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Tout passe, tout casse, tout lasse. (Despot)
Hyun-ae J. Rhee
Mer 3 Fév - 20:03 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu es là depuis une semaine, peut-être presque deux. C’est fou, Hyun-ae, mais depuis que tu as retrouvée Elrik, depuis que tu as compris que le centre de ta vie était et avait toujours été cet homme, et bien tu n’es plus la même. Déjà le temps ne t’inquiète plus autant. Tu as cessé de compté les jours depuis la mort de ton père, tu es… plus calme, probablement plus légère aussi.

Tout s’était donc aligné pour que tu puisses mener une vie bien plus calme et douce, ma belle. Ca c’est ce que tu aurais pu croire, avec ta naïveté d’enfant. Parce que la vérité, c’est plutôt que le fait d’avoir rejoint ce groupe, avoir rompu avec le garçon que tu n’aimais pas, et être tombée aussi vite dans les bras d’un autre, ça a amené son lot de douloureux problèmes. Tes rapports avec les autres ne sont pas simples, et puisque tu sais que Jasper dresse un portrait bien peu glorieux de toi, tu ne tentes plus du tout d’aller vers ceux qui sont ici depuis plus longtemps que toi. Tu t’isoles, les seuls moment où tu sembles revenir à la vie comme une fleur qui capte la lumière du jour, c’est lorsque tu te retrouves aux côtés d’Elrik.

Si on rajoute à tout cela le fait que ta mère ne va pas mieux depuis votre arrivée, que le fait d’apprendre que tu n’étais plus avec Jasper n’a rien aidé, et que ton frère à attraper froid dès les premières nuits, autant dire que tu es passablement tendue. Tu abats le travail à faire ici, tu tentes de rattraper celui que ta mère et ton frère ne peuvent pas faire. Tu sais bien qu’Elrik fait en sorte aussi que personne ne vous reproche rien mais tu continues à penser que c’est ta responsabilité.

C’est bien pour ça que, alors que le soleil commence à décliner dans le ciel, tu es toujours dans la serre. Tu y as passé toute ta journée, à vérifier les plans et préparer, trier et mettre en sachet hermétique les semences qu’il vous reste ou que des courageux ont trouvés dehors. C’est un savoir-faire que tu as, au vu de ta profession et de ton amour des plantes, mais tu sais que tu pourrais aussi rentrer à la grange et finir demain… sauf que tu t’entêtes, Hyun-ae.

Tu es donc dans la serre où la lumière ne parvient plus à éclairer correctement tes actions. Et c’est en voulant attraper un petit sachet dans lequel tu sépares les graines que tu finis par faire un mauvais geste, et cogner dans l’un des pots de fleurs du petit établi où tu es attablée. Tu as beau essayé de le rattraper, en quelques secondes ca fait un bruit de brisure et la fleur (une orchidée) s’écrase par terre.

« Non ! Tu lances en abandonnant aussi sec ton travail. Non, non, non ! Ta voix se met à s’agiter de trémolos, alors que tu rassembles la terre autour de la plante. Et quand la fatigue qui te pèse dessus depuis deux ou trois jours sans explication s’appuie plus clairement sur toi, tu sens des larmes aussi silencieuses que stupides se mettre à couler sur ton visage. Oh non, pas encore ! Tu râles en essuyant bêtement tes joues toutes pâles. »
Invité
Sam 6 Fév - 20:10 ||
AnonymousInvitéTu parcourais nonchalamment les rebords de votre camp, comme à l'accoutumée.  Afin de vérifier si tu entendais des cris inquiétants, des mouvements suspects, des trous problématiques dans la clôture, la nuit tombée et la solitude conféraient  à tes sens une certaine acuité. Le fait d'être un peu isolé, c'était aussi une bonne occasion de se recentrer, prendre du recul. Dans moins d'une heure, il te faudra renfiler le spectre d'affabilité qui te permet, notamment, de survivre. Tu étais en train de revenir des champs alors qu'un bruit fit éclater le silence vespéral. Puis un cri, féminin.

En tournant la tête, ton regard décalquas la silhouette d'une femme à travers l'ombre, les entrelacs métalliques et la lumière mourante du soleil. 3 cris qui s'ajoutent. Sans être inquiétant, c'était au moins curieux. Et quand il s'agit de l'Homme, tu es quelqu'un de très curieux. Un humaniste animé d'une passion qui ne cache pas.

"Toc, toc, toc." dis-tu pour t'annoncer placidement alors que tu levais le voile de tes interrogations.

Et tu la vis, drapée dans une panique pudique. Sans trop prêter d'attention à son état, tu portas ton regard aux alentours avant de te saisir du premier pot vide issu d'une pile. Muni d'un léger sourire, tu te contentas de lui poser sur l'emplacement désormais vide de l'établi.

"Ce qui peut se remplacer ne peut se perdre." tâchas-tu d'expliquer simplement avant de tirer un mouchoir en tissu de ta poche arrière, en espérant qu'elle y voit davantage une occasion d'y essayer ses larmes qu'une honte aussi inconvenante qu'inconcevable.

"Pour vous, Younaé."
Hyun-ae J. Rhee
Dim 7 Fév - 16:31 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu es une idiote, et même plus clairement, une idiote incapable de te reprendre. Vraiment, ma douce, il n’y a rien de grave, cette plante ne va même pas mourir de ton faux-pas, mais ça montre juste… toute la tension qu’il y a en toi. La fatigue, la nervosité, la volonté de bien faire qui ne suffit visiblement pas. Alors oui, tu finis à genou sur le sol, en essuyant maladroitement tes yeux, comme une enfant que tu n’es pourtant plus quand une voix se fait entendre derrière toi.

Un petit cri t’échappe, Hyun-ae, alors que tu relèves le nez d’un coup pour découvrir l’un de ces hommes, visiblement là depuis longtemps, que tu n’as jamais osé approché. Un… conseiller ? Quelque chose comme ça en tout cas. Il s’avance vers toi et si tu te recroquevilles un peu, de peur qu’il te touche, il ne vient que prendre un pot et le poser là où était celui de la plante, juste avant.

« Je… Tu quoi hein ? Il a raison, probablement, mais ça vient surtout te rappeler que certaines choses ne se remplacent pas. Pourtant, ma belle, tu finis par soupirer et relâcher la tension. Vous avez raison, oui.Et quand il se penche vers toi pour non pas te tendre une main mais un mouchoir et prononcer ton prénom d’une telle manière qu’une drôle de grimace passe sur tes lèvres, oui, mais interrompt enfin totalement tes larmes. Merci… Si vous voulez, vous pouvez m’appeler June, c’est mon second prénom. »

Comme toujours, tu proposes cette chose qui arrangent bien des gens. En attendant, ma toute douce, tu attrapes quand même le mouchoir et tu le portes à tes joues humides pour les essuyer, puis chasser les dernières vagues d’eau dans tes yeux. Et quand tu parviens enfin à te calmer, tu ramasses la fleur entre tes mains douces et attentives, et tu te remets debout lentement avant de tourner le nez vers lui.

« Je suis désolée, je ne connais pas votre nom. Tu lui apprends, en rougissant un peu parce que tu n’as fait aucun effort avec les gens d’ici. Vous pourriez attraper le sac de terreau, en haut de l’étagère à votre droite ? Je vais la replanter avant de lui faire plus de mal encore. »

Et toi, tu viens attirer le pot neuf et en un seul morceau qu’il a posé sur l’établit, tu poses les racines de l’orchidée dedans, avant de lui demander, parce que tu crains qu’il ne soit venu te voir pour te faire des reproches, lui aussi.

« Vous vous promeniez par ce froid… monsieur ? »
Invité
Jeu 11 Fév - 22:07 ||
AnonymousInvitéC'est lorsqu'elle prends la délicatesse de t'offrir une seconde option pour la nommer qu'une petite expression d'incompréhension se grimace sur ton visage. Puis, plutôt amusé du côté indirect de sa remarque, tu te suffis à d'un sourire à son adresse.

"Je tâcherai de mieux le prononcer la prochaine fois."

Et dire vrai, tu ne pensais qu'elle accepterait que tu l'approches ne serait-ce que par l'intermédiaire d'un bout de tissu. C'était plus un signe encourageant que tu avais une marge de manœuvre pour te glisser dans sa bulle.

"La honte et les larmes ne devraient pas s'installer sur le visage d'une jeune femme vaillante comme vous." tâchas-tu d'expliquer calmement, troquant de maigre efforts pour être rassurant avec une franchise qui ne dissimule pas.

Puis tu repris ton mouchoir, l'essuya discrètement contre ta poche arrière avant de le ranger dans celle-ci. La pudeur dont elle faisait part était celle d'une jeune, d'une femme, d'une nouvelle ou d'une asiatique ? Tu ne savais trouver par toi-même la réponse à cette question alors que l'interrogation s'occupa une place dans ton esprit. Quelque chose à identifier et résoudre.

"Vous pouvez m'appeler Desmond. ça fait quelques mois que je suis ici. Hop là !" tentas-tu d'expliquer aussi maladroitement que le sachet de terreau faillit t'échapper des bras et ajouta de nouvelles traces de couleurs sur ton chemisier.

La sensiblerie plutôt infantile qu'elle puit ressentir pour quelque chose vraiment éloigné du concept de mal et de douleur te tira un attendrissement mêlé à un agacement. Quelque chose qui te rappela la façon dont tu interagissais avec tes enfants et une certaine mélancolie serra ton cœur.

"J'étais à la rechersse de personnes qui en fonte beaucoup et qui finirrront par brûler la chandelleuh par les deux bouts. Mais vous, vous m'avez interrompu. A tout hasard, vous n'auriez pas vu une quelqueconque personne avec un tel agissssement ? Car il faut absolumente que je la rassure que sa place dépend moins de son intaigration au groupe que de son travail." ironisas-tu d'une voix un peu enrouée, ayant maintenu le sac entre ton menton et ta poitrine à mesure que tu versais le terreau.
Hyun-ae J. Rhee
Ven 12 Fév - 22:42 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu arrondis tes yeux pourtant bien plus fermé que la moyenne quand tu l’entends non pas accepter ta seconde identité, mais préféré recommencer et faire mieux la prochaine fois. Un léger rougissement se pose sur tes pommettes alors que tu hoches la tête pour accepter ça. Tu as dû mal à t’en remettre, Hyun-ae, mais tu fais tout pour que ça te passe. Pleurer devant un inconnu, ce n’est pas quelque chose que tu apprécies, ça ne te représente pas.

Au final, tu te remets sur tes jambes en lui demandant d’attraper le terreau pendant que tu t’occupes de sauver, soigner, aider cette plante que tu as malmené sans le vouloir. Et c’est en attrapant le pot qu’il a trouvé, et en le rapprochant de toi, que tu apprends son prénom. Tu hoches encore une fois la tête, en brise en même temps ton silence.

« Enchanté Desmond. Vous êtes un des proches de Monsieur Max, n’est-ce pas ? »

Il te semble l’avoir déjà vu auprès du vieil homme qui a accepté votre présence, à ta famille et à vos amis. En attendant, tu places rapidement la plante dans le pot, en la tenant le temps que le cinquantenaire verse le terreau. Et finalement, tu écoutes sa réponse, en luttant pour comprendre correctement ses mots entrecoupés. Et tu n’es pas bête, ma fille, tu comprends qu’il parle de toi. Tu secoues la tête étrangement alors qu’un sourire un peu nerveux se dessine sur ton visage.

« Merci pour votre aide. Que tu lui offres, d’abord, quand il a fini de remplir le pot de terreau et que tu y vas directement avec tes doigts tout froid pour replacer la plante dans un environnement agréable pour elle. Pourquoi vouliez-vous me dire une telle chose ? Vous ne me connaissez même pas. »

Il n’y a pas une once de méchanceté ou de refus dans ta voix, plutôt une timidité douce et une retenue polie. Tu viens attraper un arrosoir encore un peu rempli pour redonner de l’eau à la plante. Et ce n’est que lorsque tu en as fini avec tout ce travail que tu essuies tes mots et que tu relèves les yeux vers lui. Tu es si petite par rapport à lui… pourtant tu ne prends pas peur. Il y a même une certaine assurance dans la manière dont tu carres les épaules et soutient son regard.

« Ma mère ne peut pas travailler, et mon frère n’a pas une bonne santé. Je ne veux pas qu’on puisse nous mettre dehors parce qu’ils ne font pas leur part alors… je m’arrange par le faire moi-même. Que tu lui expliques en toute franchise. Je ne brûle pas la chandelle par les deux bouts, je fais en sorte de protéger ma famille. Et pourtant tu ne fais pas ce visage bien neutre bien longtemps parce qu’un sourire doux grimpe un peu. Mais merci de vous inquiéter pour cela, Desmond. »
Invité
Ven 19 Fév - 21:04 ||
AnonymousInvitéLe fait qu'elle s'interroge sur ton rôle t'en tira davantage sur elle. Etais-ce une simple curiosité, un échange question / réponse parfaitement banal pour faire connaissance, dans le but de mieux repérer les personnes à manipuler ? Et il est vrai que ta position peut être floue par moment, tu ne t'évertues pas à être ostentatoire dans ta fonction comme Mr Espoir peut l'être, malgré la même bienveillance qui vous anime.

"Je dirais que j'ai une place privilégiée auprès de son oreille, sinon, je ne suis pas très différent de tout le monde."

C'était relativement évasif et précis à la fois. Elle y trouverait certainement son compte. Il t'est important qu'on puisse avoir besoin de toi, pas que l'on puisse exiger des prérogatives de par ta position privilégiée. Un quidam qui se sait faire écouter, c'était bien suffisant comme alibi.

Une moue renfrognée se transforme en un sourire amusé alors que tu la vois mettre la main à même la fleur.

"Le tétanos, ça n'est pas une légende. Vous devriez utiliser des gants." avec un certain ton paternaliste qui ne trahit pas le fait que tu as l'âge suffisant pour être son père, bien qu'elle a plus l'attitude de l'enfant qui défit l'autorité plutôt que se planquer derrière celle-ci.

Et ce sentiment fut confirmé lorsque tu la vis, droit dans ses bottes, le port haut, en train de questionner tes intentions. Elle n'a pas besoin d'être protégée. Elle, tu n'écraseras pas sa volonté si cela devient nécessaire, tu ne le pourrais pas. En revanche, changer son horizon, ça, oui, tu le peux. Et étant donné sa force de vivre et sa défiance, elle y foncerait certainement plus vite que si tu la pousserais à le faire.

"J'ai coutume de répondre à ceux qui me posent cette question que ce qui vous concerne, nous concerne, donc me concerne. Nous sommes une petite communauté." et tu finissais ta phrase mentalement en pensant que pour le moment, vous n'avez pas le luxe de pouvoir vous ignorer les uns des autres, ce pourquoi tu te chargeras bien de désigner qui peut être dispensable si cela devient malheureusement nécessaire à un moment donné.

Le cadavre du soleil finit de dépérir en une longue progression des ténèbres autour de vous. Les rayons d'une nuit naissante éclairent tout en bleu, jusqu'à l'intérieur de la serre. Avec ce changement de couleur, les détails de son visage que tu captures se précisent, s'affinent.

"L'inquiétude semble votre. Il y a beaucoup à faire ici, mais pourtant, ça n'est pas qu'une question de bras disponibles. C'est pour cette raison que je suis persuadé que les membres de votre famille peuvent aider, à leurs manières. Moi-même, je suis un des plus âgés et je ne me repose, heureusement, pas que ce corps fatigué."

A dire vrai, il est probable que tu aies encore une certaine vitalité en toi. Mais tu préfères te ménager, laissant aux plus jeunes le soin de s'esquinter immodérément. Ce qu'ils ignorent, ils ne peuvent pas s'en servir.
Hyun-ae J. Rhee
Dim 21 Fév - 22:08 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Date d'inscription : 24/01/2021
Tu essaies de comprendre qui est l’homme en face de toi, bien que tu puisses reconnaître sans trop de mal qu’il gagne des points en venant t’aider avec la fleur que tu as fait tomber au sol. Il a beau être un de ces conseillers du camp, un homme qui porte une certaine prestance sur lui, il se salit les mains et son vêtement pour t’aider à faire du rempotage et ça, tu vois, ça compte.

« Je n’ai pas de blessure aux mains, je ne risque rien. Que tu lui apprends, avant de lui offrir un sourire doux, serein, en maîtrise au moins de ce sujet. Je suis fleuriste, je sais de quoi je dois me méfier, mais merci de cette prévenance. »

Et il n’y a même pas d’énervement ou de froideur en toi, comme certains pourraient le faire, parce que tu préfères voir le bon dans les actes des gens à ton égard. C’est comme ça Hyun-ae mais tu ne prends jamais le parti de présumer de ce que les autres font et pense. Tu viens juste prendre sa remarque pour ce qu’elle est : une remarque pour ta santé. Et à tes yeux, c’est gentil, un point c’est tout.

Pourtant, quand tu l’interroges sur les raisons de son intérêt pour le travail que tu abats dans la ferme, puis que tu lui expliques pourquoi tu en fais autant, Hyun-ae, c’est un air bien mal à l’aise qui court sur ton visage. Tu l’écoutes jusqu’au bout sans l’interrompre et quand tu baisses le nez pour regarder la fleur qui est enfin en pot, tu gardes le silence quelques instants.

« Hm, si je peux me permettre, Desmond, vous avez l’air encore en pleine forme, vous n’êtes pas si âgé que ça. Tu finis par le reprendre, d’une petite voix mal assurée en relevant un regard doux sur lui. Mais je comprends vos remarques. Ce n’est juste pas l’avis de tout le monde j’imagine. Et puis, quand bien même mon frère peut aider, ma mère ne se lève pratiquement plus de sa couche depuis que mon père… Tu t’arrêtes et c’est la même marque de souffrance qui vient s’étirer sur ton visage. Je suis celle qui doit veiller sur ma famille, maintenant. »

C’est ce sur quoi tu conclues, toi. Au final, tu en as fini avec la plante, alors tu laves tes mains dans un seau d’eau sous l'établi et quand tu te relèves en les essuyant, tes yeux reviennent s’interesser à l’homme. Mine de rien, ce Desmond t’inspirer quelque chose d’effrayant et de rassurant en même temps, et tu ne parviens pas à t’en faire un véritable avis.

« Vous pensez vraiment que mes préoccupations causent du tord aux gens ici ? »
Invité
Lun 1 Mar - 22:08 ||
AnonymousInvitéLe fait qu'elle soit indépendante ne fait plus l'ombre d'un doute à tes yeux. Il te reste à comprendre si cette force qui la pousse à se passer d'autrui est une défiance ou de la peur d'être redevable. Si tu pouvais y parier quelques cents, cela serait la seconde option. Ce qui te fait incontestablement un levier, de quoi lui rendre service.

Un petit éclat de rire émerge de ta bouche malgré toi, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle ait une pitié assez respectueuse à l'égard de ton âge. Une impertinence plutôt éduquée.

Et à mesure qu'elle s'ouvre à toi, tu comprends que la conversation se ferme doucement. Si elle a choisit son rôle, tu n'es pas assez proche et légitime pour lui faire comprendre qu'un autre rôle saurait certainement lui convenir. Tu ne penses pas que ça soit non plus de l'orgueil de sa part, il n'empêche qu'elle choisit volontairement de porter un sac de pierre derrière elle que... personne d'autre ne lui impose de porter. Le créateur se fiche bien de la bonté de son sacrifice, la société est en pause et ce que pense autrui ne peut pas déstabiliser celui qui sait qu'il sait.

"Je vois. Je n'insisterais pas plus. Je serais là si vous en aurez besoin."

Tu attends poliment qu'elle ait finit sa toilette avant de faire la tienne, portant l'eau à ton visage puis t'essuyant avec le bas de ta chemise que tu as monté jusque ce dernier. Cela revigorait un peu.

"Je pense que les préoccupations ne font du tort qu'à ceux qui les habitent." ce qui permet d'expliquer simplement ton point de vue et pourquoi les seules rides qui creusent ton visage sont celles des sourires.

Et presque amusé que prends la tournure de ta phrase, tu l'invites à sortir de l'intimité de votre huit-clos.

"Les fleurs seront là demain, et d'autres vivants seront ravis de vous voir. Il commence à se faire tard."
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