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Blessure mineure feat. William McReady
Invité
Ven 22 Jan - 15:51 ||
AnonymousInvité
Une once de douceur et des paroles sincères. J’allais le soutenir dans la recherche de son fils car j’avais espoir. Je n’étais pas nécessairement la meilleure pour les recherches ou encore pour me battre contre ces trucs immondes, mais j’avais autre chose. J’avais la foi en un monde meilleur et différent. J’avais l’espoir fortement ancré en moi comme une ancre dans le fond de l’océan retenant un paquebot de croisière géant. J’avais la douceur et une envie de vivre sans la moindre limite. Mettre un sourire sur le visage des gens me faisaient du bien. Je n’avais pas à être une brute sanguinaire ou une guerrière. J’étais plutôt la force tranquille d’une rivière. Une eau calme et paisible qui devenait parfois des rapides dangereux et qui se calmait ensuite pour reprendre sa route. J’avais toujours été ainsi. Il ne fallait cependant pas pousser trop loin le bouchon, j’avais mon petit caractère aussi et je savais me montrer excessivement ferme. Combien de fois avais-je gueuler après un collègue hystérique ou encore figé par la situation en lui disant de reprendre sa concentration. On a le droit de pleurer, on a le droit de trembler et d’avoir peur mais après … Pas durant la situation. William avait peur pour son fils et c’était normal, mais il n’était plus seul. J’acceptais docilement de le suivre. J’acceptais de rester près de lui et si je pouvais lui apporter un peu de paix et d’espoir alors j’aurais fait ce que j’avais à faire.

Les sourires sincères que nous échangions voulaient tout dire. Nous allions donc aller chercher mes affaires dans la grange après notre dîner ensemble pour m’installer. Est-ce que j’allais me risquer à lui parler des narcotiques que je possédais? Oui, j’allais le faire car il devait certainement avoir une bonne cachette pour ce genre de chose. Je voulais apprendre à le connaître. Je voulais apprendre à savoir quel genre d’homme qu’il était et ce que je voyais en ce moment me plaisait beaucoup je ne pouvais pas le nier. Les choses coulaient toutes seules et c’était parfait ainsi. Je sentais même des papillons dans le creux de mon ventre alors que ses lèvres se posaient sur mes cheveux. C’était bon de ressentir ce genre de choses à nouveau. C’était bon de sentir que j’étais encore une femme et non une simple survivante. C’était ainsi que je me sentais dans les bras de William McReady. J’étais une femme et je me plaisais à croire que je serais peut-être à lui. Pourquoi ne pas rêver un peu?

- Oh tu verras Will, ce ne sera pas un gros déménagement.

Les pensées de l’homme se tournait vers son fils et je ne pouvais pas me retenir de le toucher plus intimement. Une intimité qui nous était propre et que personne ne soupçonnait en cet instant. Ma main était sur sa joue pour la caresser avec douceur. Sa main usée par le travail prenait la mienne pour y déposer un baiser avec douceur. Il était chaste, mais ressenti et nécessaire. Nous étions incapable de relâcher le regard soutenu que nous avions. Je sentais à nouveau se chatouillement dans le creux de mon ventre et je respirais plus profondément. Il me faisait ensuite une promesse qui me donnait des frissons dans le dos. Il me promettait de me protéger et de prendre soin de moi. Son regard était empli d’une sincérité que j’avais rarement vu. Ma grand-mère aurait souri comme jamais de me voir ainsi dans les bras d’un homme.

- Merci Will. Je veillerai sur toi à ma façon mais je crois que ça tu le sais déjà.

Je ne serais pas capable de le protéger physiquement autant qu’il pouvait le faire, mais je pouvais soulager son esprit et son corps. Je prenais sa main pour la poser sur ma joue et ma main allait par-dessus la sienne. Ma tête restait à cet endroit si confortable et je posais un baiser à l’intérieur de cette dernière sans me poser de question. Un moment de silence suivant qui n’avait rien de lourd. De longues minutes dans les bras de l’un et de l’autre sans bouger en dehors de prendre une gorgée de whisky. Mon verre était désormais terminé mais je sentais que j’avais faim. Je n’avais pas un grand appétit de toute façon.

- On va manger?

J’avais rompu le silence et je le regardais dans les yeux avant de me redresser un peu pour poser un baiser sur sa joue avec douceur alors que ma main, désormais chaude, allait sur sa joue.
William McReady
Ven 22 Jan - 16:42 ||
William McReady
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Se promettre des choses étaient une première base pour ne pas se sentir seul. Je me promettais de protéger Sarah et ainsi, jamais elle n'aurait l'impression de devoir supporter seule les difficultés de cette nouvelle vie. C'était assez fou car nous ne nous connaissions finalement presque pas. La chaleur était revenu et ses mains semblaient aller mieux. La pauvre, elle avait été tellement gelée alors que j'avais toujours plus ou moins chaud. Bien sur dehors c'était une autre histoire mais dès que j'étais à l'intérieur ça allait mieux. Mon ennemi c'était le vent. Je détestais ça plus que tout le reste. Quand je lui proposais d'aller déménager ses affaires elle affirmait ne pas avoir grand chose. Nous étions tous plus ou moins dans ce cas malheureusement. Nous n'avions pas grand chose qui nous avait suivis, et je me doutais, qu'à déménager à pied, sur tant de kilomètres, elle avait du voyager léger. On parla un peu de cet endroit, de mon fils, de nos promesses de prendre soins l'un de l'autres. Ce n'était pas une promesse comme celle que l'on fais à un mariage mais plutôt celle d'un temps difficile ou chaque pas était un effort. se soutenir était important et je comptais bien l'aider à survivre à tout ça et même peut être à vivre totalement .

Après cette promesse elle pris ma main pour la poser sur sa joue pleine de douceur, malheureusement je n'avais plus autant de sensations de touchées que pendant mon jeune age, mes mains avaient travaillées et ma peau avait durcit. Elle n'était pas aussi douce qu'autrefois. Mon pouce caressa sa joue avec douceur tout en plongeant son regard dans le sien. J'eus une petite douleur agréable au niveau de mon coeur, aucun doute sur le fait que Sarah me plaisait plus que de raison, elle était un ange dans cet enfer et elle venait me sauver de moi même. De ma propre douleur. Sa bouche se posa sur ma main et je ravalais ma salive dans un souffle. Est ce que j'avais envie de l'embrasser et de la renverser sur le canapé à ce moment précis. Oui bien entendu, après tout j'étais un homme et j'avais comme tout homme des envies primaires, mais contrairement à d'autres je savais me tenir et me retenir.

Nous passions quelques minutes de silence simplement à apprécier la compagnie de l'autre et le feu dans la cheminée. Je passais ma langue sur mes lèvres, je commençais à avoir faim et je n'étais pas le seul vu que Sarah me proposa d'aller manger. Allons y dis je en me redressant une fois la demoiselle debout, elle venait de poser un baiser sur ma joue et j'étais comme un enfant à l'école où sa petite copine lui faisait son premier bisou. C'était con mais c'était comme ça. J'avalais d'un trait le reste de mon whisky avant d'aller dans mes affaires pour en sortir un pull en laine, bien plus chaud que celui qu'elle avait. Je m'approchais d'elle pour lui enfiler rapidement par la tête en souriant. Faudrait pas que tu deviennes un bonhomme de neige.  un sourire amusé sur mon visage je la regardais mettre le pull, j'étais un peu plus grand qu'elle, peut être dix ou quinze centimètres. J'avais plus encore l'impression de devoir la protéger. Quand elle eu terminé j'attrapais sa main pour la tirer vers moi et passer mes bras autours d'elle avant de poser un petit baiser sur son nez. Je lui sourit Allez zou .. à la bouffe.


Parfaitement naturellement ma main pris la sienne pour aller vers la cuisine. C'était vraiment étrange, tout me semblait naturel, comme ci elle était déjà mienne depuis longtemps alors qu'il n'en était rien.
Invité
Ven 22 Jan - 17:38 ||
AnonymousInvité
Je n’avais pas envie de quitter ses bras ou encore de sortir de ce cocon chaud et douillet qui était le nôtre en cet instant. Je fermais même les yeux en appréciant la caresse de William contre ma joue. La texture de sa peau de me dérangeait pas. C’était même le contraire. Je l’appréciais encore d’avantage. J’écoutais son coeur battre dans sa poitrine. Je me sentais détendue comme je ne l’avais jamais été depuis de nombreux mois. Cependant, un besoin primaire se faisait entendre et il n’avait rien à voir avec mon autre besoin que je commençais à ressentir auprès de William. La faim me guettait et je proposais donc d’aller manger. Je me levais avec douceur en m’étirant un peu. C’était tellement agréable de me sentir ainsi. Je massais un peu ma nuque par habitude avant de regarder William aller dans ses affaires pour me donner un pull de laine. Il me l’enfilais avant même que je ne lui dise que ça allait aller. Il était tout sourire et je passais mes bras dans le pull en rigolant à sa remarque.

- Je suis Blanche-Neige, pas Olaf Will.

J’étais d’une bonne humeur nouvelle près de lui. Le pull était trop grand pour moi, mais je n’étais pas si grande et j’avais un petit gabarit quand même. William devait avoir un bon quinze centimètres de plus que moi et cela m’obligeait à lever la tête pour le regarder. Il prenait ensuite ma main pour m’attirer vers lui. Ses bras se passèrent autour de mon corps avant que je ne recoive un baiser sur mon nez. Je souriais en posant mes deux petits poings sur son torse cachés dans les manches de son pull trop grand mais chaud. Nous sortions de son lieu de vie qu’était le salon et je prenais sa main avec une immense douceur sans me poser de question. J’avais l’impression de lui appartenir pleinement et cela ne me déplaisait pas. Nous nous rendions donc ainsi dans la cuisine pour se prendre quelque chose à manger. Je regardais quelques cannes de conserves avant de grimacer. Il y avait des fruits de mer dans le lot et je les déposais soigneusement.

- Je vais éviter cette zone. Je suis allergique aux fruits de mer.

Je n’avais pas envie de cesser de respirer à cause de la bouffe. Je m’approchais de William et je prenais son bras avec douceur. Nous avions visiblement droit à des pâtes à la sauce tomate. C’était mieux que rien qu’elles soient froides ou chaudes n’avait aucune importance à mes yeux. Je posais ma tête contre le haut de son bras et son épaule en posant un baiser avec douceur tout en prenant mon bol.

- Merci monsieur.

Je lui faisais un petit sourire en coin avant de m’installer à une table. Nous étions seuls et visiblement les derniers à manger. Je mettais du sel et du poivre sur mes pâtes et je souriais à William en attendant qu’il s’installe. Je prenais l’élastique à cheveux de mon poignet et j’attachais mes cheveux dans une boule désordonnée à la base de ma nuque. Il y avait même une chandelle pour éclairer la table avec le soleil qui était couché désormais. C’était presque romantique comme ambiance malgré le fait que nous soyons en communauté et avec une intimité limitée. Je levais mon verre d’eau pour le cogner avec le sien.

- Bon appétit. On a qu’a imaginer que l’on est dans un restaurant italien.

Je ne lâchais pas son regard en prenant une première bouchée. Je jouais un peu avec mes pâtes avant de lui poser une question ou deux. Autant apprendre à ce connaître maintenant que nous allions vivre ensemble et dormir l’un près de l’autre. Qui aurait pu croire que dans tout ce bordel et les hurlements que nous avions entendu, nous allions avoir un souper en tête à tête avec une chandelle et des pâtes.

- Alors monsieur le beau garagiste. Tu avais ta propre entreprise avant? Parle-moi un peu de toi.
William McReady
Ven 22 Jan - 21:31 ||
William McReady
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Être avec Sarah me changeait clairement de mon quotidien, je crois même que je n'avais pas été aussi bien depuis très longtemps. C'était une personne que j'appréciais de plus en plus. Quand on décida d'aller mangé j'étais aller lui prendre un de mes pulls pour lui enfiler quand elle affirma ne pas être Olaf. Je riais un peu avant de lui répondre sur le ton de la taquinerie Un peu quand même ... Nous étions comme deux enfants et j'appréciais ça. Je fini par lui faire un petit bisou sur le nez. Elle était tellement mignonne avec cette bouille. Je trouve qu'il te va très bien ce pull. Tu es encore plus craquante comme ça. Mon regard se fit plus doux. Je me décidais à dire les choses comme je les pensées. Après tout n'était ce pas là la meilleure des façons d'agir. Je pris sa main dans la mienne avec un naturel fou, afin de nous rendre dans la cuisine.

On arrivait et alors qu'elle cherchait quoi mangé elle m'informa être allergique aux fruits de mers. C'est bon à savoir ça, j'ai pas envie de te tuer si tôt Je lui offrait un petit sourire amusé avant de continuer à chercher ce que nous allions pouvoir manger. Les autres étaient dehors ou dans les divers lieux de sommeil et cela me faisait bizarre, j'avais l'impression qu'on était seuls , comme ci elle m'avait invité à manger chez elle ... alors je la suivais docilement. FInalement elle décida de prendre des pâtes à la tomate, un choix qui plaisait à tout le monde, un choix facile mais réussis à tout les coups.  Elle m'offrait à nouveau un petit baiser tendre. Je crois que j'allais rapidement devenir adeptes de ce genre de petites attentions mais pour le moment je lui souriais simplement avec tendresse.

Je pris place sur la table après avoir pris mon bol, nous nous servions les pâtes et je pris une bougie pour la mettre au milieu de la table j'aimais bien savoir ce que je mangeais. Je la regardais sans manger pour le moment, elle attachais ses cheveux et j'aimais bien ça. Je fis des yeux un peu plus petits avant de lui dire doucement. J'aime beaucoup quand tu as les cheveux comme ça. J'avais toujours appris qu'il fallait complimenter les femmes mais jamais leur mentir, alors j'avais toujours garder ça en tête et pour le moment ça avait toujours bien fonctionnait. Je fini par prendre une bouché de pâtes quand elle affirmait qu'on pouvait imaginer un restaurant italien. Alors je fis une sorte de petite révérence et je lui dis avec un accent pas vraiment parfait buon appetito miele Ouai je savais pas dire beaucoup d'autres choses, j'avais du entendre ça dans un film. Mais je trouvais le moment approprié .

Nous mangions tranquillement et il était temps de faire connaissance un peu plus. Un jeu qui allait beaucoup me plaire en sa compagnie. Elle voulait en savoir plus sur moi et sur mon boulot. Non, je n'ai jamais voulu bosser pour moi. J'appréciais la sécurité du salaire tout les mois. J'ai fais ce métier car mes parents ne pouvaient pas me payer des études et que je ne souhaitais pas travailler la terre, comme eux. Du coup tu as choisi la médecine pour suivre les pas de ta mère ? demandais je en reprenant une bouchée. J'avais aussi très envie d'apprendre plus de chose sur cette jolie brune. MOn regard restait le plus souvent sur elle, comme on le fais en cas de discussion.
Invité
Ven 22 Jan - 22:20 ||
AnonymousInvité
Si les choses continuaient ainsi, Olaf deviendrait mon surnom. J’étais heureuse avec Will en ce moment. Je ne pensais qu’à lui et pas au reste. Je comptais également m’assurer qu’il prenne ses médicaments avant de se glisser sous le duvet avec moi. Ça me faisait bizarre de dire ça en fait. Ça me faisait bizarre de me dire que j’allais partager un espace avec un homme qui me faisait autant d’effet sans trop savoir ce qui allait se passer par la suite. Il trouvait que le pull m’allait bien et que j’étais craquante. J’avais l’impression d’être devant mon béguin alors que j’avais quinze ans. C’était totalement con. Il me faisait perdre mes moyens comme jamais et je ne savais pas si trop si c’était une bonne chose. J’avais envie de croire que oui au fond de moi.

Nous étions enfin installer à table et il me complimentait sur ma coiffure affreuse. Je me mettais à sourire c’était qu’il me trouvait vraiment attirante alors. Je mangeais tranquillement avant d’éclater de rire devant son italien approximatif. Il fallait user d’imagination dans ce monde de cinglé pour survivre. J’avais entrepris de lui poser des questions sur son travail et sa personne histoire de faire connaissance. Je mangeais tranquillement en l’écoutant avant de lui répondre à mon tour.

- Oui et non. Je l’admirais beaucoup et c’était quelque chose qui me passionnait depuis que j’étais toute jeune. Mon père était avocat en droit de la famille. Autant le dire, mes parents n’étaient pas souvent à la maison et c’était ma grand-mère qui s’occupait de moi. Disons que j’ai été une sorte d’accident. Mes grands frères avaient 10 et 12 ans plus vieux que moi. Josh est décédé alors qu’il avait 28 ans. On a fait une chute durant une descente en rafting et il s’est rompu le cou. J’ai eu beaucoup de chance. C’est lui qui m’avait appris à faire du camping sauvage et à survivre dans la nature.

Je ne parlais jamais de Josh habituellement. Mais devant Will, je me sentais à l’aise de le faire. Je n’avais pas envie de parler de la mort de mes parents cependant. C’était trop lourd et encore trop frais au vu des cauchemars qui me hantaient la nuit. J’espérais que sa présence réduirait mes insomnies et mes terreurs dans la nuit. J’en avais même déjà été malade c’était peu dire. Je regardais l’homme en face de moi et je terminais de manger mon bol. Nous étions rationné et c’était parfait comme ça. Je me levais pour prendre le sien une fois vide et j’allais les laver avant de les ranger au bon endroit. Ce n’était pas deux verres et deux bols qui allaient me prendre deux heures à laver.

J’allais ensuite prendre la main de Will pour l’entrainer vers la grange pour aller chercher mes choses. C’était relativement calme à cette heure et je sentais quelques regards sur nous alors que j’arrivais à mon lit superposé. Je grimpais pour prendre mon second sac-à-dos et ma petite couverture de polar. Autant le dire, je me gelais littéralement le cul et il allait bien vite s’en rendre compte. La grange était excessivement humide à cause de la paille et on ne parlera pas de l’odeur. Je ramassais mes choses qui trainaient ailleurs dont mon savon et quelques vêtements qui séchaient sur une corde. Je rougissais en prenant une culotte rouge en dentelle que je mettais dans le sac. Il semblait trouver ça rigolo un peu.

- Je crois que j’ai tout. Le reste est dans l’autre sac dans ton salon.

Ce n’était pas une chambre et c’était son endroit à lui. Je reprenais sa main pour marcher lentement avant de me délier la langue alors que nous étions seuls.

- Je vais avoir quelque chose à te demander lorsque nous serons arrivés.
William McReady
Ven 22 Jan - 22:55 ||
William McReady
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Cette rencontre avait été imprévu. A vrai dire malgré la demande de Lulu, je n'avais jamais pensé me remettre avec quelqu'un. Lulu n'était pas seulement mon épouse, elle était aussi ma meilleure amie. Pourtant quand mon regard avait croisé celui de Sarah s'était comme ci tout mon malheur avait disparu, comme ci j'étais apaisé et s'était encore comme ça en ce moment. Il n'y avait rien de farfelu mais tout était tellement vrai, tellement sincère. Je me sentais juste bien auprès d'elle. C'était difficile à expliquer à vrai dire, c'était comme une évidence et ce soir, pour la première fois depuis de longs mois, je ne dormirais pas seul.

Quand je la complimenta sur sa coiffure elle sourit simplement. J'avais toujours trouvé les femmes naturelles tellement plus joli, leur gestes qui étaient pour eux banals comme s'attacher les cheveux rendaient une petite beauté en plus. Quand j'étais enfant j'aimais regarder ma mère travailler la terre, elle avait souvent un peu de terre sur le visage pour y avoir passé la main et ses longs cheveux attachés n'importe comment volaient autours d'elle. Je l'avais toujours trouvé très belle dans ces moments là.

Au repas de ce soir ce fut italien et je fis alors une petite phrase avec un italien très approximatif. Cela la fit rire et ce rire me rendait heureux. C'était assez simple me diriez vous mais nous ne rions plus très souvent aujourd'hui. Puis après mon retour de question elle me parla un peu de sa vie. Elle avait perdu son frère dans un accident de rafting et instinctivement je posais ma main sur la sienne. Je suis vraiment désolé pour ton frère Sarah... Du rafting et du camping sauvage ? Oui tu n'es vraiment pas une princesse de disney. Tu es bien mieux que ça ! dis je avec un petit sourire, nous avions tous perdu des proches que ce soit avant ou pendant l'épidémie. Néanmoins je l'avais écouté, elle avait donc été élevé par sa grand mère car ces parents n'étaient pas là, c'était triste. J'avais toujours tenue à être auprès de mon fils, le plus possible. Je ne voulait pas parler de la mort de son frère, mais je pouvais écouter si elle en ressentait le besoin. Les douleurs du passés devaient rester au passé.

Une fois notre repas terminé elle alla nettoyer les bols et les verres. Je la regardais faire et sourit bêtement. Elle était vraiment belle cette jeune femme. Merci dis en passant près d'elle pour récupérer un torchon et passer un coup sur la table. Garder une maison propre était important. Elle pris ma main et nous voilà partie vers la grange pour aller récupérer ses affaires.
Nous arrivions alors qu'il faisait presque nuit dans la fameuse grange. Le froid était présent tout comme le monde et l'humidité. J'étais bien content de la ramener avec moi. Je la laissais prendre ses affaires en souriant, la voyant rougir en prenant sa culotte en dentelle. Oui je venais de l'imaginer avec et je devais avouer que s'était sacrément plaisant. Je pris doucement son sac des mains pour le lui porter. Il avait beau ne pas être bien lourd s'était encore une fois un des apprentissage de mon père et j'y tenais. Je me rapprochais d'elle doucement. Tu devais mourir de froid ici. Il est clair que si tu avais refusés je t'aurais traîné de force. je souris amusé de la situation. J'avais un peu l'impression de la récupérer à son dortoir pour l'emmener chez moi. C'était bizarre et j'avais l'impression d'avoir une vingtaine d'année. Des regards se posèrent sur nous et il suffisait d'un regard sombre de ma part pour qu'ils s'occupent de leur culs. Oui j'aimais pas qu'on s'occupe de ma vie.

Quand nous commencions à partir elle me dis avoir une chose à me demander. Je fronçais les sourcils avant de l'entraîner vers le petit salon. Je mis ses affaires à cotés des miennes dans le coin avant d'aller remettre une bûche. Après avoir fait repartir le feu je me tournais vers elle. Que voulez tu me demander ? dis je avec un air un peu inquiet. Est ce que quelque chose n'allait pas ?
Invité
Sam 23 Jan - 1:00 ||
AnonymousInvité
Le bonheur résidait désormais dans les petites choses de la vie. Un moment, une fleur, un paysage grandiose ou encore la présence d’une personne. Je me rendais compte à quel point j’avais passé mon chemin sans relever la tête de mon cellulaire ou en étant trop prise par mon travail. Je me rendais compte de la facilité des choses alors que je tapais du pied en attendant mon café en jugeant que trois minutes c’était trop long. Désormais, je prenais mon temps et je profitais du moment présent. William avait posé sa main sur la mienne lorsque je lui disais avoir perdu mon grand frère. Josh avait été un certain modèle et il m’avait appris tant de chose. Will m’assurait que je n’étais pas une princesse de Disney et j’en étais bien heureuse. Il ajoutait même que j’étais mieux que ça. Il était mon monde ce soir. Je n’avais rien d’autre en dehors de mes possessions que lui et la proximité qu’il désirait m’apporter. C’était d’autant plus précieux.

- J’ai toujours été nulle pour marcher en talon haut et mettre des robes de toute façon.

Je lui souriais avec humour avant de faire la routine que j’aurais fait chez moi. Garder de l’ordre était primordial et encore plus aujourd’hui. Je sentais le regarde de l’homme à la chevelure poivre et sel sur moi par moment et cela me faisait rougir. Il était ici depuis le début alors que je n’étais présente que depuis quelques jours. Il avait une place de choix et certains auraient pu croire que je me jouais de lui. Ce n’était pas le cas et j’étais une bien piètre manipulatrice dans la vie. William prenait mon sac pour m’éviter de le porter et venait me parler avec douceur. Il me confirmait qu’il m’aurait traîné de force pour rentrer avec lui et éviter que je ne prenne froid.

- Heureusement que je n’ai pas refusé alors.

Je remarquais le regard de certains sur nous et je rougissais un peu. Je ne remarquais pas cependant le regard que leur lançait William. Un regard sombre et possessif qui voulait clairement dire que ce qui se passait entre nous ne regardait que nous. J’avais pris la décision de faire confiance à cet homme concernant mon précieux butin dans le fond de mon sac. Nous arrivions finalement dans le petit salon et il mettait mes choses près des siennes et remettait une bûche dans le foyer. Je me frottais les bras avant de tirer le rideau qui nous séparait du reste de la maison. Ce n’était pas une porte mais au moins c’était déjà mieux que rien. Notre petite escapade dehors avait suffit à me frigorifier à nouveau. Il se tournait finalement vers moi et je pouvais voir l’inquiétude dans son regard. J’étais peut-être un peu parano, mais je tirais le rideau des deux fenêtres qu’il y avait dans la pièce avait d’aller dans mon premier sac. Je sortais mon kit de suture, des boîtes de médicaments sans importance, mon arme qui ne me servait à rien et finalement la boîte de métal si précieuse. Je touchais cette dernière avant de me lever et de m’approcher de William.

- Il faut absolument cacher cette boîte. Si elle tombe entre de mauvaises mains … Ça peut être vraiment la merde.

Je l’ouvrais pour lui montrer le contenu. 10 comprimés d’hydromorphones, 10 comprimés de morphines, 20 comprimés de pénicilline, 3 fioles de morphines injectable et 2 fioles d’adrénaline. En gros, de quoi faire le bonheur d’un junkie ou alors tuer une personne en quelques secondes. J’étais anxieuse de les avoir moi. Il pouvait clairement le sentir.

- Je ne veux pas que les gens sachent que j’ai ça avec moi. Je ne veux les utiliser qu’en cas d’urgence. Le reste de mes médicaments est très facile à trouver mais pas ça. Dis-moi que tu as un endroit où les mettre Will …

J’entendais des voix dans le corridor et je baissais un peu la tête en lui donnant. Il était intelligent et il savait lire. Des antibiotiques, des narcotiques et de l’adrénaline. C’était dangereux. J’ai eu beaucoup de chance de les avoir avec moi durant tout ce temps. Je me terrais un peu dans le mutisme alors que les gens riaient avant de monter les escaliers en faisant craquer ce dernier. J’avais retenu mon souffle durant ce temps. Mon secret était désormais le sien.
William McReady
Sam 23 Jan - 11:49 ||
William McReady
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Après notre repas nous étions allé chercher ses affaires et clairement il faisait froid et humide. C'était d'ailleurs hors de question pour moi qu'une personne importante en mon sens reste ici. J'étais bien désolé pour les autres et je comptais en parler avec Miles pour essayer de trouver une solution afin de, pourquoi pas, monter des petits chalets ou trouver des caravanes. Je regardais autours de nous alors qu'elle faisait son petit bonhomme de chemin à réunir ses affaires. Il faudrait trouver une solution pour la petite Kayle et mon fils quand il reviendra ... Peut être leur faire une place dans le salon et mettre un autre rideau histoire de faire comme deux chambres. Tant pis pour les moments intimes du soirs on trouverait, le moment venue, une façon d'être à l'abris des regards et oreilles indiscrets.

C'était étrange comme je pensais déjà comme ci nous étions ensembles. Oui vraiment bizarre, il faut dire que j'étais le genre d'homme à réfléchir rapidement et à toujours essayer de trouver des solutions en préventions. Je pris son sac pour le mettre sur l'épaule quand elle m'informa qu'elle avait une chose à me demandait, curieux et un brin inquiet on continua notre chemin jusqu'à arriver a salon où nous pouvions nous poser un peu. Je fis le feu, la voyant tirer les rideaux. Nous étions dans une sorte de bulles bien à nous et s'était assez agréable je ne pouvais pas le nier. J'appréciais cette proximité qui avait été plus que naturelle entre nous. Après tout j'avais clairement flashé sur ses jolis yeux dès que j'y avais posé les miens.

Je lui demandais finalement ce qu'elle avait à me demander et elle alla vers ses affaires pour en sortir une boite. Sur le coup je comprenais pas son inquiétude quand a cette boite quand finalement elle l'ouvrit pour montrer des tas de médicaments qui pourrait facilement tuer quelqu'un ou faire plaisir à un toxico. Je fronçais les sourcils et pris la boite dans ma main effectivement c'était dangereux. Quand les voix se firent entendre dans le couloirs je glissais la boite dans ma poche arrière avant de remettre ma veste dessus. Elle semblait paniquait alors je pris ses mains dans les miennes et lui dis d'une voix douce. Tout vas bien Sarah .. je m'en occupe. Je regardais autours de nous en réfléchissant il fallait que la boite reste à proximité et puis il y avait peut de gens qui venaient ici finalement s'était un peu comme ma chambre maintenant, enfin la notre.

Je fis une mine de réflexion tout en regardant la pièce, les placards, tout ce genre de truc. Il fallait que je trouve une solution, un endroit de la pièce où j'étais certain que personne n'irait fouiller, peut être en hauteur ou au contraire vraiment au ras du sol, en plus il devait bien y avoir des choses à faire ou non . La boîte elle doit être plutôt dans un endroit frais ou chaud ? Bah oui si c'était pour ne pas pouvoir utiliser les médicaments en cas de besoin c'était idiot.

Invité
Sam 23 Jan - 12:31 ||
AnonymousInvité
-C'est une bonne idée. Il faudra voir avec eux quand ils seront ici.

Je n'étais pas contre partager notre petit lieu de vie. On trouverait bien une solution pour avoir un minimum d'intimité... De l'intimité. Je rougissais à cette même idée d'imaginer ses mains contre mon corps et encore plus ... J'arrivais finalement avec William dans le salon et je lui divulguais mon secret.

Je n'étais pas souvent nerveuse, mais cette boîte me rendait ainsi. Pourtant, j'avais jouer avec des narcotiques à de nombreuses reprises. Ce n'était pas ça le problème. Le problème étant plutôt les gens qui auraient envie de me prendre mon bien que je conservais pour aider les autres dans le besoin. On pourrait me tuer pour ça. William avait tout compris et il me prenait la boîte des mains pour la cacher de sa veste alors que nous entendions des gens passer.Il me prenait les mains pour me rassurer et je le regardais dans les yeux. «Tout vas bien Sarah... Je m'en occupe». Je me contentais de faire oui de la tête. Il semblait réfléchir à un endroit où mettre la boîte de médicaments avant de me poser une question des plus logiques.

- Au frais ce sera parfait. Les médicaments tolèrent mal la chaleur.

Je le laissais cacher notre précieux et important butin. Je n'avais rien dit à Miles concernant cette dernière. Il m'aurait peut-être obligé à lui donner et je n'aimais pas cette sensation de me sentir prise au piège. Je me détendais une fois la boîte rangée et je m'approchais de William pour me blottir dans ses bras. J'avais besoin de lui. J'avais besoin de cette proximité naissante entre nous. Je m'accrochais à l'espoir d'un «nous» naissant. J'étais épuisée et je passais mes bras autour de son cou en caressant sa nuque. Oh oui, j'étais bien. C'était un poids de moins sur mes épaules.

- Merci Will.

Je levais le regard vers lui et là, juste comme ça, je décidais de l'embrasser avec douceur. Pourtant, ce n'était pas mon genre mais là, c'était pressant. J'en ressentais le besoin et j'aimais ça.
William McReady
Sam 23 Jan - 12:54 ||
William McReady
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Date d'inscription : 12/01/2021
Nous étions rentré chez nous. C'était vraiment bizarre mais je le ressentais un peu comme ça. Bien sûr c'était bien différent à avant et même si je lui aurais peut être proposé de rester un peu plus tard après le repas je ne lui aurais certainement pas proposé de dormir avec moi, enfin d'habiter avec moi. Peut être même que je n'aurais pas été aussi charmeur comme nous faisions tous autrefois à croiser des personnes qui pourraient être la bonne sans vraiment oser aller les voirs. Aujourd'hui c'était différent, aujourd'hui on pouvait mourir. Je n'avais pas envie de laisser passer une chance d'avoir un peu de bonheur.

Nous étions donc la à essayer de trouver une place pour cette petite boîte. Je cherchais une idée pas trop proche de la cheminée. Finalement je la mise tout au fond de mon sac dans une pochette discrète fermée par un zip. J'avais mis tellement de temps à la découvrir. Et je poser mes armes sur mon sac comme une invitation à ne surtout pas fouiller. Je lui avais alors pris les mains pour essayer de la rassurer. Elle se blottis contre moi et je referais tendrement les bras autours d'elle formant une sorte de protection. Personne ne devait la faire souffrir. Je lui dis alors doucement.

Si on te demande la boîte est à moi. Si il y a un soucie je m'en occuperait tu n'as plus à t'en faire. j'avais réellement ce sentiment de vouloir tout faire pour qu'elle se sente bien. Je ne savais pas vraiment pourquoi j'étais comme ça avec elle alors qu'elle pouvait très bien s'en sortir seule. Elle n'avait plus rien à prouver. Pourtant elle avait cette douceur en elle qu'on voulait protéger du mal.

Soudain elle me fixa avec un regard un peu différent. Je compris rapidement pourquoi en sentant ses lèvres sur les miennes. Mon cœur manqua un battement et mes yeux se fermerent pendant que ma main remontait vers son visage. Mon pouce caresser sa joue en prolongeant ce baiser que je désirais certainement autant qu'elle. Mon autre main se posa dans le creux de ses reins pour la tenir contre moi.

Le baiser pris fin avec doucement alors que ma main passer sur sa joue, je le regarder avec douceur un sourire aux lèvres. Avant de remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. Mince elle me plaisait plus encore.
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Blessure mineure feat. William McReady
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