InvitéSomething in the way"Underneath the bridge. Tarp has sprung a leak and the animals I've trapped. Have all become my pets and I'm living off of grass and the drippings from my ceiling. It's okay to eat fish, 'cause they don't have any feelings..."Feat. @Úna Harlan
Je marche, dans les décombres de cette ville de campagne. Le Kansas, à la fois une région et un groupe de rock qui date. Je marche, couteau en main, lame tournée vers l'arrière, je marche lentement. Faire un sprint avec mon sac sur le dos serait stupide. Je marche, lentement, en chantonnant à voix basse le premier couplet de "Something in the way" à moi-même. Je vois au loin une petite épicerie de quartier, seul un vieux zombie me gênait. Il était debout devant l'entrée, le regard vide. Il finit par me voir lorsque j'arrive à quelques mètres de la boutique. Je vois une brique que je saisis, je continue d'avancer sans me soucier du macchabée. Une fois suffisamment proche, je lui balance la brique sur le crâne, le clouant au sol, mais il n'est pas mort sur le coup. Je ne peux m'empêcher de lâcher : "Fermes ta gueule." Je passe à côté sans lui accorder la moindre attention. Tombé sur le dos, il ne me rattraperait pas en rampant. Les portes de la boutiques étaient fermées. Mais il s'agissait de portes vitrées. Derrière je pouvais voir la planche en bois qui bloquait les poignées. Je donne un bon coup de poing ganté dans la vitre, passe mon bras à travers le trou et réussit à soulever puis jeter la planche à l'intérieur d'une main. J'ouvre alors la boutique, me réarmant de mon couteau. Je suis attentif, au moindre son, à la moindre vision dans le magasin. Plus j'avançais, plus je voyais que la zone était sûre... Pas un seul guignol en lambeaux à l'horizon. Je finis par poser mon sac dans un rayon, commençant à prendre le peu de ressources que je pouvais trouver. J'avais surtout besoin de bandages et de nécessaire pour désinfecter et recoudre les plaies. J'ai trouvé les bandages et le désinfectant, ainsi qu'un peu de bouffe et des boissons. Du Coca. Loin d'être sain, il n'en reste que c'est une boisson. Je prends alors le tout et finit d'inspecter la boutique avant de reprendre mon sac. Je jette un coup d’œil à l'arrière-boutique, et je comprends mieux pourquoi il n'y avait aucune résistance quand je suis entré... Deux personnes, un homme et sa copine, avec chacun une balle dans la tête. Le pistolet était dans la main du garçon, et par chance, il avait les mêmes munitions que mon USP. Le 9mm, c'est la vie. La munition de flingue la plus répandue, facile à trouver dans un pays aussi dérangé que les Etats-Unis. Je prends les quelques munitions encore présentes dans le chargeur et finit par ressortir de la boutique. Je vis sur le trottoir en face une femme s'approcher. Par réflexe, je sors mon USP et le garde prêt à viser l'autre humain. Elle s'approche lentement, tandis que je finis par baisser mon arme, m'ouvrant plus à la possibilité de parler...
J'avais beau être encore un peu faible je ne pouvais pas me faire à l'idée de rester enfermée dans le camps si "familial" j'avais donc trouvé l'excuses d'aller chercher des vivres pour trouver la solitude dont j'avais besoin. Je traînés les pieds, remontant ma veste en cuir sur mon cou. Il faisait terriblement froid. Mon sac sur le dos, un couteau de combat en main, prête à me défendre au besoin. J'avais récupérer un flingue à la ferme et une ceinture où le mettre. C'était pratique il fallait bien l'avouer. Discrète comme la nuit j'approchais d'une ancienne station service visiblement vide. Je fis un petit tour à l'intérieur, la porte était encore ouverte. Pas une très grande réussite : deux cahiers et des crayons , personne ne s'interesses à ce genre de truc. Une bouteille d'eau qui avait roulée sous les étagèrent et un paquet de chips. C'était quand même assez pour moi, pour le moment présent. Je sortais alors et soupira, j'avais besoin d'un petit moment à moi. Peut être à dessiner ? Je continue ma route pour le moment avant de tomber sur une épicerie. Les portes sont fermées, j'irais plus tard. Je grimpe sur la benne contre le mur avant de monter sur le toit. Discrète comme une petite souris je retirais mes gants pour dessiner le paysage. Un zombie arriva en grognant un peu et resta devant le magasin, alors je me mis à le dessiner lui.
Une voix me fit regarder plus loin pour voir arriver un homme vers moi, je me fis un peu plus discrète encore. Les gens étaient plutôt agressif, j'en avais payé le prix. Ma main se posa sur ma joue en souvenir de cette mauvaise rencontre. Les sourcils fronçaient je regardais l'homme, tournant la page de mon cahier. Je commence alors à dessiner ses traits assez rapidement, faisant une photo dans mon esprit. Est ce que j'avais envie d'aller à sa rencontre ? Pas vraiment, il n'avait pas grand intérêt et il pouvait se montrer hostile. J'étais alors partie à le dessiner avec une certaine habitude, un petit sourire pris place sur mes traits androgyne. Retrouver mon art me faisait du bien.
Finalement je me décide à partir maintenant qu'il est occupé afin de ne pas être vu. Je fait le chemin inverse sur la benne et saute au sol. Je commence à avancer en regardant le dessin et je me fiche, sourcils fronçaient. Merde ... Ce visage m'est familier et pour cause il est apparut sur les télés et journaux des centaines de fois. Le sauveur, le justicier. Je me retourne alors doucement pour me trouver face à lui. Combien de fois j'en avais entendu parler, surtout par les gens les plus faibles. Ouai c'était lui, aucun doute. Je regardais à nouveau le cahier alors que j'avançais vers lui. Je me stoppais dans mon élan quand je le vis braquer un pistolet vers moi. Tu vas vraiment tuer une meuf qui te menace d'un cahier ? dis je avec un petit sourire en coin en le voyant baisser son arme.
Je me rapprochais un peu plus et lui montra le dessin, aucun soucie avec ça j'avais bossé pendant pas mal de temps pour dessiner les tatouages et même tatouer un peu ... C'est toi ..? Le justicier ou je sais pas quoi là .. Euh .. Mickael c'est ça ? ... Ouai c'est toi ! Putain t'es une star tu sais ? dis je en secouant la tête. J'étais pas du tout pour son emprisonnement, combien j'avais pu gueuler devant la télé comme c'était anormal. Cela faisais beaucoup rire Johnny d'ailleurs !
(c) DΛNDELION
Invité
Mar 16 Fév - 20:32 ||
InvitéThe Girl in my way"Underneath the bridge. Tarp has sprung a leak and the animals i've trapped. Have all become my pets and I'm living off of grass and the drippings from my ceiling. It's okay to eat fish, 'cause they don't have any feelings..."Feat. @Úna Harlan
Une jeune femme, entre 25 et 35 ans je dirai à vue de nez. Je suis loin d'être un bon physionomiste. Elle s'approche : "Tu vas vraiment tuer une meuf qui te menace d'un cahier ?" Je baisse mon arme, et lui réponds dans la foulée : "Tant que tu montres pas les dents..." Elle s'approche, tout en me montrant le dessin qu'elle avait fait. Je sais dessiner, ça et la guitare, c'étaient mes passe-temps quand j'étais en cours. Elle est très douée, et elle a même réussit à refaire suffisamment bien le tatouage qu'on voit à moitié au niveau gauche de ma nuque.
Elle continue la conversation en me regardant dans les yeux, je vois une petite lueur au fond de son regard, une sorte d'admiration peut-être. J'en sais rien et je m'en fous. "C'est toi ..? Le justicier ou je sais pas quoi là .. Euh .. Mickael c'est ça ? ... Ouai c'est toi ! Putain t'es une star tu sais ?" Je la regarde droit dans les yeux quelques instants, puis je saisis mon portefeuille dans la poche de mon jean. Je lui tends, droit sur la carte d'identité. Tandis qu'elle examine cela, je m'avance de quelques pas, jetant un œil aux alentours. Mon mètre quatre-vingt-six m'a toujours été pratique pour observer ce qui m'entoure.
"Une star... J'ai payé ce statut au prix de la mort de ceux qui m'étaient chers. Si je le pouvais, j'aurai souhaité que rien de ces 5 dernières années ne se soient passé..." Finis-je par lui répondre, préférant me concentrer sur l'observation, je le prononce sur un ton très neutre. Je reviens vers elle tandis qu'elle me rends mon portefeuille. "J'ai vu l'enfer de mes propres yeux. J'ai fait des choses qui me hantent encore aujourd'hui... Je vais te dire : les macchabées, c'est rien à côté de la guerre. Tu armes, tu vises, tu tires, tu recharges. Tu n'as plus de doutes, dès qu'ils bouffent des gens, ils deviennent tes ennemis." J'entends des bruits, des bribes de conversations, qui s'approchaient de nous. Je ne laisse pas le temps à mon interlocutrice et je l'emmène se cacher derrière une voiture, à côté de moi.
Elle me demande ce qui se passe, je lui fais comprendre que j'essaye d'écouter ce que les autres se disent. Au total, 4 hommes, probablement armés. Je les entends avoir quelques rires sadiques, et puis j'entends le nom de "Cook-Cook". Je ne peux m'empêcher de révéler un brin mon étonnement : Que faisait Cook-Cook dans le Kansas ? La jeune femme qui était à mes côtés entendit ce nom aussi, et voyant l'étonnement sur mon visage, elle me demanda qui était Cook-Cook. "C'était un ancien militaire, un père de famille, lourdement décoré. Lorsqu'il a perdu sa famille lorsque les morts se sont relevés, il a pété un câble. Il a viré en psychopathe meurtrier, tortionnaire violeur, cannibale notoire qui cuit les nuisibles pour les manger." Je m'arme de mon couteau, par précaution. Durant le court laps de temps qui nous était impartis, j'essayais d'établir mentalement une stratégie. Ils sont 4, et si ils s'agit bien des hommes de Cook-Cook, ils ont des fusil automatiques. Une attaque frontale, aussi mal préparés, ce serait du suicide. Il faut la jouer fine. Peut-être se cacher derrière une voiture, chacune de notre côté, attendre que chaque homme se soit détaché des autres pour les éliminer silencieusement, un par un. Mais... si Cook-Cook est dans les parages, la guerre frappe aux portes des survivants du Kansas... Connaissant Cook-Cook, il a dû établir son camp près de la frontière de l'Ouest, comme il vient du Mojave...
La assise en haut de mon petit toit je dessinais ce mec qui venait de tuer le zombie. J'avais rapidement pris le croquis pour finalement faire les traits plus détaillais. Mon esprit avais fait une photo de son visage et je n'eus étrangement pas de mal à réaliser le dessin, je compris rapidement pourquoi et m'arrêta net avant de faire demi tour. C'était le justicier, ce gars dont parlaient les télés et les journaux quand ils existaient encore. Ouai c'était ce gars qui avait sauvé pas mal de monde en tuant les méchants. Franchement c'était limite un film... mais bon il y avait des zombies dans les rues alors tout était possible aujourd'hui. Il me menaça et je pris la partie de la rigolade, après tout je n'avais qu'un cahier en main il n'allait quand même pas me tuer non ? Je lui montrais mon dessin et il m'affirmait que si je ne montrais pas mes dents ça irait. Je lui offrit alors un sourire de toutes mes dents.
Il me colle presque sa carte d'identité sur le visage et je repousse sa main en arquant un sourcil. J'savais bien que c'était toi ! Ce n'était pas uniquement de l'admiration, bon peut être un peu certes mais pas seulement. Il avait fait ce que beaucoup aurait aimé faire sans en avoir les couilles, néanmoins la suite était bien moins agréable. Il parle de la guerre et je lui réponds d'un ton calme, bien moins souriant. On a tous perdue nos proches mais toi tu as sauvé des gens, tu as offert de l'espoir à ceux qui n'en avait plus ... je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il me tire vers lui pour finir derrière une voiture, j'entends des brides de voix et je serre mon cahier contre moi. Je fronce les sourcils. Il se passe quoi ? J'ai presque l'impression qu'il connait les voix, qu'il les crains peut être ? J'observe et j'écoute, je suis bien plus sérieuse que tout à l'heure.
J'entends un nom un certain Cook Cook. Je comprend pas, mon regard doit montrer mon étonnement car il m'explique qui est ce fou et très clairement j'ai pas envie de le connaitre. Je regarde autours de nous, me battre je ne le fait qu'en dernier recours mais je sais fuir, je sais me cacher que ce soit des vivants ou des morts. En faite fuir les flics ça m'a bien aidé. Alors je tire sur son bras pour qu'il me regarde et je lui montre une petite baraque tout près de nous. Il y a une benne, comme devant la plus part des magasins, grimper sera un jeu d'enfant. J'attends que les mecs se tournent, qu'ils ne soit plus vraiment présent et comme par magie - oui tu parles c'est grouillant de mordeurs par ici - ; les hommes se tournent pour attaquer des nuisibles. Je n'attends pas et prend la main de Michael dans la mienne pour courir vers la benne. Je monte dessus sans bruit et saute sur le toit, je grimpe et tends une main vers l'homme avant de m'applattir sur le sol. Nous sommes assez proches pour qu'on puisse s'entendre, on est même très proche en faite. C'est quoi ton plan ? Les tuer ou te barrer ? je lui demande soudainement, fuir ou mourir c'était notre nouvelle vie et je ne le savais que trop bien.
(c) DΛNDELION
Invité
Lun 22 Fév - 18:25 ||
InvitéGonna end up a big hole pile at them bones !"Dust rise, right on, over my time. Empty fossil of the new scene. I feel so alone, gonna end up a big hole pile at them bones !"Feat. @Úna Harlan
Je dois avouer que la fille m'avait pris de court. Je la suivais pour éviter de faire plus de bordel si elle s'arrêtait en chemin, et nous escaladions sur le toit de ce magasin grâce à une benne adossée au mur. Avec mon paquetage, c'est pas simple, mais grâce à l'aide de la jeune femme, j'ai réussit à grimper avec mon équipement sur ce toi, par contre, je n'allais pas pouvoir redescendre tuer ces mecs avec. Pas grave, j'ai mon couteau, comme dans les cours d'eau afghans, me faufiler n'est plus un problème, c'est au contraire une de mes qualités.
Je repensais à ce que la femme m'avait répondu : "On a tous perdue nos proches mais toi tu as sauvé des gens, tu as offert de l'espoir à ceux qui n'en avait plus ..." et avant qu'elle ne me demande la question évidente, je lui réponds en retard : "Je ne leur rien donné d'autre que ma justice. Je ne l'ai fait que parce que c'était plus juste que toutes les condamnations inimaginables. Au final, ils ont probablement perdu espoir lorsque les macchabées se sont relevés..." Nous étions l'un à côté de l'autre, allongés derrière le petit muret du toit. Tandis que je glissais mon paquetage à mes pieds, la jeune femme me pose enfin la question tant attendue : "C'est quoi ton plan ? Les tuer ou te barrer ?" "Tu plaisantes, j'espère ? Tu sais qui je suis, tu devrais savoir la réponse avant même de poser la question." Lui ais-je répondu sur un ton sarcastique. Je lui demande son prénom avant de continuer, et elle me le donne. "Écoutes, Úna, je vais passer à travers les voitures et les éliminer un par un. Si jamais ça dérape, utilises ce flingue." Je lui tends mon flingue, le temps qu'on règle cette histoire. Je finis par redescendre au bout de quelques minutes, profitant de la légère avancée des deux hommes au sein des voitures sur la route pour me faufiler à travers les couloirs formés par leur positions. Je m'approche d'un premier, et lorsqu'il est dans le champ de vision de personne, je l'égorge sans perdre de temps et le couche. Par chance, il n'a pas le temps d'alerter les autres. Je finis par laisser son cadavre sous une voiture. Je m'approche de l'autre dans le barrage de voitures abandonnées. Celui-là est armé et pourrait me servir à éliminer rapidement les deux derniers, qui sont à quelques dizaines de mètres de ma cible. Je ne pourrais pas l'éliminer comme le précédent sans alerter l'un de ses camarades.
Je tente quand même le coup, je me faufile à travers les voitures, et une fois à portée, je me propulse dans son dos et lui plante le couteau dans l'épaule dominante, d'où il tenait son arme. Je saisis dans l'élan son bras, réussit à poser ma main sur la gâchette et commence à rafaler ses deux collègues. Mon plan a finalement fonctionné. Il ne restait plus qu'à achever le dernier. Je retire mon couteau pour le planter brutalement dans son crâne, le tuant sur le coup. Je récupère mon couteau que je nettoie sur les vêtements de ma victime et me redirige vers la cachette d'Una. Tout en rangeant mon couteau, je dis à Una : "C'est fini. Tu peux descendre." Je l'attendais devant la benne, prêt à récupérer mon flingue et mon paquetage.