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[JAVIK] Ce soir là j’ai découvert que la plupart des êtres qu’on pense méchants ou malfaisant sont tout simplement très seuls…
Miria A. Orphelian
Ven 8 Jan - 19:48 ||
Miria A. Orphelian
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Voilà quelques jours que tu as quitté la cabane, que tu t’es éloignée de l’endroit où tu étais réfugiée, avec ta famille, plus que tu ne l’as fait ces dernières semaines. Au départ, en trouvant cet endroit, tu ne savais pas si ça tiendrait sur la longueur, il ne s’agissait que d’une cabane, dans un bois, probablement, à la base, destinée à des chasseurs. Ce n’est pas bien grand, c’est certain, à cinq, il est évident que vous avez un peu tendance à vous marcher dessus, mais tu t’es arrangée pour que l’endroit soit sécuritaire, et puis, surtout, le fait que l’endroit soit relativement isolé à contribué à son pseudo calme … franchement ? Rares ont été les rôdeurs à vous approcher ces derniers mois, et ça, tu estimes que c’est une chance.

Tu t’imaginais rester là-bas, Miria. Avec eux. Il y a encore quelques semaines, tu n’aurais probablement quitté ta famille pour rien au monde, mais ta rencontre avec Javik, et surtout, surement, les circonstances de cette dernière avait visiblement tout remis en question. Tu avais hésité, c’est certain, lorsqu’il avait quitté la cabane, sans un mot, tu avais d’abord tenté de te convaincre que c’était mieux comme ça et que tu devais te concentrer sur tes frères et sœurs, malheureusement, ça n’avait pas marché, et bien vite, tu t’étais mise à faire des réserves pour ta famille, avant de décider, un beau jour, de partir. Ce n’était évidemment pas un abandon, en réalité, tu avais promis de revenir dans quelques jours, persuadée que tu pourrais t’en sortir, cependant … tu avais largement présumer de tes capacités.

Après quatre jours, tu aurais déjà dû songer à faire demi-tour, mais plusieurs rencontres avec des rôdeurs t’avais largement fait dévier de la route que tu avais prévu d’emprunter pour ne pas prendre le risque de te perdre. Tu avais évité le combat au maximum, parce que, si tu étais évidemment armée, tu n’étais pas douée pour te défendre face à plusieurs de ces créatures. A chaque fois, tu avais fui, tu t’étais cachée, au troisième jour, tu t’étais même mise à pleurer, parce que tu avais eu l’impression que ces choses ne te lâcheraient jamais, et puis, le lendemain, par miracle, tu avais trouvé cet endroit. Il s’agissait d’une maison, peut-être une très vieille ferme. Tu avais eu la surprise de tomber dessus par hasard, et autour, il n’y avait rien, ni personne. La nuit allait tomber, alors, oui, tu avais pris le risque d’entrer, il avait d’ailleurs fallu que tu le fasses par une fenêtre, les portes avaient été verrouillées. L’intérieur était poussiéreux, une odeur de moisissure flottait dans l’air, mais la bâtisse était vide, alors, tu t’étais assurée de bien sécuriser les entrées, et puis, tu avais allumé quelques bougies, fait un feu de fortune dans la cheminée, avant de te mettre à fouiller chacune des pièces, en silence, et un couteau de bonne taille, dénicher dans la cuisine, à la main, juste au cas où.
Javik Lawson
Ven 8 Jan - 21:47 ||
Javik Lawson
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Errer était devenu le quotidien des vivants, des journées similaire à celle des morts, sauf qu'eux n'avaient pas besoin de chasser un semblable pour essayer de le dévorer... Quoi que des cannibales ça doit être possible à présent. Javik était seul et bien qu'il ne l'avouera jamais à personne, cette solitude était pesante. Ceci le rapprochait de son passé, quand il était enfant, vivant chez ses parents dans une sorte s’enfermant. Non, il n'était pas cloitré, mais rentrer tard ou sortir était une excuse pour que son père s'en prenne à lui. Alors, il se terrait dans sa chambre en priant que son paternel n'entre pas pour se défouler sur lui. Quand il avait décidé de fuir sa maison, il n'avait plus jamais été seul, trouvant du réconfort auprès de personne comme lui et surtout de son meilleur ami Danny. Là... il avait tout perdu. L'homme qu'il pouvait considérer comme une sorte de père de substitution, Ash, était mort. Le reste du groupe avait été forcé de se séparer pour ne pas se faire bouffer par les zombies qui avaient attaqué leur camp de fortune. Voilà quelques mois qu'il est seul, hormis ce petit "intermède" ou il est resté en compagnie de cette jeune femme et de sa famille car il était blessé. Il aurait pu rester, mais il ne voulait pas lui attirer des ennuis. Miria. Elle qui était si douce et gentille, un ange tombé du ciel, mais il n'était pas croyant. C'était juste quelqu'un de bien et lui il est toxique. Alors il a fuit une fois de plus...

Seul. Voilà une destiné bien triste, mais peut-être qu'il l'a toujours été. Un soupire lui échappa et il donna un coup de pied dans un caillou qui vient frapper la carrosserie d'une voiture. Ce n'était pas un gros bruit, mais ceci fut assez fort pour attirer le premier errant, le faire sortir du coin d'une rue, suivi d'un autre, puis d'un autre et encore un. Bordel... Combien était-il ? Impossible de calculer. Il avait levé son arme, mais ils étaient trop nombreux, une vingtaine ? Non plus. Trente ? encore plus. Il était tombée sur une sorte de horde et il n'avait pas envie de rester plus longtemps. Alors, il tourna les talons pour se mettre à courir, mais ces enfants de salaud étaient toujours à ses trousses. Il chuta en se prenant les pieds dans quelque chose qui trainait par terre. C'était vraiment pas le moment de faire comme dans les films d'horreur. Rapidement, il se releva en jurant, ils avaient gagné du terrain et leur râle était de plus en plus effrayant. Courant de nouveau, il se dit qu'il devrait se cacher ou passer à travers un bâtiment pour les ralentir. Quand il passa le coin d'une rue, il essaya plusieurs portes de maison, voyant les zombies se rapprocher. Et finalement, une porte s'ouvrit. Sans hésiter, il entra, claque la porte derrière lui et poussa le meuble plus près pour bloquer l'entrée qu'il avait verrouillé. Ceci ne tiendra pas une éternité. C'est en s'avançant qu'il remarqua que la cheminée était allumée. Merde... Cette maison était habité. Automatiquement, il leva son arme, sa respiration était bruyante, courir l'avait essoufflé et il ne pouvait même pas se reposer quelques secondes. Une nouvelle super journée dans ce monde infernal ! Avec prudence, il avança en direction de ce qui devait être la cuisine...
Miria A. Orphelian
Ven 8 Jan - 22:31 ||
Miria A. Orphelian
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Tu n’irais pas jusqu’à dire que tu avais fini par prendre tes aises, dans cette maison, étrangement, elle te paraissait sécuritaire, probablement parce que malgré son allure vieillotte, et la couche de poussière et de moisissures accumulées un peu partout, elle était pour ainsi dire intacte. Ce n’était pas la première que tu visitais une maison abandonnée, pour trouver de quoi rester en vie, et subvenir aux besoins de ta famille, cependant, d’autres t’avais réservé de drôles de surprises. Des cadavres complètement putréfiés. Des rôdeurs à la cave, ou enfermés dans une pièce, voir même un placard. Des animaux morts. De la nourriture moisie. Des traces de lutte. Ici, il n’y avait rien de tout ça, même pas la moindre petite trace de sang sur un mur. Un peu hâtivement, sans doute, tu en avais donc conclu que l’endroit était sûr, et après avoir assurer un minimum de sécurité, tu t’étais mise à fouiller, puis à rassembler dans le salon, sur le vieux tapis, devant la cheminée allumée, des affaires, du matériel, de la nourriture, tout ce que tu avais jugé utile.

Cette fouille plus ou moins minutieuse t’avais pris au moins une heure, les seules pièces que tu avais laissées de côtés, c’était la cave, ainsi que les chambres de l’étage, tu n’avais pas osé t’y rendre, de peur de faire une mauvaise rencontre, ou une sale découverte. Finalement, tu t’étais installée devant les flammes pour te réchauffer, assise sur le tapis crasseux, tu t’étais mise à faire du tri dans tes trouvailles, ce que tu pouvais transporter, ce que tu pouvais manger ce soir. Devant toi, avaient commencés à se former des petits tas, et mine de rien, ça t’avait occupée un bon moment.

C’est un sursaut, provoqué par un bruit sourd qui te tires de ton occupation. Si tout avait été silencieux jusqu’à présent, tu entends clairement une porte claquer, s’ouvrir brusquement à l’arrière de la maison. Durant un instant, tu tentes de te rassurer, en te disant qu’il s’agit probablement du vent, que tu as sans doute oublier une porte, mais les bruits continuent. Un meuble poussé, glissé sur le sol, et puis, un souffle, une respiration haletante qui vient aussitôt te prendre au cœur. La peur s’installe en toi immédiatement, tandis que, tremblante, tu viens récupérer le fusil de chasse de ton père, que tu as évidemment pris soin d’emmener avec toi.

Le plancher grince. Il te semble aussi entendre des pas, alors, tu te redresses, arme chargée entre les mains, tu fais quelques pas en direction de la cuisine. Tu te maudis intérieurement à ce moment précis, Miria, tu te dis que tu aurais mieux fait de rester avec ta famille, que cette recherche est aussi vaine que ridicule, et qu’à cause de ça, et de ta bêtise, tu es surement en train de t’attirer des ennuis. Tu n’as pourtant pas d’autre choix que de faire face, alors, finalement, dans la pénombre, tu décides de faire entendre ta voix. « Qui est là ? » C’est bête, mais c’est un bon test. Un zombie te sautera dessus immédiatement après avoir entendu ta voix … un homme sera plus sournois. A choisir, tu préfères le mort-vivant, avec eux, au moins, tu sais quoi faire en général. « Je vous préviens, je suis armée, et toute la maison est piégée. » Faux ! Mais tu sais que parfois, le bluff, ça paye.
Javik Lawson
Sam 9 Jan - 3:23 ||
Javik Lawson
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La porte était à présent bloquée, mais le bruit des marcheurs se cognant dessus se faisait clairement entendre. Inlassablement, ils tapaient dessus, tambourinaient dans le seul espoir de la faire céder et de pouvoir dévorer de la chair fraiche. Sous ses yeux, il pouvait la voir trembler et dans le fond, il savait qu'elle tiendrait, ce n'était qu'une question de minute. Une porte blindée aurait surement fait l'affaire, mais elle était totalement normal, ne laissant aucune chance d'être barricadé comme dans un Panic room. Sauf qu'il n'était pas seul ici. Cette maison était habité. Pas par des morts, mais des vivants au vu du feu crépitant dans le foyer de la cheminée. Merde, ce n'était pas de chance pour lui. Arme en main, le braqueur avançait avec prudence. Cette course poursuite avec les cadavres ambulant l'avait déjà pas mal fatigué, il se passerait d'un combat. Mais c'est la vie ! Une voix s'éleva, vu le timbre, il dirait que c'est une femme ce qui le rassura étrangement. Une femme sera forcément moins forte que lui. Oui, c'est une idée machiste, mais il l'est un peu parfois. Cette personne avait indiqué être armé, mais ça ne lui faisait nullement peur. Vu l'entrainement que Ash lui avait donné par le passé, il était au niveau d'un militaire. Et si on connait les braquages que le groupe avait commis... n'importe qui sait que Javik ne faisait pas parti des gens gentils.

Se glissant contre le mur, il s'approchait de la cuisine, arme ou pas, cette femme ne va pas le chier. Derrière, il entendit un "crac", la porte commençait doucement à céder. L'enfer ne va pas tarder à déferler. Une profonde inspiration et se plaça dans l'encadrement de la porte de cuisine, visant la jeune femme se trouvant devant lui, prêt à tirer. Mais, il fut surpris. Cette jolie chevelure rousse, ce visage doux et bienveillant, c'était elle, cet ange tombé du ciel qui l'avait sauvé auparavant. "Miria..." souffle t-il en la voyant, encore sous le choc. Sincèrement, il ne pensait pas la revoir. Il avait fuit, du jour au lendemain, sans rien dire, sans prévenir. Enfin, il baissa son arme et un nouveau "crac" indiqua qu'un gond de la porte venait de céder. Putain de merde se mit-il à penser. Sans hésiter, il s'avança vers elle, l'attrapa par le bras sans faire attention à la force qu'il y mettait et l'entraina vers les escaliers. Rapidement, ils se retrouvèrent en haut. Il fonça au fond du couloir vers une chambre et claqua la porte qu'il bloqua avec une énorme armoire. Un énorme fracas en bas indiqua que la porte venait de se briser et le bruit des zombies pénétrant la maison se fit entendre. "Merde !" s'insurge t-il en regardant l'armoire et espérant que les zombies ne pourront pas deviner qu'ils sont là. Pressé par le temps, il ne parla pas vraiment à la jeune femme, allant de l'autre côté de la chambre pour voir par le fenêtre. Il n'y avait pas de zombie, la voie était libre, il fallait juste se débrouiller pour descendre sans tomber, mais ce n'était pas bien haut. "On peut partir par là. Ils vont rester dans la maison, on pourra jamais sortir s'ils ne sont pas attiré par un bruit." Il se tourna vers elle et remarqua qu'elle était seule. Ces frères ? Ces sœurs ? "Rassures moi, t'es frères et sœurs ne sont pas dans la maison ? Ils... ils ne sont pas morts ?" Pourquoi s'inquiétait-il pour eux ? Lui qui est d'ordinaire si égoïste ? Peut-être l'habitude de les avoir vu toujours avec leur grande sœur. Et il sait qu'elle tient à eux, alors il craignait de les avoir piégé ailleurs dans cette baraque.
Miria A. Orphelian
Sam 9 Jan - 13:43 ||
Miria A. Orphelian
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Tu as peur, jolie Miria. Tu trembles, inlassablement, tu ne parviens pas à te calmer, quand bien même tu sais que ça pourrait te coûter très cher, la crainte s’est emparée de toi, et tu ne parviens plus à la chasser. Tu sais que quelqu’un est entré dans la maison, et à peine as-tu prononcer tes premiers mots, pour signaler ta présence, et prévenir du fait que tu ne comptes pas te laisser faire, que tu entends les coups contre la porte. Des coups nombreux, puissants, qui ne tarderont probablement pas à venir à bout de la porte, et qui te font comprendre que ce qui essaie d’entrer n’est assurément pas humain. Si tu as un doute sur ce qui est entré, tu viens de te rendre compte que finalement, peu importe, qui que ce soit, ou quoi que ce soit, il ou elle vient d’attirer la mort à toi.

Tu as pris l’habitude de lutter, bien trop de choses dépendent de toi, Miria, la vie de tes frères et de tes sœurs, surtout, à titre d’exemple, par conséquent, tu ne te laisseras pas faire. Si tu dois mourir, ce sera après t’être battue, alors, lentement, tu avances, arme braquée devant toi et quand l’homme apparait, tu sursautes, tu resserres ta prise sur ton arme et puis … rien. Seul ton prénom résonne dans la pénombre de la maison. Durant un instant, tu restes figée, autant dire que tu as du mal à croire ça, combien de chances y avait-il, pour que ce soit celui que tu cherches qui te tombe dessus ce soir, visiblement poursuivi par un groupe de cadavres ambulants ? Très peu, sans doute, et pourtant.

Ton arme se baisse en même temps que la sienne, et tu n’as pas le temps de dire un mot, le bruit contre la porte se fait plus intense, plus inquiétant, ça craque, probablement que ça cède, en réalité, alors il vient attraper brusquement ton bras, il sert fort, à t’en faire mal, tandis qu’il te tire dans l’escalier que tu n’avais pas osé monter. Il faut sauter la porte de l’une des chambres qu’il referme derrière vous, et puis, il s’arrange pour la barricader, juste au cas où. Ces créatures sont stupides, oui, mais votre présence pourrait rapidement les attirer en haut.

En fait, Miria, bien vite, tu te retrouves complètement perdue, sans trop savoir quoi dire, ou même quoi faire. Tu es complètement sciée, entre une certaine forme de joie, certainement, et la peur de mourir, comme si c’était le prix à payer, finalement, pour obtenir ce que tu voulais. Tu réagis quand il s’adresse à nouveau à toi, en fait, tu te mets à hocher la tête comme une enfant, il parle de passer par la fenêtre, et tu acceptes, sans même te soucier, ou réfléchir à ce que ça implique. Il va falloir sauter, Miria, et si tu prenais le temps d’y penser, tu serais certainement plus paniquée en encore, à l’idée de te louper, et de te blesser. « Non j’ai … » Tu parles, mais, tu te stoppes aussitôt, parce que tu te rends compte que tu ne peux pas faire entendre ta voix de façon normale, du coup, tu fais un pas en avant, et tu baisses de quelques tons, pour te mettre à chuchoter. « Ils sont restés à la cabane, ils vont bien, j’étais seule. » Et tant mieux, parce que ça aurait été catastrophique, autrement. Remarquons, cela dit, que tu n’expliques pas les raisons de ta présence ici, tu ne lui avoues pas non plus que si tu as laissé les tiens en arrière, c’était pour le chercher lui. Visiblement, pour l’instant, tu préfères garder ça pour toi, et tu viens simplement regarder par la fenêtre. En dessous, il avait une sorte de cabanon, pas forcément solide, mais qui serait probablement utile pour vous éviter de sauter dans le vide, sans autre forme de prudence. « D’où est-ce que tu viens ? » Dire que ça fait des jours que tu as l’impression de tourner en rond dans les parages, tu te rends compte que, visiblement, il n’était pas si loin que ça, au final. « Tu n’es pas blessé, au moins ? »
Javik Lawson
Sam 9 Jan - 18:20 ||
Javik Lawson
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La chambre assure une protection convenable, du moins tant que les zombies ignorent que deux jolies bouts de viandes ambulantes et succulentes s'y trouvent. Avec l'armoire qui bloquait la porte, ça devrait les empêcher d'entrer et aucun marcheur ne les a vu se cacher là, ça devrait donc leur éviter quelques ennuis. Mais une chose était sûre, c'est que même si la petite horde ne rentre pas complétement à l'intérieur ou qu'ils sont attirés par autres choses, il en restera surement dans la bâtisse. Fuir par l'entrée n'était donc plus une option. C'est pour ça que leur seule échappatoire était la fenêtre. Heureusement que la maison n'était pas trop haute et que ce petit cabanon se trouvait en dessous.

Avant de partir, il s’inquiéta pour les frères et sœurs de la jeune femme, ils n'étaient pas morts, mais resté à la cabane. Pourquoi est-ce qu'elle s'était aventurée si loin sans eux ? Ceci n'avait pas l'air de lui ressembler. Même s'il n'était resté qu'un mois en sa compagnie, ce fut un long mois où ils se voyaient presque H24, il l'a connait donc pas trop mal. Ce qui l'avait frappé chez elle, c'est le fait qu'elle aimait beaucoup sa famille et qu'elle était très protectrice envers eux. C'est là le rôle d'une ainée, lui ne pouvait pas comprendre, étant un enfant unique. "T'aurais mieux faire de rester à la cabane !" C'était une remarque un peu sèche et déplacée. De quel droit se permettait-il de dire ça ? Elle faisait bien ce qu'elle voulait. Quant à l'endroit ou il venait, il ne faisait qu'errer sans but particulier. "Ça a vraiment une importance d'où je viens ? Je traine dans le coin depuis une petite semaine." Javik n'étant pas originaire d'ici, il ne connait pas le coin, alors il ne pourrait pas répondre précisément. D'ailleurs, il n'a pas de carte, il n'en a pas encore trouvé. Le jeune homme s'éloigna de la fenêtre et commença à défaire le lit pour prendre le drap. La rousse s'inquiétait pour lui, voulant savoir s'il n'était pas blessé. Il s'était éraflé la paume des mains et les genoux en tombant, mais rien de grave. "Ouais ça va !" répond t-il distraitement en ouvrant l'armoire pour trouver d'autres draps et par chance, il y en avait. "Deux draps devraient suffire. On va les nouer ensemble et attacher ça où on peut pour descendre sans sauter. Si on se casse une jambe, on est foutu." Il lui demanda de l'aider pour nouer solidement les deux draps ensemble. Elle n'avait pas changé, toujours aussi douce et bienveillante et lui s'était montré rustre. Un soupire lui échappa, il était incorrigible, c'est pour ça qu'il était parti, il ne ferait que la rendre malheureuse en restant avec elle. "Je suis heureux de voir que t'es toujours vivante Miria. T'es quelqu'un de bien, tu mérites de survivre à tout ce merdier !" Lui... il n'était pas bien sûr de mériter sa vie. Mais il n'a pas pour autant envie de mourir. Alors, il se battra jusqu'à la mort. "Faut qu'on trouve un truc pour accrocher les draps et après on pourra se tirer d'ici."
Miria A. Orphelian
Sam 9 Jan - 20:04 ||
Miria A. Orphelian
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C’est tout toi, ça, Miria, il faut toujours que tu t’inquiètes pour les autres, tu as une véritable attitude de maman-poule, sans même avoir le moindre enfant bien à toi. Tu n’as jamais su d’où ça te venait, exactement, mais c’est juste systématique quand on y pense. Tu t’enquiers toujours de la santé des autres, et c’est exactement ce que tu fais, en priorité, maintenant que la surprise est plus ou moins passé. Tu t’étonnes de le voir ici, parce qu’honnêtement, c’est limite si tu n’étais pas résignée aujourd’hui, en te disant qu’il avait dû mettre une bonne distance entre vous, maintenant, et que tu n’avais aucune chance de le rattraper. Pourtant, voilà qu’il te tombait dessus, tout à fait par hasard … tes questions te paraissent donc naturelles. Justifiées. Sauf qu’il te coupe dans ton élan, Miria. Tu aurais dû rester à la cabane. C’est la première chose qu’il te balance au visage, et franchement, ça te fait l’effet d’une belle claque dans la figure, même si tu ne dis rien du tout, même si tu ne fais que serrer la mâchoire, et prendre sur toi, parce qu’il a probablement en partie raison, quand on y pense.

Et puis, il continue de parler. Il traîne dans les parages depuis une semaine … tu as passé la journée à tourner en rond, vous ne vous êtes même pas croisés. Tu baisses les yeux, tu soupires, légèrement, tandis qu’il s’agite, qu’il défait le lit poussiéreux pour récupérer un drap épais, puis, il ouvre les armoires, et tu vois, sous tes yeux, alors que tu ne sais même pas comment aider, il s’acharne à organiser votre fuite de cet endroit. C’est étrange de te voir si passive, le fait est que, normalement, tu es débrouillarde, ma grande, c’est toi qui prends les choses en main depuis des mois pour ta famille, mais là, c’est comme si tu étais paralysée, perdue, et surtout, complètement dépassée.

Au moins, il va bien, c’est du moins ce qu’il te dit, alors qu’il trouve un autre drap pour le nouer au tout premier avant de t’expliquer une partie de son plan. Utiliser les draps pour descendre sans se blesser, et probablement, en faisant moins de bruit que si vous sautiez directement sur le cabanon. C’est qu’il ne faudrait pas que vous soyez repérés par des rôdeurs, et poursuivis, se débrasser de ces choses n’était pas chose aisée. Et enfin, Miria, tu bouges, tu viens attraper les deux draps, tu lui donnes un coup de main, en tirant sur une extrémité, pour les nouer correctement, solidement, et bien vérifier que ça tient le choc. C’est alors que tu es concentrée là-dessus, que tu tires de toutes tes forces sur le tissu, qu’il ouvre à nouveau la bouche, et toi, tu relèves les yeux, un peu inquiète sans doute, t’entendre de tels propos. « Tu le mérites tout autant. » Tu te sens comme obligée de le lui rappeler, parce qu’à travers le ton qu’il emploie pour te glisser cette remarque, tu as comme l’impression qu’il pourrait penser tout le contraire, et ça te déranges, aussi que ça vient te provoquer un petit pincement au cœur.

C’est un léger sourire, timide, qui te ressembles en tout point que tu lui offres, et puis, tu bouges à nouveau, relâchant le drap pour regarder autour de toi. C’est une vieille maison, il n’y a que des meubles anciens, et si la commode te parait trop légère – surtout qu’elle est vide – si l’armoire, elle, est trop loin, le lit, lui, ne se trouve pas si loin de la fenêtre. Le matelas est épais, le cadre de lit est en bois massif, un immense lit à baldaquin qui devait rendre cette chambre particulière belle, à une époque, d’ailleurs. « Le lit, il a l’air assez lourd pour supporter un peu de poids … » Pas pour longtemps, il risque de glisser, à un moment donné, mais, vous n’êtes que deux, et encore une fois, ce n’est pas bien haut. « Si on y va chacun son tour, ça devrait aller, non ? » Tu essaies même de le pousser, en vain, alors te voilà à venir chercher le bout de drap, pour commencer à l’accrocher au bois du lit. De toute façon, c’est pour ainsi dire votre seule option.
Javik Lawson
Sam 9 Jan - 21:10 ||
Javik Lawson
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Lui... mériter de survivre ? Ceci lui donne envie de rire. D'ailleurs un petit rire nerveux agita ses épaules. Non, sincèrement, il n'avait aucun mérite. Depuis longtemps, il n'est qu'un beau salaud qui pense à sa gueule. Est-ce qu'elle sait qu'il était autrefois un braqueur de banque ? Non, elle l'ignore. Est-ce qu'elle imagine qu'il a prit des gens en otage, pointant une arme de point sur leur tempe pour menacer un connard d'agent de sécurité qui faisait un peu trop de zèle ? Non, tout ça elle l'ignore pour le moment. Javik est un connard que ce soit dans le passé ou dans ce nouveau monde. Qu'est-ce qu'elle pensera de lui en apprenant qu'il a pillé des survivants pour leur voler leur nourritures et leurs armes ? Des gens probablement morts aujourd'hui, tout ça à cause d'eux. Non vraiment, il devrait faire partit des premières personnes à s'être fait bouffer. Sauf que la mauvaise herbes, c'est résistant. "Tu devrais pas dire ce genre de chose. J'suis pas un type bien, t'aurais surement mieux fait de me laisser crever le jour où tu m'as sauvé." Ceci aurait surement rendu service à beaucoup de monde. Sauf qu'elle l'avait sauvé et qu'il n'est pas assez fou pour mourir de lui même. La vie, il l'aime et il compte survivre le plus longtemps possible. Il décida de ne pas donner plus d'explication, ne s'était ni le moment, ni l'endroit.

La mission principal était de trouver une échappatoire à cette maison. Pour ça, il avait trouvé les draps, ne restait plus qu'à les attacher quelque part afin qu'ils servent de corde. La rousse proposa le lit et s'était une très bonne idée. "Ça devrait le faire, bonne idée !" lui dit-il en souriant. La jeune femme était en train d'accrocher le drap, quand elle eut fini, il poussa le lit, qui était assez lourd, merci le bois massif, pour le rapprocher de la fenêtre. Il ne restait qu'un ou deux mètres, mais un meuble le gênait pour le pousser plus loin. C'est la jeune femme qui eu l'honneur de jeter le drap par la fenêtre, mais il allait passer devant pour s'assurer qu'il n'y ait pas de problèmes. "Je descends en premier" indique t'il. Il enjambe la fenêtre et s'aide pour descendre le tout sans embuche. Les draps étaient solides, ce fut une bonne idée de les utiliser pour descendre en toute discrétion. Il fit signe à Miria de descendre, c'est là qu'un de ces enfoirés de zombie surgit de nulle part, la gueule grand ouverte en grognant comme pas possible. Il eut tout juste le temps de se tourner, son pied cogna un truc qui le fit tomber à terre. Le monstre toujours au dessus de lui, claquant sa bouche pour essayer de le bouffer. Dans la position où il se trouvait, il ne pouvait pas utiliser son arme et ceci ferait bien trop de bruit. Sauf qu'il ne pouvait pas accéder à son couteau, il tenait l'affreux hors d'atteinte en le retenant, mais ce truc avait de la force et à ce rythme, il ne tiendrait pas bien longtemps.

Dé 1 : 3 - Javik descend sans encombre et sans bruit
Dé 2 : 9 - Un zombie dans le jardin s'attaque à Javik par surprise
Miria A. Orphelian
Sam 9 Jan - 21:51 ||
Miria A. Orphelian
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Maintenant, tu es complètement happée sur ta tâche, tu attaches le plus solidement possible ce fichu drap au grand lit, et puis, comme avec le nœud qui relie les deux morceaux de tissu, tu tires, fort, et à plusieurs reprises sur le nœud. Il ne se détache pas, c’est une bonne nouvelle. Et puis, le lit ne bouge pas, ou pas trop, il faut dire que niveau force physique, Miria, ce n’est pas trop ça de ton côté … d’ailleurs, quand Javik, lui, se mets à pousser le gros meuble pour l’approcher de la fenêtre, il parvient à le faire bouger de quelques gros centimètres, jusqu’à le bloquer contre un meuble qui se trouve sous la fenêtre. Tu lâches un lourd soupire, Miria, juste après ça, ton regard vient de nouveau se fixer sur l’homme, et si tu l’observes, étrangement, tu n’oses plus réellement ouvrir la bouche, surtout pas au sujet de ce qu’il a répliquer juste avant. Tu ne peux pas démentir une telle affirmation. Tu sais pourquoi ? Parce que tu ne sais pas. Tu ne sais rien. Un mois en sa compagnie ne te donne pas cette légitimité, Miria, tu ne le connais pas. Ça te démange, pourtant, vraiment, tu aimerais être en mesure de contrer ça …

Et pourtant, tu sais que ce n’est certainement pas le moment de se lancer dans ce genre de débat, c’est pour ça que tu choisis de t’enfermer dans ton silence, tout en sachant que tu remettras certainement ça sur le tapis, plus tard. Là, tu balances le drap par la fenêtre, et tu te penches légèrement à cette dernière pour évaluer la difficulté. L’escalade, c’est loin d’être ton truc, mais au moins, votre « corde » de fortune va largement jusqu’en bas, et tu te rassures en te disant que tu n’auras qu’à … t’agripper très fort. De toute façon, c’est Javik qui passe en premier, tu laisses enjamber le rebord, et descendre le long des deux draps tandis que tu viens accrocher la lanière de ton fusil dans ton dos, pour éviter qu’il ne te gêne. Quand tu te penches à nouveau, l’homme est en bas, il te fait signe de te lancer, et c’est ce que tu fais, non sans appréhension. De manière complètement gauche, tu t’accroches au drap comme un petit koala à sa branche, et petit à petit, tu te laisses glisser. C’est lent, parce que tu crains de tomber, mais tu y arrives, et si ça te rassure un instant … ce petit exploit est complètement compromis lorsqu’en bas, un marcheur se jette littéralement sur Javik. Et là, Miria, tu paniques à nouveau, tu essaies d’accélérer la cadence, mais tu te retrouves à te balancer, et finalement, tu glisses, trop vite, et tu finis par tout lâcher sans réellement comprendre pourquoi, ni comment. La chute n’est pas exceptionnelle, tu tombes de deux mètres, environ, pour atterrir … droit sur le dos du cadavre qui grogne, s’agite, donne des coups de mâchoire dans tous les sens, maintenant, pour essayer de mordre l’un de vous deux.

Tu es sonnée, pendant quelques secondes, quand tu te reprends, tu pousses un petit cri, tu roules sur le côté, et tu balances un grand coup de pied au mort vivant, le repoussant ainsi sur le côté, et libérant Javik sans même t’en rendre compte. Après ça, tu recules, ma grande, tu regardes partout autour de toi, et ne trouvant rien d’autre, c’est simplement une grosse pierre que tu lances sur le rôdeur qui déjà, revient à la charge.
Javik Lawson
Dim 10 Jan - 3:26 ||
Javik Lawson
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Date d'inscription : 07/01/2021
Ce zombie, il n'avait pas vu, il aurait dû faire plus attention. Il devait être caché derrière un truc qui trainait dans le jardin et avait dû voir Javik. Un truc vivant, ça les attiraient toujours. La faim était tellement omniprésente chez ces choses monstrueuses. Le pauvre jeune homme se retrouvait donc le dos contre le sol à devoir lutter contre ce dévoreur de chair qui voulait ne faire qu'une bouchée de lui. C'était sa chance... Même mort, ils avaient encore de la force, voir plus qu'un simple humain, c'était démentiel. Dans sa lutte, il ne voyait pas Miria, il ne pouvait pas détourner son attention de son adversaire au risque de se faire mordre. Et sincèrement, il n'avait pas la moindre envie de mourir, pas comme ça, pas mordu par un zombie.

Il ne comprit pas ce qu'il se passa, mais un poids ce fit sentir d'un coup, lui coupant presque la respiration et le zombie vint s’aplatir sur lui. Il eut le temps de dévier sa tête pour qu'il ne puisse pas lui mordre le visage. Les choses se passèrent ensuite très vite. Le marcheur est poussé et c'est la libération pour le braqueur de banque qui peut enfin souffler. Mais son premier réflexe est de s'écarter le plus vite possible de son adversaire en rampant alors que la jolie rousse lui balance un truc. Rapidement, il se mit sur ses pieds, car ce n'était pas en restant au sol qu'il allait pouvoir s'occuper de ce truc. En plus, le mort vivant fonçait sur eux, la gueule ouverte et avec un furieuse envie de mordre. Javik se mit devant Miria pour la protéger. Qui aurait cru qu'un jour il sauverait la vie de quelqu'un ou du moins risquerait la sienne pour une autre ? A son tour, il fonça vers le monstre. Plus rapide et avec plus de force, il parvint à le faire reculer avec violence. Là, alors qu'il était coincé contre le mur, sa main vint saisir ces cheveux sales, une chance que la peau soit encore solidement attaché à son crâne. Puis, il se mit à cogner sa tête, une fois, deux fois et ainsi de suite contre le mur. Chaque coup déformait le crâne de la chose. Les os craquaient de manière sinistre et petit à petit la tête était de plus en plus défoncé, la cervelle commença à gicler et quand le monstre fut totalement inanimé, il lâcha son crâne. Le corps glissa sur le sol, la tête à moitié défoncée et mort de manière définitive. Sa main était plein de sang, de chair, de cerveau et de petit bout d'os. Ceci le dégouta et dans une grimace, il secoua sa main pour faire partir tout ça. Ce fut violent et intense, mais c'est ça la survie.

Se tournant vers Miria, il se rapprocha d'elle sans même penser qu'elle puisse être choquée par ce qu'il venait de faire. Il était temps d'y aller. "Faut qu'on s'en aille avant que d'autres n'arrivent !" indique t-il. Où, il ne sait pas, dans un nouvel endroit ou se cacher. La nuit n'allait pas tarder à tomber et être dehors à ce moment là, n'était pas recommandé.

Dé : 1 - Javik éclate le zombie
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[JAVIK] Ce soir là j’ai découvert que la plupart des êtres qu’on pense méchants ou malfaisant sont tout simplement très seuls…
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