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[DONE] Chaque arbre tombe au bout de 10 coups. (Elrik)
Hyun-ae J. Rhee
Jeu 28 Jan - 16:24 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Vous entrez dans le camp, et tu te rends bien compte que tu n’es pas à l’aise. Tu crains parce que tu n’as pas vu autant de monde depuis un moment. Pendant quelques instants, tu ne peux même pas t’empêcher de te dire que c’est une mauvaise idée et que tu n’aurais pas du être ici, que c’est trop pour toi. Puis tu ravales tes craintes en venant juste te caler encore plus près de l’homme qui te guide et te parle des rencontres qu’il a faites ici. Tes yeux s’accrochent à lui pour ne pas laisser la peur se répandre en toi, et tu retiens même le faite qu’il ne parle pas d’avoir rencontré quelqu’un. Une femme, un compagnon.

« Oui, je désinfecterai ça à l’eau claire, ce sera suffisant… Tu souffles, avant de froncer un peu le nez et de baisser les yeux en lui expliquant tout de même. Je ne veux pas que des inconnus me touchent ou me regardent. »

Te forcent à te dénuder et passe ton corps à la loupe, tu n’es déjà pas la plus à l’aise avec ton propre corps, alors tu n’as pas envie de devoir le montrer à d’autres. C’est bête pourrait te dire beaucoup de monde, parce que tu es plutôt jolie, pas si mal faite, mais toi tu ne vois que tes traits asiatiques quand tu te regardes dans un miroir. Ces traits qui t’ont valu d’être moquée et mise de côté, insulté de “chinetoque” et autres joyeusetés.

Plutôt que de te laisser ces vieux souvenirs, qui ont toujours été une blessure que tu n’as pas vraiment refermer, revenir en force, tu jettes ton attention sur lui. Tu l’entraines à l’écart sans savoir où tu vas, tu forces un peu pour t’occuper de lui toi-même et quand l’inquiétude d’être seule, une fois ici, c’est Elrik qui reprend votre marche. Il te promet de ne pas partir et s’isole avec toi dans la grange avant de retirer son sweatshirt, alors que tu soupires.

« Je ne veux plus jamais l’être. Tu lui réponds lentement, en puisant dans ta force pour ne pas rougir en posant les yeux sur sa peau dénudée. Quand j’étais petite, tu es le seul qui m’ait accepté dans son entourage, tu sais. Tu lui expliques, en offrant pour la première fois ton point de vue sur votre enfance. C’est parce que j’étais toujours toute seule que mes parents obligeaient Min-so à me traîner avec lui. »

Et tu passais aux yeux de tout le monde pour une gamine chiante et collante, accrochée aux jambes de son aîné. Ses copains en profitaient pour se moquer et te taquiner et toi, tu te sentais encore plus seule. Drôle d’enfance, quand on y pense. En secouant la tête, tu vas vers l’homme et finalement tu poses tes mains fraiches, douces, sur sa peau. Tu glisses lentement les doigts jusqu’à l’entaille sur sa peau en claquant la langue.

« Que tu as de la chance que ça n’ait pas touché une vertèbre. Laissant ton sac tomber sur le sol, tu attrapes la petite gourde remplie à la moitié, avant d’en faire couler un peu sur la plaie. Ca ne saigne pas et c’est propre maintenant, mais ça doit te faire sacrément mal. »

Tu soupires, tes doigts toujours sur sa peau et te voilà à relever la tête vers lui, en te décalant sur le côté pour pouvoir voir son visage et tu rajoutes tout doucement, en forçant un peu sur tes lèvres pour lui sourire.

« La prochaine fois, ne te jette pas comme ça devant moi. Si quelque chose nous attaque, on s’en débarrassera à deux, puisqu’on est capable de le faire, d’accord ? … Ensemble. »
Elrik W. Murawski
Jeu 28 Jan - 19:27 ||
Elrik W. Murawski
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Bon, très honnêtement, oui, ça fait mal. Tu la sens, la douleur, dans ton dos, elle irradie dans tes côtes, à tel point où tu en viens rapidement à te demander si tu ne t’es fêlé voir briser une côte ou deux, tiens. Pourtant, tu n’as pas pour habitude de te plaindre, Elrik, tu en as vu en prison … tu n’as jamais été un détenu violent, toi, tu es toujours globalement resté dans ton coin, parce que, ça ne t’intéressait pas tellement de te mêler à d’autres prisonniers. Malheureusement, en prison, on ne peut pas choisir d’avoir la paix si facilement et fatalement, parfois, on est venu te chercher des noises, on t’a fait quelques crasses, de sacrées crasses, d’ailleurs, comme te poignarder, une fois, d’où cette cicatrice bien moche et bien visible sur ton flanc gauche, te passer à tabac, aussi, d’où celle, bien plus petite et plus discrète qui orne ton arcade sourcilière, du côté droit cette fois. Ouais, tu as gardé les traces physiques de ce séjour en prison, mais avec le recul, tu sais que tu ne t’es pas laissé écraser et que ça à contribuer à ce que tu restes en vie, et que tu tiennes le coup.

Pour autant, du coup, tu la laisses regarder parce qu’elle te le demande, qu’elle insiste et qu’au final, elle ne te laisse pas tellement le choix. Tu viens donc l’entraîner toi-même dans cette grange, complètement à l’abri des regards curieux, et clairement indiscrets, et puis, tu retires le sweat que tu as enfiler tout à l’heure pour lui laisser le loisir d’examiner ton dos. Cependant, avant ça, ton regard revient s’accrocher à elle … à ce visage, à cette expression. « Personne ne te toucheras, où ne te regarderas si tu n’en as pas envie. Je m’en assurerais. » Et voilà, Elrik, là, tu vois, tu es littéralement en train de te mettre toi-même dans la mouise, et probablement dans les ennuis. Parce que, tu sais qu’ils vont le lui demander, de passer par l’infirmerie pour que l’un des médecins qui s’y trouvent puisse l’examiner, vérifier qu’elle va bien, déjà, mais aussi et surtout qu’elle ne porte pas de trace de morsure. C’est la règle, toi-même, tu es passé par là en arrivant, et tu sais que si tu t’y opposes, tu vas t’attirer les foudres de ceux qui sont le plus à cheval sur tout ça … le truc, c’est que tu n’en as strictement rien à faire, et que tu te dis simplement que tu feras ce qu’il faut pour que ça aille pour elle. « Je me porterais garant … » Ouais, c’est tout ce que tu peux faire, à moins de faire les vérifications toi-même, mais, là, c’est autre chose, parce que, ça revient au même, Elrik, elle ne veut pas, ça vaut aussi pour toi, et puis, t’es un mec, mon vieux, il n’est pas acceptable que tu gères ça en ce qui la concerne.

C’est fou, en plus, ce qu’elle te raconte, hein. Parce que toi, tu gardes le souvenir d’une gamine adorable … tu n’étais pas spécialement au courant des raisons qui faisaient qu’elle traînait avec son frère, plus âgé, plutôt qu’avec une bande de copines bien à elle, mais tu n’as jamais porté de jugement à ce sujet, et tu n’as même jamais fait la moindre remarque. De ton côté, de toute façon, Nahel n’était pas loin de faire la même chose, ce gamin trainait si souvent dans ton sillage, Elrik …

Tu frissonnes, finalement, quand tu sens ses doigts sur ta peau. Ouais. Trente-six ans, on rappelle, et le fait qu’une femme te touches te procures cette sensation si particulière, ce frisson plaisant, comme si tu n’étais qu’un adolescent. Tu la laisses s’occuper de l’entaille, verser de l’eau dessus pour la nettoyer. « Ça va … j’ai l’habitude. » De la douleur, ouais, rapport à tout ce qui a pu t’arriver en prison, franchement, tu peux aisément affirmer que tu as vu pire. Tu finis par échapper un soupire, te tourner vers elle, quand elle se décale un peu, pour revenir dans ton champ de vision, et quand elle s’adresse de nouveau à toi, tu te tournes complètement pour te remettre bien face à elle. « Ça me va … ensemble. Seulement si tu évites de faire couler ton sang pour me sauver d’un mauvais pas. » Tu lui désignes sa main blessée, que tu viens même rechercher, attraper entre tes doigts en prenant garde de ne pas lui faire mal. « Je vais m’arranger pour t’éviter de passer par l’infirmerie. » Et sans t’en rendre, tes doigts viennent caresser sa joue, puis attraper une mèche de ses longs cheveux foncés pour la laisser glisser entre tes doigts, presque distraitement. « Tu veux toujours rencontrer Max ? »
Hyun-ae J. Rhee
Jeu 28 Jan - 22:07 ||
Hyun-ae J. Rhee
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C’est bête, tu vois, mais sa promesse vient littéralement te donner un nouveau souffle. On ne te forcera pas, et pour une fois il y aura quelqu’un de ton côté. Alors tu hoches la tête, et tu finis de lui emboiter le pas vers la grange. Tu n’as même pas besoin d’insister, de préciser ta pensée ou ce que tu veux pour te protéger. En faite, Hyun-ae, tu lui fais juste entièrement et absolument confiance. Tant et si bien que tu peux passer rapidement à sa blessure et tu parviens même à te cacher dans son dos quand tes joues viennent se mettre à chauffer. Tu l’observes, tu glisses tes doigts contre lui, avant de venir nettoyer la blessure avec les moyens du bord. Par contre, sa réponse vient inscrit un fond de douleur dans tes yeux, alors que tu poses ta main à plat contre son bras.

« Ce n’est pas une bonne habitude. La douleur ne doit pas devenir normale, c’est dangereux. Tu le contournes en partie pour poser ton regard dans le sien. Si tu as encore mal ce soir, on regardera ce que l’on peut y faire. Déjà, un massage pourra dénouer les muscles qui ont été abimé dans la chute. »

Est-ce que tu es en train de lui proposer à demi-mot de lui masser le dos ? Oui, absoluement. Tu n’as pas perdu l’esprit, tu te rends bien compte de ce que tu proposes, même que tu es obligée de détourner les yeux pour tenter de cacher l’éclat de gêne et de chaleur qui remonte en toi. Tu pourrais probablement fuir, pour ne pas qu’il comprenne ce qui t’anime, mais il te prend de vitesse et se tourne face à toi. Et tu regardes ta main blessée avant de sourire, en secouant la tête.

« Je ne peux pas promettre ça, Elrik, juste d’essayer de trouver une autre solution que celle-ci la prochaine fois. Et ton sourire s’étire un peu plus. Ca te va ? »

Parce que vraiment, si un jour ça se joue entre ta santé et sa vie, tu n’hésiteras pas. Dans le fond, si c’est aussi une décision entre vos deux vies, il y a de forte chance que tu choisisses la sienne, parce que tu te sens responsable des 15 ans que la justice lui a retiré, mais ça tu évites d’en parler. À la place, tu hoches la tête à sa promesse et surtout tu te figes en sentant ses doigts contre ta joue. Pendant un instant, c’est un feu d’artifice dans ta tête, et tu ne reviens à toi que lorsqu’il te demande si tu veux toujours rencontrer le meneur du groupe.

« Je… Non, t’as plus envie. Tu veux simplement être avec lui, mais tu finis par hocher la tête avec un sourire timide. Oui, comme ça je serai fixée sur le sort de ma famille. Ensuite… tu pourras me faire visiter ? Tu crois qu’il faudra que je rencontre d’autres gens ? »

Parce que ça te fatigue déjà de voir autant de mouvement autour de toi. Tu as l’impression que les discussion t’emmêlent les neurones, que les bruits de vie irritent tes nerfs. Et sans vraiment réfléchir, tu fais un pas de plus pour te coller à lui. Tes doigts viennent chercher sa main libre, et tu lies vos mains ensemble en lui offrant un autre de tes sourires doux, lumineux probablement.

« Il y a des endroits, ici, où l’on peut être au calme ? Je voudrais juste… me poser un peu ensuite. Avec toi j’entends. Ton sourire se mue en moue désolée. Je ne m’attendais pas à croiser autant de gens, je crois que ça me stresse un peu. »
Elrik W. Murawski
Jeu 28 Jan - 23:02 ||
Elrik W. Murawski
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Non mais qu’est-ce que tu fou, à la fin, Elrik ? Si tu voyais comme tu la regardes, franchement, si tu te rendais compte de cette façon que tu as de l’approcher, de la toucher, tout en douceur, en délicatesse, comme si elle était une chose des plus précieuses en ce moment … et c’est ce qu’elle est, mon vieux. Un bijou unique. Un trésor. Une fleur aussi belle que délicate, mais, une fleur qui ne t’appartiens certainement pas. Il te manque peut-être pas mal de cases sociales, c’est certain, il n’empêche que tu n’as pas perdu tes instincts masculins, et visiblement, tu es capable de reconnaître un homme qui protège et préserve celle sur laquelle il a jeter son dévolu. Or, ce type, dans la grange, tout à l’heure, tu sais avec certitude que ce n’est pas n’importe qui, elle ne t’a rien dit clairement, mais tu l’as compris en le voyant la retenir, et si tu n’as pas compris ce qui se passe au sein de leur relation, tu sais qu’elle existe bel et bien. Alors, franchement Elrik, tu devrais immédiatement cesser de te conduire de cette manière avec elle, quand bien même elle pose ce regard si particulier sur toi, quand bien même elle t’approche sans crainte, vient vers toi, tu ne peux pas venir foutre le bordel sur des choses qui se sont créées durant ces années que tu as passé derrière les barreaux.

Et pourtant, tous les deux, vous agissez étrangement … toi, vieux crétin que tu es, tu te laisses emporter par elle. Par sa volonté, visiblement, de continuer de te côtoyer, et de faire les choses avec toi. Tu te dis que tu avais probablement besoin de ça, quelqu’un qui te regardes vraiment, et qui pose sur toi un des yeux qui ne sont emplis de dégoût et de rejet. Tu la suis. Elle te veut, toi, dans son sillage, qui serais-tu, pour le lui refuser, hein ? Au moins, tu essaies de ne pas relever certaines choses qu’elle te met en tête. Tiens, cette histoire de massage, par exemple, que tu t’empresses de mettre immédiatement dans un coin, pour ne pas avoir à répondre autrement qu’en hochant la tête comme un idiot. « C’est ça … trouve une autre solution, une solution moins sanglante m’ira tout à fait. » Ouais, parce que franchement, si elle se met à se blesser à chaque fois qu’elle est à tes côtés, tu vas vite finir par te remettre à penser que tu es toxique pour les gens qui t’entourent, et on sait tous que ça va mal finir.

Et c’est distraitement, donc, que tu viens lui offrir cette caresse douce … avant de lui demander ce qu’elle est décidée à faire, maintenant, si elle veut encore rencontrer Max maintenant, ou si elle souhaite passer par autre chose avant. Toi, tu t’en fiches, tu as tout ton temps, et tu la suivras simplement dans ses choix, d’autant que tu es sacrément décidé à faire en sorte que ça se passe bien pour qu’elle puisse s’installer ici, en sécurité, et là où tu pourras l’avoir dans ton champ de vision. « D’autres ? Non, Max suffira, tu auras tout le temps de rencontrer d’autres personnes quand tu seras installée. » Ouais, parce que, pour toi, ça ne fait même pas le moindre doute, elle doit venir, elle va venir.

La revoilà, Elrik. Elle revient à toi, contre toi, ses doigts viennent attraper les tiens, et elle t’offre un nouveau sourire. « Il y a … une chambre, qui sert pour le repos au calme de certains blessés, elle n’est pas occupée, je pourrais t’y emmener pour que tu te reposes. » Et du coup, étant donné qu’elle le souhaite, forcément, tu resteras près d’elle. « Tout ira bien, tu t’y feras, je te le promets. » Une drôle de promesse, hein, comme si tu pouvais le savoir, non, tout ce que tu sais, en revanche, c’est que tu feras en sorte qu’elle se sente bien, et pour l’heure, tu finis par bouger, l’entraîner d’un pas sûr, et surtout, un peu précipité vers le bâtiment principal qui constitue la ferme pour aller trouver Max, qui, comme souvent, est installé près de la grande fenêtre du salon. « Elrik, il m’avait bien sembler constater que tu étais de retour, as-tu eu des ennuis ? » Demandes l’homme largement grisonnant, tandis que son regard passe sur toi, oui, mais vient immédiatement s’arrêter sur la jeune femme. « Quelques-uns, j’ai été ralenti par un groupe de rôdeur que je ne voulais pas voir se rapprocher trop près du périmètre, mais j’ai ramené ce qui était prévu, je l’ai confié pour les réparations. » Il hoche la tête, t’offre un sourire approbateur, et puis, silencieusement, il semble te pousser à lui parler, à lui dire ce que tu as derrière la tête, maintenant. « Voici Hyun-ae, c’est une amie de longue date que j’ai eu le plaisir de croiser sur le chemin du retour, elle et sa famille se sont réfugiés dans une grange à moins d’un kilomètre d’ici, je leur ai proposé de se joindre à nous, mais ils sont … assez réticents, elle est là pour s’entretenir avec vous, pour savoir si elle peut emmener les siens ici sans risque. » Ta main vient se poser en bas du dos de la jeune femme, et délicatement, tu la pousses en avant, sans la quitter, et sans rompre le contact avec elle, pour qu’elle puisse parler à son tour, s’exprimer.
Hyun-ae J. Rhee
Ven 29 Jan - 7:58 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Moins sanglante, qu’il te dit. Sur le coup, si la réponse à presque un petit côté amusant, ça te tire surtout un roulement d’yeux et un hochement de tête. Tu n’as pas envie de jouer aux super-héros, Hyun-ae, ton idéal à toi, ce serait que vous restiez tous les deux en vie. Du coup, oui, bien sûr que oui, tu t’arrangeras pour l’aider de manière moins sanglante.

En attendant, ma douce, c’est ta peur et ton angoisse qui reviennent prendre le pas. Tu veux du calme, même si tu dois rencontrer l’homme qui s’occupe de la ferme. Et Elrik semble comprendre que tu es… sous l’eau avec toutes les présences autour de vous. Sa proposition te surprend, au départ, parce qu’une chambre, seule dedans avec lui (oui tu ne comptes pas le lâcher), toi tu penses tout de suite à tout ce qu’on a pu te dire sur ce genre de situation. Comment dire que sur ce plan-là tu es surtout une incompétente perdue hein ?

« D’accord, je… je te fais confiance. Tu serres plus fort ses doigts dans les tiens. Tant que tu ne me laisses pas seule, tout m’ira. Et ton sourire, tout petit et probablement tout mignon et gêné, illumine un peu ton visage.  Excuse-moi, je dois te paraître vraiment ennuyante et collante… Au moins quand j’étais gamine, je pouvais rester seule sans te demander de me suivre partout. »

Quand t’étais gamine… T’étais bien incapable de lui sortir trois mots d’affilé. Si une chose est certaine, aujourd’hui, Hyun-ae, c’est qu’en conservant ton comportement d’enfant, tu n’aurais jamais pu lui dire ce que tu ressens, s’il n’était pas partie en prison. C’est pour ça, d’ailleurs que tu carres les épaules avec courages et que tu entremêlent un peu plus tes doigts aux siens. Gamine hein, tu n’aurais pas pu lui tenir la main de cette manière.

Pourtant, tu n’as pas le temps de continuer à confronter les deux toi, celui de maintenant et l’autre d’il y a 15 ans, parce que vous arrivé dans une pièce, où un homme d’un certain âge observe le monde depuis la fenêtre. La première pensée qui te traverse, Hyun-ae, c’est qu’il y a une forte douceur, tendresse même, dans le bleu de ses yeux. Tu comprends son âge à ses cheveux blancs, et pendant qu’Elrik lui répond et te présente, tu sens au fond de toi que tu peux lui faire confiance.

"Bonjour. Tu finis par lancer d'une petite voix retenue, quand l'homme qui t'accompagne te pousse doucement vers l'avant, une main dans ton dos. Je voudrais juste être sûr que personne chez nous ne sera mal reçu… On a tous assez souffert, n'est-ce pas ?"

Tu te retrouves donc à parler avec lui pendant de longues minutes. Tu parles de la condition de ta mère, de la fragilité certaine de ton frère bien qu'il le cache. Tu expliques qu'une autre famille est avec vous et que tu peux répondre de leur droiture. Et finalement, Max semble être capable de balayer toutes tes inquiétudes, te rappelant aussi que les médecins d'ici pourront peut être aider ta mère, mieux que livrés à vous même.

Lorsque vous quittez la pièce, tu es rassurée Hyun-ae, oui, mais tes nerfs sont mis à rude épreuve. Sans même t'en rendre compte, tu viens te lover contre Elrik, et tu soupires presque tremblante. Tu es épuisée mentalement par cette rencontre, physiquement à cause de votre combat contre le monstre plus tôt.

"Merci de m'avoir présenté Max. Je pense que je pourrai convaincre les autres que l'endroit est bien pour nous aussi. Te voilà à basculer la tête en arrière pour l'observer en marchant. Merci pour tout, Elrik."

Et tu ne l'avais pas prévu, encore moins vu venir mais tout à coup, tu sens ton visage s'humidifier. Tu pleures Hyun-ae, et comme une petite fille tu détournés le nez en tentant d'enrayer les larmes de tes mains.

"Je suis désolée… Je… Les larmes grossissent pourtant. C'est juste la…fatigue…"

Ça Oui, et la pensée que ton père aurait pu survivre si vous aviez connu cet endroit avant. Que tu n'aurais pas l'impression d'être en prison avec  Jasper. Que…T'en sais rien mais tu viens juste t'accrocher à lui pour ne pas sombrer. Elrik est vraiment ton ancre.
Elrik W. Murawski
Ven 29 Jan - 10:26 ||
Elrik W. Murawski
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Tu as rempli ton rôle, du moins, en partie, tu l’as emmenée jusqu’à Max, maintenant, si tu restes près d’elle, tu n’interviens plus dans leurs échanges, tu les laisses simplement discuter, Max est doué pour rassurer les autres, plus que toi, c’est certain, et puis, il connait cette ferme, il sait comment les choses fonctionnent tout simplement parce qu’il a lui-même mis en place certains systèmes, certaines règles. En fait, il est assurément le mieux placé pour lui dire et exposer comme les choses se passent, elle lui parle donc de sa famille, de sa mère malade, des gens qui les accompagnent et pour lesquels elle se porte garante bien volontiers, et bien entendu, le chef de camp n’est en rien réticent à l’idée d’accueillir de nouvelles têtes, bien au contraire. La discussion dure de longues minutes, et quand elle se termine, tu salues simplement Max d’un signe de tête avant d’entraîner Hyun-ae avec toi dans le couloir, sans pour autant quitter le bâtiment.

Elle revient bien vite contre toi, et pendant un instant, tu te dis simplement qu’elle a dû se sentir … tu ne sais pas, intimidée ? Il faut dire que tu l’as connue atrocement timide, parfois, il suffisait de quelques mots anodins pour la faire fuir sans que tu ne comprennes ce que tu avais pu dire de si terrible, et si Max, à ton sens, n’est pas tellement impressionnant de par son allure vieillissante et le sourire qu’il arbore si souvent, et bien, tu te dis que c’était peut-être une épreuve, pour elle, de s’entretenir avec lui sur un tel sujet. Mais, elle vient te remercier, et tandis qu’elle te parle, tu reviens poser les yeux sur elle … et bien vite, voilà que tu te rends compte que, oh, non, Elrik, elle pleure. Tu vois clairement les larmes qui débordent de ses yeux presque noirs et toi, toi, tu te retrouves parfaitement démuni face à cette toute jeune femme en larmes face à toi, sans que tu ne comprennes exactement ce qui se passe, sans savoir ce que tu peux faire pour la calmer ou l’apaiser. Littéralement, tu paniques. « Que … » Et pourtant, tu essaies, hein, mais franchement, t’as l’air d’un gros crétin, subitement, parce que tu t’arrêtes, et tes mains viennent attraper ses épaules tandis que tes yeux eux, s’agitent pour regarder partout autour de vous comme si tu cherchais quelque chose, ou quelqu’un pour te sauver, ou plutôt, la sauver elle, à ta place, rien que parce que t’es trop nul pour le faire toi.

Mais, Elrik, il n’y a rien, ni personne, et puis, de toute façon, tu avais dis que tu veillerais sur elle, toi, toi et personne d’autre, alors, ne sachant pas quoi faire d’autre, te voilà à bouger à nouveau, un bras se cale dans son dos et l’autre passe derrière ses genoux, tu la fais basculer, et tu la soulèves, contre toi, la portant comme un prince porterait sa princesse dans un film pour enfant, te voilà à traverser le couloir comme un véritable char d’assaut – là-dessus, tu n’as assurément rien d’un prince – pour finalement entrer dans la pièce dont tu lui as parlé précédemment. Tu refermes d’un coup de pied – et ça claque si fort que tu as l’impression que tu viens faire trembler toute la maison – et tu avances jusqu’au fond de la petite chambre pour la déposer, délicatement cette fois, sur le lit avant de te redresser et de laisser tes doigts venir balayer ses larmes, bien maladroitement. « Repose toi. » Tu finis par lui dire, sans la lâcher du regard. « Autant que tu en auras besoin, je vais rester … » Et tu regardes autour de toi, il n’y a rien, à part une vieille chaise moche et surement clairement inconfortable. « Là. » Que tu finis par lui dire, en lui désignant le vieux meuble dont la paille s’échappe de partout. « Est-ce que tu as faim ? Tu n’as rien mangé ce matin. Dis-moi ce dont tu as besoin … tout ce que tu veux. » Et tu as l’air complètement désespéré, là, dépassé, aussi, tu ne sais tellement pas quoi faire que tout ce que tu veux, c’est qu’elle te guide pour que tu puisses faire au mieux. « Je ferais tout ce que tu veux. »
Hyun-ae J. Rhee
Ven 29 Jan - 13:45 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu craques, ma pauvre. Subitement, tout devient sombre dans ton esprit, et comme si un nuage inquiétant venait passer devant le soleil qui irradie normalement en toi, tu te sens glisser. Les larmes coulent d’elles-mêmes sans que tu ne puisses les retenir. Et vraiment, tu as la sensation qu’un poids immense tombe sur tes épaules alors que tu tentes d’essuyer ton visage qui s’humidifie aussi sec après le passage de tes doigts.

« Je suis désolée… »

Tu lui redis encore, en essayant de te détourner pour cacher la laideur de ton visage qui déborde. Sauf qu’Elrik ne te laisse pas partir, pas du tout même. Ses bras t’entourent et te voilà qui bascules sans comprendre ce qu’il se passe. Tu es sous le choc, mais tu ne dis rien. En faite, les larmes prennent la majeure partie de tes forces, alors tu le laisse sjuste t’emporter avec lui, en appuyant ton visage humide contre lui, pour lui cacher ton visage et tes traits contractés.

Tu es en train de te calmer quand il te dépose sur un lit. Si tu avais été normale, en capacité de voir la pièce, peut-être que tu aurais rougi parce que vous êtes tous les deux, dans une chambre, enfermés. Tu ne t’en rends pas compte, parce que tout cela te dépasse. Tu ne fais qu’entendre sa voix, voir le siège en paille qu’il te désigne et quand il se met à s’inquiéter de ce qu’il peut faire pour toi, tu te remues sur le matelas et ta main s’accroche à son sweatshirt avant qu’il ne s’enfuisse vers l’assise où il compte te veiller.

« Ne t’éloigne pas. Tu le supplies, en essuyant encore ton visage de ta main libre. Je ne veux rien… rien d’autre que toi. S’il te plait, Elrik. »

Et tu le supplies, oui, mais tu ne restes pas là à attendre, tu tires sur ton vêtement pour l’amener vers toi, en reculant sur le matelas plutôt étriqué. Tu ne veux pas qu’il s’éloigne, qu’il te lâche. Tu voudrais… simplement être au creux de ses bras et oublier tout le reste. Égoïstement, Hyun-ae, tu voudrais effacer ta vie jusqu’à aujourd’hui, ne plus jamais rentrer et forcer sur ton visage pour sourire à Jasper quand il te dit “je t’aime”. Pire… tu voudrais que tout ce qu’il te dit, ce soit l’homme que tu as attiré sur le matelas près de toi qui vienne te l’offrir.

« Juste deux minutes. Juste… Juste ça. Et tu viens te blottir contre son torse, comme si tu n’étais rien d’autre qu’un petit chaton frigorifié et craintif. Tes bras passent autour de lui, et tu viens appuyer ton visage contre son vêtement, pour sentir son odeur. J’veux juste que tu restes là. »

Et tu vois, tu t’enflammes, probablement parce que les larmes ont entrainés autant de confusion que de fatigue. Tu finis par bouger, ton visage remonte et vient glisser contre sa gorge, son cou, pour se caler sous son oreille. Tu as la sensation de brûler, Hyun-ae, alors que tes mains se nouent derrière sa nuque.

« Je ne veux plus jamais te perdre. Tu lui offres, complètement à côté de la plaque. »
Elrik W. Murawski
Ven 29 Jan - 19:33 ||
Elrik W. Murawski
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Oh, non mais franchement, comme est-ce que tu es censé gérer ce genre de chose, toi, aussi ? Voilà une éternité que tu n’as pas été confronté à des larmes, encore moins à celles d’une femme, tu ne sais même pas pourquoi elle pleure, si subitement, tu n’y comprends rien. Alors, ouais, clairement, ça vient faire souffler en toi un véritable vent de panique, et te voilà à l’attraper, la soulever, traverser ce qu’il reste du couloir pour finalement, la déposer tout doucement sur le lit, dans la petite pièce calme et un peu sombre, afin qu’elle se repose tranquillement et qu’elle puisse se remettre de ses émotions. Tu vas rester pour veiller sur elle, tu vas la surveiller, afin qu’elle puisse fermer les yeux sans crainte, mais tu es tellement perdu, et dans l’incapacité totale de comprendre, savoir, que te voilà à presque la supplier de te dire ce qu’elle veut, afin que tu puisses tout simplement le lui offrir dans la minute.

Lorsqu’elle se retrouve sur le matelas, tu te redresses, Elrik … tu es prêt à faire comme tu as dit, aller t’asseoir sur la chaise un peu pourrie et juste, attendre. Sauf qu’elle, elle te retient, ses doigts viennent s’accrocher à ton sweat pour t’empêcher de t’enfuir. « Mais … » Mais, ouais. Mais, parce qu’elle doit se reposer et que tu ne sais juste plus comment réagir face à elle. Elle te veut, toi. Franchement, pourquoi est-ce qu’elle te dit des choses pareilles, Elrik ? Est-ce qu’elle se rend compte, au moins, de ce que ça peut provoquer, en toi, de l’entendre te dire de telles choses ? Surement pas. Parce qu’en plus, elle tire sur ton vêtement, elle t’incite à te pencher sur elle, et bien vite, tu te retrouves avec elle, sur le lit, tu n’as pas tellement d’autre choix que de t’étendre avec elle, tandis qu’elle approche et qu’elle vient se blottir contre toi. Elle ne te réclame que quelques minutes, et de ton côté, quelques secondes suffisent pour te rendre complètement dingue. C’est une belle femme, Elrik. Non. En fait, rectification, c’est une femme magnifique qui a véritablement tout pour te plaire. Comment veux-tu ne pas réagir ? Elle est là, à te retenir de ses bras, tandis que tu n’oses plus du tout bouger. « Je reste là. » Ouais, de toute manière, tu es comme tétanisé, mon pauvre vieux, tu ne sais même pas ce que tu es censé faire, et surtout, ce que tu as le droit de faire. Elle te perd. Parce qu’elle agit comme ça … elle vient là, contre toi, de cette manière, elle semble te réclamer et à la fois, toi, tu n’oublies pas l’homme qui se trouve encore à la grange, auprès de son groupe, des siens, de ce qu’il reste de sa famille.

Et ça pourrait s’arrêter là, en fait, tu en viens un instant à te dire qu’il te suffit de rester immobile et de la garder contre toi un moment, sans rien faire de plus. Surtout, sans rien faire de plus. Sauf qu’elle bouge à nouveau, et tu la sens, qui remonte, tu la sens contre ta gorge, dans ton cou, et tu fermes les yeux pour ne pas être tenté de juste brutalement refermer tes bras sur elle. Ce contact c’est … wow. Tu n’as même pas les mots. Tu as en fait l’impression de ne même plus pouvoir supporter ton sweat, tant elle a fait monter en toi une vague de chaleur incontrôlable. Si tu ne craques pas complètement, quand elle vient murmurer ses derniers mots, tu ne peux pas retenir l’une de tes mains d’aller se poser sur elle, sur sa cuisse, dans un premier temps, avant de remonter doucement sur sa hanche, puis au creux de ses reins. « Je ne compte pas m’en aller à nouveau. » Tu te penches sur elle, légèrement, tes lèvres se pose sur ta tête, au beau milieu de ses cheveux fins pour un déposer un baiser, et puis un autre. « Hyun-ae … » Ta voix s’est faite étrangement rauque maintenant, parce qu’elle te chamboule, parce que, tu ne peux probablement empêcher ton corps de réagir à sa présence. « Cet homme dans la grange … c’était qui ? » Ouais, du coup, la question te brûle la langue, et tu as peur, peur de ce qu’elle est en train de provoquer en toi, peur de ce que tu pourrais faire, peur de faire une erreur, et surement, peur de ne pas pouvoir l’avoir pour toi, parce qu’actuellement, c’est sans doute tout ce que tu veux, à t’en faire mal dans tout le corps.
Hyun-ae J. Rhee
Ven 29 Jan - 20:40 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu es horrible Hyun-ae… Regarde-toi, tu n’as jamais fait ça, tu n’as jamais eu ce caractère ou cette manière de faire ! Tu… tu te sens horrible, manipulatrice et faible, mais tu es tout bonnement incapable de le laisser s’éloigner. C’est comme si ton corps et ta tête étaient tout simplement incapables de le laisser aller. Tu l’as perdu pendant 15 ans. Tu as enterré tes sentiments d’adolescente au fond de toi. Tu as banni son prénom de ta vie. Tu as tué tes espoirs et rêves. Alors oui, venir tout réveiller comme ça, ça te rend drôlement accrochée.

Et c’est ce que tu fais, en faite. Tu t’accroches à lui comme une damnée, comme si tu étais un navire pris en pleine tempête. C’est ça, en faite, il est ton ancre, ton port, et toi tu ne veux plus jamais recommencer à voyager sur l’océan sans le garder à proximité. Alors oui, tu te serres probablement trop près de lui. Tu viens te rassasier de son odeur. Tes mains s’accrochent à son vêtement comme si tu craignais qu’il parte, et t’entends pourtant qu’il te promet de ne pas partir, mais ce n’est pas assez. Ce n’est plus suffisant.

Ton nez glisse contre lui, et tu sais que tu perds pied dans ton souffle devient aussi brûlant qu’est ton corps. Tu pourrais rendre les armes-là aller vers son visage, oser l’embrasser en te doutant qu’il te repoussera. Tu n’es que la petite soeur d’un copain, il n’y a pas de valeur à te laisser face ça. Le fait est que, pourtant, sa main se pose sur ta cuisse, remonte, et te file un frisson incroyable. Tu n’as jamais ressenti ça face à personne et tu es en train de t’en rendre compte quand il te pose cette question. La question. Ton cœur se serre.

« Jasper… Tu comprends aussi sec, parce que tu n’as pas pu cacher ce qui est censé vous unir. Un… Mon… Tu secoues la tête contre lui, et te voilà à cacher ton minois contre son cou pour qu’il ne voit pas la honte sur ton visage. Je vais passer pour une horrible femme. Tu lui expliques dans un murmure douloureux. Il est censé être… mon… mon copain. Tu te tends dans ses bras, et pendant plusieurs secondes, tu n’oses plus parler. Quand papa est mort, ma mère… elle voulait que je sois avec quelqu’un et Jasper insistait et… et moi je n’avais personne, je ne pensais pas que… Je n’arrive même pas à le laisser venir vers moi. Il est gentil mais… ce n’est pas pour lui que j’ai ce genre de sentiments. »

Tu te sens tellement minable, ma pauvre fille. À croire que tu n’es pas mieux que toutes ces femmes qui se jouent des hommes, qui les collectionnent et les croquent. Et pourtant, Dieu sait que tu détestes ça. Juste que tu ne voulais pas blesser ta mère, ou Jasper. Tu t’es dit que ça viendrait… avec le temps.

« Je suis ignoble. Que tu finis par murmurer, en secouant la tête. Mais je croyais que je n’avais pas le choix. Ton souffle devient sifflant. Si tu savais comme je me sens… prisonnière. »

Prisonnière d’une vie que tu ne veux pas, d’un couple qui ne t’épanouira jamais. Pire que ça, Hyun-ae, si tu fermes les yeux et imagine un futur avec Jasper, il n’y a que du noir dans ta tête. Tu pourrais te force rouais, ta mère te l’a dit, mais tu serais simplement malheureuse. Alors que juste à côté, il y a cet homme qui te fait réagir juste en glissant une main sur toi.

« Si tu veux… partir… je peux comprendre. »
Elrik W. Murawski
Ven 29 Jan - 22:18 ||
Elrik W. Murawski
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Tu dois lui poser cette question. Rendu à ce stade, c’est devenu vital, Elrik, et pourtant, il y a quelques minutes encore, tu te disais simplement que tu n’avais pas le droit de la questionner à ce sujet, parce qu’il s’agissait de sa vie personnelle, que ça ne te regardait pas, et que le fait de l’avoir connu alors qu’elle n’était qu’une enfant ne te donnais absolument pas le droit de te montrer si curieux avec elle. Or, elle vient de changer la donne, en quelques secondes, à peine, elle vient littéralement d’inverser la tendance et si ça te perturbe clairement, et bien, tu essaies de faire au mieux, tout simplement, de gérer, et par-dessus tout, de te montrer réfléchi et intelligent, pour une fois.

Elle commence par te donner ton prénom, peut-être l’avais-tu déjà entendu ce matin, mais tu ne t’en souvenais absolument pas, et puis, tu sens qu’elle a du mal, Elrik et ça, franchement, ça n’augure rien de bon, elle craint l’image qu’elle pourrait renvoyer en te parlant de tout ça … et honnêtement, pendant un instant, tu te tends en imaginant le pire, des scénarios qui te collent le frisson, et qui te donnent assurément envie de vomir. Et puis … la vérité tombe. C’est son copain. Son petit-ami, donc. Son compagnon. Peu importe les termes que tu utilises, ça ne change rien, c’est juste l’homme qui partage sa vie, par conséquent, et parce qu’il existe, tu n’as déjà absolument pas le droit de l’avoir ainsi, contre toi. Sauf que tu ne recules pas, et que tu ne retires pas ta main, non plus, en fait, avant de te décider, tu préfères l’écouter qui termine de t’expliquer. Et franchement ? Tu te sens aussi impuissant que dépité, voir en colère, face à cette histoire complètement invraisemblable. Tu as toujours su que sa famille était un peu particulière, une culture bien différente de celle dans laquelle tu as été élevé, mais là, là, Elrik, ça dépasse tout ce que tu aurais pu imaginer. Forcée d’être avec un homme dont elle ne veut pas, rien que pour contenter les gens qui se trouvent autour d’elle. Et lui, alors, Elrik, cette espèce de crétin … comment peut-il ne même pas se rendre compte que ses attentions et sentiments sont à sens unique, hein ? Ça se ressent, non ? Ouais, non, ça te met hors de toi, à tel point que la pression que tu exerces sur elle, par ta main, se fait sensiblement plus forte, tout à coup.

Et tu vois, tu évites d’ouvrir la bouche et de parler, parce que, ça te met hors de toi, et tu crains d’être blessant. Tu ne veux pas l’être avec elle, tout ça, ce n’est pas de sa faute, même si tu as du mal à comprendre comment elle peut accepter ça. « Ne dit pas n’importe quoi. » Tu lui envoies quand même, un peu plus sèchement que tu l’aurais voulu, et ouais, tu le regrettes immédiatement. « Hyun-ae, c’est pas normal. » Et si tu bouges, c’est pour faire remonter ta main jusqu’à son visage, tout en reculant légèrement pour relever son minois vers toi, et plonger tes yeux dans les siens. « Tu n’es pas obligée d’accepter ça, c’est … » Rageant. Honteux. Stupide. Révoltant. La liste est longue dans ta tête, Elrik. Tout ça parce que, franchement, tu ne t’attendais pas à ça, hein. Quand tu as posé ta question, tu t’attendais à apprendre, officiellement et pour de bon qu’il était son petit-ami, ou alors, qu’il n’était personne, mais ça, c’est complètement entre deux. Il est son petit-ami, mais elle n’en veut pas. Alors, tu fais quoi, toi, maintenant, hein ? Est-ce que tu dois te retenir, la garder loin de toi, ou est-ce que tu peux céder en te disant que tu t’en fiches, et au diable cet imposteur ?

Ce sont finalement ses derniers mots, qui te font prendre ta décision. Tu ne veux pas t’en aller, tu ne veux pas fuir, alors, tu la repousses, doucement sur le matelas, pour l’allonger sur le dos, et tu te hisses au-dessus d’elle, en prenant appui sur tes bras pour ne pas risquer de lui faire mal ou de trop la gêner. « Repousse-moi si tu veux. » Tu préfères le lui dire, qu’elle le sache, vu son histoire actuelle, néanmoins, tu te retiens absolument pas de fondre sur elle pour venir chercher ses lèvres des tiennes, et même si tu bouillonnes de l’intérieur, même si l’abstinence de ces quinze dernières années se fait assurément ressentir, tu ne forces pas, tu n’es pas brutal, tes lèvres viennent juste caresser les siennes, les effleurer, les embrasser.
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