Avec du recul et maintenant qu’elle se trouve dans une merde royale, Hannah se dis que finalement, prendre la tangente, ce n’était pas la meilleure idée du siècle. Mais à sa décharge, Heath a réussit l’exploit de lui casser encore plus les pieds, durant la dernière semaine écoulée, clairement, la jeune femme ne pensée pas qu’un tel tour de force était possible. Visiblement, avec Zander impossible n’est rien. Donc ouais, elle s’est barrée parce qu’elle n’en pouvait plus de lui, comme si son baiser volé, chose dont ils n’ont même pas reparlé, avait déclenché en lui un tsunami protectionniste autour d’elle. Ces limite si elle ne devait pas l’avertir quand elle aller pisser, sachant que les chiottes se trouvaient à l’étage de la cabane, c’est important de le noter. Alors pour sortir ça devenait tout un programme, même pire que ça, des négociations constantes. Une fois, il avait même eu le toupet de lui dire que c’est bon, elle peut sortir seule, pour finalement le retrouver pas loin d’elle à la suivre. Bonjour la discrétion.
Alors ce matin, la rouquine s’est réveillée en même temps qu’un soleil un peu timide, alors que le brun dormait toujours à poings fermé prés d’elle. Parce que oui, cette espèce de triple andouille fait mine de s’endormir sur le canapé, pour la rejoindre sur le matelas quand elle a rejoint les bras de Morphée. Miss Brown ne peut même pas dire de l’avoir à l’œil, sinon elle ne ferme jamais l’œil. De fait, profitant du sommeil du juste de Heath, bah Hannah, elle a rassemblait toutes ses affaires et à quitter discrètement la cabane. La jeune femme lui a tout de même laissé le border collie et le berger allemand histoire qu’il ne soit pas tout seul, de fait, elle est partie avec le doberman et le bouvier bernois. Bon, elle n’est pas bien sûr qu’il appréciera la délicatesse, non lui, la seule chose qu’il va voir c’est qu’elle s’est tirée.
Pour aller ou en plus ? Bah à Lego land évidemment, plus logique, tu meurs. Il y en a un dans la ville de Wichita et comme ça se trouve dans le Kansas, la rouquine s’est dit que ça ne devrait pas être trop dur à atteindre. Bien mal lui en aura pris. Pourtant, son petit voyage avait bien commencé, quelques rencontres de zombies par ci, par-là, mais rien pour l’effrayer, c’est hélas devenu habituel. Hannah, elle avançait bien, puis un orage a fini par la surprendre et avec ses deux toutous la miss s’est réfugiée dans une maison isolée. Voyant que ça se transformer en tempête, elle a fait de son mieux pour sécuriser le lieu, croisant les doigts pour qu’elle ne se retrouve pas coincée ici trop longtemps. Mais ça a duré et la nuit à fini par tomber. Pire encore, même si la lune finira par laisser place au soleil, comme les éléments se déchaînant à un ciel plus calme. Bah, elle est coincée dans la chambre ou elle a trouvé un abri le temps que les morts-vivants aillent voir ailleurs.
Miss Brown, elle ne sait pas combien ils sont, mais malgré la tempête, elle les entend gémir autour de la maison. Lego land, quelle idée à la con. Si elle ne meurt pas ce soir et que Heath trouve le moyen de lui mettre la main dessus, ça va chier, pire que l’orage qui commence de nouveau à gronder.
BY PHANTASMAGORIA
Invité
Sam 6 Fév - 13:53 ||
Invité
Tu n’es pas serein. C’est de plus en plus fort avec les jours qui passent et ça te tire une somme d’énergie monstrueuse. Alors clairement, quand tu parviens à t’endormir le soir, après encore une journée sur les nerfs à surveiller la rousse (parce que tu sens son sale caractère venir te la faire à l’envers dans peu de temps) et à t’engueuler avec elle, tu essaies d’engranger un maximum d’énergie. Et ce matin, quand tu ouvres les yeux, seul sur le matelas que tu as le droit de fréquenter sans bien comprendre pourquoi, c’est une brique de béton qui te tombe au fond de l’estomac.
« Hannah ? »
Tu es seul dans la pièce. Et même si tu l’appelles, rien ne répond, ni sa voix, ni son soupire et encore moins ces râlages incessants. D’un bond, Heath, tu te mets debout, tu t’habilles et te voilà à faire le tour de la baraque en continuant d’appeler celle qui, visiblement, a décidé de te rendre complètement malade d’angoisse. Elle n’est nulle part, et quand tu penses enfin à vérifier ses affaires et surtout les chiens qui partagent votre vie, tu comprends qu’elle ne t’a pas écouté. Elle est sortie…
« Non ! NON ! PUTAIN MAIS NON ! »
Le cri fait gémir le border collie alors que le BA, lui, se met à grogner. Tu es presque en train de te précipiter dehors quand tu sens un truc sous ton pied. Une brochure qu’elle a regardé toute la semaine. En te penchant tu découvres que c’est à propos d’un stupide parc d’attraction… pas si loin que ça d’ici. Et tu comprends Heath. En attrapant le papier et un vêtement de la rousse, tu siffles les deux chiens qui viennent t’emboiter le pas avant de quitter la maison sans attendre plus longtemps.
C’est grâce au plan derrière la brochure et au nez fin des deux animaux que tu trouves ton chemin. Jusqu’à ce que la pluie se mettent à tomber. Une véritable tempête, Heath, qui devrait te faire arrêter les recherches. Pourtant, tu continues, obstinément. Et finalement les heures deviennent la journée. Tu traines tes pieds maladroitement, les chiens ont le nez bas, en continuant d’avancer, sans réussir à faire attention aux monstres autour de toi. Tu ne fais que les éviter, persuadé que tu vas retrouver la rousse parmi eux. Tu seras bien incapable de la tuer… probablement même que tu la laisseras te mordre.
AHOUUUUUUUU ! C’est le Border Collie qui se met à hurler tout à coup et te tire de ton humeur sombre. Aussi vite, voilà que le Berger Allemand en fait autant. Les deux chiens ont les oreilles dressées et se mettent à partir dans une nouvelle direction. Le cœur battant à tout rompre, tu te remets à courir derrière eux, en glissant dans la boue plusieurs fois. Et quand les aboiements deviennent des jappements, tu te doutes que tu es tout près, alors tu viens y mêler ta voix.
« Hannah ? Hannah réponds-moi ! Je t’en pries ! »
Invité
Sam 6 Fév - 15:56 ||
Invité
Come back. Come back to me...
Heath & Hannah
D’accord, d’accord, la situation n’est clairement pas géniale, elle peut même dire quelle est carrément merdique. Mais céder au désarroi et à la panique, ne va pas l’aider à s’en sortir. Parce que oui, même si la jeune femme a ressenti de la peur, en comprenant dans quel merdier, elle s’est fourrée. Bah, elle compte bien se battre et tenter de faire de son mieux pour s’en sortir vivante. Ouais, ouais et si elle y arrive, peut-être bien qu’elle tentera de réfléchir avant d’agir et le mot « tenter » est drôlement important. Parce qu’il est fortement possible qu’Hannah n’arrive pas à tenir cette résolution, la rouquine, elle vit ses émotions et ses sentiments un peu trop à fond. Pour le meilleur, comme pour le pire, comme là, maintenant. Enfin, chaque chose en son temps, d’abord trouver un plan d’attaque.
S’emparant de son sac de voyage, elle fait un peu le bilan de ses moyens de défense, son pistolet avec quelques minutions, une dague de chasse et une matraque télescopique. Bon, elle a aussi ses chiens avec elle, mais la miss ne veut pas qu’ils approchent de trop près ces saloperies, s’ils arrivés quelque chose à ses toutous, elle s’en mordrait les doigts. Se redressant son arme dans une main et sa dague dans l’autre, elle colle son oreille contre la porte, tentant de percevoir du bruit de l’autre côté. Hélas avec la tempête qui gronde à l’extérieur et les gémissements des zombies, entendre quoi que ce soit s’avère complexe. Brown entrouvre la porte de la chambre et observe pendant de longues minutes le couloir, rien ne bouge, rien n’a bougé depuis qu’elle est entrée dans la maison.
Alors discrètement, elle refait à nouveau le tour des pièces du haut, ses chiens sur les talons et fouilles méticuleusement, sait-on jamais qu’elle a loupé quelque chose. Hannah en profite pour tenter de localiser plus précisément les morts-vivants, ils semblent s’être rassemblaient devant l’entrée principale de la maison et erre sans but en gémissements. Deux se trouvent à l’arrière de la baraque et s’il y en a d’autres elle ne les voit pas. Se disant qu’elle devrait rapidement peser ses options avant que le vent tourne, la rouquine n’a cependant pas le temps de réfléchir plus en avant des jappements se font entendre porter par le vent rageur. Et ses jappements elle les reconnaîtrait entre mille, le berger allemand et le border collie.
Mais… Si ses chiens sont là, ça veut dire que Heath aussi ! Y a différents sentiments qui passent dans son cœur, alors qu’elle descend rapidement et silencieusement la volée de marches. Le premier étant l’inquiétude bizarrement, en prenant la fuite, bah elle ne voulait pas qu’il lui colle au train, même si le risque que ça arrive était grand. Le voilà maintenant possiblement en danger, pauvre con. Rejoignant la porte de la cuisine qui mène à l’arrière de la propriété, elle aperçoit en effet Zander se rapprocher de sa position et si Hannah les a vus, les zombies aussi. Surtout que le brun l’appelle, question discrétion, on repassera.
— Fais chier !
Sortant dehors dans l’idée de sécuriser l’accès à la maison, Brown se prend une bonne bourrasque de vent dans la gueule et se retrouve instantanément trempée. Temps de merde. Atteignant le premier mort-vivant, Hannah lui plante sa dague directe dans le crâne, mais elle glisse à cause de la boue et se retrouve les quatre fers en l’air, alors que l’autre cadavre ambulant change de trajectoire pour venir sur elle.
BY PHANTASMAGORIA
Dé de merde:
Le membre 'Hannah H. Brown' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé 10 faces.' :
Invité
Dim 7 Fév - 19:25 ||
Invité
T’en peux plus Heath. T’as marché toute la journée et le temps à même décidé de se dresser contre toi. Si tu n’avais pas les chiens avec toi, et que tu n’étais pas en train de te dire qu’ils sont parvenus à localiser leurs amis et surtout leur maîtresse, il y a de fortes chances pour qu’actuellement tu sois allongé, le nez dans la boue, à attendre que soit le temps se calme, soit les zombies te croquent un bout. Parce que toi, en plus de la fatigue qui te rend malade, tu es en train de perdre complètement espoir…
Tu es en train d’approcher ce qui semble est une cabane abandonnée, entourée de zombies qui sont en train de se gorger d’eau et dont les mouvements ralentissent de plus en plus. Et franchement, tu as presque l’espoir de pouvoir zigzaguer entre eux pour éviter de devoir te battre inutilement. Les deux chiens qui t’accompagnent les repoussent à coup de dent, parce qu’eux aussi veulent aller vers la cabane. Et dans la nuit qui tombe, un éclair zèbre le ciel et pendant un instant tu fermes les yeux comme pour t’en protéger…
Quand tu viens relever tes paupières, tu n’es plus seul dehors. La rouquine est apparue, comme littéralement tombée avec la foudre. Ton souffle se coupe dans ta poitrine et tu tends la main vers elle alors que cette folle se jette sur un monstre. Si elle parvient à l’abattre, tu la vois chuter et un monstre approche aussi vite. Si ton premier réflexe, c’est d’intervenir, te dresser pour tuer cette chose infâme, tu glisses et le coup le manque. C’est le Berger Allemand qui saute et le fait tomber dans la boue, en grognant d’une manière qui dresse tes cheveux sur ta nuque.
« PUTAIN DE MERDE ! Que tu gueules, en raccrochant ton arme à ta ceinture pour te pencher sur elle. Qu’est-ce que tu fous ici ?! Tu voulais crever ? T’as pas assez d’avoir perdu Ben ? Faut quoi, aussi ? Que tu t’fasses mordre et que j’doive te tuer, pour que tu t’dises que tu t’es assez venger ? »
Et franchement, y’a pas une once de douceur dans ta voix. Tu es juste complètement furieux et au fond de toi, terrorisé, perdu aussi. Tes bras se tendent et sans lui laisser le temps de comprendre, tu l’attrapes contre toi, tu la relèves en te dégueulassant au passage et tu te redresses. Tes pieds glissent toujours salement dans la boue, mais comme si les chiens comprenaient ce que tu fais, les voilà qui te frayent un chemin jusqu’à la baraque.
« J’en ai marre de toi. Que tu grognes, en poussant la porte d’un coup de pied. Allez, vous, rentrez ! »
Les chiens jappent, repoussent encore un zombie avant de passer la porte que tu leur tiens ouverte. Et finalement tu te jettes à l’intérieur, avant de te placer dos à la porte pour la fermer brutalement. Tu repousses la rouquine sur le sol, en gardant une main autour de sa taille, avant de vérouiller la porte de l’autre et enfin… enfin… tu peux exploser. Enfin… tu devrais. Sauf que toi, tu ne fais rien d’autre que l’attirer brutalement et fortement dans tes bras et ployer le corps, la tête contre elle.
T’as eu si peur, mon vieux.
Invité
Dim 7 Fév - 22:04 ||
Invité
Come back. Come back to me...
Heath & Hannah
D’un point de vue extérieur, Heath et Hannah forment vraiment un duo de choc. Enfin façon de parler bien sûr, en termes d’efficacité, on repassera, la jeune femme se vautre dans la boue après avoir glissé et il en va de même pour le grand brun. Bon, à leur décharge, la terre gorgée de flotte n’est pas vraiment à réussir à garder une certaine stabilité, mais il n’empêche qu’ils forment un beau tableau ces deux idiots. Heureusement qu'Apfelstrudel le berger allemand, marche à quatre pattes et à plus d’agilité que les deux humains qu’il aime. Le zombie que Zander à manquer se retrouve illico presto au sol et entre les crocs puissants, et l’état de décomposition du macchabée, le chien désolidarise la tête du corps.
Hannah n’a pas bien le temps de remercier son chien d’une caresse plus que mérité, ou même de faire le moindre mouvement pour se redresser. Que l’ex délinquant lui saute dessus en beuglant ses morts, il est drôlement énervé et la rouquine ne peut même pas en placé une. Ouais, ouais, une fois en sécurité à l’intérieur de la baraque, elle risque très clairement de prendre cher. Les éclairs ils ne dansent pas que dans le ciel, mais aussi dans les yeux bleus de son compagnon d’infortune et très clairement sous sa fureur, se cache sans aucun doute de l’inquiétude. Ce n’était pourtant pas le but de son voyage, nan, elle voulait juste respirer un peu la miss, loin du carcan étouffant ou Heath semblait vouloir l’enfermer. Si ça se trouve, après avoir visité Lego Land, la jeune femme serait revenue à la cabane. Alors même si elle peut comprendre son attitude, il a des mots drôlement durs contre elle.
Mais ni une, ni deux, la voilà qui se retrouve dans ses bras comme si elle était devenue impotente. Cependant, elle se retient de tenter de lui échapper au risque qu’ils finissent à nouveau dans la boue, et elle se contente de marmonner en lui jetant un regard courroucé, autant pour ça que pour le savon qu’elle vient de se prendre. Nan, mais sérieux, s’ils s’en sortent, ils vont devoir discuter franchement, parce que leur prise de tête incessante, ça ne peut juste plus durer.
— Moi aussi ! qu’elle trouve le moyen de marmonner. Si t'en a marres pourquoi tu m’as suivie ?!
La réponse elle la connaît hein, mais miss Brown elle est partagée entre l’énervement qu’il lui ait collé au train et le soulagement qu’il soit au final venu. Bonjour contradiction. Une fois tout le monde à l’intérieur, chiens y compris, le brun claque la porte et après qu’elle ce soit retrouvée sur le plancher des vaches, il finit par fermer celle-ci à clé. Et une main toujours sur la taille de la rouquine, il l’attire avec force contre lui, alors que le corps de Heath fléchis contre le sien et que sa tête se retrouve presque dans le creux de son cou. D’accord, il a vraiment eu peur pour elle, en témoigne sa respiration lourde, son cœur qu’elle sent battre contre sa poitrine et ses mains dans son dos, crispées sur ses vêtements.
— Je ne voulais pas me venger, souffle-t-elle alors que la culpabilité vient grignoter son cœur. J’ai eu assez de perdre Ben et je ne voulais pas crever, juste respirer un peu. Tu es étouffant comme mec, je te jure.
Hannah vient quand même glisser ses petites mains dans son dos, et le caresse doucement pour tenter de l’apaiser un peu.
— Mais vraiment, je ne voulais pas te faire peur, je te le promets.
Quel merdier quand même, elle ne sait même plus comment elle doit ressentir les choses avec lui. Est-ce qu’elle doit continuer de le détester pour ce qu’il s’est passé avec Ben ? Est-ce qu’elle doit tenter de le voir autrement ? La rouquine ne peut pas nier qu’il se passe quelque chose en elle depuis leur arrivée dans cette cabane…
— Tu m’aimes tant que ça ? qu’elle demande dans un murmure.
Parce que quand même, le coup de remuer ciel et terre pour la retrouver, on lui avait jamais fait.
BY PHANTASMAGORIA
Invité
Lun 8 Fév - 11:54 ||
Invité
Putain de merde ! T’as eu peur Heath. Peur de ne pas la retrouver comme de la perdre. Et maintenant que tu l’as, au creux des bras, et bien t’as peur de comprendre pourquoi elle a fait ça. Est-ce qu’elle te déteste à ce point ? Es-tu véritablement le problème dans sa vie, au point de préférer te fuit dans le silence et se retrouver dans une telle situation ? Oui. Oui, c’est absolument ce que tu finis par penser et croire et elle, elle ne pourra probablement pas te détourner de cette idée.
C’est le cœur lourd et la colère encore bien vivace que tu finis par la tirer hors de la pluie et de la boue pour revenir à la maison. Tu fais rentrer les chiens avant de t’affaler contre la porte et la refermer à clé et c’est contre elle que tu craques. Tes bras se referment sur elle et tout ce qui te remplit, maintenant, c’est l’étrange mélange entre le soulagement et l’angoisse. La douleur et l’incompréhension. Tu la serres si fort, mon vieux, que tu te rends compte que ta volonté, là sur le coup, c’est de ne plus jamais la lâcher.
« Je… »
Tu rien. Tu ne vas pas t’excuser d’être ce que tu es, alors tu ne fais que la serrer plus fort et sans réfléchir, tu l’attires si fort à toi que ses pieds quittent le sol alors que tu la hisses contre toi. Tu es en train de partir complètement à la renverse, c’est ça la vérité, tu vois. Tu finiras probablement au sol bien rapidement, à ressasser ce qu’il vient de se passer mais pour l’instant ton dos ne fait que cogner contre le battant de bois, alors que tu tentes de tenir bon.
T’entends ses explications, sa volonté de ne pas te faire si peur, mais tu n’y réponds pas plus. En faite, tu sembles complètement muré dans le silence, et ça pourrait durer encore un moment, hein, si elle ne venait pas poser cette question qui… te remue si fort, mon pauvre. Et tu ne devrais pas la laisser voir ça, mais ça te secoue d’un seul coup. Ton corps est remué d’un genre de hoquet alors que que tes jambes lâchent et tu glisses contre la porte en l’emportant avec toi sur le sol.
« Tu ne peux pas comprendre… Tu souffles d’une drôle de voix. Et quand tu te rends compte que ton visage est mouillé, oui, mais plus de la pluie du ciel mécontent, tu la bloques un peu plus dans tes bras pour ne pas qu’elle puisse te voir pleurer. Ca n’a pas de sens, je le sais, pas la peine de me le dire… Mais j’ai cru te perdre. J’ai cru… Tu frisonnes contre elle, alors que ta voix se remplit de trémolos. Tu es la seule que je ne peux pas perdre. »
Et ce blabla, dans le fond Heath, est-ce que ça ne serait pas un “oui” à sa question ? Sûrement parce que tu n’as jamais ressenti ça pour personne. Elle est ton tout, encore plus maintenant que le monde s’est effondré. Toi qui n’a jamais eu d’ancre, de volonté suffisamment forte pour changer et te sortir de ta lie, tu l’as trouvée et franchement, tu ne la lâcheras plus.
Et sans vraiment y penser, ta main remontes dans son dos, alors que tu la tiens toujours contre toi, tes grandes jambes de chaque côté d’elle. Jusqu’à venir passer tes doigts dans ses cheveux et tu décroches un peu son visage de toi, ton visage d’elle, pour la regarder avec… probablement le feu dans les yeux.
« Ne me refais plus jamais ça… s’il te plait Hannah. »
Invité
Lun 8 Fév - 14:05 ||
Invité
Come back. Come back to me...
Heath & Hannah
Il ne la lâche plus, il ne veut plus la lâcher et Hannah ça lui vrille le cœur et l’estomac. Ce qu’il se passe en elle, ce n’est pas contrôlé, ce n’est pas contrôlable, parce qu’alors qu’il la presse toujours plus contre lui, la jeune femme peut ressentir tous ses sentiments dans cette étreinte. Sa peur, sa colère, le soulagement aussi et surtout la violence des sentiments qu’il a pour cette rouquine inflammable. Ça la frappe de plein fouet comme le vent, lorsqu’elle est sortie dehors pour venir à sa rencontre et tenter de sécuriser le périmètre. L’énervement qu’elle a ressenti quand il l’a enguirlandé s’amenuise, laissant place à de la confusion sur ses sentiments pour le brun et le soulagement de plus en plus vivace qu’il soit là avec elle. Ouais, à force de vivre l’un sur l’autre, de voyager avec lui depuis quelques mois, de ne pratiquement pas se lâcher. Faut croire que l’officier est devenu dépendante de lui d’une certaine manière, que sa fuite lui a permis de se rendre que pour finir, et même si elle râle, s’éloigner de Zander était une erreur.
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. Complétement, sans Heath, Hannah, elle n’a plus rien n’y personne dans ce monde. S’il elle le savait, elle n’en prend conscience que maintenant et mieux vaut tard que jamais. Alors que le brun la décolle littéralement du sol, l’obligeant à s’accrocher à lui plus fort, comme s’il voulait qu’elle se fonde en lui. La miss finit par lui expliquer le pourquoi de son départ, les disputes constantes, la surveillance constante, c’était en train de la rendre cinglée. Cependant, fuir comme elle l’a fait n’était pas la meilleure des options, ça aussi, elle en prend conscience. D’ailleurs, il va falloir qu’ils accordent leur violon, la façon dont ils fonctionnent n’est pas pérenne.
Mais il ne répond pas, se contentant de la presser toujours plus contre son corps. C’est seulement quand elle lui pose une question bien précise que Heath réagit enfin, plutôt qu’il a comme un soubresaut avant de s’effondrer au sol l’emportant avec lui. Et ça vaut toutes les réponses du monde. Et aussi ça la fait rougir jusque la racine des cheveux Hannah, elle avait beau sans douter, en être sûr c’est autre chose. Alors elle est bien contente qu’il ne puisse pas voir son visage, pendant qu’il reprend la parole et qu’elle l’écoute, le corps frissonnant et des trémolos dans la voix sur la fin.
— Alors explique-moi, qu’elle répond dans un murmure. Et ça a plus de sens que tu ne l’imagines. Et…
Brown hésite, rougit encore, le cœur qui bat toujours plus fort avec la respiration qui s’accélère, la gorge qui serre et ses mains qui se crispent dans le dos de Zander.
— Je ne veux pas te perdre non plus, finit-il par lâcher d’une petite voix.
Cette fois, c’est à son tour de frissonner, quand sa grande main glisse le long de son dos, pour atterrir dans sa tignasse rousse et leur visage se font de nouveau face à face. Ses yeux bleus sont rougis, a-t-il pleuré ? Y a de nouveau la culpabilité qui revient la ronger, non, ce n’était pas le but de sa fuite de le rendre malade d’inquiétude. Mais il y a un autre chose dans son regard, de la détermination ? Alors qu’il lui demande de ne plus jamais faire ça.
— C’est promis…
Ce n’est pas une parole en l’air, plus jamais elle ne compte lui faire ce coup-là, elle a compris qu’elle était importante pour lui et sans doute bien plus que ça. Et au milieu de son maelström d’émotion et de sentiment, il y a une nouvelle chose qui pointe en elle. Une chose qui lui fait baisser les yeux et la tête, une chose qui rend les battements de son cœur irréguliers, qui rend ses mains moites et sa gorge sèche. Une chose nommée désir. Oui, jamais, ô, grand, jamais Hannah n’aurait pensé ressentir ça un jour pour Heath et ça l’émeut, et ça lui fait peur et ça l’embrouille encore plus.
Ce n’est pas contrôlé, ce n’est pas contrôlable. Quand elle redresse la tête, braque ses yeux dans les siens, glisse ses mains sur ses joues avant de se pencher sur son visage pour l’embrasser, bien plus longtemps que ce baiser volé.
BY PHANTASMAGORIA
Invité
Mar 9 Fév - 15:43 ||
Invité
Tu sais qu’elle voudrait comprendre. Tu la vois bien tenter de se remuer les neurones pour mettre des explications sur tes actes. T’es même presque certain qu’elle pourrait comprendre ce qu’il s’est réellement passé avec Ben, tu vois. Mais tu ne veux pas. Au final, Heath, tu es sacrément entêté comme type. Tes secrets sont à toi, et tu fais tout un cinéma pour ne pas les partager. Si on creusait un peu, on comprendrait qu’il y a tout un tas d’explication à cela. De la peur de l’abandon, au fait que personne ne t’a jamais appris à dire ces mots-là. Mais tu t’en fiches, toi.
T’es juste là à la serrer plus fort encore contre toi. Tu glisses au sol en l’emportant, la bouche clairement scellée pour l’instant. Tu voudrais juste qu’on ne te décroche plus jamais d’elle, ainsi peut-être que tu pourrais souffler un peu. Et puis, pourtant, tu l’entends t’offre les mêmes mots que tu lui donnes. Au moins, tu compte assez pour ne pas qu’elle veuille te perdre.
C’est ca qui te permet de te décrocher un peu d’elle pour venir observer son visage alors que tes mains s’entremêlent dans sa crinière humide. Sa promesse vient littéralement te tirer un soupire fin et tes épaules s’affaissent, d’un coup, comme si tu allais te remettre à pleurer. La vérité, pourtant, c’est que si elle s’échappe de tes yeux quelques instants, quand elle relève le bout de son nez vers toi, tu la vois bouger. Tu ne comprends pas, tu ne peux même pas prévoir. En faite, quand elle vient t’embrasser, tu es complètement à des kilomètres de là.
Tu réagis sans réfléchir, Heath. C’est comme si tout ton corps agissait de lui-même. Tes bras viennent l’attirer un peu plus contre toi, approfondissant le baiser, alors que tu emmêles véritablement tes doigts ses boucles. Ta langue trouve ses lèvres, les passent sans attendre et tu te rends compte, mon vieux, que tu as juste fantasmé cet instant tellement de fois que tu pourrais vraiment pleurer de l’obtenir. Ta main libre vient s’enrouler autour de sa taille, incapable de t’écarter d’elle.
Pourtant la réalité finit par reprendre ses droits. Tu te rends compte que tu outrepasses ton droit en l’embrassant de la sorte et de toute façon ton souffle te manque. Alors te voilà à relâcher ses lèvres d’un coup, ton visage bien coloré à nouveau. C’est comme si elle t’avait redonné vie, un peu. Tu relâches lentement tes bras sur elle, au moins pour la laisser se rasseoir au sol sans être quasi à cheval contre ton bassin. Et tu inspires, lentement, méticuleusement sans la lâcher du regard.
« Pourquoi tu as fait ça ? Que tu finis par lui demander. Tu pourrais t’excuser, trouver une explication, fuir, l’engueuler, mais en faite tu es perdu et tu as besoin de savoir à quoi elle joue. Je croyais que tu me détestais… Ce… Ca n’a pas de sens. »
Invité
Mar 9 Fév - 18:29 ||
Invité
Come back. Come back to me...
Heath & Hannah
La proximité créée l’intimité, qui mène à l’interdit. C’est ce qui est en train de se passer entre eux. Alors que Heath la tient fermement dans ses bras, créant la proximité avec son corps, l’intimité avec ses mots et qui va la mener à cet interdit avec ses gestes, avec tout son être. Elle ne pensait pas que ça arriverait un jour, mais même si elle est perdue dans ce qu’elle ressent pour lui, ou ce qu’elle ne devrait pas justement ressentir pour le brun. Il a réussi la faire vibrer, son inquiétude pour elle l’a touchée, sa détermination à la retrouver l’a émue, et même sa colère, au fond ça l’a troublée. Parce qu’elle a bien vu que sa disparition l’a rendue mort de trouille.
Et ce sont toutes ses choses, qui la pousse à venir glisser ses mains de part et d’autre de son visage, pour venir l’embrasser. Ça et le désir qui naît en son sein, qui grandit et qui manque de la faire suffoquer. Surtout quand son compagnon d’infortune réagit finalement à ses lèvres contre les siennes. Heath l’attitre à nouveau contre lui, réduisant le peu de distance qu’ils avaient mis pour se faire de nouveau face à face. Elle coule la rouquine, littéralement, quand le baiser se fait plus profond, l’entourant d’une douce chaleur, oubliant le monde, oubliant sa tristesse, oubliant le danger qui les guette dehors. Il n’y a plus lui qui compte, la chaleur de son corps, son parfum goût bubble gum, sa bouche gourmande contre la sienne et sa peau alors que ses mains atterrissent autour de sa nuque.
Hannah, elle n’a pas envie que ça s’arrête, elle ne veut pas atterrir, elle est bien comme ça, lovée contre le brun, pendant qu’ils dévorent l’un l’autre avec leurs lèvres. À croire que ce baiser passionné à fait sauter un petit verrou en elle, qu’au fond bah peut-être que Zander ne l’a jamais laissé si indifférente que ça. À croire que ce baiser passionné à fait sauter un petit verrou en elle, qu’au fond bah peut-être que Zander ne l’a jamais laissé si indifférente que ça. Encore un peu hébétée, elle se décale de lui, pour rasseoir ses fesses sur le sol, elle ce n’était même pas rendu compte qu’elle lui avait presque grimpé dessus. C’est dire à quel point ce baiser était intense. Les yeux verts de la jeune femme quittent quelques instants son vis-à-vis, pour prendre un peu la mesure de ce qu’il vient de se passer. Et contrairement à ce qu’elle aurait pu imaginer, il n’y a ni dégoût, ni regret, ni honte. C’est finalement la voix de Heath qui amène de nouveau son regard sur lui, qui se questionne sur son attitude.
— Je…
Elle hésite, cherche ses mots, glisse nerveusement une mèche rousse derrière son oreille. Comment expliquer quelque chose qu’on n’arrive même pas soi-même à bien comprendre ?
— Parce que j’en avais envie, répond-elle finalement dans un souffle. Parce que je vis mes émotions et mes sentiments avant d’y réfléchir. Tu m’as fait vibrer Heath et je ne suis pas bien sûr de pouvoir t’expliquer, je ne le sais pas… Enfin pas vraiment…
Ah et puis elle aimerait bien encore l’embrasser, mais ça, elle va le garder pour elle. Ok, Zander et un type attachiant au possible, mais elle ne veut pas non plus complétement l’embrouiller. De toute façon, le moment tendresse s’interrompe, du moins pour Hannah quand elle entend le grognement d’un zombie provenant de l’extérieur. Retour à la réalité.
— On ne peut pas rester, qu’elle chuchote…
La miss se redresse et tend la main au brun pour en faire de même. Ils auront tout le temps de discuter quand ils seront au calme et en sécurité. Silencieusement, elle désigne le haut pour lui signifier qu’ils vont s’y réfugier, elle se détourne ensuite et grimpe la volée de marches ses chiens sur les talons.
— On va rester ici le temps que la tempête passe, explique la rousse une fois en haut. Avec un peu de chance, les zombies seront partis demain. Tu ne devrais pas garder tes vêtements, tu vas attraper la mort, je vais te chercher des couvertures.
Oui parce que les bisous pour se réchauffer au bout, d’un moment ça risque de dérailler…
BY PHANTASMAGORIA
Invité
Mer 10 Fév - 15:16 ||
Invité
Ca te dépasse complètement, Heath. Dès que ses lèvres arrivent sur les tiennes, tu te fais parfaitement et totalement arracher de la réalité, des monstres ou du danger environnant. Tu l’attires à toi pour obtenir ce dont tu as toujours rêvé. Ses lèvres, son cœur, son corps, et pourtant, Heath, tu sais que ce n’est qu’un instant volé, pas une réalité. Au fond de toi, ça te détruit autant que tu apprécies ce moment. Ca te fait peur autant que tu le voulais. Tu sais que ce n’est pas correct… et pourtant tu forces ses lèvres pour en prendre plus, parce que tu sais que ça ne se reproduira pas. Tu es juste comme un accroc qui arrache un maximum de sa drogue avant de se faire arrêter.
Et puis tout cesses, parce que tu sais que tu ne dois pas en prendre plus autant que tu ne veux pas lui faire de mal. Malgré l’envie, c’est encore elle que tu fais passer en premier. Tu plies en sa direction, ta tête contre son épaule et tu ne peux pas t’empêcher de lui poser la question. Pourquoi. Pourquoi elle fait ça, pourquoi ce baiser, pourquoi te laisser en prendre plus. Bien entendu sa réponse ne met pas longtemps à venir et ça te perd juste encore plus dans les méandres du tourbillon de ta passion.
« Tu ne devrais pas vibrer pour moi. Ta voix est étrange, écrasée de douleur avant de se durcir en une lame tranchante. J’ai tué ton meilleur ami. »
C’est ça, va, repousse-la en la blessant assez pour pour la tenir à distance de toi. Parce que tu ne peux pas supporter cette ambiguïté, toi, mon vieux et que même si elle t’autorise à te rapprocher d’elle, tu n’oublieras jamais ses larmes à la mort de Ben, et ce regard de haine qu’elle t’a jeté. Tu ne la mérites pas, voilà la vérité et c’est pour ça que tu tentes de lui faire assez main pour qu’elle prenne ses distances.
Et finalement vous vous redresser. Tu ne prends même pas sa main pour le faire, tu t’es refermé comme une huitre. Tes yeux refusent de se relever à elle à nouveau. Tu l’écoutes, tu hoches la tête à sa proposition et sans un mot, te voilà à monter l’escalier rapidement avant d’arriver dans ce qui semble être une chambre.
Tu vois, Heath, tu n’as jamais été très pudique. Alors une fois en sureté, tu te tournes juste de moitié et en deux temps, trois mouvements, tes affaires tombent au sol dans un bruit spongieux. Simplement vêtu de ton caleçon, tu traverses la pièce pour fouiller la vieille penderie et tu en sors une couverture légère.
« Ca fera l’affaire. Tes mains dérivent, attrapent une pile de serviette de bain et tu lui en lances une. Sèche-toi, toi aussi, parce que tu as pris l’eau en voulant jouer les héroïnes. »
Amertume et peur, impossible de t’en décrocher. Tu finis simplement par te laisser tomber assis sur le matelas épais dont le sommier grince sinistrement et enfin, mon bon Heath, tu reviens poser les yeux sur elle. UN regard profond, perdu, inquiet et encore colérique. Un mélange explosif en soit.
« C’était quoi le plan ? Aller t’amuser sur les attractions avant de te faire croquer un bout ? »