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Pour un nouveau départ [ MIKE
Invité
Ven 22 Jan - 18:10 ||
AnonymousInvitéJ'avais passé la meilleure et la pire des journées. J'étais partie au petit matin pour rejoindre la prison afin de savoir si Mike était mort ou non. J'avais beau essayé de vivre sans le savoir, je n'y parvenais pas. J'avais donc laissé un mot à Skylar pour pour lui dire que j'étais partit et que je revenais plus tard. C'est par miracle que j'avais croisé Mike sur la route. J'avais d'abord crus à un songes, peut être que je m'étais cognée la tête et que j'étais dans le coma ? Mais non, il était bien là, bien vivant. Autant dire que le bonheur que j'ai ressentis à ce moment là était immense. Je crois que c'était réciproque car à sa façon il m'avait dis qu'il m'aimait. Finalement nous étions retournait vers la maison que j'occupais avec Sky' afin de récupérer mes affaires MAIS nous l'avions croisé sur la route et la suite était des plus tristes. Mike avait très mal pris la rencontre. Nous avions du nous quitté, Mike et moi d'un coté et Skylar de l'autre. J'étais terriblement triste de le quitter, de le laisser comme ça mais je ne pouvais pas me résigner à laisser Mike. Il était l'homme de ma vie depuis notre rencontre, malgré son caractère, malgré ses mauvaises manières. Je ne pouvais pas aimer quelqu'un d'autre. Alors je l'avais suivis et c'est brisé que j'avais marché si longtemps.

Ma main ne lâchait pas celle de Mike, comme un fil qui nous lié, comme des menottes en faite. Pourtant mon esprit était ailleurs et nous ne parlions pas. J'avais laissé Skylar derrière nous et à ce titre je me sentais monstrueuse. Réellement monstrueuse. J'avais beau lui souhaitais le meilleur je l'avais quand même laissé seul. Pourtant je ne regrettais pas mon choix, même si Mike m'avait affirmé ne pas être comme lui avec ce regard triste, je ne regrettais pas mon choix. Je savais que ce serais difficile de vivre ensemble, que la vie avec Sky aurait certainement été bien plus douce mais Mike avait été, était et sera toujours l'amour de ma vie. Et à ce titre, je ne pouvais pas vivre véritablement loin de lui.

Nous marchions donc main dans la main sans parler depuis ... je ne saurais pas même dire combien de temps mais le froid faisait son apparition plus que jamais, heureusement j'avais le pull de MIke mais lui n'avait plus grand chose. Tu n'as pas froid ? demandais je d'un ton inquiet. Nous venions de sortir de la ville et nous continuons à marcher en direction de ... et bien on ne le savait pas vraiment en faite on avait pris un chemin au hasard, il fallait juste quitter la ville, ne plus penser à tout ce qu'on avait vécus ici. J'avais l'espoir d'un nouveau départ même si il ne commençait pas de la meilleure des façons. Finalement mon regard fut attiré par un toit au milieu des bois. Un toit en bois d'ailleurs. J'arrêtais de marcher en montrant l'endroit du doigt. Mike ... Regardes là bas ... On va voir ? Il fallait bien se trouve un coin pour la nuit après tout non ? Cela avait l'air d'être un sorte de chalet , j'avais toujours aimé les chalets et la nature commençant à reprendre ses droits il était entouré par la nature. Cela semblait calme. J'attendais néanmoins le feu vert de Mike mais j'avais envie de me poser un peu, j'avais assez marché pour aujourd'hui.
Invité
Dim 24 Jan - 16:14 ||
AnonymousInvité
T’es plus vraiment là, vieux. T’es complètement absorbé par la rencontre que t’as fait y’a… t’en sais trop rien. Des heures probablement, vu comme tes guiboles commencent à te faire mal. Le truc, c’est que de toute façon, t’es bine parti pour marcher comme ça jusqu’à ce que tu tombes de fatigue ou qu’une de tes chevilles se pètent, parce que t’es plus du tout connecté avec la réalité. T’es loin du monde, et la raison est simple. Skylar. Ce type t’a complètement retourné le cerveau sans n’avoir à dire un seul mot. Son attitude, cette manière qu’il a eu de regarder celle que tu aimes, que tu désires plus que tout, ça t’a complètement ramené devant ta propre attitude. P’tain Mike, tu viens de découvrir qu’on peut se voir soi-même sans devoir prendre de merde pour se bousiller les neurones et planer. Et quand on est conscient de ce qu’il se passe, ça fait drôlement mal de se voir aussi clairement que tu en as fait l’expérience. T’es… un nul, un raté. Tu la mérites pas, c’est ça le pire.

« Hein ? Que tu marmonnes tout à coup, avec une voix complètement éraillée parce que t’as pas causé depuis des heures et qu’en plus t’as archi soif. Nan, ça va, j’m’en fou. »

T’es gelé en vérité, mais c’est pas le truc qui te préoccupe le plus. En faite, maintenant que Dani t’a ramenée à la réalité aussi brutalement, tu es clairement en train de l’observer elle. Tu cherches des regrets dans son attitude, de la tristesse dans ses yeux. T’es clairement en train de vérifier si elle va te larguer là, retourner auprès de l’autre. Et tu pourrais continuer comme ça sans t’arrêter si elle ne reprenait pas encore la parole.

« C’est un chalet ? Que tu lui demandes, en ayant un mal de chien à connecter tes deux neurones. Ouais, on peut. T’es fatigué ? »

Et t’y penses, maintenant, au fait que peut-être elle en peu plus, elle, de marcher derrière toi depuis aussi longtemps. Parce qu’en plus, elle a fait une crise de panique avant et que toi tu fonces avec tes grandes pattes depuis des heures. Alors d’un seul coup, quand tu te rends compte de tout ça, tu viens ralentir l’allure pour t’adapter à la sienne et tu peux même pas t’empêcher de te dire que l’autre l’aurait fait bien avant. T’es vraiment un nul.

« Si t’as mal aux pieds, j’peux te porter, hein. Que tu lui proposes, tout à coup, en tirant un peu sur sa main pour l’attirer contre toi, bras contre bras, et poser un drôle de regard sur elle. Tu m’demandes jamais ce genre de trucs. »

Oh mon dieu, Mike, voilà que le début de la prise de conscience pointe le bout de ton nez, et quand on sait à quel point tu peux être con, on se doute que ça va faire des nœuds dégueulasses dans ta tête pendant un bon moment.
Invité
Dim 24 Jan - 21:46 ||
AnonymousInvitéSkylar.. J'espérais qu'il allait s'en sortir. J'appréciais ce garçon mais il n'était pas Mike, personne était Mike et si il me demandait de le suivre dans la mort je crois même que j'en serais capable. Oui jetait fille, totalement folle de lui. Depuis notre rencontre je ne voyais pas les autres hommes. Est ce que j'aurais pu être plus heureuse ailleurs avec des hommes comme Skylar ? Oui sans aucun doute mais ma vie tout entière était pour et avec Mike. Nous marchions toujours et j'avais froid. Alors je me doutais bien que cela devait être pire pour lui qui n'avait même plus de pull. Mon sac était lourd sur les épaules et j'avais envie de me poser mais pas sur la route. Nous devions trouver un endroit à l'abri. Je demandais à Mike si il avait froid il me répondit qu'il s'en moquait.

Ma main se pose sur son bras alors que ma seconde ne quitte pas la sienne. Mais tu es gelé.. Il faut qu'on trouve un endroit et qu'on puisse se réchauffer. dis ne avec un regard inquiet. Il me fixait sans que je comprenne vraiment pourquoi. Mon regard était inquiet mais en aucun cas il aurait pu y déceler autre chose que de l'inquiétude et de l'amour pour lui. Je ne regrettais pas mon choix de suivre Mike même si j'aurais préférée pouvoir aider Skylar accompagné de ma moitié mais comme toujours j'avais suivis le choix de mon tatoué.

Et on marche, encore. Je cours presque parfois derrière lui c'est qu'il a de grandes jambes comparé aux miennes mais je ne me plaind pas, en faite je me plain jamais. Finalement je m'arrête parce que je vois un truc. Je lui montre et il valide mon observation. Il n'est pas bien tard mais l'heure du repas a du passer depuis un moment et j'ai faim. Il me demande si je suis fatiguée. J'aimerais dire que non mais c'est la vérité. J'ai un peu mal aux jambes et j'ai faim.. On pourrait se poser un peu t'en dis quoi ?

On continue à marcher en direction du chalet   il faut lever les jambes et essayer de ne pas tomber un peu comme dans un champs où une forêt. La neige me mouille le bas du jean. Je vais devoir le changer en arrivant la bas. quand il ralentit l'allure. Je suis étonnée mais je dois avouer que j'en profite un peu. Mes jambes me font un mal de chien et je suis essoufflée. Je n'ai qu'une envie c'est de me poser quelque part, de boire de l'eau et de manger un bout.

Soudain il m'informe que si j'ai mal il peut me porter et il l'observe. Sur le coup je reste bouche bée alors qu'il me rapproche de lui, il n'est jamais comme ça. Je dois pas me plaindre pas être faible. Il serait du genre à gueuler si je lui demandait ce genre de choses. Puis il ajoute que je lui demande jamais ce genre de truc. Je me retrouve contre lui et lui réponds d'un ton d'incompréhension. J'suis pas une faible Mike... C'est même pour ça qu'tu m'gardes avec toi. Ne pas être faible. C'est ce que j'ai entendu toute ma vie de mon père, de Mike. D'ailleurs il m'a jamais posé de question sur ma famille, il ne m'a pas demandé où était mon père. Il sait juste que j'allais parfois chez lui et que je ne gardais pas souvent l'argent de mon salaire sans se demander ce que j'en faisait vraiment à part croire que je le trompais quand j'allais chez mon paternel. Au fond Mike ne sait jamais vraiment intéressée à ma vie. Mais je l'ai toujours accepté car j'en suis amoureuse. On avance plus doucement vers le petit chalet qui grandit au fur et à mesure de nos pas. J'ai hâte de me poser. Mon sac est lourd et je suis fatiguée.
Invité
Lun 25 Jan - 21:41 ||
AnonymousInvité
Tu as un vieux grognement quand elle te fait remarquer, à juste titre hein, que t’es gelé. Tu l’es, mais en faite tu t’en fiches. Tu veux juste mettre de la distance entre toi et cette ville. Non… Entre Dani et Skylar. Tu veux être certain qu’elle retournera pas en arrière, qu’un matin en te réveillant, elle sera pas partie sans prévenir. C’est dégueulasse, quand t’y penses Mike, parce que tu ne fais que l’enfermer avec toi, encore et encore, puis t’inquiéter qu’elle te choisisse à défaut.

« On restera là-bas le temps qu’il faut. Que tu lui réponds, tout à coup quand elle parle de ses jambes et de sa faim. Si c’est bien, on peut gratter facilement une semaine, je m’en fiche. Jusqu’à la finalité, j’veux pas rester dans ce coin. »

Puis, si tu prends quelques jours dans ce chalet, tu pourras toujours sortir chercher une bagnole. Pas que t’ais vraiment le permis, mais tu sais t’en sortir au volant. Avec ça, vous pourrez tirer un bout de chemin avant de vous arrêter, et trouver… t’en sais rien. Une baraque. Une vie, peut-être ? Et voilà que tu te remets à songer à votre conversation du matin même. Une maison à vous, une vie loin du monde. Un mioche… P’tain mon vieux, tu es vraiment en train de partir dans de drôles de bailles.

Le truc, tu vois, c’est que tu recommences à t’inquiéter pour elle, et quand tu lui proposes de la portée, en te disant que l’autre type y aurait pensé bien avant toi, tu vois son regard. Tes yeux papillonnent, puis la réponse vient et toi, tu feules de mécontentement. Voilà qu’en plus tu te vexes, maintenant, et tu détournes les yeux d’elle, en grinçant :

« J’m’en contrefous qu’tu sois faible, tant qu’tu laisses personnes te relever à part moi ! Et tu accélères à nouveau le pas en faite, maintenant. Laisse tombé, t’as rien compris. »

T’es nul, mais bon dieu que tu peux être nul mon vieux. Incapable de faire l’effort de changer la donne sans te braquer. Tant et si bien que tu recommences à la tirer de force derrière toi, et pis ça te saoule, et quand ça te saoule, ça fait montrer la pression. Et… ouais, d’un seul coup tu piles en grognant comme une sale bête enragé et tu te retournes face à elle, en colère.

« TU M’LAISSES PAS PRENDRE SOIN DE TOI ! Que tu gueules d’un seul coup, avant de te mettre à tirer sur son baluchon, pour au moins récupérer ce truc de merde. Ca aurait été l’autre type, t’aurais dit oui ! Tu lui aurais pas fait cette remarque à la con ! »

Et tu finis par déchirer une des bretelles de son sac, de rage et le récupérer probablement en lui faisant mal, avant de te détourner pour te remettre en marche… Quel con tu peux être hein.
Invité
Lun 25 Jan - 22:00 ||
AnonymousInvitéMike n'a vraiment pas l'air bien et je m'inquiète. Je ne comprend pas ce qui lui arrive mais je le trouve différent. Je le fixe un moment quand il me dis qu'on restera le temps que je voulais dans le chalet. Il affirme qu'on peut rester un peu plus, peut être même une semaine mais je crois bien comprendre qu'il ne veut pas qu'on reste ici, trop proche de Kansas City, du moins c'est ce que je crois comprendre. Je ne répond rien, je fais simplement un signe de tête j'ai vraiment envie de rentrer, de me poser même si je compte trouver une maison qui nous plait à tout les deux et surtout où l'on se sent bien.

Je fini par lui dire que je suis pas faible. Je me demande si c'est encore un genre de test pour lui. Je me sens pas très bien, je ne comprend pas en faite et il le valide. Je souffle par le nez car je suis fatiguée et énervée. Je ne comprend absolument rien et ça me fatigue encore plus. Ouai t'as raison Mike, j'comprend rien du tout ... P't'être que si tu m'expliquais enfin se qu'il se passe dans ta tête j'y verrais plus clair. Puis il accélère encore. J'ai vraiment du mal à le suivre, dans tout les sens du terme. Il accélère encore jusqu'à finalement se figer, il se tourne vers moi et je fais des grands yeux, en faite malgré moi je recule même d'un pas alors qu'il cris à nouveau. Et là , je reste totalement con. Il m'engueule car je le laisse pas prendre soin de moi ? Mais il a jamais pris soin de moi ...

Il tire sur mon sac et me faut mal au bras, je lâche d'ailleurs un Aille parce qu'il me fait mal. Et là il gueule encore, enfin il râle mais je l'entends pas car il a briser mon sac. Cela peut paraître con mais j'ai les larmes qui monte aux yeux. Alors je m'énerve, violemment. Je lui arrache le sac avec violence et je caresse la bretelle déchirée. Tu as cassé mon sac ... dis je d'une voix triste terriblement triste. Je pense qu'il ne comprend pas, en faite il peut pas comprendre. Je le repousse violemment. C'est le sac de mon père ... T'as cassé le sac de mon père .. et tu m'as fais mal en plus ... T'es vraiment trop con Mike ... je sens les larmes sur mes jours, le seul truc qu'il me restait de mon père, son vieux sac de randonné. Un souvenir heureux, peut être un des dernier que j'avais avec lui, nos week end camping dans les bois. Je marche plus vite, je le pousse d'une épaule sans lui parler.

Je marche un peu me rapprochant du chalet ce qu'il viens de se passer tourne, tourne dans ma tête. Finalement je m'arrête net et je me tourne vers lui les yeux rougies de larmes. Tu veux prendre soin d'moi Mike ? Tu veux que je te laisse prendre soin d'moi ?! Alors arrêtes d'être égoïste ... Est ce que tu sais au moins trois trucs sur ma vie .. Plus de dix ans ensemble .. Est ce que tu connais trois putains de trucs sur ma vie .. Des trucs où t'étais pas là ? Non NON tu sais pas ... t'en as toujours eu rien à foutre de ma vie Mike ... L'important c'était juste que je sois là et jolie ... Tu m'as même pas d'mander pour mon père ... Les larmes coulent à nouveau sur mes joues parce que j'avais ça sur le coeur depuis tellement longtemps. J'aimerais tellement qu'il prenne soin de moi mais est ce qu'il en a vraiment envie ? Je remets le sac dans ses mains avant de reprendre la marche vers le chalet. J'ai vraiment besoin de me poser.
Invité
Mer 27 Jan - 16:34 ||
AnonymousInvité
Ca t’rend dingue mon vieux. Parce qu’tu veux faire des trucs, mais tu sais pas comment. Et elle, elle t’laisse pas la possibilité d’essayer. En faite, Mike, c’est comme si t’étais pris au piège. Un sale type, obligé de le rester parce que le monde en as décidé ainsi… C’est fou hein, mais tu peux bien en vouloir à tout le monde et probablement beaucoup trop à celle que tu considères comme tienne, ça ne changera pas le fait, que, à la base, c’est ta faute. Tu es un con. T’as été un con. T’as plus qu’à assumer maintenant.

Du coup, te voilà à marcher. D’autres diraient plutôt à fuir. Et tu devrais continuer comme ça. Te la fermer et fuir. Te la fermer et ravaler la haine. Sauf que t’es faible, malgré tous les coups que tu disperses, et voilà que tu te retournes face à elle en gueulant pour lui prendre son sac. Tu tires, elle luttes. Tu lui fais mal, mais t’arrives pas à arrêter. Et tu finis par déchirer le sac comme la brute que tu es.

« C’est qu’un sac Dani ! »

C’est con, amis t’es pas matérialiste comme type. C’qui compte, c’est qu’elle soit vivante, qu’tu sois là. C’qui compte mon vieux, c’est que vous soyez ensemble. Et du coup, elle te largue, elle part en marchant à grand pas alors que tu te mets à la suivre comme un buffle qui charge, en soufflant fort par le nez. T’as vraiment l’air d’un taureau énervé, à la suivre comme ça, mais d’un seul coup, elle s’arrête, se retourne et t’ouvres la bouche mais t’as le temps de ne rien dire.

« Je… »

Merde. Merde, merde, merde. Tu paniques mon vieux et la panique c’est jamais bon sur toi. Alors tout à coup, tu recules d’un pas et tes yeux s’enflamment. Tu grognes, tu bondis sur elle, tu l’attrapes, prêt à la secouer et tu te figes. Merde. Elle a raison ! Et bordel, ça t’arrête comme un coup dans les burnes bien placé.

« J’suis pas avec toi parce que t’es belle ! Voilà tout ce que tu arrives à répondre, en la relâchant brutalement, la repoussant aussi. Et j’sais bien qu’j’suis un connard, t’as pas besoin d’me gueuler dessus ! Tes yeux lancent des éclairs. Mais toi, Dani, tu veux pas changer d’vie. Tu m’laisses aucune place pour changer les choses. A croire qu't'aimes ça !»

Encore les reproches tiens. Tu te remets en route d’un coup, ton épaule cogne violemment sur la sienne et te voilà à continuer ton chemin jusqu’au chalet, que tu ouvres à grand renfort de coup de pied, comme un possédé qui lutte contre le Diable en personne. Quand la porte cède, oscillant tristement sur le seul gond qui a tenu, tu balances ton sac dans un coin et tu traverses la baraque en oubliant de faire attention pour juste… t’en sais rien. Fuir. Fuir avant de tout bruler.
Invité
Mer 27 Jan - 17:03 ||
AnonymousInvitéIl a cassé le sac de mon père et je suis triste. Sauf qu'il dit que c'est juste un sac. Et moi je sais qu'au font il a raison et que je peux toujours recoudre cette bretelle mais au final c'est beaucoup d'autres choses qui aimerais sortir du fond de mon coeur mais j'y arrive pas. Je suis pas mieux que Mike dans un sens... On est bien gauche tout les deux mais on s'aime et ça on peut rien y faire. C'est pas juste un sac .. c'était l'sien. que j'ajoute d'un ton calme et triste. Ouai c'était l'sac de mon père, ce type qui ne m'as pas élevé , qui ne s'est pas occupé de moi, jamais ... pourtant c'était mon vieux. Mort pour rien, toute façon il aurait pas survécu à tout ça, j'en suis sur qu'il aurait pas réussis.

Je part énervée, et clairement triste, puis je sens cette boule monter en moi, une boule de colère et de tristesse, peut être un peu de haine aussi. Je lui remet le sac dans les bras et je lui crache tout ce que j'ai sur le coeur comme un putain de serpent. Je dois pas être jolie à voir pour le coup. Je le vois essayer de dire un truc mais je ne lui laisse pas le temps et je dégueule tout ça en un bloque avant de reprendre ma marche alors que je pleure sans vraiment pourvoir l'arrêter. Je crois qu'au fond je suis fatiguée d'avoir de l'espoir pour nous et que tout parte en sucette.

Pourtant je suis arrêtée dans mon élan car Mike m'attrape pour me tourner vers lui, je vois son regard, un regard de colère, et de haine. J'attends le coup qui devrait tomber à ce moment là et j'ai de la peur au fond des yeux . Putain mais pourquoi je reste avec lui ? Finalement il me relâche un peu brutalement car je manque de tomber en arrière, je remets en place mon sweat trop grand, son sweat trop grand pour dire vrai. Il lâche qu'il est pas avec moi parce que je suis belle, j'arque un sourcil attendant une suite qui met du temps à venir. Finalement il affirme que j'aime ma vie comme elle est et part en me mettant un coup d'épaule tellement fort que je me retrouve sur les fesses, alors je lui cris. Bah va y CHANGES , je te laisse toute la place pour qu'on ai plus notre vie de MERDE ! Puis je me relève en me frottant les fesses. Je répète une injure pour moi même alors que lui est surement déjà au chalet.  

J'avance alors vers ce dernier, il semble calme. Un petit chalet pas bien grand, une seule pièce, enfin peut être deux avec une salle d'eau et toilette. Je me demande si ça ferait pas finalement le taff de notre petite maison à nous. Ouai j'ai beau m'énervé contre lui, je ne vois pas ma vie sans Mike. Du coup j'entre et je le vois énervé alors je préfère pas lui parler. j'essaye de refermer la porte comme je peux en forçant un peu mais en me retournant je vois un zombie prêt à attaqué mon Mike ... MON Mike ... Mike !!! que je cris alors qu'il se rapproche un peu plus. Je fonce sans vraiment réfléchir à ma propre sécurité et pousse violemment Mike qui tombe au sol, j'y ai mis toute ma force.  Finalement je tombe au sol poussé par le rôdeur au dessus de moi. J'entends sa mâchoire claquer au dessus de moi alors que je le retiens d'un bras tant bien que mal ... Je glisse ma main à ma ceinture pour récupérer le couteau avant de le planter dans l'oeil du monstre ... Le sang sombre coule sur moi et je tourne mon visage pour ne pas en recevoir. Je le pousse violemment sur le coté et me redresse tant bien que mal. Cette fois j'ai vraiment crus qu'un de nous allait y passer. Je suis dégueulasse mais Mike est en vie et c'est tout ce qui compte pour moi, même si j'avais du mourir sous ce zombie.
Invité
Ven 29 Jan - 16:47 ||
AnonymousInvité
T’es violent. Tu l’sais et tu l’vois bien, y’a pas besoin que quelqu’un vienne te le dire. Sauf qu’en vrai, quand on t’connait un peu, on sait qu’là, tu te retiens Mike. Habituellement, tu t’enflammes et tu cognes…. que ce soit sur elle, ou sur le premier con venu. Sauf qu’il y a eu cette putain d’épidémie de merde entre temps et qu’t’as cru qu’elle était morte. Tu t’es préparé à mourir, parce qu’tu veux pas d’une vie sans Dani. Puis tu l’as trouvé et… ouais, visiblement mon vieux ça change la donne. Alors oui, c’est vrai, t’es violent. Tu lui hurles dessus, tu l’agresses et même que tu la blesses comme ça, mais tu la cognes pas. Ton épaule frappe la sienne, tu vois au coin de l’œil qu’elle tombe et ça t’brise un peu plus le cœur. Parce que tu vois, Mike, même quand tu veux faire mieux, t’arrives encore à te louper en beauté.

Sa voix résonne dans ton dos alors que qu’tu fuis comme un lâche. Et bien entendu que ça te touche ce qu’elle dit. Parce qu’tu sais bien que votre vie n’est pas la plus belle, qu’t’as rien réussi à lui offrir d’autre, mais l’entendre le dire, c’est encore pire. Et tu réponds à son cri par un grognement animal, et tu défonces cette porte d’entrée avant de te précipiter dans la baraque sans réfléchir. Y’a même pas des tonnes de pièces où tu pourrais t’enfermer pour éviter de merder encore une fois. Tu t’jettes juste dans un coin en espérant qu’elle t’ai pas suivi.

C’est ton prénom qui résonne qui t’apprend que, si, en faite, elle est là. Pire, elle te repousse et pendant un instant tu te dis qu’elle t’attaque, par vengeance, avant que tu ne vois le monstre duquel elle t’a protégée. Et ça t’enflamme encore plus plus fort, te donnant envie de vomir de dégoût et de rage, alors que tu te relèves et que tu bondis vers eux. Elle s’en débarrasse alors que ta main l’attrape par les fringues et tu te retrouves avec un zombie mort au bout du bras. Sans une once de respect pour la personne à qui ce corps appartenait, tu jettes le corps de côté et c’est sur elle que tu te jettes.

« Putain Dani ! Ta voix est étrange, écrasée entre haine et peur… pleine d’émotions. Pourquoi tu fais ça ?! J’peux me défendre ! J’veux pas que tu t’foutes en danger comme ça ! Tu te penches, tu la récupères et tu la relèves en la portant directement contre toi, tes bras autour de ses flancs, tes mains sous ses fesses pour la hisser à toi. Surtout pas pour moi. »

Et tu lui laisses le temps de ne rien dire de plus. Tu avises un canapé pas loin, et c’est là bas que tu la déposes, un peu plus délicatement que tu n’as l’habitude de le faire, avant de retirer ton t-shirt trop grand pour toi, le rouler en boule pour essuyer son visage et ses cheveux du sang sombre et puant.

« J’veux pas qu’tu meurs. Que tu lui expliques, le visage contracté par tout ce que tu ne sais pas gérer. Si ça arrive, j’aurais plus raison d’vivre, tu comprends ?! Tu dois faire attention ! Et tu viens attraper son menton dans ta main glacée. J’veux plus être un sale type pour toi. J’veux qu’tu ais ce que tu veux ! »

Et bon, admettons-le tout de même, t’es passé du coq à l’âne là.
Invité
Ven 29 Jan - 21:27 ||
AnonymousInvité
Je crois que je n'ai jamais été aussi sincère avec Mike et s'était peut être une erreur, j'aurais peut être du lui dire ce que j'avais sur le coeur bien plus tôt. Je me souviens encore qu'il m'avait reprocher de ne pas communiquer, qu'il ne pouvait pas comprendre si je ne parlais pas. Il avait raison. Enfin peut importe je le suivais dans ce chalet comme je l'aurais fait n'importe où, jusqu'au bout du monde, jusque dans la mort si il le fallait. Il n'y avais pas plus important pour moi à ce moment précis comme depuis une bonne dizaine d'année. Finalement ce fut le choc en voyant un de ces bouffeurs de chaire sur le point de mordre Mike. Je n'attendis pas pour le repousser bien qu'il tomba peut être et pour m'attaquer à ce monstre sans vie. J'y mis rapidement fin, il faut dire qu'en six mois j'avais appris à les tuer.  

Finalement et de façon assez étrange je me retrouve très vite dans les bras de Mike et mes pieds je touche même plus le sol. Il me demande pourquoi je fais ça et j'hausse les épaules avant de vouloir m'expliquer, alors que clairement il a juste à me dire merci. Mais il m'emporte sur le canapé avant que je n'ai pu répondre. Mes yeux se fixe à lui, à son visage. Il me pose avec une délicatesse que je ne lui connais pas, je trouve ça étrange. Son visage n'a pas la même expression qu'à l'habitude. Doucement il retire son t-shirt et mes yeux se pose sur son corps tatoué, j'aime ce corps même si il est encore plus mince qu'à l'habitude, tout ces tatouages que j'ai redessiné de mes doigts un millions de fois , il est unique, il est à moi. Il me nettoie le visage et les cheveux avec son t-shirt. Bien qu'un peu malhabile il y met une certaine douceur que j'apprécie. Je le laisse s'occuper de moi. J'ai pas l'habitude mais j'aime beaucoup.

Finalement il me dit des mots doux, à sa façon, il m'explique sa peur de me perdre, pourquoi il veut que je sois prudente et finalement qu'il veut être une meilleure personne pour moi, alors je souris avec tendresse et j'ai un peu les yeux qui brille de mille sentiments d'amours. Doucement ma main vint se glisser sur sa nuque que je caresse du bout des doigts. Avant de lui dire d'une voix douce. Je comprend parfaitement Mike .. Si tu viens à mourir je pourrais pas rester sans toi .. Je sais que je ne pourrais pas avancer. Je te suivrais même dans la mort ... Je t'aime Mike .. Vraiment .. MOn regard se fait doux et doucement je viens me blottir contre lui, c'est tout ce dont j'ai besoin à ce moment précis. Lui et rien d'autres. Mais je sens rapidement qu'il est gelé.

Du coin de l'oeil je vois le poêle On met le macchabée dehors et on se fait un feu ? Proposais je alors. On devait se réchauffer avant tout et j'avais bien envie de me laver un peu pour retirer l'odeur de mort sur moi, certainement changer mes vêtements aussi. J'en avais vraiment besoin. Me sentir propre, au moins un minimum et puis manger un bout. J'avais faim. Je regarde un peu autours de nous alors que ma main caresse doucement son bras, plus par besoin vital. Je pense qu'on peut rester un peu ici , il faut fouiller les placards peut être qu'on trouvera des trucs si ce gars est mort ici .. Ce serait une chance. dis je en le regardant. Je lui souris avec tendresse et aussi un peu d'espoir. J'ai vraiment envie d'un mieux entre nous et ça commence par se réchauffer pour ne pas mourir connement.
Invité
Dim 31 Jan - 16:31 ||
AnonymousInvité
C’est quand même dingue la manière que t’as de passé à cette colère dangereuse, puis à la protection possessive que t’as sur elle. Tu te rends malade tout seul mon gars, et un jour ça va clairement te faire perdre la tête, ce genre de conneries. En attendant, t’es pas capable de mieux, quand bien même tu luttes pour… changer ? T’es pas certain de ce que ça veut dire, tu vois, mais c’est un peu la volonté qui t’anime depuis que t’as croisé l’autre type, dehors. Depuis… qu’tu as vu en pleine face comment d’autres seraient mieux pour celle qui est le cœur de ta vie.

Du coup, ouais, tu la relèves, tu l’écartes du mort et tu lui passes un drôle de savon. En faite, tu viens juste lui prouver, sans le voir, qu’elle compte plus que toi. C’est comme ça, Mike, ta vie c’est de la merde si Dani n’est pas là. Et bien entendu, elle t’offre la même chose. Tu vois son regard changer alors qu’elle te dit ces mots que… t’as probablement jamais dits. Et t’as un drôle de mouvement, mon vieux, pour attraper son visage. C’est un peu trop dur pour être aussi doux que son regard et tu luttes quelques instants pour répondre. Tes lèvres viennent chercher les siennes, et tu finis par souffler, avec une difficulté certaine.

« Je… t’aime… J’suis nul pour ça, Dani, mais moi aussi. »

T’es nul pour sacrément des trucs hein, ce serait plutôt la vérité. Et quand tu la relâches, elle parle de faire un feu et mine de rien, ça te touche parce qu’en vrai t’es gelé. Tu finis par la relâche aussi sec et de ton grand pas d’asperge sur pattes, tu viens chercher le zombie mort, tu le charges plus ou moins sur ton épaule avant d’aller le balancer à une cinquantaine de mètre de la baraque.

Quand tu reviens, t’as un drôle de regard. Tu le poses sur elle avant… l’envie de la toucher. En faite, Mike, tu te rends compte, sans le vouloir, qu’elle te plait vraiment et pas uniquement parce qu’elle est belle. C’est con, de t’en rendre compte maintenant, mais ses paroles, plus tôt, t’ont vachement secoué les neurones.

« J'allume le feu, tu cherches de la bouffe ? Tu lui demandes, en traversant la pièce unique vers le petit poêle. »

Avec une maladresse certaine, tu viens empiler plusieurs bouts de bois dans le truc en métal et t’essaie d’allumer directement les gros blocs de bois sec avec ton briquet en vain. C’est quand tu vois un livre de tu-sais-pas-quoi que tu finis par avoir l’idée d’en arracher les pages sans respect pour les allumer et le foutre sous le bois. Et, alléluia, le feu prend enfin ! Tu te laisses retomber le cul au sol, comme si t’avais fait le plus gros efforts de ta vie, avant de ramener tes yeux à elle et… tu lui tends/ouvres les bras.

« J’voulais pas casser le sac. Que tu marmonnes finalement, un drôle d’air sur le visage. J’pourrai peut-être le réparer, nan ? Avec de la colle, p’t’être. »

Et bon dieu, que t’es con amis au moins t’essaies vraiment d’être gentil pour le coup.
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