!! FLESH & BONES FERME SES PORTES A PARTIR DU 27 MAI 2021 !!
Le Deal du moment : -43%
-100€ Pack rééquipement Philips Hue ...
Voir le deal
129.99 €

[DONE] Tell me : Would you kill to save à life ? ft. Icare
Mina P. Murawski
Dim 7 Fév - 16:57 ||
Mina P. Murawski
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 138
Date d'inscription : 20/01/2021


Tell me : Would you kill to save à life ?
Icare ξ Mina

Poupée brisée, voilà ce qu’elle est, alors qu’elle tente maladroitement d’avancer dans la forêt. Fallait que ça arrive à force de chercher Ezzie un peu partout, elle avait eu de la chance jusque-là Mina d’avoir était épargnée. Mais la mauvaise rencontre a fini par arriver, alors qu’elle quittée une ville du coin en vie. Un vrai petit miracle, quand on sait à quel point les cités sont devenue une putain piège à rat, mais le prodige n’a pas duré. Oui, le monde avait déjà son lot de sale raclure, mais le chaos qu’à engendré le virus, n’a fait que les érigé sur un piédestal. Et c’est tellement facile de s’attaquer à une personne seule, pas faible, mais bien seule. Faible, elle ne l’a jamais été, elle est même riche d’une force insoupçonnée miss Murawski, elle lui en a fallu pour sortir de son appartement par exemple. Cependant, elle n’est pas une héroïne et il est parfois normal de ployer, surtout quand vous êtes prise partie par une bande de jeunes tarés.

C’est ça qui lui est arrivée à Mina au sortir de cette fichue ville, elle est littéralement tombée nez à nez avec eux. Des gens d’à peu prés son âge, qui se sont montrés sympathique au début, mais qui on vite retirés leur masque d’amabilité. Même dans ce monde plein de zombies, elle est étrange aux yeux des autres et les étrangers, ils n’ont pas aimé sa singularité. Avec du recul, la brunette aurait dû retourner en ville se cacher et attendre que le groupe l’ait perdu de vue, mais avec des « si » on referait le monde comme on dit. Déchainement de violence, son corps poussé contre le sol froid et humide de la route, les coups qui pleuvent, les moqueries, les injures. La haine à l’état pur. Peter Pan, son perroquet s’est envolé, mais y a quelqu’un qu’essaye de le dégommer en ricanant bêtement. Et ça dure et ça s’étire, elle lutte pour garder les yeux grands ouverts, se concentrant sur la douleur partout dans ses membres. Ils fatiguent, ça les amuse moins de défoncer cette fille qui ne leur a rien fait. Et dans leur bonté, ils parlent de l’achever. Trop aimable.

L’énergie du désespoir, elle se redresse aussi vivement que son état le permet et dégaine son katana. Dans leur impatience de lui faire du mal, ils ont oublié de la fouiller, de la désarmer. Bien mal leur en aura pris. Y en a une qui perd la tête et un autre un bras, ça pisse le sang, ça hurle et sa rage. Pis y a des zombies qui se joignent à la partie, à force de tirer à tout-va, le bruit les attirés. Mina a déjà pris la fuite, profitant de la confusion pour mettre autant de distance que possible avec ces monstres. La jeune femme alterne entre la course et la marche rapide, mais après une journée sans presque s’arrêter et son corps hurlant son mal par tous les pores de sa peau. Nalina est à bout et s’effondre contre le tronc imposant d’un arbre, son oiseau heureusement vivant la suivit et viens se lover dans le creux de son cou. C’est bien la seule chose qui l’apaise en cet instant.

La respiration difficile, la brunette se dis qu’elle va se reposer un peu, mais les secondes deviennent vite des minutes et plus le temps passe, moins elle a le courage de se lever. Puis y a crac pas loin d’elle qui se fait entendre, cependant, elle a du mal à localiser le son, y a trop de bruit dans la forêt ou elle s’est enfoncée. Un second crac. Le cœur battant à tout rompre, la main tremblante sur la poignée de son Katana, Mina se dis que si on l’attaque à nouveau, elle est foutue.
Icare Argyre
Dim 7 Fév - 17:32 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Marcher, trouver de la nourriture, tuer quelques zombies. Puis rentrer, ranger la nourriture et regarder les morts-vivants roder dans les environs de ton petit morceau de terre. Ton quotidien a de quoi en rendre malade plus d’un, tu le sais, mais toi, tant que cela ne vient pas te mettre au contact des humains, tu te dis que c’est acceptable. Comme quoi, Icare, tu n’en demandes pas beaucoup au destin, non ?

Tu n’avais pas prévu de sortir aujourd’hui, mais les chiens qui vivent avec toi, des bâtards abandonnés sur des coins de route, se mettent tous à lever les oreilles tout à coup, ululer comme lorsque la tempête se prépare. Tu ne sais pas vraiment ce que ça t’indique, Icare, mais ça suffit pour te sortir du vieux fauteuil tout mité pour tu passes une bonne partie de tes journées à créer des petites figurines de bois avec un couteau à la lame acérée.

Du coup, voilà, tu récupères ton manteau, ton bonnet, t’oublies même de retirer la peine de lunettes légères sur ton nez et tu sors dehors en laissant les trois canidés te suivre. Tu te fies absolument et entièrement à eux, alors que tu te mets en marche dans la forêt. Tu ne sais pas ce qu’ils ont senti, peut-être une bête blessée, probablement quelque chose d’anormal en tout cas. C’est comme ça que tu traverses la nature humide pendant presque 10 minutes. Tes yeux bleus, presque noir depuis des années, balaient les environs et c’est lorsque tu repères une forme, au loin, contre un arbre, que tu te tends. Ta main décroche la lame de la hache qui ne te quitte jamais dehors et avant que tu ne puisses les retenir, les trois chiens bondissent en avant en se mettant à geindre et se coucher à quelques pas de ce qui semblent être une jeune femme.

« Les garçons, reculez. Que tu leurs intimes, avant de siffler et les forcer à revenir vers toi et à s’asseoir sagement. Pas bougé. »

Toi, par contre, tu traverses la distance qui te sépare de ce que tu es presque certain d’être un cadavre ou un humain bientôt mort. Et si tu as un premier mouvement pour lever ta hache pour abréger les souffrances de cette créature moribonde, tu te figes quand tu découvres qu’elle est consciente, armée et surtout, qu’il y a cet oiseau blotti contre elle.

C’est ce qui te décide finalement à t’arrêter. La hache revient s’abaisser lentement, avant que tu ne la plantes dans le sol et toi, tu t’accroupis lentement vers elle. Tu n’es pas trop prêt, comme si tu craignais de la voir se jeter à ta gorge, et finalement tu ouvres les lèvres pour t’adresser lentement à elle.

« C’est un amazon, ça, non ? Oui, tu as visiblement bien plus d’intérêt pour l’animal que l’humain. Il a l’air de t’apprécier, même s’il est humide et frigorifié, il est resté contre toi. Ta tête se penche, alors que tu oses venir croiser son regard, rapidement, avant de détourner les yeux pour éviter de n’entrer en totale empathie avec elle. Tu as été mordue ? Si c’est le cas, ce serait plus humain d’abréger tes souffrances maintenant. Si ça peut t’aider, je m’occuperai de ton perroquet. »
Mina P. Murawski
Dim 7 Fév - 19:25 ||
Mina P. Murawski
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 138
Date d'inscription : 20/01/2021


Tell me : Would you kill to save à life ?
Icare ξ Mina

Les bruits autour d’elle semblent se multiplier, comme s’il y avait un groupe non loin de sa position. Son cœur s’accélère un peu plus, sa respiration se fait plus lourde et difficile, à cause, de l’angoisse. Car la jeune femme se dit que peut-être, ces gens, qui lui ont fait du mal, ont retrouvé sa trace et on chercher à lui faire payer en lui faisant encore plus mal. L’être humain peut être sacrément inventif quand il s’agit de faire souffrir. Mais avant qu’elle n’ait pu faire la moindre tentative, pour se relever et essayer de fuir malgré son état. Il y a trois chiens qui arrive vers elle en bondissant, avant de se coucher au sol en geignant et elle ne comprend pas bien sur le coup Mina. Le groupe qui l’a prise à parti n’avait pas de chien. Si ? Elle ne sait plus trop, la douleur l’empêche de réfléchir de façon correcte et de toute façon pendant qu’elle se faisait tabasser, la jeune femme n’a pas vu grand-chose de ce qu’il se passer autour d’elle.

Enfin, une voix masculine s’élève ordonnant au chien de revenir vers lui et de ne pas bouger. Même si les canidés ne l’ont pas touché, ça ne va pas pour autant dire qu’elle est hors de danger. Nalina ne bouge pas d’un cil, la main se crispant un peu plus sur le manche de son arme, prête à frapper si nécessaire. L’homme apparaît devant, levant ce qui semble être une hache au-dessus de sa tête et avant qu’elle n’ait pu esquisser le moindre mouvement, il suspend son geste sans qu’elle ne comprenne pourquoi. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle lâche son katana. Avec des gestes lents, que la brunette observe avec une méfiance certaine, elle voit l’étranger planter la lame de son arme avant de s’accroupir. Tout en gardant une distance raisonnable, il est prudent et il a bien raison.

Néanmoins, la voilà étonnée quand il ouvre la bouche et nomme avec exactitude la race de son perroquet. Ils ne sont pas nombreux à le savoir et elle ne sait pas si ce fait doit la rassurer ou non. Une personne qui semble s’y connaître en oiseaux ne peut pas être si mauvaise. Si ? L’homme continue de lui parler et Nalina écoute avec attention, braquant ses yeux bleus dans les siens, quand il croise son regard. Mais ça dure que quelques secondes avant qu’il les détourne, elle, elle continue de le regarder et d’écouter. Quand il termine, la brunette lève son index devant son visage, lui faisant signe de patienter. Avec mille et une précaution, elle passe son sac à dos contre elle, mais ça lui tire tout de même un gémissement de douleur, et en extirpe son ardoise, avant de commencer à gribouiller dessus.

« Oui, c’est un Amazon, il se nomme Peter Pan et moi, c’est Mina. Je suis muette, j’écris sur cette ardoise pour communiquer. »

Elle attend qu’il ait lu avant d’effacer et de recommencer.

« C’est mon seul ami. Je sais, je n’ai pas pu m’en occuper comme je le voulais. La journée a été compliquée. Mais je n’ai pas été mordue, on m’a tabassé. Mon perroquet reste avec moi. »

Des nouveaux craquements font tourner la tête à Mina, cherchant d’où cela vient, mais encore une fois, ce n’est pas évident de localiser les sons dans cette nature.

« Vous êtes seul ? »

Des voix ensuite, des voix qui lui font écarquiller les yeux, parce qu’elle les reconnaît pour les avoir entendues la railler. La brunette retourne rapidement à son ardoise écrivant dessus comme une fusée.

« Les gens qui m’ont frappé sont là ! »

Pas le temps de faire quoi que ce soit, ils sont déjà là des sourires mauvais accrochés sur leur visage stupide.
Icare Argyre
Dim 7 Fév - 20:58 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu ne veux pas l’aider, c’est absolument ce que tu te dis en premier lieu, mais le fait est qu’elle a un animal avec elle et toi, tu ne veux pas laisser les animaux sans aide, soin ou attention. Du coup, tu es obligé d’avancer de t’accroupir à son niveau sans la toucher et tu ouvres la bouche. Tout ça en quelques minutes et avant de prendre la fuite, si ce n’est pas beau.

Pourtant, Icare, tu la vois bouger, sans un mot et ta main vient s’entourer une fois de plus autour du manche de ta hache. Tu te tends, prêt à te défendre, quand la jeune femme passe une main dans son sac et… elle en ressort une plaque de plastique qui te fait froncer les sourcils. À quoi elle joue, elle ? C’est quand elle vient tendre l’ardoise sous ton nez, et qu’il y a cette explication sur elle, son perroquet et sa particularité que tu comprends. Tes yeux s’ouvrent en grand alors que tu te recules d’un coup, parce que… t’en sais rien. Juste que ça te heurte surement.

« On t’a tabassé ? Des humains t’ont tabassé ? Et tu te doutes de la réponse alors, tu secoues la tête en grognant un peu cette sombre vérité que tu as toujours porté en toi. Les humains sont des monstres… Si le monde était bien fait, nous n’existerions pas. »

Et sur ces mots absolument pas agréable à entendre, tu amorces un mouvement pour te relever. Tu hoches la tête à sa question. Tu es seul, fort heureusement sinon tu ne serais plus en vie. Pourtant, avant d’avoir pu finir de te relever et de trouver une solution pour mettre son oiseau (et donc elle par extension) en sécurité, tu entends ces bruits de pas et sa pancarte se relève vers toi.

« Qu’ils viennent ! »

Ce n’est pas doux, clairement, et ça ne promet rien de bien agréable. D’ailleurs tu as fini de te redresser, ta hache en main et quand les types apparaissent, l’air vraiment patibulaire, c’est un sourire inquiétant qui grimpe sur ton visage. Tu siffles, les trois chiens viennent aussi sec t’entourer, en grognant sombrement, crocs révélés sous leurs babines

« Si vous vous approchez encore de cette fille, je vous réduis en miette et je nourris mes chiens avec. Je serais vous, je reculerai rapidement… ils n’ont pas été vacciné contre la rage depuis des années ! »

Et tu fais un pas en avant, Icare, la hache levée, l’air sur de toi, alors que les chiens avancent en grognant de plus en plus. Mieux que ça, voilà que Washington se met à baver, écumer bizarrement, et ses poils se hérissent sur son dos. Il n’en faut pas plus pour que les imbéciles reculent, jurent, insultes et quand Washington bondit vers le premier en aboyant, ils font demi-tour en hurlant de peur. En moins de 3 minutes, leurs cris se font aspirer dans la nature environnante.

« Bande de couards… Tu viens t’accroupir, et ta voix changent complètement de ton, s’adoucissant profondément. Venez là, vous trois. Vous avez fait du bon boulot. »

Les bras ouverts, les trois gros canidés viennent se jeter contre toi, et bientôt, ce sont des coups de langues qui te font tomber en arrière alors que l’agressivité des animaux est tout bonnement oubliée.
Mina P. Murawski
Lun 8 Fév - 21:04 ||
Mina P. Murawski
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 138
Date d'inscription : 20/01/2021


Tell me : Would you kill to save à life ?
Icare ξ Mina

Alors qu’elle fait un mouvement pour tenter de sortir son ardoise de son sac, elle voit l’inconnu reposer la main sur le manche de sa hache. Elle ne peut pas lui en vouloir de ce réflexe Mina, elle-même aurait sans doute fait la même chose, si elle avait été dans sa position. Toujours est-il qu’elle ne compte de toute façon pas l’attaquer avec un rectangle en plastique, pas très dissuasif comme arme. Non, à la place elle se mets à écrire frénétiquement dessus, lui expliquant qui elle est, qui est son perroquet et ce qui lui est arrivée. C’est d’ailleurs la dernière explication qui lui fait ouvrir grand les yeux et provoque un mouvement de recul, comme s’il était choqué. La brunette hoche donc simplement la tête, quand il lui demande si se sont bien des humains qui l’ont frappé. Qui d’autres auraient pu lui faire de toute façon. L’homme grogne et lui dis enfin qu’ils ne devraient pas exister.

« Le virus c’est peut-être pour ça, qu’elle écrit. Parce que la terre a fait une erreur. »

Après tout, bons nombres d’espèces ont disparus de la surface de la terre à cause de tel ou tel cataclysme. Peut-être que les zombies et le virus qui les as vus arriver, sonnera le glas de l’humanité, il est encore trop tôt pour le dire de toute façon. La miss lui demande ensuite s’il est seul et c’est oui, pratiquement dans le même temps, il y a ses voix qu’elle connait bien qui lui parvient. Le groupe qui l’a violenté gratuitement l’a retrouvée, elle avertit l’homme des bois bien sûr, mais il ne semble pas plus effrayé que ça. Il a même un sourire sacrément inquiétant alors ce qu’il reste de ses bourreaux apparait, lui jetant des regards haineux.

Elle n’a même pas la force de venir en aide à l’inconnu, Nalina elle se contente juste de regarder et d’écouter et surtout de voir que les chiens du brun leur font peur. Ça pourrait la faire sourire, mais même ça elle n’y arrive pas. C’est le regard lointain qu’elle assiste à la scène, et si l’un des chiens avait mordu l’un des crétins à la carotide, ça ne lui aurait pas plus fait d’effet que ça. Mina elle n’est pas antipathique, mais dés lors qu’on lui fait mal, comme à sa famille ou à son perroquet, il ne faut pas espérer qu’elle continuera à se montrer sympathique.

En attendant, entre l’homme avec sa hache levée, les chiens, dont l’un écume comme pas permis avec les poils dressés, les vils individus finissent par prendre les jambes à leur cou en hurlant leur mort. Pathétique spectacle. C’est moins facile quand la cible n’est plus seule, maintenant, la brunette espère ne jamais leur retomber dessus. Basculant la tête en arrière, Mina ferme quelques instants les yeux, inspirant et expirant doucement, ce n’est pas aujourd’hui qu’elle va mourir, elle a eu de la chance de tomber sur l’homme de la forêt. Quand elle les ouvre à nouveau, la session câline avec les toutous est terminée et le brun s’est redressé après avoir basculé à cause de l’assaut de tendresse des trois animaux.

« Merci pour votre aide, écris-t-elle de nouveau sur son ardoise. Je n’ai rien à vous offrir en dehors de ma gratitude. »

C’est peu de chose, ça l’a toujours été. Encore plus dans le monde actuel. Mais Nalina n’a rien d’autre à lui donner que ça.

« Je ne vous en voudrez pas de reprendre votre route, moi-même je vais repartir sur mon chemin. Encore merci. »

La jeune femme range ensuite son ardoise, passe une écharpe autour de son cou pour protéger Peter Pan et se lève… Non, plutôt elle tente de se lever, mais elle n’y arrive pas, ça lui tire plutôt une grimace et un gémissement de douleur. D’accord, elle va peut-être attendre encore un peu avant de prendre la clé des champs.
Icare Argyre
Mar 9 Fév - 15:13 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu n’as pas le temps de répondre à sa remarque sur l’origine de la maladie, parce que les sales types approchent. Tu vois, Icare, tu partages probablement pas mal sa pensée. À tes yeux, les humains ont créé leur propre malheur, et signeront leur propre fin. C’est triste, un peu, de penser de telles choses, mais tu sais bien que tu n’as plus eu de pensée très tolérante sur le sujet de l’humain et de ses choix depuis… probablement que ta mère a fait en sorte que tu restes brisé en mille morceaux.

Ceci dit, comme on le disait, tu n’as pas vraiment le temps d’y penser ou de réagir à ça, puisque les sales types, des couards à tes yeux, arrivent. Et si ça rigole quelques minutes, si ça roule des mécaniques face à vous, quand tu t’avances avec ta hache, le visage entièrement déchargé d’empathie et probablement d’humanité, et que les chiens se mettent à en rajouter, tu parviens à t’en débarrasser sans gêne.

Te voilà à féliciter les animaux, que tu aimes de toutes tes forces ça c’est certain. Ce n’est que lorsque la pancarte revient se mettre sous ton nez que tu te reprends. Tu n’as pas montré un tel déferlement d’émotions douces devant quelqu’un depuis longtemps, alors tes jours s’empourprent légèrement, avant de hocher la tête à ce qu’elle dit. Et quand tu comprends qu’elle veut reprendre son chemin, tu fais quelques pas en retrait, et tu rappelles les chiens qui reviennent aussi sec vers toi. Tu pourrais partir sur ça, si tu n’entendais pas son gémissement en faite.

« Tu t’es cassé quelque chose ? Que tu finis par demander, à quelques mètres d’elle, un pied déjà dans la direction du départ. Tu vas pouvoir bouger ? Et tu l’observes, tu vois qu’elle a tentée de remettre au chaud l’oiseau qui ne la quitte pas. Il va prendre froid si tu ne te relèves pas maintenant. »

C’est ce qui te convainc de revenir vers elle en faite. Tu fais quelques pas, avant de te pencher sur sa personne et tu la laisses clairement comprendre que tu vas la toucher, avant de tendre les mains. Tu l’attrapes par-dessous les bras, comme un enfant, et tu la redresses un peu vivement mais plutôt avec douceur quand même. Quand elle se retrouve debout, contre l’arbre, tu la relâches, en enfonçant tes mains dans tes poches.

« Tu as quelque part où aller ? Tu peux marcher ? Tu n’as pas spécialement l’impression qu’elle sera en capacité d’aller bien loin, alors un déchirement se marque sur ton visage. Tu jettes un coup d’œil entre les arbres, prêt à fuir, avant d’en revenir à l’oiseau tout frissonnant. La peine s’inscrit sur tes traits et tu finis par lui tendre la main. Je peux t’aider à te traîner jusqu’à chez moi. Il y a du feu, le temps que tu retrouves des forces, ton Peter Pan sera au chaud. »

Tu fais donc tout ça pour l’oiseau…
Mina P. Murawski
Mer 10 Fév - 15:05 ||
Mina P. Murawski
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 138
Date d'inscription : 20/01/2021


Tell me : Would you kill to save à life ?
Icare ξ Mina

Ceux qui ont passés littéralement la journée à la traquer, ceux-là, ont finalement fuit, parce qu’ils ont trouvés plus fort qu’eux. C’est un fait indéniable, on a beau exceller dans quelque chose, que ce soit dans la peinture ou même la méchanceté pur et simple, il y aura toujours quelqu’un pour vous surpasser. Ça donne tout de même à réfléchir, à se montrer plus humble dans ses actes ou ses paroles. Même si Mina doute grandement que ces vils personnages, soient du genre à se remettre en cause, nan, pour le moment elle préfère ne pas y penser. Mais il y a le risque très fort qu’ils cherchent à se venger, en revenant en plus grand nombre. Va savoir. Le principal pour le moment, c’est qu’elle est sauve et Peter Pan avec, grâce à cet inconnu pas spécialement sympathique de prime abord. Cependant, le côté ours mal léché ne la dérange pas outre mesure, les gens sont comme ils sont, avec leurs défauts, leurs qualités, leurs joies et leurs peines.

D’ailleurs, un homme qui rougit ne dois pas être si terrible que ça, quand bien même elle ne comprend pas bien pourquoi ses joues se sont colorés. Toujours est-il que la brunette ne peut que le remercier, qu’avec ses quelques mots écris sur une ardoise en plastique. Bien maigre, alors qu’elle lui doit la vie. Nalina tente de se relever, pour reprendre son chemin, hélas son corps est beaucoup trop bousillé pour ça. Elle est surprise quand elle entend de nouveau la voix de l’inconnu de la forêt, il avait l’air d’être sur le départ également.

« Je ne sais pas, répond Mina après avoir ressorti son ardoise. C’est possible, ils m’ont frappé un moment. Pas le choix, je ne peux pas rester ici, comme vous le dites Mr P. risque de prendre froid. »

Non, elle ne veut pas qu’il arrive quelque chose à son meilleur ami, elle sait qu’elle doigt bouger, mais elle se sent complétement bousillé. Si seulement elle n’était pas tomber sur ses gens, si seulement elle n’avait pas perdu Ezzie, si seulement…

Elle voit finalement l’homme revenir vers elle, réduisant la distance qui les séparaient, et avec des gestes lents il la prévient silencieusement qu’il va entrer en contact avec elle. La jeune femme ne dit rien, mais s’il la redresse avec une douceur certaine, elle grogne quand même et vois trente-six chandelles danser devant ses yeux. Clairement, elle est salement amochée, Nalina doit même se retenir de vomir tant la douleur est violente.

« Non, nulle part ou aller, qu’elle écrit d’une main tremblante. Je ne sais pas, je vais vite le découvrir. »

Encore une fois, elle ne va pas avoir le choix que de trouver un endroit pour se reposer et reprendre des forces. Enfin, encore faut-il qu’elle arrive à marcher. Quand elle reporte son regard sur l’homme, il lui tend la main, lui expliquant qu’il va l’aider à marcher et que chez lui elle pourra se reposer. Mina, à quelques secondes d’hésitations, avoir une confiance absolue en quelqu’un qu’elle vient à peine de rencontrer, ce n’est pas dans ses habitudes. Cependant, pour Peter Pan, elle va mettre ça de côté.

Alors, elle prend la main tendue dans la sienne.
Icare Argyre
Jeu 11 Fév - 17:07 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu n’as pas vraiment hésité à bouger pour aller la relever. Ce n’est pas elle qui t’inquiète le plus, c‘est son oiseau. Le fait est que, si elle meurt, l’oiseau souffrira et ça, ça t’est tout bonnement insoutenable. Alors oui, tu oses venir poser tes mains sur elle et tu la redresses avant de même lui proposer ta main pour la guider. Il ne faut pas rester ici, c’est ce que tu sais, alors quand elle finit par accepter ton aide, tu t’empresses de l’aider.

C’est probablement bien maladroitement que tu viens l’attirer contre toi, pour ensuite passer un bras dans son dos, sous son bras et tu viens la caler contre toi. Lentement mais sûrement, tu te retrouves à la trainer avec toi sur le chemin humide qui retourne lentement vers chez toi. Et franchement Icare, tu n’as pas vraiment l’air d’être dans ta contenance. On sent que tu chercher comment faire pour la retenir au mieux sans t’en approcher trop. Tes yeux refusent de la voir et tu préfères te concentrer sur les chiens qui vous ouvrent la voie.

Tu marches comme ça un petit moment, tout en conservant ton rythme un peu moins soutenu qu’à l’accoutumé. Et ce n’est que lorsque tu vois la maison, la tienne, ton petit chalet de bois autonome, que tu soupires avant de tourner la tête vers elle, pour qu’elle ne panique pas en arrivant.

« C’est petit chez moi, et il y a pas mal d’animaux. Ne panique pas, si tu ne veux pas qu’ils t’approchent, ils le sauront et n’approcheront pas. »

Tu te doutes qu’elle ne doit pas être complètement effrayée mais tu n’as pas envie de lui faire peur par surprise non plus. Les chiens se ruent à la porte et tu la traines jusqu’à ta petite bicoque avant d’ouvrir la porte (tu ne verrouille-les même pas, de toute façon personne ne vient pas là). À l’intérieur, les chats qui dormaient se réveillent d’un coup et s’échappe du canapé du salon pour éviter d’approcher l’inconnu. Par contre, Pan, ton Gris du Gabon névrosé (merci les anciens propriétaires) s’envole et vient tourner au-dessus de vous en repérant un autre oiseau.

« Non, Pan, tu ne l’embêtes pas. Allez, retourne à ton perchoir. »

L’oiseau cri avant de faire un passage au-dessus de ta tête pour tirer tes cheveux (sale bête) et retourne à son emplacement en gonflant ses plumes et ses épaules pour montrer qu’il n’est pas content. Tu soupires avant d’aller déposer la jeune femme sur le canapé et relancer une buche dans le feu qui rougeoie toujours.

« Je dois avoir des antidouleurs quelque part, tu veux que je te les trouve ? Tu as besoin de soin ? Et la vérité c’est que tu évites ses yeux pour regarder presque uniquement le perroquet. Et lui ? Il a mangé et bu récemment ? »
Mina P. Murawski
Ven 12 Fév - 19:50 ||
Mina P. Murawski
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 138
Date d'inscription : 20/01/2021


Tell me : Would you kill to save à life ?
Icare ξ Mina

Une fois redressée et l’aide du brun acceptée, ce dernier vient l’attraper pour la caler contre lui, de façon un peu maladroite. Même dans son état second, la jeune femme en a conscience et elle se dit simplement qu’il ne doit pas aimer toucher les gens. Elle-même n’apprécie ça que très, très moyennement, les seuls contacts physiques qu’elle tolère sont pour sa famille. Sinon et avant qu’elle vire agoraphobe, elle évitait autant que possible les situations où il pouvait y avoir des rapprochements, pour x ou y raison. Nalina n’est pas asocial, enfin si elle flirt quand même un peu avec la limite, c’est vrai, mais toujours est-il qu’un contact ce n’est pas le truc qu’elle préfère. Donc elle fait de son mieux pour ne pas peser sur l’homme de la forêt.

La route lui semble insoutenable tant elle a mal, d’ailleurs il lui est difficile de retenir des gémissements ou des grognements de douleurs. Son corps lui donne l’impression d’être une blessure géante, il n’y a pas un endroit où elle n’a pas mal. Et franchement, à plusieurs reprises elle se demande si elle ne va pas tourner de l’œil. Mais elle se rappelle Peter Pan sur son épaule et de l’homme qui fait de son mieux pour la mener à bon port. Alors elle tient bon. Au bout de ce qui semble être une éternité à crapahuter dans les bois humides, le duo arrive bientôt en vue d’un petit chalet tout en bois. Le brun tourne la tête lui portant un minimum d’attention en lui jetant un rapide coup d’œil. Il lui explique que dans sa maison, il y a pas mal d’animaux, qu’elle ne doit pas paniquer et que si elle ne veut pas qu’ils approchent, ils le sentiront.


Comme écrire sur son ardoise est impossible pour le moment, elle se contente de hocher mollement la tête. De toute façon, les animaux ne lui ont jamais fait peur. Encore quelques pas et Mina découvrent un intérieur en effet avec pas mal d’animaux, elle capte les chats fuyants le canapé, les chiens s’éparpillant de ci de là, puis un perroquet qui s’envole de son perchoir en braillant. Un Gris du Gabon, la jeune femme ne pensait pas en revoir un, un jour et cette vision la fait sourire, même si le volatile n’a pas l’air commode. En témoigne sa petite attaque capillaire quand l’homme lui dit de retourner à sa maison. La brunette termine son voyage sur le canapé et soupir d’aise maintenant qu’elle se trouver sur une surface confortable, bien que la douleur soit encore là. L’inconnu reprend la parole et elle ressort son ardoise pour communiquer avec lui.

« Oui, je veux bien, quant au soin, je ne sais pas ce que j’ai, je dois d’abord regarder. »

Elle le voit fixer son perroquet avec attention lui demandant si Peter Pan a mangè ou bu récemment.

« Je vais m’en occuper. »

Miss Murawski va encore attendre un peu pour ses soins, elle n’est pas à l’article de la mort après tout. Du moins, elle le suppose. Sortant toutes les petites affaires de son oiseau, elle lui prépare de quoi boire et manger, avant de le libérer de son écharpe. Peter frétille des plumes avant de s’envoler pour aller se substanter, déjà dans la maison bien chauffée, il ne tremble plus. Rassurée, même si elle va le garder à l’œil, la jeune femme tourne ensuite son regard vers l’homme.

« Dites, monsieur forêt, je suis désolé, je vais avoir encore besoin de votre aide pour examiner les zones que je ne vois pas. »

Se redressant, elle commence à retirer ses vêtements sans gêne aucune. Y a rien de romantique ou sexy là-dedans, c’est juste purement médicale et de toute façon s’il tente quoi que ce soit, elle a son katana à portée de main.
Icare Argyre
Lun 15 Fév - 23:23 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu ne sais pas où la trainer, alors c’est chez toi que tu vas. Après tout, Icare, tu peux au moins la mettre en sureté là-bas et prendre soin de son animal. En tout cas, toi, c’est ce que tu vois en faisant ce choix. Te passe complètement au-dessus de la tête l’aspect étrange et pervers que d’autres pourraient y mettre ou y voir. Sans attendre, sans même rechigner à laisser une étrangère (encore une, tiens !) entrer dans ton chez-toi, tu repousses les animaux, tu dois même faire entendre ta voix contre le Gris du Gabon mécontent, et finalement tu l’assois sur ce canapé qui en a vu d’autres.

« Je vais chercher ça, ne bouge pas. »

Sans attendre, tu la laisses là, en te disant qu’elle ne risque pas de s’enfuir dans son état. Tu viens, fouiller dans la salle de bain, t’en ressors ton kit de premier secours et après plusieurs minutes à pester comme un sale type, tu mets la main sur des antidouleurs qui ne sont pas loin de leur date de péremption, mais de toute façon, dans ce monde, c’est mieux que rien.

Lorsque tu reviens, Icare, elle a préparé tout ce qu’il faut pour son petit compagnon, et toi, tu es bien content de voir ça. Touché aussi, parce qu’elle a fait passer les besoins de son oiseau avant les siennes, et à tes yeux, c’est largement mieux que tout. Pas que tu te juges spécialement meilleur que les autres, vois-tu, mais tu considéreras toujours les animaux comme méritant plus d’attention que les gens vivant sur deux pattes.

« Tiens, voilà les anti-douleurs. Vu ton état, tu peux en prendre deux d’un coup je pense… à moins que tu y sois allergique ? »

Tu lui mets la boite dans les mains, en veillant à ne pas la toucher, même pas l’effleurer et tu poses ton kit de premier secours sur le canapé, à côté d’elle, et que tu commences à reculer pour tenter de prendre la tangente. Il faut dire que, maintenant, tu ne sais plus trop quoi faire. Aider cette femme. Aider son oiseau. Fuir. Lui laisser de l’espace. Tout cela te traverse et c’est sa petite écriture qui t’arrête avant d’avoir trouvé la réponse.

« Icare. C’est mon prénom. Tu lui apprends tout à coup. Et je peux t’aider oui. Tu as l’air clairement mal à l’aise pourtant.Juste… hm… tourne-toi. »

Parce que l’avant, elle peut se débrouiller seul, alors tu te focalises sur son dos. Tu la laisses se déshabiller sans qu’absolument rien ne traverse ton regard, braqué sur le sol. Tu es comme ça mon vieux, aussi rigide et glacé qu’un arbre en pleine hiver. Ton corps n’a jamais de réaction à la nudité, et dans ce genre de situation, c’est tant mieux.

« Désolé, j’ai les mains froides.Tu la préviens, avant de récupérer une compresse et de l’antiseptique et commencer à nettoyer ses plaies, les couvrir si besoin, toujours en l’effleurant le minimum syndical. Tu es muette de naissance ? Que tu finis par demander tout à coup, sans réfléchir, pour… combler le silence. Ca n’a pas dû être simple, pour toi… J’en suis désolé pour toi. »

Et tu parles sans réfléchir, tu viens juste donner ta pensée pour éviter de te concentrer trop clairement sur l’action de tes mains et ton envie irrémédiable de fuir.
Contenu sponsorisé
||
 
[DONE] Tell me : Would you kill to save à life ? ft. Icare
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» [DONE] I Love you, I Miss you, I Kill You ... | Mike
» Icare ¤ He has flown too close to the sun
» (ilona) save your tears
» (Leslie) god save me, but don't drown me out
» YOON SO-AH | I kill you.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
☣ FLESH & BONES. :: Place for fun :: Archives :: RPs-
Sauter vers: