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[DONE] Confiture d'abricot & gruau ! (Despot)
Samael I. Esper
Lun 25 Jan - 15:13 ||
Samael I. Esper
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Tu as réussi à éviter le gros interrogatoire hier, en passant les portes du camp avec Eden. Tu es pourtant conscient, Sam, qu’il va bien falloir que tu y passes à un moment ou à un autre, parce que tous les regards sont sur toi, et Dieu sait que tu n’aimes pas ça. Tu profites donc d’être réveillé très tôt le matin de ton retour, de savoir que la jeune femme sur qui tu as décidé de veiller est en train de dormir (enfin, tu l’espères, sinon tu vas encore t’inquiéter) et que la ferme soit silencieuse pour te tirer du lit.

Ta première action, c’est de vérifier que la porte de ta chambre est bien fermée puis tu soulèves ton t(shirt pour regarder l’évolution de la morsure. C’est toujours rouge et enflé pour l’instant, mais les chaires se sont refermées et tu as bon espoir que ça ne soit bientôt plus qu’un lointain souvenir te laissant une cicatrice étrange. En attendant, tu reposes une compresse que tu scotches dessus, pour éviter les regards indiscrets, et tu te changes.

C’est vêtu d’un jean et d’une grosse veste d’hiver que tu finis par quitter ta chambre pour traverser le corps de ferme sur la pointe des pieds. Tu finis par trouver Max aux abords de la serre, comme tu le connais bien y faire le tour aux premières lueurs de l’aube. Ce n’est qu’aux côtés de cet homme que tu prends le temps de faire un point sur tes dernières semaines hors du camp. Trois semaines, précisément. Deux de convalescence et une à rechercher la jeune femme.

Le soleil s’est finalement bien levé quand tu quittes le cinquantenaire que tu respectes et suis comme s’il pouvait être celui qui vous guidera vers un mieux. Si tu as faim, tu sais que le repas n’est pas encore servi, alors tu décides simplement d’aller faire un tour du côté des cuisines (ou plutôt de ce qui a été reconverti en cuisine disons) pour voir si tu peux aider et engloutir un morceau de pain avant de défaillir.

Si tu y restes quelques minutes dans le silence, à vérifier les stocks, puis faire chauffer une grosse marmite d’eau pour le gruau du matin, tu finis rapidement par entendre des pas dans le couloir qui vient jusqu’à toi. Si tu te retournes avec un sourire, persuadé sans savoir pourquoi qu’il s’agit d’Eden, tu finis par te figer, maintenir ton sourire sur tes lèvres, plus calme et dénué d’attente, en hochant la tête.

« Bonjour Desmond. Tu le salues, en le laissant pénétrer dans la pièce. Ca fait plaisir de te voir. Tu es déjà réveillé ? »

Ce n’est pas ta rouquine, malheureusement, mais l’un des hommes que tu as le plus de mal à jauger dans le groupe. Un étranger aux parfaites manières américaines, qui de par sa mesure et sa culture, s’est hissé doucement mais sûrement à une place qui ressemble à la tienne ici.

« Tu veux quelque chose à manger ? J’allais me faire une tartine de confiture d’abricot. »
Invité
Lun 25 Jan - 18:43 ||
AnonymousInvitéAlors que le soleil ne produisait que des lueurs fugaces, tu étais déjà sur des deux jambes pour évacuer un besoin commun à tous. Quelques dizaines de mètres plus loin, entre deux fourrés, après t'être secoué suffisamment, tu reboucles ta ceinture sur le chemin retour. La grange paraissait flotter dans une bulle silencieuse que seule la houle du bruissement des herbes hautes venait perturber. Un petit havre tranquille pas encore éclairée qui sentait le foin et la transpiration. Tu as ôté des chaussures de montagne, dézipper ton polo jusqu'en bas avant de te rallonger dans ta paillasse.

Tu songeais à la veille. Mr. Espoir. Tu n'étais pas certain d'attendre son retour, et désormais que c'est le cas, il faudrait composer avec. Tu as plaidé pour lui laisser le temps de se reposer, qu'il avait dû braver milles dangers et fatigues et qu'une nuit de sommeil lui ferait le plus grand bien. Les explications au groupe pouvaient attendre. On avait déjà 3 semaines auparavant une version de l'histoire et si le rebondissement actuel plaît à grand monde, on pouvait patienter d'en faire la vérité officielle.

Alors tu songeas un peu, te retournas beaucoup. Puis alors que les rayons transperçaient les interstices des murs en bois, tu n'avais vraiment plus la tête à dormir. Tu regardas les autres couches, songeant que tu jalousais un peu la tranquillité de certains en cet instant précis. Et bien content de ne pas être à la place d'autres, qu'ils soient benjamin du groupe ou plus vieux.

Alors tu refermais derrière toi les portes de la grange, tu le vis, Mr. Espoir en train de discuter avec l'aîné. Visiblement, ce n'est pas le bon créneau. Alors tu saluas Max d'un signe de la tête et passa par la salle de bain. L'avantage de se lever très tôt, c'est que personne ne vous dérange durant la toilette. Comme tu as pu, tu as fais ton visage, tes dents, tes parties intimes et tes cheveux. Quelques coups de ciseaux sur les poils trop longs et une goutte d'huile dans ta chevelure. Ta chemise en satin blanche et azur commence à être verdoyante et blanc d'œuf. Tant pis.

En redescendant discrètement, tu le vis, à s'affairer, déjà.

"C'est plus fort que toi, n'est-ce pas ?" prononças-tu doucereusement alors ton visage dépassait à peine du couloir.

Sans crier garde, tu fonças lui donner une franche accolade, l'enserrant contre toi avant de le lâcher quelques secondes après.

"Je suis soulagé que tu te portes bien Samael !" dis-tu avant de lâcher tes deux mains sur ses épaules, ton regard du sien.

Puis tu allas t'affairer à préparer du café. Tu sais que tu l'aimes très corsé alors que d'autres le préfèrent plus doux. Ils n'auront qu'à mettre du sucre ou du lait.

"Nous nous sommes beaucoup inquiétés, tu sais." lâchas-tu en comptant mentalement le nombre de dosettes que tu mettais au fond d'une passoire.

Tu mis une casserole remplie d'eau sur le feu, regarda le pain mou et sans saveur, avant de lui faire non de la tête. Et en attendant, tu l'observes déployant tes bras sur la table derrière toi, alors que tu commences à entendre que ça se met à bouillir.

"T'as parlé à Max ? Tu sais que tu dois y passer, n'est-ce pas ? Sarah ou Kayle sont probablement encore en train de dormir à cette heure-ci."
Samael I. Esper
Lun 25 Jan - 21:28 ||
Samael I. Esper
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Tu n’as pas pensé un instant que tu aurais pu, tout simplement, retourner te coucher et grappiller quelques heures de sommeil. Pourtant, t’as vraiment pas dormi beaucoup ces derniers jours, dernières semaines même, mais ce n’est juste pas dans ta manière de faire que de te prélasser. En faite, plus fort encore que cela, tu es incapable de penser à toi avant de penser aux autres. C’est pour ça, d’ailleurs, qu’après avoir discuté avec Max, tu te retrouves dans la cuisine pour commencer à faire le petit déjeuné de tout le monde.

Au final, si ce n’est pas Eden qui arrive, celui qui vient passer la porte semble bien te connaître et ça t’arrache un demi-sourire. Il faut dire que, depuis que tu as rejoint Alden et aidé à fonder ce havre de paix au milieu de l’enfer, tu n’as jamais spécialement montré de la retenu au travail, même quand tu devais enchaîner bien des tâches. Et Desmond est là depuis assez longtemps pour le savoir.

« C’est normal, surtout. Tant qu’à ne pas dormir, autant aider au bien commun ! »

Ca pourrait presque être ta morale, ça, dis donc. Ceci dit, tu n’as pas vraiment le temps d’y penser que l’homme dont tu n’es toujours pas certain de le comprendre parfaitement vient vers toi. Il te serre dans ses bras, et toi, tu te figes comme un enfant. Tu… n’as jamais été très tactile, et pour une personne comme toi, qui ressent tout à 100% et de plein fouet, c’est d’autant plus important de maintenir une distance avec les autres. Pourtant… oui, tu tapotes maladroitement son dos.

« Me voilà ravi d’être de retour, alors. Tu te recules rapidement, avant d’enfoncer tes mains dans tes poches, parce que maintenant tu ne sais plus quoi en faite. Je ne voulais pas vous inquiéter, ça a été un affreux concours de circonstances. »

Et tu soupires, profondément. Tu n’es pas spécialement content d’avoir angoissé tes compagnons, comme d’avoir placée Eden dans une position où elle pouvait être tenue responsable de ta disparition. C’est en attrapant un morceau de pain que tu enduis d’une petite cuillère de confiture (et oui, tout s’économise), que tu finis par observer l’homme qui en fait autant.

Sa remarque te fait hausser les sourcils, pourtant, puis tu lui offres ton sourire le plus rassurant en stock. Tu sais comment les choses marchent ici, parce que tu as participé à l’élaboration du fonctionnement, pourtant, tu sais aussi que tu dois passer à travers les mailles.

« J’ai vu Max ce matin. J’ai pu le raconter ce qu’il m’était arrivé. Et finalement, tu avales un bout de tartine, avant de renifler l’odeur du café à venir. J’en veux bien une tasse, s’il te plait. Pour ce qui est de l’examen, c’est bon. Je n’ai pas de fièvre, pas de morsure et Eden s’est occupée, hier, de la seule griffure que j’avais. »

C’est vrai… et terriblement faux. Si ça vient peser aussi sec dans ton torse, te donnant l’impression d’être une immonde personne, tu te raccroches tout de même à ce que tu sais : tu as été mordu, probablement infecté, mais quelque chose dysfonctionne. Quand tu comprendras pourquoi, tu pourras en parler mais avant…

« Comment ça se fait que tu sois debout si tôt ? Un problème dans le groupe ? »
Invité
Mar 26 Jan - 20:40 ||
AnonymousInvitéUn vrai boy-scout. Et si tu as de la tendresse pour cette dévotion, la naïveté qui l'anime te laisse un goût de bile au fond de la gorge. Bref. S'il se figeait sur ton accolade, c'était déjà plus encourageant qu'un refus.

"Désormais tu es là et c'est ce qui importe." qui formulait une élégante demi-vérité dont tu t'empresseras de t'acquitter.

Lui, en l'occurrence, il se voulait trop rassurant pour que ça le soit. Il était une évidence pour n'importe qui ici qu'il n'aurait pas couru le risque de rentrer ici s'il n'était pas certain de ne pas avoir été infecté. Alors pourquoi vouloir l'esquiver ? Au pire, il se retrouvait nu face à une femme. ça a bien dû lui arriver une fois ou deux, ne serait-ce qu'avec sa mère. Curieux, et curieux tu l'étais.

"Je te sais incapable de trahir notre confiance, sois tranquille." fis-tu semblant d'égarer à voix haute en versant une première fois l'eau bouillante à travers ton filtre de fortune, le dos tourné à ton interlocuteur.

"Et même si Eden semble animée des meilleurs intentions, elle n'est pas plus médecin que je ne suis pompier." et à dire vrai, tu crains plutôt qu'un excès de zèle motivé par une culpabilité qui ne dissimule pas soit à l'origine de la discrétion dont ton vis-à-vis fait part concernant la rousse. Une culpabilité qui en couvre une autre, un mensonge qui répond à un autre. Tu reprends la casserole remplie, rince la précédente avant de faire un second passage de l'eau caféiné dans le filtre.

"C'est la procédure, vous me l'avez expliqué quand je suis arrivé. Tu la connais mieux que moi, pas d'exception, pas de passe-droit." tu pourrais ajouter ce que cela mettrait en danger les autres s'il ramenait quelque chose dont il ignore l'existence, mais il est suffisamment intelligent pour le comprendre de lui-même. Tu ne fais que lui confier des outils afin qu'il trace de lui-même le chemin où tu veux le voir aller.

Tu verses une troisième fois le liquide brunâtre presque noir à travers le tas de poudre humide avant qu'un sourire doux vienne monter sur tes lèvres. Avec un regard presque coquin, tu prends une pause dans ton activité pour faire volte-face. Tranquillement, tu prends des inspirations très longues et audibles avant d'expirer profondément pendant que tes bras accompagnent le mouvement. Quelques fois tout en continuant de lui sourire.

"Samael, calme toi. Tout. va. bien. Essaies de respirer, ça te fera du bien. Si un problème était arrivé pendant ton absence, Max t'en aurait parlé." tâchas-tu de lui dire de la façon la plus ferme et rassurante que tu puisses.

Lui, il faudrait presque tu envoies Will lui parler bécanes et rock, ça lui changerait les idées même si ça n'est pas ses sujets de conversation. Puis quelques gouttes de lait, un demi-sucre plus tard, tu lui une tasse très chaude.

"Home sweet home, Samael." que tu voulais comme un salut de retour solennel avant de plonger tes lèvres dans ta propre boisson.
Samael I. Esper
Mer 27 Jan - 15:15 ||
Samael I. Esper
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Tu n’as clairement pas envie de passer devant les médecins du camp. Tu vois, Sam, tu pourrais probablement en parler avec l’une de vos médecins, tenter de faire comprendre que tu n’es pas un risque, que tu traines cette morsure depuis des semaines sans devenir complètement fou, mais tu ne veux pas imposer ce secret à quelqu’un d’autre. C’est ton problème, Samael, et mettre une de ces jeunes femmes dans la confidence, la faire mentir pour toi et stresser avec toi, tu trouves cela absolument pas acceptable.

« En cette période, Desmond, tout le monde a appris à soigner. Et crois-moi, une morsure ne pourrait pas échapper à quelqu’un qui inspecte ton état, même s’il n’est pas médecin. Tes lèvres s’étirent, alors que tu viens regarder l’homme qui s’affaire avec son café. Quant à toi, je ne sais pas vraiment ce que tu étais avant tout ça, mais tu m’apprendrais que tu as été pompier que je n’en serais pas vraiment surpris. »

Tu essaies de détourner son attention, en sachant pertinemment que l’homme qui te fait face n’est pas un idiot et qu’il n’est pas non plus du genre à laisser tomber. D’ailleurs, tu vois Sam, tu as à peine répondu ce que tu viens de dire qu’il te rappelle que ce sont les règles, la procédure sur laquelle tu as travaillé. Pas d’exception, pas de passe-droit. Ta mâchoire se serre involontairement, quelques secondes et tu finis par sourire, en engloutissant ta tartine.

« Il n’y a pas eu de passe-droit, crois-moi. »

Ta volonté est claire : tu veux enterrer le sujet et passer à autre chose. Tant et si bien que c’est sur lui que tu viens rejeter ton intérêt, sur les raisons de sa présence et ce qu’il s’est passé pendant ton absence. Tu ne t’attends pas à sa réaction par contre, du coup, quand il revient vers toi et te demande de respirer, tu ouvres de grands yeux avant d’obéir. C’est sur son rythme que tu te cales. Inspirer. Retenir. Expirer. Tu fais ça deux ou trois fois, presque inconsciemment avant de lui sourire.

« Désolé, je crains toujours le pire. Le café finit par atterrir au même moment dans tes mains, parfaitement préparé tu n’en as aucun doute. Merci mon ami. »

Desmond est-il vraiment ton ami ? C’est une question qui tourne souvent dans ta tête, Sam, depuis son arrivée. Tu ne crois pas que cet homme soit ton ennemi, mais parfois tu n’es pas certain de ses volontés. Et en songeant à cela, tu viens avaler un peu de liquide chaud et réconfortant, avant de chercher à combler le vide en toi par les dernières informations du camp.

« Max ne m’a pas vraiment parlé des dernières nouvelles. Tes yeux clairs viennent s’accrocher, s’attarder à ses iris de glace. Quoi de neuf ici ? On a des nouveaux ? Tu souris à nouveau avant de poser la tasse et attraper le paquet de céréale en rafle pour les glisser dans l’eau qui commence à frémir et de remuer à l’aide d’une immense cuillère. À moins que tu n’ais pas envie de parler du camp à cette heure-ci bien entendu. »
Invité
Ven 29 Jan - 9:04 ||
AnonymousInvitéLorsqu'on part à la pêche à l'anguille, on prévoit une épuisette ou une poigne de fer. Malheureusement, il serait indélicat de l'enfermer dans ses propres contradictions. Ni amical. Alors, silencieusement, il faudrait le saisir au corps d'une manière dont il n'envisagerait pas un échappatoire. Sa défense ne le pousserait certainement pas à faire du mal à autrui, il est trop lâche, ou sans assez d'amour propre.

"Pompier est un beau métier mais je n'en aurai jamais eu le courage."

Il gigote à l'intérieur, bien que son extérieur semble assez stoïque. Et quand il finit par mentir délibérément devant toi, tu lâches un léger sourire et un regard de connivence qui se suffit pour lui dire : tu sais que je sais et je sais que tu sais que je sais. Pas de ça entre vous. Votre sens de l'observation est trop aiguisé pour vous vous duper aussi facilement. Mais pour le moment, tu laisses cela en suspens.

Ami est un terme que tu ne t'attendais pas à entendre de la bouche d'un homme aussi craintif. Était-ce une manœuvre ? Et tu n'as qu'un sourire chaleureux pour seule réponse.

"Pas grand chose... William ronfle toujours, Max ne cesse d'être un père aussi protecteur que discret, Eden fait son maximum pour s'intégrer... Quant aux nouveaux... Y'en a quelques-uns, tu les remarqueras assez vite même s'ils sont très... normaux." décris-tu, prenant une petite gorgée à chaque fois avant de poursuivre. C'est encore bien chaud tout ça.

Peut-être un peu trop corsé, tu te tournes pour remettre une cuillerée de sucre roux avant de revenir à ton vis-à-vis.

"Parler du camp ne me dérange pas. Avoir l'impression que tu veuilles esquiver absolument une visite à l'infirmerie, en revanche... "

Cela devrait être le bon moment, tu poses ta tasse avant de le fixer intensément.

"Je vais être direct. Je sais que tu nous ne ferais aucun tort. Cependant, je pense que quelque chose t'inquiète et que tu ne veux pas qu'on découvre que ça peut être. Ai-je tort ?"
Samael I. Esper
Ven 29 Jan - 20:18 ||
Samael I. Esper
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Tu as un drôle de mouvement des épaules, quand Desmond t’apprend qu’il n’aurait jamais eu le courage d’être pompier. Franchement, de ce que tu vois de l’homme, que ce soit physiquement par sa haute stature et la silhouette d’un homme qui s’entretient, ou mentalement, tu trouves qu’il aurait eu toutes les raisons de l’être. Ceci dit, Sam, qui es-tu pour insister sur ce point ? Tu préfères simplement sourire et hocher la tête, en détourant à nouveau la conversation.

Ce n’est pas que tu veux sciemment lui mentir, vraiment tu n’es pas ce genre d’homme. Disons plutôt que tu préfères attendre un peu avant de parler de la particularité qui es tienne. Tu veux savoir ce que ça signifie, voir si d’autres finissent par développer le même… état face à la morsure. Donc oui, tu préfères largement t’occuper de ce qu’il s’est passé au camp. Et pendant un premier temps, Desmond te répond, te tirant une expression presque apaisée.

« Je vois, les bonnes habitudes perdurent donc. Ca t’amuse ces petits détails de votre vie commune, mais tu lui souffles tout de même, sans y penser. Je suis content qu’Eden trouve sa place ici, je préfère la savoir ici que dehors. »

C’est même exactement pour ça que tu as voulu la ramener ici en premier lieu. Aujourd’hui, les dés ont été redonnés d’une manière différente, parce qu’au-delà de ton inquiétude pour tout le monde, il y a ce petit truc au fond de toi qui vient peser dans la balance. Mais ça, tu vois, tu n’as pas le temps d’y songer plus en détail que l’homme en face de toi finit par rebondir sur ton attitude et tu as un petit sursaut en préparant le gruau.

« Je n’ai pas envie d’alerter tout le monde. Tu le corriges lentement, en te tournant vers lui. Et clairement ton visage est rongé par la tension et le sérieux que tu as toujours eu au fond de toi. Je passerai la visite, mais plus tard. Tu hésites, te demandant ce que tu peux révéler au cinquantenaire sans te tirer une balle dans le pied et tu finis par articuler encore plus lentement. Desmond, j’apprécierai si sur ce coup, tu pouvais éviter d’appliquer trop strictement le règlement. Max est au courant et d’accord. Disons… que je pourrais provoquer trop de peur ici, alors que je t’assure que je vais bien. »

Et tu sais bien que tu es sacrément mystérieux en disant cela, mais la vérité, c’est que tu ne te vois pas lui balancer toute la vérité en bloc, comme ça. En même temps, tu sais cet homme assez intelligent pour lire entre les lignes. Du coup te voilà simplement face à lui, à l’observer en attendant le verdict.
Invité
Dim 31 Jan - 17:35 ||
AnonymousInvité"En observant les efforts qu'elle fournit pour s'intégrer, on peut penser qu'elle éprouve une certaine culpabilité te concernant. Nous l'avons l'accepté, et c'est à son tour d'accepter que l'on l'ait accepté. Elle vaut mieux qu'être une valise que tu as ramené de ton... séjour à l'extérieur."

Tu n'as pas vraiment idée de ce que donnera ces mots. Tu as distribué les germes d'une réflexion dans son esprit et tu seras curieux quelle direction il prendra. Puisse t-il y voir une incitation de ta part à la réconforter, à lui encourager une meilleure intégration. Puisse t-il te voir comme un bienfaiteur humaniste. Puisse t-ils t'être éventuellement redevable, comme on le serait à un père pragmatique et attentionné. Puisse t'ils avoir besoin de toi.

Alors, quand il appelle presque à l'aide, tu préfères lui laisser penser que tu puisses être clément. Qu'il ait à penser que ta bonté puisse parfois bousculer autrui, mais que ta force d'esprit ne pourra être dupé. Que toi aussi, tu es résolu à ce que camp tienne debout.

"Je comprends. Tu n'as pas besoin d'en dire plus." avant de lui faire un léger signe stop de la main, ponctué par un sourire malicieux.

"Dans quelques semaines, je demanderai probablement à Sarah ou Kayle si tu es passé les voir. Ne serait-ce que pour toi, il n'est pas bon que tu portes cela seul. Ton bien-être, ce qui te concernes, nous concerne tous, me concerne aussi."

D'un sourire presque triomphant, tu lui tournes le dos en regardant l'extérieur qui peine à se réveiller. Et tu sirotes ta boisson, tranquillement, une main autour de la tasse, une main dans la poche.

"En attendant, mon ami, si tu as besoin de discuter, tu pourras compter sur ma discrétion. Donne toi le temps d'avoir du temps."
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