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[JAVIK] Ce soir là j’ai découvert que la plupart des êtres qu’on pense méchants ou malfaisant sont tout simplement très seuls…
Miria A. Orphelian
Dim 10 Jan - 11:44 ||
Miria A. Orphelian
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Une véritable catastrophe, Miria. Pour ta défense, c’est bien la première fois, en six mois de survie, que tu fais face à des situations aussi horribles, du moins, ça n’est pas arrivé depuis que vous êtes tous les cinq installés dans la cabane, avec ta famille. Tu es prudente, débrouillarde, et ça te permets de ne pas t’éloigner du camp établi, en général. Là, tu te rends compte à quel point ton petit plan est un échec, parce que, tu as perdu toutes tes affaires, ce soir, tout ce que tu avais comme nourriture, ou matériel utile se trouvait dans ton sac, sac que tu avais déposé près de la cheminée, et que tu n’as évidemment pas eu le temps d’emmener avec toi. Maintenant, c’est la situation qui dégénère plus que tu ne l’aurais imaginé ... parce qu’au beau milieu de ta tentative de descendre par les draps sans chuter, ou te blesser, voilà qu’un mort-vivant décide de s’en prendre à Javik, et ta réaction n’est pas la meilleure, puisque, tu paniques, et tu tombes carrément sur le cadavre ambulant, autant que sur l’homme qui est aux prises avec lui. Tu aurais pu contribuer à le tuer, Miria. S’il n’avait pas su éviter la morsure, ta chute aurait pu lui être fatale, mais heureusement, pour l’heure, tu n’as pas spécialement le temps d’y penser.

C’est d’un coup de pied maladroit que tu repousses le marcheur, avant de lui balancer une pierre lourde qui, certes, l’atteint au milieu du front, mais qui ne l’arrête pas pour autant. En fait, ça ne le ralenti même pas, et il revient à la charge le plus naturellement du monde, tandis que les fesses sur le sol, tu recules, dans le gazon humide, pour tenter de lui échapper, de t’en éloigner. C’est Javik, finalement qui intervient, qui se jette sur le monstre, et qui, violemment, se met à cogner son crâne contre un mur. Au milieu des râles étranges, et des grognements affamés, tu entends le crâne qui craque, se fissure, se brise, et puis le gargouillis répugnant de la cervelle de cette chose, qui, réduite en bouillie, s’échappe de sa boîte crânienne. La scène est atroce, si atroce en réalité, Miria, que tu finis par te détourner, puis carrément fermer les yeux.

Les grognements finissent par s’arrêter, et la voix de Javik vient te faire sursauter, alors que tu rouvres les yeux, pour le découvrir devant toi. L’une de ses mains est couverte de sang et d’autres choses dont tu préfères ignorer la provenance et la nature, et tu te relèves enfin, tant bien que mal, hochant la tête, pour finalement faire quelques pas en arrière, le regard rivé sur la maison. Par la fenêtre, grâce aux bougies que tu avais allumées, et le feu dans la cheminée, tu distingues aisément les ombres qui s’agitent, et si l’idée de tenter de récupérer tes affaires t’effleures, tu l’abandonnes bien vite.

C’est un peu résigné, que tu te remets en marche, traversant le jardin, il vous faut escalader la palissade, au fond du terrain, pour le quitter et vous retrouver sur un chemin de terre, boueux, à l’arrière. « Tu sais où on pourrait se réfugier ? » Tu finis par demander. Tu n’es pas dans les parages depuis si longtemps, toi, et lui, il a bien dit qu’il traînait dans le coin depuis une semaine, au moins, alors, tu préfères t’en remettre à lui pour que vous puissiez trouver un endroit calme, et assez sûr, pour passer la nuit parce que, franchement, tu n’as aucune envie de passer une nuit dehors. « J’ai perdu toutes mes réserves, je n’ai plus rien … » Rien du tout. Mais surtout, plus rien à manger, alors que tu avais déniché de sacrées réserves, dans cette maison. Quelle déception.
Javik Lawson
Lun 11 Jan - 2:06 ||
Javik Lawson
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Le combat avait été rapide, l'histoire de plusieurs secondes, mais d'une violence inouïe si on est pas habitué. Fracasser un crâne de la sorte jusqu'à le briser et exploser la cervelle, ça demandait de la force, beaucoup de force et plus encore. Pour ce monstre, il n'avait eu aucune pitié, mais il aurait surement pu faire la même chose à un humain pour sa propre survie. Mais ça, il ne comptait pas le dire à qui que ce soit. C'est son côté sombre, son petit côté obscure qui fait qu'il n'est pas tout blanc.

A présent que le monstre était mort, fuir était la meilleure chose à faire avant que les zombies à l'intérieur de la maison ne les voient une fois de plus. C'est pour ça qu'il avait indiqué à Miria qu'ils ne devaient pas trainer ici. Elle lui semblait un peu choqué, du moins tomber n'était surement pas prévu dans son programme initial. Peut-être que la manière dont il avait éliminé ce truc l'avait aussi dégouté, sauf qu'il n'avait pas le temps de lui demander, pas maintenant. Sa voix lui demanda ou ils pourraient aller. Ô si seulement il le savait lui-même. "Je sais pas, on finira bien par trouver une maison ou un appart qui n'est pas verrouillé pour ce cacher dedans." En gros, il va falloir explorer un peu et rapidement car le jour diminuait et bientôt la nuit aura enveloppé les rues de son manteau noir. La jeune femme indiqua avoir tout perdu et par là elle voulait parler de nourriture qui se trouvait à l'intérieur de la maison. C'était fâcheux mais pour l'heure impossible d'y retourner. "On va se débrouiller. On verra demain si on peut récupérer tes affaires." En étant malin, il est possible de faire sortir les zombies d'un endroit. Là, il faudrait trouver quelque chose qui fait du bruit, une radio à pile par exemple, la mettre assez loin de la maison, mais assez près pour que les zombies puissent entendre de la musique et donc aller vers ce "bruit" pour trouver leur diner. Une fois la maison vide, ils n'auraient qu'à aller prendre ce qu'elle y avait laissé. Mais ça, c'est vraiment pas la priorité.

A son tour, il passa la palissade pour se retrouver sur un petit chemin. Le mieux serait de retourner vers la rue et de s'éloigner de cette maison là pour plus de sureté. Javik prit la tête, il se souvenait d'un petit quartier résidentiel à trois ou quatre rues d'ici. De mémoire, il n'avait pas croisé beaucoup de marcheurs là bas, avec un peu de chance, les maisons étaient vides. "T'es venu jusqu'ici sans tes frères et sœurs uniquement pour trouver à manger ?" demande t-il à la jeune femme. Il était surpris que son frère le plus vieux l'ait laissé partir seule. "C'est inconscient de venir seule." Ce n'était pas ses affaires et pourtant il était là à lui dire ce qu'elle aurait dû faire ou pas. De quel droit ? Inconscient, il disait ça parce qu'il s'inquiétait pour elle, pas pour lui faire la moral. C'est qu'il n'aimerait pas trouver son cadavre zombifié. Alors, il avait ce côté macho qui ressortait, comme si les femmes devaient rester dans un coin et laisser les hommes faire ou juste ne pas rester seule à cause du danger.
Miria A. Orphelian
Lun 11 Jan - 17:18 ||
Miria A. Orphelian
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Tu n’es pas en train de te plaindre, Miria, simplement de constater que cette attaque de zombies affamés sur ton refuge passager n’est clairement pas sans conséquence, et puis, même si tu ne dis rien, tu y tenais à ce sac à dos que tu avais avec toi, c’était un cadeau de tes parents, un joli sac, tout en cuir, pour transporter tes affaires quand tu t’es lancée dans tes études médicales. C’est l’une des rares choses que tu as emmener de la maison, tu l’as chargé de choses utiles, avant de claquer la porte de la maison familiale, et de l’abandonner, ainsi que tous tes souvenirs matériels. Du coup, tu aimerais le récupérer, oui, mais tu ne dis rien, tu ne le lui demandes pas, et quand il parle de revenir, le lendemain, pour tenter de le faire, tu ne l’encourages pas à le faire, non plus.

La raison est simple, Miria, tu n’es pas la plus forte, et pas la plus douée, par contre, tu as à cœur de te débrouiller, et surtout, d’assumer les choses lorsqu’elles arrivent. Pour toi, il est bien hors de question de demander à une personne tierce de prendre des risques pour toi, ou tes affaires. Encore moins pour tes affaires. Bien sûr que tu y tenais, mais qu’est-ce qu’un sac, hein, en comparaison d’une vie humaine ? « Je suppose qu’il y a bien quelque chose qui traîne quelque part pour ce soir … » Et puis, au pire, ce sera une soirée sans nourriture, ce n’est pas tellement comme si c’était la première fois.

Après la palissade, tu laisses Javik passer devant, en te disant qu’il est plus à même de s’y retrouver dans les environs, au départ, évidemment, tu le suis dans le plus grand des silences, estimant sans doute que ce n’est absolument pas le moment de faire la discussion, que ce serait faire du bruit inutilement. Ce n’est pas toi, cependant, qui te mets à parler à nouveau … c’est lui. Et à nouveau, il te pose des questions, sur la raison de ta présence, notamment, supposant, logiquement, que tu t’es éloignée de ta famille pour de la nourriture. A ce moment, Miria, heureusement que le soleil décline, parce que, tu te sens obligée de détourner les yeux, et même la tête, un te sentant bêtement rougir. Tu n’as jamais été douée pour le mensonge, ça ne fait pas partie de tes habitudes, tu n’as jamais eu de « bonnes » raison de cacher quoi que ce soit à quelqu’un. Seulement là, vu ses remarques, depuis qu’il t’est tombé dessus, tu ne sais pas trop si lui dire la vérité est une si bonne idée que ça. « En quelques sortes. » Remarquons, du coup, que si tu ne dis pas la vérité, tu ne mens pas non plus, tu restes vague, en réalité, le temps de te reprendre un peu, de soupirer, tout en regardant autour de toi.

Vous êtes tous les deux enfin sortis du chemin de terre, et vous voilà de retour dans une rue relativement résidentielle. Il y a des maisons partout, des pavillons pour la plupart, auxquels sont accolés des garages et évidemment, le quartier comporte son lot de voiture abandonnées, par-ci, par-là. Pas partout. Visiblement, pas mal de famille ont eu le temps de débarrasser le plancher … « Comment se fait-il que tu sois parti si soudainement ? » Tu demandes, subitement, alors que tu t’es mise à avancer le long du trottoir, lentement, comme si tu t’attendais à te faire sauter dessus à chaque seconde, et probablement que c’est le cas, en fait. « Tu avais quelque chose à faire ? Ou … quelqu’un à retrouver ? »
Javik Lawson
Lun 11 Jan - 23:27 ||
Javik Lawson
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Elle pouvait être ici pour la raison qu'elle voulait, ce n'était pas les oignons de Javik. Pourtant, il ne pouvait pas s'empêcher de lui dire que c'était idiot de se balader seule. Elle aurait mieux faire d'être avec ces frères et sœurs. A plusieurs, dans ce monde de terreur, on avait plus de chance de s'en sortir. Seul s'était l'assurance de se faire bouffer. On pourrait lui faire remarquer que lui aussi est seule, mais contrairement à la jeune femme, il n'a pas une famille avec qui il pourrait survivre. De plus, c'est un dur à cuir, il sait se battre alors ça devrait le faire. Finalement, c'est son problème pas le sien, c'est pas vraiment son genre de se mêler de la vie des autres, mais il le fait quand sa la concerne. Venir ici s'était une question de survie, trouver à manger, à croire que la forêt n'était pas si généreuse que ça.

L'heure était à trouver un abris pour la nuit et à présent, il y avait l'embarras du choix avec toutes les maisons et les appartements qui se dévoilaient autour d'eux. Des bâtiments partout, c'est bien ce qui constituent une ville. Il suffisait de faire un choix, de se laisser tenter et inspirer par un lieu qui pourrait sembler moins glauque qu'un autre, le tout en croisant les doigts pour qu'aucun zombie ne trainent à l'intérieur. Alors qu'ils marchaient, Miria demanda la fameuse question, pourquoi est-ce qu'il était parti... Ceci le fit s'arrêter une seconde. Pourquoi ? Ça ne la regarde pas, non ? La vérité, c'est qu'il ne voulait pas lui attirer des ennuies. Il a vu à quel point elle était gentille, douce et attentionnée et peut-être aussi qu'ils s'étaient un peu trop rapproché tout les deux. Tout ça, ça l'avait fait flippé et plutôt que de lui faire de la peine un jour quand elle découvrira à quel point c'est un connard, il avait décidé de partir. Une réaction totalement égoïste, mais Javik à toujours été comme ça, pensant uniquement à lui. Mais s'était aussi se priver d'une personne qui pouvait le rendre heureux. "Écoute... Trainer avec moi c'est pas une bonne idée. Demain matin, je t'aiderais à reprendre tes affaires, mais après ça... je partirais de nouveau." Le jeune homme se remit en marche, sans répondre à sa deuxième question. En soit, il n'avait pas spécialement quelqu'un à trouver hormis le reste de son groupe, soit Danny, Cooper et Spoon. Mais qui peut savoir où ils se trouvent en ce moment ? Peut-être qu'ils n'ont même pas prit la direction du Kansas. "Regarde cet hôtel, montre t-il à la jeune femme. C'était un grand bâtiment et pas un hôtel premier prix, plutôt le genre d'établissement pour les gens ayant de l'argent. "On pourrait essayer, avec le nombre de chambre, on en trouvera surement une sans zombie. On prendra plusieurs clefs à l'accueil pour en tester plusieurs." Ne voulant pas attendre sa réponse, il traversa la rue pour se diriger vers l'immeuble. C'était calme et quelque chose lui disait que ce n'était pas particulièrement le genre de lieu qu'on vient visiter. Les gens préfère les magasins ou les maisons/appartements pour trouver des vivres. Là, le but était de passer la nuit dans un endroit sûr. L'ex braqueur poussa la porte vitrée pour se retrouve dans le hall, il était calme et poussiéreux, mais ne présentait pas particulièrement de trace de lutte. Se voulant rassurant, il fit un signe à Miria pour lui dire que c'était Ok et qu'elle ne risquait rien en entrant. Même dans l'air, il ne flottait pas une odeur de cadavre et ça faisait du bien. "On tente le dernier étage ? Ça nous permettra de voir facilement les alentours." Oui, la hauteur donne l'avantage de pouvoir observer les rues qui entourent l’hôtel. Ainsi, ils pourront voir s'il y a des zombies ou des zones intéressantes à visiter pour plus tard. Javik alla prendre plusieurs clefs du dernier étages histoire de pouvoir ouvrir les portes et par chance, c'est au dernier étage que se trouvait les suites...
Miria A. Orphelian
Mar 12 Jan - 9:31 ||
Miria A. Orphelian
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Il est rare, Miria, que tu te montres curieuses vis-à-vis de personnes extérieures à ta famille. Tu n’as pas croisé tant de monde que ça, depuis le début de cette épidémie, signe que ton idée quand à cette petite cabane n’était absolument pas mauvaise. Vous êtes isolés. Chaque survivant est à la recherche d’un moyen de survie efficace, de vivres, d’armes, ce n’est évidemment pas au milieu d’un bois que l’on vient chercher tout ça. Les rôdeurs, eux, chassent les survivants. Du coup, s’il est arrivé qu’un, deux, se perdent aux alentours de votre cachette, rien de grave n’est jamais arrivé. Toi, tu n’as pas de soucis avec le fait de ne plus voir personne, tu n’as jamais eu beaucoup d’amis, on le sait, tu n’as jamais été du genre à te mêler aux autres facilement non plus, contrairement donc a certains de tes frères et sœurs, l’isolement n’a pas de conséquences sur toi, sur ton mental. Pourtant … il a suffit d’une personne. Tu l’as emmené avec toi, tu l’as fait entrer dans la sécurité de la cabane, certains diront que tu lui as fait instinctivement confiance, la vérité est toute autre : tu as été naïve et imprudente sur le coup, et visiblement, quand ça concerne Javik, c’est quelque chose de récurent parce que, regarde où tu en es, maintenant. Tout ça, finalement, pour remettre la main sur un inconnu, sans même savoir d’avance s’il est parti pour te fuir, potentiellement – ah, Miria, ton manque de confiance en toi ressurgira toujours dans les pires moments – ou s’il a lui aussi quelque part une famille, des amis à retrouver. Bien-sûr, maintenant, tu poses la question, mais … tu aurais peut être dû y penser avant, non ?

C’est cependant seulement quand tu lui demandes les raisons d’un départ aussi soudain et précipité de la cabane qu’il réagit. Après tout, il aurait pu prendre le temps de te le dire, même laisser un mot était une possibilité acceptable. Au lieu de ça, un beau matin, tu avais constaté son absence, et si tu avais eu la naïveté de croire, pendant un court instant, que peut être il était simplement sorti faire quelque chose, le fait que toutes ses affaires se soient volatilisés avait fini de te faire comprendre qu’il avait simplement … fuit. Pour la première fois, tu t’étais sentie touchée, atteinte par cette action de sa part, le fait est que tu avais probablement commencer a t’y attacher, que sa présence avait été agréable, pour toi. Rassurante, aussi.

Malheureusement, tout ça, c’est toi, Miria. Seulement toi. A croire que c’est une habitude chez toi, d’être involontairement à contre courant parce que maintenant, il t’annonce qu’il n’est pas une bonne personne, et que rester dans son sillage n’est assurément pas une bonne chose. En fait, il compte même repartir, une fois que tu seras retournée auprès de ta famille. Qu’est-ce que tu veux faire contre ça ? S’il ne veut pas rester, s’il veut tellement s’éloigner, de quel droit est-ce que tu le retiendrais, d’une quelconque manière ? « D’accord, si tu veux … » Si tu es d’accord ? Pas du tout. Seulement, ce n’est pas ton genre de t’imposer, tu n’as pas le courage de le faire. Et oui, encore une fois, ta timidité s’impose à toi et elle te domines au point de t’enfermer dans le silence.

Et c’est finalement vers un hôtel que vos attentions à tous les deux sont déviées. Un hôtel, rien que ça, oui, et pas n’importe quel hôtel, en plus, un grand hôtel, le genre pas tellement accessible à tout le monde mais qui aujourd’hui, est littéralement grand ouvert au premier venu, et gratuit, si tant est que quelques marcheurs n’y ont pas élu domicile. A choisir, toi, tu ne te serais surement pas tournée vers ce genre d’endroit, c’est certain … mais qu’est-ce que tu y connais, hein, à la survie, la vraie ? Tu vis cachée dans un coin depuis des semaines. Du coup, tu suis, avec une certaine appréhension, oui, mais tu suis. Le hall est vaste, vide, complètement silencieux. Chose rassurante : il n’y a pas la moindre trace d’agitation, il n’y a pas de sang, non plus, encore moins de cadavres, tu te permets donc d’avancer, alors que Javik, lui, en profite pour récupérer quelques clés. Par instinct, tu tournes la tête vers le panneau … avant de souffler. Il y a exactement dix étages dans cet hôtel, autant dire qu’il n’est pas aussi vaste que tu l’aurais imaginé. « On va devoir prendre l’escalier. » Evidemment, il y a des ascenseurs, cependant, tu doutes qu’ils fonctionnent, en revanche, Miria, lorsque tu viens appuyer sur l’un des interrupteurs du hall, tu as la surprise de constater que la lumière au-dessus de vos têtes s’allume. « Ça alors … » Etonnant, quand on sait que les maisons du quartier, elles, n’ont sans doute plus une once de courant. Toujours est-il que, même s’il semble y avoir de l’énergie dans l’hôtel, tu ne prendras pas le risque d’entrer dans une cage d’ascenseur.

Vous voilà donc à vous lancer, lentement, mais surement dans l’ascension des étages, heureusement, tu es en forme, malgré tout, dès le sixième étage, tu montres quelques signes de faiblesse, d’essoufflement, et fatalement, tu ralentis, tu es même obligée de t’arrêter, à plusieurs reprises. « Tu es déjà venu dans ce genre d’endroit ? » Un hôtel étoilé, ce n’était pas à la portée de tous, toi, en tout cas, tu n’avais jamais eu l’occasion ne serait-ce que d’entrer dans un hôtel pareil. « Pas moi en tout cas … c’est triste de se dire qu’il aura fallu la fin du monde pour que je puisse y mettre les pieds … » Clairement, là, tu essaies de faire la conversation, parce que le silence est pesant, que tu n’aimes pas ça, et qu’en plus, tu as bien compris que questionner sur les sujets qui fâchent n’était sans doute pas une bonne idée. « On aurait peut-être dû vérifier les cuisines … » C’est maintenant que tu y penses, aussi, après désormais sept étages montés à pieds.
Javik Lawson
Mar 12 Jan - 21:04 ||
Javik Lawson
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"D'accord" ce sont les mots qu'elle a prononcé par rapport à la réponse à sa question. C'était presque étonnant qu'elle ne demande rien de plus, qu'elle ne l'interroge pas plus pour comprendre pourquoi il disait être quelqu'un de mauvais. Peut-être qu'elle n'était pas aussi curieuse qu'il le pensait où juste qu'elle n'osait. Ceci l'arrangeait clairement, devoir parler du genre d'homme qu'il est... ce n'est pas que ça le dérange, c'est juste qu'elle finira pas avoir une mauvaise image de lui. C'était un braqueur et un tueur, le genre de type ayant une morale par forcément correcte avec le monde d'avant. Mais la vie ne lui avait pas fait de cadeau, du moins ses parents. Alors, il avait fait ce qu'il fallait pour s'en sortir, c'est tout. Pour ça, il ne voyait aucune raison d'être un saint.

Le jeune homme préféra se concentrer sur l’hôtel, c'est là qu'il voulait passer la nuit. Le confort lui manquai et vu le genre d'établissement, il savait que les suites seront à la hauteur de ses attentes, même si elles auront largement prit la poussière depuis le début de ce merdier monstre. Qu'importe, la poussière ne l'empêchera pas de se vautrer dans un lit King size et d'y dormir paisiblement. En plus de ça, il y a des chances pour que le mini bar soit encore plein d'alcool et il rêve d'un bon verre de Rhum et aussi de se bourrer la gueule, parce que ça fait longtemps qu'il n'a pas été dans ce type d'état et que ça lui fera du bien. Si Miria veut se joindre à lui dans son envie de beuverie, elle y sera invitée bien entendu.

Tout étant calme, il put récupérer les clefs tranquillement de plusieurs suites du dernier étage. Dix étages, ce n'était pas la mer à boire, mais ça allait faire marcher le cardio. Miria avait testé l'ascenseur et bizarrement, il y avait encore de l'électricité. Ce n'était pas commun, surtout dans ce nouveau monde où plus rien ne marchait depuis des mois. "Il se peut qu'il y ait un générateur ou des panneaux solaires qui alimente le bâtiment. Avec un petit peu de chance, on aura de l'eau chaude !" Bon sang, il rêve d'une douche... non d'un bon bain chaud pour se prélasser dedans et détendre ses muscles. Oh imaginez qu'il y ait un jacuzzi, ça serait le pied. Ça y est, il était conquis par cet hôtel qui risque de devenir son nouveau chez lui pour quelques temps.

Et voilà que le duo commence l’ascension vers le dixième, ouais, le luxe ça se mérite, mais ça en vaut surement la peine. Alors qu'ils était vers le sixième étage, Miria s'arrêta et lui demanda s'il avait déjà fréquenté un hôtel dans ce genre là. Oh, il avait fait tellement de chose avec l'argent des braquages. Pour tout dire, il avait même dépensé une partie de cet argent en achetant des voitures de luxe. "Oui, j'ai déjà mis le pied dans des hôtels de luxe, bien plus luxueux que celui là. C'est dommage que tu ne puisses pas connaitre l'ambiance et le service de ce genre de lieu quand tout était normal. C'était plaisant et avoir l'impression d'être le roi du monde c'était... excitant." Javik ce n'était pas spécialement le type insupportable quand il venait dans un hôtel de luxe, mais il aimait avoir ce qu'il devait avoir, alors room-service, masseuse et compagnie, il se faisait plaisir et servir. Il fouilla dans son sac et sortit une bouteille d'eau qu'il tendit à Miria. "Bois un peu. Plus que quatre étages et on sera récompensé," assure t-il à la demoiselle. Elle parla des cuisines et c'est vrai qu'ils pourraient aller voir, mais il n'était pas motivé pour redescendre tout de suite. "On trouve une suite, on se pose un peu et on va voir après ?" Le jeune homme attendit qu'elle ait repris son souffle pour repartir et gravir les derniers étages.

Là encore, c'était calme, c'était fou de voir que cet hôtel ne semblait pas avoir été envahie ou saccagé, mais il faut croire que c'est normal et puis ce n'était qu'un hôtel, pas un endroit très attractif niveau survie. Il trouva la chambre 1025 dont il avait la clef. Ce n'était pas des portes électronique mais avec une clef, ils ont dû vouloir garder le charme d'une ouverture à l'ancienne ou juste ne pas dépenser de l'argent dans un système électronique inutile. Derrière la porte, il n'y avait rien, pas de monstre près à lui sauter dessus, juste une jolie suite qui n'attendait qu'eux. Tout était en place, le canapé, la télévision, la table base, une jolie bibliothèque en bois, et une magnifique baie vitrée avec vue sur la ville. "Hey, Jackpot ! Si c'est pas beau ça !" Le braqueur s'avança et se posa sur le canapé qui était confortable comme jamais. "Ce soir, on va pouvoir dormir comme des rois !" Enfin ça c'était la théorie, car le pire était encore à venir. Ce qu'il ignorait c'est que s'il y avait du courant dans cet hôtel, c'est que des gens étaient là, ayant élu domicile ici. Et pas n'importe qui... des connards, des putains de redneck qui se sont déjà aperçu que des intrus sont là et bientôt... ils seront là et pas en paix.
Miria A. Orphelian
Mar 12 Jan - 21:50 ||
Miria A. Orphelian
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Au final, Miria, on remarque bien facilement que tu n’es pas spécialement à l’aise avec l’idée de dépendre de quelqu’un pour quelque chose d’aussi vital qu’un abri, oui, mais aussi des vivres. Tu n’es pas habituée à ça, ce n’est pas toi, ma grande, et pour cause : depuis le début, c’est toi, et toi seule quasiment qui organise ta survie, mais aussi celle de ta famille. Si tu ramènes de la nourriture, tu ne la dois qu’à toi-même. Si tu travailles à quelque chose, tu n’as personne à remercier, tu n’as pas le sentiment d’avoir une dette quelconque. Ce soir, malheureusement, tu n’as pas tellement le choix. Déjà parce que tu ne veux pas tourner le dos, bêtement, à Javik, après tout, c’est quand même lui que tu cherchais, à la base. Ensuite parce que, tu suis, où tu restes dehors, tu te retrouves à nouveau seule, sans rien, et sans être sûre de pouvoir retrouver un abri digne de ce nom.

Tu penses à la cuisine bien trop tard, en fait, tu te dis même carrément que vous vous êtes sans doute un peu précipiter, pour rejoindre les étages, vous n’avez même pas profiter de la lumière, en bas, pour fouiller le hall et ce qui se trouvait au rez-de-chaussée … subitement, à un moment, tu te dis que c’est dommage. Le hic, c’est que vous avez déjà monter pratiquement sept étages, quand ça te frappe, et tout comme toi, visiblement, Javik n’a pas tellement le courage de faire demi-tour. Ce n’est pas si grave, n’est-ce pas ? Il y a potentiellement des snacks dans les suites du haut, rien de bien nourrissant, mais quelques paquets de chips, voir même des sucreries. Tu ne feras pas la fine bouche.  

En tout cas, la perspective de te retrouver à l’abri, dans un endroit où l’électricité fonctionne t’emballes, Miria. Toi qui d’ordinaire si méfiante, peu en confiance, tu oublies probablement de te poser des questions, et le fait que l’endroit puisse être auto-alimenté est une raison qui te parais bien vite suffisante. Du coup, tu ne fais que souffler. Tousser. Tu attrapes la bouteille d’eau, pour en boire une longue gorgée, et tandis que tu continues de grimper les marches, tu écoutes, et surtout, tu te repasses ses paroles, comme pour tenter de deviner des choses à son sujet. A l’entendre, il a déjà fréquenté ce genre d’endroit, tu te dis donc tout naturellement qu’il avait, avant tout ça, surement, un tout autre train de vie que le tien, ou celui de ta famille. Toi, tu as toujours vécu simplement, Miria. Tu ne dirais pas que tu manquais d’argent, surtout depuis que tu as commencé à travailler, mais tu ne roulais absolument pas sur les dollars non plus, et puis … tu n’as jamais été du genre très dépensière, non plus. « J’avoue que j’ai un peu de mal à imaginer. » Tu souris, pourtant, en disant ça. Peut-être que tu aurais trouvé ça plaisant, toi aussi. Excitant ? Possible, aussi. Mais tu es tant habituée à servir les autres, à t’occuper d’eux, que l’inverse te paraitrais sans nul doute très étrange.

Les derniers étages sont, comme prévus, les plus compliqués, mais enfin, au bout d’un moment, vous posez tous les deux les pieds sur la moquette du couloir du dixième étage. Javik trouve rapidement une chambre dont il possède la clé sur lui, et il ne tarde pas à déverrouiller la porte. Il entre, pour directement aller s’installer dans l’un des canapés. La chambre est allumée, on doit voir les lumières depuis l’extérieur, mais, étant donné que vous êtes tout en haut de l’immeuble, ça non plus, ça ne t’inquiète pas. En fait, Miria, ton souci, c’est que de prime abord, le danger vient essentiellement des marcheurs, tu oublies bien trop souvent cette phrase qui dit que l’homme est un loup pour l’homme.

Tu refermes donc doucement la porte, et tu retires enfin le fusil de tes épaules, pour le poser dans un coin pour ensuite t’avancer dans la pièce et regarder ce qui se trouve autour de toi. Cette chambre est absolument gigantesque. Un coin salon. Une large table d’un côté. Un bureau, dans un coin, et puis, une autre pièce, qui est probablement une grande salle de bain, sans oublier, bien évidemment, l’immense lit qui trône tout à droite. Ça te fait du bien de te retrouver dans un endroit qui te sembles … civilisé., alors, un sourire vient s’installer sur ton visage, alors que tu viens t’installer dans un fauteuil, à ton tour, soupirant d’aise après cette longue ascension. « Je n’arrive pas à croire qu’un tel endroit soit complètement désert, c’est incroyable. On pourrait rester ici des jours, voir des semaines sans voir le moindre rôdeur. » Tout simplement parce que vous êtes trop hauts, complètement hors de portée de ces satanés marcheurs.  

Tu ne restes pas assise bien longtemps. Bien vite, alors même que tes jambes sont pratiquement en compote, et que tu as chaud comme jamais, tu te redresses à nouveau pour faire le tour de l’endroit, et quand tu ouvres la porte de la salle de bain, et qu’en allumant la lumière, tu vois cette baignoire immense, et cette douche, tu n’as qu’une envie : te laver. Et si tu le pouvais, accessoirement, changer de vêtements, aussi. « Tu crois qu’il y a de l’eau chaude ? » Tu demandes, de là où tu es, avançant dans la salle d’eau. « Dommage que j’ai plus le moindre vêtement propre par contre … » Là-dessus, clairement, t’es une bien fille, Miria.
Javik Lawson
Mer 13 Jan - 2:14 ||
Javik Lawson
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Ouais, c'était carrément le pied d'avoir trouvé cet hôtel de luxe pour pouvoir se cacher et se reposer. Parfois, c'est bien de savoir apprécier le confort, parce que dormir sur des vieux matelas ou à même le sol, cela n'avait rien de très reposant. Ce soir, il allait bien dormir et il espérait que Miria aussi. C'était finalement mieux que cette maison où il l'avait trouvé. Javik profitait d'être installé sur le canapé pour étendre ses jambes et les poser sur la table basse, oui, il se mettait à l'aise, il avait raison de tout manière. Autant profiter des bonnes choses quand elles sont là. La jolie rousse s’assoit enfin, elle avait l'air de commencer à apprécier et il aimait la voire sourire. Putain Javik, un peu plus et il pourrait être nié en la regardant. Sauf que c'est plus fort que lui, cette fille... il l’apprécie et c'est bien ça qui l'a fait fuir. Le fait qu'il se sentait bien avec elle, dans la cabane, il avait pu parler de tout et de rien. Quelque part, elle lui avait redonné espoir, que la vie n'était pas terminée et que ce monde même s'il était devenue chaotique détenait encore de bonnes choses. Comme elle part exemple. "Je suis sûr que du côté de Los Angeles, il y a des baraques de dingues totalement vide, aussi vide que cet hôtel. Ça devrait être une bonne destination, juste pour le fun. On devrait y..." L'ancien braqueur s'interrompit. Bordel, qu'était-il en train de faire ? De lui proposer d'aller à L.A pour s'éclater dans une maison de riche abandonnée ? On dirait que ça ne tourne plus rond dans l'esprit du jeune homme, c'est sa faute, elle le perturbe.

La demoiselle se leva pour s'approcher de la salle de bain se demandant s'il y avait encore de l'eau chaude. S'il restait de l'électricité, il était en effet possible pour que l'eau chaude puisse fonctionner. "Test, avec un peu de chance, tu pourras prendre un bain chaud." Un sourire passe sur son visage en la regardant. C'est fou mais elle lui a manqué, c'est maintenant qu'il l'a retrouvé qu'il s'en rend compte. "Dans ce cas... reste nue !" dit-il pour plaisanter sur le fait qu'elle n'avait plus de vêtements propres. Il était capable de la taquiner, parfois il le faisait et ça lui avait manqué une fois de plus. Avant qu'elle ne puisse répliquer, la porte fut défoncée. Le temps semblait se suspendre pendant plusieurs secondes, le temps de réaliser et de voir ces types débarquer dans la chambre. Cinq types, cinq gros connards. L'arme de Javik était un peu plus loin, vers la table, avec de la chance, il pouvait l'atteindre et faire un carton. D'un bond, il se leva pour courir vers son fusil d'assaut, mais un type fut plus rapide et lui en colla une dans le ventre. Quel connard, il tapait méga fort, il en avait presque la respiration coupée. C'était des putains de Redneck, les pires sur qui il pouvait tomber en plein apocalypse. Deux d'entre eux étaient en train de s'approcher de Miria et il ne le sentait pas. "Putain, bande de connard, si vous là touchez, je vous bute !" grogne t-il entre ses dents. "Ta gueule le puceau ! Sois pas jaloux, tu peux nous partager ta copine." L'un d'eux était vraiment très proche d'elle, elle devait pouvoir sentir son haleine putride et ça le mettait hors de lui. "Espèce de fils de pute, si t’ose lui faire quoi que ce soit, je te défonce. Je vais tous vous défoncer !" se mit-il à crier de rage. Il l'avait dit non ? Il n'était pas bon pour Miria, par sa faute, il pourrait lui arriver de mal. Si ça arrive, jamais il ne se le pardonnera jamais. Alors, sans la moindre peur, mais toujours la rage au ventre, il fonça sur le gars qui l'avait déjà frappé. Son but, c'était de lui en coller une, de le foutre à terre, directement K.O. Une jolie droite vint frôler le visage du mec, qui lui en mit une qui le fit tomber au sol. C'était un coup puissant, bordel il avait mal, tellement mal. L'intérieur de sa joue devait être esquinté, il cracha du sang, ce n'était pas grave, mais ça le faisait chier. "Enculé, tu vas le regretter !" Le mec se mit à rire et celui qui avait déjà parlé ajouta sa bonne parole. "C'est toi le fils de pute. Vous venez dans notre hôtel, vous croyez vraiment pouvoir profiter de l'endroit sans rien payer en échange... Hey mec, je crois que ta petite rouquine... elle va passer la meilleure soirée de sa vie avec nous." Javik s'en voulait, mais tellement. C'était son idée à la con, pourquoi il avait choisi cet hôtel et pas un appart pourris ? Sa mâchoire se serra avec un mélange de rage et désespoir alors qu'il essayait de se relever. Son regard se porta sur la rouquine. Son arme n'était pas loin, mais elle ne parviendra surement pas à s'en emparer. C'était l'impasse, il ne savait pas quoi faire et il avait toujours eu horreur de se sentir impuissant, d'être une marionnette qu'on peut frapper, comme quand son père venait pour le battre alors qu'il n'avait rien fait. Putain d'Enfer, il va les tuer, tous, sans exception.

Dé 1 : le nombre d'ennemi : 5 Redneck
Dé 2 : 7 échec. Jav ne parvient pas à mettre K.O le gars et il s'en prend une.

Oui, je nous mets dans la merde <3
Miria A. Orphelian
Mer 13 Jan - 13:17 ||
Miria A. Orphelian
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Trop sage. Trop sérieuse. Trop ennuyante. Incapable de se lâcher. Ça, ce sont des petites choses que tu as entendu sur ton propre compte, surtout à l’Université, quand tu travaillais, quand tu passais ton temps libre le nez dans les bouquins, le reste à t’occuper de ta famille. Tu as toujours été jolie, alors, oui, tu as attiré des regards, seulement, quand on se rendait compte que tu n’étais pas de celle qui lâche du lest si facilement, qui sont capables d’oublier tout le reste pour un instant seulement, on se détournait de toi à la vitesse de la lumière. Ça t’a blessée, plusieurs fois, durant une période, tu t’étais persuadée que quelque chose clochait chez toi, et puis, tu as simplement fini par accepter que c’était toi, que c’était comme ça, Miria, et que ceux qui ne l’acceptaient pas, ne te méritaient pas. En théorie, c’est beau, courageux, en pratique, c’était bien plus compliqué que ça, à assumer.

Pourtant vois-tu, tu en es capable. Tu es capable de te détendre un peu, et d’essayer de profiter des bonnes choses, disons simplement qu’avec toi, ça fonctionne par moment opportun. Ce soir, tu te dis que ta famille est en sécurité - parce que, tu n’imagines pas une seconde qu’ils aient pu bouger de la cabane – et après tout ce qui est arrivé à l’extérieur, dans cette maison, après avoir monté dix étages à pieds, tu te dis que tu as bien le droit de te détendre un peu et de relâcher la pression. Erreur, Miria. Grosse erreur. Parce que, si tu te lèves, si tu émets l’idée de profiter potentiellement d’un bon bain, ou même plus simplement d’une douche qui pourrait être chaude, tu n’as que le temps de rougir violemment en entendant la remarque de Javik, et alors que tu te recules, pour lui lancer un regard, et bien … ces types font irruption dans la suite, tu sursautes, du recul contre le lavabo de la salle de bain et en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, l’un des cinq hommes et déjà là, juste devant toi, avançant lentement comme si tu n’étais qu’une vulgaire proie …

Tu sais la folie des hommes, Miria, mais tu en as déjà été témoin, au point de prendre la décision, il y a un mois maintenant, d’ôter deux vies pour en sauver une autre, tu n’en as, jusqu’ici, jamais été la victime. Dans un monde comme celui dans lequel tu vis à présent, ce n’était surement qu’une question de temps, néanmoins, alors que tu te sens complètement acculée, que tu ne parviens pas à faire abstraction de ce qui se dit sur ton compte, il n’y a qu’une seule question qui résonne à l’intérieur de ta tête : pourquoi ?

Alors que tu ne sais pas quoi faire, que ton regard ne cesse d’aller et venir en direction de ton arme, déposée dans un coin, tu te sens … affreusement impuissante. Tu n’oses pas bouger, et c’est seulement quand Javik se met à vociférer, qu’il tente même de se jeter sur l’un des hommes que tu réagis. Un cri s’échappe de ta gorge, et tu te tentes de te précipiter en avant, de sortir de la salle de bain pour le rejoindre mais, le type qui se trouvait devant toi n’a aucun mal à te rattraper. Loin de le faire en douceur, ses doigts s’agrippent à ta longue crinière rousse sur laquelle il tire pour te ramener à lui, avant de te forcer à te mettre à genoux sur la moquette poussiéreuse. C’est bien malgré toi que les larmes se sont mises à rouler le long de tes joues, tout simplement parce que les paroles qui sont prononcées quant au sort que tu pourrais subir t’effraient … Tu ne vois pas comment vous pourriez vous en sortir face à cinq hommes en pleine possession de leurs moyens. Sans arme, tu ne peux rien faire, ou presque, Javik est seul, et malgré le fait que tu as totalement confiance, tu ne peux te retenir de lui lancer un regard humide, et surtout, suppliant.

L’un des hommes, devant toi, finit par venir s’agenouiller devant toi, un sourire affreux sur le visage, tu sens son haleine, et tu retiens un violent haut le cœur. « Faut pas pleurer ma jolie, si tu te laisses faire, on ne lui fera pas le moindre mal … » Une grimace, et parce que tu refuses de laisser les choses se dérouler sans rien faire, voilà que tu recules un peu la tête, pour finalement lui en envoyer un bon coup. Le hic, Miria, c’est que tu n’es pas habituée à ce genre de chose, peut-être qu’il y a une technique que tu n’as pas, toujours est-il que, s’il est évident que tu lui fais mal, tu frappes de façon trop maladroite, la douleur explose dans ta tête, et le sang se met à couler abondamment de ton nez alors qu’il se redresse, et que, de rage, il vienne t’envoyer son poing dans le visage. Le coup est si fort que tu te sens partir à la renverse, et tout ce qui te retiens de t’effondrer, c’est le sale type qui retient toujours tes cheveux. Toi, par contre, ma grande, tu es maintenant complètement sonnée et à la limite de l’inconscience.

Tentative de coup de tête 6.
Résistance au coup en retour 10. T.T
Javik Lawson
Mer 13 Jan - 23:56 ||
Javik Lawson
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Cette bande de connard ! Putain, il aurait dû se douter que c'était trop beau un endroit qui avait encore du courant. C'était surement un générateur ou quelque chose de ce genre. Ces types devaient l'alimenter quand ils étaient sur place. D'une manière ou d'une autre, ils avaient vu ou entendu le duo entrer. C'était peut-être l'ascenseur qui les avait trahie. En fait, il n'en savait rien et ce n'était pas la question. Dans cette histoire, le seul coupable c'était lui. A la base, venir ici s'était son idée, il voulait impressionner la demoiselle, lui donner la chance de dormir dans un endroit super chouette et confortable, plus que ce qu'ils ne peuvent avoir en ce moment avec ce monde qui tombait en ruine. C'était sa faute, un pêché d'orgueil et il allait en payer le prix de la pire des manière. Cinq types, s'était tout de même beaucoup, même pour lui. Miria se retrouvait nez à nez avec l'un d'eux et ce qu'ils pouvaient avoir envie de lui faire le dégoutait. Putain de pervers, il ne pensait qu'à ça, qu'à leur saloperie de queue se trouvant entre les jambes. Et ça devait faire longtemps qu'il n'avait surement pas eu l'occasion de s'en servir, alors une jolie demoiselle qui s'invite chez eux, c'était la porte ouverte à s'amuser avec elle sans même qu'elle en soit consentante.

Intérieurement, le jeune homme fulminait, il était à la fois en colère contre lui même et furieux contre ces Redneck qui venaient pour mettre le bordel. Ce qui est sûr, c'est que si Javik et Miria ne font rien, ils se feront tuer à la fin. Ces types n'ont pas de scrupules et ils n'en auront surement pas pour lui. A la limite, ils seraient capable de garder la jolie rousse vivante, juste pour la violer de temps en temps, jusqu'à ce qu'elle finisse par mourir. Or, il n'était pas question qu'elle subisse un tel destin, pas elle ! "J'vous ai dis de pas la toucher !" hurle t-il quand elle se fait attraper par le cheveux et mettre à genoux. Son regard implorant et plein de larmes, il le voit, ça lui fend le cœur et à ce moment même, il n'avait qu'une envie c'était être auprès d'elle et de la prendre dans ses bras pour lui dire que tout allait bien. "J'vais vous massacrer... j'vais vous massacrer bande d'enculé !" grogne t-il entre ses dents. Le type n'avait rien entendu, du moins il n'avait pas comprit ce qu'il avait dit et tant mieux. Il lui dit juste de la fermer. Un bruit sourd se fit entendre vers la salle de bain et il vit Miria presque à terre, le nez en sang. Oh bordel, qu'est-ce qu'ils lui ont fait. "Miria !!! Miria, tu m'entends ? Tiens bon, je vais te sortir de là, je te le promets ! Même si je dois crever, je te sauverais." lui cri t'il pour lui donner un espoir. Sa main avait glissé vers sa chaussure, il y cachait toujours un couteau et c'était la seule arme qu'il pouvait attraper là tout de suite. Javik se redressa, l'arme blanche caché dans sa main et d'un pas vif, il s'approcha et vint planter la lame sous le menton du type, le tuant sur le coup. Par la suite, il parvint à récupérer son arme et tirer sur les types, mais il rate. Malgré tout, la panique occasionné lui donne le temps de se mettre à couvert derrière le canapé. Il en reste 4, juste 4 connards. Il peut le faire, il a vu pire, non... Ce ne sont que des idiots sans cervelle. "Vous avez dit de pas la toucher et que j'allais vous buter !" assure t-il avec une rage certaine dans la voix.

Dé 1 : 1 - Coup de couteau réussi, le mec meurt et il récupère son fusil d'assaut par la même occasion
Dé 2 : 8 échec - Il tir, mais ne touche personne.
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[JAVIK] Ce soir là j’ai découvert que la plupart des êtres qu’on pense méchants ou malfaisant sont tout simplement très seuls…
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