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Il y avait de l'espoir au fond de ton regard, laisse-moi y croire. (Skylar) InvitéDim 17 Jan - 17:19 || InvitéTu n’en reviens pas vraiment, Gaby. T’as pourtant l’impression que vous n’avez rien fait d’incroyable, sauf que ce n’est pas ce que les journaux veulent clamer. Il paraît que votre taux de satisfaction, pour les urgences de St Louis, ont explosé toutes les statistiques des USA depuis au moins 20 ans. Et dans une période où les gens passent leur temps à râler, et bien la presse à envie d’en parler.
C’est pour ça qu’aujourd’hui, c’est une journée un peu particulière. Il y a ce journaliste avec vous, qui vous suis dans vos tâches du jour. Et si tu réponds à ses questions avec un sourire bienveillant, agissant avec lui comme si tu le connaissais de longue date, parce que tu veux qu’il se sente à l’aise, il faut dire aussi que tu es obligée de l’abandonner plusieurs fois pour gérer des urgences qui débarquent.
Autant dire qu’à la fin de la journée, tu es épuisée, comme bien souvent, mais quand tu sors du vestiaire des infirmières, tes yeux tombent sur le jeune homme qui s’est ainsi intéressée à votre vie dans le service, et tu ne peux pas t’empêcher de t’en vouloir un petit peu. Tu espères qu’il n’a pas été trop perdu ou malmener par les médecins et infirmiers qui courent, vont et viennent en haussant la bouche ou faisant de grands gestes. C’est donc avec cette inquiétude sincère et ta douceur habituelle que tu viens vers lui, jusqu’à tapoter doucement son épaule pour qu’il te remarque et se tourne par toi.
« Tu as finis ta journée avec nous ? Tu lui demandes avec un beau sourire, avant de regarder autour de toi, remonter un peu ton manteau dans tes bras et ton sac à main sur ton épaule, puis tu te lances, même si ce n’est pas dans tes habitudes. On m’a dit que tu restais à St Louis quelques jours, tu veux que je te fasse un peu visiter la ville ? On pourrait… se faire un restaurant ce soir, si tu as envie. Je connais un indien incroyable et pas cher ! »
Et ouais, toi qui est pourtant plutôt fuyante, rongée d’une timidité qui n’a plus rien à prouver, tu sors un peu de ta coquille parce que ce garçon, à peine plus âgé que toi tu te doutes, te donne envie de faire cet effort. Il y a quelque chose en lui, peut-être l’éclat dans ses iris, qui te rappelle Ariane et qui te donne envie d’essayer d’aller vers lui, de faire ce que les psychiatres te disent de faire depuis plus d’un an : reprendre une vie “normale”, sortir, parler, rencontrer.
« Enfin… C’est comme tu veux. Je ne te force à rien ! Tu rajoutes quand même en rougissant légèrement, inquiète qu’il puisse se sentir obligé ou se méprendre sur ton geste. »
Skylar McReadyMar 19 Jan - 0:14 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 102 Date d'inscription : 08/01/2021
Skylar travaillait pour un journal local de Kansas City, mais à coté, il avait son blog et restait un journaliste indépendant également pouvant être appelé par qui le veut pour réaliser un article, reportage ou quoi que ce soit d'autre en rapport avec son métier. Un site internet voulait un article détaillé sur l'hôpital de St-Louis qui était visiblement l'un des meilleurs du pays au vu des résultat de ce dernier et de la satisfaction des patients. Sa mission était donc de trouver pourquoi d'une certaine manière et de faire les éloges de cet endroit.
Le jeune homme s'était donc rendu sur place, louant une chambre d'hôtel pour plusieurs jours afin d'avoir le temps de découvrir tout ce qu'il fallait. Il aurait pu prendre juste un week-end, mais il ne connaissait pas la ville et pour son blog perso, il voulait aussi parler de cet endroit.
Pour son article, il passa toute une journée à l'hôpital, très tôt le matin, pour suivre ce qu'était le quotidien des soignants. Une chose était sûre, c'est que ça n'avait pas l'air facile, mais qu'il voyait très bien le côté humain de tous. Malgré sa surdité, qui aurait pu poser problème, tout le monde fut sympathique avec lui. Certain oubliaient parfois de le regarder quand il parlait, mais ça il en avait l'habitude, tout le monde faisait ça à un moment ou un autre. D'ailleurs, il eut l'occasion de se rendre utile quand un malentendant fut emmené par une ambulance. Cette personne avait des difficultés pour lire sur les lèvres, ce qui n'était pas le cas de Sky. Par chance, le patient parlait le langage des signes, il pu donc traduire aux docteurs et infirmières ce que disait la personne, il traduisit aussi ce que disait le personnel. Ce fut surement son moment préféré de la journée. Se sentir utile... oui ça avait du bon !
Le soir venu, il était toujours là, finissant de taper quelques notes sur son ordinateur portable quand une main se posa sur son épaule le faisant presque sursauté. La demoiselle faisait partie de l'équipe qu'il avait suivi le jour même. Sa tête répondit par l'affirmatif quand elle demanda s'il avait terminé sa journée. Visiblement, les bruits de couloir allaient vite ici, elle savait qu'il restait ici quelques jours. Ceci le fit sourire et de nouveau il hocha la tête pour confirmer ce qu'elle disait. La demoiselle, Gabrielle, l'invitait à aller manger dans un restaurant. C'était une bonne idée, ceci lui évitera de souper seul. "Ché une bonne idée !" prit-il la peine d'articuler pour lui répondre avec le sourire. Son sourire était si doux, il avait le don de pouvoir vous rendre heureux et vous apaiser. Skylar rangea son ordinateur et se leva pour suivre la jeune femme. En marchant vers la sortie de l'hôpital, il avait prit son bloc note pour y écrire "Merci" et le montra à la jeune femme. Rien ne l'obligeait à manger avec lui, mais il appréciait son invitation.
InvitéMer 20 Jan - 22:07 || InvitéTu ne sais pas pourquoi tu t’es jetée à l’eau de cette manière, Gaby, mais une chose est certaine, c’est qu’à aucun moment tu ne te dis qu’il risque de pensé que tu as… pitié de lui ou tu ne sais quoi d’autre. En faite, tu agis avec ce jeune homme comme s’il était parfaitement normal, parce qu’à tes yeux la surdité n’est pas un problème. Le truc, tu vois, c’est qu’une fois que tu as fait ta demande, par contre, tu te dis qu’il va te prendre pour une fille bizarre. Et s’il croyait que tu le draguais ? Oh mon dieu !
C’est pour ça que tout à coup tu reviens un peu sur tes pas, prête à prendre la fuite malgré ton sourire doux que tu essaies de continuer à afficher. T’es rouge ma fille, tu as l’air probablement d’une gamine qui ne sait pas y faire (spoiler : tu ne sais pas y faire), mais tu tiens bon et… c’est probablement pour le mieux, puisque la réponse vient rapidement et que tu ouvres deux grands yeux ronds.
« Vraiment ?! Enfin je veux dire : super ! Je suis désolée, je n’ai pas l’habitude d’invité les gens comme ça… J’espère que ça ne te paraît pas trop bizarre ? »
Tu te tritures le bout des doigts en te remuant, alors que tu finis par te remettre en route. Le jeune homme range ses affaires et tu lui offres encore un sourire avant d’aller vers les grandes portes d’entrée. Et c’est en apercevant le carnet qu’il glisse sous tes yeux que tu rougis un epu plus. Te voilà à relever la tête vers lui, en secouant la tête.
« Il n’y a pas de raison de me remercier, ça me fait plaisir. Tu as l’air adorable et je ne vais pas assez souvent à ce restaurant ! Vous vous retrouvez dehors et tu hésites un instant, avant d’ajouter, pour qu’il ne se force pas avec toi. Si tu préfères parler qu’écrire, fais comme tu veux. Tu hésites un instant avant d’ajouter dans un langage des signes très maladroit : *Comme c’est au plus simple pour toi.* »
Tu n’as eu qu’une courte formation sur cette langue à ton plus grand dépit. Par contre tu as repéré avec bonheur qu’il l’utilisait sans mal, lui, et qu’il vous avait aidé avec un patient dans la journée. Tes collègues semblaient soulagés de l’avoir avec eux, alors que tu partais au bloc en triple vitesse. En attendant tu finis par regarder autour de toi, et lui désigner ta Volvo rouge.
« C’est ma voiture. On va la prendre pour se rapprocher, mais ne t’inquiète pas, je pourrais te ramener où tu loges ensuite ! »
Et te voilà donc à déverrouiller la voiture puis te glisser côté du volant. Tu le laisses prendre place, avant de mettre le contact, sortir ton téléphone pour y mettre ton GPS en route, puis tu finis par démarrer avec un air heureux. Ton psy avait raison, te sociabiliser peut te faire du bien, tu t’en rends compte maintenant.
« Tu viens d’où, d’ailleurs ? »
Skylar McReadySam 23 Jan - 15:46 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 102 Date d'inscription : 08/01/2021
Cette soirée, il pensait la passer dans sa chambre hôtel, il aurait surement prit à emporter un truc à manger soit dans un fast-food, dans un restaurant asiatique ou indien. Puis, il aurait surement commencé à mettre un peu d'ordre dans ses notes avant de lire, dessiner ou regarder un épisode de série pour passer le temps. Mais ce programme morne n'allait pas se réaliser car l'une des membres du service dans lequel il avait passé la journée l'avait gentiment invité à venir diner avec elle. C'était une demande à laquelle il ne s'attendait pas, mais il en était enchanté. Ainsi, il avait accepté avec grand plaisir et s'était joint à la demoiselle. Ce n'était visiblement pas un exercice qu'elle avait l'habitude de faire, elle rougissait un peu et expliquait qu'elle ne le faisait pas souci. Lui se contenta de lui sourire, elle était marrante à voir. A sa question si ce n'était pas bizarre, il secoua simplement la tête en gardant le sourire.
Vous savez, c'était surement la première fois qu'on disait de lui qu'il était adorable, si elle continuait comme ça, c'était lui qui allait devenir aussi rouge qu'une tomate. D'ailleurs, il la vit signer un peu ce qui le surprit de manière agréable. Ceci se vit immédiatement sur son visage, qui prit une allure étonnée, de manière positive, mais son étonnement était clairement là. A son tour, il dit simplement avec ses mains "Tu sais signer ?" Les gens parlant la langue des signes sont très rares. Ceux qui ont apprit son dans la plus grand majorité des cas, des personnes qui ont un proche sourd ou muet. Communiquer est donc plus simple pour eux en signant, comme ça c'est passé avec Sky et ses parents. Mais il existe des exceptions, des personnes intéressées ou voulant aider les rares cas atteint de cet handicap. Pour lui assure qu'elle avait très bien signer, il afficha de nouveau un sourire radieux tout en montrant son pouce en l'air pour lui signifier que c'était bien.
Dehors, il avait suivi la jeune femme, ignorant la direction à suivre, pour l'heure, c'est à sa voiture qu'ils se rendaient. Le jeune homme s'installa à l'intérieur et boucla sa ceinture, il faut toujours la mettre, question de sécurité. Gabrielle était vraiment sympa, elle assurait même de la ramener à son hôtel, il pourrait prendre le taxi, mais ça il verra après le restaurant si c'est trop tard, il se débrouillera. Travailler en tant que docteur ou infirmière c'est un métier fatiguant qui demande beaucoup d'heures de travail, même des heures supp. Alors, il pouvait imaginer qu'elle ait besoin de repos. Lui, il n'est que journaliste, c'est bien plus simple et souvent il pouvait aménager ses horaires comme bon lui semblait. Avant qu'elle ne démarre, il put lire la question de la demoiselle qui se demandait d'où il venait. Le plus simple pour lui reprendre sera de parler, car elle ne pourra pas le regarder signer et n'aura pas le temps de lire. "Che vient de Kanchas Chity. Mais chuis originaire de Augusta dans la Maine." Il avait plutôt bien articulé, en tout cas c'était audible et compréhensible, même si s'était loin de la perfection. Avoir une discussion en voiture pour lui, s'était un poil compliqué. Elle devait regarder la route et ne pouvait pas le regarder pour parler. Le jeune homme espérait que le silence ne la gênait pas et que ce n'était pas bizarre. C'est souvent pour ça qu'on le fuyait, ces silences. Alors qu'ils n'ont en vérité rien gênant, c'est juste qu'il ne peut pas toujours parler, ni savoir ce que disent les gens dans toutes les situations. Quand la voiture se stoppa de manière définitive, il descendit et écrit quelques mots sur son bloc pour les montrer après à Gaby. "Tu es d'ici ?" avait-il écrit de manière bien lisible pour qu'elle n'ait pas de difficulté à le lire. Puis, il l'a suivi vers le fameux restaurant qui avait l'air très sympathique avec sa devanture ayant de vieux néon rouge. InvitéDim 24 Jan - 17:37 || InvitéMine de rien Gabrielle, tu es sacrément ouverte avec cet homme, alors que tu as une tendance certaine à la fuite habituellement, encore plus avec les hommes justement. Autant dire que t’es le genre de nana qui sait d’avance qu’elle va vieillir seule, c’est aussi triste que normal pour toi. Ce soir, pourtant, tu te sens un peu pousser des ailes, et probablement que c’est ce que tu as vu en Skylar, la douceur et le calme qui l’habitent qui te pousse à oser.
Tu te retrouves donc à l’entrainer avec toi, d’un bon pas, puisque tu fais toujours tout avec énergie. Et quand tu le vois écrire sur son carnet, tu oses même lui dire d’utiliser le moyen d’expression qui lui est le plus aisé, puisque tu peux, toi-même, faire l’effort de t’adapter à lui. Tu trouves ça bien normal et mieux encore, totalement naturel. C’est en le voyant te renvoyer la question en signe que tu te retrouves à sourire sous ton rougissement.
« *Un peu. Que des bases* Et tu fais une grimace avant d’ajouter à l’oral, face à lui. J’ai eu le début d’une formation pour le boulot, mais l’administration nous a retiré le budget ensuite, pour mon plus grand malheur. »
Et te voilà donc à l’entrainer à ta voiture. Tu prends le temps de te tourner vers lui pour lui poser une question sur son origine, avant de démarrer la voiture. La réponse vient rapidement, te tirant un hochement de tête avec un sourire que tu lui offres rapidement en quittant la route des yeux pour quelques instants.
Au final, tu laisses le silence revenir pour la durée relativement courte du trajet et quand tu finis par te garer, tu t’empresses de sortir de l’habitacle en attrapant ton sac à main et en revenant vers lui. C’est en voyant sa question écriture sur le carnet que tu retrouves un beau sourire et tu prends le temps de t’arrêter dans la rue, pour lui répondre, calmement, en face de lui.
« Non, je viens de Floride moi. Je suis venue ici après mes études parce qu’ils avaient un poste d’infirmière qui s’ouvrait dans leurs urgences et que c’était là où je voulais travailler. Et sans le vouloir tes yeux se charge d’un peu de douleur, lointaine. La Floride ne me manque pas vraiment. »
Elle porte bien trop les stigmates de ton ancienne vie, en faite. À la place, en voyant le nuage venir couvrir ton ciel, tu as ce mouvement très bête de l’attraper par le bras en lui disant de te suivre et tu l’entraines d’un bon pas jusqu’au restaurant que tu connais. Une fois à l’intérieur, tu demandes une table au calme au patron qui t’accueille avec un immense sourire ravi, et tu attends d’être assise dans un coin presque un peu trop… romantique, pour reprendre la parole.
« Du coup, tu es reporter à Kansas City ? Tu es vraiment surprise en faite qu’il vienne de si loin. Ca te fait un bout de chemin jusqu’à St Louis. Tu en profites un peu pour visiter notre ville ou tu vas devoir rentrer dès demain du coup ? Tes lèvres s’étirent encore alors que tu rajoutes, inquiéte de sa journée. Tu ne t’es pas trop senti laissé de côté aujourd’hui, ça va ? Ca va toujours très vite aux urgences. »
Skylar McReadyJeu 28 Jan - 10:13 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 102 Date d'inscription : 08/01/2021
Même si la demoiselle n'avait que des bases, s'était clairement mieux que la majorité de la population incapable de comprendre le moindre signe qu'il pourrait faire. Il fut attristé de savoir que pour des raisons d'argent -comme toujours- l'hôpital avait arrêté cette formation à la langue des signes. C'était tellement dommage, alors que ça pouvait aider beaucoup de personne. Certes, il n'y a pas qu'une infime partie des gens qui sont sourd, malentendant ou même muet qui l'utilise, mais tous ignorent à quel point ça peut être frustrant de n'avoir personne pour vous comprendre. Si le gouvernement en aurait quelque chose à faire des gens comme lui, il pourrait demander à ce que à l'école, dès la petite enfance, les langages des signes soient appris. Ceci pourrait beaucoup aider et ça deviendrait totalement habituel. Mais bon, débloquer de l'argent pour ça... si un hôpital arrête, ça ne risque pas de se faire à l'échelle nationale.
Le trajet en voiture fut asse rapide et voilà que la voiture se gara devant le restaurant en question, du moins il imagina que c'était celui là vu ce qui était écrit sur la devanture. La jeune femme répondit à sa question, elle venait de Floride, le Sud et l'océan. C'était un endroit ou il n'avait jamais mit les pieds. Bizarrement, il était plus resté dans le Nord du pays et le centre, rarement vers l'extrême Sud. Disons qu'il n'avait jamais eu l'occasion de partir dans cet Etat. Le Maine et l'Etat de New York était ceux ou ils avaient passé le plus de temps dans son enfance. Ces études l'avaient poussé ici, un peu comme lui du coté de Kansas City pour la fac, sauf que sa famille avait totalement suivi, préférant ne pas être trop éloigné de leur fils. Ceci ne l'avait jamais dérangé, il aimait profondément ses parents et ça avait été moins dur de déménager en sachant qu'ils seraient avec lui. De plus, ceci lui avait évité de devoir payer un appartement ou un chambre sur le campus, quelques économies bienvenues. Sky aurait voulu lui demander pourquoi la Floride n'avait pas l'air de lui manquer, parce que son Maine natale lui manquait, les montagnes, le côtés plus calme et nature et surtout beaucoup moins de chaleur que dans le Kansas. Mais vu l'expression de son visage, il ne le fit pas, du moins pour le moment. Ainsi, il se laissa entrainer vers l'intérieur du restaurant.
L'endroit était assez atypique, mais il aimait cette ambiance. Plusieurs tables étaient occupées, ça démontrait que l'endroit devait être apprécié et la cuisine surement bonne. Il hocha la tête positivement quand elle lui demanda s'il était reporter à Kansas City. C'était bien le cas, mais il ne travaillait pas exclusivement pour un seul journal, il était un peu freelance, donc on pouvait l'engager pour un article ou pour de plus longues missions. "Che travailleu pour pluchieurs journaux. Chuis une chorte de freelance." Skylar se concentra pour articuler et être clair, c'était difficile de parler sans s'entendre, il n'était pas sûr de ce qu'il disait. Encore, il avait la chance d'avoir connu un peu le son quand il était enfant, mais tout ceci était tellement loin à présent. "Che pars dans trois chours. Che voulais visiter un peu, prendre des photos pour faire un article chur mon blog." C'est qu'il avait un blog qui était lu assez souvent et apprécié. Alors, dès qu'il en avait l'occasion, il sortait un article. Le jeune homme parlait un peu de tout, il n'était pas spécialisé dans un domaine. Au moins, ça lui épargne la fatigue d'un aller-retour rapide. Et rien ne l'empêche de travailler sur place. L'avantage de son travail c'est du moment qu'il a un ordinateur ou du papier et un stylo il peut bosser de n'importe où. "Chuper journée ! Vous étiez tous chym...sympa," eut-il un peu de mal a articuler. Parfois, il butait sur certain mot. "Ch'était très incrhsfmqk, heu, inchtru.." ne parvenant pas à s'exprimer correctement, il sortit son bloc et écrivit le mot qui lui posait problème "Instructif", il fit un sourire désolé. La plupart du temps avec ses parents, il parle en langage des signes et comme il ne parle pas forcément à beaucoup de monde, il n'utilise pas souvent sa voix.
Un serveur arriva et leur donna la carte du restaurant. Skylar n'ayant pas spécialement envie de réfléchir vu tout le choix présent, décida de prendre un menu, au moins ça réduisait les choix. Une fois la commande passée pour tous le deux, le serveur s'en alla pour donner tout ça en cuisine. "Pourquoi avoir choisi la médechine ?" demande t-il à la demoiselle, histoire de se renseigner un peu. Pourquoi pas ne pas faire un portrait d'un soignant, ça pourrait être intéressant. Il pourrait proposer ça a un journal ou sur son blog si la jeune femme était bien entendu d'accord. InvitéSam 30 Jan - 18:48 || InvitéTu n’as pas été aussi naturellement depuis bien longtemps, Gaby. La vérité, tu vois, c’est que pour une fois, tu ne réfléchis pas à tes actes au-delà de l’instant où tu les fais. Tu profites de l’instant parce que, chose surprenante sûrement, tu te sens à ta place à ses côtés. Ce n’est même pas étrange, pas ambigu dans ta tête, tu es juste contente d’avoir croisé sa route. Après tout, quand bien même tu es timide, tu aimes sincèrement l’être humain. Les rencontres sont probablement l’essence de ta vie, puisque tu n’as plus personne d’autre pour l’alimenter.
Ce n’est qu’une fois à l’intérieur du restaurant et installer que tu reviens lui offrir un sourire et l’interroger. Tu es sincèrement curieuse d’en savoir plus sur lui, et t’assurer que la journée n’a pas été trop difficile pour lui. Après tout, tout le monde n’est pas préparer à tenir un shift en plein milieu des urgences d’une grande ville comme St Louis. Encore plus quand on sait que cette ville est l’une des plus dangereuse des états unis, en termes de criminalité.
« Oh je vois. De la freelance, c’est cool ça. Ca doit te permettre de varier les sujets sur lesquels tu travailles et les avis que tu donnes, non ? Tes lèvres s’étirent encore un peu, parce qu’il t’apprend reste un peu sur place. Oh génial ! Si tu veux des conseils des trucs à voir, ou de mes petits coins secrets, je te les partagerai avec plaisir. St Louis est agréable, il faut juste éviter certains quartiers. »
Encore plus quand on est seul, voilà ce que tu te dis. Après, Gaby, t’effleures l’idée de lui proposer ton numéro de téléphone au cas où il se perde ou soit ennuyé par qui que ce soit, mais tu n’oses pas le proposer. A la place, tu avales un peu d’eau alors que le restaurateur vous amène des coupes d’un cocktail maison sans alcool, offert avec sourire. La réponse du jeune homme tire un léger regard surpris à l’homme qui s’esquive rapidement et toi tu viens lire la mot qui lui manque avant de hocher la tête.
« Génial, je suis rassurée si tu as passé une bonne journée. On essaie de faire au mieux quand on a du monde avec nous, mais les urgences c’est malheureusement un service où l’imprévu nous tombe dessus comme une épée de Damoclès. L’homme est de retour avec les cartes et tu t’empresses de lui dire. Un Tikka massala pour moi ! Et deux naans aux fromages. Tes yeux vont à Skylar. Ses naans sont merveilleux ! »
L’homme repart et tu finis par te préparer à lui proposer pour ton numéro. C’est le jeune homme qui te prend de vitesse. Sa question t’arrête, marque l’étonnement sur son visage, puis une douceur un peu éteinte qui se mêle à un fond de douleur.
« Je me suis toujours occupée des autres. Mon père était… malade, pendant mon enfance donc je m’occupais de lui, puis ma soeur est tombée malade. Disons que j’ai toujours été en contact avec cet univers. Tu es un peu ailleurs. J’ai l’impression de pouvoir aider les gens en faisant cela, et servir à quelque chose m’évite de trop penser au reste. Tu passes une main dans tes cheveux sombres avant de sourire doucement. C’est une réponse un peu étrange, j’imagine. Et toi, pourquoi le journalisme ? »
Après tout, si toi tu apprécies de voir quelqu’un avec son handicape s’ouvrir au monde de cette manière, tu te doutes que ce n’est pas le boulot le plus simple qui soit. En ça, tu le trouves drôlement courageux !
« D’ailleurs, si tu restes sur St Louis, tu veux mon numéro, au cas où tu te perdes ou recherche quelque chose en particulier ? Tu oses finalement demander, alors que, oh bénédiction, vos naans arrivent. »
Skylar McReadyJeu 4 Fév - 1:33 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 102 Date d'inscription : 08/01/2021
La demoiselle avait l'air de trouver ça intéressant que Skylar soit un journaliste freelance. Il y a bien un journal de Kansas City avec qui il bosse, il a petit contrat. En gros, ça lui permet à coté de faire tout un tas d'autre chose. Le fait de ne pas être à temps plein lui permet donc de pouvoir faire tout un tas d'autres choses. Travailler pour d'autres journaux lui plaisait, au moins, il n'avait pas à écrire le même style d'article et s'était plutôt plaisant. Pour répondre à la question de la jeune femme, il secoua la tête de façon affirmative. Il pouvait écrire et donner son avis sur tout et rien. Certes, il évitait tout ce qui touchait à la politique qui n'avait jamais été son domaine de prédilection et puis il n'y connaissait rien. Par contre, les faits divers, la vie de tous les jours, les lieux et même des portraits de personnalités ou de travailleurs, il aimait faire ça. Son truc, s'était de rendre le tout humain et intéressant. Ecrire un simple article qui n'apportait rien, ceci ne l'avait jamais intéressé.
Concernant son départ de la ville, il indiqua d'abord rester quelques jours pour visiter. Gabrielle lui proposa gentiment de lui indiquer les meilleurs coins et même les endroits secrets. Ceci le fit sourire, c'est vrai que ça pourrait l'aider d'éviter ce qu'il y a de "touristique". Une ville ne se résume jamais à ce qui pouvait attirer les gens de passage. Souvent, il faut sortir des sentiers battus pour voir des choses incroyables. Alors, si elle pouvait lui donner ce petit coup de pouce, c'est certain qu'il ne dira pas non. "Avec plachir, cha pourrait être chympa." Elle pourra lui faire une liste à l'écrit, comme ça, il la conservera et verra bien ce qu'il va visiter dans les jours qui viennent. En tout cas, ceci avait le don de le motiver et de lui assurer un très bon article pour son blog perso. Ce qu'il voulait, c'est rester au plus proche de l'ambiance de St-Louis, garder l'esprit et l'âme de cette ville.
Sa journée s'était bien passé, cela avait été très instructif et il avait aimé suivre l'équipe de Gabrielle. Les urgences et les hôpitaux sont des lieux que tout le monde voit le plus souvent aux travers des séries télévisions qui ne sont pas toujours juste. Ce sont des journées longues, épuisantes où il faut toujours être en action. Les séries sont assez loin de la réalité et tourne toujours autour des histoires de fesses du personnel. Il comprenait quand elle disait que les urgences s'étaient avoir une sorte de clef de Damoclès, il peut arriver des cas compliqués n'importe quand, y avoir un énorme accident et avoir d'un coup vingt patient qui débarque. Il hocha la tête, comprenant parfaitement ce qu'elle voulait dire.
Le serveur prit les commandes et s'en alla, laissant Gabrielle répondre à sa question sur le pourquoi du choix de la médecine. C'était surement sa vie qui l'avait conduite à ce choix. Elle avait dit avoir eu besoin de s'occupé d'un parent malade. En gros, elle n'avait pas vraiment pu faire autrement et naturellement elle a voulu aider les autres. S'était louable de sa part, elle aurait pu vouloir tourner la page, s'écarter de tout ça, mais non. Il montra qu'il avait comprit en lui souriant et inclinant sa tête. Quant à lui... eh bien c'était presque quelque chose de logique. L'envie de pouvoir communiquer, de pouvoir être écouté sans être une personne "normale". Les gens comme lui sont assez peut représenté dans la société et quelque part, il voulait donner de l'espoir aux personnes ayant un handicap, quel qu'il soit, pour leur prouver que tout est possible. "Che crois que ché pour me faire entendre. Pour communiquer, prouver aux autres qu'un chourd peut être un bon journaliste." Etre journaliste, ça demande de l'écoute, hors lui ne peut pas entendre. Beaucoup lui avait dit que s'était une mauvaise idée, mais il n'avait écouté personne. Il avait eu beaucoup de refus, on l'avait sous-estimé et compagnie. Mais au final, il avait réussi, même si s'était loin d'être complétement gagné.
Après, la jeune femme lui proposa de lui donner son numéro de téléphone si jamais il le voulait et ainsi s'il était perdu ou autre, elle pourrait l'aider. L'idée était plutôt bonne, même s'il reste débrouillard dans presque toutes les situations. "Pourquoi pas, tu cheras ma chauveuse," dit-il en souriant. Puis il lui proposa même : "Chi tu veux m'accompagner, chi tu travailles pas bien chur, n'hésites pas !" La demoiselle pourrait lui servir de guide ou juste passer du temps et occuper sa journée à ses cotés. Ca risque d'aller un peu à mille à l'heure, car il n'a que quelques jours et qu'il veut en voir le plus possible. Le serveur vint les interrompre un instant pour poser les naans sur la table dans un premier temps. La suite n'allait pas tarder. L'odeur qui s'en dégageait était délicieuse. Il ne se souvenait pas en avoir déjà goûté, il avait plus tendance à aller dans les restaurants chinois, coréen ou japonais en général. L'indien, il n'avait pas testé encore, du coup ça sera une découverte. Enfin pas tout, car il avait déjà mangé du poulet Tikka que sa mère avait préparé. Pas besoin d'être de l'origine du plat pour réussir à le faire. Il sortit son portable, le déverrouilla et le tendit à la demoiselle pour qu'elle puisse entrer son numéro, c'était déjà sur la page pour ajouter un contact. Il était finalement content de ne pas être tout seul. Ceci rend la ville encore plus sympathique. Rien de mieux que de discuter avec quelqu'un qui habite la ville pour en sentir son ambiance sous bien des aspects. "Ché rare que les gens chympathise avec moi. En général, ils ne chavent pas comment agir avec un chourd. Merchi ! Grace à toi, je me sens comme un type normal che choir !" C'était important pour lui d'avoir l'air comme tout le monde. Et ce soir, il en avait l'impression, elle l'avait invité c'était quelque chose qu'il appréciait. D'une certaine manière, elle lui faisait penser à sa meilleure amie Kayle, qui n'avait jamais hésité, ni eu envie de fuir à cause de son handicap. InvitéSam 6 Fév - 14:56 || InvitéAvec du recul, quand tu rentreras et que tu prendras une nuit de quelques précieuses heures avant de repartir pour le shift suivant, Gaby, tu te diras que cette soirée était la bienvenue. Non. Tu te diras que c’est ce dont tu avais besoin pour aller bien, aller mieux. C’est amusant de te dire quelque chose comme ça, alors que tu es vivante et que tu souris autant, mais tu es conscience de ce morceau de mécanisme cassé en toi. Tu n’es pas mourante, ma fille, mais tu as mal, et parfois, quand tu n’as pas trouvé quelque chose d’apaisant depuis un moment, cette douleur se met à contaminer toute ta tête. C’est le début de la dépression que revient… Aujourd’hui, sans le savoir Skylar t’offre l’humanité et la douceur qu’il te faut pour combattre ça.
« Je te noterai tout cela, alors. Tu verras la ville comme un habitant, pas uniquement comme un touriste ! »
Tu es pleine de joie de pouvoir partager tout cela. Et au final, Gaby, ça vient chasser plus loin encore le mécanisme cassé au fond de toi. Tu oses faire la conversation, lui poser des questions sur la journée, et puis lui parler de ta conception du boulot, les raisons pour que tu fasses ça, encore aujourd’hui. Tu es de ces infirmières qui savent qu’elles feront ça toute leur vie, malgré les difficultés ou la fatigue qui finira par provoquer des ennuis dans ton corps, comme toutes les autres de tes collègues.
Et tu finis par lui renvoyer la curiosité, à propos de son boulot. Tu vois, Gaby, toi tu sais que la surdité est un frein bloquant. Quand tu étais en pavillon psychiatrique, tu as vu des gens atteint de ce handicape suivis par ton psychiatre, parce qu’ils vivaient dans une bulle à un point d’en avoir pu du reste du monde. Et quand la réponse de Skylar te parvient, et bien un immense sourire s’étire sur ton visage. Compréhension, surprise heureuse et… fierté. Oui, tu ne le connais pas, mais tu es fière de lui, fière de ce qu’il montre au monde.
« La surdité n’a rien à voir dans le talent d’écriture ou de déduction, tu as très bien fait, Skylar. Tu hoches la tête. Je sais que ce n’est pas à moi de te le dire, mais tu portes un très beau message, félicitation. J’espère que ton choix donneras du courage à tous ceux qui rencontrent des difficultés à cause d’une pathologie ou d’une crainte. »
Et au final, les repas arrivent. Toi, Gaby, ça te donne de quoi te concentrer sur d’autres choses pour cacher la petite gêne qui est montée en toi, quand tu t’es rendue compte de tes mots. Ca ne dure pas bien longtemps, parce que tu lui proposes aussi ton numéro, en cas de problème et si tu voudrais te cacher sous la table, quelques instants, sa réponse te fait relever la tête d’un coup vers lui.
« Oh… je… Tu es plus surprise que perdue, en faite et tu finis par te reprendre. Avec plaisir ! Si être avec moi te va, ça me va également. Tu finis par attraper son téléphone et tu inscris ton prénom et ton nom, puis ton numéro avant de lui rendre son portable. Voilà ! N’hésites vraiment pas à me contacter, si vraiment je suis occupée, je n’aurais certainement pas mon téléphone avec moi. »
Tu viens attaquer ton repas, en te disant qu’il faut peut-être que tu arrêtes de parler autant, ma douce, quand le jeune homme finit par reprendre la parole. Et franchement ses mots te touchent fortement. Un sourire en coin, tu hoches la tête à sa remarque, avant de lui expliquer, lentement.
« Tu n’es pas plus différent des autres que moi. Tu as un haussement d’épaules. Toi, tu n’entends pas, moi je suis un peu cassée. Si on s’arrêtait à ça, on ne vivrait plus. Tu viens lever ton verre, vers lui. Trinquons donc aux gens différents ! Ton sourire se fait amuser. Et ne me remercie pas, je suis juste naturelle. J’ai envie que tu passes une bonne soirée et je suis contente de pouvoir faire ta connaissance. D’ailleurs… ce serait plutôt à moi de te remercier d’avoir accepté le repas ! »
Skylar McReadyMer 10 Fév - 21:07 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 102 Date d'inscription : 08/01/2021
Les parents du jeune homme ont toujours été fières de ce qu'il avait entrepris de faire. Il aurait pu baisser les bras et ne pas avoir envie de poursuivre ses rêves, devenir une geek enfermé H24 chez lui, quelqu'un de reclus ou trouver la facilité dans quelque chose d'adapté aux personnes sourdes ou malentendante. Mais il avait refusé, il n'avait même pas voulu aller dans une école spécialisé. Au contraire, il avait insisté auprès de ses parents pour garder une vie normale, même s'il savait que ça ne serait pas facile et qu'il y avait des chances pour qu'il soit rejeté. Alors oui, ça n'avait pas toujours été facile, il avait galéré, il avait subit les moqueries et le regard des autres, mais au final, ceci l'avait rendu plus fort. Beaucoup lui avait dit que devenir journaliste n'était pas possible pour un sourd, qu'il allait se heurter à de nombreux frein, que le fait de ne pas entendre serait un vrai handicap. Oui, ceci l'était. Mais un handicap ne voulait en aucun cas dire incapable. En faite, il suffisait de s'adapter, de trouver des solutions et tout pouvait devenir possible. Ainsi, il a pu démontrer aux autres, que même sans écouter, il pouvait réussir dans son métier. Skylar était assez doué, ses articles étaient bien écrit et parvenait à toucher les gens. Du coup, les autres en oubliaient son handicap et voyaient très bien qu'il pouvait faire ce métier aussi bien qu'une personne ayant encore l'ouïe. Gabrielle trouva la volonté de Skylar à poursuivre et faire ce métier très forte et courageuse. D'après ce qu'elle disait, il était comme une sorte de modèle pour les gens ayant un handicap. Ca, il ne sait pas trop. De toute sa vie, il ne s'est jamais vu de la sorte, il a simplement voulu poursuivre son rêve, c'est tout. Ses joues se mirent à rougir légèrement, des compliments on ne lui en faisait pas souvent et savoir comment y réagir était toujours un peu difficile. Quoi qu'il en soit, cela était encourageant de la voir dire ça.
Le journaliste regarda son assiette qui venait d'arriver, ça avait l'air bon et l'odeur qui s'en dégageait lui donnait clairement faim. Ce restaurant était vraiment une très bonne idée, Gabrielle avait fait un très bon choix. En réalité, l'estomac de Skylar était facile à convaincre, même un Mcdo aurait réussi à le satisfaire, mais il faut avouer que là c'était encore mieux. La demoiselle avait proposé de lui donner son numéro de téléphone pour l'aider si jamais il se perdait en ville et lui avait proposé qu'elle vienne avec lui si elle avait du temps libre. Quoi de mieux que de visiter un endroit avec quelqu'un qui le connait. Et puis, découvrir une ville à travers les yeux de l'un de ces habitants c'est ce qu'il y avait de mieux. "Chi tu as un jour de congé avant mon départ, préviens moi. Ou chi tu veux déjeuner ou diner de nouveau, che pourrais te dire che que j'ai visité." Avoir quelqu'un avec qui parler, ça pouvait être sympa et il pourrait même lui demander des avis sur les photos et ce qu'il pourra écrire, parfois c'est sympa d'avoir un avis extérieur et quoi de mieux qu'une personne concernée par le sujet de l'article en question.
Sa fourchette vient prendre un peu de poulet dans son assiette pour le goûter, autant dire que c'était un véritable festival de saveur avec toutes les épices se trouvant dedans. C'était bon, très bon même, s'était assurément une très bonne surprise. Trouver quelqu'un qui accepte de passer la soirée avec lui, c'était inespéré. En dehors de ses amis et de ses parents, les filles avaient tendance à l'éviter. Dès qu'elles comprenaient qu'il était sourd, elle faisait un sourire gêné et prétexté qu'elle devait y aller. Vous n'imaginez pas combien de fois s'était arrivée. Lui qui ne croyait pas au application de rencontre, il avait même testé, juste une fois, pour voir, pour le "fun", c'était ce qu'il s'était dit. La première fois, il avait fait le choix de mettre dans sa description qu'il était sourd, autant dire que presque personne n'était venu lui parler. La seconde fois, il avait volontairement effacé ce fait. Là, un tas de fille lui avait parlé, il avait même eu plusieurs rendez-vous. Sur place, quand il avait commencé à parlé toutes étaient partie ou presque. Même si une fille restait plusieurs heures, par la suite elle ne redonnait pas signe de vie. Ce fut une expérience sociale assez intéressante, bien que triste au vu du constat. Sky remarqua qu'elle indiqua être cassé, mais pourquoi ? Ceci le rendait curieux, mais est-ce qu'il pouvait lui en parler ? La jeune femme leva son verre pour trinquer et il fit de même. "a la différenche !" dit-il pour l'accompagner avant de boire une gorgée. Pourquoi il n'avait pas rencontré plus de personne comme elle dans sa vie ? "Che crois que ma meilleure amie pourrais t'adorer !" Kayle ne pourrait pas détester quelqu'un qui accepte Sky comme il est et qui en plus n'a pas peur de diner et passer un peu de temps avec lui. D'une certaine manière, elle lui faisait un peu penser à elle. "Chi un jour, tu veux vichiter Kansas Chity, che serais ravis de te faire découvrir la ville." Peut-être qu'elle pourrait devenir une amie, parfois l'amitié peut survivre et même se créer malgré des kilomètres de distance. Avoir quelqu'un qui habite loin, c'est toujours la meilleure excuse pour partir en vacances et lui rendre visite et découvrir de nouvelle chose. Si elle joue les guide, il pourrait faire la même chose pour elle avec grand plaisir. C'est qu'il adore partager, encore plus avec les gens qui l'accepte tel qu'il est. | Il y avait de l'espoir au fond de ton regard, laisse-moi y croire. (Skylar) | |
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