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[DONE] Chaque arbre tombe au bout de 10 coups. (Elrik)
Hyun-ae J. Rhee
Dim 24 Jan - 23:52 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu ne sais pas ce qui est le plus difficile, ma douce. Voir ta mère se mourir à petit feu, ou les attentions de Jasper qui tente de te soutenir dans cette épreuve ? Est-ce de ne plus avoir d’intimité, ou devoir partager ton lit avec un homme que tu ne parviens pas à aimer ? Rester enfermée toute la journée, ou te dire que ça va durer encore longtemps ? Honnêtement, il y a bien des choses qui te contrarient en ce moment, et c’est pour ça que tu cherches sans cesse à faire un break de tout cela. Le souci qui se pose, pourtant, c’est que ta mère va paniquer si tu cherches à sortir, et Jasper veille sur toi au grain…

C’est pour ça que tu attends que la nuit tombe, ce soir, pour t’échapper de la grange où vous vous êtes organisés pour survivre. Tu as l’impression d’être en feu, Hyun-ae, et ça vient même rendre ton corps bouillant, tant et si bien que tu ne parviens pas à dormir. Tu finis par tourner sur ton lit de fortune, puis repousser doucement les couvertures et…

« Hmmm… June ? Ah ! Qu’est-ce que tu en as marre qu’il continue d’être incapable de prononcer ton prénom correctement.
-Dors, j’ai trop chaud, je vais simplement boire un peu. Tu lui souffles avec douceur.
-Hnn… d’accord. Il tire sur ta main, vient effleurer tes lèvres dans une douceur certaine. Je t’aime. »

T’es incapable de le lui rendre, alors tu caresses juste rapidement son visage pour le rassurer avant de prendre la fuite et tes chaussures. Tu ne devrais pas sortir, mais c’est tout de même ce que tu fais. Enroulée dans une grosse veste de laine (t’as pas mieux, ton manteau a été déchiré il y a des semaines), tu te faufiles par la porte barricadée et te voilà à partir droit devant, simplement armée d’un genre de lance bricolée par le frère de ton petit-ami. Un bâton avec une lame tranchante au bout.

Tu traverses les ombres de la nuit sans sembler inquiète et c’est probablement ça qui est le plus étrange. À croire que rester enfermé, t’as complètement fait perdre ton instinct de survie. Tu te laisses engloutir dans la nature d’un pas dansant, léger et silencieux, et quand tu cesses de marcher, c’est uniquement parce que tes yeux viennent de découvrir quelques choses qui te tire un sourire enfantin.

« J’espère que vous annoncées la venus d’un temps meilleur, mes jolies. Tu viens murmures aux perce-neiges qui fleurissent bon gré mal gré dans le sol froid. »

Et probablement que tu resterais là à les contempler (ou les ramasser peut-être), un long moment en faite, si tu ne finissais pas entendre un craquement pas si loin de toi. Ton cœur se met à battre fort, Hyun-ae mais si tu devrais probablement te cacher, te mettre en sureté ou rentrer chez toi, tu te relèves, ton arme en main. Et tu avances… parce que ce frisson de peur te donne l’impression d’être vivante. Et que toi, tu as complètement oublié de ressentir ça depuis des mois.

« Il y a quelqu’un ? Que tu lances, de ta voix fluette. »
Elrik W. Murawski
Lun 25 Jan - 10:49 ||
Elrik W. Murawski
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Tu as passé une sale journée, Elrik, à n’en pas douter. Il y a deux jours, un problème était survenu aux abords de l’une des barricades, en fait, ça commençait vraiment a devenir problématique parce que si les clôtures avaient certes toutes été renforcées, elles demeuraient fragiles, et les soucis de multipliaient de semaine en semaine. Tu avais toi-même dû abattre un rôdeur qui s’était pratiquement jeté contre avant d’y rester accroché toute une nuit, il était resté là, sans bouger et fatalement le grillage avait fini par s’affaisser, il avait donc fallu apporter quelques réparations. Malheureusement, les ressources de la ferme étaient limitées, des réparations par-ci, par-là, avaient considérablement réduit le stock d’outillage de base, et surtout de fil de fer, de ce fait, tu t’étais proposé d’y aller, de tenter d’en récupérer … le hic, c’est que ça s’était bien mal passé mon vieux. Seul, tu t’étais laissé débordé par un groupe de marcheurs au début de l’après midi, dans un petit village voisin, ils t’avaient littéralement pris en chasse et forcément, tu n’avais pas pu reprendre le chemin de la ferme avant le début de soirée, dans le noir complet, parce que tu avais crains d’allumer ta lampe torche de peur d’être repéré a nouveau.

Autant dire mon vieux que tu es particulièrement éreinté maintenant, tu n’as qu’une hâte, c’est rentrer, alors tu ne prends pas de risque et tu essaies de te servir de quelques repères de fortune … pas évident dans la pénombre. Tu te permets un peu de lumière parfois, mais ce confort, tu ne te l’octrois pas plus de quelques secondes à chaque fois. Autant dire qu’au bout d’un moment, tu as l’impression d’être complètement perdu et, spoilers, ce n’est pas qu'une impression Elrik. En réalité, tu as bien trop dévié du chemin que tu aurais dû emprunter, de ce fait, tu t’es laissé guider par les mauvais repères … pourtant, tu as de l’espoir quand tu aperçois ce bâtiment, cette grange que tu prends pour celle de la ferme et qui t’induis clairement en erreur. Tu t’en rends compte trop tard évidemment, en fait, c’est quand tu parviens à t’en approcher sans qu’aucune clôture ne s’interpose que tu captes le souci, tu vois.

Il fait nuit depuis un bon moment maintenant, tu sais que tu as déjà perdu beaucoup de temps, et que plus tu t’enfonces dans la nuit, à l’aveugle, plus tu prends le risque de faire une mauvaise rencontre. Tu décides donc de faire prudemment le tour de l’endroit, tu as besoin d’un abri dans lequel tu pourras passer la nuit, te reposer, parce que tu prends rapidement la décision de t’arrêter pour le moment, et de continuer lorsque le soleil aura fait son grand retour. C’est donc avec prudence que tu avances, la matraque que tu traines depuis la prison à la main, tu progresses … jusqu’à entendre cette voix qui te fais sursauter sur le coup.

C’est à la faible lueur du quartier lunaire que tu découvres cette silhouette toute fine, ce tout petit bout de femme qui tient fermement une arme entre les mains, et qui semble prête à se défendre, peu importe ce qui viendra l’attaquer. Comme une vieille habitude, tu lèves tes deux mains, tu les mets bien en évidence en faisant au moins deux pas de plus, et puis, enfin, tu ouvres la bouche pour prouver que tu es humain et que tu ne comptes pas la croquer. « Je ne vous veux pas le moindre mal, je suis simplement perdu et j’ai besoin d’un abri. » Que tu annonces, avec autant de douceur que tu le peux malgré le pression de ta situation. « Est-ce que vous êtes seule ? »
Hyun-ae J. Rhee
Lun 25 Jan - 11:30 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu es peut-être folle, après tout. Parce que te retrouver dehors aux abords certes de la vieille grange, mais toute seule tout de même, c’est un appel à la mort. Enfin, c’est clairement ce que Jasper et ta mère diraient. Toi, Hyun-ae, tu as surtout l’impression que tu fais ça justement pour les contredire. Parce que tu as beau être frêle et fragile à leurs yeux, tu sais te défendre. Tu n’es plus l’enfant sans force qui a avait assisté à un crime en ne pouvant rien faire d’autre que pleurer puis témoigner. Tu es… tu ne sais pas, mais tu es persuadée de ne plus être la même fille.

Du coup, tu profites de l’extérieur et de l’air froid qui vient un peu apaiser la brûlure de ton corps. Dans une vingtaine de minutes, tu sera sprobablement gelée, mais pour l’instant la veste de laine suffit alors que tu parles aux fleurs. Et puis, soudainement, la crainte du froid disparaît en second plan parce que tu entends ces bruits et tu attrapes ton arme en avançant. Tu n’as pas peur, peut-être par folie, ou par courage.

Le fait est que tu finis par voir une silhouette dans les ombres mouvantes de la nuit. Ca te file une sacrée bouffée d’angoisse, et pourtant, ma douce, tu ne recules pas. Tu sais que montrer ta peur, c’est la porte ouverte à l’agression, alors tu restes bien droite, l’arme en avant et voilà que la silhouette entre dans ton champ de vision, les mains levées. Et c’est quand ton regard rencontre le bleu de celui de l’homme, sous la lune qui brille autant que faire se peut que tu te figes.

« Je… Je… »

Tu es incapable de parlée, parce que c’est ta version avec une quinzaine d’années de moins qui regarde l’homme. Tu y vois le regard inoubliable du garçon que tu aimais, et c’est probablement ce qui allume tes yeux, avant que tu recules d’un coup, en ramenant l’arme contre toi. Tu coupes court à cette sensation de déjà-vu, tu enfermes ton cœur à double-tour avant de te reprendre.

« Vous êtes perdu. Que tu reprends lentement, de ta voix douce. Les miens sont dans la grange, si vous avez besoin, vous pouvez probablement dormir ici ce soir. Et tu hésites avant de penser à ce que ton père t’a toujours dit. Si vous êtes seul, vous pourrez rester avec nous, nous ne sommes pas dangereux. »

Et te voilà à lui offrir un sourire d’angelot, parce que c’est bien la vérité. Aucun de vous n’est agressif ou dangereux, personne ne veut le mal des autres. Et pour lui prouver que tu dis la vérité, tu abaisses définitivement ton arme avant d’avancer vers lui et relever le nez pour l’observer, en refusant d’y voir l’être que tu as cru reconnaître.

« J’ai juste besoin que vous me promettiez de ne pas nous faire de mal ou nous voler… s’il vous plait. »
Elrik W. Murawski
Lun 25 Jan - 12:44 ||
Elrik W. Murawski
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C’est peut-être paradoxal pour un ex taulard sorti de prison uniquement par la force des choses, et grâce à la fin du monde, mais, t’es pas un type mauvais, Elrik. Ce que t’as fait de mal pour les autres était un mal nécessaire pour toi, et là-dessus, même après quinze années, t’as toujours pas changé d’avis. Par contre, ce qui est certain, c’est que tu ne fais pas parti de ceux qui se sentent obligés de dépouiller les autres pour rester en vie, tu te débrouilles par tes propres moyens depuis six mois, et tu apportes même ton aide quand c’est nécessaire alors, franchement, non, t’es pas un mauvais bougre, et t’es clairement pas le mec qui viendra faire du mal à une petite jeune femme seule au beau milieu d’un champ … en fait, tu n’as même pas envie de lui faire peur, ou qu’elle puisse s’imaginer que tu vas la blesser ou lui prendre quoi que ce soit, alors, en approchant, tu y vas doucement, et tu lèves les mains, lui montrant de ce fait la seule arme que tu possèdes à l’heure actuelle.

La surprise est là, c’est certain. Tu te serais attendu à trouver tout un tas de rôdeur dans la pénombre, mais certainement pas un petit bout de femme. Le truc, c’est que malgré toute ta bonne volonté, mon vieux, tu as quand même réussi à lui faire peur, à en croire sa réaction, le recul qu’elle prend, presque subitement. Par contre, elle t’indique immédiatement qu’elle n’est pas si seule que ça, que les siens sont dans la grange … son groupe, peut-être même sa famille, donc. « D’accord, merci, c’est gentil. » Ouais, c’est bon de le souligner parce que, franchement, à sa place, tu ne sais pas si tu aurais cédé et accepté ça aussi facilement. Trop méfiant, Elrik, mais en même temps … est-ce un défaut, à l’époque à laquelle vous vivez ? « Je vous l’ai dit, je ne vous ferai pas le moindre mal. » Et parce que tu veux lui prouver que tu lui dis la vérité, et que tu es parfaitement sincère, tu baisses les mains, et tu viens lui tendre la matraque. « C’est tout ce que j’ai comme arme, si ça vous rassure, prenez là. » Et t’es complètement con et imprudent, Elrik, pour le coup, parce que, elle est bien mignonne … mais ça pourrait être un appât, peut-être qu’à l’intérieur, ils seront bien moins doux avec toi, et que tu vas vite regretter d’avoir fait ça mais en attendant, tu ne sais pas trop pourquoi, tu sens que tu dois la rassurer, juste ça.

Et tu finis par te redresser, tu regardes aux alentours, comme si subitement, tu allais retrouver ton chemin, finalement, et quand tes yeux reviennent à elle, tu soupires légèrement. « J’ai ramené quelques vivres pour mon groupe dans mon sac … je pourrais vous en donner un peu, en échange, si vous voulez. » Ouais, même si t’as pas grand-chose, au fond, c’est pas si grave, parce que, tu n’étais pas parti pour récupérer de la nourriture, à la base, ce qui traîne dans ton sac, c’est que du bonus.
Hyun-ae J. Rhee
Lun 25 Jan - 13:35 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu te sens étrange, ma petite. Face à toi, il y a un homme qui pourrait ressembler au seul amour que tu aies jamais eu au fond de toi, et en même temps, tu as fait le deuil de cette histoire. Alors tu forces en toi, sur tes yeux et ta perception, pour trouver tout ce qui diffère et tenter de te retirer cette histoire en tête. Ca a déjà été assez dur de perdre Min-so et ton père, tu refuses d’avoir encore une fois l’espoir qu’une personne que tu aimes est encore en vie quand tout indique le contraire.

« De rien. Tu lui souris, encore une fois. Il faut s’entraider en cette période. Enfin… c’est mon avis. »

De toute façon, même dans une autre période, même avant que le nombre de vivants ne chute radicalement, tu étais déjà dans cet état d’esprit. A aucun moment depuis plus de 16 ans tu n’as cessé de tendre la main aux gens autour de toi. Que ce soit en offrant ta douceur ou ta positivité à ceux qui en avaient besoin ou en aidant aux devoirs, et à occuper les plus démunis. Ceci dit, Hyun-ae, tout cela est loin de toi maintenant.

« Gardez-la. Tu lui réponds en secouant la tête et en faisant un pas de plus vers lui pour repousser la matraque contre son torse. On ne sait jamais part où ces choses arrivent, il ne faut pas que vous soyez sans défense. Et tes yeux vont de la grange à lui, puis encore vers la grange et tu recules avec un petit sourire nerveux. Votre parole me suffit. »

Probablement qu’il n’en sera pas de même pour les autres, mais tu sais que tu te montreras garante de cet homme. En attendant, Hyun-ae, tu n’es pas décidée toi-même à retourner à l’intérieur, alors tu te tournes dos à la grange pour regarder la nature, en oubliant un peu l’homme pendant quelques instants. Et c’est en entendant sa remarque… ou plutôt sa proposition, que tu finis par émettre quelque chose qui ressemble à un rire léger, touché sûrement, alors que ton ventre, lui, fait savoir qu’il trouve l’idée appréciable.

« Merci, mais ce sont vos provisions, gardez-les. Tu te retournes vers lui, une main pour sur ton estomac pour le calmer, avant de lui dire. Si vous voulez rentrer à l’intérieur, n’hésitez pas à y aller, tout le monde dort, donc personne ne devrait se rendre compte de votre présence. Sinon… tu hésites un instant, puis hausse les épaules. Vous pouvez rester avec moi dehors, ça ne me dérange pas. »

Tu es en train de t’intéresser doucement mais sûrement aux environs à nouveau. À croire que tu tiens plus du feu follet nocturne, absolument serein et libre, que de l’être humain survivant dans une apocalypse moderne.

« Vous venez de loin ? Tu oses finalement lui demander. »
Elrik W. Murawski
Lun 25 Jan - 15:16 ||
Elrik W. Murawski
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Elle ne prend même pas ta matraque, et tu supposes qu’à ce sujet précis, du coup, la boucle est bouclée. Tu n’aurais jamais proposé qu’elle prenne ton arme si tu n’étais pas de bonne foi, et elle aurait sauté sur l’occasion pour te la prendre si elle t’avait menti de son côté. Vous voilà donc probablement plus rassurés tous les deux. Tu viens donc hocher la tête, simplement, avant de te permettre de faire un pas en plus dans sa direction. Tu lui proposes même un peu de ta nourriture, Elrik, et franchement, quand on sait que c’est ce qu’il y a de plus précieux au monde à l’heure actuel, on peut quasiment dire que c’est de l’or que tu lui offres … et qu’elle refuse pourtant, bien que son estomac, lui, semble lui hurler qu’il lui faut prendre ce que tu viens de lui offrir. Tu n’insistes pas, évidemment, mais tu gardes dans un coin de ton esprit qu’il te faudra retenter de lui offrir un peu de ce que tu transportes...

Et en fait, Elrik, maintenant, tu t’attends à ce qu’elle te fasse entrer … surement à ce qu’elle te présente aux autres, et s’explique, mais rien ne se passe comme tu l’aurais imaginé. Elle reste dehors, et si elle te permet, toi, d’entrer, en t’informant que les autres dorment et que personne ne te posera de question, elle, elle ne semble pas décidée à t’y suivre. Elle reste dehors, ici, en plein milieu de ce champ en friches sur lequel est posé la grange. « Vous devriez faire attention à l’extérieur, toute seule … » En fait, Elrik, ton regard se bloque un instant sur la porte de la grange, pas parce que tu attends d’y entrer pour de bon, simplement que tu te demandes comment les gens qui sont encore à l’intérieur peuvent être aussi négligents, en laissant cette femme ici, toute seule. Tu as vu trop de gens mourir, Elrik, pour les imiter, et ignorer le danger qui la guette.  

C’est donc tout naturellement que tu te décharges de ton sac, pour le poser sur le sol, dans l’herbe, avant de venir te poster juste à côté d’elle. « Je reste ici, alors. » Tu t’imagines, s’il lui arrivait quelque chose, alors que tu serais rentré dans cette grange pour te mettre en sécurité, égoïstement ? Tu t’en voudrais bien trop, d’autant qu’elle a été adorable avec toi, jusqu’à présent. « Ça dépends, vous parlez de l’endroit d’où je viens ce soir, ou de l’endroit où je vivais avant ? » Ouais, parce qu’il y a une sacrée différence, mine de rien, même si, finalement … ta vie d’avant, elle n’a rien d’enviable pour personne. « Je suis de Détroit. » Tu y es né. Tu y as grandi. Tu y as fait des conneries. Tu y as vécu pas mal de première fois, et puis, tu y as commis l’acte qui t’as conduit directement à la case prison à vie, mais ça, évidemment, tu te gardes bien d’en parler. « Sinon, de la ville voisine, il me semble … mon groupe est installé, pas très loin d’ici, dans une ferme. C’est même étonnant que vous l’ayez manquée … » Et si ton regard était planté dans l’immensité de la nuit qui s’étends à vos pieds, te voilà à venir reposer les yeux sur elle, parce que, tu te dis immédiatement que ce serait peut-être plus simple, plus reposant et sécuritaire, si elle pouvait s’installer à la ferme, avec les siens. « Depuis combien de temps est-ce que vous êtes ici ? »
Hyun-ae J. Rhee
Lun 25 Jan - 15:32 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu es pourtant bien élevée et encore plus polie, mais tu n’as absolument pas envie de retourner dans la grange maintenant, ma belle. C’est trop enfermé pour toi, et tu risques de ne plus avoir le droit de ressortir avant un petit moment. Alors oui, tu mets de côté tout ce que tes parents se sont pourtant acharnés à inscrire en toi, et tu lui expliques simplement qu’il peut faire comme il le veut. Tu ne penses pas que quelqu’un se réveillera, parce que tout le monde se croit bien trop à l'abri entre ces murs de bois et de taule.

Pourtant, s’il semble bien fatigué comme il le disait, tu ne l’entends pas tourner les talons et aller vers la porte du bâtiment. Il y a juste un bruissement de quelque chose qui frotte le sol ou que l’on pose, et si tu es perdue dans tes pensées, tu as un mouvement de surprise en entendant sa remarque. Un sourire étrange, comme pas convaincu et fort en même temps se dessine sur ton visage.

« J’ai ce qu’il faut pour me défendre. Tu lui montres l’arme que tu n’as pas lâché. Et contrairement à ce qu’il peut sembler, je sais me battre. »

En l’occurrence, ton professeur dirait que tu sais te défendre… contre un humain de surcroit. Les marcheurs sont bien plus problématique et dangereux, tu le sais bien, puisqu’ils n’agissent pas logiquement. Leurs attaques auraient tôt fait de te perdre, mais tu évites de le reconnaître, parce que tu ne veux pas d’un garde du corps. Pas encore un.

Et puis finalement, tu chasses ça pour t’intéresser à lui. Tes yeux reviennent se poser sur sa silhouette, en continuant d’éviter le bleu de ses iris qui te met mal à l’aise. Dans le fond, c’est peut-être pour ça que tu lui demandes d’où il vient. Pour enterrer l’espoir rapidement… Et tu vois, il te répond. Il continue même de parler, d’expliquer qu’il y a une ferme avec des survivants pas loin, qu’il s’éloigne que vous soyez ici, mais toi, petite fille, tu t’es figée. Tes yeux s’arrondissent et c’est la même expression, de l’adolescente de 15 ans qui s’étire sur ton visage. Est-ce… Est-ce possible ?

« Vous… Tu… Cette fois-ci, tu craques, Hyun-ae, et tu viens accrocher tes yeux brillants d’espoir et de peur aux siens pour articuler, lentement. Elrik ? Est-ce… que tu… es Elrik ? »

Tu as oublié le reste, ses questions ou les réponses que l’on pourrait donner. Tu es juste complètement chamboulée de pouvoir croire qu’il s’agisse vraiment d’un fantôme du passé, de ton passé, qui se tient devant toi. Et c’est pour contrôler tes émotions que tu serres plus fort ton arme en main, et que tu continues de le regarder avec l’air d’essayer de voir au-delà des apparences.

« Elrik Murawski, tu lui ressembles. C’était… un ami de mon frère Min-so. »

Ta voix est un murmure à peine prononcé, comme si tu essayais de justifier ton impression mais aussi de lui faire comprendre qui tu es.
Elrik W. Murawski
Lun 25 Jan - 15:57 ||
Elrik W. Murawski
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On t’a dit, à ton arrivée à la ferme, il n’y a pas si longtemps, que tout le monde était le bienvenu là-bas, qu’il y avait, pour le moment, bien assez de place et qu’il suffisait de pouvoir se rendre utile quand c’était possible. Alors, oui, même si tu n’as pas la casquette d’un potentiel recruteur, même si tu ne fais assurément pas parti des gens qui décident, dirigent et organisent cet endroit salutaire, tu n’hésites pas une seconde à lui en parler parce que tu sais de source sûre que ce sera plus sécuritaire que cette grange dans laquelle elle dort, en compagnie de son groupe. Ouais, tu lui donnes simplement la carte, tout en lui laissant le choix de l’utiliser ou non, parce que, qui es tu, pour t’imposer, de toute manière ? Personne, clairement.

Mais voilà, Elrik, alors que tu t’acharnes à lui expliquer qu’il y a, pas si loin d’ici, un endroit où elle pourrait se reposer, prendre l’air comme elle le fait ce soir, sans craindre une attaque soudaine, elle, elle n’est déjà plus intéressée par ce que tu lui racontes, elle est restée bloquée sur Détroit sans même que tu ne t’en rendes compte. En fait, mon vieux, c’est seulement quand tu te tournes un peu vers elle pour guetter une réaction, et que tu poses ta question – qui d’ailleurs n’obtiendra pas de réponse - que tu comprends qu’il y a quelque chose, et avant que tu ne puisses réagir là-dessus, la voilà qui ouvre la bouche, et ton prénom en sort sans que tu n’aies eu l’occasion de lui offrir. Autant dire que ça te souffle complètement, que ça te coupe dans ton élan et que tu restes … planté, à la regarder, la bouche à demi ouverte, mais les yeux, eux, grands ouverts et braqués sur elle, et elle seule.

Ils sont probablement peu nombreux, les gens qui te connaissent encore, à l’exception de ta famille, Elrik. Tu as tué un homme, et tous ceux qui t’ont surement un jour considéré comme un ami, une connaissance, ont eu tôt fait de ranger dans la case des mauvais souvenirs à oublier. C’est compréhensible, tu n’en as jamais voulu à personne pour ça, en fait, tu t’es fait une raison, avec les années, et tu as fini par comprendre. « Min-so... » Te voilà à répéter le prénom qu’elle te donne, et évidemment, ça vient faire travailler ta mémoire. Min-so n’était pas forcément l’un de tes meilleurs amis, mais tu traînais assez régulièrement avec lui, à certaines périodes. Maintenant que tu te plonges dans ton passé, tu te rends compte que tu te souviens du visage de ce gamin, à l’époque et quand tu en reviens à elle, c’est l’image d’une petite fille qui s’impose dans ton esprit. « Hyun-ae. » Il n’avait qu’une petite sœur, après tout, Min-so, une gamine adorable, du même âge que Nahel et qui traînait toujours dans les pattes de son frère, tout comme ton cadet pouvait le faire avec toi.

Et en fait, Elrik, tu as un soubresaut de joie, de la voir. Elle a grandi, forcément, ce qui arrive, après quinze ans, et tu es réellement heureux, au fond, de constater que cette petite que tu avais pris l’habitude de voir traîner dans ton sillage, à une époque, est encore en vie, même après tout ça. Cependant, rapidement, tu te rends compte que c’est aussi l’une de ces personnes qui sait qui tu es, et ce que tu as fait. Une personne que tu as dû sacrément décevoir. « C’est bien moi … Elrik Murawski. » Tu n’as absolument pas honte d’être celui que tu es, tu n’es pas mal dans ta peau, il n’empêche que, c’est plus compliqué de faire face aux gens qui savent, plutôt qu’aux autres. « C’est … ta famille à l’intérieur ? » Tu finis par demander, finalement, autant inquiet de trouver là-dedans des personnes qui appartiennent à ton passé, qu’heureux de savoir qu’elle a potentiellement toujours les siens avec elle. « Qu’est-ce que tu fais par ici, d’ailleurs, vous … vous venez de Détroit ? » Ca fait loin, quand même.
Hyun-ae J. Rhee
Lun 25 Jan - 16:15 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu n’en reviens pas, Hyun-ae. Tout ce que tu as cru possible ou pas, jusqu’à aujourd’hui, toutes les fois où tu t’es posée la question de savoir si cet ami de ton frère, que tout le monde a banni de sa mémoire autour de toi, faisait, s’il était sortir, s’il avait eu une réduction de peine, tout cela est balayé par quelque chose de bien plus fort que les suppositions. L’incrédulité. Puis la peur. Suivi d’un déchainement d’émotions étranges qui finissent par te faire frissonner à un tel point que tu reviens refermer un peu plus ta veste de laine sur ton corps.

Au final, si l’homme semble surprit, s’il parvient même à te faire douter sur celui que tu crois avoir reconnu, tu comprends qu’il s’agit bien d’Elrik quand il prononce le prénom de ton aîné puis le tiens sans les écorcher. Ca vient… percuter ton cœur si fort que tu en es incapable de répondre, alors tu hoches juste la tête plusieurs fois, à la verticale, pour qu’il comprenne qu’il t’a bien reconnu.

Ce que tu ne prévois pas, Hyun-ae, c’est ce que vous allez vous dire maintenant. Tu ne penses pas un instant qu’il puisse se sentir mal devant toi, craindre de t’avoir laissé un mauvais souvenir, quand toi-même tu es simplement inquiète qu’il t’en veuille d’avoir témoigné. Et tu es sur le point de le lui dire, de lui présenter tes excuses quand il détourne la conversation, et tu as un moment de surprise, avant de soupirer étrangement.

«Ma mère et mon plus jeune frère, oui. On avait déménagé à Kansas City, il y a une dizaine d’années… Mon père a décidé que nous devions fuir la ville et aller en campagne et nous avons croisé une autre famille sur le chemin. Tu regardes fixement la grange, sans le voir, en te demandant au fond de toi comment ta mère risque de réagir si tu lui dis qu’il s’agit d’Elrik. Papa a été mordu, il y a… un moment. Et on a plus de nouvelles de Min-so. »

Pourquoi tu lui dis tout ça, au juste ? En faite, Hyun-ae, tu es en train de te retirer de l’équation, parce que tu te persuades qu’il va surtout s’inquiéter de ton frère. C’était son ami, tu n’étais qu’une petite fille amoureuse et collante. Sauf que tu as changé, ma belle. Si tu étais si timide que tu ne parlais pas et que tu fuyais en courant au besoin, à 15 ans, tu as grandi, et tout à coup, tu tournes le dos à la grange, comme si tu coupais court à ta famille, à leur place dans la conversation, et tu relèves un regard sûr de toi, si sérieux que tu n’as plus l’air d’une enfant.

« Je suis désolée, Elrik. Mes parents m’ont forcée à témoigner, à l’époque, mais je ne voulais pas qu’il t’enferme… Je me doute que tu ne dois pas être très heureux de me revoir, mais je n’avais pas le choix que d’obéir, encore plus dans une famille comme la mienne. Tu inspires à fond, alors qu’une larme vient glisser sur ta joue. Je m’en suis toujours voulue. »
Elrik W. Murawski
Lun 25 Jan - 17:15 ||
Elrik W. Murawski
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Date d'inscription : 21/01/2021
Alors ça, mon vieux. Tu peux clairement en venir à te dire que le monde est petit, là, malgré le fait que tu ne parviennes pas à retrouver ta famille à toi, parce que, combien y avait-il de chance que tu tombes sur une personne que tu as connue, dans ton ancienne vie. Ouais, c’est comme ça que tu t’es mis à appeler tes vingt premières années de vie, Elrik, parce que tu veux dissocier cette période de celle que tu as passé en prison par la suite. C’est presque deux parts égales, maintenant, à quelques années près, et c’est un constat qui fait mal, mine de rien.

En fait, tu vois, tu as peut-être perdu une partie de ta faculté à sociabiliser, tu tapes dans le cliché, tu revoies une personne que tu avais perdu de vue pendant de longues années, tu viens donc prendre des nouvelles de son entourage, et d’elle-même pas extension, en fait, parce que, tu t’inquiètes de savoir avec qui elle est, si ça se trouve, ce n’est même pas sa famille à l’intérieur, tout est possible avec ce virus qui circule, et les ravages qu’il fait, toi-même, tu ne peux pas affirmer que tes frères et ta sœur sont toujours bien en vie, alors, bon … Visiblement, tout ça ne l’a pas épargnée, en tout cas. Tu t’en rends compte, quand elle vient te dire que sa mère est là, que son jeune frère aussi, qu’ils se sont liés à une autre famille pour survivre mais que son père n’a pas survécu, et que Min-so, lui, n’a plus donné signe de vie depuis un bon moment. Une grimace déforme ton visage, et tu passes, mal à l’aise, une main dans tes cheveux poussiéreux. « Je suis vraiment désolé … » Une formulation que tu as toujours trouvée parfaitement ridicule, étant donné que tu n’y es absolument pour rien, mais toi, clairement, à ce moment précis, tu ne trouves vraiment rien d’autres à dire que ces phrases toutes faites qu’on entend partout.

Maintenant, tu vois, il est clair pour toi que tu vas remettre le refuge qu’est la ferme sur le tapis, à un moment donné, parce que … ouais, non, maintenant que tu sais qui elle est vraiment, tu n’as plus la moindre envie de la laisser se débrouiller seule avec sa famille. Ce n’est pas n’importe qui, Elrik, vous avez un lien, certains diraient qu’il est obsolète, dépassé, effacé, ou carrément trop vieux, toi, tu vois toujours un lien, et c’est pour ça que tu lui proposeras volontiers ton aide. En fait, tu es même sur le point de le faire maintenant, tu prépares ton petit discours, pour tenter de la convaincre, tu es même prêt à parler et t’expliquer auprès de son groupe, mais, elle te prend de vitesse et … et elle vient s’excuser. En fait, elle remet cette histoire de procès sur le tapis, et tu sais, mon vieux, qu’ils sont allés chercher tous les témoignages possibles, tu as eu accès à tout par le biais de ton avocat, et tu sais exactement qui a parlé. Pour certains, ton avis est mitigé, pour d’autres, tu ressens encore une certaine animosité, quand bien même tu n’as rien fait pour te sortir de là, ou réduire ta peine. En ce qui la concerne … « Arrête, Hyun-ae, s’il te plait … » Ouais, tu ne veux pas entendre ça. Déjà, parce que tu sais, tu as compris, tu n’es pas idiot et puis, ce n’était qu’une enfant, mon vieux, une gamine de quinze ans. Tu ne savais même pas qu’elle était là, ce jour-là, pas loin, sinon, tu aurais surement agi pour la préserver. Pour ce qui est du reste, comment est-ce que tu pourrais lui en vouloir ? « J’ai tué un homme et je méritais la prison, peu importe ce que tu as pu dire, ou ce que tu aurais pu dire, ça n’aurait rien changé, je n’ai fait qu’assumer les conséquences de mes actes, et tu n’y es pour rien. » Bon, tu supposes qu’il fallait en passer par ici, du coup, tu soupires un grand coup, toi aussi, et quand tu t’aperçois qu’une larme a pris la liberté de rouler sur sa joue, tu te permets de t’approcher d’elle, comme si elle était encore cette enfant que tu as connu, et le dos de ta main vient délicatement effacer cette perle humide de sa peau. « Je suis content de te voir et de te savoir en vie. » Et de nouveau, tu regardes autour de vous, comme si tu t’attendais à ce que quelque chose débarque, ne sorte de nulle part pour vous sauter dessus. Heureusement, il n’y a rien, tout est étrangement calme … mais pour combien de temps ? « L’endroit où je me suis installé pour le moment est sécurisé … il y a de la nourriture, et il y a des médecins. Si vous le voulez, toi, et les tiens, je pourrais vous y mener demain matin. Ce sera plus sûr pour toi. »
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