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[DONE] Chaque arbre tombe au bout de 10 coups. (Elrik)
Hyun-ae J. Rhee
Lun 25 Jan - 17:42 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu ne t’en rends pas vraiment compte, mais au final ce qu’il y a au fond de toi quand il s’inquiète tout de suite des tiens, c’est une sorte de jalousie étrange. Jalousie qu’ils comptent plus que toi à ses yeux… en tout cas c’est ce que tu en comprends. Et si tu réponds, si tu donnes les détails qu’il faut, tu as aussi cette attitude bien mal polie de leur tourner le dos, au sens littérale comme figuré, pour en revenir à lui. À lui et à toi. Parce qu’il n’y a jamais rien eu entre vous, et que tout ce qui vous lie encore, c’est ce témoignage que tu as donné, en pleurant toutes les larmes de ton corps.

Tu finis alors par t’excuser. Tout ce que tu n’as jamais pu lui dire, tout ce que tu n’as même pas eu le droit de lui écrire, tu viens l’exprimer en quelques mots bouleversés par les souvenirs. Pourtant, il finit bien vite par refuser que tu continues à émettre des regrets et des excuses. Il vient reformuler son histoire avec un calme qui, toi, vient faire rouler une larme sur ta joue et quand tu sens sa main contre ta joue, tu frissonnes.

« J’aurais pu… ne pas dire ce que la police voulait entendre. J’aurais dû. Tu viens croiser les bras contre toi, en détournant la tête, avec un éclat de colère bien surprenant au fond des yeux. Mes parents ne m’ont même pas laissé le droit de m’expliquer… je les ai détestés pour ça. Et d’un seul coup tu ramènes des yeux brillants sur lui. Et tu ne méritais pas ça ! Je ne sais pas tout, j’ai compris à demi-mot qui cet homme était… Tu ne méritais pas d’être enfermé ! »

Il y a une véritable violence qui s’échappe de toi, un éclat de fureur qui n’a jamais jamais pu sortir de toi et être exprimé. Et c’est probablement parce que tu ne sais pas gérer les choses avec colère que tu as ce geste idiot. Tu t’avances. Et tu viens littéralement poser ta tête contre son torse, sans oser l’enserrer de tes bras.

« Rien de tout cela n’était juste… »

Tu restes quelques instants contre lui, avant de te rendre compte de ton geste. Et comme quand tu étais enfant, tu t’échappes subitement de sa proximité, d’un pas fluide et rapide, silencieux. Aussi, tu es en train de triturer l’ongle de ton pouce quand il reparle d’où il est installé et qu’il te propose carrément de vous y mener.

« Hm… Tu soupires encore une fois et te voilà à carrément faire quelques pas pour t’écarter de la grange. Je ne sais pas s’ils voudront bouger… encore plus si c’est toi qui le propose. Tu lui offres un regard désolé, avant de continuer à avancer, sans faire attention autour de toi. Tu vas rester là-bas, toi ? »

Et en faite tout est calme autour de vous, tant et si bien que tu finis par te perchée assise sur une grosse pierre et reposer ta pique à côté de toi. Le vent vient entremêler tes cheveux autour de toi, comme une aura sombre qui danse, et tu reviens poser tes yeux sur lui.

« Même si les années sont passées, je n’ai jamais pu t’oublier. Tu lui apprends, avec la franchise qui est la tienne. Même si on m’a interdit de t’écrire, de demander des nouvelles ou même d’approcher tes frères et soeur. Je refuse de penser que tu es quelqu’un de mauvais, Elrik. Tu lui expliques sans bien savoir pourquoi tu lui dis ça. »
Elrik W. Murawski
Lun 25 Jan - 19:03 ||
Elrik W. Murawski
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Et bien mon pauvre, te voilà dans une drôle de situation, tu ne crois pas ? Forcé, finalement, de t’expliquer, et de mettre les choses à plat avec cette jeune femme qui jusqu’à présent, n’appartenait qu’à ton passé parce qu’elle se sent coupable de ce qui a pu t’arriver. Mais, Elrik, tu refuses que d’autres prennent des responsabilités pour un acte que tu as commis, toi, et toi seul. C’est toi que ça concerne, tu aurais pu laisser ça de côté, et vivre ta vie, tu as préféré suivre la voie de la vengeance, et t’assurer que l’homme qui t’as retiré ton père n’ai pas un jour l’idée de s’en prendre à un autre membre de ta famille. Ouais, tu sais que tu n’as pas fait ça pour rien, tu as éliminé toutes les chances qu’on puisse s’en prendre aux tiens … Ce n’est qu’une innocente, et si tu as des regrets, l’un d’eux, c’est probablement de n’avoir pas pris assez de précaution pour éviter certaines peines aux gens de ton entourage. Evidemment, elle en fait partie.

Ça t’embête, en fait, clairement, on peut même dire que ça te fait chier de voir ça chez elle, les conséquences, parce que, c’est ce que c’est, c’est de ta faute si, après tout ça, elle a probablement eu quelques soucis avec sa famille, si elle s’est sentie mal, coupable. Tu ne peux même pas en vouloir à ces parents qui n’ont fait que protéger leur petite fille d’un homme qu’ils ont probablement jugé dangereux, d’un assassin, finalement. « J’ai commis un crime … » Tu viens alors lui rappeler, tandis qu’elle te soutient que tu ne méritais pas ça. Certes, tu n’as fait que venger ton père, mais si tout le monde fonctionnait comme ça, Elrik, tu te doutes que le monde ne tournerait pas aussi bien, en fait, tu as toujours eu la tête bien sur les épaules, tu sais ce que tu as fait, et tu as toujours été des plus lucides à ce sujet. En fait, tu pourrais t’en défendre des heures, si elle ne venait pas là, tout contre toi, pour quelques instants … tu as le temps de passer ta main sur ses cheveux, à l’arrière de sa tête, avant qu’elle ne s’éloigne, presque brusquement, un peu comme si ton contact l’avait brûlée. L’histoire de ta vie, mon vieux.

Tu viens donc lui proposer la sécurité, maintenant, autant que tu puisses te rendre utile tu vois. Néanmoins, encore une fois, c’est bien plus facile auprès de ceux qui ignorent qui tu es, de ce fait, la réponse que tu reçois est certes douloureuse, mais bien naturelle : venant de toi, ils n’accepteront probablement pas. Et tu soupires, du coup, encore une fois, avant de te mettre à la suivre. Tu restes derrière elle, tu ne cherches pas à la rattraper … et puis, tu hausses les épaules. « Pour le moment, oui … je ne sais pas où sont passés Ezekiel, Mina et Nahel. » Aucune nouvelle de ta famille, c’est difficile, mais t’installant dans cette ferme, tu t’es dit que tu pourrais rester en vie, tout en donnant un coup de main, tu attends simplement l’opportunité de les retrouver, et tu refuses catégoriquement de penser qu’au moins l’un d’eux puisse être mort. « Tu n’auras qu’à leur dire que l’idée vient de toi … je peux même t’y emmener, pour que tu vois. » C’est fou, mais subitement, tu as l’air d’un désespéré qui cherche à tout prix à trouver une solution, à croire que tu ne veux plus du tout la laisser dans la nature, livré à ces choses qui se baladent un peu partout.

Quand elle finit par s’asseoir, tu t’arrêtes, et tu restes debout, derrière elle, comme un gardien immobile. Ça dure quelques secondes, à peine, et puis, quand elle t’annonce qu’elle ne t’a jamais oublié … ça vient remuer quelque chose en toi. Tu as toujours imaginé tout le contraire. Et en fait, ça te pousse en avant, et tu viens littéralement poser un genou à terre, devant elle, pour lui prendre doucement la main, ton regard se plante dans le sien, le temps de l’observer, quelques secondes, en silence. Une scène bien étrange à votre époque, vue de l’extérieur. « Quand es-tu devenue si forte ? » Tu demandes, te rappelant parfaitement de la petite fille qui prenait la fuite à la moindre occasion, et qui t’as tant fait sourire de par ses réactions. « Laisse-moi te garder en vie, Hyun-ae. » Au nom de quoi ? Tu ne sais pas. Peut-être justement parce qu’elle croyait en toi, et qu’elle n’a jamais cessé de le faire, envers et contre tout, c’est peut-être bien la seule, Elrik, alors, maintenant que tu sais tout ça … c’est trop tard, tu ne la laisseras plus derrière.
Hyun-ae J. Rhee
Lun 25 Jan - 20:38 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu ne devrais pas aller vers lui de cette manière, Hyun-ae. Tu… ne devrais probablement laisser ton cœur et ta mémoire te rappeler tout ce que tu pouvais ressentir ou espérer à l’époque, encore plus que tu n’es plus seule. Jasper est gentil, tu ne diras jamais le contraire, et tu n’as pas envie de mal te comporter avec lui, quand bien même il ne te fait pas vibrer. Et ta mère, ma belle, pense à elle. Comme elle serait déçue si tu perdais pied.

C’est pour ça que tu t’écartes de lui aussi vite. Parce que tu sais que tu vas te faire des idées, et qu’à partir du moment où elles se seront plantées dans ta tête, tu ne parviendras plus à agir comme tu l’as fait jusque-là. Et tu vois, c’est quand tu te retrouves à t’éloigner, que tu prends conscience de ne pas être la seule qui doit s’inquiéter dans l’histoire. Si tu n’as plus de nouvelles de Min-so, Elrik ne sait rien pour sa famille. Alors tu hésites un instant, tu te mords les lèvres, puis tu ajoutes, plus bas, comme si tu craignais que ta mère puisse t’entendre d’ici.

« J’ai croisé Nahel, il y a un an… il était du côté de Kansas-City aussi, et il avait l’air de se débrouiller tout seul. Il m’a dit qu’Ezekiel et Mina étaient ensemble. Si tes parents avaient su que tu avais adressé la parole à un Murawski, ils t’auraient probablement arraché la tête. Je n’en sais pas plus… Tu baisses un peu la tête. Désolée. »

La ferme où il a élu domicile revient sur la table, et voilà qu’il te dit de les convaincre. Tu as un drôle d’air qui flotte sur le visage, Hyun-ae, parce que tu ne sais pas si tu as vraiment la force pour ça. Puis tu réfléchis plus loin, en prenant la fuite pour t’asseoir sur un rocher, l’air un peu perdue… Si Elrik est là-bas, c’est ta chance pour pouvoir le côtoyer à nouveau. Et rien qu’à cette idée, ton cœur se met à battre vite, fort, te donnant l’impression d’être vivante.

« Je ne sais pas… »

Tu n’oses pas imaginer comment tu vas gérer les choses si tu le suis et que tu entraines le groupe avec toi. Égoïstement, ma belle, tu voudrais que la famille Allen choisisse de ne pas vous suivre, parce que ça te simplifierais la suite. Sauf qu’au fond de toi, tu sais que si les Allen ne suivent pas, ta mère ne viendra pas… et si ta mère ne vient pas, tu refuses d’y aller.

T’es en train de réfléchir sacrément profondément à cela, petite fleure, quand tu sens un mouvement près de toi. Et tu découvres qu’il est près de toi, un genou au sol, une main chaude autour de la tienne. Tu arrives à retenir le rougissement au fond de toi, par un miracle incompréhensible et te voilà juste à répondre avec un petit sourire fier.

« J’ai appris. C’était soit je m’endurcissais, soit ils m’enfermaient à la maison. Je suis sûre que maintenant, je pourrais même te mettre à terre. Tu passes par un petit rire, avant de secouer la tête. Tout le monde veut me protéger, Elrik, personne ne se demande ce que je veux moi. Tu carres un peu les épaules. Je suis assez forte pour être celle qui te garde en vie et libre, maintenant. »

Et tu ne devrais pas, mais tu te perds dans ses yeux. Tu abaisses tes défenses, tu oublies le monde et la réalité, pour simplement apprécier cet éclat bleu qui t’a toujours donné l’impression d’être une fenêtre ouverte sur un autre monde. C’est sans réfléchir que tu finis par bouger pour venir simplement poser la tête contre son épaule, et soupirer, encore, fatiguée.

« Si tu restes à cette ferme, je convaincrai les autres d’y aller. »
Elrik W. Murawski
Mar 26 Jan - 9:54 ||
Elrik W. Murawski
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Visiblement, l’absence de ta famille dans les environs te pousses à reporter ta protection sur d’autres … ou alors est-ce autre chose, tu ne sais pas trop, Elrik, tu la connais, ce n’est pas comme si c’était une inconnue croisée au hasard, tu l’as connue lorsqu’elle n’était qu’une enfant, et tu la retrouves bien plus forte, tu le sens, tu le vois, et dans le corps d’une jeune femme. Comment tu peux gérer ça ? Il y a bien un moment où quelqu’un viendra douloureusement te rappeler que ça ne te regardes pas et qu’ils n’ont pas eu de mal à survivre sans ton aide jusqu’ici … ouais, ça finira par arriver mon vieux et tu dois t’y préparer mentalement des maintenant, même si tu sais que tu le prendras forcément assez mal. En attendant, tu ne peux que considérer que cette rencontre, ce soir, est une chance, une aubaine, parce qu’elle vient t’offrir des nouvelles de ta famille, ça date d’un an, d’avant tout ça, mais au moins, tu sais maintenant de source sûre qu’ils étaient dans les parages il n’y a pas encore si longtemps. Nahel d’un côté. Ezekiel et Mina de l’autre. « Tant mieux … merci. » Disons que ça te soulage un peu, mais que l’épidémie est passée par là, et qu’il a pu se passer n’importe quoi depuis six mois. Tu espères qu’ils ont tous trouver un refuge, mais tu espères aussi que ce ne soit pas trop loin, histoire que tu aies la chance de leur remettre la main dessus.

Et de nouveau, du coup, tu forces un peu pour la convaincre. Ou plutôt, pour faire en sorte qu’elle parvienne à convaincre son groupe, tu te fiches bien de savoir qu’ils ne te feront pas confiance au final, elle n’a qu’à leur parler, elle et leur soumettre elle-même l’idée. Tu te proposes même de l’emmener jusqu’à la ferme pour qu’elle constate d’elle-même ce que tu lui racontes depuis tout a l’heure et qu’elle sache ce qu’elle propose à son groupe. Pourtant, Elrik, elle paraît toujours aussi perdue et incertaine et pour le coup, c’est une chose que tu as du mal à comprendre parce que, c’est la sécurité que tu lui offres, et que c’est quelque chose d’importe … il s’agit de rester en vie, et de ne pas aller grossir les rangs des marcheurs.

Quand elle s’arrête, tu approche, donc, et tu viens t’agenouiller devant elle tel le chevalier que tu n’es pas pour lui demander, finalement, la permission de la protéger, au moins pour un moment … et à sa façon, elle décline. Visiblement, tu n’es pas le premier a tenter de le faire et comme tous les autres, tu oublies effectivement qu’elle pourrait simplement avoir envie de se charger de sa propre protection toute seule. Et en fait, plutôt que de note vexer, ça vient te faire sourire quand elle t’annonce qu’elle pourrait bien réussir à te mettre au sol … c’est peut être vrai, mon vieux, tu t’es entretenu en prison, mais c’est tout, tu sais te défendre, mais ça s’arrête là. « Je ne demande qu’à voir ça alors … » Tu lui offres, alors qu’elle inverse quasiment les rôles, qu’elle avance être assez forte pour te garder, toi, en vie. Et tu as ce petit sourire sur les lèvres, certes, mais tu ne te moques aucunement de ça, bien au contraire en fait.

Elle bouge finalement, à nouveau, juste le temps de se pencher dans ta direction, et de revenir poser sa tête contre ton épaule. Et encore une fois, tu as ce mouvement pour venir poser ta main à l’arrière de sa tête, pour la retenir en douceur quelques secondes. Elle qui n’avait pas l’air bien sûr d’elle, voilà qu’elle t’annonce que si tu restes là-bas, elle s’arrangera pour convaincre les siens d’aller s’y installer aussi. Sans doute que ça te rassure un peu … parce que tu te voyais sans doute, au risque de te faire détester plus encore, leur faire une belle leçon de morale sur le danger qui existe à rester à l’extérieur, au beau milieu des marcheurs. « Tu ne veux pas aller te reposer un peu ? » Tu demandes, au bout d’un moment, en retirant finalement ta main de sa tête, comme pour lui faire comprendre que tu ne la retiens pas de force, mais sans la repousser pour autant. Il est tard, et tu le sais, Elrik, à vue de nez, tu dirais que le soleil n’a plus que quelques heures à attendre pour se lever. « A moins que tu ne veuilles manger quelque chose avant … j’ai récupérer quelques biscuits secs et des chips. » C’est bien pour ça que c’est du bonus ce que tu ramènes, ça ne constitue même pas un repas.
Hyun-ae J. Rhee
Mar 26 Jan - 12:55 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu te sens comme un drôle de messager, Hyun-ae. Pas l’ange qui amène de bonnes nouvelles, pas le démon qui vient attrister un cœur. Tu apportes des nouvelles trop anciennes pour être heureuses et pourtant, Elrik te remercie et tu ne peux que t’en vouloir de ne pas avoir cherché Nahel avant de fuir. Tu étais à Kansas-city, ton père vous a laissé deux jours pour vous préparer. Et tu étais si terrorisée, ma pauvre, que tu n’as même pas songé a proposé à ce garçon des Murawski de venir avec vous. Tu aurais pu le trouver, t’en doute pas, mais tu ne l’as pas fait.

Tu n’oses pas le dire à Elrik, tout ça, comme si tu craignais que son regard sur toi puisse changer. À la place, tu t’isoles sur ce rocher où il vient te rejoindre et ses mots, quand tu lui apprends que tu peux te défendre, que tu es plus forte que ce que tout le monde suspecte, te tire un élan de surprise puis un petit rire.

« Je te le prouverai ! Je n’ai plus peur de l’extérieur, tu sais. Je crains bien plus d’être enfermée en retrait. »

Tu ne devrais probablement pas lui dire ça, encore plus si tu comptes l’amener dans la grange, parce que c’est ce qu’il va se passer. Quand ta mère, Shin ton cadet et Jasper se réveilleront, tu seras à nouveau enchainée derrière eux, obligée de plier l’échine et d’accepter de ne plus voir le soleil pendant quelques jours. Pourtant, il semblerait que tu es incapable d’offrir à cet homme autre chose que la vérité.

Sans y penser, tu viens bouger un peu, déposer ta tête contre son épaule et tu craques. Tu ne veux pas qu’il disparaisse à nouveau, alors tu le suivras, sous couvert de faire ça pour ta famille. Tu le sais, Hyun-ae, tu es égoïste, mais visiblement tu ne peux pas faire mieux pour l’instant. Et quand il te propose de dormir, tu secoues la tête, prête à te redresser pour lui prouver que tu vas bien. Sauf que tes yeux tombent sur son visage.

« Tu es fatigué ? Que tu lui demandes presque plus comme une affirmation qu’une question. Rentrons, tu dois te reposer. Et pourtant, tu ne bouges pas de contre son épaule. Sa main te rassure, t’apaise et te donne l’impression d’être là où tu le voudrais. Je suis heureuse de te revoir, Elrik. »

Enhardie par sa main contre ta tête, probablement aussi par la joie des retrouvailles, tu glisses jusqu’à sa joue pour y déposer un baiser fugace et rapide, et puis tu t’éloignes aussi vite. Il te faut quelques instants pour te redresser, puis tu lui tends la main pour l’aider à en faire de même, avec ce petit sourire content, puis après un dernier regard autour de vous, sur la nature toujours aussi douce et apaisante, tu l’entraines sans lâcher ses doigts vers la porte de la grange avant de te figer sans l’ouvrir.

« Ma mère est malade, ne le prend pas mal si j’évite de lui rappeler qui tu es. Tu lui souffle tout à coup, en détournant les yeux avec honte. »
Elrik W. Murawski
Mar 26 Jan - 17:53 ||
Elrik W. Murawski
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Enfermée … en retrait. Tu vois, quand elle te dit ça, pendant un instant, tu te dis que mine de rien, c’est ce que tu lui offres en lui proposant de s’installer à la ferme avec les siens. Et pourtant, bien vite, tu chasses cette idée parce que tu sais qu’elle pourra se rendre utile, probablement qu’elle se proposera pour quitter l’enceinte de la ferme, à certains moments, mais … ça la regarde, ça, Elrik, tu ne pourras pas t’y opposer, et tu ne le feras pas. Elle te dit qu’elle est assez forte pour ça ? Tu veux bien la croire. Ce n’est plus une enfant, il va bien falloir que tu te fasses à cette idée, les choses ont changées, et tu n’as plus à te poser en gardien pour elle, parce qu’elle n’a tout simplement plus besoin de toi. En quinze ans, on grandit, on fait sa vie et on affronte bien des épreuves, c’est une époque où chacun doit apprendre à se débrouiller par ses propres moyens, parce qu’il est compliqué de compter uniquement sur les autres.

Pour l’instant, cependant, tu en viens à estimer que vous en avez assez parler tous les deux. Ça ne concerne pas qu’elle, Elrik, si ça avait été le cas, ça aurait été bien plus simple, tu l’aurais emmenée avec toi aux aurores pour lui trouver une place à la ferme. Là, c’est délicat, tu vas devoir faire avec les gens qui se trouvent dans son sillage, avec leurs avis, probablement leurs réticences, tu n’as pas envie d’y penser maintenant, et puis, tu te dis bêtement qu’elle doit bien être fatiguée, vu l’heure. Néanmoins, quand elle se redresse, c’est à toi qu’elle pose cette question, et tu ne peux pas mentir, mon vieux, la fatigue de cette journée est probablement inscrite dans les traits tirés de ton visage parce que tu n’as fait que courir, aujourd’hui, et que tu n’as pas pu te reposer depuis le début de la journée précédente. Si tu avais pu rentrer, tu te serais effondré, tu dormirais déjà depuis de longues heures.

Elle est restée là, face à toi, elle n’a pratiquement pas bougé, ne s’est absolument pas éloignée, ou presque, en tout cas, et elle vient te glisser ces quelques mots, avant de venir déposer un baiser doux sur ta joue qui … ouais, en fait, ça te fait un drôle d’effet, mon vieux, tu n’as pas eu droit à ça depuis bien des années, et c’est surement pour ça que ça te fige, comme si tu n’étais encore qu’un adolescent qu’une jolie jeune fille à approcher de trop près. Ridicule. Heureusement que tu t’en rends compte rapidement, et tu te lèves, suivant son mouvement. Tu n’as pas le choix, de toute façon, ses doigts sont accrochés aux tiens, et tu as simplement le temps de récupérer ton sac avant qu’elle ne s’arrête à nouveau devant la porte de la grange. « Ne t’en fais pas pour ça … ça m’arrange, de toute façon. » Ouais, parce que, clairement, vu ce qu’elle t’as dit tout à l’heure, tu te doutes bien que la maman Rhee ne te portes pas tellement dans son cœur, elle sait, elle aussi, et si elle a empêcher sa fille de te contacter, même via un bout de papier expédié par la poste, il y a fort à parier qu’elle refuse immédiatement l’idée de te faire confiance, ou que tu puisses à nouveau te trouver sur le chemin de son enfant.

Tu la laisses donc doucement, et simplement ouvrir la porte. Il fait encore plus sombre à l’extérieur, mais tu entends les respirations endormies autour de toi, et tu distingues sans difficultés les silhouettes qui se détachent, à plusieurs endroits. « Retourne te reposer, je vais me débrouiller. » Ouais, et tu lui désignes déjà un petit coin, bien à l’écart des autres. « Bonne nuit, Hyun-ae. » Et te voilà à t’éloigner d’elle, pour la laisser retourner s’allonger, tandis que toi, tu viens te poser, assis, contre une paroi de la grange, tu te sers de ton sac pour te caler assez correctement et comme prévu, tu t’endors rapidement, emporté par la fatigue.
Hyun-ae J. Rhee
Mar 26 Jan - 20:31 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu t’inquiètes de tout, parce qu’au fond tu as peur qu’il disparaisse. Pourtant, encore une fois, comme s’il avait parfaitement compris les enjeux, Elrik vient chasser tes doutes rapidement. Tu te perds dans ses yeux encore un peu puis vous voilà à entrer dans la grange silencieuse. Et c’est là, Hyun-ae que tu te rends compte du problème. Tu n’as pas de lié, tu dors dans la même paillasse que celle de Jasper. Tu n’as même pas eu le choix, ça s’est fait sans qu’on te demande ton avis, de manière visiblement normale pour tout le monde… à part toi, comme toujours.

Tu n’as même pas le temps de sortir de ta frayeur et de lui trouver un endroit où se caler, qu’il s’éloigne en te souhaitant bonne nuit. Et tu vois, ma belle, toi tu restes debout, avant de finir par récupérer une couverture, celle qui appartenait à ton père et que plus personne n’ose toucher, et venir la déposer sur ses épaules avant de repartir… Sans un mot, le cœur lourd et les yeux humides, tu te recouches auprès de l’homme qui vient t’enserrer dans ses bras naturellement…

Le truc, c’est que si tu t’étais presque persuadée de ne pas pouvoir t’endormir, tu finis par te faire happer par la fatigue qui pèse sur tes épaules. Tu ne vois même pas Morphée venir mais quand il t’accueille, tu lâches prises sur la réalité pour retomber dans un de tes vieux rêves d’adolescente, avec une joie presque radieuse. Autant dire que tu n’entends pas les oiseaux se mettre à chanter et les gens autour de toi se réveiller. Tu ne sens pas Jasper poser ses doigts dans tes cheveux et se relever. Tu n’entends pas le petit cri de frayeur de ta mère. Quand tu ouvres les yeux, tout à coup, c’est parce que les voix ont pris de l’ampleur.

« Reculez ! Tu reconnais le ton de celui qui partage ta couverture. Qui t’es toi ?! Comment tu es entré ?! Pourquoi tu as la couverture de M. Rhee ? »

À l’entente de ce nom, tu te remets assise brutalement, les cheveux complètement en pétard, et tu entends la plainte de douleur de ta mère qui s’effondre dans les bras de Shin, ton frère. Tes yeux traversent la pièce pour découvrir Jasper devant Elrik, tentant probablement d’avoir l’air du meneur de ce groupe et ton souffle se coupe. Non !

« Sors d’ici, on a pas de quoi nourrir quelqu’un de plus !
-Arrête ! Te voilà à accourir pieds nus sur le sol gelé du bâtiment pour attraper le jeune homme par le poignet et le tirer en arrière. C’est moi qui l’ait fait entrer. C’est un ami, il ne nous veut pas de mal. Tu te tournes vers les autres. Il y a un endroit où nous pourrions aller, avec d’autres survivants. C’est pour ça qu’il est là, il peut nous y mener !
-Tu dis n’importe quoi. Grogne Jasper, avant de se retourner face à toi et prendre ton visage entre ses mains. June, il t’a retourné la tête. Tu es trop douce, trop gentille, mais il ne faut pas faire confiance à des inconnus comme ça, tu le sais bien.
-CE N’EST PAS UN INCONNU ! »

Ton cri retentit, Hyun-ae, choquant visiblement tout le monde autour de toi. Ta mère étouffe une nouvelle plainte, alors que Shin te jette un regard mécontent. Et toi, tu comprends que tu t’es loupée en beauté, alors tu tournes la tête, tu te tires de sa prise mais tu finis par murmurer d’une petite voix :

« Je suis désolée. Je veux juste dire qu’on peut lui faire confiance. Tes yeux reviennent à Elrik, et tu pris pour que lui ne soit pas aussi choqué et déçu que tous les autres. Dis leur à quoi ressemble cet endroit. »
Elrik W. Murawski
Mar 26 Jan - 21:07 ||
Elrik W. Murawski
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Tu étais complètement épuisé mon vieux … et même si l’endroit dans lequel tu t’installes est loin d’être confortable, il te préserve au moins de la nuit, et du petit vent frais de l’hiver qui souffle sur les campagnes du Kansas à cette époque de l’année. Tu t’endors bien vite, en quelques minutes, tes yeux son clos, et tu as déjà sombré, si bien que tu ne te rends même pas compte que cette couverture est doucement déposée pour toi, même si tu finis par t’enrouler dedans, naturellement, pour lutter contre le froid au beau milieu de ton sommeil. On ne peut pas dire que tu dors bien cependant, ton sommeil n’est pas non plus des plus agités, cependant, c’est comme si tout ton corps était en alerte, parce que, tu n’es pas en sécurité, et que malgré la présence de la jeune femme, pas loin, tu dors quand même tout près de personnes qui ne sont pas encore conscientes de ta présence ici.

D’ailleurs, ton pressentiment, celui qui ne te quittes pas, jusqu’au petit matin est le bon, parce que, quelques heures seulement après t’être endormi, tu es réveillé par quelque chose qui te touches, un outil, sans doute, qui te presses pour te réveiller, et, quand tu émerges, tu tombes sur ce type qui s’agite un peu trop à ton goût devant toi, qui hurle et qui bien entendu, réveille toute la grange. C’est d’un bon que tu te redresses, et aussi vite, ta matraque regagne ta main. Tu la serres entre tes doigts, simplement parce que cet homme se fait menaçant, il n’attaque pas, il cherche seulement à te faire sortir de là, mais … c’est comme ça, tu n’as jamais apprécié te sentir attaqué, Elrik. C’est probablement pour ça que, contrairement à la veille, lorsque tu avais lever les mains, tu adoptes cette fois une position plus défensive, prêt à répliquer si cet énergumène en arrive à oser te toucher.

C’est l’intervention de la jolie brune qui te fais souffler, elle se lève à la vitesse de la lumière, se précipite sur l’homme qui te menaces pour le faire reculer et lui expliquer les choses, mais évidemment, celui-ci ne la croit pas. Cependant, Elrik, au cours de leur échange, tu as le temps de noter cette façon qu’il a de la toucher, de la regarder, de s’adresser à elle … d’un côté, tu vois surement un homme amoureux, ou charmé, quelque chose comme ça – qu’est-ce que tu y connais, à ces choses-là, après tout – et de l’autre, tu vois clairement à quel point il l’infantilise, voir, la prends pour une idiote ce qui a immédiatement le don de t’agacer. Tu ne dis rien cependant, tu vois bien ce que ta présence à provoquer dans la petite assemblée, et si tes yeux sont venus se fixer sur Hyun-ae, tu attends qu’elle t’offre la parole pour te décider à ranger ta matraque, à la raccrocher à ta ceinture, avant de soupirer. « C’est une ferme, à moins d’un kilomètre d’ici. » Tu commences par dire, en ramassant ton sac pour, d’or et déjà le remettre sur tes épaules, juste au cas où. « Ce sont des survivants, comme vous qui se sont organisés, la ferme est enfermée par des clôtures et aucun rôdeur ne peut y entrer, il y a de la nourriture, de la place, et des médecins … » Et tout en terminant cette tirade, ton regard se pose sur Madame Rhee que tu as reconnue, malgré les années qui ne l’ont pas vraiment épargnée, et sa faiblesse manifeste qui a clairement marquer son visage et ses traits. « Tout le monde est bienvenue, à condition d’être bien intentionné et … j’imagine que c’est votre cas, non ? » Et là, par contre, tes yeux sont revenus se poser sur ce type qui t’as réveillé en te menaçant, et qui est encore sur la défensive, selon toi. « C’est dangereux de rester sur place sans protection, plusieurs hordes ont déjà traverser la région, ces dernières semaines … » Pas immenses, des hordes d’une vingtaine, voir d’une cinquantaine de marcheurs, mais amplement suffisante pour dévorer un petit groupe mal préparé comme celui-ci, tu le sais. « Je peux vous guider. Et vous donner à manger, si c’est ce qui vous inquiète le plus. »
Hyun-ae J. Rhee
Mar 26 Jan - 23:12 ||
Hyun-ae J. Rhee
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C’est idiot. Tu ne devrais pas crier de la sorte, même pas te montrer si énervée en faite, mais tu te sens complètement ramenée à une position de petite fille sans défense que tu t’es mise à haïr avec les années. Ton père refusait que tu te débrouilles seule. Ta mère est persuadée que tu as besoin d’un bon époux. Ton copain croit que tu es facile à berner. Regarde, même le regard de ton frère est surpris. Au final, il n’y a que Ryan qui souffle en levant les yeux au ciel aux paroles de son frère et toi tu finis par te sortir de sa poigne et pousser Elrik à expliquer de quoi il s’agit.

Tu l’écoutes expliquer où ce trouve l’endroit et quel genre d’organisation il y a. Tu vois les parents Allen qui hochent la tête et quand tu te tournes vers ta mère, tu vois qu’elle est complètement perdue et terrifiée à l’idée de sortir encore et de changer d’air. Le cœur en morceau, Hyun-ae, tu vas jusqu’à elle, et tu t’agenouilles devant elle pour la serrer dans tes bras.

« Mama. Tu souffles en caressant ses cheveux. Je te jure que nous y serons bien. Nous serons protégés et nous ne seront plus seuls.
-Hyun-ae… Qu’elle souffle en réponse. Et si ces gens nous faisaient du mal ? S’il s’en prenait à ton frère ou à toi ?!
-Je peux me défendre et Shin aussi. Nous te protégerons. Ton frère hoche la tête. Mais tu as raison, nous ne savons pas qui sont ces gens. C’est pour ça que je vais y aller en premier, pour m’assurer que nous y seront bien accueillie. »

Ta mère ouvre la bouche, avec inquiétude, mais tu serres sa main avant de te relever. TU vois bien le regard surpris, inquiet de Jasper, mais tu refuses de céder encore une fois. À la place, te voilà donc à avancer pour aller vers Elrik, tu lèves le nez vers lui, ton regard semble le supplier d’accepter ce que tu vas proposer, de te soutenir dans cette idée pour qu’on cesse de t’empêcher d’agir et tu finis par t’arrêter à côté de lui, te tourner vers les tiens.

« Je vais y aller avec lui. Je rencontrerai les gens qui gèrent ce camp et si tout me semble acceptable je vous y mènerai. Dans tous les cas, je serai de retour d’ici demain soir au plus tard.
-C’est trop dangereux, June ! Tente de s’interposer Jasper.
-Je sais me défendre, je sais me battre, je ne suis ni faible ni inutile ! Ta voix pointe dans les aigus et tu finis par secouer la tête en soupirant.
-Mais on ne connait même pas ce type !
-J’ai confiance en lui. Tu martèles encore une fois avant de te tourner vers Elrik. S’il m’arrive quoi que ce soit, promets-moi au moins de venir les prévenir et leur permettre de se mettre en sécurité quelques parts. »

Et tu n’as même pas un instant de doute quant au fait qu’il permettra aux tiens de se mettre en sureté. En faite, tu as probablement une confiance aveugle en cet homme, Hyun-ae.
Elrik W. Murawski
Mar 26 Jan - 23:32 ||
Elrik W. Murawski
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Dans quoi tu t’embarques, encore, Elrik ? Tu n’as jamais été foutu de gérer qui que ce soit, et te voilà, à te mettre là, dans une sacrément mauvaise position, aux yeux de ce groupe de personnes. Ils n’ont pas l’air mauvais, juste effrayés, et complètement dépassés par la situation et tu vois bien l’urgence de les mettre en sureté le plus vite possible. A croire que t’as loupé ta vocation, mon vieux, c’est ironique de se dire que parfois, toi, tu as complètement un tempérament de flic. Qui sait ? Si tu n’avais pas ce que tu as fait, peut-être que c’est ce que tu aurais fait de ta vie, tu ne penses pas ? Dans tous les cas, tu essaies de faire au mieux, tu ne sais pas trop si tu es le mieux placé pour essayer de rassurer ou d’apaiser qui que ce soit, mais à ta grande surprise, ce que tu expliques n’attire pas les rires, encore moins les protestations et tu te dis, un peu trop rapidement, peut-être, que c’est bon signe.

Pour autant, ils ne sont pas encore prêts à simplement se mettre en route pour te suivre. Ça va prendre plus de temps et d’efforts que ça, mais toi, tu choisis de rester à ta place, et quand tu as terminé de dire ce que tu avais à dire, tu retournes dans ton silence, tu guettes et tu écoutes les réactions, et tu laisses la jeune femme – la seule que tu es parvenue à convaincre – tenter d’appuyer ta voix. C’est auprès de sa mère qu’elle retourne, et bien que sa pauvre mère soit complètement effrayée, voir paniquée, tu as la surprise de constater que la brune, elle, est déterminée à te suivre, et à faire en sorte qu’ils en fassent de même. Elle suit ta recommandation de la veille, s’ils ne veulent pas y aller, elle ira, elle, pour voir, et puis, elle reviendra leur parler de ce qu’elle a vu. Et bien entendu, encore une fois, il y a ce type qui vient à elle pour tenter de l’en dissuader, mais son argumentation est bien vite balayée tandis qu’elle revient déjà près de toi. « Il ne t’arrivera rien du tout … » Que tu lui annonces, plutôt sûr de toi, pour le coup, parce que, tu y veilleras, et qu’elle n’a rien à craindre, de toute façon. Cependant, ce n’est pas ce qu’elle t’a demandé, alors, tu ravales tes pensées, à toi, et tu lui offres ce qu’elle veut entendre. « Mais je te le promets. »

Et finalement, maintenant que tout ça est entendu, et établi entre elle, et son groupe, tu bouges, à nouveau, et tu retires à nouveau ton sac de ton épaule. Tout en gardant un œil sur les gens qui t’entourent, tu t’avances, et tu viens sortir la nourriture que contiens ton sac. Il n’y a pas grand-chose, c’est plutôt de quoi grignoter que de véritables repas, mais, tu te dis que ces gens, pour le moment, en ont assurément plus besoin que toi, ou que ceux de la ferme, alors, tu déposes simplement le tout, en petit tas, sur le sol, avant de reculer. « C’est tout ce que j’ai sur moi, mais ça devrait vous permettre de tenir jusqu’à ce que je vous la ramène. » Parce que, bien sûr, tu sais que tu vas veiller sur elle, mais aussi que tu la raccompagneras jusqu’à cette grange. « Je m’arrangerais pour avoir une voiture. » Ouais, parce que, tu vois bien l’état de cette pauvre femme affaiblie, et que tu te dis que tu ne vas tout de même pas la faire marcher jusqu’à la ferme.

Tu finis par te remettre en retrait, Elrik. Tu as récupéré ton sac, tu t’es approché de la sortie de la grange, et finalement, tu attends qu’elle prenne ce dont elle a besoin, qu’elle adresse peut-être quelques mots aux membres de son petit groupe, et ce n’est que lorsqu’elle est prête que vous décollez tous les deux de là, direction la ferme d’Alden.
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