Need a doc ?

Kaelig & Matilda

C’est clairement le jour et la nuit depuis qu’ils ont rejoins les chevaux et surtout qu’ils se soient mis en selle. Kaelig est beaucoup plus détendu, plus sociable et lui fait même un sourire absolument craquant, lorsqu’il lui qu’il est normal qu’elle ne soit pas à l’aise dés le départ. Non, non en effet la brunette n’a pas de talent de cavalière caché, sinon elle serait beaucoup plus détendue et sereine que ça.

— Un peu comme vous alors ?

Oups, c’est sortie tout seul, même si finalement c’est un peu vrai quelque part. On ne peut pas dire que le brun lui a fait bonne impression quand elle est venue le voir, cependant, au fur et à mesure, elle s’est rendu compte qu’il n’était pas si méchant que ça. De fait, ça va sans doute faire de même avec les équidés, certes elle est crispée, mais elle va bien finir par se détendre à leur contact. Toujours est-il que les voilà donc dans le champ d’à côté, à faire des tours de pistes, et pendant quelques minutes, Matilda en oublierait presque qu’ils sont en pleine apocalypse zombie. Parce que c’est sans doute le genre d’activité qu’elle aurait pu faire d’elle-même, si tout est resté normal dans sa vie et dans le monde. La jeune femme finit par revenir sur terre, lorsque sa monture s’arrête soudainement sous les ordres du brun, et le voilà qui grimpe derrière elle.

— Ah ? C’est déjà un bon début alors, qu’elle répond la surprise passée. Se détendre n’est pas forcément le plus facile…

Surtout quand sa main se posent sur les siennes. Et elle essaye d’écouter les conseils hein, mais quand les doigts de Kaelig glissent le long de son bras, bah elle perd le fil. Ça ne s’arrange d’ailleurs pas quand elles atterrissent sur ses épaules et c’est encore pire quand il effleure sa cuisse. D’accord, c’est juste pour lui montrer les choses qui ne vont pas dans sa posture. Mais bon sang de bonsoir, ses gestes sont tout de même drôlement équivoques, pour elle du moins. Donc la voila toute rouge et elle prend un peu trop conscience du bun calé derrière elle.

— D’accord…, souffle-t-elle quand bien même elle n’a strictement rien écouté.

Vilaine fille va ! La miss garde tout de même ses mains, ses cuisses, bref la position qu’il lui a indiqué par ses mots et par ses gestes, histoire de dire qu’elle a écouté. Même si ce n’est pas vraiment le cas. Et donc, les voilà repartis pour un tour de piste, mais il est vrai, de façon un peu moins crispée pour elle, la détente totale n’est pas encore là, cependant, à force de pratique ça va bien finir par venir. Enfin, elle trouve quand même le moyen de lui faire une remarque sur sa jambe, comme quoi, sa proximité ne lui a pas fait perdre non plus complétement le Nord.

— J’espère bien, sinon je vous promets de vous suivre à la trace pour voir si vous être un bon patient, répond la jeune femme faussement sévère. Je trouve ça chouette que vous fassiez ça pour ceux qui ne peuvent pas faire comme nous…

Est-ce qu’il est en train d’accélérer, ou c’est elle ?

— Un p’tit quoi ?!

Matilda n’a pas le temps de dire non, elle n’a pas le temps non plus de paniquer, qu’ils sont partis au galop et qu’elle trouve quand même le moyen de lâcher un petit « Hi ! » est de partir en arrière, se calant sans doute un peu trop contre le torse de Kaelig. A sa décharge, c’est juste qu’elle n’est pas vraiment dans son élément pour le moment…

BY PHANTASMAGORIA

   

Tu n’as même pas hésiter bien longtemps avant de grimper sur le dos de Swan. Tu sais que ton cheval vous supportera tous les deux sans ciller, même si tu ne vas pas y rester trop longtemps. Terror se fige, en sentant ton poids disparaître et tu n’attends pas bien longtemps pour intervenir et venir corriger sa posture. Franchement, elle s’en sort déjà pas mal du tout, mais tu peux améliorer les choses, tu le sais.

« Non, ce n’est pas le plus simple, mais je suis là pour vous y aider. »

Ca pourrait sonner bizarre une remarque pareille, non ? Toi tu ne l’imagines pas du tout et pire que ça, ta main vient glisser un peu partout sur elle pour corriger son placement. Tu ne forces pas, tu ne te montres ni désobligeant ni paternaliste. En faite, Kaelig, tu es tout bonnement doux et calme, pour qu’elle se sente en confiance face aux conseils que tu prodigues.

Au final, c’est peut-être pas si mal (pour toi en tout cas) de ne plus être sur Terror, parce que tu ne notes pas la couleur de ses joues. Tu n’as aucune conscience de l’étrangeté de ce que tu fais ou dis et ça t’évite de paniquer, d’un, et de prendre la fuite sous une tonne d’excuses, de deux.  Et au final, si tu parles aussi de comment tu éduques tes animaux, tu ne prends pas le temps d’entendre sa réponse, puisque tu décides d’aller un peu plus vite, pour lui prouver qu’elle tiendra en selle comme tu le lui as promis.

Sur un coup de langue, tu lances Swan au petit galop et tu la sens se tendre, paniquer. Tu t’y attendais, Kaelig, alors aussi sec tes bras se tendent de chaque côté d’elle, et viennent la sécuriser en prenant les rênes par-dessus ses mains. Tu la retiens quand elle part en arrière, et pendant une bonne minute, tu es celui qui la soutient, avant de pousser sur ton buste pour al redresser et lui expliquer, d’une voix sûre à l’oreille, alors que le cheval court toujours.

« Serrer un peu vos doigts autour des rênes. Et accompagnez le mouvement sans vous crisper, vous verrez que ca ira tout seul. Je vais vous lâcher, et vous tiendrez en selle. Et tu le fais. Tout doucement tu viens écarter tes bras d’elle, les tendant de chaque côté de toi pour maintenir ton équilibre et un sourire se forme sur tes lèvres. Voilà c’est ça ! Bravo Matilda ! »

Tu la laisses mener un peu le cheval avant de lâcher un “ohhh” qui ralentis le rythme de Swan jusqu’au pas. Et quand il s’arrête, pas loin de Terror, tu sautes au sol pour retourner sur ta propre monture et te tourner enfin, yeux dans les yeux, vers la jeune femme.

« Ca vous a plu ? »

Need a doc ?

Kaelig & Matilda

A vous en faire dresser les cheveux sur la tête, même si ça n’a strictement rien à voir avec la peur, non très loin de là même. Alors, elle sait très bien que c’est simplement pour corriger sa posture, cependant ça lui fait tout de même un peu bizarre ce genre de contact, aussi éducatif soit-il. Parce que Matilda sent en effet la différence entre avant et maintenant, si la jeune femme reste tout de même encore un peu crispée, elle l’est tout de même moins que depuis qu’elle est monté sur Swan. Toujours est-il que la brunette ne peut pas s’empêcher de laisser son esprit vagabonder quelques instants, bah oui quoi, c’est quand la dernière fois qu’un homme l’a touchée. Et la miss pense plutôt au côté tendre que celui plus charnel, donc oui, c’est quand la dernière fois que des bras l’on enlacés ? Ou que des mains ont caressés ses cheveux ? Ces questions la font encore plus rougir, mais aussi bouder, car bon dieu, ça semble remonter tellement loin qu’elle n’en souvient même plus.

Dans tous les cas, Matilda n’a pas bien le temps de plus s’appesantir sur ses interrogations, ou sur les sensations que Kaelig lui fait ressentir bien malgré lui. Qu’après un coup de langue, voila la monture qui accélère et forcément le médecin ne s’y attendait et la voila de nouveau crispée comme jamais. Fort heureusement, elle n’est pas toute seule sur le cheval et son professeur d’équitation improvisé lui vient rapidement en aide. Sinon, elle aurait bien été capable de tomber de sa selle, rien qu’en reculant brusquement, d’ailleurs, le brun la repousse doucement en avant pour qu’elle retrouve un semblant d’équilibre. Et bon, c’est à croire qu’il en fait exprès, mais la brunette a de nouveau un frisson quand il vient lui parler à l’oreille. Ok, il y a plus sexy que des conseils sur la meilleure façon de monter à cheval. Mais quand même !

— Je vais essayer, qu’elle répond en ayant écouter cette fois-ci malgré son trouble.

Il la lâche et ça fonctionne, Matilda réussit à galoper, plus ou moins, comme une grande. Elle va pouvoir valider son premier galop rien qu’avec ça.

— Oh je ne pensais pas réussir, s’exclame-t-elle joyeusement.

Si ça se trouve et avec de l’entrainement, elle ferait peut-être une cavalière acceptable ? Après deux tours de pistes, Kaelig fait en sorte que Swan s’arrête près de Terror, puis il quitte la monture de la brunette pour retourner sur la sienne. Puis de la questionné sur son ressenti.

— Très honnêtement j’ai eu peur au début, surtout quand vous m’avez partir fait sur un galop improvisé.

Miss Chevalier agite son index de gauche à droite, comme si Kaelig venait de faire une bêtise, mais elle sourit, c’est donc qu’elle a apprécié.

— Mais franchement, c’était bien plus sympa que ce que je pensais.

Il y a un ange qui passe pendant qu’ils se regardant dans le blanc des yeux et sans rien dire. Cependant, l’instant est brisé quand quelqu’un arrive vers le champ en friche, interpellant Matilda l’air un peu inquiet. Elle s’excuse d’un simple regard, puis descend de sa scelle avec autant de grâce qu’un pachyderme dans un magasin de porcelaine. La brunette revient très vite vers Kaelig pour le mettre au parfum.

— Désolé, je ne vais pas pouvoir vous accompagner dans votre escapade à l’extérieur. Quelqu’un s’est blessé et on a besoin de mon aide. Sachez cependant que j’ai étais ravie de faire cette petite balade avec vous et vos chevaux Kaelig. Et peut-être que vous aurez l’occasion de me redonner un cours qui sait.

Elle commence à s’éloigner, mais après quelques pas, la brunette se retourne.

— Ah et n’oubliez pas de ne pas forcer, je vous ais à l’œil.

Un clin d’œil, un sourire et la voila partit.

BY PHANTASMAGORIA