On cherche une personne ou quelque chose dans un lieu qui ne nous est point familier. Le hasard fait-il bien les choses ? Personne ne peut le savoir avant d'y faire face.
J’avais trouvé ce petit bungalow abandonné. Rien d’exceptionnel mais de suffisant pour m’abriter dans l’immédiat. J’avais de la difficulté à faire confiance, mais j’étais ainsi avant même cette foutue épidémie de merde. La faute à trop d’année d’infiltration dans les gangs de rue de la ville de New York. C’était débile mais ça me manquait. Ça me manquait de ne me soucier de rien d’autre que de mon cul. Il faut dire que je tenais mon rôle à la perfection. J’étais douée pour ce genre de jeu d’acteur intense assez que parfois j’oubliais presque la femme que j’étais en dehors de ce monde de la nuit. Néanmoins, j’avais parcouru des centaines de kilomètres pour fuir le froid et j’arrivais ici à Kansas City. Qu’est-ce que j’espérais exactement? Je l’ignorais complètement. J’espérais voir un visage familier même si je ne connaissais personne dans la région. J’espérais faire une rencontre positive. Pour l’instant, je n’avais croisé que de l’hostilité et de la solitude. Déjà que je n’étais pas l’animal le plus sociale du groupe alors là c’était pire. Pourtant j’étais capable d’amour et de douceur. La vie avait simplement choisie autre chose pour moi maintenant.
Je décidais de sortir avec mon sac-à-dos en cuir pour aller vérifier une autre maison. J’avais faim et je me fichais bien de ce que je pouvais bouffer dans la mesure que c’était un peu nutritif. Qu’il me manquait le temps où je pouvais commander un bon burger au Mcdonald avec une frite ou alors un assortiment de tacos chez Taco Bell. Maintenant, j’étais heureuse comme jamais si je tombais sur une boîte de haricot vert en boîte ou encore des mangues. C’était mes cibles principales. Le reste passait mais ce n’était pas mon petit péché mignon. J’avais donc mis mon bandana sur la moitié inférieure de mon visage comprenant mon nez. J’avais un jeans bleu, mes bottes de cuir, une camisole noire et un chandail ample blanc. Ma veste de cuir complétait l’ensemble et j’avais attaché mes cheveux dans un chignon sans structure à la base de ma nuque.
J’avais laissé mon arc chez moi pour éviter de trainer ce dernier. J’avais mon couteau de chasse dans ma botte tout simplement. Mes gants de cuir sur mes mains. J’entrais dans la maison et je marchais avec prudence en inspectant les lieux. Je refermais la porte pour éviter qu’un «ami» ne vienne m’embêter. J’entendais du bruit dans la cave et je fermais soigneusement la porte. C’était plus difficile pour ses trucs d’ouvrir les poignées. Oui, ils étaient cons et primitifs. Moi, j’étais brillante et en mode survie. Je fouillais dans la pharmacie pour commencer. Je tombais sur des acétaminophènes et des anti-inflammatoires. J’allais ensuite dans la chambre et je fouillais encore. Il y avait une couverture de laine chaude qui pouvait servir. Un petit confort qui pourrait amener un plus. Je terminais ensuite par la cuisine mais c’était un manque de chance, il ne restait rien en dehors d’un jus de tomate en boîte. Je poussais un soupir et je le mettais dans mon sac. À l’extérieur, je remarquais une balançoire. C’était con mais j’avais envie de m’y installer quelques secondes. Je sortais donc et je m’assoyais sur cette dernière. Je me balançais légèrement avant de lever les yeux en entendant un craquement. Un homme. Il avait l’air saint.
- Bonjour.
Je cessais de me balancer et je le regardais dans les yeux. Serait-il hostile ou non? Je restais une jeune femme seule. Ça pouvait être dangereux et on ne savait jamais sur qui on pouvait tomber.
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William McReady
Mer 20 Jan - 21:37 ||
Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 215 Date d'inscription : 12/01/2021 Mon fils, mon unique recherche. Depuis le début de l'épidémie je passais mes journées à le chercher. Certaines personnes m'avaient affirmés que s'était inutile que je perdais mon temps. Avaient ils seulement compris que sans ça je ne tiendrais pas ? Que si je baissais les bras alors je ne voudrais plus vivre. J'avais déjà perdu ma femme, ma douce Lulu, perdre mon fils était tout simplement inacceptable, j'allais le retrouver, un jour, quelques part c'était certain. Alors j'avais pris une des voitures, une qui ne consommer pas trop et j'étais partit seul à la recherche de mon Skylar. J'avais déjà été dans deux maisons sans rien trouvé. C'était difficile mais j'étais capable de fouiller la terre entière si il fallait. Pour le moment je fouillais de fond en comble Kansas City.
Je décidais de continuer à pieds, je venais d'arriver dans une petite résidence, vous savez comme dans les séries qu'on peut voir, enfin, qu'on pouvait voir, toutes les maisons qui se ressemble alignée de part et d'autres de la rue ? Ma défunte Lulu appelait ça des maison flamby. Je la revois encore faire mine de retirer l'étiquette du dessert pour faire plusieurs rangées. Elle me manque souvent. Sa douceur principalement et son rire. Bon dieu, ce rire aurait pu faire mourir d'amour les anges.
Finalement je sors d'une autre maison , mon sac commence à peser, au moins j'ai trouvé quelques trucs à ramener au camps. Je me suis habillé simplement, un jean et me chaussures tactiques noires. Un t-shirt simple, un pull fin et noir et ma veste en cuir. Mon sac à dos est un ancien sac de randonnée, grand et pratique qui ne me casse pas le dos et à ma main, ma fidèle batte de baseball, j'ai également un flingue à la ceinture mais je ne m'en sert pas, je l'entretien simplement mais pour le moment ma batte à toujours suffit. Je passe ma main dans ma tignasse qui commence à se faire un peu trop longue et dans ma barbe de plusieurs jours, il allait vraiment falloir que je fasse quelque chose.
J'entendis finalement une voix qui me saluait. Surprise je tournais mon visage pour voir une femme assise sur une balançoire. Est ce que j'avais des hallucinations ? Je fronçais les sourcils avec un - Bonjour hésitant avant de finalement me rendre compte qu'elle était bien là. Je m'approchais alors pour fouiller dans ma poche arrière avant de la rassurer - Je ne vous veux pas de mal Madame, c'est que je recherche quelqu'un ... Je m'appelle William , William McReady. Je sors mon porte feuille, qui ne sert plus à grand chose maintenant et dévoile la photo de mon fils je le tends à la blonde. Auriez vous vu ce garçon par hasard, Skylar, c'est mon fils ... Je le cherche depuis le début de l'épidémie .. avec de la chance peut être que .. Mon regard était doux et triste. Je ne voulais vraiment aucun mal à cette femme, je n'en aurais aucun intérêt mais cela ne coûtait rien de montrer sa photo. Mon fils est sourd mais il sait se débrouiller ... C'était après tout une information importante.
Je savais que cela pouvait paraître fou ou totalement idiot, six mois, six longs mois d'épidémie, comment pourrais je le retrouver ? Pourtant j'essayais un maximum, j'essayais partout. J'avais même mis sa photo avec un message de me retrouver à la ferme, je priais pour qu'il revienne sans même croire à ce dieu qui ne nous aider en rien. Je voulais simplement garder l'espoir de pouvoir un jour à nouveau le serrer dans mes bras et prendre soin de lui, de mon petit garçon.
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Mer 20 Jan - 23:47 ||
Invité
Rencontre croisée
On cherche une personne ou quelque chose dans un lieu qui ne nous est point familier. Le hasard fait-il bien les choses ? Personne ne peut le savoir avant d'y faire face.
Cet homme se tenait devant moi. Il me regardait et je l’observais. J’avais fait le premier pas vers une conversation mais la balle était dans mon camp. Il ne semblait pas croire que ma présence était réelle et je pouvais le comprendre. Il venait de tomber sur une femme qui se balançait mollement sur une balançoire pour enfant. Une chose sans rapport où milieu de ce monde en ruine. J’étais perplexe et je lâchais l’une des chaînes pour amener doucement une main vers mon couteau dans ma botte. Il portait une main pour fouiller dans la poche arrière de son pantalon et je continuais de le regarder dans les yeux sans broncher. Il ne me voulait pas de mal visiblement. Je me redressais mais je restais perplexe. Il disait chercher quelqu’un et je continuais de le regarder dans les yeux sans bouger.
- Bonjour William. Je m’appelle Jenny Wallace.
Je le regardais et je me levais alors qu’il me tendait son portefeuille. Il y avait la photo d’un garçon. Je la regardais avec une immense attention sans bouger. Je fouillais dans ma mémoire. J’avais parcouru tellement de kilomètres que j’aurais, peut-être, pus le croiser au détour d’une station-service ou alors ce genre de chose. Il avait un regard doux et une pointe de tristesse alors qu’il me mentionnait chercher son fils. J’aurais aimé lui dire que je l’avais vu. Je faisais non de la tête et je lui redonnais son portefeuille avec douceur.
- Navré, je crains ne pas avoir vu votre fils. Je ne suis pas ville depuis longtemps mais sur la route que j’ai pu parcourir je ne l’ai pas croisé. Je suis partie de New York City.
Mon ton de voix était doux et très paisible. Je n’étais pas qu’une brute contrairement à ce que plusieurs pouvaient croire. J’entendais du bruit et je me retournais. Un infecté qui s’approchait de nous lentement. Il n’avait pas repéré notre présence. Je comprenais ensuite la phrase de William. Son fils était sourd. Ça pouvait être un problème dans le contexte actuel. Je faisais signe à l’homme de me suivre dans la maison. J’entrais calmement et je refermais la porte avec douceur en faisant attention au clic. Si je pouvais éviter de confronter l’un de ses trucs, je le faisais. La discrétion et le mouvement étaient la clef de la survie selon moi.
- Si je vois votre fils Skylar, est-ce qu’il y a un endroit en particulier où je devrais le conduire?
SI je pouvais aider une personne, je le ferais tant qu’elle ne m’est pas hostile. Je m’assoyais sur l’une des chaises de la table à manger avant de voir… Un paquet de chips sur le sol. Oh bordel des chips! Je me levais pour prendre le paquet et l’ouvrir. Pourquoi est-ce que je n’avais rien vu tout à l’heure?! J’avais l’estomac qui grondait déjà et je prenais une bouchée en fermant les yeux seigneur que c’était bon de mettre quelque chose dans mon estomac. Je tendais le paquet vers William par politesse.
- Désolé, ça fait un petit moment que je ne suis pas tombée sur un truc non périmé.
Je riais un peu nerveusement. Je me trouvais un peu bête mais c’était comme ça. J’étais en mode survie et seule. Je n’avais pas peur cependant. C’était bien une chose à laquelle je m’étais faite.
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William McReady
Jeu 21 Jan - 22:05 ||
Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 215 Date d'inscription : 12/01/2021 Rencontrer une femme sur une balançoire au milieu de nulle part où seul les morts marchent encore était quelques choses d'assez fou pour que je me demande si , justement , je ne l'étais pas un peu Je regardais alors la femme jusqu'à me réveiller un peu, affirmant que je ne lui voulait pas de mal et sortant mon porte feuille. Elle se redressa mais j'avais bien vu sa main sur son arme. Néanmoins elle ne m'avait pas agressée elle était juste prudente et s'était bien mieux pour elle. Je me présentais et elle en fis de même. Enchanté Jenny. dis je simplement avant de lui montrer une photo de Skylar, peut être qu'elle l'avait vus. Tout était possible après tout.
Elle regarda la photo un moment, signe qu'elle voulait vraiment m'aider. Certains me la rejetait presque à la figure alors que je ne leur demandais pas grand chose, juste voir si ils n'avaient pas vu Skylar. Ce n'était pas la mère à boire non ? En tout cas elle m'affirma ne pas l'avoir vu, m'indiquant qu'elle venait de New York City, tristement je remis mon portefeuille dans ma poche arrière en faisant un signe de tête. Merci d'avoir pris le temps de regarder. New York City .. très bien. Je m'en souviendrais. Finalement mon regard se porta sur un zombie. Et alors que je portais ma main à mon arme, elle me fis signe de la suivre vers la maison. Je la suivais donc avec discrétion. Je n'avais pas pour habitude de les éviter. D'une part c'était un danger en moins pour les autres survivants mais il fallait bien avouer que cela me défoulait quelques peu.
Je la laissais fermer la porte en l'observant. C'était une jolie femme qui semblait fatiguée comme tout à chacun. Elle semblait évoluer seule mais je ne pouvait pas en être certain. Elle me posa une question très intéressante. - Oui, parfaitement, il y a une ferme pas très loin d'ici environs à cinq kilomètre au sud. C'est là où je vis avec d'autres personnes. D'ailleurs ... Si vous êtes fatiguée et que vous n'avez pas où aller .. nous accueillons les survivants. Elle voulait m'aider sans même me connaitre, il était normal que j'en fasse de même. elle ne semblait pas mauvaise, juste une âme en peine comme nous étions tous.
Finalement elle pris place calmement jusqu'à se lever d'un bond. Mon réflexe fut de mettre ma main sur ma batte mais elle m'ignora totalement pour aller chercher ... des chips ? J'ouvris de grands yeux s'était une sacré trouvaille ! Elle me proposa même de partager. Alors j'allais attraper une petite poignet pour la déguster. Pardon mais ... putain c'est bon cette merde dis je avec sincérité avant de rire amusé de la situation. Je posais mon sac sur la table avant de m'asseoir face à elle. Je l'ouvris et fouilla pour en sortir un paquet de gâteau J'ai trouvé ça dans une maison .. vous en voulez ? Les maisons n'avaient pas encore toutes étaient vidées et on trouvait encore des choses un peu folle comme des chips, des biscuits ou du chocolats. J'ouvris le paquet et tendit se dernier à la femme avant de prendre un biscuit que je croquais tranquillement. J'avais beau être dans un groupe, nous ne mangions pas encore à notre faim. Mais un jour, peut être ce sera le cas et j'avais hâte de cela.
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Ven 22 Jan - 16:47 ||
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Rencontre croisée
On cherche une personne ou quelque chose dans un lieu qui ne nous est point familier. Le hasard fait-il bien les choses ? Personne ne peut le savoir avant d'y faire face.
Même après toutes ces années sous couverture, je restais une flic dans l’âme. Si ce gamin avait besoin d’un coup de main, je l’aiderais et je le ramènerais à son père. J’étais une femme de parole et je crois que l’homme en face de moi pouvait le sentir malgré la méfiance que j’avais eu en le voyant pour commencer. C’était juste naturel en fait. Je ne cherchais pas à entrer dans un clan précisément. Pour moi, le mouvement était la vie et c’était la seule chose qui comptait dans l’immédiat. Je lui répondais calmement tout de même.
- Je fais cavalier seule pour l’instant mais je vous remercie pour l’offre. On m’a toujours appris que le mouvement était la vie et je compte bien continuer comme ça. Si je vois votre fils, je vous le ramènerai vous avez ma parole.
Là, je tombais sur un sac de chips. Mon estomac hurlait de faim, mais je ne manquais pas de bonté et je partageais avec l’homme. Il me faisait rire alors qu’il en prenait une poignée. Je ne pouvais que confirmer ses dires. C’était vraiment très bon. J’étais une cuisinière merdique de base en plus alors là c’était le summum du plaisir gustatif en mode fin du monde. Je faisais des grands yeux alors qu’il sortait un paquet de gâteau. Oh bordel c’était vraiment mon jour de chance en fait! - Ah oui je veux bien! Si vous saviez depuis combien de temps je n’ai pas mangé. Je n’ai pas eu de chance depuis quelques jours. Ah, ça fait du bien.
Je fermais les yeux en profitant du sucre. C’était vraiment délicieux. Je mettais mes pieds sur la table sans la moindre classe. Je me fichais bien de ce qu’il pouvait penser. Je n’étais pas une petite princesse moi. J’étais une ancienne flic qui survivait. Je n’avais pas vraiment peur. Je prenais une aure chips en la faisant craquer sous ma dent en le regardant dans les yeux.
- C’est drôle quand même. Ça a dut vous faire bizarre de me voir assise sur cette balançoire pour enfant. Lorsque je l’ai vu, j’ai eu envie de prendre une pause et de profiter un peu. C’est tellement con. C’est peut-être parce que je n’ai pas eu le temps de profiter durant ma vie il faut croire. Enfin… Non je n’ai pas profité. J’étais trop prise par mon boulot de merde. Alors, votre fils il a des tatouages ou des cicatrices qui pourraient m’aider à l’identifier?
L’agent de police en moi questionnait pour être certaine des détails. J’avais une mémoire assez importante et photographique. Je prenais tout en note mentalement. Je croquais dans le dessert en regardant un peu dehors. C’était bizarre à dire mais ma vie d’avant ne me manquait pas plus que ça. J’aurais aimé voir un visage connu mais je n’étais pas con non plus. Ils étaient tous morts et j’étais bien loin de New York.
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William McReady
Sam 23 Jan - 13:22 ||
Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 215 Date d'inscription : 12/01/2021 Une rencontre des plus étranges venait de ce produire aujourd'hui mais je me disais que si plusieurs personnes avaient le visage de mon fils en tête alors c'était un peu comme ci nous étions plusieurs à le chercher et finalement c'était un peu d'espoir en plus pour moi. Je lui proposait néanmoins la sécurité du camps si elle souhaitait y venir. Je le ferais assez régulièrement quand je sentais que je pouvais avoir convaince en la personne face à moi. Si cela pouvait aider des personnes c'était pour le mieux. Elle refusa poliment mon offre avant de me donner sa parole de me ramener mon fils si elle le trouvait. Je lui dis un signe de tête accompagné d'un sourire. Mais on ne pouvait lire que la tristesse sur mes traits. Il me manquait toujours un peu plus.
Finalement elle tomba sur un paquet de chips que nous partagions. Je sortais à mon tour un paquet de biscuits que j'avais trouvé quelques maisons plus tôt afin de partager également. Cela semblait la ravir alors qu'elle affirmait ne pas avoir eu de chance. J'entendais là qu'elle n'avait pas du manger à sa faim ces derniers temps. Alors faites vous plaisir. dis je en poussant légèrement le paquets de biscuits vers elle. Mon sourire était sincère et bienveillant. Je crois que je pouvais affirmer être un homme bien et même en ces temps de fin du monde je ne comptais pas changer cela. C'était une de mes qualités et j'en étais assez fière.
Finalement la jeune femme mis ses pieds sur la table et j'avais envie de rire même si ce ne fut qu'un sourire amusé. Je me souvenais de plusieurs fois à l'adolescence Skylar faisait ce genre de choses pour faire crier sa mère et moi jusqu'à ce que je le fasse avec les chaussures pleines de cambouis sur son bureau. Ça l'avait calmé le gamin. Elle affirmait que j'avais du être surpris de la voir et me posait des questions sur Sky.
On peut dire ça oui. Je me suis demandé si je n'avais pas des hallucinations mais vous aviez bien raison. Il fait profiter de la vie c'est important. Je croquais à mon tour un biscuit avant de lui répondre. Pas à ma connaissance mais il est sourd et il a une chienne avec lui, un chien loup du nom de Kirk. Je pense et j'espère qu'elle est toujours avec lui. Kirk était un peu comme ma petite fille. J'avais toujours aimé les chiens mais elle encore plus pour tout ce qu'elle offrait à mon enfant. Je demandais alors à la jeune femme. Vous étiez détective, flic ou un truc du genre ? On dirait que vous avez fait ça toute votre vie.
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Dim 24 Jan - 0:26 ||
Invité
Rencontre croisée
On cherche une personne ou quelque chose dans un lieu qui ne nous est point familier. Le hasard fait-il bien les choses ? Personne ne peut le savoir avant d'y faire face.
La nourriture qui entrait dans mon estomac me faisait du bien. Je me sentais soulagée de cette crampe qui me faisait mal la nuit depuis plusieurs jours. Je mangeais cependant tranquillement car si j’allais trop vite j’allais vomir et ce n’était pas le but de la manœuvre. Je faisais un sourire à l’homme en levant mon biscuit vers lui.
- Aux petites surprises nutritives.
Oui, j’étais capable d’avoir de l’humour malgré ce que les gens pouvaient croire. Je n’étais pas qu’une blonde avec un regard froid et sans la moindre empathie. L’histoire de cet homme avec son fils m’intéressait et ce n’était pas parce que j’étais une nomade que je ne pouvais pas porter attention à lui ou encore l’aider si l’occasion se présentait. J’étais donc installé avec toute la nonchalance dont j’étais capable. Qui se souciait de mes manières de toute façon? Ma mère? Mon père? Ils n’en avaient plus rien à foutre au fond. L’homme me répondait concernant ma présence et des signes distinctifs de son fils. Il voulait donc réellement le retrouver. Alors qu’il me demandait si j’étais détective ou flic, j’éclatais de rire.
- Désolé, je ne ris pas de votre fils loin de là. Disons que je suis une sorte de flic. Le genre de flic qui a bosser durant douze ans sous couverture dans des gangs de rue en infiltration. Parfois, je devais aider à retrouver des gens et d’autres fois juste fournir des informations. Les détails sont importants lorsque l’on cherche une personne disparue. Votre fils est donc sourd mais il a une allié de taille qui est sa chienne Kirk. Ce n’est pas une race de chien courante dans le coin et je porterai une attention bien particulière. Vous me remontrez la photo de votre fils? Vous en avez une de la chienne aussi? J’ai une mémoire photographique.
Je lui faisais un sourire avant de prendre un second biscuit. J’attendais qu’il ressorte son portefeuille et je regardais la photo du jeune homme avec beaucoup plus d’attention. J’avais encore des questions cependant.
- Il mesure environ combien et son poids? En toute cas, il a votre forme de visage et votre nez. Sa mâchoire est moins carré par contre. Ça fait changement des photos de gamines qui décident de faire frotti-frotta avec les gangs de rue. La moitié des filles finissaient en trafic humain et on avait même pas le temps de faire la moindre chose. C’était triste mais bon … C’est déjà une merde de moins dans le monde si on peut voir ça comme ça.
Oh, je me doutais bien que des filles continueraient d’être abuser et des garçons aussi mais se serait moins intense. Ils ne pouvaient pas être envoyé en Thaïlande ou des pays de ce genre. Je prenais une chips dans le paquet.
- Il aimait s’habiller comment? T-shirt et ou jeans ou un style différent? Une couleur en particulier qu'il aimait dans ses vêtements ou des chaussures ? Il va probablement chercher à mettre des choses qui le réconforte. On le fait tous sans le vouloir... Chips ?
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