Commençons par le début. J'avais commencé cette épidémie avec un ancien client que j'avais finalement tué alors qu'il avait voulu abusée de moi avant de fuir, j'avais marché tout droit jusqu'à croiser la route de Brad que je connaissais de mon ancienne vie, d'avant toutes cette merde. Autant dire que j'avais eu une sacré surprise. Il m'avait emmené dans une église où il vivait avec un groupe de personnes, la plupart étaient d'ailleurs sympathique. J'avais fais ma part en remettant l'eau courante. Tout n'était pas facile mais finalement on s'en sortait bien. Quand j'avais réussis ma mission pour ramener l'eau - et autant dire que ce n'était pas gagné - je réalisais une certaine froideur de la part de Brad. Je crois qu'il m'en voulait de m'être portée volontaire et d'avoir, il faut bien le dire, faillit y rester car tout était possible aujourd'hui et sauter dans un puits où un rôdeur attaque nos collègues ce n'était pas la meilleure des idées pour rester en vie. Je m'étais donc énervée avec un spitch nul qui avait pour but de lui faire comprendre que j'étais pas une empotée. Au final j'avais pris une sorte de mission afin de ramener des vivres. Une mission à la con qui aurait du durer une seule journée ... malheureusement je n'étais pas rentrée ce soir là.
J'avais réussis à rassemblait pas mal de choses, principalement des vivres et je n'étais pas peut fière. J'avais de quoi me laver sommairement avec des bouteilles d'eau que j'avais remplis à l'église. Je portais un gros sac de randonné qui me permettait de prendre pas mal de choses sur le chemin. A ma ceinture mon flingue et ma machette offerte par Monsieur B. Sans oublier mon poing américain qui était devenu un sorte de grigri porte bonheur. Sauf que tout ne s'était pas passé comme prévu. Sauf que je n'avais pas vu ce rôdeur. Sauf qu'il m'avait mordu le flanc. Une morsures certes plus ou moins superficielle mais qui avait saignait et la je le savais ... j'allais mourir ici , seule et désolé de mettre engueulée avec la seule personne qu'il me restait, la seule qui comptait encore un peu pour moi. Je m'étais enfermée dans une maison la plus proche. J'avais même écris une lettre qu'on pourrait retrouvait auprès de moi quand la mort serait venu. J'étais assise sur le canapé de cette maison abandonnée entrain de me nourrir d'un paquet de gâteau en pleurant. Ruminant le fait que j'étais trop conne. Quelques heures c'était ce qu'ils avaient dis, quelques heures et c'était tout ... Mon pistolet chargé sur la table basse je savais ce que je devais faire. Quand la fière allait monter, quand je commencerais à sentir la mort proche ... paf une balle dans la tête et ce serait ma fin. C'était con quand même avouez.
Les larmes continuaient sur mes joues. Pourtant j'avais fait une desinfection de la plaie et un pansement. Oui c'était stupide évidemment mais ce n'était pas pour autant que j'avais pensé à ce fait. J'avais fais ce soin par état de conscience ou plutôt par habitude. Les minutes semblent des heures surtout avec l'horloge face à moi. J'ai peur, et je vais mourir seule. C'est tout ce qui me vient par la tête à ce moment là. Je ne suis pas alors consciente de l'inquiétude que peut avoir Brad. Les premières heures passent et je commence à sentir la fièvre qui monte. Je frisonne déjà. Je me sens terriblement mal mais je n'ai pas la force de me tuer. Alors je décide de prendre un papier que je vais coller sur la porte de la chambre. Je m'enferme à l'intérieur, il y a un grand lit et une petite salle d'eau. Je me met sous les couettes. Sur la porte il y a noter " Attention, Rôdeur à l'intérieur, tuez moi. Merci. " . Je ferme les yeux et pleurs, je finis par m'endormir mais je me fais réveiller par des douceur dans tout le flanc et une envie de vomir je cours vers la salle d'eau et vide mon estomac dans les toilettes, je tire la chasse, une chance il y avait de l'eau. Je bois un peu puis me remet au lit.
Les heures passes. Je dors un peu et je le sais, demain je ne serais plus là. Je commence à avoir des idées étranges et je me mets à parler, seule. Ouai je divague complètement. Une colère prend par de moi et je frappe dans le mur jusqu'à me faire saigner les mains. Je n'ai pas mal, pas vraiment du moins. Je tombe au sol et fond à nouveau en larmes. C'est fou que j'ai encore de quoi pleurer. Finalement je lâche un " je suis désolé." et je m'endors... C'est la fin ... du moins c'est ce que je crois.
Du bruit me réveille, j'ouvre les yeux, je suis dans le lit, sous les couettes. Je ne me souviens pas être revenu ici. J'ai certainement rêvé ? Je regarde mon flanc et vois le pansement. Je ne comprend pas. Je me lève d'un bon et tombe mais je n'ai pas mal. Je ne sais pas alors que j'ai dormis deux jours. Je me regarde dans le miroir, j'ai une salle tête alors je redescends. J'attrape mon sac pour manger quelques biscuits et une boite de fruits en sirop. Je suis pas morte mais je ne comprend pas. Pourtant je n'ai qu'une envie c'est entrée à la maison, enfin à l'église.
Je me lave comme je peux et me lave surtout les dents. Je sors de la maison et me fait discrète, mon sac est lourd mais je ne veux pas être ralentis. J'arrive sur le parking, je suis loin du bâtiment quand j'entends une voix. Brad. Je me tourne alors vers lui et lui fait un grand sourire, mais autant dire qu'il semble pas ravie de le voir. Soudain tout me revient en tête ... ils vont me tuer. Je recule alors la peur sur mes traits et je commence à marcher dans l'autre sens. Je m'éloigne de l'Eglise, j'entends des pas courir derrière moi. Brad évidemment. Je ferme les yeux et accélère le pas. Les morts de l'homme revienne en mon esprit " Si tu te fais mordre Amélia, je te met une balle dans la tête " ... il va me tuer ! J'accélère encore.
(c) DΛNDELION
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Dim 28 Fév - 3:24 ||
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On a un problème !
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Amelia … Cette femme que j’avais croisé à de nombreuses reprises pour ces services remarquables avant l’épidémie et que j’avais recroisé dans cette ruelle en la sauvant de ce rôdeur et puis d’un autre avant qu’elle n’éclate la tête d’un nouveau. Je ne savais pas pourquoi j’avais agi ainsi. Je ne savais pas pourquoi je voulais tant qu’elle me suive à l’église alors que je n’avais jamais agi ainsi avec personne. Je l’avais laissé s’installer près de moi sans trop me poser de questions. Je ne cherchais pas nécessairement à coucher avec elle mais je dois avouer que c’était agréable et qu’elle était réceptive. Néanmoins, j’avais serré les dents lorsqu’elle s’était portée volontaire pour cette histoire d’eau courante. Je n’aimais pas la savoir loin de moi. Je la voyais comme une femme vulnérable et je n’avais pas totalement tord.
Lorsqu’elle rentrait de sa fameuse mission, je l’engueulais un peu comme j’aurais engueuler ma petite amie. Mesurait-elle vraiment le danger qui pouvait la guetter? N’avait-elle aucune conscience après ce qui lui était arrivé? J’étais complètement furieux. J’avais tenté de la raisonner au maximum pour la garder près de moi, mais cette tête de mule avait décidé de repartir pour aller chercher des vivres. Je devenais alors invivable. Le stress me rongeait car quelque chose en moi me disait qu’il se passait quelque chose d’anormal. Je décidais de prendre le tour de garde du soir et je restais debout toute la nuit en espérant la voir revenir. Malheureusement, Amelia ne revenait pas vers moi. Elle ne rentrait pas à l’église. Je devais me rendre à l’évidence … Elle était probablement morte tout comme la personne qui l’accompagnait. Je me fermais davantage sur moi-même et mon regard s’assombrissait. J’avais besoin de sortir et de prendre l’air malgré ma nuit blanche. Je ne tolérais pas de voir ses effets personnels près des miennes sans même la voir … Elle… J’acceptais d’aller dans une boulangerie pour ramener des sacs de farine et des instruments de cuisine. Ce n’était pas mon truc, mais j’avais besoin de faire quelque chose pour me sentir utile.
La dernière conversation que j’avais eu avec Amelia me revenait en tête en boucle. Je lui avais gueulé dessus avant qu’elle ne parte complètement furieuse. J’étais assis dans mon camion et je tapais violemment le volant à plusieurs reprises en gueulant comme un perdu. Putain que je m’en voulais. J’avais tellement été con! J’appuyais mon front contre le cuir et je tentais de reprendre mes esprits au maximum. Pourquoi est-ce que je m’attachais à elle? Car elle était l’une des seules choses positives de ma vie passé et maintenant.
Je rentrais alors à l’église en prenant le temps de fumer dehors. j’avais la tête ailleurs. Une autre journée passait alors que je décidais de travailler à l’extérieur. Violet avait semblé contente de ce que j’avais rapporté. Je n’étais pas bien méchant au fond, mais là, j’avais besoin de ma solitude. Je décidais de m’occuper de barricader des fenêtres à l’extérieur lorsque j’entendais quelqu’un dire mon prénom. Je fronçais les sourcils avant de me retourner pour voir une silhouette que je connaissais… Amelia.
- Amelia?
J’étais complètement furieux. Je balançais mon marteau sur le sol avant de marcher vers elle d’un pas décidé et rapide. Je me mettais finalement à courir avant de lui prendre le bras pour l’arrêter.
- Non mais merde! Arrête! MAIS ARRÊTE PUTAIN AMELIA!
Je la prenais alors pas les deux épaules et je la tournais vers moi. Je la regardais sous toutes ces coutures. Elle était bel et bien vivante. J’étais complètement figé puis, je décidais de la serrer contre mon torse en mettant ma main derrière sa nuque. Un soulagement immense de la revoir près de moi. Oh bordel … J’avais envie de lui arracher les yeux et de l’embrasser à la fois.
- Si tu te repars, je te jure que je te tire dans un jambe pour te garder ici!
(c) DΛNDELION
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Lun 1 Mar - 14:56 ||
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On a un problème !
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J'étais revenue, d'une part parce qu’il y avais Bradley mais aussi parce que je n'avais pas d'autre endroit où aller à vrai dire. Je me sentais malheureuse et seule. Mais arrivé là bas alors que voir le visage de Brad me fit sourire je me rappelais de ce qu'il m'avait dis et je fis rapidement marche arrière. Pourtant il me rattrapa en quelques secondes, comme si je pouvais lui échapper... Il me retint par le bras et je manquais de tomber sous la surprise, il me criais dessus, encore et me tourna vers lui en une fraction de seconde.
Je me retrouvais alors contre son torse et j'avais envie de pleurer parce que je savais, au fond que j'allais devoir le laisser, devoir le quitter. J'peux pas rester Brad ... j'aimerais mais je peux pas ... ils vont me tuer ... TU vas me tuer. Et à ces mots se fut l'ouverture du robinet et les larmes coulèrent sur mon visage. Tu dois me laisser partir Brad ... dis je tristement sans pour autant quitter ses bras rassurants, qui ne l'étais finalement pas tant que ça. Ouai il allait me tuer c'était même une certitude. Il ne compris visiblement pas ce que je disais car il restait figé. Je me reculais un peu pour le regardais essuyant de ma manche mon visage humide. Je suis désolé ... J'ai été imprudente ... je suis désolé. c'était tout ce que j'arrivais à dire. Je me mise sur la pointes des pieds pour coller mes lèvres aux siennes en posant ma main sur sa joue. Puis je me reculais doucement ...
Néanmoins je compris vite qu'il ne comptait pas me laisser partir. Un peu plus loin il me rattrapa à nouveau et cette fois c'est moi qui me tourna vers lui avec force. Putain Brad .. Laisses moi. Puis dans un geste de colère, et parce que nous étions maintenant assez loin de l'église je remontais mon pull pour lui monter la morsure dans mon flanc. Je peux pas passer leur test . dis je en le fixant dans les yeux. ça m'a pas tué Brad ... j'sais pas pourquoi .. mais ça m'a pas tué ... Je suis restée ,j'ai crus que j'allais mourir ... je t'ai même écris une putain de lettre ... mais ça m'a pas tué ... j'ai été malade puis ... plus rien. j'étais totalement affolée, je ne comprenais pas , pourquoi ça ne m'avait pas fait la même chose qu'aux autres. Puis je le fixais en respirant un grand coup. Tu vas m'tuer comme tu l'as dis l'autre jour ? demandais je alors sans quitter son regard du mien. si il voulait ma mort, pas la peine de bouger, je serais morte dans quelques secondes; minutes tout au plus. Mais maintenant, il savait tout et dans un sens je me sentais libérée d'un poids.
Que ferais je seule de toute façon ? Comment pourrais je continuer seule ? La première personne à voir cette blessure, cette cicatrice, me tuerais sans hésitation. Je n'avais que Brad en qui j'avais confiance, une confiance aveugle. Les autres allaient tout me tuer ... et finalement peut être que lui aussi, après tout il me l'avait clairement dis.
(c) DΛNDELION
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Mar 2 Mar - 15:38 ||
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On a un problème !
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J’étais tellement en colère. J’étais dans une fureur noire en fait. Je m’en voulais autant que j’avais envie de lui dire qu’elle avait été totalement inconsciente de partir de cette façon! Je lui criais dessus et j’avais envie de la giffler tellement j’avais eu peur de ne jamais la revoir. Je la serrais contre mon torse musclé en fermant les yeux de soulagement. Putain que j’avais envie de la tuer cette conne pour m’avoir fichu une trouille de malade. Là, elle me disait des mots qui me glaçaient le sang complètement. Je sentais qu’elle se mettait à pleurer aussi. J’avais toujours eu de la difficulté avec les pleurs. Elle ne quittait pas mes bras cependant.
- Arrête de dire des putains de conneries bébé …
Je posais un baiser sur le dessus de sa tête en la gardant contre moi. Cependant, elle se détachait en se confondant en excuses comme jamais. Je la regardais avec mon air totalement débile de mec qui comprenait absolument rien à la situation. Elle m’embrassait en se mettant sur la pointe des pieds avant de me glisser des bras … Littéralement. Elle reculais et s’éloignait. Je la regardais sans comprendre avant de lui reprendre le poignet.
- Non … Je ne te laisserai pas partir Amelia!
Le pire? J’étais complètement sérieux. Je ne la laisserais pas partir. Je ne la laisserais pas me filer entre les doigts alors qu’elle était celle qui comptait le plus pour moi ici et qui me faisait sentir que j’avais encore une once d’humanité derrière mon comportement merdique et pragmatique à faire chier toute la population! Elle se détachait complètement en colère alors que j’étais perdu comme jamais. Là, la révélation la plus totale. Elle me montrait son flanc avec une morsure. Ah merde … Pas ça … Pas elle… Étonnamment, je restais calme. Je baissais son pull pour que personne d’autre ne voit la marque. On ne savait jamais qui pouvait avoir le nez partout. Elle était dans tous ces états et moi … Moi, je me disais qu’elle n’était pas morte.
- Non …
C’était tout ce que je trouvais à lui dire. Je prenais sa main pour la mettre dans la mienne et je l’entrainais vers l’entrée de l’église. Là, il fallait passer le contrôle et je savais exactement comment faire. Combien de fois est-ce que j’avais dévier les douanes ou ce genre de chose? Je gardais la main de la brune dans la mienne avant de passer près de ceux mandater pour nous contrôler.
- C’est bon, j’ai vérifié. Elle va bien. Elle a rien.
- Ouais mais Brad il faut …
- Je dois te le répéter en quelle langue merde?! Elle a rien et j’ai vérifier MOI-MÊME! Tu veux que je te fasse un dessin sur comment je le sais?!
Les mains se levaient en signe de prosternation alors que mon ton montait. J’amenais Amelia dans notre coin tranquille à nous. Personne en viendrait écouter. Nous serions tranquille. Je la laissais s’asseoir sur le lit de fortune avant de me passer une main sur le crâne en regardant plus loin et en soupirant.
- Je t’avais dit de ne pas sortir Amelia …
Je mettais mes mains sur mes hanches en baissant la tête et en faisant non de la tête. J’étais à nouveau furax mais moins qu’au début.
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Invité
Jeu 4 Mar - 18:17 ||
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On a un problème !
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La mort, c'était pour moi tout ce qui était possible à l'église, comment pourrais je passer le test ? Comment Brad prendrait ma blessure ? C'était un homme de parole , allait il faire ce qu'il avait dis à l'épicerie ? Trop de questions tournaient dans ma tête alors qu'il me gardait contre lui. Je sentais les larmes coulaient sur mes joues, non, ce n'était pas possible. Je venais de retrouver cet homme, ce client, cet .. ami ? N'était il que ça finalement ou bien plus ? Bébé, voilà qu'il m'appelait par un des multiples surtout qu'il me donnait. J'avais mal au coeur, en faite j'avais l'impression de mourir pour de vrai, mourir de douleur, de peine mais je ne voyais pas d'autres possibilités, je ne me voyais pas comment vivre dans un groupe avec une morsure ? Je serais quoi ? Les gens me regarderaient toujours étrangement.
Il m'ordonnait presque de rester avec lui, de ne pas partir alors que je reculais petit à petit. Ouai je ne pouvais pas le laisser savoir ... si ? Finalement il me rattrapa sans grand mal et je lui laissait voir la vérité, je lui laissais voir la morsure. Il restait calme et je n'avais plus qu'à attendre le tire de balle, la fin de ma vie. Néanmoins il rabaissa mon pull sans que je ne réagisse. Mon regard posé sur son visage impassible. Merde comment pouvait il être aussi calme ? Il finit par me dire qu'il n'allait pas me tuer et je fus étonnement surprise. Je me figeais d'ailleurs, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il venait de me dire, je ne comprenais pas la vérité qui pouvait se cacher derrière ce nom.
Il me tira alors la main et je le suivais bêtement. Est ce que j'avais du caractère face à lui ? Clairement pas. Je ne savais pas ce qu'il avait derrière la tête mais je serrait sa main comme ci c'était la seule attache à la vie qu'il me restait. Je le suivais la tête basse. On aurait clairement pu croire qu'il venait de me gronder. Mais finalement c'était pas un peu le cas ? Et là ce fut LE moment. Passer au contrôle. J'avais peur et je ravalais ma salive difficilement, une boule dans la gorges , une boule dans le ventre et ma main qui sert à sienne comme pour lui demander son aide, qu'il me donna naturellement. On ne pouvait pas dire non à Bradley Spencer. C'était être suicidaire, d'ailleurs il lui suffit de lever le ton en faisant croire qu'on venait de s'envoyer en l'air pour qu'on nous laisse passer, j'en croyais pas mes yeux clairement. Je devais néanmoins me montrer prudente. Ok ça avait marché une fois mais ça ne pourrait pas marcher indéfiniment.
Nous allions finalement dans notre coin, là où il y avait le lit de fortune, le notre. Encore une fois ce n'était pas étrange pour moi de dormir avec lui j'étais habituée après tout. Il affirmait qu'il m'avait dis de ne pas sortir. Et je rétorquais alors. - Je suis pas une poupée qu'on met en vitrine Brad ... et je voulais être utile ... dis je simplement en baissant les yeux. Toutes façons je vais plus pouvoir sortir maintenant ... si je sors je dois passer le test et ils vont pas être cons tout le temps à me laisser passer à ta demande. dis je en soupirant, c'était partie pour la prison. Super comme ci c'était pas assez naze comme ça. Sinon il faut que je parte, que je reviennes pas . dis je en relevant les yeux vers lui, pour le coup je voyais pas d'autres solutions.
(c) DΛNDELION
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Ven 5 Mar - 3:36 ||
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On a un problème !
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Je n’étais pas un homme méchant. Enfin, je ne pensais pas. J’avais un fort caractère tout simplement et je ne me laissais pas marcher sur les pieds. J’étais une sorte de leader au fort caractère qui n’avait pas peur de la poussée d’adrénaline que lui donnait une confrontation. J’avais réussi à faire passer le contrôle à Amelia sans le moindre souci. Pour cette fois, c’était parfait, mais j’ignorais combien de fois j’allais pouvoir refaire ce petit manège. J’avais ma petite idée concernant sa blessure, mais la brune allait devoir être d’accord avec moi et nous ne pourrions clairement pas faire ça dans le petit royaume militaire de Skye. J’étais finalement dans notre petit coin de paradis et je la regardais dans les yeux. Non, je n’avais pas voulu qu’elle sorte. Je ne voulais pas que ce genre de merde se produise justement! J’étais vachement énervé sur ce coup, mais j’allais devoir prendre sur moi sinon elle risquait de fuir. Je l’écoutais me répondre et je la regardais directement dans les yeux.
- Amelia! Tu peux être utile de milliers de façons ma puce! Je ne pense pas que d’aller te foutre dans la merde était absolument nécessaire! C’était à moi de sortir et non à toi! Il est hors de question d’envisager que tu partes de cet endroit. Je ne quitterai pas non plus cette église …
Je poussais un soupir avant de m’asseoir à côté d’elle. Je mettais mes avant-bras sur mes cuisses et je joignais mes mains avant de lui parler à nouveau. Je voulais m’assurer qu’elle allait bien tout de même.
- Tu as de la douleur? J’ai quelques médocs pour ca si tu veux.
Non, je n’étais pas un prince charmant et je ne le serais jamais. Je n’étais pas un homme méchant non plus hein! Je la prenais finalement par les épaules pour la coller contre moi. Je posais un baiser sur le dessus de sa tête en fermant les yeux.
- Je te jure Amelia … J’avais l’impression de crever à petit feu en m’imaginant le pire pour toi.
Oui, j’étais capable de parler un minimum de mes sentiments et elle devrait s’estimer heureuse que je le fasse en cet instant. Je respirais l’odeur de ses cheveux en fermant les yeux avant de la détacher pour la regarder. Je relevais sa tête avec mon index et je l’embrassais avec douceur et un peu plus d’intensité. J’allais devoir l’amener dans notre petite cachette si ça continuait ainsi, car ce n’était pas à cet endroit que nous avions la chance d’avoir une véritable intimité. Oh, il m’arrivait de profiter un peu sous la couette, mais c’était en silence.
- J’ai une petite idée pour ta blessure, mais tu risques de ne pas … apprécier.
(c) DΛNDELION
Invité
Sam 6 Mar - 19:28 ||
Invité
On a un problème !
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J'avouais à mi mot me sentir un peu inutile, oui je faisais la cuisine car j'avais toujours aimé ça mais je ne servait pas à grand chose d'autres. A vrai dire j'avais toujours été la jolie plante verte mais ça ne servait pas à grand chose aujourd'hui, alors oui parfois je me mettais en danger comme quand j'avais aidé pour remettre l'eau en route, mine de rien maintenant nous avions de l'eau claire et propre pour nous laver et ce n'était pas rien, j'en étais d'ailleurs plutôt fière d'y avoir participé. Il se voulait rassurant en m'assurant que je ne servais pas à rien et je savais qu'il était friand des petits plats que je préparais et de mon corps quand nous parvenions à avoir un peu d'intimité sous l'ombre de notre couverture mais à part ça ... a quoi est ce que je pouvais servir. Je souris alors un peu en lui répondant calmement. J'en avais besoin Brad, comme quand j'ai aidé pour remettre l'eau potable en route, je me sentais vraiment utile ... Faire des petits plats ce n'est pas très utiles, enfin pas vraiment tu vois. Toi tu es le bras droit de la cheffe, tu es très utile et tu bouges beaucoup mais moi ... je suis juste .. une jolie plante. dis je en laissant tomber mes avant bras sur mes jambes.
Il pris place à mes côtés et me demanda si j'avais mal quelques part, si j'avais besoin de cachets. Je lui avouais alors. C'est ça qui est bizarre, j'ai mal nul part. Je veux dire, sur le coup j'ai crus mourir mais maintenant ... je pourrais bien me jeter contre un mur que je ne sentirais rien du tout. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait mais une chose était certaine et j'en faisait part à mon ami ( ?! ) Il s'est passé quelque chose d'anormale, j'aurais du mourir ... je me sentais de plus en plus étrange, je ne comprenais pas ce qui s'était passé et n'était pas alors au courant que certains personnes avaient une immunité contre les zombies. J'en faisais partie mais tout n'était pas sans risque, et j'allais en payer le prix.
Il me pris contre lui et je vins glisser ma main dans la sienne avec une certaine tendresse pour lier mes doigts aux siens. Mon coeur battait un peu plus vite quand il affirma qu'il avait eu peur de me perdre, mon regard se leva vers le sien et je lui souris. Tu vas pas te débarrasser de moi facilement Brad ... même les zombies peuvent pas me tuer. . . Quand j'ai crus mourir je t'ai écris une lettre mais je l'ai laissé là bas finalement, vu que je suis pas morte. Ce que j'y avais noté ? Qu'il était la personne qui avait le plus d'importance pour moi aujourd'hui et même avant, que j'avais été heureuse de faire sa connaissance et pas mal d'autres chose gnan gnan dans ce style.
Il releva ma tête pour me fixer un moment avant de m'embrasser, mon coeur s'emballa plus que de raison, moi aussi javais eu peur de le perdre, ma main vint caresser sa joue en appuyant son baiser, un petit sourire apparu sur mes lèvres quand le baiser se termina et il me fit perdre le sourire en m'affirmant qu'il avait une idée mais que je n'allais pas aimer. Dis m'en plus ... être prisonnière de cette blessure n'est pas mieux tu sais ... Une seule chose me venait en tête, le fer rouge afin de cacher ça par une autre cicatrice. Oui ça me plaisait pas mais il avait peut être une autre idée. En tout cas j'étais toute ouïe.
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