Depuis combien de temps étais je entrain de marcher ? Mon regard sur mes pieds qui se relevait dans un secousse dès qu'un grognement se faisait entendre. Ma main se serrer alors autours de mon couteau. Seule, seule à penser à toi, à vous deux. Je me demandais à présent si tu étais vivant quelque part à me chercher où si tu avais rejoint notre bébé, partie avant même de voir le jour. C'est con hain ? C'était juste une pensée, pas même encore un réel bébé mais j'aurais voulu le voir, le tenir dans mes bras, voir ton sourire quand tu l'aurais tenu à ton tour. La colère monte en mois et je met un grand coup dans un mur avant de pleurer avec tristesse, tombant au sol je m'assise, reposant mes jambes douloureuses d'avoir tant marché, je n'avais pas encore rejoint la ville, j'étais dans une sorte de zone résidentielle avec des maisons ici et là. Je passe ma main sur mon visage pour essuyer les larmes qui coulent doucement, j'ai envie d'hurler mais je ne peux pas alerter tout les rôdeurs qui seraient proche de moi. Pourtant je sens l'envie au creux de mon ventre. Mais t'es où putain ?
Et si je restais là ? Et si je crevais là est ce que quelqu'un s'en inquiéterait ? J'en sais rien ... Peut être mon frère, enfin si on peut appeler ça un frère ... et encore. soudain je relève le visage comme ci j'avais vu un fantôme, un son, un son me parvient et pas n'importe lequel, s'est celui d'un bébé, un bébé qui pleure. Je me redresse rapidement et regarde affolée autours de moi. Est ce que je rêve ? Pourtant le son me parait bien présent. Alors je pars à sa recherche, suivant le pleurs comme seul repaire. Au bout de quelques minutes je me retrouve devant une maison. J'essaye d'ouvrir la porte mais elle est bien fermée, inutile de me péter l'épaule. alors je fais le tour et trouve une fenêtre. J'hésite pas plus que ça et lance un gros caillou avec force. La fenêtre vole en éclat et je rentre. Je me coupe un peu la main mais sans réelle inquiétude.
J'entends le bruit venir d'en faut. Je ferme les volets rapidement de la fenêtre pour que les monstres n'entre pas et je monte en haut. Il y a quelqu'un ? Je veux pas de problème j'ai entendu le petit et ... Hého ? dis je en avança prudemment, c'est là que je le découvre, un petit bébé emmitouflé dans un lit pour enfant. Les jouets et peluches sont tout autours de moi. Je m'approche doucement. Il pleure encore et encore. Je regarde autours de moi comme ci c'était un piège. Hey ... là ... ça va aller ...? T'es tout seul ? demandais je doucement en le prenant dans mes bras tremblants. Mon bébé, j'aurais pus avoir mon bébé... Je pose ma main sur mon ventre et avale difficilement ma salive. Je berce le bébé puis attrape la tétine qui semblait être la sienne, je lui met dans la bouche et le berce doucement. Doucement je me mets à chanter ce que pouvais me chanter ma mère quand j'étais petite. Doucement le petit être se calme alors que mon regard ce figea sur lui avant que je ne lui sourit avec tendresse. Qui avais bien pu laisser un enfant seul ici ? Et surtout allait il revenir ? Pour beaucoup un enfant était un danger constant. Et si il avait été abandonné ?
Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 19 Date d'inscription : 27/01/2021
oh baby baby...
Leslie & Una
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
« Mierda ! puta mierda ! » qu’il s’était mis à gueuler d’un coup alors qu’il était à peine réveillé. A vrai dire, il s’était réveillé en catastrophe. Il avait plu des torrents cette nuit et visiblement la toiture de cette maison n’y a pas résister assez. L’eau s’était infiltrée un peu partout, mais surtout, avait noyé le placard où il cachait la nourriture. La plus grande majorité de son stock était complètement noyé. Il savait que dans quelques heures tout allait pourrir. S’il était seul, ça n’aurait pas poser tant de problème, il aurait pu simplement se contenter de ça quelque jour avant de chercher un autre abri. Mais il ne l’est pas. Il y a ce petit être qui lui, ne peut pas sauter les repas aussi facilement. Il a besoin de nutriment, de vitamine. Et Leslie ne supportait pas de l’entendre pleurer à cause de la faim. Donc il allait être obliger de lui donner ce qu’il restait et ce n’était pas grand-chose. Il ne tiendrait qu’à peine aujourd’hui. Evidemment, il avait fait assez de bruit pour le réveiller, le petit. Il courut dans la pièce où il le cachait toujours la nuit, la pièce où il n’y a aucune autre entré que cette porte, pas même une fenêtre. « no, no, no, Milo, está llorando.» qu’il avait murmuré en le prenant dans ses bras, le lovant contre son épaule. Il le berce tout en attrapant un tshirt qu’il avait coupé en lambeau, de sorte à faire des couches de fortune. Il le change alors puis l’emmène avec lui, allant attraper une des conserves, un couteau de sa seule main libre. Il pose le tout sur la table, ouvre la conserve écrase tout en bouilli. Il ne faudra pas longtemps pour qu’il se rende compte que ce qui lui servait pour cuir était mort aussi, trop trempé pour s’enflammer. Bloquant Milo sous son bras, il tenait la conserve d’une main et le briquer de l’autre. Système D, qu’on dit. Il a bien failli se brûler à force, mais il préférait ça que de pas pouvoir le nourrir.
Une fois qu’il avait pu s’occuper de lui, nourrit, il l’avait mis dans son parc de fortune, fabriqué avec des restes de chaise et autre objet. Il s’occupa alors de virer l’eau de la maison autant qu’il le pouvait puis avait fini par monter à l’étage pour colmater l’endroit où ça fuyait. Ce problème résolu, ce qui lui prit bien une bonne partie de la matinée, il restait toujours le plus gros : la nourriture. Et Milo le lui rappela bien assez vite en se mettant à crier assez fort pour qu’il l’entende de l’étage. Il était bien vite redescendu pour lui donner le reste de la conserve. Il s’occupa de lui le temps qu’il s’endorme. Et il se retrouvait sans autre choix, que de devoir le laisser seul le temps qu’il trouve à manger. Il ne pouvait pas l’emmener comme ça alors que rien n’était prévu. Il n’en aurait pas pour longtemps, normalement. Jamais il ne l’aurait laissé seul autrement, il n’avait vraiment pas le choix. Quand il est question de vie ou de mort, Leslie ne cherche pas pendant des heures, il fait ce qu’il faut pour survivre.
Il enferma le petit dans sa chambre, bloquant bien la porte et sécurisa la maison en sortant après avoir pris ses armes et son sac. Tentant de ne pas trop s’éloigner pour pouvoir avoir toujours un œil vers la rue de la barraque, il fouillait les environs qu’il n’avait pas encore fouillé dans l’espoir de trouver quelque chose. Il en profitait aussi pour récupérer ce qui pouvait lui servir. Notamment, des graines qui traînaient dans un garage. Pouvoir faire pousser sa nourriture serait un luxe qu’il aimerait bien pouvoir s’offrir. Et une heure plus tard, avec juste de quoi tenir un ou deux jours de plus, il finit par se décider à rentrer. Ça suffirait pour prévoir de partir ou de faire une plus grande exploration, du moins. Cependant, il n’a du coup pas toujours pu surveiller et autant dire que lorsqu’il arriva enfin au niveau de son abris, il remarqua très vite la fenêtre brisée. Accélérant la cadence, il entra le plus discrètement possible pour pouvoir surprend la personne entrée chez lui. Son arme à feu en main, la première chose qu’il vérifia fut évidemment la chambre de Milo.
La porte était ouverte. Ce qui ne manqua pas de le mettre en rage. Si on avait touché à un de ses cheveux, il ne donnait pas long à la personne qui a osé. Et il ne supporterait pas de l’avoir perdu, comme ça. Il finit par entrer dans la pièce, l’arme pointé devant lui, pour découvrir une femme avec Milo dans les bras. Il pointe l’arme d’une main alors que son autre main est serrée de colère et de stress. « Posez-le » qu’il ordonnait d’un coup. Il se fichait bien de ses raisons, de ses intentions. On ne touche pas à Milo. Son regard brun ne la quittait pas des yeux, restant posté là, méfiant et prêt à tirer s’il fallait, dans sa jambe ou n’importe où et aussi prpet à bondir pour rattraper Milo à ce moment-là. Il allait le faire s’il le devait, si cette nana ne lui laissait pas d’autre choix.
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