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[JAVIK] Ce soir là j’ai découvert que la plupart des êtres qu’on pense méchants ou malfaisant sont tout simplement très seuls…
Miria A. Orphelian
Mar 19 Jan - 10:53 ||
Miria A. Orphelian
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Bien sûr que tu te sens obligée de t’excuser. Tu n’as pas été d’une grande aide ce soir, Miria, et peu importe qui vous arrive dans les heures à venir, tu sais que ce sera à peu de choses près la même chose. Tu as su de t’occuper de ta famille pendant six mois, et il suffit que tu t’éloignes du coin relativement perdu dans lequel tu les as installés pour te rendre compte que malgré ce que tu pouvais penser, tu ne maîtrises rien du tout. En fait, ça t’effraie de te dire qu’il aurait pu arriver bien des choses à tes frères et sœurs, que tu n’aurais pas pu les protéger de tout … Non mais imaginé un peu, si un groupe d’hommes comme celui-ci était venu jusqu’à la cabane. Ça n’aurait pas été toi qui aurait pu faire la différence. Ton frère peut être, le plus vieux, mais … non. En fait, tu ne devrais pas penser à ça, tu sens que le simple fait d’imaginer pourrait te rendre dingue, te faire perdre les pédales et ça ne peut pas arriver, surtout pas maintenant.

Tu te laisses faire pour une fois. D’habitude, tu t’occupes des bobos parce que c’est ton domaine, mais là, tu laisses prendre une serviette et retirer le sang de ton visage, peu à peu. Ce n’est rien de grave, c’est plus impressionnant qu’autre chose à cause de la quantité de sang qui s’est échappée de ton nez, mais c’est tout, du coup, au bout d’un moment tu arrêtes sa main et tu te concentres sur lui parce que ça a toujours été plus facile pour toi de t’occuper des autres que de faire l’inverse. Et tu sais quoi ? Au moment où tu poses cette question, pour t’inquiéter de son état à lui, ce discours revient. En fait, il est en train de tout se mettre sur le dos, et tu ne dis rien, tu ne viens pas l’interrompre, en revanche, Tu balances lentement la tête de gauche à droite, signe que tu n’es absolument pas d’accord avec ce qu’il te raconte. Bien sûr, ce qui te fais réagir le plus, c’est lorsque qu’il te répète une fois de plus qu’il est source d’ennuis, que rester avec lui n’est pas bon pour toi, que tu n’es pas en sécurité et qu’il va te ramener oui, mais qu’il ne restera pas, qu’il repartira aussitôt. C’est déjà la deuxième fois, la première, tu n’avais pas osé imposer ta pensée, mais cette fois, ça te touches si fort que tu ne peux pas rester complètement silencieuse.

Il fuit. Avant que tu n’aies pu avoir le loisir d’ouvrir la bouche, il se redresse et quitte la salle de bain en te faisant remarquer que ton haut est complètement couvert de sang. Tu as un moment de flottement durant lequel tu observes ton vêtement, passe une main dans tes cheveux, en termine avec le sang sur ton visage et puis, tu te lèves pour le suivre. « Alors tu vas rester complètement seul ? » C’est ce que ça veut dire non ? S’il ne veut pas attirer d’ennuis, il ne restera avec personne et il se retrouvera complètement seul. « C’est ce que tu voulais dire ? C’est la vérité ? » Parce que forcément, ça amène à toi d’autres pensées moins réjouissantes. « Tu fuis tout le monde ? Ou est-ce que c’est seulement moi … ? » Il faut te comprendre, tu l’as cherché, tu as pris des risques, et voilà qu’il t’annonce clairement à deux reprises qu’il va te ramener à la case départ avant de disparaitre à nouveau. « Je me suis demandée ce que j’avais fait de mal quand je me suis rendu compte que tu n’étais pas là, à la cabane. C’est pour ça que je suis sortie et que je suis venue par ici, je voulais … te retrouver, pour savoir. » Ce n’est pas tout à fait la raison, ou si, mais en priorité, tu voulais juste le revoir ce qui dans les conditions actuelles est une raison de prendre des risques particulièrement stupide et insensée. « Alors au moins, dis moi pourquoi tu tiens tant à te tenir si loin de moi ? » Et bon sang, Miria, on sent bien que tu débordés complètement parce que c’est loin d’être ton genre de t’imposer de la sorte et de presque exiger quelque chose de quelqu’un.
Javik Lawson
Mer 20 Jan - 0:09 ||
Javik Lawson
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Comment lui faire comprendre qu'il ne pourra jamais rien lui apporter de bon ? C'était là une chose difficile pour lui. Déjà, le simple fait d'exprimer ses sentiments n'a jamais été une chose qu'il parvenait à faire. Ce n'est pas comme s'il avait eu une famille aimante lui ayant dit "je t'aime" et l'ayant aidé à s'ouvrir au monde. Non, il n'était qu'un gamin battu et malaimé par des gens qui ont eu un gosse uniquement par accident. Déjà, ça vous fait une entrée en matière dans la vie qui n'était clairement pas terrible. Alors, quand pour une fois dans sa vie, il avait la chance de rencontrer une femme qui s'intéressait clairement à lui, qui était douce, aimable, gentille, bienveillante, c'était inattendu et effrayant. Tout ceci, c'était clairement trop pour lui, il ne savait pas comment gérer ça. Et il y avait ses propres sentiments qui rentrait en ligne de compte, cette attirance qu'il essayait de repousser et de taire. Non, Javik, tu n'es pas le genre d'homme à t'attacher, pourtant elle est la première à avoir réussi cet exploit, il va falloir t'y faire. Alors qu'est-ce qu'il pouvait faire ? Fuir, c'était plus facile, certes lâche, mais plus simple.

Il lui disait qu'il ne pouvait pas rester, qu'il ne lui apporterait rien alors que c'était sans doute faux. Mais il en été convaincu, comment une personne aussi pure pourrait rester au côté de quelqu'un qui a tout du mal personnifié. Oui, il était loin d'être un Michael Myeres dont la simple activité était de tuer sans la moindre pitié et remord. Sauf qu'il était capable de ça pour sa survie, tuer ! Voilà pourquoi, il comptait la ramener à la cabane, pour s'assurer qu'elle y retourne sans le moindre problème, puis il disparaitra de nouveau. Après avoir dit tout ça, il avait fuit la salle de bain, espérant que ceci l'empêche de rétorquer quoi que ce soit. Il était donc allé retrouver son sac pour fouiller à l'intérieur à la recherche d'un t-shirt propre pour la jeune femme, il sera trop grand, mais ça sera toujours mieux qu'un t-shirt plein de sang.

Au lieu de rester bien sagement à l'attendre dans la salle de bain, elle l'avait rejoint, il aurait dû s'en douter... Encore une fois, elle s'inquiétait de son sort, du fait qu'il allait rester seul. Ceci n'avait jamais été un problème pour lui et puis, il était à la recherche de ses amis s'ils sont encore vivant bien entendu. "Je suis un grand garçon Miria, je m'en sortirais !" Et là, elle pourrait facilement lui rétorquer que sans elle il aurait bien pu mourir, mais il espérait qu'elle ne le fasse pas. Puis elle demanda si s'était une habitude chez lui de fuir ou si c'était seulement elle. Bordel, elle ne pouvait pas poser pire question. Le jeune homme ne pouvait pas lui avouer que s'était elle qu'il fuyait sans lui faire du mal et dévoiler ce qu'il pouvait ressentir. Puis, elle se demanda même si elle était fautive la première, si elle avait fait quelque chose de mal pour qu'il s'en aille sans même prévenir. Non, elle n'avait rien fait de mal, c'était juste lui... Une peur stupide, effrayé par le fait de s'attacher à quelqu'un et le fait qu'il puisse la blesser un jour d'une manière où d'une autre. Toujours face à son sac, il avait grimaçait en entendant tout ça. Peut-être qu'il aurait du fuir à l'instant ou il avait quitté la salle de bain, ceci aurait été bien plus simple que de devoir lui répondre. Javik se releva, laissant le sac par terre et le t-shirt posé dessus. Dans un premier temps, il hésita à se retourner et l'affronter directement, mais il ne pourra pas fuir éternellement, alors il lui fit face, bien qu'il laissa une distance entre eux. "Pourquoi tu aurais fais quelque chose de mal, Miria ? demande t-il à la jeune femme. "Si je suis parti, ce n'est pas ta faute, c'est juste que je devais m'en aller. Toi et moi, on est différent. Tu es la personne la plus gentille que j'ai rencontré dans ma vie. Moi je suis à l'opposé. Okay, je suis pas le mal incarné, mais je reste un connard sans pitié. Tu crois vraiment que tu peux rester à coté d'un type comme moi ?" C'était une vraie question, il lui demandait ça sérieusement. "Je suis un criminel. Avant ce merdier, je braquais des banques, t'as surement même entendu parler de mon groupe à la télévision, on faisait de gros casse et on vivait pénard pendant des mois. J'ai déjà tué des gens, des flics qui voulaient nous arrêter. On a même pillé des survivants quand l'épidémie à commencé. C'est vraiment ça que tu veux Miria ? Être amie avec un salaud ! Tu vaux mieux que ça !" Autant s'enfoncer pour faire en sorte qu'elle le déteste et ne cherches plus jamais à rester avec lui. C'était dégueulasse de faire ça, mais ça lui semblait bien mieux. Plus elle sera loin de lui, plus elle sera en sécurité. "Qu'est-ce que tu cherches ? Qu'est-ce que tu pensais en me cherchant ?" Son regard son plante dans le sien et bien qu'il ne devrait pas penser ça, il la trouve si jolie et craquante. Cette idiote avait réussi à faire baisser les barrières qu'il avait établi tout autour de son corps, mais il s'interdisait d'y succomber. Le braqueur se rapprocha d'elle laissant une cinquantaine de centimètres entre eux. "Je te remercie de ton aide, de ce que tu as fais pour moi. Mais, je ne peux pas rester près de toi. C'est impossible. Je t'apprécie, vraiment..." Ce n'était pas le moment d'être doux, il devait juste lui faire entendre raison. Pourtant, sa traitresse de main droite venait de se glisser sur la joue de la jeune femme. Un geste affectif qu'il le surprenait et qu'il n'aurait pas dû faire. "Tu me rends faible et je ne peux pas me permettre de l'être..." souffle t-il dans un souffle avant de retirer sa main. Pourquoi est-ce qu'il avait dit ça ? Il était déjà en train de se traiter de crétin.
Miria A. Orphelian
Mer 20 Jan - 11:37 ||
Miria A. Orphelian
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Tu commets très probablement une autre erreur, Miria, en lançant cette discussion ici, et surtout maintenant. Rappelons-le, aucun de vous deux n’est actuellement certains que d’autres hommes ne circulent pas dans cet hôtel, il vaudrait bien mieux que vous restiez sur vos gardes, au cas où l’un d’entre eux choisirait de faire irruption dans cette suite pour vérifier l’état de ses petits copains. Pourtant, vous avez visiblement tous les deux choisis une certaine légèreté, malgré le fait qu’elle pourrait vous coûter sacrément cher. Tu te retrouves, de ce fait, dans la salle de bain, et lorsque le sang à finalement en grande partie disparu de ton visage, Javik s’éloigne, quitte la petite pièce avec aux lèvres, l’excuse d’un t-shirt que tu devrais changer.

Que l’on soit clairs : ce n’est qu’une question de confort. Tu pourrais rester avec ce t-shirt le dos, le temps de trouver tout autre chose lorsque vous serez en sécurité, d’ailleurs, tu ne te préoccupes pas tellement de ton vêtement, toi, et si tu le poursuis dans le cœur de la suite, que tu le rattrapes sans simplement l’attendre, c’est juste que tes questions te brûlent bien trop les lèvres, maintenant, que tu veux savoir, que tu ne comprends pas, non plus, cette attitude qu’il peut avoir, si … fuyante, finalement. Il n’était pas comme ça, n’est-ce pas, durant le mois qu’il a passé à la cabane ? Tu jurerais que non, et à la fois, tu en viens à te demander si tu n’as pas fait fausse route, si tu ne t’es pas plantée, si, finalement, il n’a pas un peu caché à tes yeux et à ton jugement, ce qu’il ressentait vraiment.

Bien entendu, sa première réponse te fait lever les yeux au plafond, et tu t’apprêtes d’ailleurs à lui dire qu’il n’est absolument pas question de ça, lorsqu’il enchaîne et là, ma grande, autant dire que tu en as pour ton argent comme dirait l’autre. A l’entendre, ce n’est pas toi le souci, et ça, tu viens, ça te rassure pendant au moins quelques secondes, avant qu’il ne se mette à déballer ses vraies raisons. Le fait qu’il n’est pas quelqu’un de bien ? Tu l’as déjà entendu le dire. Mais maintenant, il t’explique pourquoi il le dit, pourquoi il le pense et, quand tu entends tout ça, Miria, les braquages, les policiers qu’il a pu tuer, tu ne peux pas t’empêcher de ressentir un violent haut le cœur, tu ne peux pas empêcher ton cœur de ressentir la déception, si amère. Bien sûr, vous êtes différents, tu le savais … Javik est bien plus fort, plus affirmé que toi, dans ta naïveté, et probablement ton innocence, tu n’as vu que les bons côtés, ignorant le fait qu’il n’est finalement qu’un inconnu dont tu ignorais tout jusqu’à présent. « J’ai … » Qu’est-ce que tu peux répondre à ça, Miria ? Tu ne peux pas lui dire que ce n’est pas grave, parce que ça l’est. Tu ne peux pas lui trouver d’excuses, parce qu’il n’en a surement pas. Alors, tu fais quoi, maintenant ? Tu as laissé ta famille derrière toi, pour pouvoir retrouver cet homme, c’est presque un coup de tête, à moins que ce ne soit un coup de cœur, mais à ce stade, ça ne change finalement plus grand-chose.

« Je n’en sais rien, je … je ne sais pas … » Et non. Tu ne sais pas, tu ne sais plus, et tu n’es, à ce stade, même plus capable de décider si tu as commis une erreur, ou non. Tu restes plantée. Seulement ça. Et tu sais, quand il approche à nouveau, quand sa main vient glisser doucement contre ta joue, toi, tu sais que tu n’as aucune envie de le fuir. C’est bête, hein ? Surtout quand on sait à quel point tu es pure et sage, ma grande, tu n’as même jamais pris la moindre contravention, c’est dire à quel point tu es du genre à obéir, et suivre les règles. Pourtant, tu restes étrangement convaincue que cet homme là n’est pas mauvais. « Tu peux continuer de me répéter que tu n’es pas quelqu’un de bien … » D’ailleurs, ce n’est surement pas quelqu’un de très bien. « Mais tu n’es pas quelqu’un de mauvais. » Tu as tranché, toi, et du doigt, tu viens presque rageusement désigner l’autre type, au sol. « Ça, c’est quelqu’un de mauvais. Toi, tu ne m’as jamais fait le moindre mal, tu aurais pu nous dépouiller, à la cabane, tu aurais pu nous voler, en partant, tu n’as rien fait de tout ça. » Et tu sais quoi ? Là, tu luttes carrément pour retenir tes larmes, tes yeux sont complètement humides, et tu viens finalement rageusement passer ta main dessus, avant de te détourner, de bouger, de venir toi-même récupérer le t-shirt qu’il a abandonné sur son sac et de faire quelques pas, pour retourner à la salle de bain. Toutefois, avant d’y entrer complètement, tu te stoppes à nouveau. « Si tu préfères être seul, si tu veux vraiment repartir et que je suis réellement un problème, je l’accepte, mais ne me force pas à te considérer comme le monstre que tu n’es pas. » Et cette fois, tu te détournes pour de bon, et tu vas rapidement passer ta tête sous l’eau, pour retirer le sang de tes cheveux, et changer ce t-shirt affreusement poisseux.
Javik Lawson
Jeu 21 Jan - 0:57 ||
Javik Lawson
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Le cœur à ses raisons que la raison elle-même ignore, n'est-ce ce qu'on dit ? L'attachement qu'il ressentait pour Miria était bel et bien réel, mais il faisait tout son possible pour le cacher et pire encore le réprimer. Succomber, se laisser aller, craquer pour quelqu'un ce n'était pas son genre. De plus, elle était tout le contraire de lui. Comment une fille aussi bien qu'elle pourrait rester à ses côtés ? Il ne ferait que la pervertir, transformer ce joli ange en diable et il n'en a pas envie. Les gens bien doivent le rester, c'est ce qu'il pense en la regarder. C'est sa bonté qui l'avait touché, cette bienveillance quand elle s'était occupée de lui pour le retapé, son amitié qui l'avait bercé et redonné le moral, il ne pouvait pas briser tout ça. Alors, elle devait comprendre qu'il n'était pas celui qu'elle imaginait. Il aurait largement pu se laisser aller, rester et devenir quelqu'un de bien mais au fond de lui il sait que ça ne sera jamais possible. Vous savez ce qu'on dit, chasser le naturel et il revient au galop. Tôt où tard, il aurait commit un acte qui l'aurait choqué pour même effrayé. C'était la vérité, tout ce qu'il y avait de plus vrai. Plutôt que de lui mentir davantage, il lui raconta le plus directement possible tout en étant bref, ce qu'il était, un criminel. A en juger par l'expression de son visage, elle était dégoutée, surprise également... Oui, il n'avait rien d'un ange et rester avec lui ne lui apportera rien de bénéfique.

Malgré tout ce qu'il avait dit, le dégoût n'était pas assez fort pour qu'elle veuille le fuir. Non, elle était là à lui dire qu'il n'était pas un monstre, pas un sale type mauvais comme le groupe qui les avait attaquer. Peut-être qu'elle a raison... peut-être pas. Son regard se baissa pour finalement observer le sol. Des gens bien, il en a dépouillé avant, il y a quelques mois avec sa bande. Dépouillé mais pas tué... est-ce que ça fait d'eux des types bien ? Il en doute fortement et il ne pourra jamais rien faire pour racheter son passé. D'ailleurs, il ne veut même pas se racheter, tout ce qu'il a fait dans sa vie, il en était pleinement conscient. "J'aimerais te croire... être ne pas être un monstre comme tu le dis. Mais j'en suis un Miria, tu n'as juste pas encore vu mon vrai visage," dit-il alors qu'elle était entrée dans la salle de bain pour changer son t-shirt. Elle ne l'avait pas entendu et de toute manière comment pourrait-il argumenter plus ? Un soupire lui échappa, ce n'était qu'un idiot, un putain de connard, mais il en avait l'habitude. Javik se dirigea vers la baie vitrée pour observer l'extérieur. La nuit était presque là, c'était encore entre chien et loup, une légère luminosité ou tout était incertain un peu avant la nuit. Derrière lui, il cru entendre du bruit, il pensa que Miria était déjà sortie de la salle de bain. Sauf quand il se retourna il constata que le type n'était plus sur le sol, il avait réussi à défaire ses liens. Vu comment il était coupé, il devait avoir un couteau caché sur lui. "Merde" c'est ce qu'il se dit et en regardant ver la porte de la chambre, il vit le Redneck en train de fuir. Oh non, hors de question que ce mec lui échappe comme ça. "Miria le type s'échappe !" crit-il en passant devant la porte de la salle de bain ou elle était en train de se changer pour se rendre dans le couloir et rattraper ce mec. Il n'avait pas d'arme à feu sur lui, juste son poignard. Techniquement, ça devrait être suffisant et puis il ne lui restait de toute manière pas assez de munition dans son arme, autant faire ça à l'ancienne. Il était plus en forme que lui, alors il rattrapa le gars au milieu du couloir, lui sautant dessus ce qui eut pour effet de le faire tomber au sol. Sauf que le gars lui fit un magnifique coup de coude en nez d'une violence toute particulière qui eut presque effet de briser le cartilage. Ce n'était pas cassé, mais il sentit immédiatement un flot de sang s'échapper de ses narines. C'était la merde. Plutôt que de fuir, le type se dégagea pour ensuite essayer de frapper Javik. Il parvint à le retenir, mais il était un peu sonné par le coup qu'il venait de prendre et pour le moment incapable de faire mieux.

Dé 1 : 9 -le type s'est détaché
Dé 2 : 3 - Il se tire plutôt que d'attaquer Javik
Dé 3 : 2 - Jav le rattrape dans le couloir
Dé 4 : 8 - Il se fait avoir
Miria A. Orphelian
Jeu 21 Jan - 10:11 ||
Miria A. Orphelian
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Bon. Clairement, ça fait mal de lui dire une chose pareille parce que, très honnêtement, tu n’as pas la moindre envie qu’il te ramène à la case départ, et qu’il reparte aussitôt, autrement, Miria, tu ne serais jamais venue jusqu’à lui, tu ne serais jamais partie de la petite cabane, tu n’aurais jamais pris autant de risque. Non, vraiment, tu aurais préféré que vous retourniez là-bas tous les deux, et qu’il y reste, avec toi. Stupide, hein. Oui, ça t’arrive, parfois, parce que tu es bien trop utopiste, ma grande, comme si les choses pouvaient toujours et systématiquement fonctionner comme tu veux qu’elles fonctionnent. Le pire, c’est que pendant un instant, tu penses même à l’éventualité de rester, toi, de le suivre, et ça, ça, pour toi, c’est … inqualifiable.

En fait, il te faut prendre un moment pour chasser tout ça de ton esprit, pour penser à autre chose, pour arrêter de t’en faire, du moins, pour l’instant. Tu viens passer ta tête sous l’eau, et puis, tu enroules ta crinière rousse dans une serviette avant de secouer le tout pour sécher un minimum. Ensuite, tu retires le haut que tu portes, tu le balances dans un coin, et tu viens enfiler le t-shirt du jeune homme en soupirant. Non, mais, regarde-toi, dans ce grand miroir … ton regard éteint, et toujours humide, ton nez légèrement bleu, et ne parlons pas de tes cheveux, complètement en bataille, dans tous les sens, une véritable crinière de lionne, indomptable. Tu te mets d’ailleurs en quête d’une brosse, quelque part dans la salle de bain, ouvrant les placards, et les tiroirs, jusqu’à entendre la voix de Javik qui appelle ton prénom. Et il te faut une seconde, voir deux, pour comprendre, remettre tout dans le bon sens, et finalement, te précipiter hors de la salle de bain.

Et bon sang, Miria, quand tu reviens dans la suite, que tes yeux la balayent rapidement, que tu te rends compte qu’elle est vide, que les liens avec lesquels tu avais attaché le type au sol sont coupés, abandonnés sur la moquette et que, surtout, la porte est grande ouverte, ton sang ne fait qu’un tour alors que tu te sens envahie d’un grave sentiment d’angoisse. Il ne te faut cependant pas bien longtemps pour attraper ton fusil, et pour courir dans le couloir. Ils sont là, tous les deux, en train de se battre, et au départ, si tu vises, ça bouge bien trop pour que tu oses tirer, ton canon s’efforce de suivre le mouvement de l’inconnu et c’est lorsqu’il semble prendre l’avantage sur Javik, qu’il se dresse au-dessus de lui pour venir le frapper que tu appuies sur la gâchette du fusil. La détonation résonne dans le couloir, le recul vient, comme toujours, secouer ton épaule et puis, l’homme s’effondre toucher en pleine poitrine par la salve de plombs de gros calibre.

Tu baisses finalement ton arme, et quand tu te rends compte que c’est fini, tu te précipites pour rejoindre le brun, toujours au sol, tu te laisses tomber à genoux, près de lui, posant ton fusil sur le sol pour venir saisir son visage entre tes deux mains. Le sang coule à flot, de son nez, alors, tu vas au plus simple, et c’est le t-shirt que tu viens d’enfiler que tu viens retirer rapidement pour le rouler en boule et venir le coller contre son nez pour ralentir le saignement. On voit bien que tu es sous pression, Miria, autrement, tu n’aurais surement jamais fait une chose pareille, mais là, tu n’avais rien sous la main, c’est ce qui t’as paru le plus logique, la gêne viendra bien assez tôt, tu te connais, quand tu te rendras compte que tu n’as plus qu’un sous-vêtement sur le dos – qui couvre ce qu’il y a à couvrir, mais tout de même – tu passeras de sûre de toi à aussi rouge que le sang qui s’écoule sur le t-shirt actuellement. « Est-ce que ça va ? » Tu demandes quand même, complètement en panique, encore, même si l’homme est au sol, inerte, mort. « Je suis désolée … j’aurais dû te laisser faire … c’est complètement de ma faute. » Parce que oui, c’est toi qui l’as attaché – pas assez solidement en plus – et qui n’as pas voulu le tuer immédiatement. Au final, c’était une erreur, et ça a encore failli vous coûter cher.

S'habiller 1. (vu que c'est 1, on va dire que ça lui aura été utile :D)
Tirer 5.
Mort du type 4.
Javik Lawson
Jeu 21 Jan - 23:13 ||
Javik Lawson
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Ce type était vraiment une ordure, il avait fait semblant de dormir pendant de longues minutes, peut-être même qu'il était déjà réveillé quand Miria et Javik était dans la salle de bain, ce qui lui avait laissé le temps de couper ces liens sans que l'un ou l'autre ne puisse le voir. Le braqueur aurait dû vérifier qu'il n'avait pas une autre arme sur lui, une arme blanche, car il n'avait pas défait ça en se déboitant le pouce. Les liens étaient clairement coupés, ça indiquait qu'il est avait usé avec un objet coupant. C'était trop bête, il le pensait dans les vapes pour un petit moment. Décidément, s'était la journée des erreurs. Sans trop réfléchir, il se lança à la poursuite du mec car il était tout simplement hors de question qu'il lui échappe et qu'il s'en tire aussi facilement. Le jeune homme peut avoir un petit côté rancunier, surtout si on s'en était prit à lui. Là, le type avait littéralement débarqué avec d'autres gars pour foutre la merde, comme ça totalement gratuitement et pire encore, ils avaient menacé Miria et ça il ne pouvait pas le leur pardonner.

Le couloir n'était pas des plus large, peut-être un mètre cinquante, mais c'était une belle ligne droite qui permettait de sprinter facilement et la moquette sur le sol avait le don de faire profiter d'un amortie plutôt agréable. Javik fut plus rapide et rattrapa le type qu'il fit tomber au sol et le combat s'enchaina. Sauf qu'il se retrouva en mauvaise posture. C'était la merde, vraiment. En plus de ça, le gars avait un couteau dans ces mains et il ne pouvait faire qu'une chose essayer de le retenir, de le repousser pour ne pas se faire poignarder. Sur ce coup là, il ne savait pas comment s'en sortir, vraiment pas. Puis, il y eut un bruit sourd, des éclats de sang et le mec devint tout mou avant de s'effondrer sur lui. Bordel, il était lourd en plus de ça, avec un peu de difficulté, il le repoussa pour le faire rouler à coté de lui et pouvoir de nouveau respirer tranquillement et se calmer. Miria se retrouva en un éclair à coté de lui alors qu'il était en train de s'asseoir. Elle avait l'air inquiète et son premier geste fut doux envers lui, prenant le visage esquinté du jeune homme entre ces mains. Avant qu'il ne dise quoi que ce soit, il la vit retirer son t-shirt propre, celui qu'il lui avait donné pour le mettre sous le nez du blessé. C'était une attention très sympathique, mais... il pouvait l'observer dans la plus simple des tenues. Avouons le, ce n'était pas pour lui déplaire, mais il n'était pas certain qu'elle réalise qu'elle était en soutien-gorge devant lui. Plutôt que de l'avertir, un sourire amusé vint étirer ses lèvres, il se les pinça même pour éviter d'échapper un petit rire. "Oh... je crois que ça ne pourrais pas aller mieux, rassures toi," assure t-il à la jeune femme sans pour autant expliquer pourquoi. Ce n'était pas totalement faux, car il n'avait rien de cassé, juste le nez qui risquait de lui faire mal pendant quelques jours et peut-être de saigner de nouveau dans les semaines qui viendront, mais à part ça, tout baigne ! La rousse se confondit en excuse, s'accusant de ce qu'il venait de se passer. C'était autant sa faute, il aurait dû vérifier les liens et fouiller le mec, une règle de base que lui avait pourtant apprit Ash. "C'est bon, il n'y a pas mort d'homme... enfin à part lui. J'aurais du faire plus attention, c'est autant ta faute que la mienne, inutile de chercher un coupable, d'accord." Le jeune homme commença à se relever et une fois debout, il retira sa veste pour la tendre à la demoiselle. "Je ne mentirais pas en disant que le spectacle est appréciable... mais tu risques d'attraper froid en te trimbalant comme ça. Alors mets au moins ma veste." Cette fois-ci, il lui faisait donc remarquer sa tenue, ce n'était pas pour l'embêter, juste car il pensait à sa santé et si d'autres personnes débarquent, elle n'aura pas envie de se montrer en tenue légère. Doucement, il passa sa main dans le dos de la demoiselle pour l'inviter à le suivre vers la chambre où ils étaient juste avant. "Rassemble tes affaires, on va soit trouver une autre chambre, soit quitter l'hotel. Mais hors de question de dormir dans cette suite alors qu'on a quatre types morts ici." D'ici quelques heures, une mauvaise odeur finira par se dégager dans la pièce et sincèrement vu la puanteur des zombies, il n'avait pas du tout envie de sentir l'odeur d'un cadavre tout frais qui perd tout ces fluides.
Miria A. Orphelian
Ven 22 Jan - 19:51 ||
Miria A. Orphelian
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Vous allez d’erreur, en erreur, Miria. Du moins, c’est ton impression depuis que vous vous êtes retrouvés … c’est toi, surtout ma grande – ou alors est-ce simplement que tu aimes te flageller – qui ne cesse de faire des bêtises. La maison mal fermée, pour commencer, même si au final, ça t’avait permis de te retrouver face à Javik. Et puis, ta difficulté à venir à bout des zombies, en bas de la fenêtre, votre manque de prudence, cette fois-ci, effectivement à tous les deux, en entrant dans cet hôtel et pour terminer, ce sale type laissé en vie. Oui. Oui, parfaitement, tu le regrettes maintenant ! C’est fou, ce que peuvent déclencher les mauvais agissements des autres, chez toi. Toi, si douce, si compréhensive, si disposée à toujours faire au mieux, voilà que tu regrettes littéralement d’avoir épargner une vie, si tu étais au sein de ta famille, chacun de tes frères et sœurs te jetterais un drôle de regard, tu sais … Cependant, il faut dire que tu as eu réellement peur. Ça t’a prise au cœur, à une vitesse folle, et d’une force surprenante, quand tu as vu cet homme, prêt à tuer Javik de sang-froid. Encore une fois, comme lors de votre toute première rencontre, tu as tiré pour tuer avant de te laisser tomber, à genoux, près de lui, d’attraper son visage entre tes mains, et même de venir retirer ce t-shirt que tu viens à peine d’enfiler pour enrayer le saignement de son nez.

Tu as toujours été une fille timide, Miria. Un véritable handicap, dans ton cas, que tu n’as pour ainsi dire jamais réussi à vaincre. C’est un trait de ta personnalité que tu n’aimes pas, parce qu’il à tendance à diriger ta vie dans des directions que tu ne voulais pas, à la base. Ton métier, par exemple. Tu ne voulais pas être vétérinaire, normalement, tu voulais être médecin, et juste parce que tu savais que tu n’arriverais pas à gérer le contact avec les autres, tu as fait machine arrière et tu as pris la porte voisine. Ça t’a suivie, poursuivie, pendant trente ans, oui. Ça t’a fait te cacher dans les vestiaires, quand il s’agissait de te changer devant d’autres filles, ça t’a fait éviter quelques sorties scolaires, ça t’a empêché de dire ce que tu pensais à certaines personnes … ouais, c’est un truc que tu détestes, juste parce que tu n’as jamais osé dire merde à ce sentiment, jusqu’à aujourd’hui, visiblement. En retirant ce t-shirt devant le jeune homme, en dévoilant, en parti, ton corps sous ses yeux, tu tournes le dos à ta timidité pour la toute première fois, et tu le fais sans même t’en rendre compte, simplement guidée par l’urgence, et la nécessité. « T’es sûr ? » Tu viens finalement lui demander, alors que, bizarrement, malgré son état actuel, il te lance un drôle de regard, et vient même te sourire. Forcément, tu n’as pas compris que ses yeux s’attardent sur toi. De toute façon, tu n’as pas spécialement le temps d’y penser plus que ça, parce qu’il vient par la suite balayer tes excuses, et toi, tu te retrouves à juste soupirer, parce que, ouais, au final, ça te gave tout ça.

Il se redresse, finalement, et tu te retrouves là, avec cette boule de tissu entre les mains, et cette veste qu’il vient t’offrir. Encore une fois, tu ne comprends pas immédiatement, et il te faut une explication, et quelques mots de plus pour te rendre compte, et à ce moment, oui, tu attrapes rapidement la veste, et tu te tournes pour juste lui offrir ton dos, complètement rougissante. « C’est pas vrai … » Tu laisses échapper, en venant ensuite enfiler le vêtement, et en le resserrant autour de toi, la maintenant fermée à l’avant avec tes bras. « Je n’avais rien d’autre sous la main … ça saignait … je suis désolée. » Ma pauvre Miria. Tu es complètement à l’ouest en ce qui concerne les hommes, même tes sœurs, bien plus jeunes, sont certainement bien plus au fait que toi, parce qu’autrement, tu saurais qu’une jolie fille comme toi, à moitié déshabillée, n’a rien de déplaisant aux yeux d’un homme. A t’entendre, on dirait que tu viens lui infliger un spectacle désastreux … « Merci... » Et tu oses enfin, relever les yeux vers lui, toujours rouge comme une pivoine.

Tu te dépêches d’avancer dans le couloir, juste après, pour aller ramasser les quelques affaires que tu as déposé dans la suite que vous occupiez – pas grand-chose, en somme – et quand tu ressors, te voilà à avancer de nouveau dans le couloir. Cette fois, au lieu de prendre la direction dans laquelle se trouve le cadavre de l’homme, resté dans le couloir, tu t’enfonces de l’autre côté, longeant les portes en observant, dans tes mains, les clés que tu as attrapées, parmi celles que Javik avait prise en bas. « Ici, on a celle-ci. » Une autre suite, visiblement, située à environ quatre portes de celles dans laquelle vous étiez installés. Cette fois, c’est toi qui ouvres la porte, et qui allume la lumière, entrant avec prudence. « Tu penses vraiment qu’on peut rester ici sans risque ? » Honnêtement ? Tu mentirais si tu disais que tu n’en as pas envie. Il fait nuit, tu ne veux pas sortir, tu ne veux pas traîner dans la rue, de nuit, sans lumière, à la merci des morts-vivants. Du coup, tu finis par te décider à te détendre un peu, et tu viens comme littéralement te laisser tomber en arrière, sur le large matelas, pour t’y allonger dans un gros soupire de contentement, oui, mais aussi de lassitude. « Un vrai lit, c’est le paradis. »
Javik Lawson
Sam 23 Jan - 16:38 ||
Javik Lawson
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La situation était sauvée, il ne restait plus aucun "méchant" du moins tout ceux qui avait déjà fait leur entrée n'était plus de ce monde à présent, le dernier venant d'être abattu par Miria. Il espérait qu'il n'y ait plus personne pour venir les déranger à présent, mais comment en être sûr ? C'était un coup de poker sur ce coup là, mais partir pour trouver un nouvel abris était tout aussi risqué. Alors quitte à avoir du danger, autant rester ici et se cacher en sachant qu'il y avait une chance sur deux que d'autres types soient là.

Javik n'était pas vraiment blessé, hormis son nez qui avait prit un sacré mauvais coup. La suite n'était pas une mauvaise idée pour lui faire ignorer la douleur lancinante de son nez qui pissait le sang. Le petit strip-tease improvisé sans le vouloir par la demoiselle n'était pas pour lui déplaire. Que voulez vous, il reste un homme qui aime les jolies courbes et la demoiselle avait là un corps tout à fait sublime. Il aurait pu lui signaler tout de suite, mais dans un premier temps, il voulait voir si elle s'en rendait compte et si c'était parfaitement volontaire de sa part de ravir ses yeux. Quand il lui donna sa veste et lui fit remarquer qu'elle allait avoir froid elle avait l'air de ne pas être au courant qu'elle n'avait qu'un malheureux soutien-gorge en guise de haut. Sans attendre, elle lui avait tourné le dos pour enfiler sa la veste et protéger le peu d’intimider qu'il lui restait avant de lui faire de nouveau face les joues rougies. Ce qu'elle était mignonne. Son excuse était tout simplement qu'elle n'avait rien d'autre à se mettre et ça le fit rire. C'était idiot, mais il la trouvait craquante, encore plus dans un moment de gène. Miria, elle était le parfait opposé du genre de fille qu'il fréquentait par le passé. Avant, il passait ses nuits avec des femmes faciles, des allumeuses qui savait ce qu'elles voulaient, s'amuser une ou plusieurs nuits sans attache, sans sentiments. Des femmes souvent simple d'esprit, avec des formes obscènes et souvent toutes refaite. Est-ce qu'elles étaient attirantes ? Oui et non, c'était juste celle qui ne voulait pas de sentiments et profiter. Avant, il pensait que sa vie sentimental se limiterait à ce genre de femme. Les personnes intelligentes et sensibles comme la jolie rousse qui l'accompagnait ne l'avait pourtant jamais intéressé. Et là... il se rendait compte qu'elle était la femme la plus géniale, la plus belle, la plus touchante qu'il n'a jamais rencontré de toute sa vie. Cette petite idiote, avait fait chavirer son cœur le jour où elle était venue le sauver. En apprenant à la connaitre, elle avait réussi à percer sa carapace et il n'était pas certain de réussir à la fuir encore bien longtemps. Amusé par la situation, Javik s'approcha et vint murmurer à son oreille : "Rien d'autre sous la main, hein... Tu vous me distraire pour que j'oublie la douleur ? Bien joué." Puis il recula et se mit à marcher dans le couloir pour aller ramasser ses affaires qui étaient toujours dans la première suite. Après, Miria trouva une nouvelle chambre. Celle-ci ou une autre ça ne changeait pas grand chose. Elle était similaire à l'autre chambre, plus ou moins la même taille et même grandeur.

La demoiselle s'était déjà installée sur le lit, ayant visiblement besoin d'une bonne pause. Lui avait fermé la porte à clef, il ne devrait plus rien risquer. "Je ne peux pas t'assurer qu'on risque rien, mais tout ça m'a fatigué et vu la nuit dehors, c'est trop dangereux de chercher un nouvel abris." Cette fois-ci, il posa son sac près du lit et il retira son t-shirt plein de sueur et de sang pour être torse-nu. A son tour de jouer les provocateur, même si en vrai ce n'était pas le but. Il n'en pouvait juste plus d'avoir ce truc sale sur lui. "Si tu veux des vêtements propres et  sec pour demain, je te conseille de faire un petit nettoyage." Sur ses paroles, il alla dans l'immense salle de bain pour nettoyer plusieurs t-shirt et un pantalon, il n'aura plus qu'à étendre ça quelque part et la nuit s'occupera de rentre tout ça sec pour le lendemain matin. Une bonne douche ne sera pas non plus de trop, il avait du sang sur la peau et même dans les cheveux avec toutes les éclaboussures, surtout le dernier type qui est mort juste au dessus de lui. Ayant remarqué une serviette, il retira son pantalon et s'entoura de celle-ci à la taille pour nettoyer ce dernier vêtement avant de prendre sa douche. Une fois fait, il laissa tomber la serviette pour se retrouver en tenue d'Adam sous la douche et faire couler l'eau. Dieu merci, il y avait encore de l'eau chaude, surement grâce à l'électricité, ça faisait six mois qu'il n'avait pas autant apprécié une bonne douche.
Miria A. Orphelian
Sam 23 Jan - 23:06 ||
Miria A. Orphelian
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C’est à partir du moment où ton corps touche le matelas, si confortable, que tu ressens enfin et pleinement à quel moins tu es épuisée, Miria. Tu en oublierais presque que vous n’êtes potentiellement même pas en sécurité, ici et que quelques uns de ces sales types pourraient encore se trouver quelque part dans l’hôtel. Non, vraiment, cette fois, il semble que tu aies eu ta dose d’action et de frayeur pour la journée, et même le reste de ton existence, si tu avais le choix. Évidemment, tu ne l’as pas, tu ne l’as plus, en fait. Du coup, tu profites, tant que tu le peux, tu te reposes, tu profites d’un peu de confort sur ce grand lit et ce n’est que lorsque tu entends la clé qui tourne dans la serrure pour complètement verrouiller la porte. Ouais. Ça te rassures encore un peu plus ça, au moins, tu te dis que personne ne viendra vous chercher, ou ne vous prendra par surprise au moins.

Tu soupires un grand coup, pendant un instant, tu ne dis plus rien, tu ne bouges plus, on pourrait presque s’imaginer que tu dors, du moins, jusqu’à ce que tu bouges à nouveau, légèrement. Et c’est là que tes yeux tombent sur lui, et s’y attarde même. Toi, si timide, Miria, tu ne parviens même plus à détourner le regard quand ce t-shirt rejoint le sol … Il n’a assurément rien des hommes baraqués qui peuplent les magazines et c’est tant mieux, parce que toi, ça ne t’a jamais attirée. Il est fin, une musculature bel et bien présente, discrète, mais apparente, autant sur ce torse bien dessiné, que sur ce dos sur lequel tu as le loisir de pouvoir lorgner quelques secondes de plus, jusqu’à ce qu’il disparaisse dans la salle de bain. Et c’est complètement stupide, mais a peine a-t-il disparu de la pièce, que te voilà déjà a te flageller mentalement comme si tu venais de commettre le pire des pêchés, vraiment, Miria, il y a tout un pan de ton éducation qui est à refaire.

C’est en entendant l’eau dans la salle de bain que tu finis par te décider à bouger. Tu restes dans la suite, bien loin de la salle de bain, évidement, rappelons qu’il ne te viendrais surement pas l’idée d’aller y jeter ne serait-ce qu’un œil. En fait, tu bouges simplement du lit pour faire le tour de la suite, et puis tu viens aussi ramasser ton t-shirt couvert de sang, celui que tu avais récupéré dans la salle de bain précédente … il est poisseux, de même que le jean que tu portes alors, te voilà à t’en débarrasser, et si tu oses le faire, c’est uniquement parce que la veste confiée par Javik, celle que tu portes sur tes épaules est trop grande, et surtout, bien trop longue. Fermée comme l’est, elle te couvre suffisamment pour te permettre d’être un peu plus à l’aise que si tu étais restée coincée dans tes vêtements puants.

Tu patientes ensuite, jusqu’à finalement ne plus entendre l’eau qui coule dans la salle de bain, là, tu te bouge à nouveau, tes quelques vêtements en t’as entre les bras, tu attends de pouvoir entrer dans la salle de bain, et en fait, tu ne fais que patienter cinq grosses minutes après que l’eau se soit éteinte, après ça, dans ta tête, c’est bon … c’est bête encore une fois hein, mais tu agis comme tu le faisais chez toi. Cinq minutes après que l’eau ait cessée de couleur, c’est suffisant pour enfiler quelque chose de ce fait, tu te permets juste de venir donner deux coups contre la porte, et le regard vers le bas, juste au cas où, tu finis par entrer dans la plus petite pièce pour mettre tes vêtements dans le lavabo afin de les nettoyer un peu.
Javik Lawson
Dim 24 Jan - 20:55 ||
Javik Lawson
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Ce moment de calme était le bienvenue et autant en profiter pour faire quelque chose d'utile. C'est pourquoi il prit les quelques vêtements sales qu'il avait dans son sac pour les nettoyer dans l'évier de la salle de bain. Il frotta avec du savon, ça retirait un peu la crasse et les mauvaises odeurs, mais on était loin du lavage magique qu'une machine à laver. Ceci lui prit quelques minutes. Quant aux t-shirt avec du sang, ils ne pourra pas faire grand chose. L'avantage de ce monde chaotique, c'est que chaque maison à encore la garde robe des anciens habitants, il pourra donc renouveler tout ça en fouillant un peu. Et puis... tout est gratuit à présent, il pourrait même prendre des habits de marque sans même s'en même avoir peur de se ruiner. Après avoir terminé, il quitta le reste des vêtements qu'il avait sur lui et décida d'aller sous la douche, parce qu'il en avait besoin et qu'après s'être battu, il avait besoin de se relaxer un peu et de détendre ses muscles. Autant dire que l'eau chaude coulant sur son corps avait un effet salvateur bienvenue. N'oublions pas non plus le gel douche de l'hôtel, qui sentait... qui sentait quoi d'ailleurs , aucune idée mais ça avait une odeur de propre c'est tout ce qui comptait.

Javik n'abusa pas des bonnes choses et coupa l'eau, si Miria désirait prendre une douche elle devrait avoir encore un peu d'eau chaude, bien qu'il doute d'avoir tout utilisé. Il attrapa la serviette qu'il avait laissé à coté de l'entrée de la douche et l'entoura autour de sa taille. Il était totalement mouillé, de l'eau ruisselant de sa tête à cause de ses cheveux mouillés. C'est là, que la jeune femme décida d'entrer, il n'avait pas du tout fait attention aux quelques coups qu'elle avait donné pour signaler ou demander l'autorisation d'entrer. Son air timide le fait sourire, elle regardait le sol comme pour éviter de voir un spectacle horrible. "Désolé, j'avais pas prévu de prendre une douche. Mais je me suis rendu compte de mon odeur et du sang qui voulait pas partir sur ma peau. Alors... j'ai cédé." Le jeune homme avait confié ça simplement en récupérant ses habits mouillés qu'il allait devoir étendre. "Tu devrais te laisser tenter, l'eau est chaude et en plus il y a du gel douche," Après ses mots, il sortit de la salle de bain en fermant la porte derrière lui pour lui laisser de l'intimité, même si la revoir à moitié nue ne serait pas désagréable. Comme il le put, il accrocha ses t-shirts et pantalons pour que ça sèche durant la nuit. La ruse fut la bienvenue pour réussir cet exploit, mais à la fin, c'était suspendu. C'est pas tout, mais il n'allait pas rester en serviette, alors il fouilla les fin fond de son sac pour voir s'il n'avait pas quelque chose à se mettre, il trouva un short et un marcel. Bon ça ira pour cette nuit, au moins il n'est pas totalement nu. Une fois habillé, il s'étala sur le lit, à plat ventre et pouvoir enfin se détendre lui faisait du bien. Depuis combien de temps n'avait-il pas profité d'un bon matelas et d'un moment comme ça au calme ? Trop longtemps. Dans son sac, il devait lui rester une ou deux conserves, ça servira pour ce soir. Sans même bouger du lit, il s'approcha du bord pour ouvrir le mini-bar. A l'intérieur un petite bouteille d'eau et plusieurs mignonnettes d'alcool, chips et cacahuète. "Ahahaha ! Jackpot !" crit-il victorieux juste pour lui même. C'est la petite bouteille de Whisky qu'il saisit et ouvrit pour en boire une gorgée. De l'alcool, ça faisait clairement trop longtemps qu'il n'en avait pas bu.
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[JAVIK] Ce soir là j’ai découvert que la plupart des êtres qu’on pense méchants ou malfaisant sont tout simplement très seuls…
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