Elle a tellement envie de lui hurler dessus quand il lui dit ça, tellement envie de lui coller une nouvelle gifle qu’il ose même se l’imaginer. Non, il n’a pas le droit de lui dire toute ces choses pour après lui balancer qu’elle ferait mieux de l’abandonner, même pire, de le tuer sous prétexte qu’elle n’est plus de souci et qu’elle puisse avancer. Encore plus en affichant un demi-sourire aussi douloureux. Hannah elle veut marcher avec lui, elle veut ses soucis, elle veut son sourire, elle veut ses conneries et son rictus de parfait crétin. Et tous un tas d’autres choses sans doute, mais qu’elle ne peut même pas exprimer tellement ça la prend aux tripes et au cœur. Alors elle se met à pleurer, à le repousser, à parler plus fort, absolument pas ok avec son idée morbide de mourir.
Heath demande que la rouquine arrête, tente de la prendre dans ses bras, peut-être bien pour tenter de la calmer. Mais miss Brown elle ne veut pas qu’il l’apaise, elle veut qu’il comprenne que malgré toute la merde qu’il y a entre eux, bah elle tient à lui, qu’elle ne veut pas le perdre et que s’il veut l’aimer, qu’il le fasse. C’est aussi simple que ça. Cependant, le brun toujours aussi buté campe sur cette position qu’il ne peut pas, ou qu’il n’a pas le droit.
— Bien sûr que ça marche comme ça, faut laisse parler ton cœur et pas ta tête ! Et c’est là tous le problème Heath, tu t’écoutes trop parler…
Et comme si elle voulait lui prouver par A plus que B que simplement écouter ses sentiments, mais aussi ses envies ce n’est pas plus difficile que ça. La jeune femme vient se pendre à son cou et très vite à ses lèvres, pour l’embrasser avec passion et si le brun a du mal avec les mots, il semble plus à l’aise avec les gestes. Ses bras l’entourent, la presse contre lui, la hisse pour qu’elle puisse le dévorer de sa bouche avec plus d’aisance. Si Hannah lui assène encore quelques mots, surtout dans le but de s’excuser, la rouquine finit plaquer contre le mur et embrassé avec plus d’ardeur. Puis Zander trouve le moyen de faire brutalement monter son thermomètre interne, quand elle sent ses mains se balader un peu partout sur elle. D’ailleurs c’est dommage qu’il s’arrête, elle, ça ne l’aurait pas dérangé de se laisser couler dans une ambiance sans doute plus sensuelle.
Mais c’est au mieux finalement, Heath est désirable clairement, mais brûler les étapes ne seraient pas une bonne chose. C’est déjà assez le bordel comme ça entre eux. Donc oui un baiser un peu plus doux qui fait bondir son cœur et qu’elle lui rend sans hésiter, la tendresse aussi elle aime ça. Il se recule, mais la garde tout de même contre lui.
— Je te le promet, ou tu iras j’irais, qu’elle répond d’une petite voix sans doute un peu trop chargée en émotion.
Miss Brown hoche ensuite la tête, puis elle vient caler sa tête contre son torse, fermant les yeux en écoutant simplement les battements encore affolés de son cœur. Si Ben était là, il se fendrait sans doute bien la pipe de le voir le spectacle qu’ils viennent de donner et cette fois ça lui tire un vrai sourire, sans doute un peu teinté de nostalgie. Hannah se détache de lui, puis l’observe des pieds à la tête avant de dire.
— Ok, le combo caleçon et chaussettes c’est très sexy, mais tu vas attraper la mort à rester comme ça.
La rousse lui tend la main avec dans l’idée de retourner à l’étage pour un repos bien mérité. C’est qu’ils vont avoir de la route demain.
BY PHANTASMAGORIA
Invité
Lun 15 Fév - 18:43 ||
Invité
Comment vous avez pu passer de cette colère mutuelle qui vous dévore un peu plus chaque jour, à… ça. Ca, c’est toi qui l’attrape pour la hisser dans tes bras et littéralement la dévorer de ta bouche. Tu la veux hein. C’est certain, comme c’était certain depuis ta rencontre avec elle. Tu as cette femme dans la peau, et si tu as eu la force de ne pas te jeter sur une gamine, à l’époque, et bien maintenant tu ne trouves plus vraiment de raison de al repousser. Encore plus quand c’est elle qui se jette de cette manière sur toi…
Pendant quelques minutes t’oublies tout et surtout le reste du monde. Ne compte plus que tes lèvres sur les tiennes et tes mains sur son corps. Jusqu’à… réussir à te tirer un peu de cette étreinte que vous partagez presque brutalement. Tu lui offres encore un baiser oui, mais bien plus tendre pourtant. Et au final, mon vieux, tu viens lui faire promettre de ne pas t’abandonner.
« Ca me va. Tu souris légèrement, et te voilà à reculer d’un pas, en la reposant au sol. Tant que tu ne me fuis plus, tout m’ira. »
Tu la laisses venir simplement se blottir contre toi et Heath, tu découvres quelque chose en toi. Une… acceptation, une protection sincère, bien plus compréhensive que tu ne l’as jamais été avec aucune femme. Et au final, mon vieux, tu ne cherche pas plus à l’embrasser. Tu en as envie pourtant hein. Tu es brulant et t’as probablement qu’une idée en tête, l’entrainer avec toi, la dévorer sans aucune retenue. Pourtant, le respect que tu as pour elle t’empêche tout bonnement d’aller trop vite.
« Je peux retirer les chaussettes, mais tu ne peux pas dire que le reste soit déranger à regarder, non ? Tu viens glisser tes doigts dans les siens, sans hésiter. Je t’autorise à me mater, j’me gênerai pas pour en faire autant. »
Et tu la suis, sans chercher à la tirer de force ou à mener votre marche. Dans la chambre, même si tu crânes un peu, tu finis par venir te draper de la couverture et plutôt que de de t’enrouler dans la seconde, tu viens vous draper tous les deux avec. T’es étrangement… calme d’un seul coup. Comme si sa proximité pouvait t’apaiser à ce point.
« Il est tard… Que tu finis par soupirer, alors que la nuit est déjà tombée. Dodo, m’dame la râleuse ! Viens là. »
Tu ne lui laisses pas le droit de s’échapper ou de refuser, tu fermes tes grands bras sur elle avant de l’entrainer sur le lit. Et… ouais tes lèvres reviennent chercher les siennes, et pourtant tu ne forces à rien. Tu finis juste par la garder contre toi, ton visage dans ses cheveux et la vérité, Heath c’est que t’es épuisé par tout ça toi, alors bien vite tu sombres dans le sommeil.