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[DONE] Need a doc ? ft. Kaelig
Matilda Chevalier
Sam 9 Jan - 19:47 ||
Matilda Chevalier
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Need a doc ?
Kaelig & Matilda
Elle a encore rêvé cette nuit, enfin rêver, la jeune femme ne pense pas qu’elle peut qualifier ça de songe. Voir même de cauchemar. Non, ce sont plus des réminiscences d’un passé qu’elle aimerait parfois oublier, hélas, il est encore un peu trop récent pour y penser sans amertumes. Clairement, Matilda n’a pas fini de regretter ceci ou cela, d’avoir vécu ça comme de cette façon plutôt que d’un autre. Alors, elle sait que c’est stupide, que c’est stérile, cependant, elle ne peut pas s’en empêcher. Quand elle ouvre les yeux, après avoir ronchonné dans la demi-conscience de son sommeil, on peut dire que la matinée ne commence pas bien. Dommage hein, parce qu’il fait plutôt beau dehors, s’il y a des zombies dehors, le monde lui continue de tourner tranquillement.

— Erf…

Penser aux morts-vivants, ce n’est pas top non plus pour bien démarrer la journée. Bref, s’étirant comme un chat après sa sieste, la miss se redresse finalement de son lit. Privilège de médecin, elle roupille pas loin de l’infirmerie au cas ou il y aurait une urgence. Et à réussis à caser son frangin dans la même pièce qu’elle, qui dors lui par terre dans un sac de couchage. La brunette se demande comment il fait, ok il y a un vieux tapis, mais ça ne doit pas être très confort. Pas faute de lui avoir proposé qu’ils échangent de place à tour de rôle, mais monsieur ne rien savoir. Tant pis pour lui, tant mieux pour elle, faut bien y voir le positif. Quant à son oncle et sa tante, eux ont trouvé une place dans la grange, et dorment sur un lit de fortune. Pas terrible non plus, mais ils n’ont jamais été du genre à se plaindre et sont solides.

Enfin, après avoir pris le temps d’émerger en position assise, Matilda se lève définitivement en grognant de plus belle à cause du froid. Se débarbouille vite fait à l’eau glaciale, les joies de l’hiver et enfile rapidement des vêtements chauds et qui ne refoule pas trop. Ouais, les machines à laver ça lui manque drôlement finalement. S’il n’y avait que ça. Joie et bonne humeur, c’est dans cet état d’esprit très ironique que la miss rejoint la cuisine, pour y dégoter le petit-déjeuner du matin. C’est-à-dire quelques morceaux d’une pomme de terre cuite à l’eau, une portion de haricots rouges et une pomme. Elle remercie le cuisinier tout en regrettant les pancakes au sirop d’érable, peut-être en se concentrant assez fort, les pommes de terre et les haricots en auront le goût.

Mouais.

Sa pitance avalée et sa pomme dans une poche pour plus tard, la brunette est de retour à l’extérieur, avec l’idée très nette de faire un saut à la serre. Elle y fait quelques plantes utiles pour des soins à venir, quand elle croise la route de Kaelig. Un prénom bien singulier, pour un type qui l’est tout autant. Pas spécialement méchant, pas feignant non plus, il participe aux diverses tâches sans rechigner, mais ne se mêle pas trop aux autres. Il préfère la compagnie de ses canassons et de son chien qui le suit comme son ombre. Les yeux bleus de la jeune femme passent de Smoke à son maître, qui traverse la cour de la ferme en claudiquant, mais pas en direction de l’infirmerie. Changement de programme, le jeune médecin avance à sa suite, se faisant la réflexion que les hommes on vraiment cette sale manie de préféré jouer au bad boy en souffrant, que d’aller voir quelqu’un de compétent pour les soulager.  

— Kaelig ?

Il ne l’entend pas, forcément, mais elle ne va pas se mettre à crier quand même. Accélérant le pas pour le rattraper, Matilda réussit à lui tapoter le bras du bout de son index pour attirer son attention.

— Kaelig ? répète-t-elle. Vouuussss…

Brève pause, doit-elle le tutoyer ou le vouvoyer ? La brunette le connaît de vu, elle ne lui a jamais parlé, mais d’un autre côté ils se côtoient tout de même depuis un mois, même si pas vraiment. Argh !

— Vous avez besoin de soin, je crois, reprend la miss en indiquant sa jambe. Il ne faut pas que vous restiez comme ça, sait-on jamais.


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Kaelig Harlan
Sam 9 Jan - 22:20 ||
Kaelig Harlan
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T’es pas spécialement de bonne humeur, mais ce serait mentir que de dire que depuis que tu es arrivé à Alden, tu es parfois de bonne humeur. Tu ne l’es pas. Jamais. Tu fais ce que tu as à faire, tu veilles à ne faire peur à personne et à ne jamais avoir un mot plus haut que l’autre, mais la vérité, c’est que tu es en morceau, Kaelig. Tu n’as pas retrouvé Eireen, tu as tout perdu en venant ici… il y a bien des raisons pour que tu n’ailles pas bien, mais aujourd’hui tu as atteint un niveau supérieur.

Tu boites. Ouais, tu boites, vraiment. Parce que ta jument qui est en fin de gestation a eu peur quand un gamin est passé trop près d’elle alors que tu la brossais. Et qu’elle t’a fichu un sacré coup dans le tibia. C’était il y a trois jours, et si ça a bleui, voilà que la douleur commence à te rendre carrément dingue. Il faut dire que t’as même pas dormi cette nuit tellement ça te lançait, alors clairement tu es de travers ce matin.

Tu traverses le camp sans voir que le soleil brille ou que les oiseaux chantent. Tes yeux fixés sur le sol devant toi, tu as en tête de voir si tu peux trouver un peu de foin en rab pour la gestante et c’est tout ce qu’il y a en toi. Le reste, c’est du vide. Le reste, c’est ton secret. Alors autant dire, mon grand, que lorsque tu sens un contact avec ton bras, tu fais un sacré bond, comme si on avait tenté de t’attaquer. La violence de ta réaction s’arrête avant que tu ne repousses violemment la femme, et tu souffles, pour te reprendre.

« Désolé, je ne voulais pas te faire peur. Que tu lui dis, sans penser à lui offrir la même politesse qu’elle te donne. Hein ? Et tu baisses les yeux sur ta jambe que tu traînes derrière toi. Ce n’est rien, un mauvais coup de sabot. »

Et au départ, ta première idée c’est que, maintenant que tu t’es expliqué, tu peux simplement reprendre ton chemin et la laisser vaquer à ses affaires. Tu ne sais même pas qui elle est, mais tu sais qu’ici tout le monde à son rôle et du boulot pour la journée, sauf que quand tu poses ton pieds au sol et que tu sens ta jambe avoir un mal de chien à supporter ton poids, tu te retrouves à soupirer et t’arrêter.

« Tu es capable d’arranger ça ? Au moins juste la douleur, je ferai avec le reste. Et tu te tournes à nouveaux vers elle, pour l’observer calmement, sans te rendre compte que ce n’est pas forcément quelque chose qui soit très poli. Je me rends compte que, si tu sais qui je suis, j’ignore ton nom… Excuse-moi. »

Et bon, au moins t’es sincère, c’est déjà ça de pris. Ca serait juste mieux si tu étais capable d’être un peu plus poli et civilisé, c’est tout. En attendant, Kaelig, tu l’observes et tu attends de savoir si elle peut te venir en aide, avant de soit la suivre, soit prendre la fuite comme tu le fais toujours si bien.
Matilda Chevalier
Dim 10 Jan - 14:43 ||
Matilda Chevalier
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Need a doc ?
Kaelig & Matilda
Dire qu’elle l’a surpris serait un euphémisme vu le bond qu’il vient de faire, comme si… Comme si elle avait voulu l’attaquer, ou du moins lui sauter dessus ? Pas son genre, ni pur l’un, ni pour l’autre. Donc elle aussi est finalement étonnée par sa réaction un brin disproportionnée, les yeux écarquillés sur sa personne, avant de légèrement se détendre, tout en lui jetant un regard toujours aussi ahuri. La miss note tout de même que, si elle doit entrer à nouveau en contact avec lui, bah, elle fera ça par devant et non par derrière. Hum… Finalement, Kaelig finit par s’excuser, mais il n’y a pas mort d’homme, ils se sont juste fait une petite frayeur mutuelle. En revanche, se prendre un coup de sabot, la jeune femme n’appelle pas ça rien.

— Ce n’est pas grave, plus de peur que de mal, répond-elle avec un léger sourire. Cependant, vous ne devriez pas négliger le coup que vous avez reçu, surtout venant d’un équidé.

Alors, elle n’a jamais elle-même reçu de coup de sabot, mais quand elle voit la puissance que certains chevaux peuvent avoir, le pauvre gars a du quand même sacrément douiller. Mais ça ne semble pas l’émouvoir plus que ça, puisqu’il se détourne d’elle sans plus de cérémonie. Meh ? Matilda se gratte le bout du nez, un peu embêtée, visiblement, il n’a pas saisi qu’elle cherche à l’aider. Faut dire aussi que la brunette n’a sans doute pas était très explicite, peut-être qu’elle aurait dû dire d’entrer de jeu qu’elle est médecin. Ou un truc qui s’en approche.

De fait, elle le suit dans l’optique de se présenter en bon et due forme. Sauf qu’il se remet à parler et se tourne vers elle dans le même laps de temps, la faisant une fois encore sursauter. Décidément.

— Je… Je dois d’abord examiner votre jambe, qu’elle bafouille.

Oui, se faire examiner des pieds à la tête pas un type aussi baraqué et qui n’a pas l’air de très bonne humeur, ce n’est pas franchement agréable. Matilda se racle la gorge avant de reprendre.

— Je suis Matilda Chevalier, c’est moi le médecin du groupe. C’est pour ça que je vous ai proposé mon aide… Enfin, même s’il semble que je n’ai pas étais très claire sur ce point.

D’ailleurs, quand on ne connaît pas quelqu’un, on le vouvoie non ? Ou alors c’est elle qui est beaucoup trop polie. Faut croire que même pendant une apocalypse zombie, elle a su garder ses principes, pour le meilleur et pour le pire.

— Venez, je vais vous examiner, prenez votre temps pour marcher, rien ne presse.

La jeune femme lui fait donc signe de se mettre en route et en profite pour observer la façon dont il se déplace, il pose à peine le pied au sol, la façon dont il grimace quant à chaque fois que sa jambe douloureuse subit le poids de son corps. Le médecin note également ses traits tirés, enfin, tout le monde dans le camp a les traits plus ou moins tirés, mais c’est plus saisissant pour Kaelig. Sans aucun doute qu’il doit passer des mauvaises nuits et elle réfléchit déjà à la façon de le soulager, on ne peut pas dire qu’ils croulent sous le matériel médical.

— Vous souffrez depuis combien de temps ? interroge-t-elle en l’aidant à monter les escaliers.

Atteindre le premier étage n’est d’ailleurs pas aisé, c’est qu’il pèse son poids le bougre et Matilda ne peut pas s’empêcher de ronchonner. L’infirmerie au premier, ce n’était pas l’idée du siècle, il faudra qu’elle songe à rectifier le tir, emmener des patients là-haut alors qu’ils souffrent, ce n’est pas terrible.

— Nous y voilà, souffle la miss en frottant son dos endoloris. Si vous pouvez me montrer votre coup en relevant le bas de votre pantalon, c’est très bien, sinon enlever le.

Miss Chevalier s’empare d’un tabouret et attend que l’homme qui murmuré à l’oreille des chevaux, se laisse soigner. Et avec le sourire s’il vous plaît. Non ? Tant pis.


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Kaelig Harlan
Dim 10 Jan - 20:11 ||
Kaelig Harlan
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Tu l’as fait sursauter la pauvre. Il faut dire que tu n’as rien de très doux ces derniers temps, Kaelig et que même avant cela tu n’étais pas bien doué pour mettre à l’aise les gens. Alors tu lui offres tes excuses et tu cesses de bouger comme si ça pouvait t’éviter de la faire sursauter encore une fois. Le truc, c’est que t’es visiblement nul pour ca, parce qu’elle recommence à avoir peur quand tu te retournes vers elle, subitement, pour accepter son aide. Tes yeux glissent sur elle, et tu finis par détourner le regard, comme si t’étais conscient que tu es effrayant pour elle, d’une certaine manière.

« Matilda Chevalier, te voilà à répéter en notant son nez dans ta tête. Oh, on m’avait parlé d’un médecin, je ne pensais pas qu’il s’agissait d’une fe… de toi. Ouais, tu te rattrapes comme tu peux avant de hocher lentement la tête. Si tu peux m’aider alors je te suis. »

Elle te rappelle d’y aller lentement et tu te mets en route en sifflant Smoke qui marche s’est éloigné de quelques pas pour renifler une touffe d’herbe. Le chien réagit aussi vite et vient se caler tout contre toi, comme si lui aussi voulait t’aider à marcher. Une main sur la tête du grand chien noir et gris, tu boites comme tu peux jusqu’à un escalier et même là, quand tu le vois, tu ne dis rien.

En faite, tu voudrais te débrouiller seul mais la jeune femme ne t’en laisse pas le temps et sa proximité te donne envie de fuir. Tu te retrouves coincé entre le mur et elle, et tout ce que tu peux faire c’est monter le plus vite possible, les yeux fixement posé devant toi, en refusant de l’observer pour ne pas voir qu’elle t’a approché de bien trop près. Et quand tu l’entends te poser une question en revenant encore à ce vous que tu as oublié, toi, tu finis par grogner et répondre en te hissant sur le palier

« Trois jours. Je pensais que la douleur allait se résorber mais ca a viré au noir et pour l’instant, même le contact du drap sur mes jambes ou de mon pantalon me donne l’impression qu’on me cogne dans le tibia. »

Tu ne vas pas alléger ta peine pour paraître plus fort que tu ne l’es, Kaelig. Tu as besoin de soin, cette femme peut t’aider. Tu feras ce qu’il faut pour aller mieux, au plus vite et ensuite tu effaceras tout cela de ta vie, avant de retourner à ce que tu fais depuis toujours. Au final, tu te retrouves dans l’infirmerie et quand elle te demande de lui montrer t’as pas vraiment le choix. Remonter le pantalon te fait un mal de chien, alors tu t’en défait avant de t’asseoir sur le lit médicalisé.

« Désolé, je ne peux pas le relever. Que tu trouves quand même à t’excuser en détournant le regard. Et tu peux me tutoyer, tu sais. Je ne m’en fais plus vraiment pour ce genre de convenance quand on ne sait pas si on verra le prochain soleil se lever. Tu finis par remonter ta jambe sur le lit pour lui laisser voir l’ampleur de la blessure. Tu es ici depuis longtemps ? »

Et ouais, tu ne te vois pas ne plus rien dire maintenant que tu es devant elle, à moitié déshabillé et en position de faiblesse. Alors lentement tes yeux bleus se relèvent pour revenir se poser sur elle et surveiller ce qu’elle fait. Et finalement tu oses rajouter :

« Ca ne doit pas être simple de travailler dans ce genre de condition. Tu regardes les moyens du bord qu’elle a pour s’en sortir en termes de soin. Tu es courageuse d’avoir accepté le poste. »
Matilda Chevalier
Lun 11 Jan - 16:28 ||
Matilda Chevalier
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Need a doc ?
Kaelig & Matilda
Matilda hoche doucement la tête quand Kaelig répète son prénom et son nom, comme si d’une certaine manière, il cherchait à les imprimer dans sa tête. En revanche, la suite de ses propos lui fait légèrement froncer les sourcils, elle trouve ça même limite un peu macho. Pourquoi un médecin ne pourrait-il pas être une femme ? Et pourquoi, c’est si difficile que ça d’imaginer qu’elle pourrait soigner des gens. Enfin, la jeune femme ne répond pas rien à ça, se contentant simplement de lui dire de marcher doucement, car marcher vite risquerait d’aggraver la situation. Le brun appelle son chien et le trio se met lentement en route, ils finissent par arriver devant l’escalier et naturellement, le médecin, aussi femme soit-elle, vient aider son patient à monter les marches. En revanche et va savoir pourquoi, sous ses mains elle le sent se tendre et la rapidité avec laquelle il gravit les marches la surprend un peu. Soit c’est sa proximité à elle qui lui pose un problème, soit il est haptophobe.

De toute façon, là n’est pas le plus important, miss Chevalier préférant s’enquérir de son état et surtout savoir depuis combien de temps, il souffre. Kaelig grogne, va savoir si c’est à cause de sa question ou de la monter des marches, peut-être bien des deux à la fois. Toujours est-il que quand elle apprend que ça fait trois jours, que le coup à virée au noir et que même un simple le gêne, la brunette lui jette un regard drôlement sévère.

— Vous pensiez sérieusement que la douleur aller se résorber comme par magie ?! Ce n’est pas un simple coup contre la table du salon, vous vous êtes pris un sabot de cheval dans la jambe. Franchement…

Oui, il y a son côté médecin moralisateur qui ressort par tous les pores de sa peau, elle émet même un claquement de langue agacée. Avant de reprendre et de lui demander, quand ils sont dans la chambre, de soit remonter le bas de son pantalon, soit de le retirer.

— Ne vous excusez pas, répond la jeune femme en prenant place sur un tabouret. En revanche, je préfère continuer de vous vouvoyer, on ne se connaît pas et pour ma part, les convenances sont plus importantes que jamais au vu de notre situation.

Oui, parce qu’il est clair quand dans ce nouveau monde, certaines personnes les ont oubliés un peu trop vite les convenances. Le chaos, ça en a fait jubiler plus d’un, ils n’étaient rien dans la société d’avant et maintenant, ils règnent en maître. C’est à vous en faire vomir. En attendant, Kaelig la sort de ses pensées par une nouvelle question.

— Je dirais que ça fais un peu plus de deux mois, je vous avoue que je perds la notion du temps parfois.

La miss attrape une perd de gant en latex et commence à palper doucement la jambe du brun, ce n’est vraiment pas beau, il a même reçu un vilain coup. Elle ne comprend pas qu’il ne sois pas venu plus vite que ça la voir, on dirait que les gens prennent un malin plaisir à attendre que leur ennui de santé se dégrade. Quand il prend à nouveau la parole, la brunette relève les yeux sur lui, se disant qu’elle ne pensé pas que c’était le genre de type si loquace.

— Non, ce n’est pas toujours évident, mais je me console en me disant que ça pourrait être pire. Je ne fais pas ça parce que je suis courageuse, mais parce que c’est nécessaire et puis…

Elle hausse doucement les épaules.

— J’aime bien aider les gens et les soulager du mieux que je peux… Bon, Kaelig, ça risque de faire vraiment mal, mais je vais devoir palper votre coup. Serrez les dents, je vais faire au plus vite.

Et sans plus de cérémonie, Matilda applique ses doigts sur la blessure.


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Kaelig Harlan
Lun 11 Jan - 22:09 ||
Kaelig Harlan
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Te voilà arrivé à bon port… ou plutôt dans l’infirmerie. Tu ne dirais pas que c’est précisément là où tu voulais atterrir, mais au moins maintenant tu vas devoir prendre le soucis à bras le corps, ou plutôt la laisser vérifier l’état de ton corps avant de prendre la poudre d’escampette comme tu peux si bien le faire. Et quand elle vient te gronder, en claquant la langue, tu évites de croiser son regard en marmonnant :

« Ca passe habituellement. Je travaille avec des chevaux depuis que je tiens debout, je me suis déjà pris des coups de sabot ou fait écraser le pied, vous savez. Et tu finis par soupirer un peu, l’air clairement un peu con. Je ne voulais juste pas déranger les autres. Déjà que les chevaux ne sont pas les plus bienvenues ici. »

Clairement. Si t’avais pas promis de te débrouiller seul avec eux, et que le leader n’était pas un homme doux, tu te serais retrouvé dehors… ou ils auraient décrété que ça faisait une bonne source de viande. Enfin, bon, tout ça pour dire qu’à tes yeux, tu as toutes les raisons qu’il faut pour éviter de faire des vagues quand ça concerne de près ou de loin tes chevaux.

« Ah. Tu réponds quand elle te parle de te vouvoyez. Et tu fais une drôle de moue, avant de lui demander, lentement. Je dois en faire de même ? »

Nan mais t’es vraiment une bille en relation sociale, c’est horrible. En tout ca,s tu finis par te taire et la laisser approcher de ta jambe, même pas gêné par le fait qu’il te manque la moitié de tes vêtements ou presque. Et plutôt que de laisser le silence revenir, tu l’interrogés. D’abord pour savoir depuis quand elle est là, puis pour savoir si elle s’en sort. Et tu ne sais pas, toi-même, pourquoi tu fais ça, mais te voilà donc à lui faire la conversation comme un type presque civilisé.

« Nécessaire ou pas, d’autres auraient refusé, donc ça vous démarque de ceux-là. Tu la contredis tout doucement, en l’observant. Allez-y, je suis dur au mal… Et puis il faut bien ce qu’il faut pour que ça guérisse. »

Et franchement, Kaelig, tu morfles, mais tu ne dis rien. Tu t’étales juste sur la table de soin, la mâchoire verrouillé et un éclat de souffrance dans tes yeux que tu braques sur elle sans t’en rendre compte. Tu te raccroches à ce que tu peux et au final, ce que tu peux c’est ses yeux et la certaine étincelle de douceur que tu y trouves sous son inflexibilité. Et quand elle en finit, tu relâches ton souffle en soupirant profondément.

« Vous ne seriez pas médecin, j’aurais tendance à croire que vous voulez me torturer. Tu marmonnes en essayant d’y mettre un sourire tout de même. Alors, ça dit quoi ma jambe ? Tant qu’on ne doit pas me la couper, je pense que je peux entendre tous les diagnostics que vous aurez à me donner. »
Matilda Chevalier
Mar 12 Jan - 11:33 ||
Matilda Chevalier
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Need a doc ?
Kaelig & Matilda
De part sa stature et son air pas très sociable, voir même quelque peu renfrogné par moment, Kaelig et le genre de type que personne n’ose approcher ou trop contredire. Enfin si, mais une fois qu’il a le dos tourné et qu’il ait loin des bouches critiques. Bref, tout ça pour dire qu’en vérité, s’il a le physique d’un adulte, son attitude lui fait un peu penser à un gamin capricieux. « Nan, je n’aime pas les choux de Bruxelles maman ». Alors oui, Matilda le regarde de façon encore plus sévère, puis elle secoue la tête de gauche à droite en soupirant légèrement.

— Certes, mais habituellement il n’y a pas des zombies qui traînent partout, dans notre monde actuel, il faut partir du principe que le moindre problème de santé peut être handicapant. Même si vous vous êtres déjà pris des coups de sabot ou fait écraser le pied, qu’elle continue de le morigéner. Gardez ça en tête Kaelig, tant que ça concerne la santé, il faut venir me déranger. Quant à vos chevaux, ne faites pas attention aux gens stupides.

Oui, il y a des zombies, mais le virus de la connerie ne s’est pas éteint pour autant, on dirait même que pour certains, c’est de pire en pire, ou de mieux en mieux, c’est selon. D’un autre côté, elle peut comprendre le point de vue de certains, ils ont des vivres, mais pour combien de temps. Les cheveux du brun, aussi magnifiques sont-ils, ils restes une source de nourritures. Enfin, elle espère qu’il pourra les garder aussi longtemps que possible ses canassons.

Bref, la brunette est pour le moment plus préoccupée par son coup que par le reste, et alors qu’elle s’installe, il lui propose de le tutoyer, cependant, Matilda qui garde certains principes de politesse préfère le vouvoyer. Et le voilà de nouveau à bouder, ça vient encore plus confirmer sa théorie comme quoi Kaelig est un homme avec quelques attitudes de petit garçon.

— Oui s’il vous plaît, répond tranquillement Matilda. Je sais que ça doit paraître étrange vu les circonstances, mais j’ai du mal qu’on tutoie quand on ne me connaît pas… Surtout qu’en plus vous ne connaissiez pas mon prénom.

La jeune femme lui fait un drôle de sourire, avant de finalement se concentrer sur le coup de Kaelig. Ce n’est pas joli, joli, il a vraiment un bel hématome et le fait qu’il ait continué à marcher sur sa jambe douloureuse n’a pas arrangé les choses. Alors qu’elle réfléchit, son patient reprend la parole, lui faisant lever les yeux sur lui. Il la questionne sur son temps de présence en ces lieux et si elle s’en sort malgré le peu de matériel. Et elle de lui expliquer que malgré la situation, elle fait ça autant par nécessité que par envie.

— Ce qui me démarque des autres c’est que je le voulais, les choses deviennent souvent plus faciles quand c’est désiré, rétorque-t-elle avec douceur. C’est sûr que si on ne m’avait pas laissé le choix, je n’aurais pas eu le même discours.

Matilda hoche la tête quand il lui signale qu’elle peut palper son coup, elle y met autant de douceur que possible, mais le pauvre Kaelig prend cher. D’un autre côté, miss Chevalier espère que ça lui servira de leçon et qu’à partir de maintenant, il viendra à l’infirmerie, même si c’est pour quelque chose de bénin. La brunette termine et un sourire finit par venir étirer ses lèvres face à la remarque de son patient.

— Je n’aurais pas employé des moyens physiques si j’avais voulu vous torturer, mais des moyens plus psychiques.

La jeune femme se redresse finalement et farfouille dans le matériel qu’elle a à dispositions, avant de revenir vers Kaelig.

— Non, je ne vais pas vous couper la jambe. En revanche, si l’hématome n’est pas résorbé après trois jours, ce n’est pas franchement bon signe. Hélas, je n’ai rien pour vous faire une radiographie, voilà ce que je vais vous préconiser, du repos, de ne plus poser votre pied au sol et de venir me voir pour surveiller ça. Je vais vous prêter une canne également ça vous aidera à nous déplacer.

S’emparant de la petite bouteille d'Huile essentielle pure d'Hélichryse italienne, Matilda en dépose quelques gouttes sur la jambe du brun et commence à le masser.

— Ça ne remplacera pas un vrai anti-inflammatoire mais ça devrais vous soulager un peu.


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Kaelig Harlan
Mar 12 Jan - 22:10 ||
Kaelig Harlan
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Tu l’écoutes te tenir tête, et ce que tu ne prévois pas vraiment, Kaelig, c’est que ça vienne te tirer un semblant de sourire. Depuis que tu es arrivé à Alden, il n’y a personne pour te dire merde ou te prouver par A + B que tu te trompes. Alors autant dire que le fait que ce soit un petite bout de femme comme cette Matilda, il y a de quoi trouver ça amusant dans le fond. Rassurant peut-être aussi.

« Bien bien, je ferais comme vous dites, alors. Tu lui cèdes en conservant ce léger sourire sur les lèvres quelques instants. Au moins, vous savez ce que vous voulez et pourquoi vous êtes là. »

Elle t’apprend sans grande surprise qu’elle préfère que tu la vouvoies. Autant dire, Kaelig, que tu vas t’y tenir histoire de ne pas en faire, justement, des histoires. Et au final, c’est sa remarque sur son prénom que tu ne connaissais pas qui finit par te faire garder le silence. T’as vraiment l’impression d’avoir fait une connerie, c’est certain. Et si t’es maladroit, si t’aimes pas être en société, tu n’as rien d’un mec méchant ou qui veut faire souffrir les autres. Alors oui, tu te tais.

Elle continue à te parler en examinant ta jambe et c’est probablement drôle de voir comme t’es passé de bavard (enfin pour toi hein) à muet comme une carpe. Tes yeux s’accrochent à elle, à ce qu’elle fait, et même quand la douleur devient insoutenable, tu ne la lâches pas. Tu fais d’elle ton ancre pour ne pas lâcher prise sur la réalité et surtout sur ta gestion de toi-même. Ta langue ne se délie qu’une fois la torture s’arrêtant…

« Je vais faire en sorte que ça soit résorbé alors. Que tu lui apprends aussi sec, en détournant enfin tes yeux pour regarder l’état de ta jambe. Ceci dit, je vais devoir poser le pied au sol au moins pour mes tâches à la ferme, et m’occuper de mes animaux. Je ferai au mieux mais… je ne peux pas vous promettre de me tenir complètement à vos prescriptions. »

T’es honnête, au moins ça c’est certain, peut-être même trop. Le souci qui se pose, Kaelig, c’est qu’encore si tu pouvais demander qu’on t’accorde quelques jours de repos aux tâches du camp, tu ne peux pas laisser les chevaux sans soin… et que pour ça tu n’as personne. Ta soeur et ta femme viennent hanter tes pensées quelques instants avant que tu ne te secoues et…

« Vous… me massez ? Que tu demandes avec surprise, parce que tu ne l’as pas vue venir celle-là. Qu’est-ce que c’est ? Tu te redresses un peu pour regarder ce qu’elle fait et ton nez se tend, se remue et te voilà encore plus surpris. Ca sent comme le curry ! Un soupire t’échappe. C’est une odeur agréable. »

En même temps, t’aimes bien ce qui est naturel en général. Le poulet au curry de Tara était excellent, et sans le vouloir, elle revient te hanter, encore une fois. Ca vide tes yeux, ca te fait te reposer sur la table, presque sagement et une ride de douleur, de fatigue, de vieillesse prématurée vient se graver sur ton front alors que tu restes avec ton épouse quelques instants loin du monde.

« Dites… Vous n’auriez pas une huile au curry qui apaise les chevaux, par hasard ? Que tu finis par demander, lentement, quand tu daignes recontacter la réalité. Une des juments mettra bas bientôt, et elle est sacrément nerveuse du changement de domicile… C‘est elle qui m’a fait ça. Si je pouvais la calmer, ca serait bien plus simple… »
Matilda Chevalier
Mer 13 Jan - 13:28 ||
Matilda Chevalier
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Kaelig & Matilda
Pourquoi il sourit ? Elle n’a rien de dis de drôle. Si ? Pourtant, il ne lui semble pas. Matilda tente un retour en arrière en réfléchissant à ce qu’elle vient de lui dire, mais non, la jeune femme ne voit pas ce qu’il y a d’amusant dans ses propos. Ou alors, quelque chose lui échappe, ce qui est bien possible, elle n’est pas dans sa tête brune après tout. Mais elle finit par comprendre quand Kaelig lui dit qu’il fera comme elle dit, oui clairement, elle a dû passer pour un mini dictateur de la santé. La brunette passe une main contre sa nuque en rougissant un peu, elle ne se sent vraiment plus quand elle est mode en médecin. C’est au mieux cependant s’il l’a écouté, encore faut-il que Mr Cheval mette ça en pratique et pour le coup rien n’est moins sûr.

— C’est parfait, je garderais quand même un œil sur vous, explique-t-elle légèrement décontenancé par son sourire toujours présent. Avoir des objectifs à toujours était important et il me semble que ça l’est encore plus de nos jours. Simplement survivre, ça finis par avoir ses limites.

En attendant et alors qu’il avait pas mal parlé jusque-là, son patient finit par ne plus ouvrir la bouche, se contentant simplement de regarder ce qu’elle fait. Matilda se questionne à nouveau, se demandant si elle n’aurait pas dit un truc qu’il ne fallait pas, le coup du prénom, c’était seulement pour le taquiner, rien de méchant en somme. Cependant, c’est sans doute un homme susceptible, on ne l’y reprendra plus à lui faire des petites blagounettes. À son tour, la brunette finit par se taire, après avoir dit ce qu’elle avait à dire, et se concentre plutôt sur la jambe du grand brun. Difficile de faire un diagnostic précis sans le matériel nécessaire pour faire des examens approfondis, ce qui est sûr en revanche, c’est que Kaelig va devoir mettre la pédale douce. Ce qu’elle a tôt fait de lui expliquer et la réponse de son patient la faire rire.

— Vraiment ? Si par la seule force de votre volonté vous y arrivez, faites-moi signe. Mais je comprends bien que le repos total vous est compliqué avec vos responsabilités. Peut-être devriez-vous envisager de former quelqu’un au soin des chevaux ? Je vous souhaite de ne pas recevoir à nouveau un coup de sabot, mais juste par sécurité, réfléchissez y. En attendant, si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à me faire signe.

En dehors de son poste de médecin, on ne peut pas dire qu’elle fasse grand-chose de plus. Alors elle aide bien à quelques tâches, ou il n’y a pas de risque qu’elle se blesse gravement, parce que sinon, elle ne pourrait plus soigner grand monde. Ce serait le comble pour un médecin non ? Enfin, étant donné qu’elle n’a pas grand-chose pour soulager ses douleurs, un massage avec une huile essentielle pour l’aider à avoir un peu moins mal.

— Oui, je n’ai pas d’anti-douleur à vous donner hélas, comme vous avez pu le constater, le matériel manque cruellement. Heureusement il y a les huiles essentielles, ça ne guéris pas tous les maux, mais au moins ça les apaise un peu. C’est vrai que l’Huile essentielle d'hélichryse italienne sent un peu comme le curry, mais contrairement au curry ça devrait aider votre hématome à dégonfler.

Du moins en théorie, tout dépend si c’est un simple gros coup qui a du mal à partir, ou s’il y a plus grave. Les deux prochains jours vont être cruciaux et elle souhaite que Kaelig fasse au mieux pour ne pas trop bouger malgré ses diverses tâches. Il y a nouveau un instant de silence, seulement briser par le frottement des mains de Matilda contre la jambe du grand brun. Grand brun qui finit d’ailleurs par lui poser une question qui la fait rire.

— Non, je n’ai pas une huile au curry pour apaiser les chevaux, en revanche, j’ai de l’huile de lavande vraie, elle ne devrait pas être nocive pour votre jument en gestation. Je pense que ça devrait l’apaiser.

La jeune femme se lève, puis tend une couverture à son patient qui va finir par attraper la mort, s’il reste en caleçon.

— J’ai terminé, mais resté allongé encore un peu le temps que ça pénètre et garder votre jambe à l’air libre. Je vais vous chercher l’huile à la lavande.


BY PHANTASMAGORIA

   
Kaelig Harlan
Mer 13 Jan - 20:33 ||
Kaelig Harlan
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C’est quand même un drôle d’échange qui est en train de se faire entre vous deux, non ? Bon, déjà, vous n’avez rien en commun à première vue, et tu ne serais peut-être jamais aller vers elle si elle ne t’avait pas arrêté dans le camp… mais au-delà de ça, quand tu parles et qu’elle répond, tu n’oses rien dire en retour. Quand elle te fait une remarque, tu y réponds avec une drôle d’assurance. C’est étrange, oui, pas anormal, pas dérangeant forcément, étrange…

« Qui sait ? Ma mère disait toujours que l’esprit à une certaine force sur le corps. Tu vient accrocher tes yeux trop bleus aux siens, avant de rajouter, d’une voix apaisée par les années. Elle a combattu le cancer comme ça, une première fois. Avant d’écouter son conseil pour trouver quelqu’un et tu secoues la tête. Personne n’a le temps pour eux, et je ne prendrais pas n’importe qui pour m’aider. »

Et tu te retrouves avec ce massage aussi surprenant qu’un peu incongru (t’as pas vraiment l’impression de mériter cette attention), et tu l’écoute te parler de sa trouvaille qui sang le curry. Tu te fais happer par les souvenirs aussi, c’est vrai. Et tu ne reviens à toi que lorsque tu te fais la réflexion qu’une huile de ce genre pourrait peut-être aider Kibô.

Tu es presque surpris quand elle te parle de lavande, et tu relèves le nez vers elle, avec cet éclat tout particulier de curiosité dans tes yeux. Tu l’observes, avant d’attraper la couverture et de t’en couvrir vaguement, parce que t’as pas si froid que ça toi, mais tu tires sur tes abdos pour te rasseoir à nouveau sans faire bouger ta jambe.

« Lavande ? J’en reviens pas que la solution puisse être aussi simple que ça. Tu la laisses revenir avec la fameuse huile dont elle t’as parlé, et cette fois-ci, ce n’est plus le même genre de regard que tu lui offres. Curieux et attiré, beaucoup moins en retrait. Vous avez déjà approché des chevaux ? Tu viens lui demander lentement. Vous parliez de trouver quelqu’un pour m’aider, mais si ça vous intéresse, je peux vous présenter les chevaux. Tu es affreusement sérieux en plus. Kibô doit mettre bas bientôt, et je n’ai plus aucun vétérinaire alors peut-être que vous pourriez m’aider ? Au final, un cheval, ça reste un être vivant, vos compétences pourraient aider ! »

Tu finis par venir tâter ta jambe du bout des doigts, vérifiant que c’est plus ou moins rentré dans la peau, avant de repousser la couverture et te laisser glisser un peu vite de la table d’examen. Une grimace de douleur se forme sur tes lèvres, mais tu la ravales rapidement.

« Vous avez du temps, là ? Je vous assure que ce sont de braves bêtes, même Kibô. Elle est simplement à fleur de peau, mais elle n’a pas une once de méchanceté. Et tu te tournes vers elle, pour l’observer avant de lui offrir un nouveau sourire, cette fois-ci rassurant oui, mais passionné aussi. Alors, vous en dites quoi, Matilda ? »

Et tu vois, tu l’as retenu son prénom cette fois-ci ! Comme quoi, quand quelqu’un se rend intéressant à tes yeux, tu es tout de suite plus sociable, mais si ça n’enlève rien à cet aspect brute de ta personnalité. On est un ours mal léché ou on ne l’est pas, après tout !
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