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[JAVIK] Ce soir là j’ai découvert que la plupart des êtres qu’on pense méchants ou malfaisant sont tout simplement très seuls… Miria A. OrphelianJeu 28 Jan - 22:23 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 222 Date d'inscription : 08/01/2021
C’est doucement, et surtout, les yeux baissés, braqués sur le sol que tu te permets de venir le déranger dans la salle de bain. Il commence à se faire tard, maintenant, du moins, tu es tellement épuisée que c’est l’impression que tu as. C’est sans doute pour ça, aussi, que tu te décides à prendre les devants pour aller, à ton tour, tenter de nettoyer le t-shirt que tu portais et qui est maintenant complètement crasseux, ainsi que le jean que tu as sur toi depuis bien trop longtemps et qui te donnes l’impression d’être littéralement vissé à ta peau. Ouais. En vérité, il n’y a pas que des vêtements, Miria, qui méritent un bon lavage … toi aussi, parce que, du coup, tu n’as eu l’occasion que de te laver les cheveux.
Quand tu entres dans la salle d’eau, tu te tournes immédiatement vers le lavabo dans lequel tu jettes ton t-shirt sans un mot. Javik est sorti de sous la douche, alors, tu oses relever un peu le nez dans sa direction, c’est fou, mais grâce à la douche, il a maintenant meilleure mine, ça se voit, malgré le nez qui a commencé à bleuir, forcément. « Tant mieux … tu as meilleure mine. » Et tu lui offres un petit sourire avant de hocher la tête. Forcément, en sentant l’odeur du savon, et en te plongeant au beau milieu de la vapeur échappée de la douche bien chaude, tu as bien envie, toi aussi, d’en profiter un peu. « Je vais faire ça. »
Il finit par sortir, et si tu t’acharnes un moment sur le t-shirt, en te servant des doses de savon à main pour le nettoyer, tu finis par te défaire de ton jean, puis de la veste du jeune homme. Si tu accroches la veste sur l’un des crochets de la salle de bain, tu reviens à l’évier pour nettoyer un bon coup ton jean, et puis, tu forces pour tout essorer au mieux avant d’abandonner tes sous-vêtements, et de leur faire subir le même sort. C’est uniquement lorsque tu en as terminé avec la lessive que tu viens te laisser glisser sous la douche et … bon sang, Miria, ce que ça peut te faire du bien. C’est dingue, mais, vraiment, on ne se rend compte des bonnes choses que lorsqu’on les a perdus. C’était banal, avant, de prendre une douche, maintenant, ça te semble être un véritable privilège. Rien que ça. Le jet d’eau chaude fait du bien à ton corps, tout en nettoyant ta peau, tu viens te savonner, tu prends même le luxe de repasser dans tes cheveux avec le savon qui sent bon. Quand tu sors de là, à ton tour, ta peau à légèrement rougie, mais tu te sens comme revivre, et si tu t’enroules dans une serviette, tu viens fouiner dans les armoires et les étagères pour finalement dénicher un peignoir tout doux, marqué du nom de l’hôtel. Tu prends plaisir à le passer, à littéralement t’enrouler dedans avant d’enfin sortir de la chaleur apaisante de la salle de bain.
A ton retour dans la suite, si tu jettes un coup d’œil à Javik, tu viens surtout, à ton tour, accrocher tes vêtements au mieux, en espérant que tout soi bien sec demain matin, et puis, tu t’approches du grand lit sur lequel le jeune homme est installé. « Qu’est-ce que tu as dénicher ? » Tu lui demandes, surtout parce que tu l’as entendu crier, juste avant de quitter la salle d’eau. Tu grimpes sur le matelas, tu t’assieds et tu ne résistes pas à l’envie d’attraper l’un des petits paquets de chips qui traînent sur la couette pour l’ouvrir et venir en grignoter quelques-unes. Un paradis, hein ? Une bonne douche, et maintenant, quelque chose à manger. Que demander de plus ? « Comment vas ton nez ? » Tu finis par demander, en le fixant, subitement, surement inquiète de l’état dans lequel il peut être puisque, rappelons-le, tu n’as pas eu le loisir de réellement l’examiner. C’est pour ça, surement, que tu poses finalement ton simili-repas, et que tu bouges sur le lit pour te rapprocher de lui, tu te hisses sur tes genoux, et tu viens poser une main sur l’une de ses joues pour l’empêcher de bouger, tandis que l’autre vient délicatement toucher son nez de façon très stratégique. « Dommage qu’on n’ait pas de glace … ça aurait pu te faire du bien. Enfin, visiblement, ce n’est pas cassé, juste quelques vaisseaux qui ont dû éclater. »
Javik LawsonSam 30 Jan - 0:16 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 1848 Date d'inscription : 07/01/2021
Pouvoir enfin se poser, s'était un vrai miracle. En temps d'invasion zombie, il est plutôt difficile de réussir à trouver un endroit sûr pour dormir. L'hôtel n'avait pas l'air d'être peuplé par des morts vivants et malgré leur mésaventure précédente, ça semblait être l'endroit le plus sûr ou passer la nuit. Ce lit sur lequel il était, bon sang il avait l'impression de ne pas avoir goûté à un vrai matelas depuis des siècles, ce qui est absurde étant donné qu'il est très loin d'avoir un siècle. Le fait de pouvoir se dire qu'il pouvait baisser un peu sa garde était aussi plaisant. Vu à quel étage il était, impossible qu'un zombie ne vienne par la fenêtre, ni même un humain à moins que ce dernier soit spiderman ou juste totalement fou. Le seul point faible, c'était la porte de la chambre qu'il avait verrouillé. Il était donc impossible de savoir qu'il était là et d'y entrer dans faire un bruit monstre en défonçant la porte en bois.
Miria était en train de laver ses vêtements et vu le bruit de la douche, elle en profitait pour faire un bon brin de toilettes elle aussi. Se sentir propre, c'était une sensation appréciable, encore plus après une vrai douche et non une toilette de chat auprès d'une rivière ou d'une grosse flaque d'eau... oui, les flaques d'eaux peuvent être utile !
Le mini-bar était plein, du moins, plein de ce qu'on y trouve habituellement. Autant se faire plaisir, si ça se trouve, demain il sera mort. C'est pour ça qu'il allait apprécier cette petite bouteille de Whisky, en plus vu l'hôtel on était sur un échantillon d'une marque hors de prix. Avant, il aurait carrément commandé une vraie bouteille, mais le room service n'existait plus. La rousse arriva en peignoir, elle aussi s'était mise à son aise, elle avait raison. Sur le lit, il avait posé les différents paquets de chips et de cacahuète, 8$ le paquet... un petit paquet en plus... les hôtels n'avaient vraiment pas honte. Quoi que... si quelqu'un pouvait se payer une suite, il pouvait bien dépenser huit pauvre petit dollars pour un paquet de chips, non ? "On a de quoi grignoter et de quoi se saouler !" Au moins, ils ont de quoi prendre l'apéro, c'est pas si mal et il a de quoi manger dans son sac ça ne sera pas du grand luxe, une boite de conserve, mais ça fait toujours son boulot : vous nourrir.
Miria se rapprocha de lui, elle vint toucher le visage de Javik pour l'observer de plus près. C'était son nez qui avait l'air de l'intéresser. Quand elle le toucha, il sursauta un peu, il n'était pas prêt à ce qu'elle fasse ça et surtout ça faisait mal. "Aïe ! C'est douloureux ! Laisses mon nez tranquille," peste t-il en repoussant la main de la jeune femme qui voulait jouer les infirmières. De ce qu'elle disait, il n'était pas cassé, tant mieux, ça lui évitera d'avoir un nez qui ressemble à celui d'un boxeur. "J'ai connu pire qu'un coup sur le nez, t'inquiète pas." dit-il tout de même pour la rassurer. Si elle savait ce que son père lui avait fait subir, elle en serait horrifiée. Sauf qu'il n'avait pas l'intention de parler de ça. Le jeune homme est solide et savait encaisser, s'était le plus important. "Et toi ? Tu as dû te prendre un bon coup sur le nez aussi, rien de cassé ?" demande t-il. Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il faut faire si un nez était cassé ? Probablement rien, ça devait guérir tout seul, même en cas de cloison nasale déplacé, logiquement, ça demandait une opération, pour éviter une déformation du nez, mais aujourd'hui.. qu'est-ce qu'un beau visage quand on voit la laideur des zombies un peu partout ? Il lui tendit sa petite bouteille "Tu vas pas me laisser boire tout seul ? Il y a d'autre boisson si tu aimes pas le Whisky." Le braqueur mit ses jambes en tailleurs pour être assit plus confortablement sur le lit. Son regard se posa sur la jeune femme, elle avait subit une lourde journée, tout comme lui. Elle avait prit des coups et ça se voyait et accessoirement, il s'en voulait un peu. Tout ça, s'était sa faute, non ? "T'as vraiment fait tout ce chemin, juste pour savoir pourquoi je suis partie ? C'est pas un peu de la folie avec le danger qui traine partout ?" Elle aurait pu laisser tomber. Il était parti s'était son choix. Alors pourquoi vouloir à tel point savoir. Même s'ils étaient devenus amis, est-ce que l'amitié peut justifier de se mettre autant en danger ? Quelque part, il était content de la voir, de ce dire qu'il comptait, mais ça soulevait d'autres questions qui lui faisaient plus peur et qu'il préférait fuir. Miria A. OrphelianDim 31 Jan - 22:44 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 222 Date d'inscription : 08/01/2021
Regarde-toi, Miria, à prendre une initiative, pour une fois dans ta vie. Comme quoi, finalement, parfois, tu obtiens les preuves d’une certaine évolution de ton caractère parce qu’il y a encore une année, tu n’aurais jamais eu le cran d’aller vers quelqu’un, comme tu viens de le faire, pour t’occuper, sans même réclamer une autorisation, d’une blessure ou autre. Le fait est que tu es inquiète, et que ça joue forcément sur ta façon d’agir vis-à-vis de Javik, à ce moment-là. Tu vois simplement son nez légèrement bleu, et le souvenir du sang qui s’en écoulait encore tout à l’heure te tires juste un atroce frisson qui te pousses en avant. Et tu y vas doucement, hein, c’est dans ta nature, d’être douce au possible … pourtant, tu lui arraches tout de même une plainte. C’est douloureux, visiblement, forcément, et le voilà à te demander de laisser son nez tranquille, avant de repousser ta main, et honnêtement, tu es partagée entre une moue déçue, et un sourire parce qu’il se comporte complètement comme un enfant, là. « Tu faisais le dur tout à l’heure, et voilà que tu te plains quand je ne fais que t’effleurer. » Et tu retombes, les fesses sur tes talons, une moue probablement un peu boudeuse, finalement, accrochée au visage avant de te détourner un peu pour sans doute, cacher l’état de ton nez à toi. « Je vais bien, je n’ai rien, c’est simplement le choc qui a fait saigner, comme toi. » Il n’y a qu’une légère barre bleue en travers du tiens, ça se voit bien moins, le type qui t’as frappé n’a pas dû y mettre toute sa force, même si sur le coup, toi, tu as eu l’impression qu’il avait puiser dans tout ce qu’il avait, tant tu t’es sentie partir.
Tu finis par bouger à nouveau, tu retiens le peignoir sur tes jambes et tu viens te pencher à l’endroit où il a probablement déniché sa bouteille pour y prendre une boisson plus à ton goût, en l’occurrence, un soda, faute de mieux. « Je ne bois pas d’alcool, même en cas de fin du monde … » Ouais, pour certains, c’est l’occasion de se lâcher, peut-être, mais toi, tu as fait le choix de rester fidèle à toi-même, il est donc hors de question que la boisson de sa bouteille ne touche tes lèvres. Rien que l’odeur à le don de te soulever le cœur … Toujours est-il, Miria, que vient boire une longue gorgée de soda. Il n’est pas frais, comme tu l’aimes, mais ça te fait un bien fou de venir puiser un peu d’énergie sans cette canette de sucre, tu en avais probablement bien besoin, ça, et les chips que tu continues de grignoter tranquillement pour venir combler, au moins en partie, le creux de ton estomac et soulager un peu ta faim.
C’est une nouvelle question de la part du jeune homme qui te tires de ton silence, et de ta concentration sur ton pseudo repas … parce qu’il revient mettre sur le tapis les raisons de ta présence dans le coin, et finalement, tu échappes un soupire, parce que, tu ne lui as assurément pas dit toute la vérité, la première fois qu’il t’as demandé ce que tu fichais ici, si loin de ta famille. « Si … peut-être. » Et te voilà à te pincer les lèvres, parce que, Miria, tu ne sais pas mentir. Pire, tu as horreur de ça. Quand tu t’y essaies, parce que tu estimes que c’est mieux comme ça, tu finis immanquablement par te planter. « J’étais inquiète … » Bon, ça, c’est la vérité, par exemple, en partie. Mais quand tu relèves le nez, et bien, tu comprends bien que ce ne sera pas suffisant. « Et ta présence me manquait. » Tu reviens chercher une chips, détournant maintenant clairement les yeux pour ne pas prendre le risque de croiser son regard. « Tu peux dire que c’était ridicule, je le sais. J’ai compris. » Ouais, bon, en attendant, tu es là quand même, quoi
Javik LawsonLun 1 Fév - 2:16 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 1848 Date d'inscription : 07/01/2021
Lui faire le dur... non il était normal, comme d'habitude. En cas de combat, Javik savait parfaitement encaisser les coups. Bon, il pouvait aussi dire merci à son amie "l'adrénaline" qui avait le don de rendre pratiquement n'importe qui insensible à la douleur durant un laps de temps limité. Enfin... pas totalement insensible, mais ça aidait à mieux à la supporter et même l'ignorer, c'est ainsi qu'il la voyait. Mais là, à froid et sans prévenir, le simple fait de toucher son pauvre nez était douloureux. Ce bleu allait le poursuivre déjà pendant plusieurs jours et lui donner une sale gueule, alors il n'avait pas besoin qu'elle joue les perverse sadique qui vient s'amuser à le toucher pour le faire chanter, même si ça pourrait être très drôle. "J'ai le droit de me plaindre, j'ai encaisser plein de coup, alors si je veux faire ma chochotte je le ferais. Et puis, j'ai mon infirmière personnel ici. Alors, tu devrais prendre soin de moins plutôt que de me torturer !" Javik avait dit ça sur le ton de la plaisanterie et pour la taquiner. C'était comme quand il était avec elle la première fois, quand elle l'avait soigné. Par moment, il la taquinait juste pour l'embêter et souvent ça la faisait rougir. Bon sang ce qu'elle était jolie dans ses souvenirs quand ces joues devenez roses. Non, ce n'était clairement pas le moment de fantasmer sur ça. Il voulait mettre de la distance, pas se rapprocher d'elle comme avant. Le jeune homme reprit donc un peu son sérieux, heureux d'apprendre qu'elle allait bien et que son petit nez était aussi en forme que le sien.
La rousse prit un soda plutôt que de l'alcool. Il fut déçue, il aurait voulu qu'elle l'accompagne avec le même type de boisson. "Bon sang, t'es une rabat-joie," lui lance t-il la mine légèrement boudeuse imitant la demoiselle avec l'attitude qu'elle avait eu juste avant. "Est-ce que t'as au moins déjà bu de l'alcool avant ?" demande t-il par curiosité. Miria donnait l'imagine d'une jeune femme très sage, pas le genre à s'égarer sur la route, pas comme lui. Les excès, les désirs extrêmes, il n'avait pas l'impression que ce soit le genre de chose qui puisse l'intéresser. Peut-être que ça l'effrayait et qu'elle n'avait jamais voulu tenter quoi que ce soit. Alors tel le vil petit diablotin sur son épaule il tentera de la pervertir, au moins qu'elle goûte, ça serait dommage de mourir idiot, non ? "T'es pas une ancienne alcoolique, rassure moi ?" s'imagine t-il sans vraiment y croire, mais ça elle n'était pas censée le savoir. "Chez moi, c'est malpolie de ne pas accompagner quelqu'un qui boit de l'alcool. Juste une petite gorgée. En plus tu verras, ça réchauffe !" Bon sang, il était vraiment le pire ! Si Danny le voyait, il en serait outré et lui dirait qu'il n'était qu'un goujat et ne devrait pas forcer la demoiselle à boire même une gorgée si elle ne voulait pas. Sauf que Danny n'était pas là... Et quand le chat n'est pas là, que font les souris ?
Ensuite, il lui redemande pourquoi elle était venue jusqu'ici pour le chercher. Ce qu'elle lui avait dit plus tôt ne l'avait pas convaincu. L'ancien braqueur avait une idée de la raison et il devait en avoir le cœur net. Car même si elle retournait auprès de ces frères et sœurs, il avait peur qu'elle vienne de nouveau à sa recherche. C'est pour ça qu'il devait crever l’abcès. La rouquine répondit d'abord qu'elle était inquiète, son regard se posa sur elle, comme pour dire "tu t'en sortiras pas juste avec ça" et s'était le cas, ce n'était pas suffisant pour le convaincre. La suite était déjà plus convaincante même si ce n'était clairement pas suffisant. Il lui manquait... Le jeune homme le cachait, mais ces paroles le touchèrent profondément. C'était la première fois que quelqu'un s'attachait à lui en dehors de sa bande. Ses parents ne l'avaient jamais aimé et en dehors de Danny et les autres, il n'avait clairement pas d'ami. Comment se pouvait-il qu'une demoiselle aussi douce et innocente puisse s'attacher à un type tel que lui ? Rien qu'à la regarder, ça se voyait qu'il était à l'opposé de ce qu'elle était ? Violent, con, arrogant, fonceur, sans pitié... Et pourtant, elle s'était inquiétée... "Miria" murmure t-il doucement en l'observant. "Qu'est-ce que tu veux vraiment ? Qu'est-ce que tu cherches ? Qu'est-ce que tu attends de moi ?" lui demande t-il franchement. Car il voulait la vérité, juste la vérité. Et ça, ce n'était qu'une histoire de sentiment, il le sait au fond de lui. Si elle avait mit sa vie en danger pour le retrouver, ça ne pouvait être que ça, quelque chose plus fort que l'amitié, un sentiment qui lui avait toujours fait peur et qu'il avait refoulé. Malgré tout, il ne pouvait nier son attachant envers la jeune femme. Depuis toujours, elle est la seule ayant réussi à atteindre son cœur de la sorte. Sauf qu'il ne pouvait pas se permettre de craquer et d'aller plus loin. Comment pourrait-il l'aimer ? Comment pourrait-il être quelqu'un de bien pour elle en dépit de la vie qu'il avait eu ? Non, sincèrement, il ne lui ferait que du mal, il en était certain. "Ne me mens pas. Je veux la vérité, tu as assez tourné autour du pot." Miria A. OrphelianSam 13 Fév - 20:35 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 222 Date d'inscription : 08/01/2021
Tu baisses les yeux, Miria. Ta timidité, oui, on peut le dire, mais, pour le coup, il y a autre chose. Tu te sens … blessée. Il faut dire, ma grande, que contrairement à ce que tu essaies de montrer depuis le début de cette épidémie, tu as toujours été quelqu’un de fragile, ou plutôt, de particulièrement sensible. Alors, l’entendre et surtout, le voir te repousser de la sorte, alors que tu tentes de faire au mieux, ça vient littéralement te vriller l’estomac. Tu aimerais parvenir à prendre soin de Javik comme tu le fais avec ta famille, mais, il faut te rendre à l’évidence : ce n’est peut-être pas possible et par-dessus tout, peut-être qu’il ne veut réellement pas de toi dans ses pattes. Ouais. C’est ça, le pire, tu te montes la tête, là, Miria, clairement, mais il n’empêche que, de ton point de vue, tu es complètement dans le vrai, et tu as l’impression de mieux comprendre les raisons de son départ de la cabane.
Te voilà donc à reculer, à réinstaurer une certaine distance, entre vous deux, comme s’il venait de te brûler, et puis, tu viens attraper une boisson qui te conviens bien mieux que l’alcool qu’il a pioché, lui. Et ça, tu vois, visiblement, ça vient provoquer encore quelque chose de négatif, chez lui. Parce que tu refuses de boire, parce que, tu as toujours refusé de boire et que … ouais, ce genre de remarque, tu entends ça depuis toujours, tu l’entendais déjà, durant ton adolescence, quand tu essayais de t’intégrer, mais que tu continuais de refuser de t’alcooliser, ou de fumer n’importe quoi, et qu’on venait te reprocher de gâcher l’ambiance et, d’être rabat joie, tout à fait. « Non … » Tu avoues, en baissant les yeux, honteuse, alors qu’honnêtement, tu n’as absolument pas à l’être. Tu n’as jamais eu besoin de ça, tu n’as jamais eu envie de ça, et tu n’en as toujours pas envie. Ce n’est pas toi, tout simplement, et tu as toujours refuser de changer ton essence pour faire plaisir aux autres alors … pourquoi est-ce que tu y songes, face à ses tentatives ? Est-ce si important pour toi, de lui plaire ? C’est ridicule, et au fond de toi, tu le sais. « Je suis désolée … je crois que je préfère être impolie, à ce sujet. » Tu lui annonces, d’une petite voix, en détournant le regard pour ne pas qu’il puisse y lire ta détresse, sur le moment. « Pardon … »
Et maintenant, clairement, tu te replies sur toi-même, tu ramènes tes jambes contre toi. En fait, si tu le pouvais, tu te roulerais littéralement en boule et tu irais te cacher sous la grosse couette pour ne plus qu’on puisse te voir. Voilà longtemps que ça ne t’était pas arrivée … tu te sens blessée, et à la fois, tu as l’impression d’être idiote. Tu te dis que, c’est clair maintenant, qu’il va te rejeter, parce que, tu n’es pas drôle, comme fille. Tu ne sais pas lâcher tout, dans ta vie, il y aura toujours certaines barrières. Et … tu sais quoi ? Pourtant, clairement, tu fais ton possible pour en repousser certaines. Tu fais des efforts, ma grande, comme quand tu essaies de lui faire comprendre les choses. Tu es bien incapable d’être franche en un bloc, alors, oui, peut-être que tu tournes encore autour du pot, mais, comment pourrais-tu réussir à lui dire que tu as probablement des sentiments pour lui, et que c’est pour cette raison que tu es venue jusqu’ici pour le retrouver. D’autant que maintenant, te voilà persuadée qu’il est impossible que ce soit réciproque. « Je … » Il questionne. Il questionne encore et toi, tu te sens, littéralement acculée. Comme un petit animal qui n’a pas vraiment d’échappatoire et qui va se faire attraper par le prédateur, tu te sens être envahie d’un violent sentiment de panique. « Pour rien, c’était ridicule, je … je me suis imaginé n’importe quoi. Oublie. » Et te voilà à reculer, à quitter le matelas, maintenant, à chercher une solution de repli dans la vaste chambre, et bon sang, ton regard est celui d’une pauvre créature aux abois. « Tu me trouves … vraiment si ennuyante ? » Ce n’est pas vraiment ce qu’il a dit, hein qu’on soit d’accord mais, c’est ce que tu as compris toi.
Javik LawsonLun 15 Fév - 22:47 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 1848 Date d'inscription : 07/01/2021
Inutile d'imaginer Javik comme un véritable gentleman avec une éducation digne d'un prince. C'est juste un connard, un égoïste qui n'a toujours pensé qu'à lui, mais la vie l'avait un peu poussé dans cette direction. Ses parents avaient été un véritable Enfer pour lui, des personnes qui ne l'avaient jamais désiré, mais ne l'avait pas non plus abandonné pour ne pas avoir l'air de personnes totalement indigne. L'abandon aurait surement été préférable, une orphelinat ou un centre pour les enfants qu'on veut plus lui aurait épargné les coups de son père et l'ignorance de sa mère. Un pauvre gosse forcé de vivre dans un environnement horrible, de servir ses parents pour toujours être dénigré. De toute sa vie, il ne s'en est jamais plein à qui que ce soit, c'est un passé qu'il garde secret, une enfance qui lui fait honte et qu'il n'est pas capable d'avouer aux autres. Alors, quand il était parti, pouvant enfin être libre, il s'était jurée de vivre pour lui et de ne pas vraiment se soucier des autres. Personne n'est parfait, n'est-ce pas ? Eh bien, il est bien loin de ce genre de critère.
Même avec une femme comme Miria, qui parvient à l'atteindre, à le toucher, il combat à reculons. C'est tellement plus simple pour lui de nier ses sentiments que de les accepter. L'amour... c'est le grand inconnu, tout ce qu'il connait de ça, c'était ce que sa famille lui avait donné et autant dire qu'il ne voulait plus de ça. Si l'amour doit être égale à l'ignorance et la violence, il préfère de loin rester seul toute sa vie. Vous pouvez penser que c'est un raisonnement idiot, mais ce sont les blessures de sa vie, des cicatrices profondément ancré en lui et qu'il ne pourra hélas jamais effacer. Certains traumatismes ne disparaissent jamais et les guérir prendront quoi qu'il arrive du temps. Mais comment pourrait-il guérir ? En parlant à la jolie rousse ? A quoi bon... les regards plein de pitié, c'était quelque chose qu'il refusait. Son comportement avec elle n'avait au final rien d'étonnant, le simple fait d'insister pour qu'elle l'accompagne à boire quelque chose de plus fort qu'un soda ou qu'il puisse insister pour trouver les réponses qu'il souhaitait. On pourrait également ajouter qu'il ne sait pas s'y prendre avec les femmes. Les rares qui l'ont approché s'était souvent pour une soirée ou juste passer la nuit, mais rien de plus intime niveau sentimental. La demoiselle qui était avec lui, c'était la seule femme avait qui, jusqu'ici, il a entretenu ce qu'on pourrait appeler de l'amitié. En réalité, c'est tellement plus que ça... Car s'il avait fuit, ce n'était pas à cause d'une simple amitié, mais simplement parce qu'elle parvenait à le bouleverser, à atteindre ce cœur de pierre et il ignorait si un jour ou l'autre, il pourra ouvrir son cœur à qui que ce soit.
La demoiselle semblait gênée, reculant pour se replier sur elle même. Cet idiot n'était même pas capable de voir que c'était sa faute, il pensa juste qu'elle avait froid. Elle refusait de boire et s'était son droit, alors il n'insista pas plus que ça. Mais la boisson était de toute manière bien moins intéressante que les réponses qu'il cherchait et il ne voulait pas lâcher jusqu'à entendre la vérité. C'était certain qu'il y avait une raison à tout ça, à sa venue, au fait qu'elle le cherchait. Miria quitta le lit, est-ce qu'elle était en train de le fuir ? Ceci y ressemblait, mais il ne le fit pas remarquer. En guise de réponse, elle indiqua qu'il n'y avait rien, aucune raison, que c'était ridicule et qu'elle s'était fait des idées. Donc, il y avait bien quelque chose, non ? Javik avait l'impression qu'elle se moquait d'elle et ça l'agaçait sérieusement. La petite voix de la rousse lui posa alors une question qui lui fit lever les yeux vers elle. Ennuyante ? Franchement est-ce qu'il avait dit ça ? "J'ai jamais dit ça ! T'es pas ennuyante." Demander au jeune homme de résoudre un problème comme ça s'était compliqué. Réconforter les autres ça n'avait jamais été son truc car il n'est pas doué dans ce genre de chose. A son tour, il se leva du lit, mais n'alla pas vers elle immédiatement, elle voulait un peu de distance, non ? "Si tu dis ça pour l'alcool... c'est bon, je vais pas en faire tout un plat. Tu serais pas à la première personne sur cette terre à préférer un simple soda." Pas fameux comme discussion... Si Ash serait là, il lui dirait surement un truc du genre "Javik, t'es vraiment pas doué en relation humaine", mais s'était le cas de toute manière. "Est-ce que... je te fais peur ?" demande t-il simplement en baissant la tête vers le sol pour ignorer son regard. Elle disait bien qu'elle s'était imaginée quelque chose et il avait révélé quel genre de personne il était avant et elle l'avait vu à l’œuvre en train de se battre contre ces types. A présent, elle devait le voir tel un monstre, il ne voyait que ça comme réponse. Le braqueur se tourna et s'approcha de la fenêtre pour observer dehors. Miria aurait bien raison de le prendre pour un tueur, c'est ce qu'il voulait lui faire comprendre depuis le début, il n'a rien d'un type bien. "Je te l'avais dit, non ? J'suis pas quelqu'un de bien. Mais, tu l'as enfin compri par toi-même. C'est mieux comme ça. Je vais aller me trouver une autre chambre. Comme ça, tu pourras dormir tranquille, je serais loin de toi." Sur ses paroles, il abandonna la fenêtre et l'extérieur plongé dans l'obscurité qu'il regardait pour attraper son sac qui trainait sur le sol près du pied du lit et partir dans la direction de la porte de sortie de la chambre. Miria A. OrphelianJeu 18 Fév - 9:02 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 222 Date d'inscription : 08/01/2021
Tu ne regrettes même pas d’être venu jusqu’à lui, ou juste de t’être mise à le chercher. Tu as pris des risques, Miria, autant pour toi que pour ta famille et tu sais que s’il arrive quelque chose à l’un des tiens, tu ne pourras jamais te le pardonner. Tu as pensé à ça, avant de te décider, au final, peu importe ce que tu peux ressentir pour cet homme, ça aura été plus fort que tout le reste et tu es bien consciente que c’est un fait qui n’est absolument pas négligeable. Pour autant, le malaise te prend rapidement, parce que si Javik parait garder bien des choses en lui, il en est de même pour toi. Tu n’as pas eu une vie facile, même si tu n’es pas à plaindre parce que ta famille a été plus que parfaite pour toi, le reste est rapidement parti dans tous les sens. Et c’est de ta faute, tu le sais, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même parce qu’il est possible que tu n’aies finalement pas assez lutter pour obtenir ce que tu voulais vraiment. Peut-être que si tu étais parvenu à te battre, et à affronter tes démons, tu serais dans une toute autre situation, aujourd’hui …
Quoi qu’il en soit, tu choisis, encore une fois, la solution la plus lâche qui existe : la fuite. C’est plus simple pour toi, de t’éloigner de lui pour ne pas avoir à expliquer les raisons de ta présence ici, ou simplement pour ne pas avoir à livrer directement tout ce que tu as sur le cœur. Comme toujours, tu as une peur panique de t’ouvrir, de te sentir honteuse, ou peut-être rejetée. Moquée. Et s’il te riait au nez, hein ? Tu aurais probablement le cœur brisé. Et c’est surement pour ça que finalement, après t’être débattue dans tous les sens pour éviter de couler, tu lui poses cette simple question, timide et pleine de crainte. Tu veux savoir si comme bien d’autres avant lui, il ne voit en toi qu’une fille ennuyante et dénuée d’intérêt. Et non, il ne l’a pas dit, et finalement, tu as probablement fait pire que mieux parce que maintenant, il parle de l’alcool, de boisson, sans probablement comprendre que c’est encore au-delà ça et honnêtement, tu ne peux pas lui en vouloir parce que tu ne t’expliques même pas.
Et finalement, tu vois, c’est une question qu’il te renvoie, avant de bouger à son tour, de s’approcher de la fenêtre pour jeter un œil à l’extérieur tandis que toi, tu restes plantée, sans comprendre d’où sort cette interrogation. En fait, ton manque de réaction lui laisse tout le loisir de monter tout un scénario, et chaque mot qu’il prononce vient davantage te serrer le cœur et te vriller l’estomac. Ce n’est absolument pas ce que tu penses, c’est certain mais il te faut le voir bouger à nouveau et l’entendre t’annoncer qu’il a décidé d’aller dormir ailleurs pour que tu réagisses, tu t’avances brutalement dans sa direction et ta main vient chercher la sienne pour tirer dessus, et pour le retenir ici, avec toi. « Je ne veux pas que tu t’en ailles… » C’est récurrent, ça. Tu ne voulais pas qu’il parte de la cabane, non plus, et c’est pour ça que tu es là même si visiblement, tu n’arrives pas encore à exprimer ça clairement. Du moins, par sur l’instant. « Tu ne me fais pas peur du tout … je te fais confiance et je me sens bien en ta présence. » Et là, tu as dit tout ça, mais, forcément, tu te demandes ce que tu peux bien ajouter d’autres, maintenant. « Je ne voulais pas que tu partes, de la cabane. Je me suis sentie … j’aurais voulu que tu restes … avec moi. » Et bon sang, c’est atrocement compliqué pour toi, de dire toutes ces choses. « Je suis désolée je ne suis pas … aussi sûre de moi que tu peux l’être j’ai … toujours été comme ça, je n’ai jamais … été comme ça, pour un homme. »
Javik LawsonVen 19 Fév - 23:36 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 1848 Date d'inscription : 07/01/2021
Le jeune homme commençait à y voir clair, si elle se comportait comme ça à présent envers lui, c'est surement qu'elle voyait son vrai visage. Enfin, elle découvrait le "Vrai" Javik Lawson, ce connard dangereux, ce type qu'il ne cesse de lui dire de fuir depuis le début. Avec ce combat contre ces Redneck, la pauvre avait dû entrevoir qu'il n'avait pas peur et aucune remord à s'attaquer à eux. En même temps, les remords ça n'a jamais été son truc, pourquoi s’embarrasser de ça ? C'est peut-être là un défaut qui vient de son père. Après tout, cette enflure n'a jamais eu de regret d'avoir frappé son fils. On ne peut pas dire qu'il ait hérité de la meilleure partie de lui, mais c'est ainsi. Sa vie n'a pas été facile, du moins une bonne partie de celle-ci, pour autant il a toujours accepté qui il était, même s'il s'est forgée une nouvelle identité pour éviter que son paternel ne puisse avoir l'envie de le retrouver. Nouveau nom de famille, nouveau prénom et pourtant il a toujours la même personnalité, bien que plus affirmé que quand il vivait chez ses parents.
Miria avait raison de se méfier de lui. Après tout, il pourrait lui faire du mal ? La logique voudrait que oui, mais jusque là, il ne l'avait pas fait. Elle avait eu bon cœur pour le soigner et le garder le temps qu'il se rétablisse, même qu'elle l'avait retrouvé et que sa douceur était toujours la même. Comment pourrait-il s'en prendre à elle ? En dehors de sa bande, elle était la première personne à prendre soin de lui et le voir comme un humain, malgré les défauts qui le composaient. Mais à la voir le fuir, il comprenait que l'illusion, que le Javik qu'elle avait connu pendant qu'il partageait sa cabane venait de s'effondrer, du moins c'est ce qu'il pensait. C'est pour ça qu'il se devait de partir, du moins de la laisser seule pour la nuit pour qu'elle soit plus rassurée.
Le braqueur avait ramassé ses affaires pour commencer à quitter la chambre, il n'aurait pas pensé sentir la main de la jeune femme se refermer sur son poignet pour le retenir. Ceci le surprit, il ne s'attendait pas à ce qu'elle ait ce genre de geste envers lui. Puis sa petite voix indiqua clairement qu'elle voulait qu'il reste. Mais ?! Il ne savait plus quoi penser d'un coup. Lentement, il se tourna vers elle pour la regarder et voir son expression. Elle avait l'air sincère, il ne lisait pas la moindre peur dans ces yeux. Alors, il serait possible qu'il se soit trompé ? Ainsi, il ne serait pas effrayant ? Assez rapidement, elle confirma tout ça en disant qu'elle n'avait pas peur, chose qui était positive, de plus la demoiselle ajouta qu'elle lui faisait confiance, chose qui semblait presque être un miracle et pour finir, elle se sentait bien avec lui. Javik resta silencieux, cherchant à savoir s'il devait comprendre quelque chose. Elle se sentait bien avec lui... vraiment. Est-ce qu'elle se rendait compte qu'il n'était pas du tout un homme fait pour elle, qu'elle risquait de regretter ce qu'elle venait de dire plus tard. Miria continua ces explications, certes via des chemins détournés, mais elle lui faisait comprendre qu'elle tenait à lui et qu'elle ressentait quelque chose. En ce moment même, c'était surement l'un des pires cauchemars de Javik qui se réalisaient. Que devait-il faire ? Lui qui d'habitude était si sur de lui, était muet, la regardant avec un air perdu son esprit cherchant à comprendre le sens caché derrière tout ça, et une autre partie de lui refusant d'y croire. L'amour, les sentiments... Lawson ne connait pas tout ça. De toute sa vie, personne ne l'a jamais fait vibrer, son cœur n'a jamais battu pour qui que ce soit et il ne pensait pas que ceci arriverait un jour. "..." Sa bouche s'ouvrit, mais aucun son n'en sortit. La situation était trop inédite pour qu'il sache quoi faire ou quoi dire. Alors, il vint retirer la main de la jeune femme de son poignet, histoire de faire quelque à défaut de parler. Son regard la fuyait, il ne voulait pas la regarder. Ce n'était pas par honte, mais plus par crainte de succomber. Parce que ce qu'elle venait de lui dire faisait clairement écho en lui. "Heu... je vais dormir sur le canapé," c'est tout ce qu'il trouva à dire, rien de mieux que ça. A ce stade là, on peut clairement dire que c'est un crétin, qui prend la fuite en plus de ça plutôt que d'affronter la réalité. De nouveau, il lui tourna le dos, au moins, il était sûr de ne pas la voir et encore moins de craquer. Mais cet idiot resta sur place, incapable d'avancer, répétant encore et encore ce qu'elle avait dit. C'était impossible ? Personne ne pouvait l'aimer ? C'est bien ce que son père lui avait répété toute sa vie ? "Personne t'aimeras jamais !" Son abominable paternel lui avait dit tellement de fois, que c'était à présent ancré en lui. Alors Miria qui lui disait avoir confiance et se sentir bien avec lui... cela ne pouvait pas être possible, elle se trompait certainement. Miria A. OrphelianMar 2 Mar - 18:29 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 222 Date d'inscription : 08/01/2021
Tu ne sais même pas pourquoi tu déballes tout ça, Miria. En fait, il semble que tu aies peur, maintenant, peur de l’avoir déjà déçu, ou de finir par le décevoir autant que tu as toujours déçu les autres. Parce que, oui, la déception, c’est une chose à laquelle tu as fait face bien trop souvent, et de façon sacrément douloureuse. Tu es belle, mais. Combien de fois est-ce que tu l’as entendu, hein ? A croire que ton manque d’assurance et ta timidité t’ont toujours rendue bien moins intéressante aux yeux des autres. Et là, tu vois, tu le vois fuir. Tu essaies de le retenir, à tout prix, mais tu n’es pas douée pour ça, tu ne sais pas comment faire pour être efficace parce que tu n’es pas de ces femmes entreprenantes qui vont retenir un homme d’un baiser fougueux comme dans les films. C’est con, parce qu’en ce moment, tu es carrément en train de te dire que tu aimerais savoir être comme ça, sans pour autant oser bouger ne serait-ce que d’un centimètre.
Le truc, Miria, c’est que … surement que tu t’attendais à autre chose en déballant tout ça d’un seul coup. A une réaction, qu’elle soit bonne, ou mauvaise, oui, mais, tu te confrontes simplement au silence. Tu le vois ouvrir la bouche mais rien n’en sort et c’est surement pire que tout, parce que tu sens ton cœur éclater dans ta poitrine et tu pourrais littéralement te mettre à pleurer de frustration. Pire, ma grande, il vient carrément dégager tes doigts de son poignet, ceux qui viennent pourtant de le retenir avec toi, en dépit de ton caractère si effacé. Son regard est fuyant, et même en faisant tous les efforts du monde, tu ne parviens décidément plus à croiser son regard alors … tu abandonnes, et soupires, et toi aussi tu baisses la tête.
Quand il ouvre la bouche, c’est simplement pour t’annoncer qu’il dort dans le canapé, et toi, tu te tournes, tu avises le fameux sofa, non loin, tu acquiesces sans un mot, et voyant qu’il ne bouge pas, persuadée que tu as causé un malaise entre vous deux, c’est toi qui fais un pas de côté pour lui laisser le chemin libre jusqu’au canapé. « D’accord … » Tu lui offres simplement, d’une toute petite voix, probablement trop imprégnée de tes émotions, tremblante, aussi, comme si tu allais te mettre à pleurer, là, maintenant, tout de suite. « Je … passe une bonne nuit alors. » Et puis tu te tournes, et d’un pas lent, comme si tu te dirigeais droit à la potence, la tête basse, aussi, tu retournes en direction du lit pour t’y installer pour la nuit.
| [JAVIK] Ce soir là j’ai découvert que la plupart des êtres qu’on pense méchants ou malfaisant sont tout simplement très seuls… | |
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