses à en revenir à lui. Il est seul. Il n’a rien sur lui, ou presque, et au final, oui, ça vient titiller ta curiosité. Sa façon de te répondre te tires un sourire, pour le coup, un enfant, Tahys. « C’est ce que je comptais faire. » Et tu n’as pas honte de le dire, parce que, c’est la vérité, pour commencer, et parce que tu n’as finalement strictement aucune raison de t’intéresser à lui, ou à ce qu’il compte faire maintenant. Le hic, c’est que tout le monde ne pense pas comme toi, tu vois, d’autres pensent qu’il faut s’entraider, s’aider, c’est un peu ce que tu fais avec les gens de ton immeuble, parce que tu prends des risques pour leur ramener de quoi se remplir l’estomac, mais pour les autres … Ouais, en fait, ça te fait soupirer, Tahys. Ça te met dans une position dont tu ne veux carrément pas, et quand tu le vois réagir de la sorte, ça te fait surement un culpabiliser. « Ça, c’est le résultat de mes bons choix. » Que tu viens alors lui rappeler, en désignant l’immeuble qu’il semble te désigner du regard. Ouais, à t’entendre, tu fais toujours les bons choix, alors, Tahys, pourquoi tu n’essaies pas de faire les bons choix pour quelqu’un d’autre, pour une fois ? « Reste pas planté là. Viens. T’auras plus chaud dedans. » Ça, par exemple, c’est un choix. Alors, tu ne peux savoir s’il est bon, ou si tu vas le regretter – tu le regretteras sans doute à la seconde où tes voisins se mettront à te poser des questions – mais, ouais. Visiblement, tu as choisi d’être gentille et solidaire, aujourd’hui. « Tiens, porte ça. » Et tandis que la porte s’ouvre – enfin – tu attends qu’il approche et tu lui colles le tas de couettes et de couvertures dans les bras avant de te faufiler à l’intérieur. « Dépêche avec de rameuter tout le cimetière. »
Invité
Ven 22 Jan - 14:58 ||
AnonymousInvité
T’es un sale type et le pire, c’est que tu n’as pas une once de remord quand tu te mets à sortir cette histoire d’abandon pour la nourriture. T’as jamais eu aucune honte à mentir, parce que t’as appris rapidement dans ta vie qu’il fallait le faire pour avoir le droit à un peu de douceur. Comme si ta vie n’était pas assez affreuse pour qu’on te tende la main, il a fallu en rajouter, encore et encore pour ne pas crever, littéralement, sous la folie de ta mère ou l’argent qui manquait une fois devenu majeur avant l’heure.

Du coup, tu lui sors ton petit baratin en te doutant que tu vas probablement déclencher soit de la compassion, soit de la culpabilité en elle. L’un comme l’autre te va très bien, puisque ça veut dire que tu pourras la faire craquer. Tu continues de faire des allers retours entre l’immeuble et elle, et quand elle finit par te dire de venir, ton visage fatigué (ça au moins tu ne le feins pas) se déchire en un sourire parfaitement adorable.

« Vraiment ?! Je peux venir ! Tes yeux reviennent sur elle, alors que tu forces sur eux pour les écarquillés avec surprise. Merci ! J’ai cru que j’allais devoir passer le reste de mes jours à errer… »

Tu te mets à trottiner vers elle, en notant tout de même que ton corps est épuisé. Tu as un mal de chien à déployer ton énergie habituelle. Et finalement tu viens vers elle, t’as même pas le temps d’en demander plus ou de la remercier qu’elle te colle un tas de couverture dans les bras. La porte s’ouvre pile au même moment et tu ne peux que lui couler un drôle de regard avant de la suivre vers l’intérieur du bâtiment.

La personne qui vous a ouvert te jette un drôle de regard et tu feins la timidité en détournant le regard pour observer le sol. Tu suis la brune dans le couloir et quand tu ne sens plus le regard de l’homme tu te dépêches d’accélérer pour aller te coller littéralement dans ses pattes.

« D’ailleurs, c’est quoi ton prénom ? Que tu lui demandes, alors que tu marches tout près d’elle maintenant et que tu tournes tes grands yeux bleus sur elle. Tu ne t’es pas présentée. Et puis, pourquoi tu ramènes tout ça toute seule ? Ils peuvent pas t’aider ceux qui vivent là ? »

Et ça t’échappe un peu contre ta volonté Nahel, mais tu es en train de te rendre compte que cette toute jeune femme se débrouille seule dehors, alors qu’il y a sûrement des gens plus vieux, plus fort et plus… t’en sais rien toi, qui pourraient à minima l’accompagner. Ca te fait grogner de mécontentement, avant que tu ne reviennes à l’attaque.

« Vous êtes nombreux ici ? Et tu regardes autour de toi, avant de lui demander, l’air inquiet. Je peux rester ici, ou tu vas me remettre à la porte dès que je serai réchauffé ? Y’a de la place pour moi ? Je te promets d’aider si je reste ! Je sais faire pas mal de bricolage et j’ai pas peur de sortir ! »
Invité
Dim 31 Jan - 12:28 ||
AnonymousInvité
Tu ne devrais pas faire ça, Tahys. Tu ne devrais pas l’inviter à entrer, déjà, parce que tu vas avoir droit à une montagne de question, ensuite, parce qu’il n’y a pas tellement de place que ça. Les appartements dans cet immeuble ne sont pas nombreux, tous ou presque ont choisi de rester ici, et les appartements vides ont été reconvertis pour le rangement, ou alors simplement complètement dépouillés pour la récupération et ne sont plus que des pièces vides et mornes qui résonnent atrocement. Tu vas devoir faire face à toute une organisation pour caser ce type que tu ne connais pas rien que parce que … Tiens. Parce que quoi, d’ailleurs, ma grande ? Parce que tu as pitié ? Ça ne te ressemble absolument pas.

Pourtant, te voilà donc à venir lui confier une partie de ton chargement, alors que la porte de l’immeuble s’ouvre, et que tu finis par te glisser à l’intérieur en lui faisant signe pour qu’il se presse de te suivre. Ensuite, tu poses ton sac sur le sol, et puis, tu aides pour refermer rapidement afin d’éviter les soucis de vous tomber sur le coin du nez. Quand c’est fait, tu frottes tes mains entre elles, et tu reposes tes yeux sur lui. « Tahys. » Que tu lui offres enfin, avant de reprendre avec toi ton sac, et de lui désigner l’appartement, au rez-de-chaussée qui vous sert de réserve. « Viens m’aider à ranger. » Tu passes donc devant, tu ouvres la porte avec une clé que tu trimballais dans ta poche, l’autre étant bien cachée dans un emplacement connu de tous ici et puis, une fois à l’intérieur, tu te mets à sortir ce que tu as ramené, à tout ranger dans les étagères et armoires qui sont entreposés là. « Parce qu’ils ont trop peur pour sortir, et qu’ils ne savent pas vraiment se défendre … » Que tu finis par lui expliquer. « Je ne suis pas toujours seule, parfois, l’un d’entre eux m’accompagne, mais de toute façon, je préfère y aller en solo. »

Tu en termines finalement avec ton rangement, et tu reprends ton sac, vide, dans lequel tu viens mettre un paquet de pâtes, deux ou trois boites de conserves et un paquet de cacahuètes avant de le jeter sur ton épaule. « Une dizaine. Et commence par attraper l’une des couettes là, laisse les autres ici. » Et tu attends qu’il s’exécute pour ensuite l’entraîner à l’extérieur de l’appartement vide que tu refermes aussitôt, ensuite, tu t’engages dans l’escalier et tu lui fais de nouveau signe de te suivre sous les regards interrogateurs de certains de tes voisins qui sont là. En fait, Tahys, tu es tout simplement en train de faire en sorte d’éviter les débats sur l’endroit où ce type va bien pouvoir dormir, tu le conduis bêtement jusqu’à ton appartement, et tu lui désignes le canapé – probablement pas si confortable mais bon – avant de déposer ton sac dans le coin cuisine. « Tu dors là, la couette c’est pour toi. » Tu échappes un soupire, parce que, concrètement, pour éviter les débats et les ennuis avec tes voisins, t’es en train de pourrir un de tes principes : la solitude. C’est déjà une épreuve un peu, de vivre en communauté, toi, t’es bien toute seule, parfois, dans ton appartement et ouais, tu viens quand même lui offrir une place dans ton nid. « Là c’est ma chambre, interdiction d’y mettre un pied. Et c’est moi qui cuisine. » Et d’ailleurs, tu sors une casserole pour y verser de l’eau d’une bouteille, avant de la placer sur un petit réchaud de camping posé sur le plan de travail. « D’où est-ce que tu viens, d’ailleurs ? T’as fait beaucoup de chemin pour atterrir ici ? »
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