[DONE] Tell me : Would you kill to save à life ? ft. Icare
Mina P. Murawski
Mar 16 Fév - 22:00 ||
Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 138 Date d'inscription : 20/01/2021
Tell me : Would you kill to save à life ?
Icare ξ Mina
Quand même, Mina commence à avoir l’habitude de traîner dehors aux quatre vents, ou dans ses maisons sans possibilité de se chauffer. Bah être dans une maison avec une cheminée, c’est drôlement agréable, elle en aurait presque oublié ce que ça faisait que d’être dans un endroit confortable et douillet. Certes, ça ne ressemble pas au petit cocon qu’elle partageait avec Ezzie, mais disons que ça se rapproche le plus d’un foyer chaleureux et avec de la vie. D’ailleurs et après s’être occupée de Peter Pan, la petite brunette laisse ses yeux vagabonder sur l’intérieur et surtout sur les animaux qui s’y trouvent. Elle aurait bien aimé avoir d’autres animaux, peut-être pas des chats, ce n’est pas toujours compatible avec les oiseaux, mais pourquoi pas des chiens ou des rats. Ça aurait été super, puis elle sûr que ça n’aurait pas embêté son frère aîné.
L’homme des bois finit par revenir, la sortant de ses pensées animalières et visiblement, il a trouvé de quoi soulager ses douleurs. C’est parfait, elle passera peut-être une nuit acceptable grâce à cela. Quant à savoir si elle est allergique ou non, pas qu’elle se sache, la jeune femme le découvrira bien vite. Elle hoche donc la tête, souriant à l’inconnu avant d’observer rapidement l’étiquette de la boîte de médicaments, puis de l’ouvrir dans un « pop » sonore et de s’avaler deux gélules. Maintenant que ça s’est fait, il faut qu’elle examine ses autres blessures et il est sûr qu’elle doit en avoir, vu les coups qu’elle s’est pris. Miss Murawski interpelle donc l’homme avec son ardoise, pour lui signifier qu’elle va avoir besoin d’aide, elle découvre son prénom dans le même temps. Puis retire ses vêtements ni plus, ni moins mais garde tout de même ses sous-vêtements.
« Enchantée Icare, qu’elle écrit tout de même sur son ardoise. C’est un prénom original ».
A nouveau elle opine de la tête et se tourne à sa demande pour qu’il l’examine. Franchement, ce n’est vraiment pas du joli, joli, elle a des bleus partout et quelques hématomes de ci, de là, une vilaine plaie à la cuisse. C’était clairement de l’acharnement, pourvu qu’elle ne retombe jamais sur ces gens, sinon la prochaine fois c’est la mort. Poussant un soupir léger, Nalina commence à soigner ce qu’elle peut sans trop abuser des fournitures d’Icare, elle ne veut pas le laisser sans rien. Sa voix se fait d’ailleurs entendre à nouveau dans son dos et s’empare de son ardoise pour lui répondre.
« Comme les médecins, ils ont toujours les mains glacées, répond-elle avec en plus un smiley dessiné à la fin de sa phrase. »
Elle étale un peu de pommade qui sent bizarre avant de lui répondre. Certaines fois sa voix lui manque, rien que là, se soigner et écrire en même temps, ce n’est pas le truc le plus pratique du monde.
« Non, c’est arrivée à cause d’un choc important, j’ai vu quelqu’un se faire dévorer par un zombie. Ce n’est vraiment pas pareil dans la vraie vie que dans les jeux vidéo. »
Clairement, Mina n’est pas forcément impressionnable quand il s’agit de film ou de jeux vidéo d’horreurs. Cependant, ce qu’elle a vu, entendu, senti, restera gravé dans sa mémoire comme quelque chose de particulièrement effrayant.
« Du coup, il ne faut pas vous excuser. Même si j’avais été muette de naissance, vous n’y êtes pour rien. Personnellement je trouve que c’est un avantage, on prend plus le temps d’écouter quand on arrête de parler. »
Ou même de profiter des silences. C’est dingue le nombre de son qu’elle a redécouvert depuis qu’elle n’a plus sa voix.
« Vous habitez seul ici ? Je ne voudrais pas déranger. »
Peut-être que la personne avec qu’il vit est partie pour le moment, mais ne va pas tarder à revenir ?
Icare Argyre
Mer 17 Fév - 14:19 ||
rankpersoMessages : 353 Date d'inscription : 06/02/2021
« C’est un prénom problématique, si tu veux mon avis. Mais je te remercie de ne pas avoir fait de remarque sur le petit personnage nul qui s’est brûlé les ailes… »
Tu es amer, mais il faut dire, mon vieux, que c’est la seule chose de ta mère, de ton passé et de ton enfance que tu n’as jamais pu renier. Tu as un, et un seul prénom, et puisque tu n’as jamais pensé ou voulu le faire changer, tu as fini par faire avec. Tu subis les assauts des gens qui l’utilises sur toi avec plus ou moins de bienveillance et surtout, tu as appris à laisser couler.
En attendant, plutôt que de réfléchir aux répercussions de ton prénom sur toi, tu t’excuses pour la froideur de tes doigts et tu viens t’occuper d’elle. Tes gestes sont rapides et légers, si tu n’es pas chirurgical comme ton jumeau peut l’être, on sent que tu as appris à soigner les maux de base depuis longtemps. Et avec cela, plutôt que de laisser un silence que tu craindrais gênant entre vous, vu que tu touches sa peau par endroit, tu reviens l’interroger sur son incapacité à produire des sons.
« Oh, c’est un mutisme traumatique, alors. Que tu fais entendre, sans paraître choqué de cette chose. J’ai croisé des gens comme ça… il y a bien longtemps. Tu en finis avec son dos et te recules avant de t’asseoir à même le sol. C’est une belle manière de pensée, ça. J’imagine que tu as redécouvert la vie d’une autre manière, du coup ? Tu l’observes, avant qu’une question bien plus étrange ne vienne te passer en tête. Tu voudrais retrouver la parole, toi ? »
Parce que son corps est capable de produire un son, c’est son cerveau qui bloque, alors tu ne peux pas t’empêcher de te demander si elle voudrait réparer ça ou qu’elle a découvert une manière qui lui va bien mieux de vivre. Tes yeux glissent sur elle, tu l’observes, tu cherches la réponse dans son attitude quand elle revient t’afficher sa curiosité sous le nez, tu secoues la tête :
« Je suis seul. Tu ne me dérange pas, tant que tu ne restes pas ici trop longtemps. Tu lui apprends très franchement, en venant détourner tes yeux pour t’intéresser aux animaux. Ce n’est pas méchant, jusque… je n’ai pas l’habitude d’avoir du monde avec moi. »
Tu es bien trop honnête, probablement blessant et repoussant, mais tu te dis qu’au moins, elle sait à quoi s’en tenir. Et puis, puisqu’elle en a fini avec ses blessures, tu finis par te remettre debout pour aller ranger ça quand tu captes ton perroquet qui ne cesse de t’observer aller et venir, en position de stress que tu lui connais malheureusement bien.
« Ca te dérange si je fais les présentations, entre Peter Pan et l’affreux Pan ? Tu lui demandes en revenant. J’aimerais bien éviter que l’idiot sur son perchoir ne se mette dans tous ses états où il risque de hurler pour tout le reste de la journée des insultes particulièrement désagréables. »
Parce que c’est ça, l’histoire de cet oiseau. Vivant dans un couple dysfonctionnel, en plus que personne ne prenait soin de lui où qu’il était enfermé dans une toute petite cage, il a fallu qu’il vive de plein fouet aussi leur hurlement quotidien, colère, haine, ressentiment. Quand tu l’as trouvé, il était paniqué et nerveux, il refusait qu’un humain l’approche et il recrachait le flot de paroles des anciens propriétaires en boucle, comme une litanie inscrite au plus profond de lui…
« Pan ! Tu finis par l’appeler en levant ta main vers le ciel. Viens te montrer, petite affreux jojo. L’oiseau s’ébroue et tu finis par sortir une friandise d’un poche pour l’appâter. Quand il se pose sur ta main, toujours nerveux, tu prends le temps de le caresser avant de l’amener doucement à la jeune femme. Tu lui dis bonjour ? -Bon...jour… toi ! »
Mina P. Murawski
Sam 20 Fév - 21:29 ||
Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 138 Date d'inscription : 20/01/2021
Tell me : Would you kill to save à life ?
Icare ξ Mina
Ah c’est vrai, Icare celui qui s’est brûlé les ailes en approchant trop près du soleil, elle n’avait même pas fait le rapprochement tiens. Pourtant, c’est une histoire relativement connue de la mythologie grecque, cependant, il semble que ce soit au mieux, l’homme n’a pas l’air de trop apprécier ce rapprochement. Elle peut parfaitement comprendre, certes elle n’a pas le prénom d’une figure d’une quelconque mythologie, cependant elle à déjà eu le droit à quelques sobriquet stupide, comme mina la minette ou mimi mina. Non, ce n’est pas très méchant, juste idiot et un brin irritant à la longue. Toujours est-il qu’elle oublie bien vite les déboires que peuvent apporter certains prénoms, pour se concentrer sur ses soins. Le brun s’excuse d’ailleurs pour ses mains froides, ce n’est pas forcément très plaisant, mais pas non plus complètement désagréable, en plus de ça il est très rapide dans ses gestes et la brunette sent tout juste un effleurement glacé contre sa peau. Qu’elle oublie bien vite par ailleurs, quand il vient la questionner sur les raisons de son mutisme.
Elle lui répond et hoche la tête positivement face à son diagnostic, puis se rhabille après qu’il lui eut expliqué qu’il avait déjà croisé des gens comme elle. Mina reprend place sur le canapé et découvre Icare à même le sol, mais loin d’être mal à l’aise sur une surface dure, il continue de lui parler tranquillement.
« Quand on perd un sens, le corps à tendance à compenser et en renforce un autre, je crois que pour moi c’est l’ouïe, je ne sais pas, j’ai l’impression d’être plus attentive au son. Oui, le silence à plus à raconter que ce que l’on s’imagine. »
Quant à savoir si elle voudrait retrouver la parole, la jeune femme ne sait pas trop. Oui, certains jours sa voix lui manque quand même, au point qu’elle a du mal à se rappeler quelle intonation elle pouvait avoir. Mais il y a d’autres jours ou ça lui est simplement égal, Nalina a appris à faire avec et les autres aussi s’ils souhaitent communiquer avec elle.
« Aucune idée, je verrais bien ce que la vie me réserve. »
Miss Murawski finit par demander à Icare s’il veut seul, elle ne voudrait pas déranger, car c’est déjà bien gentil à lui de l’avoir aidé et soigné, la jeune femme ne veut pas non plus tirer sur la corde. Il lui apprend vite qu’il vit seul, cependant il lui explique également et très franchement qu’il préférait qu’elle ne s’attarde pas trop. La brunette hoche vivement la tête, loin d’avoir été offusquée.
« Rassurez-vous, je ne comptais pas m’éterniser, demain si mes blessures me le permettent, je serais partie au petit matin. Vous pourrez reprendre tranquillement votre vie après coup. »
Et pendant que Icare range son kit de soin, Mina reporte plutôt son attention sur Peter Pan qui finit tranquillement de manger et de boire, c’est qu’il était affamé ce pauvre oiseau. En temps normal, la jeune femme s’en occuper beaucoup mieux que ça, mais avec ce lui est arrivée… La brunette soupire de tristesse, il va falloir qu’elle se montre encore plus vigilante avec les gens. A nouveau elle pose ses yeux bleus sur Icare quand il lui demande s’il peut faire les présentations entre Peter Pan et Pan.
« Bien sûr, Peter sera ravi de faire la connaissance d’un autre oiseau. »
Mais elle se demande bien quand même ce qui a pu arriver à ce beau gris du Gabon. Ce n’est pas tant qu’il puisse proférer des insultes qui la questionnent, mais plutôt son agressivité et sa nervosité apparente. L’oiseau finit tout de même par venir se poser sur la main d’Icare après et seulement après qu’il est sorti une friandise. Un sourire s’épanouit sur le visage de Mina quand le perroquet lui dit bonjour, et elle le salue simplement d’un petit mouvement de main ne pouvant parler. La brunette siffle ensuite Peter qui vient se percher sur son épaule.
— Bonjjjouuurrr ! roucoule joyeusement l’oiseau.
« C’est un premier contact intéressant ! » qu'elle écrit sur son ardoise à l’attention d’Icare.
Peter s’envole et atterrit sur la tête de l’homme, on dirait qu’il a l’air de l’apprécier.
Icare Argyre
Dim 21 Fév - 21:00 ||
rankpersoMessages : 353 Date d'inscription : 06/02/2021
Tu ne trouves rien à dire, Icare, parce que tu ne sais pas ce que tu ferais si tu avais un sens en moins. Ca te générait, c’est certain, mais peut-être que tu découvrirais de nouvelles choses qui en valent le coup. Imagine que tu deviennes aveugle, tu pourras venir poser tes mains sur les choses et les sentir plus clairement ou améliorer, affiner encore plus ton audition. Donc oui, tu comprends ce que te dit la fameuse Mina, mais tu n’oses pas répondre. Tu préfères t’intéresser à son avis sur l’envie de retrouver la parole et sa réponse te tire un hochement calme du chef.
« Je comprends. J’espère pour toi que la vie te donnera ce que tu veux. Pour le joli Peter aussi. »
Toujours vouloir le bien des animaux, c’est quelques choses que tu montres depuis ta rencontre avec elle, mais c’est surtout le fondement de ta personnalité. Les humains ton suffisamment dégouté pour que tu reportes tes bons sentiments sur les animaux. Et tu le fais comprendre maladroitement en lui apprenant que tu espères qu’elle ne s’éternisera pas trop.
« D’accord. Réveille-moi, avant de partir si je ne suis pas debout. Je t’offrirai le petit déjeuner, à toi et à ton oiseau. Tu lui proposes, sans sourire, mais alors que ton regard s’apaise un peu. Je peux au moins faire ça. »
Par contre, ne t’en demandons pas trop. Et plutôt que de t’attarder sur ce genre de questions et sur ce que tu peux ou veux faire pour cette jeune femme, tu finis par tourner ton attention sur l’oiseau. D’un mouvement fluide tu l’appelles à toi et c’est avec l’appât de la nourriture que tu parviens à le mener jusqu’à ta main. Tu l’observes, un instant, avant de le tourner vers la petite brune. Et il faut le motiver un peu, mais il ose saluer la nouvelle venue.
Son oiseau prend son envol en entendant un sifflement qui fait tourner la tête du gris du Gabon. Quand il se perche sur son épaule, tu trouves enfin l’énergie de lui offrir à lui, malheureusement pas à sa propriétaire, un sourire doux, alors qu’il répond de la même manière et tu hoches la tête. Tu es en train de lire ses mots quand l’oiseau reprend son envol pour venir se percher sur ta tête.
« Il a l’air super sociable. C’est bien plus simple qu’un oiseau nerveux comme Pan. Ce démon m’en fait voir encore de toutes les couleurs parfois… Tu soupires avant de lever ta main pour faire grimper le perroquet dessus et l’approcher doucement du tien. Il n’a pas de copain de jeu, c’est peut-être ce qui lui manques… »
Pan se met à crier, en gonflant et étirant ses ailes, mais il ne cherche pas plus à attaquer. En faite, d’un mouvement rapide, il vient se percher à côté de son homologue rouge et l’observer sous tous les angles, avant de reprendre son envol en criant comme pour l’attirer et le mener vers son perchoir. Tu ne forces en rien Peter à le suivre mais tu prends le temps de rassurer sa petite maîtresse.
« C’est plutôt bon signe, Pan ne laisse jamais personne approcher son perchoir. Je crois qu’il l’aime bien, le bougre. Tu détournes tes yeux de l’Amazone pour les amener à la brune Tu l’as avec toi depuis longtemps ? »
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