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Quand les fils du destin s'entremêlent à nouveau. (Miria)
Invité
Dim 17 Jan - 15:57 ||
AnonymousInvité
Tu es Douce. Vraiment, hein Gabrielle, ta soeur disait tout le temps que tu es d’une douceur extrême, d’un amour parfait. Et toi, tu as toujours tout fait pour rentrer dans ce moule, parce qu’il n’y avait pas plus beau compliment que celui-là. Donc vraiment, oui, tu es Douce, tu es compréhensive, doté de cette volonté sincère d’aimer les autres. Sauf que ce matin, et bien tu es aussi à bout de nerfs. Tant et si bien qu’après un dernier regard sur l’homme endormi, probablement saoul encore, tu décides de quitter la maison, pour prendre de l’air et du recul. Parce que tu as beau être bien des choses, il semblerait que Silas Mitchell a la faculté de complètement te mettre à bout.

Tu sors donc avec un couteau de cuisine. Un grand, ok, mais un couteau tout de même. D’un pas rapide, tu récupères ta voiture, et sans attendre que les stupides zombies de la petite ville ne viennent t’ennuyer, te voilà à mettre le contact pour t’éloigner de la maison. Tu veux… souffler, rien de plus. Et comme toujours dans ces moments-là tu cherches simplement un coin loin des habitations, dans la nature. Pour souffler et te régénérer un peu, ensuite, tu reviendras et tu recommenceras à essayer de prendre soin de celui qui ne veut pas de ton aide.

Au final, tu finis par faire un arrêt à quelques kilomètres de la périphérie de Topeka, en direction de Kansas-City, parce que tu finis par repérer une cabane de chasse. Tu ne sais pas vraiment si tu trouveras quelques choses, mais tu fais ce choix étrange de t’y arrêter, garer la Volvo rouge sur le bas-côté, avant de sortir en frissonnant. T’es encore vêtu d’un jean et pull, usé et fatigué, sans manteau. T’en as pas, tu l’as oublié chez toi et ne te serais pas venu à l’idée de prendre une veste à l’homme qui t’héberge de force…

Dans la cabane, il n’y a plus grand-chose. Tu dégotes du fil et des grosses aiguilles, probablement pour empailler les trophées de chasses, que tu fourres dans tes poches et… une pelle. D’ailleurs, c’est en entendant un craquement à l’extérieur, pas si loin de toi, que tu finis par l’empoigner à deux mains pour avancer en silence, prête à repousser le zombie qui risque de vouloir mettre son nez dans tes affaires…

Te voilà donc, à tourner d’un seul coup à l’angle du bâtiment, la pelle levée, prête à décrocher le plus gros coup possible pour tenter de lui arracher la tête quand tu découvres une rouquine fasse à toi. Et tu sursautes, de peur. T’es bien plus effrayée par les vivants que les morts-vivants, c’est grave ça, non ?

« Qu’est-ce que vous faites ici ?! Tu attaques aussi sec, nerveusement. Je n’ai rien de valeur et la cabane est vide. Si c’est pour voler, allez chercher ça ailleurs ! »

Sauf que tes yeux fatigués finissent par glisser un peu plus clairement sur le visage de l’intrus et tu finis par reposer lentement ta pelle sur le sol, en plissant les yeux avant de murmurer, lentement.

« On… se connait ? »
Miria A. Orphelian
Dim 17 Jan - 18:00 ||
Miria A. Orphelian
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Tu n’as pas fui … Non, fuir aurait été parfaitement contreproductif, quand on sait que tu as laisser tes frères et sœurs derrière toi, du côté de Wichita, pour remettre la main sur Javik. En fait, Miria, tu as simplement eu besoin de te sentir utile, c’est simple, depuis que tu n’es plus auprès des tiens, pour lesquels tu faisais tout, tu te sens comme un petit animal dépendant de son gardien. Tu es pourtant débrouillarde, ma grande, mais sa force à lui te fais te sentir toute petite. Vous êtes différents. C’est comme ça. Tu es encore bien trop pleine de sentimentalisme et de pitié, dans un monde où ces qualités sont devenues de lourds fardeaux. Le poids des vies que tu as prises est difficile à porter, tu ne devrais pas, mais tu laisses tout ça te hanter, et te priver d’un sommeil dont tu as pourtant besoin.

Les derniers jours n’ont pas été évidents, tu pensais certainement que ce serait plus facile, avec Javik, qu’il te suffirait de lui remettre la main dessus, de lui tendre la main, de lui sourire, pour qu’il choisisse de revenir avec toi, mais, bien entendu, les choses ne pouvaient pas se passer comme ça, et alors qu’il ne cesse de te répéter qu’il va te ramener, et qu’il repartira, toi, tu as l’impression de ne pas en voir le bout. Du coup, oui. Ce matin, alors qu’il dormait, tu as simplement attrapé ton fusil, quelques cartouches dans ton sac, et tu es sortie de l’abri que vous occupiez pour te rendre utile.

Tu as prévu de faire vite, en fait, tu espères être de retour avant qu’il ne se réveille – spoiler, ça risque de ne pas se passer si bien que ça – avec … tu ne sais pas trop, de quoi lui offrir un petit déjeuner, peut-être ou encore, des choses utiles en poche ? Quoi qu’il en soit, une fois dehors, tu soupires lourdement, tu prends quelques repères pour pouvoir revenir jusqu’ici sans encombre – heureusement, tu as un bon sens de l’orientation quand tu veux – et puis, enfin, tu t’éloignes.

Tu fouilles la zone dans un certain périmètre. Vous êtes restés proches de Topeka, c’est une ville, malgré les risques que cela comporte d’être aux abords des cités, tu sais que c’est un bon moyen de dénicher des choses à manger, surtout, alors, tu te mets en quête d’une enseigne alléchante, ou d’un endroit qui te sembles encore intact. Et tu sais quoi ? C’est une cabane qui attire ton regard, peut-être parce qu’elle te rappelle celle que tu occupais ces derniers mois, avec ta famille ? Tu n’en sais trop rien. C’est une cabane de chasseur, tu te dis que potentiellement, tu pourrais aussi y trouver quelques cartouches. Te voilà donc à avancer, lentement, fusil entre les mains, chargé, bien entendu, et le doigt sur la gâchette.

Tu n’as même pas fait un pas dans la cabane, cependant, qu’une voix résonne, te surprends, et aussitôt, Miria, tu te tends. Les rencontres avec des vivants, visiblement, ont désormais quelque chose d’angoissant pour toi, pourtant … c’est une jeune femme, armée d’une pelle, que tu trouves face à toi. Ton arme, par automatisme, se braque sur elle, alors que tu la fixes, et que, déjà, elle te questionne. « Je … la même chose que vous, j’imagine ? » Fouiner. Chercher. Se ravitailler, quoi. « Je ne comptais pas … voler. » A ce stade, Miria, peut-on vraiment appeler ça du vol ? Elle te fait te poser la question. En tout cas, ce qui est certain, c’est que tu ne comptes assurément pas la braquer. Franchement, as-tu réellement l’allure de quelqu’un de dangereux ?

Mais elle te fixe. Elle baisse même cette pelle, qu’elle repose au sol, en t’observant d’une drôle de manière, et, quand elle pose sa question suivante, tu prends le temps de la regarder. De l’observer. De chercher dans ta mémoire. « Vous … vous m’êtes familière. » Tu avoues. « Vous aviez ramener … un chien blessé, un soir, non ? » Tu te souviens rarement des personnes, il faut dire que tu n’oses pas spécialement regarder les autres dans les yeux, mais, quand ça concerne ton travail, et un animal, là, c’est tout autre chose, et c’est surement pour ça, que tu arrives à faire le lien. « Miria. Je m’appelle Miria… » Et enfin, tu baisses ton arme, en soufflant légèrement.
Invité
Dim 17 Jan - 20:22 ||
AnonymousInvité
C’est une bien triste vérité que de se rendre compte que tu as peur des vivants, Gabrielle. Toi qui as passé ta vie à la dévouer à d’autres, toi qui aimes les gens avec la globalité de ton cœur, te voir lever ta pelle de cette manière contre une jeune femme toute mignonne, plus petite que toi, probablement à peine plus âgé, ça vient en dire long sur l’état de ce monde. Le problème, tu vois, c’est qu’en chemin pour Topeka, tu as quand même failli te faire voler ta Volvo. Tu as vu combien les humains étaient devenus fous, prêt à tuer pour ça… ça t’a marqué visiblement.

Enfin… Elle te répond sans attendre et tu comprends à ses mots qu’elle n’est pas plus mal intentionnée que tu l’es. Lentement, tu fais retomber ton arme improvisé en soupirant de soulagement. T’es pas une combattante, Gaby, tu as beau te défendre parce que la vie d’un autre compte pour toi, et bien tout cela ne te correspond pas. Tu lui offres une drôle d’expression, entre sourire et tension.

« Il n’y a plus rien dans la cabane… Juste du fil et des grosses aiguilles. Tu lui montres ce que tu as trouvé en le sortant de ta poche. Et cette pelle. On arrive trop tard. »

Comme souvent, depuis que l’apocalypse est arrivé. Et si tu devrais probablement faire demi-tour, te voilà à observer un peu plus clairement son visage pour tout à coup sentir quelques choses te remuer. Une impression de déjà-vue, une sensation lointaine. Tu oses poser la question et sa réponse ne fait que confirmer ton impression. Au final, c’est elle qui finit par remettre tes idées en place en parlant d’un chien.

Tes yeux s’arrondissent tout à coup, et te voilà à appuyer la pelle contre le mur de la cabane pour lever une main à tes lèvres et tenter d’y cacher ta surprise. Comment est-ce possible ? Tu te souviens de cette histoire… c’était… il y a un siècle semble-t-il.

« A Wichita ! J’étais en formation à Wichita et vous… vous êtes vétérinaire ! »

Une drôle d’histoire que tu avais complétement oublié parce qu’ensuite il y a eu bien d’autres soucis à se faire. En tête de liste, la maladie de ta soeur… Et tu vois, ça vient inscrire un air clairement différent sur ta tête. Un sourire heureux, les yeux brillant probablement de joie et de soulagement. Tu ne connais pas bien Miria mais tu es heureuse de la savoir en vie.

« Je suis Gabrielle… enfin Gaby. Tu lui offres un beau sourire, en l’observant sous toutes les coutures dans cette habitude des urgences. Tu vas bien ? Ca en fait du chemin depuis chez toi… Je suis… contente, vraiment, que tu sois vivante ! »

Tu finis par regarder autour de vous, et tu réfléchis quelques instants avant d’hésiter, vérifier l’heure sur ta montre et relever encore les yeux vers elle.

« Tu fais quoi par ici ? Je peux t’aider ? Il… Il y a ma voiture, juste à côté, je peux t’emmener quelque part, peut-être ? »
Miria A. Orphelian
Lun 18 Jan - 9:43 ||
Miria A. Orphelian
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Date d'inscription : 08/01/2021
Tu ne peux pas être certaine que cette jeune femme ne représente pas un danger pour toi. Les gens changent dans l’adversité, et puis, finalement, tu ne la connais pas, même si vous avez un souvenir en commun, via l’histoire de ce pauvre chien blessé, et abandonné sur le bord d’une route non loin de Wichita. Tu as compris qu’il te faut te montrer prudente, peu importe les circonstances, ce qui s’est passé à l’hôtel, il n’y a pas encore si longtemps en est une preuve, si tu n’ouvres pas assez les yeux, il pourrait bien finir par t’arriver malheur et cette fois, Miria, tu es toute seule.

Pourtant, elle n’a pas l’air bien dangereuse, Gabrielle. En fait, elle te monte même ce qu’elle a dénicher dans la cabane - à savoir pas grand-chose – et toi, tu ne fais que soupirer, perdant de ce fait tout espoir de te refaire un petit stock de cartouches. « Comme toujours... » Tu marmonnes, probablement un peu dépitée. Il faut dire que les derniers jours n’ont pas été évident, pour toi, avant de retrouver Javik, tu as erré seule pendant des jours, tu ne sais donc que trop bien la difficulté pour trouver de la nourriture. Quoi qu’il en soit, maintenant que tu lui as rappeler les circonstances de votre rencontre passée, elle semble elle aussi s’en souvenir, et tu hoches la tête pour lui confirmer qu’en effet, tu es bien vétérinaire. Du moins, tu l’étais. Etrange, hein, Miria. Tu es devenue vétérinaire parce que tu n’avais certainement pas l’étoffe d’un médecin … aujourd’hui, ton métier est devenu un peu inutile, et tu as bien conscience que ceux que tu soigneras en priorité, seront des hommes et des femmes.

Et puis, elle semble s’inquiéter de ta santé et toi, tu viens simplement replacer ton fusil à ton épaule, tâchant de te détendre un peu. « Je vais bien. » Aussi bien que tu peux aller au beau milieu de cette épidémie affreuse, on s’entends. « Je sais, je … je devais retrouver quelqu’un. » Au moins, à elle, tu peux lui dire tranquillement sans craindre la moindre remarque étant donné qu’elle te connait sans te connaître. « Et puis, j’ai besoin de nourriture, alors … » Alors tu cherches. Seule. Tu aurais pu attendre Javik pour le faire, d’ailleurs, s’il s’aperçoit que tu es sortie seule, sans l’attendre, tu auras probablement droit à un beau sermon sur la prudence, et sur tout ce qui pourrait t’arriver dehors. « Tu as une voiture ? » Tu finis par demander, probablement un peu subitement. Ce serait pratique, une voiture. C’est ce que tu te dis. C’est que tu en as un peu marre de marcher, de prendre le risque de faire de la route, dans le froid, à l’extérieur, au beau milieu des cadavres ambulants … cependant, tu finis par agiter la tête, et même agiter les mains devant toi. « Oh, non, non, je … j’ai encore à faire dans les parages. » C’est plutôt que tu ne sais pas trop ce que l’homme qui t’accompagne à en tête, et que tu ne préfères pas prendre les devants, de peur de faire une bêtise.

« Tu cherchais quoi, toi ? A manger ? » Probablement, c’est la priorité, les médicaments, aussi. Et en fait, Miria, malgré tes doutes, tu te dis que ce serait peut-être moins stressant de fouiner à deux. « J’ai repéré une espèce de petite échoppe asiatique à deux pas. Tu veux qu’on aille voir ? » Tu as eu de la chance de la voir, elle était bien cachée, sans enseigne criarde. Tu ne l’as repérée que grâce aux affiches de la devanture que tu as pris le lire rapidement. « Si on trouve quelque chose, on pourra partager. » Parce que tu es comme ça, toi, bien trop gentille, bien trop généreuse.
Invité
Mer 20 Jan - 22:06 ||
AnonymousInvité
T’en reviens pas d’être retombée sur quelqu’un que tu connais, Gaby. C’est fou que toi qui ne connait presque personne tu croises un visage connu, alors que tu es loin de chez toi et loin de chez elle. Et c’est ce qui vient faire battre ton cœur plus fort en faite. Parce qu’au fond de toi, tu ne peux pas t’empêcher de te dire qu’il y a peut-être quelque chose entre vous. Un lien, une connexion qui vous ramène l’une à l’autre ? Ah oui, en plus d’être douce, t’as toujours été naïve et rêveuse, il faut le dire.

« Je suis contente que ça aille. Tu lui réponds avec un petit sourire avant d’hocher la tête à sa réponse sur les raisons de sa présence. Oui, j’ai une voiture et de l’essence, du coup si ça peut te servir… n’hésites pas. »

À aucun moment tu ne penses au fait que tu pourrais te retrouver dans la merde si tu l’emmènes ailleurs, sans essence, loin de Silas et sans pouvoir t’occuper de lui. Non, en faite, ma belle, il n’y a en toi que la volonté d’aider la rouquine. Tu te dis que tu peux bien faire ça. Mieux encore, tu as la sensation d’être là pour ça et tu sais que ça te rendrait heureuse en plus.

Elle refuse pour toi et toi, tu lui offres un demi-sourire en hochant la tête, parce que tu ne veux pas trop insister. T’es presque persuadée qu’elle va t’envoyer sur les roses, faisant demi-tour et disparaissant quand elle te retourne la question. Tu l’observes d’une drôle de manière pendant quelques instants avant de soupirer et hausser les épaules.

« J’avais besoin de prendre l’air, aussi ridicule que ça puisse sonner en cette période. Si je trouve à manger, ça serait aussi bien. Tu t’apprêtes à lui proposer de faire le tour du coin avec toi quand elle te double. Ouais, je veux bien. On sera plus en sécurité à deux plutôt que seules. »

Tu te mets en route en récupérant d’ailleurs la pelle avec toi, et tes yeux vont d’elle à la route plusieurs fois. En faite, Gaby, tu te rends compte que tu ne sais pas quoi dire, quoi faire. T’es un peu mal à l’aise, grandement nulle pour ça. Au bout d’un moment tu finis par soupirer un bon coup et tu reviens amener tes yeux vers elle, pour lui demander doucement :

« Tu as pu retrouver la personne que tu cherchais ? Tu… Tu n’es pas toute seule au moins ? Nan parce que Silas va devenir dingue si tu ramènes quelqu’un avec toi mais tu refuses tout bonnement de laisser la jeune femme à son sort. Si tu as besoin de quoi que ce soit… je peux peut-être aider ? »

T’es pas certaine de toi, mais t’as sincèrement envie d’essayer. Et tu te retrouves donc à avancer avec cette douceur sur le visage, ce sourire rassurant aux lèvres. Tu oublies un peu le reste, le fait qu’il peut y avoir des monstres. En faite, t’as juste l’impression de faire une balade avec une connaissance… Et ça, un jour, ça te jouera des tours !
Miria A. Orphelian
Dim 31 Jan - 16:59 ||
Miria A. Orphelian
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Date d'inscription : 08/01/2021
Elle est mignonne, Gabrielle. Un peu comme toi, probablement un peu naïve, et surtout, pas assez méfiante, mais pour le coup, ça t’arrange, tu vois, parce que tu commences à être plutôt lasse de ne te tomber que sur des zombies et des gens mal intentionnés. Ça t’épuise, Miria, toi qui es si calme, si gentille et si douce, tu as bien du mal à accepter que le monde ait tourné aussi mal et qu’il faut faire le mal pour se défendre, et donc, rester en vie. Ouais, si seulement les vivants étaient capables de s’entraider à tous les coups, plutôt que d’essayer de se dévorer entre eux … C’est surement trop utopiste, comme souhait, et comme vision des choses.

Toujours est-il que tu déclines poliment sa proposition de t’emmener loin d’ici, tu n’as pas fait tout ce chemin pour disparaitre sans laisser de trace et laisser Javik derrière toi, d’autant que, pour être tout à fait honnête, si une part de toi est réellement pressé de pouvoir retrouver ta famille, et bien, l’autre ne l’est pas tant que ça, parce que tu sais que, quand tu seras de retour auprès des tiens, le jeune homme repartira, et vous en serez donc au même point. Quand tu penses que tu as fait tout ça pour rien … c’est rageant, même pour quelqu’un d’aussi calme que toi.

C’est tout naturellement que tu lui proposes de t’accompagner, tu te sentiras plus à l’aise avec quelqu’un pour aller fouiner et dénicher à manger, et puis, ça ne te dérange pas le moins du monde de partager, alors, ouais, autant faire d’une pierre de coup. Vous voilà donc, toutes les deux, à avancer, doucement, en ouvrant l’œil pour rejoindre l’endroit que tu avais repéré, un peu plus tôt, avant d’avoir l’idée de venir jusqu’ici. « Oh … oui, oui, je l’ai trouvé, ne t’inquiètes pas, quand je suis partie, il dormait encore comme un bébé d’ailleurs. » Probablement qu’il devait en avoir besoin, il faut dire que ces derniers jours n’ont pas été des plus simples pour vous deux, ponctués de fuites et de mauvaises rencontres dont toi, personnellement, tu te serais bien volontiers passée. « Ne t’inquiète pas, tout va bien, vraiment. » Autant que les choses peuvent aller dans pareille situation, bien évidemment … mais ça, est-il bien utile de le préciser ? D’ailleurs, tu t’efforces de lui offrir un sourire pour tenter de la rassurer sur ton sort qui, franchement, Miria n’est pas le plus terrible, loin de là. « Mais … et toi, du coup ? Tout va bien ? Tu es toute seule ? Où est-ce que tu cherches à aller ? »
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Quand les fils du destin s'entremêlent à nouveau. (Miria)
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