La fièvre.
Les tremblements.
La douleur, fulgurante.
La sensation de plus savoir qui on est.
Peu à peu … d’oublier.
Et puis le vide.
La mort.
Et puis le retour.

Les premiers cas ont été signalés de l’hôpital de Kansas City, et à l’heure actuelle, on ignore encore d’où provient ce virus. Il n’y a pas eu un signe avant-coureur d’une quelconque épidémie. Soudainement, les cas ont commencé à pleuvoir, et alors que des quarantaines ont été décrétées, il était déjà trop tard. Si certains venaient mourir à l’hôpital, pour s’éveiller dans les morgues sombres en sous-sol, d’autres se sont éteints chez eux, par terre, dans leur cuisine, tout au fond de leur lit … certains ont même cessés de respirer au beau milieu de la rue. Bien sûr, la vague de décès à causer la panique, mais ce n’était rien à côté de celle engendrée par les premiers retours.

Au début, on y a vu un espoir. Les morts ont commencé à se relever et puis … ils ont subitement attaquer les vivants. Ce qui revenaient, après l’épreuve de l’agonie, ce n’était plus humain, non, ce n’étaient plus que des animaux, dénués de sens, de logique, de réflexions. Avides de chair, de sang, ils sont devenus le fléau de l’humanité et avant que l’on ne puisse réagir, endiguer la propagation de ce mal bien étrange, il était trop tard. Les gens mourraient. Se relevaient. D’autres mourraient, se relevaient … une affreuse boucle, impossible à briser, qui causerait irrémédiablement la fin du monde que nous connaissions.