!! FLESH & BONES FERME SES PORTES A PARTIR DU 27 MAI 2021 !! |
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Pour un nouveau départ [ MIKE InvitéLun 1 Fév - 21:27 || InvitéMike il est ... spécial. Il est unique en faite. Je crois que c'est pour ça aussi que je n'ai jamais pu trouver chaussure à mon pied ailleurs. Quand on croire le regard de ce tatoué, on ne peut plus l'oublier, c'est plus fort que nous et vraiment étrange mais voilà je l'ai vécu il y a plus de dix ans et voilà dix ans que j'en suis totalement dingue, droguée à mon Mike. Je ne me doutais pas une seconde de ce qui tournait dans la tête de mon Mike, simplement parce qu'il n'y avait personne qui pouvait me rendre plus heureuse que lui, oui je n'étais pas stupide, bien sur qu'il y avait des hommes mieux que lui, c'tait parfois - souvent - un sacré enfoiré mais c'était mon enfoiré et je n'y pouvais rien, je l'aimais tout simplement, d'un amour aussi fort que fou. Je crois que j'aurais pu tuer pour lui, ouai en faite j'en suis même certaine.
Tout vas très vite, je tue ce zombie sans même réfléchir avant que Mike se jette sur moi pour m'attraper et me tirer sur le canapé. Je crois qu'il a eu peur pour moi en faite. Il me demande de ne pas risquer ma vie pour lui, mais c'est impossible, je ne pourrais jamais lui promettre ce genre de chose sans lui mentir car on ne peux pas ne rien faire quand l'amour de sa vie risque de mourir. " Je t'aime " des mots si simple à dire pour certains mais un enfer pour mon tatoué. En faite je crois qu'il ne me l'avait jamais dis, si peut être une ou deux fois sous M.D.M.A , ouai la drogue qui rends amoureux. Mais pas plus je crois; Et là il m'embrasse prenant ma tête dans ses mains de façon un peu brusque mais j'y suis habitué, j'appuis mes lèvres contre les siens, j'ai tellement d'amour que ça déborde je crois bien. Il a du mal mais je reste sur le cul quand il me dis qu'il m'aime, bon il ajoute qu'il est nul pour ça mais il l'a dis. Je souris comme une adolescente alors que ma main vint caresser sa nuque avec douceur avant de murmurer T'es pas nul Mike ... mon sourire est doux est sincère . Putain je pourrais crever d'amour pour ce type.
Je sent qu'il est gelé et je lui propose de faire un feu, au fond je crois qu'on en a besoin , lui plus que moi. Je lui fais un signe de tête quand il me demande de chercher à bouger pendant qu'il fait le feux . C'est une bonne idée ! Je me lève alors et pendant qu'il sort le cadavre je vais ouvrir les placards ... et là ... la surprise est énorme et je reste la bouche ouverte les mains sur les placards quand un grand sourire monte sur mes lèvres. Putain les placards son pleins ! J'attrape une bouteille d'alcool, un paquets de chips, de la viande séchés et je vais vers le feu.
Je me tourne vers Mike avec un grand sourire et vois qu'il me tends les bras. J'arrive à lui et pose notre petit repas au sol, je me met entre ses jambes, mon dos contre son torse, je viens mordre son cou avec un amour presque cannibale quand il me parle de mon sac. Je le fixe, j'ai du mal à comprendre cette douceur nouvelle mais je crois que je pourrais rapidement m'y habituer. Je me tends un peu le bras pour attraper le sac et le tirer vers nous. J'hausse les épaules et me confie un peu. Je sais pas trop .. C'est qu'un sac c'est vrai mais ... Je soupire. Ma mère est morte quand j'avais cinq ans, j'ai pas de souvenirs d'elle, juste quelques photos t'vois .. Au début mon père m'emmener faire du camping avec lui, genre notre truc à nous quoi. C'était son sac à ce moment là .. il était presque neuf vu que .. enfin il a vite plonger dans l'alcool et on est plus aller au camping ... en faite on a plus rien fait. Je regarde le sac un peu tristement avant d'en sortir une couverture pour la passer sur les épaules de Mike qui est toujours aussi gelé, je me blottis un peu plus contre lui. C'est un peu, j'sais pas ... comme un bon souv'nir tu vois ? Comme il était au début .. C'est con pas vrai ? dis je avec un petit sourire en haussant les épaules. J'ouvre la bouteille pour en boire deux grandes gorgées pour faire passer la boule dans ma gorges puis je la tends à Mike. Au faite .. on va pouvoir se faire plaisir .. les placards sont blindés ! dis je avec un petit sourire. InvitéMer 3 Fév - 15:55 || InvitéTu l’as entendue te dire que t’étais pas nul, mec, mais la vérité c’est qu’tu refuses de le retenir. C’est comme si t’écoutais mais que t’entendais pas, un peu. Ca arrive souvent avec toi. Tout ce que tu peux pas gérer, tous ces trucs qui te passent au-dessus ou t’demande trop de ressource, tu fais toujours comme ça. Et là, c’est parce que t’es pas d’accord avec elle. T’es un naze à tes yeux, et tu vas pas commencé à t’battre avec elle, alors que tu as réussi à l’dire. Les fameux trois mots, là.
Du coup, tu t’tournes, tu vas vers le feu et tu t’acharnes à l’allumer en sacrifiant la lecture sans une pointe de remords. Au final, tu te laisses tomber devant l’âtre et ça t’rappelle que t’es quand même sacrément fasciné par le feu. Ca a toujours été, si on devait t’filer un élément, tu dirais probablement le feu parce que tu trouves ça classe, que ça tient chaud et que ça détruit tout. T’aimes bien le chaud et tout réduire en miette, ouais.
C’est quand elle revient avec les mains pleines de provision et… mon dieu, cette femme est parfaite, d’alcool, que tu finis par lui ouvrir les bras. Tu t’en fiches complètement d’être au sol, tu la récupères contre toi et franchement, quand tu sens ses dents sur ta peau, ça te ferait presque ronronner, si t’en étais capable. T’aimes la sentir comme ça, t’aime… probablement autant qu’elle soit douce que lorsqu’elle te mord hein.
Et le sac revient sur la table, parce qu’tu veux vraiment te rattraper toi. Tu sais pas comment tu vas pouvoir faire ça, ouais, c’est vrai, mais t’essayera probablement. Ce qui te surprend, pas contre, c’est quand elle te parle de ses parents. T’écoutes ce qu’elle dit, en comprenant pourquoi son père peut avoir de l’importance pour elle.
« C’est pas con. Que tu grognes, alors qu’elle vient t’entourer d’une couverture que tu refermes un peu plus tes bras sur elle. On s’rattrape à ce qu’on peut. J’suis juste… j’voudrais défoncer la vie de t’avoir pris ta mère, d’avoir foutu ton père dans cet état. Que tu lui expliques en secouant nerveusement la tête. J’sais qu’c’est pas grand chose, Dani, mais j’suis là moi. J’vais essayer de plus t’décevoir, d’accord ? »
Tu sais bien que c’est quasiment impossible, mais tu vas essayer quand même mon vieux. Et quand elle finir par te tendre la bouteille d’alcool, tu viens en avaler de trop grandes gorgées, alors que t’as rien dans le bide. Tu sais que ça va te monter à la tête et dans l’fond, c’est pas bien parce que t’es dangereux quand tu picoles. Alors tu finis par la reposer et la repousser un peu, et tu t’tournes vers le feu.
« Eh beh, on a de la chatte un peu quand même. Tu crois qu’on pourra faire des crêpes ? j’ai envie d’crêpes avec du sucre ou du miel. Que tu marmonnes, en te mettant à glisser lentement tes doigts le longs de ses bras. J’ai pas envie d’repartir trop vite, finalement. Que tu lui apprends. Encore plus si y’a de la bouffe, ça vaut le coup de rester, non ? »
InvitéVen 5 Fév - 12:52 || InvitéJe crois que ces six derniers mois nous avait fait du bien, nous nous étions rendu un peu plus compte qu'on ne pouvait pas vivre l'un sans l'autre, bien que je le savais déjà plus ou moins. Nous avions également arrêtés les drogues et même si les derniers mois de manques avaient été difficile, même si je faisais des crises encore parfois - moins longues et moins violentes mais présentes néanmoins. - Je crois que s'était une bonne chose. Je savais aussi qu'un jour nous allions devoir arrêter l'alcool. Peut être qu'on pourrait encore continuer le joins si mes plans tenaient le coups ? Sans chauffage je n'étais pas bien sur mais bon, il fallait croiser les doigts !
Cet endroit aussi nous fait du bien, Mike à fait le feu et à sortie le mort, je crois que dans peut de temps le petit chalet sera assez chaud pour se sentir bien, pour le moment nous avons encore bien froid. Finalement le bon moment ne se terminait pas car en ouvrant le placard je me rends compte qu'ils sont pleins. Des étoiles pleins les yeux, je prend plusieurs choses et rejoint Mike au coin du feu. Je m'assoies entre ses jambes et je souris, je me sent bien. Il parle du sac, finalement il semble être désolé, je lui explique pourquoi je tien à se sac affirmant que s'était certainement con. Il avait raison, je me suis jamais confié à lui en faite, je lui ai jamais laissé l'occasion de m'entendre et de prendre soin de moi. Il est désolé pour moi, à sa façon, une façon que j'aime puis il me dis qu'il est là lui. Je souris en prend ses mains dans les miennes pour m'entourer de ses bras un peu plus. Je pose ma tête contre son torse et je lui dis doucement. Si ma vie n'avait pas été comme ça on serait peut être pas ensemble .. on sait pas. Faut faire avec se qu'on a et moi je t'ai toi ... et c'est tout ce dont j'ai besoin. Je tourne un peu la tête vers lui pour kidnapper ses lèvres un court instant.
Je sais au fond qu'il me décevra encore comme je le décevrais encore mais si on fait un peu d'effort et puis avec la drogue en moins. Cela peut être vraiment une bonne chose. Je vois un peu puis lui passe l'alcool. Je ne fais pas bien attention à ce qu'il boit mais je le vois pousser la bouteille plus loin, c'est bizarre il fait jamais ça, en faite au contraire il la garde tout près de lui, même que parfois j'hésite à lui en prendre comme ci il allait se fâcher. Je finis par lui dire que les placards sont pleins et qu'on peut donc se faire plaisir.
Mon homme veut des crêpes et ça me fait plaisir. On devrait surement pouvoir trouver de la farine ... on peut remplacer le lait par de l'eau ? Ce sera pas des crèpes de folies mais ... c'est une super bonne idée. dis je avec un grand sourire, maintenant j'en avais vraiment envie. Il propose de rester plus longtemps, j'ai un petit sourire car en faite je pense la même chose. c'est une autre bonne idée. J'avoue que ça me dirait bien de rester un peu ici, on est pas contre la ville et on est pas au bord de la route. C'est un peu sécurisé.. enfin faudra rester prudent mais oui. J'aime l'idée. Je regarde autours de nous puis lui dis doucement. Finalement c'est pas un mal cette épidémie .. enfin j'veux dire ouai c'est grave mais pour nous .. c'est un peu une nouvelle chance tu vois ? dis je avant de prendre quelques chips et de lui tendre le paquet en le regardant. En faite j'étais super bien ici. Il allait falloir faire le tour de la maison, et le nettoyage et tout ça tout ça .. Mais j'étais heureuse, j'étais bien ici avec lui. Pourtant mes pensées allaient vers Skylar, j'espérais qu'il s'en sorte. Je n'avais clairement pas été une bonne personne pour le coup. InvitéLun 8 Fév - 12:30 || InvitéC’est bizarre. T’as pas besoin d’être un génie pour le voir, Mike. Vous êtes passés, encore une fois, de colère à douceur sans que tu n’comprennes vraiment comment. Et toi, ça t’rends bizarre ce genre de choses. Fatigué peut-être ? T’en sais rien, mais en tout cas, ça te délie visiblement la langue, parce que tu oses lui dire bien plus de truc. Pour commencer, que tu l’aimes. Et c’est vrai, hein, que tu l’aimes, mais le dire c’est… bizarre, y’a pas d’autre mot. Et ça continue. T’apprends d’un seul coup des bribes de sa vie, alors que tu la connais depuis si longtemps mon vieux. Et ça t’énerve hein, d’être là, d’apprendre tout ça et pourtant d’être capable d’rien faire parce que… la vie c’est une chienne, non ?
« T’as raison… Tu lui souffles en refermant tes mains sur elle. J’m’en fiche de cette fin du monde de merde tant que t’es là. S’il faut ça pour qu’on se soit connu, j’referais tous les mêmes choix. »
Au final, tu bois un peu avant de repousser l’alcool et te voilà à… réclamer des crêpes, absolument. Il y a bien des choses qui sont en train de changer en toi, Mike, tu t’en rends compte. C’est un peu comme si tu retombais en enfance en faite, ou au moins à vos premières années ensemble. Parce qu’au début, c’était bien plus doux, bien moins… destructif sûrement. T’es pas certains de ce que les années ont emmenées avec elles, mais beaucoup de mal.
« Vas y on va faire ça ! Que tu lances avec un certain entrain. Tu m’apprendras à les faire ? J’veux essayer de les retourner en les faisant sauter de la poêle. Et un sourire enfantin flotte sur tes lèvres en faite. J’ai jamais fait ça gamin. À l’orphelinat, ils avaient pas le temps pour ce genre de choses. »
Oui, tu es en train de te forcer pour lui offrir un peu de ta vérité aussi, de ton histoire et de tout ce dont tu ne veux jamais parler. Tu vois mec, quand tu veux, tu peux être un peu plus humain non ? En tout cas, il semblerait que tu puisses au moins essayer, même si le succès n’est jamais garantis.
« Hm ? Une nouvelle chance ? Tu t’arrêtes, tu viens la bouger dans tes bras pour la récupérer face à toi, l’observer et finalement tu arrives à lui offrir un genre de sourire maladroit. Ouais, une nouvelle chance. Il en aura fallu des trucs de merdes pour l’obtenir. Et toi ça vient te faire penser à ce que tu disais plus tôt. Dis Dani… s’il fallait tout refaire, tout retraverser… tu serais quand même avec moi aujourd’hui ? »
En faite, Mike, tu veux surtout savoir à quel point t’as déjà grillé tes chances. Tu as besoin de comprendre à quel niveau de criticité tu te trouves pour ne pas perdre de visuel cet objectif que tu t’es posé : devenir meilleur.
InvitéMar 9 Fév - 17:51 || InvitéJ'étais clairement sur le cul, enfin un peu choquée. Il venait de changer totalement en seulement quelques heures et je devais avouer que j'aimais ça mais que je ne comprenais pas. Et de la même manière je ne voulais peut être pas vraiment y croire, je crois que j'avais peur au font de me faire de faux espoirs. Finalement je lui parle de mon père, de mon passé comme ci on venait de se rencontrer alors qu'on se connait depuis des années, mais nous n'avions clairement jamais parlé de tout ça c'était un peu comme ci ma vie que je n'avais pas avec lui ne l’intéressé pas, finalement j'avais peut être eu tord.
Ses mains se referment sur moi et je ferme les yeux en appuyant un peu plus mon dos à lui. Si seulement il savait combien je peux l'aimer. Il me fait à nouveau une déclaration et mes mains serrent ses bras, pas avec violence et douleur, non, avec tendresse pour lui faire sentir que j'étais là. A vrai dire ces paroles me touchaient en plein coeur et je savais alors que j'avais fais les bons choix.
Finalement on parle de crêpes et j'avoue que j'en ai envie. Il se transforme presque en me demandant si je pouvais lui apprendre à les faire sauter. Je pouffe un peu de rire, pas méchamment au contraire, je crois que je pourrais retomber amoureuse de lui à ce moment là. - Oui bien sur , j'ai appris toute seule .. Si tu savais le nombre de crêpes que j'ai fait tomber au sol. Je pouffe un peu de rire en me souvenant de tout ça. Mon père était entré dans une colère noir et je m'étais enfermé dans ma chambre. Ouai ... c'était pas un très bon souvenir en faite. Je pourrais m'en faire un autre avec Mike. Alors c'est décidé on va manger ça, aujourd'hui ! dis je certaine de moi. Ouai s'était une bonne idée et puis s'était clairement super bon !
Je retiens qu'il parle de l'orphelinat. Il ne m'a jamais parlé de ce qui s'était passé là bas en faite. Je crois même que je ne sais pas combien de temps il y a passé. Comme une envie de lui remonter le moral, ou peut être le mien. Notre vie n'a pas été une réussite on ne peut pas se mentir. Je lui parle alors d'une nouvelle chance pour nous, pas seulement pour notre couple, pour nous, notre vie. Il répète ce que je dis avant de me faire tourner doucement, je passe mes jambes de part et d'autres de son buste pour le regarder ,il me sourit et je penche un peu la tête sur le coté en l'écoutant. et ce qu'il me demande me fait un beug dans mon esprit. Pas que je ne comprend pas, simplement que c'est étrange comme question. Je pose alors ma main sur sa joue que je caresse doucement. Evidemment que je serais avec toi aujourd'hui Mike ... Mais .. pourquoi tu me poses cette question ? Tu ne serais pas avec moi toi ...? demandais je en perdant mon sourire. Et si finalement il regrettait, si finalement je n'étais qu'un boulet à son pied ..? Je commençais clairement à m'inquiéter.
Peut être que s'était ça ? Peut être qu'il jouait le changement pour me mettre dans les dents que je n'étais qu'un boulet. J'eus un mouvement de recul alors que ma gorge commençait à se serrer. J'attraper la bouteille du bout des doigts pour prendre une longue gorgée et avaler cette mauvaise pensée. Mon regard restait planté dans le sien alors que je remettais la bouteille à sa place. Oui j'étais stressé d'un coup, et j'allais certainement remarquer prochainement que l'alcool était sans doute un soucie bien plus grand pour moi que pour Mike .. une affaire de famille certainement. InvitéVen 12 Fév - 14:52 || InvitéBah mine de rien, mon vieux, tu ne sais pas si vous réussirez à faire des crêpes mais ce qui est certain, c’est que c’est pas en restant le cul sur le sol devant le sol qu’elles vont se faire. Voilà le premier truc que t’as à vaincre : ta flemme légendaire. C’est pour ça que tu cuisines pas et que t’avales que des trucs déjà préparés… t’es juste un gros flemmard. Tu préfères glander, fumer, dealer que t’occuper de toi et par extension de Dani. C’est d’une tristesse.
« Alors tu m’apprendras. Que tu lui offres, toujours avec ce demi-sourire de gamin chiant. Faut juste qu’on fasse un gros plat de pâte au cas où j’les foire toutes… Parce que bon, tu veux manger toi, quand même. Cool ! »
Il en faut peu au final pour te motiver, Mike, c’est fou ça. Tu n’es toujours pas debout, mais tu as envie d’essayer et c’est déjà un sacré gros changement pour être noté. Le truc, aussi, c’est que pour l’instant Dani est sur toi et que dans ce genre de position, t’as pas spécialement envie de te relever. Ca, par contre, c’est même pas surprenant. Il y a bien des choses que t’aimes avec ta femme, et les parties de jambe en l’air en font clairement partie. Tu dis pas que c’est c’qui va se passer, mais avoir son corps au contact du tien te plait assez pour pas bouger.
Au final, Mike, tu te remets à causer, parce qu’y a toujours un merdier pas possible dans ton esprit quand elle parle de nouvelle chance. Et tu poses cette question trop con parce que tu sais pas quoi dire d’autre. La réponse vient, sans attendre et tu peux même pas dire que t’en es surpris en faite. Elle te la renvoie et tu secoues la tête, négativement, parce que toi, tu trouves ca con qu’on te demande à toi.
« Tu crois vraiment qu’j’suis celui qui a le plus douillé toutes ces années ? Que tu lui demandes amèrement. Y’a pas de raisons pour que j’refasse pas tout pareil… Et c’est ça qui est pas normal, Dani. Tu devrais pas revouloir la même chose… »
Ton visage se crispe par quelque chose entre la douleur et la honte et tu as ce mouvement complètement stupide de venir l’attraper et la serrer dans tes bras. Tu veux pas qu’elle parte, qu’elle t’abandonne mais tu veux plus de votre quotidien pour autant. C’est sacrément chiant hein ? En tout cas, ses yeux te clouent au sol un long moment, et finalement, c’est en la voyant boire que tu réagis.
« J’dis pas ça pour faire du mal. Tu secoues la tête encore. Viens, on va faire les crêpes. »
Et t’as beau être une brindille sur patte, tu as quand même une force certaine, encore plus quand il s’agit de porter ta femme. Tu te remets sur tes jambes d’un coup d’un seul, en la gardant contre toi, ses jambes enroulées à ta taille. Tes lèvres viennent chercher les siennes, comme pour la rassurer et profiter du gout de l’alcool dans sa bouche. Et quand tu t’arrêtes de bouger, que tu la relâches c’est directement sur le plan de travail de la mini-cuisine.
« Bon, y nous faut quoi ? Est-ce que t’essayerais pas de faire d’énormes efforts, là ? »
InvitéMar 16 Fév - 22:20 || InvitéJe sent bien qu'il essaye de changer, qu'il fait des efforts. Je ne sais pas ce qui lui a fait TILT ci c'est SKylar ou le fait que je parle de mon père mais, il essaye de faire au mieux et j'en suis heureuse. Je pense qu'on peut réussir quelque chose de bien, reprendre la vie à zéro pour essayer de faire du mieux mais je ne sais pas si ça suffira. Je ne sais pas si il sera un jour réellement heureux. En faite c'est ça le plus triste, il est malheureux et je ne parviens pas à le rendre réellement comblé. Cela me fait mal au coeur mais je me dis que , peut être , tout cela va changer ! Il parle de faire un gros plat et je ris un peu. J'ai tellement faim, je pense que je pourrais en manger dix ! dis je sincèrement, ce sourire un peu enfantin de Mike me fait craquer et se plaque à mon visage énormément. J'ai un peu l'impression d'être à une sorte de fête foraine, d'ailleurs il devait bien y en avoir une en ville non ? Peut être qu'on pourrait trouver un sorte de parc d'attraction ? C'est une idée comme une autre mais je la garde dans un petit coin de ma tête. On a une bonne idée de faire des crêpes mais on est toujours assis là tout les deux.
Il me pose finalement une drôle de question et j'ai peur un instant. Peur qu'il pense avoir fait une connerie d'être avec moi, peur que, si il devait changer les choses il n'aurait pas pris un boulet comme moi dans sa vie et il se fâche, un peu. J'ai un mouvement de recul comme à chaque fois qu'il s'énerve. Pourtant ce qu'il dit est finalement loin d'être idiot. C'est vrai, il a raison mais c'est plus fort que moi et je reste là sans rien dire avec les yeux ronds car au final je ne sais pas quoi dire et c'est pas faute de le savoir. Combien de fois on m'a dit de partir et pourtant oui, ci c'était à refaire je le referais. J'avais même abandonné le pauvre SKylar au beau milieu de nul part. Est ce que j'étais une mauvaise personne ? Peut être. Est ce que j'étais simplement sous emprise ? Sans aucun doute. Il me serre contre lui et je pose un moment ma tête sur son épaule avant de reprendre ma position initiale, je ne sais toujours pas quoi répondre. MOn regard se fixe au sien un moment avant que je n'attrape la bouteille pour en boire une longue gorgée, ces bouteilles, encore et toujours mon échappatoire, parfois je me dis que je ressemble plus à mon père que je ne veux le croire.
Il me dis que ce n'est pas pour me faire du mal, alors je crois qu'il s'est rendu compte que je n'étais pas bien à ce moment précis, finalement je quitte le sol alors qu'il décide qu'il est temps de faire les crêpes, il a sacrément raison ! Faut pas penser à tout ça surtout si on veut avancer. Finalement le chemin est un peu trop court à mon gout tout comme ses tendresses qu'il m'offre. Je fini le cul sur le plan de travail à réfléchir comment on fait des crêpes. Il faut de la farine d'abord .. et du lait mais je pense pas qu'il en reste ou pas du bon ... on peut remplacer par de l'eau et normalement des oeufs mais c'est pas essentiel . Farine, eau et sucre pour mettre dessus, puis de l'huile pour la poele ! J'ai l'impression de réciter une leçon mais j'en ai fais plus qu'on ne pourrait le penser, ça m'avait toujours fait du bien , ça m'avait toujours remonté le moral. Je secoues mes jambes dans le vide comme une enfant quand il parle de faire des efforts. On va en faire tout les deux pour être vraiment heureux à cent pour cent ... ensemble. dis je avec un petit sourire pleins de tendresse. J'ouvre le placard à côté de moi et en sort le sucre en poudre. Au moins on a déjà ça ! L'eau j'en ai dans mon sac, faut dire qu'il n'y a plus d'eau aux robinets mais peut être qu'on peut trouver des bouteilles dans les placards ? InvitéDim 21 Fév - 20:58 || InvitéTu ne te reconnais plus, Mike, mais peut-être que c’est pas si mal, parce que tu sais aussi que t’es pas quelqu’un de bien. Alors si tu t’reconnais pas, c’est que tu es moins mauvais non ? Ou plus encore ? Merde, cette idée te fait sacrément peur pendant quelques instants, et tu chasses cette angoisse, comme celle que tu lis dans le regard de Dani en te remettant debout.
C’est fou, quand même, cette capacité que tu as à la soulever et l’entrainer avec toi alors que t’es maigre comme un clou. Comme quoi, tu caches bien ton jeu, quand il s’agit de force. Et ça, tu vois, tu sais qu’elle comme toi, vous savez d’où ça vient. À force de vivre dans la rue ou dans des squats, on apprend clairement à s’endurcir. Tes muscles ont beau ne pas être visible, ils sont bien là.
Tu la déposes sur le plan de travail, avant de l’écouter t’énoncer un peu tout ce qu’il faut. Et quand elle commence à parler de farine, de lait, de truc comme ça, tu te retrouves à tourner sur toi-même en regardant les placards mais sans savoir où tu dois chercher. Les cuisines ont toujours eu un quelque chose de mystérieux pour toi. Tu finis quand même par te bouger, tu ouvres tous les placards les plus haut (bien trop pour ta petite femme) et tu finis par grogner :
« Ca c’est de la farine, et ça… aussi ? Tu sors de la farine blanche et de la complète en posant le tout sur le plan de travail. C’est quoi la différence ? Pourquoi l’autre elle est complète ? Il manque quelque chose dans la blanche ? »
Qu’est-ce que tu peux être con, parfois, tu vois. Et au final, tu vois Dani t’offrir un petit sourire qui te fait fondre en dedans. Tu la tires un peu brusquement par le poignet pour la réceptionner contre toi et lui voler un baiser avant de continuer à chercher dans les placards.
« Y’a du miel, là. Tu balances le pot en plastique avec les farines. Et heu… pas de lait. »
Mais ça, ta brune l’avait déjà prévu. Alors tu finis par t’éloigner de la cuisine pour ouvrir une porte dérobée qui ressemble à toutes les réserves américaines. Tu déniches un grand bidon de flotte ouais, et un autre truc qui te fait plisser le nez. Tu fais rouler le bidon vers la cuisine en brandissant une brique dans les mains.
« C’est marqué lait dessus ! »
Lait d’amande, mais tu es probablement persuadé que c’est du lait de vache aromatisé à l’amande, toi.
InvitéMar 23 Fév - 22:06 || InvitéAssise le cul sur le comptoir je l'observe et je le trouve beau, attachant même. Je crois que je retombe amoureuse de lui, pas que j'ai cesser de l'aimer mais j'ai le coeur qui bat et des papillons dans le ventre. Oui je sais je suis étrange mais je suis comme droguée à cet homme et je crois malheureusement que ce n'est pas prêt de se terminer. Je ne fais plus vraiment attention à sa maigreur, je sais qu'il a de la force, la preuve il me porte sans aucune difficulté si ça c'est pas de la force je ne pourrais savoir ce que ça représente. Je penche un peu la tête sur le coté et sourit. Que vas être notre vie à présent ? Seulement nous deux ? Après tout ça ne me déranges pas plus que ça mais je me dis quand même qu'il faudrait bouger un peu, nous trouver des alliés peut être. On pourrait même ré-ouvrir le commerce d'herbe. Mon regard se pose sur mon sac un peu plus loin, je dois prendre soin de mes plans si je veux continuer à consommer mais pourquoi pas utiliser aussi un jour pour du troc.
Finalement je lui énumère tout ce qu'il faut, je crois que c'est la seule recette que je connais sur le bout des doigts. J'aime tellement ça. Il cherche un peu partout et finis par me sortir de la farine en me posant une question pas si con finalement. Je prend le paquet de farine blanche et je lui souris. En faites c'est la graine, si je peux trompe pas dans la blanche il y a que l'intérieur de la graine, dans la complète il y a toute la graine ,sa "peau" aussi c'est meilleur pour la santé et ça cale mieux mais je crois qu'il faut la blanche pour des crêpes sucrées. Je m'étonnais un peu moi même de me rappelait d'un détail aussi futile. En faite j'avais jamais été bien conne, je connaissais pas mal de choses mais je ne m'en servais pas.
Il me tire vers lui et je manque de tomber, je me retrouve contre lui et il m'embrasse, et moi je souris bêtement. Je me mets à chercher un saladier puis je tombe sur une balance de cuisine Top ! dis je alors avec un grand sourire, c'était parfait. Je cherchais alors le fouet quand il trouva le miel. Je levais mon pouce et fis un clin d'oeil, c'était plus que je ne pouvais en espérer. Nous avions vraiment bien fait de nous arrêter ici.
je continue mes recherches et finis par sortir tout ce qu'il faut. Je commence à verser la farine, 250 grammes exactement, puis je le regarde arriver avec l'eau et du lait, je regarde la brique que je prend dans la main, je cherche la date. Elle n'est plus bonne longtemps mais pour le moment c'est cool et elle est neuve, une chance. C'est du lait d'amande ça va le faire ! Je verse un demi litre en remuant avec la farine, j'en met un peu plus car le lait d'amande est plus épais que le lait de vache. Je fouette le tout avec habitude. Ouai j'avais toujours fais des crêpes dans ma vie. Je souris à Mike. On va se péter le ventre ! J'ai de la chance depuis que je l'ai retrouvé j'espère que ça ne s'arrêtera pas de sitôt.
J'allume la gazinière en priant pour qu'il reste du gaz et BAM ça fonctionne je sautille presque sur place mais mon sourire en dis long. J'ai l'impression de vivre un rêve même si c'est un peu idiot. Je prend un essuie tout et de l'huile pour huiler la poële avant d'y mettre une louche de pâte. Je fais tourner la poële avec précision puis je la pose sur le feu. Faut attendre que ça cuise de ce côté et du pourra la faire sauter. dis je à mon chéri en souriant. Il avait le regard d'un enfant c'était un peu une surprise pour moi de le voir se dévoiler ainsi. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j'en avais envie alors que je le regarde je lui dis avec un sourire tendre. Je t'aime Mike ... parce que c'était ce que je ressentais à ce moment là et ça m'en faisait péter le coeur à vrai dire. J'avais mal de bonheur, c'était assez étrange comme sensation. InvitéLun 1 Mar - 18:16 || InvitéT’es con, c’est un fait. Mine de rien, Mike, si tu prenais le temps de montrer un peu plus ta curiosité toute enfantine comme tu le fais avec la farine, tu serais probablement un peu moins bas de plafond. Le fait est que, habituellement, tu préfères rejeter ce que tu ne sais pas, parce que t’as peur de passé pour un con. À tes yeux, un con, c’est un faible, et toi, tu veux surtout pas être faible. Sauf que là, il n’y a que vous deux, et Dani a l’air heureuse, bien ici avec toi. Elle t’a choisi, Mike, alors toi, tu choisis de lui demander. Et quand la réponse vient, tu l’écoutes un sourcil relevé :
« Ok. Que tu finis par lâcher, comme un gosse, avant de poser les deux sacs de farine sous son nez et repartir aussi sec à l’exploration. »
T’es sacrément concentré en faite. Tant et si bien que tu déniches une bonne partie de ce qu’il vous faut, d’une forme ou de l’autre. Et quand la jeune femme récupère l’eau et le lait d’amande, qu’elle rassemble ce qu’elle-même a trouvé, tu te mets à la regarder fixement. T’es vraiment con, parce que même les trucs simples, tu sais pas faire. Mais tu ne dis rien, t’observes comment elle fait la pâte.
« Eh, mais c’est pas si dur. Que tu grognes quand tu découvres comment elle fait ça. J’aurais su, j’en aurai fait avant. »
Et probablement que plus tôt, t’aurais juste râler en disant que ça te saoulait non ? En tout cas, tu es clairement en train de te dire que tu pourras refaire ça, genre demain, pendant qu’elle dort. Pas que tu aies spécialement envie d’être toujours aux fourneaux, faut pas trop t’en demander hein, mais faire un effort, de temps en temps, tu te dis que ça peut en valoir le coup.
Tu te fais happer de tes pensées alors que la jeune femme se prépare à commencer la cuisson. Tu t’approches, le nez tendu, prêt à renifler les miettes d’odeurs alléchantes. Et en faite, t’es en train de t’impatienter un peu parce que tu veux la retourner, cette salope de crêpe, quand Dani t’offre ces quelques mots qui te font trembler, encore une fois.
« J’ai fait quelque chose ? Que tu lui demandes, presque perdu face à tant de douceur de sa part. C’est parce que je sais pas faire de crêpes ? »
Et pendant un instant, il y a ce même éclat de colère qui scintille dans tes yeux, avant que tu ne te bouges violemment pour non pas t’enfuir ou lui gueuler dessus. En faite tu viens te caler derrière elle, et tes bras passent sur ses flancs, se referme sur son ventre alors que tu la retiens prisonnière contre toi.
« Dis pas d’conneries et fait sauter cette foutue crêpe, j’attends que ça, moi ! »
| Pour un nouveau départ [ MIKE | |
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