Depuis combien d'heures est ce que je marchais ? J'avais pris une route droite et j'avais marché encore et encore. Mon sac sur le dos semblait peser une tonne alors qu'il ne contenait pas grand chose. Mon coeur était tout aussi lourd d'ailleurs. Voilà deux jours que j'avais perdu cette petite vie dans mon ventre et trois jours que j'avais perdu mon meilleur ami, mon amant, ma moitié ( ? ). J'avais appelé son nom tellement fort que je n'avais presque plus de voix. J'avais pourtant marché comme ci j'avais un espoir au bout de la route, cette route qui ne semblait d'ailleurs plus finir. Je marchais sans même me rendre compte de ce que je faisais. Sans même savoir si en cas d'attaque j'aurais la force de me défendre. Mon visage était aussi blanc que la neige autours de nous. Il faisait froid aujourd'hui mais pas autant qu'on ne pourrait le penser. deux ou trois degrés peut être. Mes rangers faisaient craquer la neige sous mes pas mais cela ne me faisait plus rien , pas même un petit sourire moi qui avait ce côté parfois ci enfantin. Non j'étais comme morte en dedans. C'était à la fois terrifiant et tellement neutre.
Je sentais mes jambes lourdes et je savais que je ne pourrais pas tenir longtemps comme ça. Combien avais je perdue de sang ? De plus je ne pouvais plus avaler quoi que ce soit à part de l'eau. Ma gorge était constamment serrée et mon estomac me faisait mal. j'avais envie de pleurer à chaque seconde. Je marchais encore un peu ... pas beaucoup jusqu'à ce que mes jambes me lâchent. Je tombais alors lourdement, essayant de me retenir avec mes mains. Heureusement pas de cailloux sous moi juste de la neige fraîche. Peut être que ma vie s'arrêtait maintenant. J'allais finir bouffé s'était joyeux. Je fermais doucement les yeux.. C'est le bruit de sabots qui me fit réouvrire les yeux. Combien de temps étais je restais là ? Mes lèvres avaient du devenir un peu plus bleus et mes mains me brûlaient. Je me sentais terriblement mal. Doucement, du plus que je pus je murmurais alors. Aidez moi ... S'il vous plait. non je ne souhaitais pas mourir. J'avais encore tellement à vivre, pourtant doucement mes yeux se fermèrent à nouveau.
Quand ils se rouvrirent je crus rêver, peut être que j'étais morte. Le visage de mon frère, Kaelig, m'observait. Je murmurais doucement Kaelig ? Peut être une vue de mon esprit pour me redonner du courage ? Pour me montrer que tout n'était pas perdu ? J'essayais de me redresser mais je n'y parvenais pas, mes mains étaient gelées et j'avais vraiment très mal. j'avais plus que clairement besoin d'aide.
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Kaelig Harlan
Mer 10 Fév - 20:14 ||
Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 129 Date d'inscription : 08/01/2021
Tu fais toujours la même chose depuis que tu es arrivé à Alden. Tu sors. Seul, la plupart du temps, bien que William se soit proposé pour t’accompagner quelques fois. Tu cherches, en silence, incapable de faire porter ta voix parce que ne pas entendre de réponses te brise le cœur. Tu espères, le visage froid et fermé, qu’un jour tu retrouveras ta petite soeur. Eireen est en vie, tu le sens au fond de tes tripes Kaelig, mais tu as beau t’éloigner toujours plus loin d’Alden, parfois même rester une nuit dehors parce qu’il est trop tard pour revenir, tu n’as pas remis la main sur elle.
C’est juché sur Black Swan, ton étalon noir et doux que tu sillonnes les environs. Le cheval semble avoir compris de lui-même ce que vous faisiez, parce que si tu te mets parfois en mode automatique, que tu tiens en selle instinctivement, c’est lui qui se charge d’aller tout droit ou de repasser par les chemins que tu lui as fait prendre trop de fois.
Tu es dans cet état de dissociation avancée, les yeux dans le vide et l’âme égarée, quand le cheval redresse ses oreilles. Sa tension nerveuse et brutale te tire de ta rêverie. D’une main de fer, tu reprends la maitrise des rênes que tu avais presque relâchées et tu le pousses en avant. Et c’est en distinguant une silhouette, juste en aval du petit plateau où tu es que tu comprends ce que le cheval a capté. Un appel à l’aide, tes tripes se retournent. Nan… Nan Kaelig, ce n’est pas possible…
Tu es à peine à côté du corps détendu de la jeune femme, incapable de croire ce que ton cerveau tente de t’explique, que tu sautes de l’équidé pour te précipiter comme un buffle vers elle. Ton prénom retentit. C’est elle. Ta soeur. Pas celle que tu cherches, mais ta soeur tout de même. Tout ton corps tremble quand tu la retournes sur la neige fraiche pour te pencher vers elle alors que de grosses larmes silencieuses se mettent à couler sur ton visage coupé à la serpe.
« Una ? Je t’en prie, parle-moi ! Dis-moi que tu n’as pas été mordue. »
Tu vois, tu ne t’es jamais entendu particulièrement bien avec ta cadette, c’est vrai, mais elle reste ta soeur et maintenant que tu as perdu tout le monde, tu refuses de la perdre elle aussi. Alors tu te dépêches de te débarrasser de ta veste chaude et de la lui enfiler, faisant de même pour ton écharpe et ton bonnet avant de la redresser un peu pour l’asseoir légèrement.
« Tu m’entends ? Qu’est-ce qu’il se passe ? On t’a fait du mal ? Et tu paniques, toi, parce que tu ne sais juste pas quoi faire pour l’aider. »
Invité
Mar 16 Fév - 21:26 ||
Invité
J'y étais presque ...
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Je ne sens presque plus le froid qui me paralyse pourtant, j'ai l'impression affreuse de mourir à petit feu. Je crois que je ne pourrais pas revoir Johnny, je crois que je rejoins ma mère et mes yeux se ferment. Je ne sais pas combien de temps pourtant un élan d'envie de survivre prend tout mon corps alors que j'entends le son des sabots, un son que je ne connais que trop bien. Je demande à l'aide, faiblement, je n'ai plus la force et je replonge à nouveau dans le noir. Je crois que c'est la fin pourtant ce n'est que le début, un nouveau commencement. J'entends une voix, une voix familière et j'entrouvre les yeux. Je vois alors mon frère ... Kaelig ? Impossible et pourtant vrai. Il est bien là devoir moi qui essaye faiblement de tendre une main vers lui. Nous ne sommes pas très proche mais le même sang coule dans nos veines et je dois avouer que je n'ai peut être pas fait les choses correctement avec lui.
Il me retourne et avec surprise je le vois pleurer. Il me demande si je n'ai pas étais mordu. Je fais doucement non de la tête. T'crois quand même pas .. qu'ils m'auraient eu. dis je doucement. Il me redresse et me couvre de ses affaires. MOn frère trop parfait. Mon frère. Je le fixe et doucement tends ma main gelée vers lui, je touche son visage comme pour avoir la certitude qu'il est là. Il me demande si l'on m'a fait du mal. Non .. j'suis juste ... épuisée. dis je doucement. Je regarde derrière moi, j'ai parcourus tellement de route. Johnny ... j'ai perdu Johnny ... les zombies et ... une horde .. il... il les a attiré pour que je parte et .. je n'arrive pas à parler, ma mâchoire tremble et mes joues s'humidifie de larmes, il connait Johnny, tout le monde connait mon JOhnny. Surtout dans ma famille.
Doucement je vins poser ma tête contre mon grand frère. Je crois que pour une rare fois dans ma vie j'ai besoin de lui, de lui comme quand j'étais une enfant, comme quand on s'entendait encore bien. J'ai froid Kae... dis je doucement en tremblant. J'étais tellement faible pourtant je devais me montrer forte. Le cheval s'approcha de moi pour me sentir, son souffle chaud me faisait du bien. On devait se mettre à l'abris. Je devais me mettre à l'abris. Ma main se posa sur mon ventre, me souvenant de la perte tragique de ce petit être j'avais mal, tellement mal au coeur et envie d'hurler. Il était tout ce qu'il me restait de JOhn et lui aussi été partie comme si tout me fuyait. J'avais envie de me mettre dans un trou de souris et de pleurer. Faut pas qu'on reste là ... les mordeurs .. dis je doucement en entendant des grognements au loin. J'essayais de me relever mais j'avais beaucoup de mal, mon corps était trop froid et engourdis . J'avais besoin d'aide alors je tendis la main vers mon frère. J'avais besoin de lui plus que jamais.
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Kaelig Harlan
Ven 19 Fév - 18:15 ||
Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 129 Date d'inscription : 08/01/2021
Bon dieu, mon vieux, si on t’avait dit que tu retrouverais quelqu’un de ta famille aujourd’hui, il est fort probable que tu n’y aurais pas cru. Et pourtant… pourtant, elle est là. Una est là, devant toi, vivante, oui, mais accrochée à un seul fil de la bougie de la vie, c’est ce que tu crois en voir en tout cas. Tu te secoues, tu finis par tomber à genou près d’elle, les larmes déchirant ton visage parce que le choc pourrait tout simplement te faire perdre la tête. Et tu te dépêches de l’entourer de tes vêtements.
« Mon dieu, mais que t’est-il arrivé ? Tu finis par l’interroger, alors qu’elle t’apprend qu’elle n’aurait pas laissé les marcheurs faire ça. Ce… ce sont des humains qui t’ont fait ça ? Tu es pâle comme la mort. »
C’est peu de le dire, d’ailleurs. Elle a l’air parfaitement grise et faible, et ça t’angoisse immensément. Tu finis par comprendre qu’il a dû se passer quelque chose de très grave, même si tu ne connais pas ce Johnny qu’elle semble avoir perdue. Quand ses larmes se mettent à glisser sur ses joues, tu as ce mouvement, que tu n’as pas eu pour elle depuis des années et des années, pour refermer tes bras autour de son corps froid et tenter de l’apaiser maladroitement.
Tu n’as jamais été doué pour ça, tu sais. Tu frottes un peu maladroitement son dos en lui répétant, dans un murmure lancinant, que ça va aller et que tu l’aideras à retrouver cette personne. Et puis, quand elle t’apprend qu’elle a froid, encore plus que tu le sens bien contre toi hein, tu la relâches et tu te relèves pour venir placer ta monture à côté d’elle.
« Je te ramène à la maison. Que tu lui promets tout à coup. Je vais te mettre sur Swan, et je te tiendrai. Ca va aller, Una, je suis là, d’accord ? »
Tu finis par te pencher et la hisser dans tes bras avant de la mettre en selle. Tu n’attends pas bien longtemps avant de te placer derrière elle et l’encadrer de tes bras pour la maintenir sur le cheval qui ne bouge pas mais souffle nerveusement aux grognements qui approchent. D’un claquement de langue, tu remets Swan au pas rapide, n’osant pas aller plus vite de peur de causer des souffrances inutiles à ta cadète;
« Je suis désolé. Tu finis par lui souffler. Je ne t’ai pas cherché, je… je ne savais pas où tu étais. Je ne voulais pas qu’il t’arrive du mal, mais je n’ai pas pu l’empêcher. Comme toujours… »
C’est bizarrement choisi pour regretter ce qu’à été votre relation depuis des années, mais la voir dans cet état et te dire que tu aurais pu la perdre sans ne rien faire, ça vient juste complètement te retourner l’estomac.
Invité
Jeu 25 Fév - 21:36 ||
Invité
J'y étais presque ...
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SI j'aurais crus le croiser ici , il fallait que je sois au bord de la mort pour qu'il apparaisse, lui le frère trop parfait que la vie m'avait donné. J'aurais pu mourir sans aucun doute mais non, je suis toujours là et visiblement je ne vais pas mourir maintenant, je prend mes dernières forces. Depuis quand n'ai je pas mangé ? J'ai faim horriblement faim. Il affirme que je suis blanche mais avec tout le sang que j'ai perdu c'est surement normal. J'en perds encore d'ailleurs, un peu. Je le regarde et le laisse m'entourait de ses vêtements. Il semble en forme il a du trouver un endroit où survivre, il est fort mon frère et ça m'agace encore plus, il est parfait, trop parfait. J'aurais tellement aimé le voir faire une connerie au moins une fois. Non j'ai rien .. juste froid, très froid ... et faim. dis je simplement en secouant la tête, mauvaise idée voilà que ça tourne maintenant.
Finalement la perte de JOhnny me revient et je l’explique difficilement à mon frère, les larmes se mélanges à mes mots et j'ai mal, tellement mal en dedans. Je ne peux pas lui dire pour le bébé, j'ai pas la force. Si je le dis c'est affirmé qu'il n'est plus et ça je n'en ai pas le courage. C'est que je le voulais ce petite grumeau mais il n'a pas voulu de moi, il n'a pas tenue. Je laisse ma tête tomber contre mon frère et je renifle un peu. Nous n'avons jamais été proche, peut être devrions nous enterrer la hache de guerre ? Enfin si je survis à ce jour.
Finalement il me répète qu'il va m'aider à le retrouver et je prend sa main dans la mienne pour la serrer, ce n'est pas très prometteur vu que je n'ai plus de force mais c'est le signe qui compte. Il approche le cheval et m'affirme qu'on va à la maison. Vraiment ? Je fronce les sourcils mais le suit docilement que puis je faire d'autre ? Je lui fais un signe de tête pour lui annoncer que s'était ok.
Il me hisse sur le cheval et je prend juste la peine d'écarter les jambes pour prendre position. J'ai souvent monter les chevaux c'est un truc de famille je crois. La main se tien à la selle devant moi mais c'est surtout mon frère qui me tien, m'entourant de ses bras. Je suis un peu rassurer et je crois que sans lui je serait tombée. J'ai mal partout et je ne sens plus bien mes pieds. Mais la chaleur de l'animal tout comme celle de Kae me fait un peu de bien. Je caresse maladroitement la fourrure du cheval. Puis les parôles de mon frère souffle dans mon cou et me font m'arrêter de caresser le cheval pour l'écouter. Mon dos se colle contre son torse pour me tenir au mieux, pour ne pas tomber. Je souris difficilement et réponds à mon tour. Parles pas comme si j'étais crevée ... J'vais bien ... enfin j'suis en vie ok ? ça va l'faire. dis je comme pour le rassurer même si c'était moi qui était dans un sale était et pour lui montrer que je ne lui en voulait pas j'attrape son bras qui m'entoure pour m'y accrocher un peu puis je finis par souffler. Tu pouvais pas savoir où j'étais Kae' j'ai trop bougé. Bah oui comment me retrouver alors que je changeais d'endroit comme de chemise ?
On avance doucement, je reprend un peu espoir d'aller mieux mais mon coeur est lourd. Je fini par lâcher doucement. Johnny s'est celui avec qui je pars depuis l'début... C'est mon meilleur ami... c'est .. Plus que ça . murmurais je alors en sentant une larme sur ma joue, je serre un peu plus le bras de mon frère, j'ai mal en dedans.
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