Te voilà donc enfin dans cette maudite voiture, et forcément, tu ne manques pas de pester, un peu dans ta barbe parce que, bon sang, c’était laborieux, et pour pas grand-chose, en plus. Tu as tout de même manqué de te faire dévorer trois, ou quatre fois, si ce n’est plus, en un temps record mon pauvre, il y a là de quoi te mettre de travers pour le reste de ta journée, peut-être même de ta semaine. Et pourtant, tu restes calme, dans la voiture. Tu parviens même à grommeler une espèce de « merci » à la limite de l’audible et du compréhensible avant de t’enfoncer dans ton siège et de patienter jusqu’à ce que vous arriviez.

Une fois sur place, tu emboîtes le pas de l’homme qui t’accompagnes, sans un mot de plus, contrairement à ce que tu aurais pu t’imaginer, l’endroit est relativement massif, et surtout, sacrément bien protégé à première vue. La porte en métal te fait froncer les sourcils, d’inquiétude, puis souffler quand Desmond parvient à l’ouvrir en deux temps, trois mouvements. Malheureusement pour vous, il vient encore de faire du bruit … et surtout, il vient encore d’attirer à vous les rôdeurs du coin. Ce n’est pas un, ni même deux marcheurs qui s’avancent vers vous, mais bien trois qui sortent d’absolument nulle part et qui se précipitent vers vous, toutes dents dehors.

« Ils commencent à me taper sur le système ceux-là … » Ouais. Tu as probablement assez vu de cadavres aujourd’hui, hein, et sur un coup de sang, alors que le premier te parait déjà bien trop proche de toi, tu lui envoyer ta pelle en pleine poire avant de te mettre à reculer, tout en pénétrant dans l’entrepôt. « On ne va pas avoir d’autre choix que de s’en occuper … à moins de s’enfermer là-dedans. »

Dé zombie 7.
Dé attaque 3.