!! FLESH & BONES FERME SES PORTES A PARTIR DU 27 MAI 2021 !! |
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Blessure mineure feat. William McReady InvitéJeu 21 Jan - 11:28 || InvitéJ'étais tranquille et dans ma petite bulle. Pas une bulle triste ou quelque chose du genre. J'étais simplement la nouvelle qui tentait de montrer ce qu'elle pouvait faire ici sur la ferme. J'étais tombée dessus par hasard, mais je désirais me faire discrète comme une petite souris. Je ne savais pas à qui je pouvais faire confiance ou non. J'étais donc très calme. J'avais discuter pour dire de quoi j'étais capable. Je pouvais aider pour les soins sans le moindre problème, mais je gardais jalousement mes médicaments pour moi. Je n'avais pas envie qu'un accro à un truc tombe sur ma fameuse boîte avec des narcotiques. Je voulais m'en servir pour ceux qui en auraient vraiment besoin. J'étais aussi une bonne cuisinière et j'avais le pouce vert. Cet endroit était parfait pour moi dans l'immédiat et je m'y sentais plus en sécurité que seule à l'extérieur. J'étais capable de me débrouiller dans la nature, mais mes compétences de combat étaient plus que limités.
J'étais donc tranquille dans la petite infirmerie à vérifier du matériel. J'étais toujours très calme comme à mon habitude. J'osais même fredonner une petite chanson pour me mettre une ambiance légère et qui me donnait le sourire. La musique me manquait, mais je ne pouvais rien faire d'autre que de fredonner. Je ne savais pas jouer d'un instrument, mais j'étais capable de poser un drain thoracique. Chacun ses talents comme le disait ma grand-mère. Je jouais un peu avec la chaîne en or avec une croix autour de mon cou. Une vieille habitue que j'avais lorsque je réfléchissais trop. C'était un cadeau de ma grand-mère. J'aimais tellement cette chaîne. Elle était précieuse à mes yeux bien que je n'étais pas la plus grande croyante au monde. Elle avait foi en Dieu mais moi j'ignorais si j'avais la foi. Je croyais en une puissance plus grande que nous mais pas nécessairement en Dieu. J'étais donc dans ce genre de penser lorsque j'entendais la porte s'ouvrir. Je me retournais avec douceur pour voir un homme que je n'avais encore jamais croisé ici. Il avait un regard fabuleux mais ce n'était pas ça qui attirait mon attention. Il avait un bout de tissus en sang autour de la main.
Je priais intérieurement que ça ne soit pas une morsure. J'avais horreur de voir les gens agoniser lentement avant de rendre l'âme sur une table froide ou un brancard. Je m'approchais avec douceur de lui en mettant un élastique dans mes cheveux pour les attacher dans un chignon haut et désordonné.
- Bonjour, vous vous êtes blessé ?
Question idiote, mais de base. Je voulais m'assurer que c'était une blessure et non une morsure. Je posais une main avec délicatesse sur son omoplate en le faisant s'asseoir pour que je puisse mieux voir. J'étais délicate comme je l'avais toujours été avec des patients. Un sourire chaleureux sur les lèvres. Je prenais une serviette pour la mettre sous sa main. Je levais finalement les yeux vers lui pour lui poser une question à nouveau.
- Vous m'autorisez à regarder ? Je m'appelle Sarah. Je suis infirmière.
J'étais surtout la petite nouvelle des derniers jours en fait ... William McReadyJeu 21 Jan - 12:38 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 215 Date d'inscription : 12/01/2021 Une recherche de plus qui n'a pas aboutit. Doucement mon coeur se brise et je perd un peu espoir. J'aurais pourtant juré avoir entendu l'aboiement de la chienne de mon fils dans cette maison. J'avais alors péter la vitre jusqu'à me blesser à la main. Mon poing était passé dans la fenêtre avec force, oui j'avais eu mal mais ce n'était rien comparé à la douleur de mon âme. Finalement j'étais rentré bredouille aux camps, enroulant un chiffon autours de ma main pour éviter de tout tâché. J'avais croisé une connaissance du camps qui m'avait presque obligé à aller à l'infirmerie, mais j'avais pas le coeur à quoi que ce soit. J'avais besoin d'un signe, d'une information, un peu d'espoir simplement pour retrouver mon unique enfant. Finalement j'avais accepté et voilà que mes pas me dirigeaient vers le petit bâtiment qui nous servait de salle de soin.
Mon regard se posa sur une jeune femme, brune qui se tourna vers moi en me saluant. Je ne l'avais encore jamais vu par ici, je me doutais qu'elle avait du arrivé alors que je cherchais Skylar. Il faut dire que je partais de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps dans l'espoir de le retrouver vivant. Mon regard se posa donc sur cette jeune femme, son regard était doux et rassurant, je ne saurais comment l'expliquait mais à sa main sur mon omoplate je m'étais assis sagement, sans encore lui parler. Mon regard restait plongé dans le sien et je me sentais comme rassurer. C'était vraiment étrange.
Elle mis une serviette sous ma blessure et je repris conscience. Mon regard changea un peu bien qu'il en demeurait doux. Je retirais le tissus que j'avais mis sur ma plaie, une serviette que j'avais trouvé dans la cuisine de la fameuse maison. Elle se présenta à moi .. Sarah. Un joli prénom bien que commun. - William .. je ne vous ai jamais vu ici , vous devez être nouvelle. Enchanté. dis je d'un ton calme. Ma main avait une belle balafre mais rien de très inquiétant, du moins c'est ce que je me disais, mais je n'étais pas médecin. Je me sentis obligé de lui dire d'un ton qui se voulait rassurant, et un peu amusant. Je me suis battue avec une fenêtre .. j'ai perdu. J'eus un regard désolé alors qu'un petit sourire pris naissance sur mes lèvres. Je me sentais un peu stupide. J'ajoutais alors. Ce serait idiot de mourir qu'une simple infection en de pareil circonstance, vous ne trouvez pas ? oui s'était con même. J'aurais pu simplement prendre un caillou mais ce son m'avait seulement donné l'envie de me jeter à corps perdue vers cet espoir de retrouver mon enfant. InvitéJeu 21 Jan - 12:57 || InvitéJ'étais comme ma grand-mère. Une femme remplie de bonté et de bienveillance. Je ne ferais pas de mal à mouche sauf en cas d'extrême danger. On m'avait déjà menacé avec un couteau aux urgences ou encore pris à la gorge alors que je tentais de faire des soins. Je restais toujours calme dans ce genre de situation. Un calme déroutant qui pouvait en choquer plus d'un. En ce moment j'étais là pour lui. J'étais là pour cet homme qui avait une blessure et qui venait pour avoir des soins. Il s'est assis sans dire là où plusieurs auraient dit qu'ils se débrouilleraient tout seul. Il me répondait avec bienveillance, c'était le genre de chose que j'étais capable de ressentir facilement. Je l'aidais à retirer son bandage de fortune et je regardais sa main avec mon oeil de soignante.
- En effet, je suis arrivée il y a quelques jours à peine. Je crains que nous n'ayons pas eu la chance de nous croiser.
Je me retenais de dire que je me serais souvenue de lui. Un regard pareil ça ne s'oubliait pas dans ce monde infernal. Il me divulguait la nature de sa blessure. Un soucis avec une fenêtre et cette dernière avait visiblement eu le dessus. Je me retournais pour aller prendre mon kit à points personnel et une paire de gant. je posais le tout sur une petite table à côté de nous avant de prendre des compresses et du désinfectant.
- Elles gagnent souvent ces coquines de fenêtre malheureusement. Ce n'était pas de chance. La prochaine fois, il faudra penser à mettre quelque chose autour de votre main William sauf si vous voulez revenir me voir.
J'avais un petit sourire en coin en cet instant et je mettais une première compresse dans sa main pour éponger le sang. J'avais mis des gants pour éviter de me contaminer et je faisais une compression.
- En effet, ce serait bête de votre part de mourir d'une infection pareille après un incident avec une méchante fenêtre récalcitrante. Ça va piquer et brûler.
J'appliquais la compresse suivante avec le désinfectant. Je savais que ce truc faisait un mal de chien en plus. Je restais douce et délicatement avant de changer encore de compresse pour en mettre une propre. Prenais alors mon fils stérile avec une pince et je l'enfilais dans l'aiguille avec aisance.
- Vous vous doutez que je vais devoir faire des points de suture. Vous me dites si c'est trop douloureux et nous prendrons une pause. Il faudra bien panser la plaie pour les sept prochains jours et ensuite revenir me voir pour que je puisse retirer les points.
Je le regardais dans les yeux avant de commencer mon travail de couture avec délicatesse.
- Alors, qu'est-ce que vous faites dans la vie William ?
Autant lui changer les idées un peu au passage. William McReadyJeu 21 Jan - 13:10 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 215 Date d'inscription : 12/01/2021 Cette femme était douce et je crois que c'est exactement ce dont jamais besoin. Non, je crois que c'est ce dont tout le monde avait besoin en ce moment et j'étais heureux de trouver une personne comme elle ici. Cela ferait certainement du bien au moral de chacun. Ma Lulu était également comme ça, bien qu'elle savait avoir du caractère quand il le fallait. Je me souviens encore de ses mots alors que la fin du monde avait eu lieu. - Si il m'arrive quelques choses Will, je veux que tu t'occupes de notre fils avant toute chose. Et je veux que tu trouves une femme, une femme gentille mais qui sera te tenir tête .. tu as besoin de ça Will .. Bien sur je lui avais dis de se taire avant de l'embrasser et de lui dire combien je l'aimais. Je crois qu'elle me connaissais mieux que moi même encore. Elle me manquait constamment. A cette pensée je retrouvais un peu de courage, je ne pouvais pas lâcher avant de retrouver notre Sky. Il était bien quelques part, mort ou vif mais je devais le retrouver.
Je ne pouvais pas retirer mon regard d'elle, de ces mouvements professionnels et doux. C'était idiot n'est ce pas. Elle me conseillait de mettre quelque chose autours de ma main, sauf si je voulais la revoir. Je lui répondis alors sans même y penser. - Je préférerais vous inviter à prendre un verre que me blesser tout de même. Mon sourire était sincère et à peine ma phrase dites, j'eus l'impression de tromper ma Lulu, pourtant, elle était partie, pourtant s'était bien ce qu'elle aurait voulu. Elle avait raison sur un point et je crois que c'était pareil pour tout homme, nous avions besoin de la douceur d'une femme à nos côtés pour ne pas faire de conneries.
Elle parlait de façon amusante et je ne pu retenir un sourire, finalement quand elle me disait que ça allait, en quelques sortes faire mal, je le répondis rien. J'étais un grand garçon et puis j'en avais eu des blessures. Jamais d’hôpitaux, ma Lulu me soignait toujours. Quand elle appliqua le produit je serrais la mâchoire, merde ça faisait un mal de chien son truc. A moins que j'étais plus infecté que je ne voulais le croire. Je n'allais quand même pas me mettre à chouiner , j'étais un homme, non de non. Elle pris une aiguille et je savais que là ça allait peut être faire sacrément mal.
Finalement elle me regarda et mon regard se perdit dans l'océan de ses yeux. Sept jours de pansements et je reviens vous voir, ça m'va ! Dis je calmement lui montrant que j'avais bien compris ce qu'il fallait faire. Puis nous allions être voisins, j'allais forcément la revoir avant ces sept jours. Je l'espérais même un peu à vrai dire. Je la regardais faire, je n'avais pas peur de ce genre de chose et du sang. Mes mains étaient abîmée par le travail et ma peau était un peu dure. Elle me demanda ce que je faisais comme boulot. Avant tout ça, j'étais garagiste. Je m'occupe des véhicules du camps depuis. je n'étais pas très fort pour les discussions mais j'avais toujours fais des efforts. Je me demandais ce qu'elle devait penser d'un homme qui explose une fenêtre à coup de poings. Violent ? Je ne voulais pas qu'on pense cela de moi. Je cherchais mon fils ... J'veux dire, la fenêtre... je l'ai cassée sans réfléchir car j'ai crus que mon fils était dans cette maison ... finalement c'était pas le cas. mon regard se changea, il se fit plus dire, mon visage plus fermé. Bon dieu qu'il me manquait ce gamin. InvitéJeu 21 Jan - 15:46 || InvitéEst-ce que je venais de le draguer sans vraiment m'en rendre compte ? J'étais morte de honte et l'homme semblait me suivre dans la même mesure en me disant qu'il préférait m'inviter à prendre un verre avec lui. Compte tenu de mon teint de porcelaine, je me mettais à rougir un peu et je ne pouvais retenir un sourire sur mes lèvres roses. J'étais incapable de mentir et mon corps n'était pas collaborant à ce niveau de toute façon. Je continuais de le regarder dans les yeux et la phrase me sortait des lèvres sans même que je m'en rende compte tout de suite.
- Alors j'accepterais avec plaisir si c'est le cas.
Je continuais mon travail en désinfectant sa plaie avant de commencer mon ouvrage de couture sur sa main usée par le travail. Il travaillait peut-être le bois ou la mécanique ? Il me répondait qu'il était garagiste avant toute cette merde monstrueuse et qu'il s'occupait des véhicules ici. Ils avaient donc des véhicules qui fonctionnaient. La chance. J'avais marché plus qu'à mon tour depuis des semaines avant de me poser ici. C'était une sorte de repos même si j'avais des tâches à faire.
- Je l'aurais parié avec vos mains. Ce n'est pas un reproche mais un simple constat. Vous avez des mains de travailleur et non de gratte-papier.
Je continuais de faire mes points de suture lentement avant de faire un nœud pour changer de position et continuer ainsi de nouveaux points. Il ne s'était pas manqué sur ce coup-là visiblement le pauvre. Je me demandais ce qui avait pu le pousser à briser une fenêtre. Je n'avais pas peur à son contact. Des gens hostiles, j'en avais croisé des milliers durant ma carrière aux urgences et en salle de traumatologie. Il avait le regard tendre avant de se perdre dans une tristesse et une détresse profonde. Il me divulguait ce qui l'avait poussé à briser cette fameuse fenêtre. Je levais le regard vers lui. J'étais remplie de compassion. Je n'avais pas d'enfant. J'avais toujours espérée en avoir mais ça n'était pas arrivé. Je ne pouvais que m'imaginer la douleur qu'il pouvait ressentir.
- Comment s'appelle votre fils ?
Je ne parlais pas au passé. Si cet homme avait le sentiment profond que son enfant était vivant alors il avait probablement raison. J'avais vu l'instinct maternel et paternel faire des miracles à de nombreuses reprises. J'aimais croire qu'il y avait encore de l'espoir un peu partout comme des fleurs délicates sur lesquelles on tombe durant une marche sans s'y attendre.
- Si vous croyez que votre fils est en vie de la manière la plus profonde qu'il soit alors vous avez sans aucun doute raison…
J'avais envie de le prendre dans mes bras fortement. C'était étrange... William McReadyJeu 21 Jan - 16:07 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 215 Date d'inscription : 12/01/2021 J'avais vraiment dis ça ? Que je voulais l'inviter à prendre un verre ? Oh mince ... Pourtant à voir son joli teint de porcelaine rougir légèrement je ne pus qu'avouer être plutôt fière de moi. Cela lui allait bien de rougir comme ça. Et puis elle se mise à sourire. C'était un peu comme un sourire d'ange. Non vraiment, elle était ravissante. Finalement son regard bloque le mien et elle accepte. Je passe ma main libre nerveusement sur ma nuque.
Bon je ne peux pas vous promettre un restaurant de luxe. Mais je devrais réussir à trouver une bouteille quelques part tout de même. j'ai l'impression d'être idiot, un adolescent qui a dépassé la cinquantaine, c'est pire que tout non ? Quand elle me soigne en affirmant que je n'étais pas un gratte papier je ne pus retenir un rire. A tout dire j'aurais du suivre les traces de mes parents et tenir la ferme familiale mais .. c'était pas mon truc .. et au final je me retrouve dans une ferme. La vie est étrange vous ne trouvez pas ? Mes parents devaient bien se moquer dans l'autre monde. Finalement j'avais tout fait pour quitter la ferme pour me retrouver ... dans une ferme. C'était con quand même.
Finalement je passe du rire au regard assombris quand je parle de mon Skylar. Il me manque et je ne pourrais pas le nier. J'ai retrouvé son amie, j'aurais tellement aimé qu'il soit avec elle, mais elle non plus n'avait pas plus de nouvelles, en me trouvant elle avait espérait le revoir également. C'était une gentille fille. Elle me fixe un moment et je ressens son aide, son soutien quand elle me demande le nom de mon fils. Skylar ... il s'appelle Skylar. Quand elle affirma qu'il était certainement en vie simplement parce que je le ressentais, ma main se posa doucement sur son bras. Je la regardais avec une gratitude profonde. Je vous remercie Sarah. Un petit sourire fin se dessina sur mes lèvres alors que je lachais son bras pour attraper mon porte feuille dans ma poche arrière, une vieille habitude qui ne m'avait pas lâchée. D'un mouvement du poignet je l'ouvris et dévoila une photo de mon fils, elle devait daté d'environs deux années. Je n'avais pas vu la photo de famille tomber au sol. C'est lui ... si jamais vous l'avez croisé ... peut être .. il est sourd mais débrouillard, puis il a sa chienne, elle veille toujours sur lui. Mon regard était tendre, pleins d'amour pour cet enfant qui avait été ma plus belle réussite.
J'étais toujours triste de revoir son visage souriant tant j'espérais au plus profond de moi le retrouver. Je ne savais pas encore que j'allais le retrouver prochainement dans un état catastrophique mais bien vivant, je ne savais pas non plus qu'il avait vécus de nouvelles douleurs mais je savais qu'il était fort, qu'il était un garçon intelligent qui pouvais se sortir de toutes situations. Je regardais Sarah faire son travail après avoir rangé à nouveau mon porte feuille dans ma poche. Elle était douce et faisait les choses bien. Elle devait beaucoup aimer son travail c'était évident. Le soleil se couchait doucement sur le camps. Alors j'eus une petite idée. Je ne peux peut être pas vous offrir un verre dans un café ou un dîner au restaurant mais je peux peut être vous proposer de dîner avec moi ce soir ? ...Pour vous remercier pour tout ça . Dis je en montrant ma main d'un signe de tête. En réalité j'avais envie d'en savoir plus sur elle mais pas parce qu'elle me soignait et qu'on devait combler le silence, plutôt parce que j'en avais simplement envie. InvitéJeu 21 Jan - 16:48 || InvitéMes joues continuaient de rougir alors qu'il mentionnait un restaurant de luxe. Je ne mettais jamais les pieds dans un restaurant de toute façon. La cantine de l'hôpital ne comptant pas dans l'équation bien évidemment. Je me contentais de hausser les épaules en me concentrant sur la constance de mes points de suture à lui faire avec douceur. Idéalement, j'aurais fait en sorte qu'il aille dix jours d'antibiotique en prévention mais ce n'était pas possible.
- Je n'ai jamais été grand restaurant de toute façon William. Je dois vous avouer que la vie est étrange en effet. Ma mère a toujours refusé que je sois infirmière car elle en était une elle-même. Un métier qu'elle qualifiait d'ingrat et sans le moindre avantage. J'ai fini comme elle, infirmière chef en traumatologie et des urgences après qu'elle ait pris sa retraite. Maintenant ce n'est qu'un souvenir.
Je n'avais pas vraiment de tristesse. Il était vrai qu'elle me manquait et mon père aussi. Mon grand frère également. Ils n'étaient que des souvenirs désormais. Je me réveillais parfois en sueur en revoyant la scène lorsque j'étais entré chez mes parents pour leur demander de me suivre… Je me concentrais donc d'avantage sur mon art... Son fils était son monde et peut-être la seule personne qui lui restait sans doute. Avait-il d'autres enfants ? Une femme quelque part ? Aucune idée et il aurait été mal placé de ma part de lui poser la question dans l'état actuel des choses. La main chaude de William se posait sur mon avant-bras et je sentais mon cœur rater un battement. Le premier véritable contact chaleureux que j'avais depuis juillet. C'était presque bizarre de me faire toucher de la sorte.
Il retirait sa main alors que mon être lui hurlait de ne pas le faire intérieurement. Il sortais un portefeuille pour me montrer une photo de son fils. Je ne l'avais pas croiser malheureusement. Quand William me parlait de sa surdité, je sentais un frisson me parcourir. Comme un souffle du passé qui me balayait. Mon père était sourd et muet. C'était sans aucun doute pour ça qu'il s'était fait mordre aussi rapidement.
- Nous le retrouverons, j'en suis certaine. Je vous aiderai si c'est possible.
Qu'avais-je d'autre à faire en fait en dehors de faire mes tâches ici et de discuter avec Avery avant de dormir en fixant le plafond de la grange ? Je n'avais pas remarquer la photo tombée de son portefeuille. Je terminais mon dernier point de suture avant de nettoyer avec nouveau avec délicatesse et faire un bandage propre avec dextérité. Chacun nos forces et nos faiblesses. Le soleil se couchait et rendait la pièce d'une superbe couleur orangé. J'adorais ce moment de la journée entre le jour et la nuit. Un croisement spectaculaire. C'était le moment que je préférais lorsque j'étais dans les bois. Je me levais pour mettre mes instruments dans la solution pour stériliser avant de revenir avec une bouteille de comprimés. Je lui en donnais quatre pour commencer et il m'offrait un diner avec lui ce soir. Je ne pouvais retenir le sourire qui se dessinait sur mes lèvres.
- J'accepte avec plaisir de diner avec vous. Je fais juste nettoyer mon aiguille à suture et je vous rejoins… OH! Deux comprimés maintenant et deux au coucher sinon votre main va enfler et vous aurez de la difficulté à l'ouvrir et la fermer et se serait malheureux pour le beau mécanicien que vous êtes.
Je continuais de sourire avant de retrousser mes manches pour laver mes deux instruments et les mettra dans mon kit personnel. Je prenais mon sac au passage avant de remarquer la photo sur le sol. Je la prenais avec douceur avant de la tendre à William.
- Je crois que c'est à vous. William McReadyJeu 21 Jan - 17:33 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 215 Date d'inscription : 12/01/2021 Le passé, il fallait le laisser au passé. Oui c'était ce qu'on se disait tous mais malheureusement les souvenirs revenaient et puis, six mois c'était loin et pourtant pas tant que ça. J'appréciais ce petit moment passé avec Sarah, même si les points m'arrachaient parfois une petite grimasse de douleur. Oui je me montrais fort mais c'était quand même douloureux. Elle me parla un peu d'elle affirmant ne pas aimer les restaurants de luxe. J'eus un petit sourire amusé. Puis elle me raconta un passage de sa vie, sa mère et son métier. Je pense qu'il faut faire ce que l'on aime, ce qui nous passionne sans forcément suivre l'avis de nos parents. J'avais toujours poussé mon fils à faire ce qu'il avait envie et non pas ce que moi je voulais pour lui. Il avait réussis dans une carrière qui lui plaisait et je n'en étais que plus fière. Elle affirma que ce n'était qu'un souvenir et s'était vrai. Aussi je fis un signe de la tête.
Naturellement je lui montrais la photo de Skylar, dans l'espoir peut être qu'elle l'ai rencontré sur son chemin. C'était assez fou mais c'était toujours possible n'est ce pas ? Malheureusement ce n'était pas le cas mais elle me proposait son aide. Vous êtes vraiment gentille, je vous remercie. Tout le monde était vraiment gentils par ici, chacun voulais m'aider à retrouver mon fils, enfin ma majorité en tout cas. Je ne savais comment les remercier. Je faisais ma part de mon coté essayant d'en aider le plus possible avec mes faibles possibilités. c'était toujours mieux que rien , non ?
Finalement, je ne sais pas quel courage, je lui propose de diner avec moi le soir même. Le soleil se coucher et nous allions surement avoir faim d'ici deux petites heures. Cela permettra de se connaitre un peu mieux ? En tout cas je me sentais à devoir le faire. Je ne savais pas pourquoi mais je savais que je pourrais regretter de ne pas " tenter ma chance " comme on dis. Elle ressemblait tellement à celle dont j'avais besoin. Je la laissais terminé mon pansement puis je la regardais se mouvoir, faire son travail en sommes. Son chignon fait à la va vite lui allait vraiment bien. Mince, je crois qu'elle me plaisait à vrai dire . Pourtant il y avait une ombre au tableau. Ma Lulu. Est ce que ce n'était pas trop tôt ? Est ce que j'allais réussir à vivre quelques choses de nouveaux ? Bon ... Calmes toi mon vieux, vous allez juste manger ensemble hain ?
Elle revint me donner quatre cachets, m'informant qu'il fallait que j'en prenne deux maintenant et deux ce soir. Elle acceptait également mon dîner. Je ne pus retenir un sourire satisfait. Cela faisait tellement d'années que je n'avais pas essayé de plaire à nouveau. C'est vous l'doc. Dis je avec un sourire en allant prendre un verre d'eau pour avaler les deux premiers cachets. Je comptais pas que ma main gonfle mais je retenais néanmoins le compliment. Je me vis dans le miroir et arqua un sourcil. J'étais un peu laissé allé ces derniers temps. Fallait que je fasse quelque chose et vite ! Je passais ma main sur ma barbe de quelques jours quand elle me fit presque sursauter en me parlant. Je me tournais alors pour prendre la photo en main. Lulu me souriait, comme toujours, elle souriait. Peut être que s'était un signe finalement ? Son accord pour continuer ma vie d'homme ? Après tout j'étais un père mais j'étais aussi un homme...
Je relevais mon regard vers elle ,elle devait se poser des questions alors je dis doucement en lui montrant rapidement la photo avant de la ranger. Lulu .. c'était ma défunte épouse, la mêre de Sky'. Une bonne personne. Un charmant souvenir .. Dis je avec un petit sourire, bien sur qu'elle me manquait, bien sur que j'étais triste mais après tout j'aurais aussi aimé la voir heureuse si j'avais sa place, la voir retrouver une vie de femme. C'était aussi ça aimer quelqu'un non ? Vouloir la voir heureuse. Même si ce n'est plus avec nous.
Après vous .. Dis je en posant délicatement ma main dans le dos de Sarah pour la laisser passer devant moi. Nous sortions de la petite infirmerie et je fermais la porte derrière nous. Je regardais ma montre, je l'avais toujours, et je crois qu'elle m'était précieuse aujourd'hui plus que jamais. Il n'est que 17h50 .. Voulez vous allez quelque part avant d'aller dîner ? Nous n'avions pas beaucoup à faire ici mais nous pouvions pourquoi pas aller se poser dans le grand salon ou marcher un peu dehors, encore nous pouvions aller voir les chevaux de mon amis ? Enfin il avait de quoi faire finalement. C'était à elle de me dire ce dont elle avait envie. Mon regard bienveillant sur sa personne, je remontais un peu le col de ma veste de cuir, il ne faisait pas bien chaud. InvitéJeu 21 Jan - 18:04 || InvitéHenry devait se retourner dans sa tombe ou grogner quelque part. Mon ex-fiancé n’avait jamais pris que je rejette sa demande en mariage. Un autre souvenir qui venait dans mon esprit en voyant la photo de famille de William avec sa femme Lulu. Elle était magnifique c’était indéniable. Il avait du goût en matière de femme visiblement. J’espérais qu’il n’était pas l’un de ses types charmeur d’un soir. Je n’étais pas un jouet et savais me montrer farouche parfois sous mes airs de femme calme, docile et délicate. Henry avait dit que j’étais une pute frigide et que je méritais de crever seule avec mes chats. Cela m’avait profondément blessé. C’était il y a deux ans lors du réveillon de Noël. Je n’étais pas prête. Je ne pouvais pas accepter et je me souvenais le regard de tous lorsque j’avais dit … Non. Le malaise, Henry qui sortait en claquant la porte et l’engueulade la plus monstrueuse que j’avais vécue dans ma vie. J’avais finalement dit à ce dernier de ramasser ses conneries et de foutre le camp de chez moi.
Là, je me retrouvais à soigner un homme. Je ne cherchais rien mais sa présence et son contact m’avait réconforté plus que des milliers de gens et tous mes collègues de travail. J’avais envie de lui parler et de passer du temps avec lui alors que ça n’était pas vraiment le cas avec d’autre. Avais-je passé à quelque chose ? Est-ce que ma grand-mère me montrait que je pouvais vivre quelque chose d’heureux malgré la situation actuelle ? Cette femme si croyante aurait dit que le bon Dieu aurait mis William sur ma route pour une raison. Je n’étais pas le médecin du camp. Je n’étais qu’une infirmière mais l’idée me passait par la tête que ça serait agréable d’être son infirmière. Je devais me ressaisir.
- Elle était magnifique.
Je lui offrais un sourire des plus sincère avant de fouiller dans mon sac pour prendre un coton ouaté bleu marin. Je n’avais rien d’autre de plus chaud de toute façon. Je m’étais bien gelé le cul durant des heures à dormir dehors. J’avais été chanceuse de ne pas attraper un rhume ou quelque chose du genre mais nous n’étions encore qu’en janvier. Je sentais la main de William dans mon dos et je sentais un frisson me parcourir et je ralentissais pour sentir son contact à nouveau durant quelques secondes de plus avant d’avancer. Il regardait sa montre et je mettais les mains dans les poches de mon coton ouaté pour ne pas avoir trop froid. J’étais toujours gelé en permanence. Je ne portais pas mon surnom pour rien en fait. J’ignorais ce qu’il y avait à faire dans le coin en fait. J’étais même encore un peu perdue dans les horaires et j’avais peur de ne pas réussir à suivre.
- En dehors d’ici, je ne connais pas vraiment le coin. Je suis encore en adaptation. Je vais donc vous laissez me surprendre… Oh … Est-ce que nous pouvons nous tutoyer ?
J’avais rougi un peu en le regardant. Ah bordel ça recommençait encore.
William McReadyJeu 21 Jan - 20:39 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 215 Date d'inscription : 12/01/2021 Elle était délicieuse, vraiment cette jeune femme était délicieuse. Elle avait regardé la photo en affirmant que ma Lulu était magnifique. c'est vrai qu'elle était belle. Je ne pus retenir un sourire tendre avant de répondre. Oui, elle était magnifique mais il ne fallait surtout pas lui dire, sinon elle vous sortait la liste de ses défauts ... Vous êtes comme ça vous aussi à vous trouver des défauts alors que ... visiblement vous n'en avez aucun ? demandais je en sous entendant qu'elle était tout aussi magnifique que mon épouse. C'est vrai qu'on ne pouvait pas le nier, son visage de porcelaine, ces grands yeux océans qui avaient ce petit plus rieurs, ces longs cheveux sombres. Elle était radieuse on ne pouvait pas le dire autrement. Merde mais il m'arrivait quoi moi ?
Nous sortions alors quand je vis qu'avec son petit pull en coton si fin elle devait mourir de froid. La ferme à proprement parlé n'était pas très loin mais quand même, si elle attrapait mal, je m'en serais voulu. Alors à la façon d'un gentleman, mais surtout de l'homme attentionné que j'étais, je retirais ma veste en cuir pour venir la poser sur ses épaules alors qu'elle affirmait ne pas connaitre les lieux et donc me laisser choisir où nous allions. Elle me demandait si on pouvait se tutoyer. J'eus alors un petit rire. Oui bien sur que l'on peut. Je vous .. enfin TE proposes d'aller au petit salon. On aura bien moins froid et puis on pourra discuter de tout et de rien au coin de la cheminée ? Je pense qu'il dois bien rester une bouteille pour prendre ce fameux verre que je t'ai promis. Dis je avec un charmant sourire.
Je me surpris à passer mon bras autour de son épaule en la frottant un peu pour essayer de la réchauffer. Nous marchions du même pas pour nous rendre au petit salon. C'était un endroit que j'appréciais où je restais souvent quelques heures à profiter de la chaleur du feu tout en lisant un bon livre. Oui je n'étais plus tout jeune et j'aimais parfois le calme, bien que je sois tout aussi enjoué à passer une soirée plus mouvementée. Je la regardais en lui demandant d'un ton doux. Tu n'as pas trop froid ? Bien entendu le froid me mordait un peu la peau main ce n'était pas bien grave. J'avais toujours été ce genre d'homme et je ne comptait pas changer maintenant. C'était hors de question.
Nous arrivions après plusieurs minutes à l'entrée de la ferme, je la laissais passer devant moi. Et bien quoi ? J'avais eu une éducation figurez vous, malheureusement ce genre de chose se perde aujourd'hui, pourtant ma femme m'avait toujours soutenu que toutes les femmes aimaient se genre de choses. Il n'y avait aucune arrière pensée derrière, uniquement ce geste que j'avais toujours connu, toujours appris par mon père. Je m'approchais du feu de cheminée pour le raviver un peu en ajoutant un morceau de bois. Devant le feu se trouvais un petit canapé et deux fauteuils. Je cherchais alors dans les placards, afin de, peut être, trouver une bouteille et deux verres. Ce serait quand même sympathique non ? | Blessure mineure feat. William McReady | |
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