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Dans le brouillard du matin. (Skye)
Calum K. Grantt
Mar 12 Jan - 21:35 ||
Calum K. Grantt
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Tu comptes plus les jours, parce que sinon il faudrait que tu te rendes compte que ton contrat n’a pas été re-signé dans les temps et que, techniquement, tu n’es plus vraiment à son service. Enfin… où plutôt que tu n’es plus payé pour ça. Ce qui techniquement veut dire que tu peux cesser de travailler. Donc voilà, tu as cessé de compter les jours il y a un peu plus de 3 mois.

T’es assis sur le matelas qui te sert de lit depuis que vous avez rejoint l’église pas loin de Seneca, réveillé depuis environ une heure, à monter la garde devant la porte de la chambre où se trouve la femme que tu protèges. C’est de ton fait, qu’elle a une pièce pour elle, parce que tu refuses qu’elle dorme avec les autres survivants, c’est trop risqué, encore plus que cette sotte a décidé de s’impliquer dans la vie du groupe. Toi tu montes la garde dans le couloir devant et personne ne passe cette porte sans passer sous ton crible et ta froideur.

Du coup t’as pas spécialement bien dormi cette nuit, comme toutes les autres. Depuis que les zombies sont partout et que vous devez fuir pour votre vie (tu aurais pu te battre toi, ouais, mais pas la protéger de manière certaine), tes rêves sont à nouveau hanté de bombe, de hurlement et de sang. La seule chose qui le prouve, c’est la manière dont tu t’accroches à ton poignard la nuit. Sinon ton visage est toujours aussi calme, gravé de sérieux et d’impénétrabilité.

L’église émet les 7 coups du matin, et, comme chaque jour qui passe depuis que vous êtes arrivés, Calum, tu te relèves. Ton holster avec ton pistolet est toujours accroché à toi (c’est à la limite si tu ne dors pas avec) et tu reboutonnes proprement ta chemise plus si propre avant de cogner contre le battant de sa porte et de faire entre ta voix. Toujours la même chose.

« Miss, il est 7h. Le petit déjeuné va être servi. Tu attends quelques instants, avant d’ajouter, toujours en reprenant la même rengaine. J’entre. »

Et tu appuies sur la poignée pour faire basculer la porte et dévoiler la minuscule pièce où elle a le luxe d’avoir un lit et un tout petit évier. Certains dans l’église tuerait pour avoir le droit à ça, tu le sais. Tu passes la pièce sous tes yeux bleus avant de la découvrir, là, comme prévu (en même temps, elle ne peut pas aller bien loin) et tu l’observes un instant avant de lui demander :

« Vous avez bien dormi, Miss ? On peut y aller ? »
Skye W. Logan
Mar 12 Jan - 22:21 ||
Skye W. Logan
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Tu ne supportes pas cette pièce, Skye. On pourrait dire que c’est parce que c’est atrocement austère, vide, affreusement petit, c’est vrai quoi, ça ressemble à s’y méprendre à la cellule d’une prison. Un lit. Un lavabo dont tu ne peux pas te servir. Tu peux faire deux pas là-dedans, avant d’avoir atteint l’autre mur. Et pourtant, ce n’est pas ça qui te déranges, même si assurément, cet endroit est bien plus petit que le dressing que tu avais chez toi, ce que tu hais le plus, c’est justement de l’avoir pour toi. Voilà des semaines que tu es là, dans cet endroit, et tu vois la misère. La place manque. De nouvelles personnes arrivent pratiquement toutes les semaines, et ça devient compliqué de caser tout le monde, si bien que tu en es à te demander si vous n’allez pas être obligés, à un moment donné, de refuser des survivants. C’est terrible, Skye, parce que, maintenant, c’est toi qui portes ces responsabilités et à côté de ça, alors que tu te contenterais bien d’un petit coin, avec les autres … Calum, lui, t’obliges à avoir cet endroit. C’est plus simple pour lui, probablement, seulement, maintenant, ma grande, tu sais que tu n’es plus la seule à craindre pour ta vie. Tu demandes bien pourquoi il s’acharne à te protéger, toi, en particulier, puisque ce que tu étais, jadis, n’a finalement plus de réelle importance.

Et s’il y a bien une chose que tu déplores, dans le choix de cet endroit … c’est bien le fait que ce soit une église, bon sang. Déjà, il n’y a pas de place. Mais ce n’est pas le pire, non. Non, Skye, le pire, c’est sans conteste cette fichue cloche qui sonne à heure fixe, peu importe que le monde soit à feux et à sangs, elle continue de sonner, le matin, le midi, le soir. Et le matin, elle se fait entendre à sept heures précise. Une heure somme toute correcte quand on travaille, quand on sait qu’une journée va être remplie, productive. Mais le fait est qu’en ce moment, tu préfèrerais vraiment dormir, Skye, pendant que tu dors, tu peux te permettre d’ignorer la montagne de problèmes qu’à cet endroit.

Le hic, c’est que, si tu te roules en boule, à chaque fois que cette cloche sonne, espérant sans doute pouvoir refermer les yeux, et dormir un peu plus … ton second réveil ne tarde jamais à se pointer. Il cogne à la porte, il fait entendre sa douce voix, et puis, après un instant qu’il te laisse, il entre, il te rappelle l’heure qu’il est – au cas où tu ne l’aurais pas entendue, Skye, cette fichue cloche à la noix – avant de te tirer du lit avec un bonjour et quelques convenances. Oui. C’est comme ça tous les matins. Alors cette fois, ma grande, quand tu entends sa voix, tu soupires. Quand il cogne, tu roules. Quand il entre, tu te redresses, et tu lui balances ton luxueux coussin – un vieux bout de mousse dans un bout de tissu - à la figure, affichant, de ton lit, une moue boudeuse, alors que tes cheveux sont complètement en bataille et que tu ressembles à une enfant vexée. C’est marrant, tiens, Calum est probablement la seule personne au monde à t’avoir déjà vue dans cet état.

« Pourquoi faut-il que ce soit si tôt ? » Tu demandes. Comme si ça avait réellement de l’importance, de se lever tôt. Pourquoi faire, en plus ? Faire le tour de l’église, et constater que les soucis, restent des soucis, parce qu’actuellement, personne ne peut les résoudre. Tu ne peux même plus prendre une douche ! « Qu’est-ce qui presse ? Une réunion au sommet ? Un petit-déjeuner d’affaire ? Oh. Non, laisse-moi deviner, un brunch ! » Ce que tu peux être agaçante, quand tu agis de la sorte. Mais au moins, avoir une telle attitude t’as permis de te réveiller, alors, tu attrapes ton gilet, tu te sors de ton lit, et tu l’enfiles. « Comme un loir au beau milieu d’un orchestre. » Mal, donc. Comme toujours depuis que tout ça à commencer, et juste parce que tu es seule dans cette pièce, justement, et que ça t’angoisse. « Combien de fois devrais-je te répéter que tu n’es pas obligé de t’occuper de moi, Calum ? » Tu dis ça, hein, mais sans lui, tu serais perdue, en larmes dans un coin, ou surement morte depuis le temps. La vérité, c’est que tu as besoin de ton garde du corps, plus que tout autre chose au monde, surtout en ce moment.
Calum K. Grantt
Mer 13 Jan - 14:01 ||
Calum K. Grantt
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Les choses sont toujours les mêmes, depuis des mois, depuis plus d’un an. Avant, la routine était différente, mais l’une des choses que tu as appris à ta cliente, c’est que tu suivais toujours le protocole à la lettre. Alors, oui, maintenant vous n’êtes plus à Washington DC, mais au cœur du Kansas, dans la merde jusqu’au cou (c’est ton avis) mais tu ne déroges pas à ce qu’on t’a appris. C’est comme ça que tu as pu la garder en vie aussi longtemps, malgré… tout ce qu’il s’est passé.

Te voilà donc à entrer dans ce qui sert de chambre à ta protégée, et comme tous les jours tu t’enquiers de son sommeil, prêt à te battre contre ce qui pourrait aller contre sa santé, comme ce qui se dresserait contre sa vie. Ce que tu ne prévois pas, cette fois-ci, c’est l’oreiller qui t’arrive en plein visage. Si tu pourrais lever un bras pour l’arrêter tu ne bouges pas, figé par ce mouvement que tu ne comprends pas, et tu réapparais après le coup aussi inchangé qu’avant.

« C’est l’heure que la communauté a choisi pour prendre le petit déjeuner, Miss. Que tu lui réponds, avant même de lui rappeler. Vous ne voulez plus partager ce moment avec les gens ? Si c’est le cas, je peux aller vous chercher de quoi déjeuner et vous prendrez votre repas ici, au calme. »

Et voilà, Calum, tu lui prouves encore une fois que t’es incapable de penser avec tes émotions, et que tout ce que tu fais, c’est par logique et dévouement. Tu ne comprends pas pourquoi elle est énervée, tu ne sais pas si c’est toi qui a fait une connerie. Alors tu lui proposes une alternative qui te va à toi puisque ça te permet de la tenir à distance des gens ici. Et tu commences à comprendre ce qui se cache sous sa mauvaise humeur quand elle parle de son sommeil.

« C’est bruyant autant de gens dans une Église, c’est bien pour ça que je veux repartir d’ici dès que j’aurais trouvé où aller. Tu lui rappelles, en l’observant, avec ses cheveux en pétard et son air pas content du tout. Encore un peu de patience Miss, et je vous éloignerai d’ici. »

Tu oublies qu’elle ne semble pas d’accord avec cette idée, ces derniers temps, mais ça, tu vois, ce n’est qu’un contretemps. Ensuite tu la tireras loin d’ici, tu t’arrangeras pour qu’elle te suive de gré (ou de force probablement). Et quand ton prénom résonne dans la pièce, tu ne peux pas t’empêcher de lever les yeux au ciel, alors que tu viens vers elle d’un pas ou deux avant de lui rappeler :

« Je suis à votre service, et j’ai promis de veiller sur vos intérêts et votre vie, Miss Logan. Aussi longtemps que nous ne serons pas retournés à Washington et que vous ne serez pas dans un lieu parfaitement sûr là-bas, je m’occuperai de vous protéger. Tu ne souris pas, t’es juste… affreusement sérieux, avant quand même de plier un peu, soupirer légèrement et lui rappeler. De toute façon, je n’ai pas grand-chose à faire d’autres, pour l’instant. Cet endroit est coupé du reste du monde. »

Ca ne te plait pas cette autarcie. Toi tu voudrais sortir et être un peu plus libre de tes mouvements. Tu pourrais même aider le groupe en allant chercher des ressources, ça te ferait du bien, sauf que tu dois garder ta Miss à vue, donc tu restes aussi enfermé qu’elle… à la différence que t’envoie des oreillers à la tronche de personne.

« Si je peux faire quelque chose pour votre sommeil, faites le moi savoir. Que tu finis quand même par lui apprendre, avant de reposer l’oreiller sur son lit et reculer vers la porte. »
Skye W. Logan
Mer 13 Jan - 19:32 ||
Skye W. Logan
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Quel caractère tu as, parfois. Ton père serait fier de toi, Skye, tu lui ressembles énormément, parfois, surtout depuis que tu es ici, enfermée en quelques sortes, dans cette église. N’importe qui serait sous pression, à ta place, tu n’as pas vraiment de raisons de t’en vouloir, seulement, tu aimerais faire plus, parfois, tu aimerais avoir les moyens d’aider ces gens, de les mettre réellement en sécurité, et c’est compliqué pour toi d’accepter que tu n’y puisses rien, parce que généralement, quand tu as un problème, tu sais toujours vers qui te tourner pour le résoudre. Aujourd’hui, malheureusement, tu n’as plus personne. Tu ne sais pas si tes parents sont encore en vie, tu as perdu tout contact avec eux depuis que ton avion s’est posé à Kansas City. Il t’a été impossible de rejoindre ta famille à Washington, et plus le temps avance, Skye, plus tu doutes que tenter de rejoindre ta ville de naissance est une si bonne idée.

Tu finis tout de même par te lever, un peu de mauvaise grâce, tu mets ce gilet de laine, très chaud, que tu traînes avec toi depuis des jours, maintenant, pour lutter contre le froid qui règne ici, en ce moment, et quand tu te tournes à nouveau vers cet homme qui passe son temps à veiller sur ta sécurité, tu soupires. C’est vrai, oui, le petit déjeuner, blablabla. C’est toi, en plus, Skye, qui a proposé l’idée de prendre chacun des repas essentiels à heures fixes pour garder un certain contrôle sur les réserves de nourriture, cependant … tu n’arrives pas à te souvenir qui a été l’idiot qui a choisi de servir le tout premier de la journée à sept heures. « Mais non … » Tu grognes, alors qu’il est déjà en train de te proposer une alternative dans le cas où tu aurais finalement décidé de prendre ton repas à l’écart. C’est parfaitement hors de question, la chambre que tu possèdes est déjà un passe-droit dérangeant, si en plus, tu te mets à aller à contre-sens de tes propres propositions, ça n’ira pas.

« C’est toujours hors de question. » Tu claques, finalement, en approchant du tout petit miroir accroché dans la pièce pour t’acharner à remettre un peu tes cheveux en place, histoire d’avoir au moins l’air un peu présentable en sortant d’ici. « Nous n’allons tout de même pas abandonner ces gens. » Et pourtant, probablement que sans toi, ils se débrouilleraient tout aussi bien. Si tu pars, un autre prendra ta place, l’organisation sera différente et … oui, non, en fait, tu préfères éviter d’y penser plus que ça, Skye. Tu ne veux pas abandonner. Tu t’en voudrais, surtout maintenant que tu t’es investie ici.

Tu cesses finalement de te battre avec ta crinière et après un coup de brosse rapide, tu viens simplement attacher tes cheveux en une queue de cheval bien haute, avant de te tourner de nouveau vers Calum, les mains sur les hanches, de chaque côté. « Tu n’es même plus payé, pour faire ça. N’as-tu pas … une famille à retrouver quelque part ? » Tu te rends compte, Skye, que tu n’as jamais réellement pris le temps d’apprendre à connaitre cet homme depuis un an, il faut dire que tu as toujours été très à cheval sur le professionnalisme, déjà, et qu’en plus, depuis que tu t’es mise à travailler sur cette affaire, et que les menaces ont commencées à pleuvoir, tu n’as plus réussi à te sentir sereine, ou réellement en confiance. « Non, il n’y a rien que tu puisses faire pour mon sommeil, à part si tu veux essayer de me servir de doudou, mais je doute que ce soit très conventionnel. »

Et finalement, tu lui passes à côté, Skye, pour t’engouffrer dans le couloir que tu longes dans le but de rejoindre l’église en elle-même, là où se trouvent tous les autres. Cependant, avant d’y arriver, tu t’arrêtes à nouveau, pour te retourner, les yeux plissés. « Rappelle-moi une chose, de quoi est-ce qu’on manque en priorité, déjà ? » De beaucoup de choses, et tu le sais. En fait, la nourriture pose énormément de soucis, pour commencer, mais, forcément, sortir de l’église n’est pas aisé, parce que pas mal de rôdeurs traînent dans les parages. « J’aimerais sortir pour aller chercher des vivres. Ça m’aiderait à mieux dormir. »
Calum K. Grantt
Mer 13 Jan - 21:13 ||
Calum K. Grantt
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Elle continue de refuser l’évidence. Franchement Calum, c’est le problème avec ta profession. T’es censé prendre soin de gens qui ne font que te mettre des bâtons dans les roues. Tu sais, toi, que rester ici ce n’est pas la bonne solution, encore plus si elle prend des responsabilités et que ça déplait à d’autres… Mais bien entendu, elle refuse encore une fois de partir et tu te retrouves à ne pas retenir le grognement que ça te provoque.

« Nous abandonnerons qui il faudra pour vous mettre en sécurité. Tu lui opposes aussi sec, avec une certaine froideur dans la voix. Puis n’exagérons rien, ils sont nombreux, ils s’en sortiront avec ou sans vous. »

Et ça… c’est pas super sympa mais sur le coup tu ne t’en rends même pas compte. Tu dis juste ce que tu sais être vrai, sans penser au fait que tu vas probablement heurté ses sentiments. Et au final, de toute façon, tu n’as pas vraiment le temps de t’en rendre compte qu’elle revient sur toi, encore une fois. Ca te fait soupirer, reculer vers la porte pour la laisse bouger dans sa chambre quand tu décides, tout de même, de lui offrir la vérité :

« Je n’ai pas besoin d’argent pour faire mon travail. J’ai donné ma parole de vous protéger, ça me suffit pour continuer d’être à vos côtés. Et tu détournes enfin la tête, parce que la suite te surprend mais que tu te sens le devoir de répondre, comme à chaque chose qu’elle te demandera. Non. Je ne pense pas que ma mère soit toujours en vie, à moi que mes cousins ou l’armée aient pris soin d’elle, mais j’en doute. À part elle, je n’avais plus personne. »

Tu n’évoques même pas ton ex-compagne ou tes enfants parce que ça, c’est encore une autre histoire dont tu ne te sens pas capable de parler sereinement. Tu notes ce qu’elle te dit pour son sommeil, sans lui répondre. Tu n’as pas à dormir avec elle, ce n’est pas acceptable. Et tu sais aussi qu’elle doit s’en douter, puisqu’elle ne t’a jamais demandé expressément de venir avec elle (chose qu’elle pourrait exiger, note hein).

Au final, quand elle sort de sa chambre, tu t’empresses de te déplacer dans son sillage. Un pas en retrait d’elle, sur son flanc droit, et tes yeux qui gardent en vue tout ce qui se passe autour de vous. Et quand elle te pose cette question, tu lui laisses voir aussi à quel point tu es attentif aux sujets où elle prend part et t’entraînes avec elle.

« La place manque, les lits ne sont pas assez nombreux. Les douches ne sont pas fonctionnelles. Et au dernière nouvelle, la reserve de nourriture commence à se faire basse. Tu as à peine fini d’énumérer ça qu’elle parle de sortir et toi, ça te déclenche une violent frisson le long de ton échine, alors que tu refuses aussi sec. Non. Vous n’avez qu’à m’y envoyer, si vous me promettez de rester dans votre chambre je sortirai chercher ce qu’il faut. Sans le voir tu as accéléré jusqu’à te hisser à ses côtés. Ce n’est pas à vous de sortir Miss. Ces gens ont besoin d’un leader vivant, pas mort-vivant. »

Et te voilà à pincer sévèrement les lèvres, parce que si elle commence à se mettre des idées pareilles en tête, t’es pas près de dormir sur tes deux oreilles, Calum. À la place, tu finis par accéléré juste pour entrer dans la salle des repas en premier, vérifier qu’il n’y a rien de dangereux (comme tous les jours) et la laisser aller s’installer à une table en la suivant l’air obstinément concentré sur le reste des gens ici qui, il faut le dire, n’apprécient pas beaucoup ton attitude.
Skye W. Logan
Jeu 14 Jan - 14:22 ||
Skye W. Logan
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« C’est toujours non. » Voilà ce que tu as le culot de lui envoyer, alors qu’il semble insister pour que, prochainement, vous bougiez de cet endroit pour en rejoindre un autre qu’il jugera sans doute plus sécurisé pour vous deux, ou plutôt, pour toi. Certains trouveraient ça appréciable, surement, d’avoir une personne à leur côté, dans le genre de Calum, qui les fait passer avant tout le reste. Toi, malheureusement ma grande, tu ne parviens pas à oublier pourquoi cet homme est là. Pourquoi il te protège. Tu as donc du mal à te réjouir … même si ton garde du corps est un homme assurément fort, et dévoué à sa tâche.

Il y a cette espèce de soupire qui s’échappe d’entre tes lèvres, lorsque tu l’entends te dire qu’il n’a clairement pas besoin qu’on lui donne de l’argent pour qu’il continue à assurer la tâche qui lui a été confiée … dans d’autres circonstances, tu lui aurais surement ris au nez en lui claquant au visage à quel point tu ne le crois pas. Mais maintenant, Skye, qui se soucie encore d’avoir de l’argent dans les poches, ou dans son compte en banque ? Un billet a-t-il encore de la valeur ? Tu ne le penses pas. Surement que quelque part, certains n’hésitent pas à s’en servir pour allumer un feu qui leur permet de rester en vie … mais il n’empêche que tu n’estimes pas être celle qu’il devrait protéger par-dessus tout. A quel titre, finalement ? Ta vie vaut tout autant que celle des autres, et s’il y a six mois, il était légitime qu’une personne se charge de te protéger, aujourd’hui, n’importe qui en aurait besoin tout autant que toi. Mais écoute-le. Il n’a plus de famille. Même pas l’espoir qu’une personne ai pensé à protéger sa mère alors que de ton côté, tu te dis que ton père à dû trouver le moyen de se mettre hors de portée de tout ça.

Tu finis par sortir de ta chambre, et si tu longes le couloir, d’un bon pas, dans un premier temps, tu finis par te stopper nette, poser ta question, attendre ta réponse, et décréter que tu as envie de réellement te rendre utile. Bien évidemment, tu t’y attendais, la réponse est immédiatement négative, tu ne peux pas sortir, et si tu insistes pour t’en occuper un peu plus personnellement, tu n’as qu’à l’envoyer dehors et rester bien sagement ici, à l’église, à l’attendre. Non mais franchement, Skye … on n’a pas idée de sortir de tels discours, d’agir comme s’il était une extension de toi. Ta main. Ton bras. « Monsieur Grant. » Que tu finis par lui dire, sur un ton atrocement neutre qui rappelle assurément celui que tu utilises bien trop souvent dans le cadre de ton travail pour rappeler quelqu’un à l’ordre. « Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, les choses ont bien changées. Un leader, comme vous dîtes, ne peut plus se permettre de rester assis à signer de la paperasse en attendant que les choses se passent. » Remarquons, Skye, que contrairement à tes discours précédents, tu as repris immédiatement le vouvoiement, comme si tu cherchais à lui faire bien comprendre à quel point tu es sérieuse dans tes propos. « Si tu le souhaites, je te laisserais bien volontiers m’accompagner pour couvrir mes arrières, mais il est tout à fait hors de question que je retourne attendre patiemment dans ce placard à balais. »

Et alors qu’il a déjà vérifier l’endroit où les repas sont pris, tu le doubles à nouveau pour aller t’installer dans un coin, même pas à table, juste sur un petit morceau de banc, avec une portion de ton repas dans un bol métallique. Gruau à l’eau … fade, et la consistance atrocement dégoutante mais capable de tenir au corps une bonne partie de la journée. « Il est vraiment temps de renouveler ces réserves, mon estomac va finir par se solidifier à force d’avaler cette espèce de ciment à peine comestible. »
Calum K. Grantt
Jeu 14 Jan - 22:07 ||
Calum K. Grantt
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Elle est entêtée, mais c’est d’une violence… Calum, que tu pourrais presque sortir de ton calme mesuré pour hausser le ton. Juste parce qu’elle te sort pas les yeux à refuser sans réfléchir ce que tu lui dis. Et le pire, hein, parlons en, c’est que même si un jour tu la charges de force sur ton dos pour l’entraîner loin de cette fichu église, en plus de potentiellement pouvoir te congédier, t’es presque certain qu’elle fera tout pour y retourner elle-même. C’est pour ça que tu veux la convaincre du bien fondé de ton idée sans la forcer… et pour l’instant ça ne marche pas si bien.

En attendant, vous voilà quand même en route. Si tu te dois de lui obéir et de la suivre, et bien autant dire que tu affiches maintenant un air clairement mécontent sous ton masque de glace. Tu viens faire comme elle : refuser net qu’elle sorte à l’extérieur. Et tu as oublié vos positions respectives, persuadé d’avoir ce droit. Alors quand elle te sort un vieux “Monsieur Grantt”, tu as un sursaut et tu pinces les lèvres.

« Excusez-moi, Miss. Tu marmonnes de très mauvaise humeur, avant de retenir un gros soupire quand elle te laisse quand même le droit de l’accompagner. Je ne vous laisserai jamais sortir sans moi, alors ne m’offrez pas ça comme un souhait. C’est idiot. Tu lui coules un regard en biais, avant de rajouter. Je viendrai avec vous, mais vous vous en tiendrez à ce que je vous dit une fois dehors. Sinon je m’arrange pour vous ramener de force ici et vous enfermer dans votre placard à balais comme vous dites. »

Et tu la plantes là pour aller vérifier la zone des repas puis l’attendre à l’entrée, comme si tu n’avais jamais osé lui dire ce que tu viens de dire. Sans un mot, tu attrapes aussi un bol de gruau et tu arrives même à voler un quignon de pain l’air de rien, avant de t’asseoir près d’elle, mais pas trop non plus. Tu commences à avaler ton repas sans une grimace, mais quand elle parle de réserve de nourriture, tu relèves le nez vers elle et tu viens glisser le quignon de pain dans sa main.

« C’est mieux que rien. Si vous voulez vraiment sortir, prenez des forces, parce qu’on risque de devoir se presser, pour ne pas dire courir. Tu l’observes quelques instants, sans vraiment faire attention à ce que tu fais, et tu lui offres, tout à coup. Je n’aurais jamais cru vous voir manger ce genre de repas au milieu de ces gens un jour… Ca vous va bien. »

Et tu te rends compte de ce que tu dis. Tu te rends compte aussi qu’un mini sourire a essayé de percer sur ton visage, alors tu tournes le visage pour t’enfiler le reste de ton bol, avant d’aller le débarrasser avec les autres, là où certains font la vaisselle, et tu reviens aussi vite te poster près d’elle, en silence. Ce n’est que lorsqu’elle en termine avec sa nourriture et que tu as médité en long, en large et en travers sa demande que tu viens briser la distance entre vous à nouveau.

« Si vous voulez sortir, partons maintenant, en espérant que le froid de la nuit ralentisse ces monstres dehors. Tu es sérieux, ayant réfléchi à comment faire au mieux. Il va falloir vous trouver une arme, par contre. Et vous habillez en conséquence pour marcher dehors par le froid qu’il fait. »

Ca, tu la laisses gérer. L’arme vous verrez ça ensemble. Dans tous les cas, tu ne vas pas la lâcher d’un pas.
Skye W. Logan
Dim 17 Jan - 14:05 ||
Skye W. Logan
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Tu es tellement paradoxale, Skye. Il y a encore quelques minutes, tu venais lui rappeler qu’il n’était pas dans l’obligation d’être à ton service, qu’il n’était plus payé pour ça et qu’il pouvait tout à fait s’occuper d’affaires plus personnelles. Maintenant, pourtant, étant donné que ça t’arrange, tu viens tranquillement lui rappeler que celle qui commande, c’est toi, autant au sein de votre « duo » puisqu’il est ton garde du corps, et qu’il travaille pour toi, qu’au sein de cette église. C’est que tu as tes petites exigences, oui, ton éducation est ce qu’elle est … celle d’une petite fille pourrie, gâtée, qui en plus, en a toujours sacrément bien profiter.

En fait, Skye, tu te contentes de la satisfaction de ne pas l’entendre protester, bien sûr, il te donne déjà ses conditions à lui quand au comment de la chose, mais tu sais bien qu’une fois dehors, tu agiras comme tu penseras qu’il le faut. C’est que tu en as marre, Skye, d’obéir, et de te plier. Tu l’as énormément fait, ces dernières années, simplement parce que tu conservais ce sentiment, celui qui te persuadais que tu devais vraiment te racheter. Maintenant, il est plus ou moins passé, alors, tu agis surement un peu plus spontanément, même si cette période à forcément laisser des traces… Quoi qu’il en soit, tu viens tranquillement t’installer pour avaler ton petit-déjeuner, et ça, tu vois, c’est l’une des principales choses qui te manquent, ma grande : manger avec plaisir. En fait, ça te met particulièrement d’humeur massacrante, dés le matin, de devoir te forcer à avaler cette chose infâme juste pour avoir un peu de forces, du coup, tu te plains. C’est sûr, ça ne fait pas avancer les choses, hein, mais toi, ça te fait assurément du bien.

Tu as bien sûr le droit à une petite leçon de morale qui te fais sacrément grogner, en plus d’un morceau de pain glissé dans ta main. C’est un drôle de regard que tu lances à ton gardien, Skye, quand il ose te faire sa remarque … tu ne sais même pas comment tu dois prendre ça, néanmoins, tu notes que c’est surement la première fois que tu vois sur ce visage, ce qui ressemble étrangement à un sourire. Léger. Mais tout de même. Tu choisis de garder le silence, et alors qu’il se lève pour se débarrasser de son bol vide, toi, tu interpelles une enfant qui passe près de toi, et tu viens lui mettre le pain dans la main avant de poser ton index contre tes lèvres en souriant.

Tu finis tranquillement ton petit-déjeuner, alors que Calum est de retour près de toi, et ton bol à peine vide, il ouvre de nouveau la bouche pour finalement décider que si vous voulez sortir, il vaut mieux le faire maintenant. « J’approuve cette idée. » Et à ton tour, tu vas poser ton bol, très rapidement avant de revenir auprès de l’homme. « Il doit bien avoir quelque chose dans la réserve. » Que tu rétorques, alors qu’il te parle d’arme et de vêtements plus chauds. La réserve, c’est la pièce où vous avez entreposer tout un tas de matériel et de choses utiles. Des vêtements, des outils, des armes, du matériel … il y a, contre toute attente, pas mal de choses qui ont été retrouvées et ramassées aux abords de l’église, la nourriture manque, oui, mais le matériel, bien moins. « Allons-y ! » C’est lui qui t’a lancée, alors, tu quittes de nouveau à la hâte le reste de la communauté, laissant ces pauvres gens terminer leur repas, et tu fonces droit vers la réserve dont évidemment, tu as l’une des clés pour te mettre à fouiner dans les sacs de vêtements qui sont empilés dans un coin. Tu ne mets pas bien longtemps à trouver une tenue de rechange, plus pratique que celle que tu portes : un jean sombre, des bottes, un pull et un gros manteau. Tu as même le luxe de dénicher de grosses chaussettes et, parce que tu n’as pas spécialement de temps à perdre, tu te débarrasses sans attendre de ta tenue actuelle pour te changer sur place.
Calum K. Grantt
Dim 17 Jan - 19:00 ||
Calum K. Grantt
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Votre manière de fonctionner n’a rien de normale ni de simple. Y’a plein de gens qui pensent qu’être la garde rapprochée de quelqu’un, c’est simple, ce n’est qu’un rôle et des yeux partout à avoir, mais c’est faux. C’est la réflexion que tu te fais, en faite, quand tu es en train de t’éloigner pour débarrasser ton bol. Y’a le fait qu’au bout d’un an, tu commences à la connaître, la petite furie brune. Que mine de rien, tu as un certain attachement pour elle, même si tu refuseras toujours de le reconnaître. Toi qui n’as plus rien, et bien elle est un peu comme… une ancre. Et ça, ça pose soucis. Parce que tu veux lui faire plaisir, mais tu dois la garder en vie, et pas parce que t’as pas envie qu’elle meurt. Tu dois le faire pour le boulot.

Autant dire que c’est donc facilement la même dans ta tête et que t’es persuadé que ça n’aide en rien à bien faire ton travail. En attendant tu dois essayer quand même. Alors c’est pour ca que tu ravales la plupart de tes expressions sous un masque de glace quand tu reviens vers elle. Elle termine son repas et tu la vois même refiler le morceau de pas que tu lui avais volé en levant les yeux au ciel.

« Il y a de quoi faire là-bas oui. Que tu réponds, parce que toi-même tu es allé fouiner dans ce coin, pour avoir une idée de ce qui pourrait être utile si un jour vous êtes en danger. Je vous suis, Miss. »

Parce que tu n’as pas à être celui qui l’entraine. En étant derrière elle, tu protèges ses arrières et tu prévois les attaques par devant, tout en la gardant à l’œil. Ce que tu remarques aussi, Calum, c’est que tu as parfois les yeux qui reviennent à elle juste pour l’observer en coin, t’assurer qu’elle va bien, qu’elle n’en fait pas trop ou qu’elle ne cache pas ses problèmes. Tu ne sais pas vraiment si elle est aussi courageuse qu’elle le montre ou si elle se sent obligée de sortir mais tu vas la garder à l’oeil. Et vous finissez par arriver dans la réserve. Tu la laisses chercher des vêtements alors que te penches du côté des armes amassée par là. Ca ne te plait pas, mais il faut qu’elle puisse se défendre si elle est séparée de toi.

« Vous pourriez prendre cette machette ? Tu lances en te retournant avec l’arme militaire dont tu ne sais pas comment elle a été trouvée et ramenée ici. Elle est légère et assez longue pour être sécurisante, même si je préférerais que vous ne vous en serviez qu’... Tu t’arrêtes, alors qu’elle est à moitié déshabillée sous tes yeux. Dernier recours. »

Tu es surpris qu’elle ait eu ce culot que tes yeux restent sur elle bien plus longtemps qu’il ne le faudrait. Faut dire aussi que t’as pas vu une femme nue depuis trop longtemps et que t’as eu personne dans ta vie depuis ce mariage échoué. Et quand tu te rends compte de ce que tu fais, tu te retournes d’un coup, sans un mot, pour aller te poser près de la porte et ainsi empêcher quiconque d’entrer et de voir ce que t’as vu.

« Dehors, ne vous éloignez pas de moi, même si ça vous semble être sûr ou vide de monstres. Tu finis par reprendre, les yeux braqués sur le sol, le dos contre le battant en fer. Et si je vous dis de rentrer, vous repartez sans réfléchir, d’accord ? T’es nerveux, toi, maintenant. Normalement je ne devrais même pas accepter de vous laisser ressortir, alors rendez-moi mon travail un peu plus simple s’il vous plait, Miss. »

Ouais c’est ça. En évitant de se deshabiller devant toi, aussi, ce serait pas mal ça.
Skye W. Logan
Dim 17 Jan - 19:29 ||
Skye W. Logan
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Date d'inscription : 12/01/2021
Tu n’as jamais été la plus pudique au monde, Skye. Pourquoi le serais-tu ? Tu n’as jamais eu la moindre remarque négative quant à ton physique, bien au contraire, depuis que tu es petite, à ce sujet, tu n’as que des compliments, et de ce fait, pas le moindre complexe. Du coup, tu n’as jamais eu de soucis à dévoiler ton corps, et si tu avais tout de même un minimum de retenue, avant, par rapport à ton métier, mais aussi à ta position, et bien, tu te dis qu’actuellement, tu peux largement ranger ça au placard parce que l’heure n’est plus à ce genre de politesse, ou de délicatesse. C’est pour ça, donc, que tu n’as pas de problème particulier avec le fait de te changer sur place, tu balances simplement les vêtements que tu portais sur le dos dans un petit coin, pour pouvoir les récupérer en rentrant, et tu ne prends pas de précaution supplémentaire pour te cacher, ou encore prévenir Calum. Tu ne lui demandes même pas de ne pas se retourner, ou de détourner les yeux, tiens. De toute façon, ce n’est pas si grave, ce n’est pas comme si tu apparaissais complètement nue à ses yeux, tu as des sous-vêtements qui cachent ce qui doit l’être.

« Ça m’ira très bien. » Tu lui annonces, tout en boutonnant le pantalon que tu viens d’enfiler, pour ensuite attraper le haut, un pull près du corps qui va assurément te tenir bien chaud. Par contre, Skye, tu ne peux pas réellement t’empêcher de sourire quand tu vois ton gardien qui se détournes, tu n’es pas une idiote, ma grande, tu as bien vu ce moment de flottement qu’il a eu, avant de se détourner si brusquement pour aller se poster devant la porte en te tournant le dos. « Et cesse donc d’en faire autant … » Tu souffles, enfilant rapidement la paire de botte à ta taille, puis, en attrapant le manteau un peu trop grand et en le rejoignant, près de la porte, le poussant légèrement sur le côté pour te frayer un passage. « Ai-je l’air d’être complètement dénuée de bon sens ? » Tu demandes alors, avec tout le sérieux du monde. Si tu étais naturelle, bavarde et plutôt pleine d’entrain et d’une certaine bonne humeur il y a encore deux minutes, c’est de nouveau un regard aussi tranchant que l’acier que tu viens poser dans le sien. Tu vois, c’est ce regard qui t’a forgée une certaine réputation, à ton poste. Une femme qui ne se laisse pas faire, et, mieux, capable d’effrayer le plus dangereux des hommes … ouais, c’est ce qu’on dit. En pratique, tu restes femme, une femme d’affaire qui n’as jamais eu toutes les armes en main pour te défendre. La preuve en est, la présence de ce garde du corps à tes côtés. « Je ne compte pas me jeter entre les dents d’un rôdeur. Es-tu rassuré ? »

Et tu viens attraper la machette entre ses mains, l’agitant un peu, pour voir si tu es capable de la manier sans trop de soucis. Notons, Skye, que tu n’as absolument pas dit que tu ferais tout ce qu’il vient de te demander. Tu seras prudente, et tu ne feras pas de folie, cependant, comme toujours, tu agiras comme bon te sembles, de toute façon, tu as toujours un bon instinct, tu sais que tu peux t’y fier sans trop de soucis. « Tu ne dois pas te changer ? » Tu demandes après quelques secondes à l’observer de bas en haut, puis de haut en bas. « Tu vas te contenter de cette arme ? » Une arme de service que tu l’as toujours vu porter, depuis qu’il est là, dans ton sillage, pour ta protection. « L’autre type la dernière fois a dit que les armes à feu, ce n’était pas l’idéal, tu devrais te trouver une arme moins bruyante. » Ça, normalement, c’est son boulot, pas le tien, Skye, mais bon. « Vas-y, je t’attends ici. » Et tu sais quoi ? Tu as même le culot d’imiter cette posture qu’il a si souvent quand tu es occupée, et qu’il patiente non loin de toi. Bien droite. Les mains derrière le dos. Comme si tu t’apprêtais à monter la garde pour lui, pendant qu’il se prépare, et donc, à inverser les rôles.
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