Keep calm and uisegfusdgfjze ... I said keep calm !

Heath & Hannah

Le retour à la cabane après la petite promenade d’Hannah, s’est fait sans trop d’accroc, il faut dire qu’à deux et entourés de quatre chiens, les zombies n’avaient qu’à bien se tenir. En plus de ça, la jeune femme ne s’est pas pris la tête avec Heath, du moins c’était beaucoup plus léger que le pétage de plomb dans la maison abandonnée. Donc non, ils continuent de se taquiner, se de lancer des piques, de s’envoyer des vacheries, mais maintenant ça à un côté plus… Tendre ? Du moins, c’est ce qu’elle ressent et la rouquine ne va pas s’en plaindre. Bien au contraire. Mais tout de même, elle a encore du mal à se dire qu’ils en sont arrivés à cette étape dans leur relation. Très clairement, si le mois dernier on lui avais dit qu’elle se découvrirait des sentiments pour Zander, elle aurait tellement ri.

Est-ce que ça veut pour autant dire qu’ils se fréquentent ? Oui et non. Disons plutôt qu’ils sont, ou plutôt qu’elle est dans un drôle de mood. Si pour le brun l’aimer semble être presque une évidence, après tout ça fais douze ans qu’il craque pour elle. Bah pour Hannah qui a réalisé récemment l’inclination qu’elle a pour lui, c’est un petit peu plus complexe. La jeune femme a presque l’impression d’être redevenue cette ado timide, qui zieuté de temps en temps ce type beaucoup trop adulte pour elle. A la différence près que maintenant, elle aussi est adulte, mais enfin, ouais, miss Brown se sent en effet un peu toute chose en sa présence. Donc oui, les baiser volés la font rougir, les câlins surprises font faire les montagnes russes à son cœur et le coup de la mèche derrière l’oreille lui fait encore plus bizarre. Tiens maintenant qu’elle y pense, ça ne peut être qu’un coup de Ben, il n’y a que lui qui était au courant de ce fait étrange chez elle. Ce qui lui fait également s’interroger sur la possibilité qu’il ait balancé d’autres trucs…

Refermant la porte du placard en faisant un peu la moue, la jeune femme note ce qu’il leur reste en réserve et dépose la feuille sur un plan de travail bien en vue. Pour l’instant ça va, ils ont encore de quoi faire pour le moment, comme ils ne sont qu’à deux, mais ils vont devoir penser à fouiller les environs. Que ce soit pour la nourriture, ou des fournitures en tout genre.

— On est large pour le moment pour la bouffe, qu’elle lui dit en revenant dans le salon. Mais on doit envisager d’aller fureter dans le coin. Mieux vaux prévenir que guérir.

La jeune femme s’empare d’une carte trouvée dans la cabane et l’étale sur la petite table de la pièce, avant de l’étudier. Il y a pas mal de petit patelin, avec un peu de chance pas trop infesté de zombies, ou même de survivants mal intentionnés. Ouais, ça pourrait être pas mal d’aller voir, d’abord de loin, puis si tout va bien, de plus prêt.

— D’ici quelques jours et si le temps permet…

Parce qu’en il neige tout de même pas mal et en plus il fait froid. Mais genre vraiment froid.

— On iras voir la ville la plus proche de notre position.

Et non pas elle ira voir, déjà qu’avant il ne voulait pas la laisser partir seule, alors maintenant, la rouquine n’envisage même pas de tenter le coup. Hannah lui jette un coup d’œil attendant de savoir ce qu’il en pense, de toute façon, s’il ne veut pas bouger d’ici quelques jours, ils vont finir par ne plus avoir le choix. C’est là, alors qu’elle l’observer, peut-être bien avec un sourire, qu’elle capte un mouvement dehors…

— Qu’est-ce que c’est que ce bordel !

D’un bond elle est debout, fusil en main et ses chiens derrière elle près à attaquer si nécessaire.

— Bougez plus !! Qu’elle gueule en les pointant. Je vous jure que je vous descends si vous bouger le moindre petit doigt.

Ils sont cinq dont une nana et ils sont tous drôlement surpris, mais pas qu’une nana sortie de nulle part les menaces nan, mais plutôt à cause de ce qu’il se passe derrière elle.

BY PHANTASMAGORIA

   

Rentrer n’a pas été bien difficile, tu vois. Ce qui t’a posé bien plus problème, ça a été après. Parce qu’une fois enfermé dans cette maison que vous avez fait votre, tu n’as plus vraiment su comment agir. Disons que ton esprit te clamait de la laisser tranquille. Ton corps, de revenir chercher le sien. Ton cœur… de voir ce qu’il se passait si tu allais vers elle. Et c’est un peu de tout cela qu’il s’est passé. Tu es venu la chercher dans tes bras de temps en autre, et te nourrir de ses lèvres quand elle ne te repoussait pas. Parfois, tu reprenais juste ce sale caractère de râleur, plus adoucit pourtant, mais il y a avait toujours, au fond de toi, l’envie de lui prouver que, ouais, tu pouvais être le bon.

« On peut sortir ouais, j’ai l’impression que ça rôde moins autour de chez nous, en ce moment. Que tu marmonnes, bien sérieux pour une fois, en la regarder quadriller une carte. Ensemble. Et pas de folie. Que tu rajoutes, en laissant tomber le plan pour la regarder faire, alors que ton sourire s’étire à l’envers, lèvres vers le bas. En ville, il risque d’y en avoir beaucoup plus… Je sens que ça ne va pas être une partie de plaisir. »

C’est presque étrange de te voir aussi défaitiste, alors que tu es plutôt un m’en foutiste de base. La vérité de cette réaction, Heath, elle se trouve dans ce regard que tu poses sur elle, alors qu’elle continue à faire ce qu’elle fait. Tu es protecteur, probablement possessif aussi. Et au final, tu sais qu’en aller dans une ville, il te faudra veiller sur toi, oui, mais sur elle aussi. Et c’est absolument pour elle que tu ressens cette inquiétude au fond de toi.

Ceci dit, Heath, t’as pas vraiment le temps de lui en parler, ou de le ravaler qu’il y a un bruit qui vous fige tous les deux. Si tu es plutôt du genre à prendre une arme pour ensuite aller voir depuis une fenêtre du salon, la rouquine se précipite dehors. Alors ouais, tu attrapes ta hache, tu te dépêches de courir derrière elle, et quand tu découvres le groupe devant la jeune femme, tu es parfaitement pris de court.

« Bah merde alors. Que tu lâches, en avançant d’un pas, alors que les types se mettent à rire ouais, mais qu’aussi la donzelle réagisse à ta présence.
-Heaaaaaaaaaaaaaaaath ! Elle s’écrit et bondit littéralement vers toi.. sur toi. T’as pas changé d’un pouce, toujours aussi beau gosse ! »

Et tu vois, si tu la retiens parce qu’elle est sur toi, tu évites l’étreinte gênante et te voilà à la repousser un peu, en notant ses joues qui se gonflent, puis tu viens vers Hannah et d’une main sur son arme de service, tu la fais abaisser ta garde pour lui expliquer.

« Je les connais, c’est des potes de Kansas City, il ne nous feront pas de mal. N’est-ce pas les gars ?
-Oh bah on cherchait de la bouffe. T’offres un de type, un blond avec un sourire dur. Mais on va pas vous voler… encore plus quand y’a une beauté pareille qui nous accueille.
-Aaron… Que tu te mets à grogner, en faisant un pas pour te placer devant la rouquine. Commence pas à jouer à ça !
-Quoi ? C’est ta copine ? Tu veux la garder que pour toi ? Allison va pleurer, regarde ! Qu’il ricane, alors que la jeune femme commence à se gonfler.
-C’est pas ma copine, mais t’y touches pas pour autant. Que tu lâches en cessant de te tenir devant Hannah. Venez, entrez. Que tu finis par dire en retournant dans la maison, avec la sensation, tout à coup, que tu fais entrer des loups dans la bergerie. »

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Heath & Hannah

Bouh, Mr Zander ne semble pas être dans un bon mood alors qu’elle attend une réponse de sa part, après qu’elle lui a expliqué qu’ils devraient sans doute bientôt fouiller le coin. Elle aussi ça ne l’enchante que très moyennement de devoir s’approcher des grandes villes, ou même les petites qui peuvent être aussi dangereuses que leurs aînées. Voir pire à cause du faux sentiment de sécurité qu’elles peuvent procurer. Cependant, ils n’ont pas le choix, contrairement aux zombies, ils doivent se nourrir pour survivre et il est sûr que les coins dangereux doivent regorger de victuailles en tout genre. Enfin, malgré sa mauvaise humeur apparente, Heath semble d’accord pour qu’ils se fassent un raid très prochainement.

— Ouais, les morts-vivants sont comme nous, ils ne doivent pas apprécier des masses le froid et la neige.

Tiens, la rouquine se demande bien où ils ont pu aller. Est-ce qu’ils migrent comme les oiseaux, vers des coins plus chauds ? Ou ils rejoignent les villes et les maisons pour se faire un petit feu de cheminée ? Sinon, ils sont juste coincés par la neige et quand les températures seront plus douces, referont surface comme par magie. Bref, en attendant Brown lève les yeux au ciel.

— Bien sûr, je ne te quitte pas d’une semelle et serait sage comme une image.

En théorie, dans la pratique, lui comme elle sait que c’est plus complexe.

— C’est vrai, mais le jeu en vaut la chandelle, on sera heureux de voir nos placards débordés de boîtes de conserve. D’abord l’effort et après le réconfort mon cher Heath, qu’elle s’exclame en le pointant de son stylo.

La miss est drôlement confiante à ce sujet, certes aller en ville ne sera pas évident, mais ils sont débrouillards l’un comme l’autre et pleins de ressources. Donc, ils partiront en un seul morceau et reviendrons en un seul morceau, foi d’officier Brown. Toujours est-il qu’elle voit bien que le brun n’est pas spécialement rassuré et alors qu’elle voudrait lui demander le fond du problème, un bruit se fait entendre dehors. Ni une, ni deux, elle est sur le palier, fusil en main, à pointer un groupe d’individus inconnus. ‘Fin, inconnus pour elle oui, mais pas pour son comparse visiblement, qui s’avance sous les rires des autres. Ce que la rousse remarque aussi et surtout, c’est l’autre grognasse avec sa voix suraiguë et ses compliments pourave pour Heath.

Nan, nan, nan, ce n’est pas de la jalousie loin de là. C’est juste que ça se voit tout de suite que cette nana est une cruche. Puis pouf, la brune tente un câlin mais se fait envoyer péter par le beau gosse en question, avant de gonfler comme un hamster. Co-na-sse ! Il revient ensuite vers elle, posant sa main sur son arme pour qu’elle l’abaisse et évite de plomber l’un de ses potes.

— Et alors ? qu’elle grogne assez bas pour qu’il soit le seul à attendre.

Hannah elle ne fait confiance à personne, que ce soient des potes de Zander, ou la mère Michelle, la seule personne en qui elle peut placer sa loyauté c’est Heath. Pas un de plus, pas un de moins. Alors quand l’autre type avec son sourire pas commode commence à en faire des caisses, bah la méfiance de la rouquine s’accentue encore plus. D’ailleurs le compliment sur sa soi-disant grande beauté, n’a pas l’air de trop passé auprès de l’ancien délinquant, qui vient se placer elle comme pour la protéger. Lui, elle peut être sûr qu’il est du genre jaloux et sans doute avec un côté possessif.

— Y me touche, je le descends, siffle-t-elle entre ses dents et toujours à l’attention du beau brun. Y a qu’une personne qui a le droit et ce n’est pas lui…

Il est sûr que ça, Zander va bien le retenir, qu’importe, c’est la vérité de toute façon. En attendant, ça continue de jouer aux coqs et également à la poule visiblement. Pis ça dis qu’elle n’est pas sa copine, même si c’est vrai qu’il n’y a rien d’acté entre eux bah… Bah merde quoi ! Le pire du pire vient quand il fait entrer ses amis, dans leur chez eux. Mais Hannah elle attend bien qu’ils aient tous le dos tourné, pour fusiller Heath du regard, ouais, ça aurait été chou qu’il lui demande son avis.

— Faut qu’on cause, qu’elle grogne en le chopant par le col de son sweat.

Pas besoin de garder les autres à l’œil, les chiens bloquent littéralement l’entrée menant au salon. Si aucun grognement ne se fait entendre, la rouquine sent bien dans leur attitude qu’ils n’apprécient pas les nouveaux arrivants.

— Tu te fous de ma gueule, j’aurais bien aimé avoir droit au chapitre moi aussi. Tu ne vis pas seul dans cette baraque et tu n’es pas le chef non plus, c’est le genre de décision que j’aurais préféré qu’on prenne ensemble tu vois.

La jeune femme fait mine de rejoindre le salon, avant de se retourner vers lui.

— Une seule nuit, sinon mon vieux tu peux faire une croix sur une potentielle vie sexuelle !

Au moins c’est clair.

BY PHANTASMAGORIA

   

Mon cher Heath. Si on n’était pas venu vous interrompre dans cette joute verbale improvisée, tu aurais probablement réagit à sa remarque en râlant, avant de venir la coincer entre toi et un meuble, pour lui faire répéter cette phrase avant de l’embrasser en te moquant et en la relâchant. Tu es infernal, mon vieux, mais tout cela reste du domaine de l’hypothétique puisque voilà que le bruit vous amène à la porte, et que celle-ci te fait renouer sans le vouloir avec une bande qui, à l’époque où tu déplaçais parfois de la marchandise dans les états, avait trainé avec toi à Kansas City. Concrètement, Heath, ce sont des potes. Tu en gardes un bon souvenir, tu t’étais bien amusé avec eux, mais tu ne pourrais certainement pas les considéré comme des amis.

« Personne ne touche personne. Que tu grognes en entendant Hannah menacer Aaron devant toi. »

Et quand elle précise sa pensée, tu pourrais sourire, hein, mais tout ce que tu fais, c’est continuer d’agresser l’homme, en reculant d’un pas, tu effleures sa main et puis tu cesses de la protéger parce que tu vois bien la réaction de l’autre; Si tu commences à la présenter comme étant ta copine, il risque d’autant plus de s’intéresser à elle. Allison fera son cinéma, les autres en profiteront. Ouais, non, tu connais ce genre de type, tu préfères désamorcer en rappelant que la rousse n’est pas ta copine (quand bien même tu aurais aimé que ce soit le cas).

Tu finis par les faire entrer dans la maison, comme on montre patte blanche devant de potentiels ennuis et lorsque tu finis par passer le seuil en dernier, tu as à peine le temps de venir refermer la porte que la rouquine te tombe dessus et… ouais y’a pas besoin de demander ce qu’il y a, que tu sais à quelle sauce tu vas te faire manger.

« Hannah. Calme-toi, s’il te plait. Elle t’a attiré à l’écart pour commencer à s’énerver et quand elle te rappelle durement que tu n’es pas le chef, ta douceur s’effriter, te faisant grogner. Tu ne l’es pas plus ! Ce sont des potes, ils ne font pas faire d’ennuis. C’est quoi le souci ? Ca t’ennuie qu’on puisse encore s’amuser ?! »

Et tu commences à hausser le temps, hein, mais quand elle t’annonce qu’elle leur donne une nuit et que dans le cas où ils restent plus longtemps, tu vas te retrouver parfaitement frustrer, tu te figes, tes yeux s’arrondissent et ta réaction est violente. En un pas, tu es sur elle, tes mains l’entourent, tu la retiens contre ton torse en te penchant sur son visage.

« Je ne ferai passer personne devant ça, arrête de t’en faire. Tu as un sourire de môme intenable maintenant, comme quoi tu es drôlement lunatique comme type. Je ne veux juste pas d’ennuis avec eux. Soyons sympa, et ils partiront demain. Et tu te penches, Heath, tu viens chercher ses lèvres, doucement, même si t’en veux toujours plus.
-OHHHHHHHHH ! Le cri te fait sursauter et découvres Aaron appuyé contre un mur, en train de vous observer. Tu vois que c’est ta copine. Il a un grand sourire. Tu devrais faire attention, mam’zelle, c’est un sacré chaud lapin le Heath. Deux semaines à Kansas City avec nous, et il avait tout un peloton de donzelles à ses pieds.
-Ca… Tu t’arrêtes, et cette fois-ci, tes doigts s’entremêlent à ceux d’Hannah alors que tu la relâches pour juste te tenir à ses côtés. C’était une autre époque, mec. Il y avait rien à faire et aucun zombie à l’horizon. Tu blagues en forçant un peu, alors que ton pouce glisse doucement sur le dos de la main de la rouquine. On va au salon, va. »

Tu n’attends pas la réponse et tu retournes vers le fameux salon sans lâcher la main de la jeune femme et en affichant un visage ouvert et joyeux complètement factice. Fort heureusement pour toi, tu es un bon comédien.

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Heath & Hannah

Nan, ça ne l’enchante absolument pas de voir des potes de Heath débarquer par ici, c’est peut-être son côté flic qui refait surface, mais elle n’a aucune confiance en eux. Si elle en a pour Heath, elle sait que les gens qu’il a parfois fréquenté pour ses trafics en tout genre, n'étaient parfois pas des enfants de cœurs. Ben lui a parfois parlé des gens qu’il a pu rencontrer au contact du brun et elle-même en a parfois croisé certains, vu que son meilleur ami l'emmenait parfois, même souvent plutôt, pour traîner avec son autre meilleur ami délinquant. Donc oui, y a tous ses sens qui se mettent en alerte quand ils débarquent et surtout que cet Aaron se met à causer, lui, elle ne l’aime pas et elle compte bien l’avoir à l’œil aussi bien que possible. Quant aux autres, il y a une cruche, deux types qui ont l’air d’être né avec le cerveau de la taille d’un pois chiche, et un troisième qui… Bah la pour le coup, la rouquine ne sait pas trop quoi en penser, ce type n’a pas l’air très commode et en même temps, il ne semble pas non plus très jouasse. Bref, une belle bande de joyeux lurons.

Donc ouais, Hannah pas contente quand Heath faire entrer abrutis dans maison. La miss le chope donc sans douceur et l'entraîne vers la cuisine, avant de déverser sa bile sur lui, parce qu’elle aurait aimé qu’ils prennent cette décision à deux, qu’ils se concertent. Zander lui demande de se calmer, mais ça ne fait que lui échauffer un peu plus les oreilles, de fait lui aussi se vénère. Fallait bien qu’ils se reprennent le chou à un moment ou un autre.

— Mais tu m’écoutes quand je te parle ou bien ? qu’elle grogne de plus belle. Je viens de te dire que j’aurais aimé qu’on en discute ensemble, je ne suis pas la chef, toi non plus, on décide ensemble, pauvre abruti !

Quand il est comme ça, la jeune femme a très sérieusement envie de le secouer comme un prunier. En attendant, elle serait curieuse de savoir comment il compte s’amuser. Surement pas en jouant au Monopoly.

— Y a intérêt à ce qu’ils ne foutent pas la merde…

Puis comme si ça ne suffisait pas hein. La rouquine elle en rajoute une belle couche, pour bien faire comprendre au brun que, si ses potes restent trop longtemps, bah il va pouvoir aller pointer dans un monastère pour devenir moine. La réaction est quasi immédiate, comme quoi le message est bien passé, ses yeux s’arrondissent sous la surprise et il finit par aller la récupérer entre ses bras. Hannah, elle ne peut pas s’empêcher de rire, alors qu’il lui dit qu’il ne fera jamais passer personne devant ça.

— Je vois que monsieur à certaines priorités, répond la miss en continuant de rire. Mais d’accord, s’ils se tiennent à carreau, ça devrait le faire.

Bon, la rouquine ne peut pas s’empêcher de se dire que ça ne va pas aller, déjà avec son sale caractère, mais aussi, parce qu’elle a un mauvais pressentiment. Mais elle oublie bien vite ça, quand elle voit son visage venir vers elle et qu’il l’embrasse avec douceur. Puis elle aurait bien glissé ses mains dans ses cheveux, puis elle aurait aimé approfondir ce baiser, si l’autre trouduc ne venait pas de se pointer. Hannah jette un regard beaucoup trop éloquent au brun, l’air de dire « Lui, ça ne va pas le faire ». Franchement, quelle drôle d’idée de mater des gens en train de s’embrasser, ça la fait même très lourdement soupirer.

—  Oh merci de t’inquiéter pour moi, qu’elle rétorque avec une pointe d’ironie dans la voix. Sûr que je vais me méfier maintenant. Par contre évite le mam’zelle, Hannah ce sera suffisant.

Il croit quoi l’autre, Zander ça fait douze ans qu’elle le connait, donc ouais elle est très vaguement au courant que le brun il aime ça draguer et se faire de la louloute. Mais hop, il y a les doigts de Heath qui viennent s’entremêler aux siens et son pouce qui caresse doucement le dos de sa main et ça l’apaise pas mal. Au point qu’elle le laisse causer à son crétin de pote. Puis à se laisser entraîner dans le salon, ou la poule du groupe la fusille du regard parce qu’elle a sa main dans celle du brun. Et non meuf, l’homme qui est près d’elle c’est chasse gardée, la brune n'a qu'à taper dans ceux qui l’accompagnent. D’ailleurs, en parlant de lui, elle se demande comment il fait pour afficher un air aussi joyeux et ouvert, alors qu’elle à côté, bah elle fait plus ou moins la gueule et affiche un air fermé. Enfin, Hannah va faire des efforts en espérant que tout se passe bien.

— Comment vous vous appelez ? questionne la miss en entraînant son pas vraiment copain sur l’un des canapés.

Même si au fond elle s’en fout complètement. C’est Aaron qui prend la parole, il y a Allison la poule, Ryan et Ky avec leur cerveau de la taille d’un pois chiche et pour finir Caleb celui super calme depuis le début.

— Caleb c’est le seul que tu ne connais pas, qu’il dit à Heath en souriant. Mais je pense que vous devriez bien vous entendre, lui aussi en a fait des belles.
— Ouais, répond le principal concerné en fixant Zander étrangement.

Ouh, pas très loquace.

BY PHANTASMAGORIA

   

Tu ne résistes pas un instant à venir la chercher, la prendre dans tes bras et lui apprendre que tu ne comptes pas laisser passer quiconque devant ce genre de désir. Déjà que tu as dû te modérer depuis des années, plus de dix ans mon vieux, tu risques pas de laisser un groupe de “potes” t’empêcher d’obtenir plus clairement, plus charnellement celle qui te fait rêver depuis si longtemps. Pas fou, le Heath, hein.

« Bien entendu. Que tu lui réponds avec un sourire. Et je note que du coup t’envisageais de sauter le pas avec moi. Je te le rappellerai à la minute même où ils quittent la maison. »

Et tu sais que tu le feras, parce que c’est clairement ton genre, ce genre de connerie. T’as cependant pas vraiment d’y penser très longtemps, puisque Aaron se charge de venir vous déranger. Et si tu recommences à te montrer agressif, au départ, tu finis par changer d’attitude tout à coup. Tu assumes clairement que la rouquine est à toi en venant chercher ses doigts entre les siens, et tu préfères retourner au salon. Tu veux… paraître accueillant, aussi léger que tu l’étais avant, pour ensuite simplement rejeter les problèmes dès le lendemain.

C’est en arrivant au salon que ta compagne se décide d’en savoir plus sur le groupe. Tu viens toi-même re-noter les prénoms dans ta tête en feignant de t’en être toujours souvenu et quand il finit par Caleb, et bah toi tu te tournes vers le garçon avec quelque chsoe au fond de ton ventre qui grogne. Le mec en fait autant, et pourtant, quand vos regards se rencontrent, tu ne te sens pas plus en confiance.

« Avant, peut-être, mais je trempe plus trop dans ce genre de trucs, moi, maintenant. Que tu articules lentement, sans lâcher le fameux Caleb du regard.
-En même temps, c’est la fin du monde. Répond le jeune homme lentement et tu prends ça comme une provocation.
-Eh beh Heath, qu’est-ce qui t’es arrivé ? C’est ta donzelle qui t’a calmé à ce point ? Recommence Aaron.
-Nan, juste que j’ai grandi. »

Et tu ne peux pas retenir un peu d’acidité dans ta voix. Ca semble calmer un peu tout le monde, au final, et tu te remues pour aller chercher de quoi grignoter, dans vos placards et même ramener une bouteille de vin que vous avez déniché dans la cave de la maison, où elle vieillissent en silence. Quand tu finis par t’asseoir dans le salon, contre un siège, tu as un mouvement de main pour faire signe à Hannah de venir près de toi et l’autre andouille vient se coller de l’autre côté, ramenant le malaise avec elle.

« Vous allez vers où ? Que tu finis par demander, plus pour rompre le silence que parce que ça t’intéresse.
-Hof, on bouge, on cherche des trucs à troquer ou à garder. Répond Aaron. On fait notre business comme avant mais sans avoir les flics sur le dos.
-Et vous, vous faites quoi ici ? Finit par demander Caleb, trop calmement.
-On survit. Tu hausses les épaules, en glissant tes doigts entre ceux de la rouquine à nouveau, vos mains cachées entre vos deux corps. Rien d’intéressant… »

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Heath & Hannah

Toujours en souriant, Hannah ne peut pas s’empêcher de lever les yeux au ciel, clairement, à la minute ou ses potes seront partis, Heath va se faire une joie de lui faire sa fête. Et hein, si ça fait un peu plus de dix ans qu’il est sous le charme, bah ouais il va sans aucun doute prendre un malin plaisir à la faire grimper aux rideaux. Voila une chose que la jeune femme n’avait pas pris en compte tiens et qui l’inquiète peut-être un peu, ce n’est pas qu’elle est spécialement pudique dans l’intimité. Mais elle a eu un avant-goût avec le brun, sa façon de l’embrasser et de la prendre dans ses bras est avide et sauvage. Bon, elle ne va pas non plus dire que ça ne la laisse pas indifférente, mais bref, ce n’est pas le moment de penser à ça, encore plus quand ils se font interrompre par un connard.

Retour au salon après un bref échange avec le blond, qu’elle a de plus en plus dans le nez. La rouquine espérant que Zander ait raison et qu’ils ne feront pas d’histoire, ils ont assez de problèmes comme ça avec… Tiens les zombies par exemple. La jeune femme fait donc un effort pour se montrer agréables en feignant d’en savoir plus sur eux. Cependant, elle ne s’attendait pas à ce que ce soit si tendu entre Heath et le dénommé Caleb, d’ailleurs si la miss apprécie de plus en plus le premier, elle ne peut que donner raison au second. Et miss Brown peut très légitimement se demander si, il se serait rangé s’il n’y avait pas eu l’apocalypse ? Question qui n’aura sans doute jamais de réponse.

— Bah, il aurait très bien pu continuer à faire comme avant quand même, répond Hannah à Caleb. Il n’est jamais trop tard pour se ranger.

Waouh, ils en ont fait du chemin, surtout si elle se met à le défendre, c’est beau d’avoir des sentiments. En attendant, ça fait grimacer le latino, ça fait ricaner les deux débiles et ça irrite la poule. Ce qui l’exaspère aussi pas mal c’est les sobriquets qu’Aaron s’évertue à lui donner, elle a un prénom et ce n’est ni donzelle, ni mam’zelle. Erk ! En vrai ça n’a rien de terrible, c’est juste que comme ça vient de lui, ça l’énerve. Quelle soirée de merde. Enfin, Heath calme le jeu puis va chercher de quoi grignoter et boire, bonne idée, y a juste à croiser les doigts pour que le vin les assomme et qu’ils se tiennent tranquille jusque demain.

Hannah se déplace ensuite vers Heath, vu qu’il a l’air de la vouloir près de lui, loin de la gêner, ça la fait même plutôt sourire. Encore plus quand ils glissent ses doigts entres les siens, alors elle lui jette un regard sans doute un peu trop tendre. Bordel, elle est complètement en train de fondre. Au point même qu’ils auraient pu se faire une soirée romantique, si les autres ne s’étaient pas pointés. La grosse loose.

— Hannah ?

Perdue dans ses pensées un peu trop fleurs bleues, la rouquine finit par atterrir quand la voix de Caleb s’élève.

— De quoi ? Qu’elle demande. Je n'ai pas écouté.

C'est -à -dire à quel point la conversation la passionne.

— Tu faisais quoi avant dans la vie ?

Ah ! Ça ressemble presque à une question piège… Alors, elle ment ou elle dit la vérité.

— J’étais flic, répond la jeune femme avec fierté. Mais rassurez-vous, je ne mets plus personne en taule. Donc, continuez à faire vos trucs, je m’en cogne.

Tant que ça reste loin de ses yeux, de ses oreilles, bref, tant qu’ils sont loin qu’ils fassent bien ce qui veulent. En attendant, elle a jeté un sacré froid sur la petite assemblée, mais ça aussi, elle s’en cogne. De toute façon le blond finit par changer de sujet, en parlant d’anecdotes ou Heath semble toujours être impliqué de près ou de loin. A croire qu’il a l’air de vouloir lui faire passer un message, surtout qu’il lui jette des drôles de petites œillades et des sourires en coin. Beurk ! Deux heures plus tard et une seconde bouteille de vin de descendu, Hannah jette l’éponge, cette soirée est juste trop chiante. En plus de ça, Aaron la colle de plus en plus à tel point qu’elle va finir sur les genoux de Zander, Allison et venue plusieurs fois l’aguicher et les deux crétins commencent à lui courir sur le haricot à rigoler pour un oui, ou pour un non. Il n’y a que Caleb qui semble le calme incarné en plein cœur de la tempête.

— Bien ! C’était une super soirée, mais je suis fatiguée.

Bim elle se relève d’un coup et l’autre se vautre sur les genoux du brun. Pathétique.

— Bah alors chérie t’es sûr de ne pas… Hips ! Vouloir rester avec nous ?
— Non ! Vous avez tout ce qu’il vous faut pour dormir et mes chiens veillent sur vous.

Ils grimacent tous en regardant les chiens, mais elle se fiche de savoir si ça leur plaît ou non. La voilà plutôt qui s’éclipse dans les escaliers, bien heureuse de pouvoir enfin échapper à tout ça.

BY PHANTASMAGORIA

   

Plus le temps passe, moins t’es ravi de les voir ici. Pourtant, Heath, y’a quelques mois de ça, tu étais plutôt heureux avec des types comme ça pour amis… c’est là que tu te rends compte combien tout à changer pour toi. Déjà que le monde est parti à vau-l’eau, voilà qu’en plus tu te ranges. Et puis, le plus gros changement, c’est sûrement que tu as pu dire à Hannah ce que tu ressentais pour elle. Ouais… tu ne peux même pas t’empêcher de te demander ce que ça aurait changé si tu le lui avais dit plus tôt, avant toutes les conneries que tu as pu faire…

Enfin bon, tu finis par avaler une bonne dose de vin pour te calmer les nerfs et prendre un air bien plus détendu. Le truc, tu vois, c’est que tu ne relâches plus du tout tes épaules, parce que plus la soirée avance, moins tu ne te contiens. Aaron continue de jeter son dévolu sur ta rouquine. Et quand l’autre bizarre de Caleb se met à s’intéresser à elle, tu tournes aussi sec la tête vers lui avec un air de tueur. Ca te rend dingue, putain. Et tu comprends même pas que la jeune femme lui réponde en faite.

T’es en train de te ratatiner sur ta place, en jouant parfois des coudes pour que l’autre andouille d’Allison s’écarte un peu, quand la jeune femme se lève d’un seul coup. Elle parle de fatigue et de repos et franchement, Heath tu te serais levé aussi sec si Allison ne venait pas s’écraser sur toi aussi sec. Tu retiens un grognement, en regardant Hannah s’éloigner.

« Vas-y, j’arrive. »

Tu lui apprends. Et t’attends qu’elle ait disparu dans les escaliers pour repousser bien plus sèchement l’autre jeune femme, qui se met à râler et à bouder. Pourtant, Heath, tu ne te relèves pas tout de suite. Tes yeux vont sur Aaron et il semble se décuiter un peu devant la violence de ton regard.

« T’arrêtes de lui causer comme ça et de lui tourner autour. Tu finis par le menacer. Hannah n’est pas à toi, ni à aucun d’entre vous. J’ai toléré ça une soirée mais si tu te continues ce petit jeu demain matin, je te préviens, je te pète le nez. »

Tu te remets debout, Aaron en fait autant, gonflé de colère. Et si tu es prêt à te battre toi, c’est l’intervention de Caleb qui désarme le conflit. Il marmonne un truc à propos des chiens qui vont attaquer si Aaron continue et l’autre se dégonfle. Tu jettes un regard étrange à Caleb, presque comme un remerciement silencieux et tu quittes le salon sans un mot de plus. Trois par trois, tu grimpes l’escalier en marmonnant d’une voix grave jusqu’à atteindre la chambre du haut, qui est froide, certes, mais moins quand on se blottit à deux dans le grand lit.

« Tu dors ? Tu finis par demander en entrant, avec ta tête de tueur. Ca va ? Je suis désolé, pour… tout ça. »

Et tu ne réfléchis même pas Heath, tu retires tes vêtements en continuant de ruminer. Tu finis par tout jeter en boule dans un coin, ne gardant que ton caleçon et sans même te sentir gêner, tu traverses la pièce froide qui hérisse tes poils sur tes bras avant de te glisser dans le lit sans demander la permission.

Keep calm and uisegfusdgfjze ... I said keep calm !

Heath & Hannah

C’est tout de même plus facile de relativiser, maintenant qu’elle est loin des autres abrutis et surtout cette soirée de l’étrange est finie. Parce qu’elle veut bien faire des efforts, mais faut pas déconner non plus, encore un peu ce connard d’Aaron aurait sans doute fini par la peloter. Hannah lui aurait ensuite meulé la face et ça serait partie en cacahuètes, donc ouais, la fuite ce n’est pas jolie, jolie, mais dans certaines situations c’est la meilleure des solutions. Maintenant, il n’y a plus qu’à croiser les doigts pour que le vin les endort et que la nuit se passe bien. Comme ça demain matin ils s’en vont et la rouquine et le brun pourront reprendre leur vie et leur survie, là où ils les avaient laissés. Ah oui et elle fera quand même un inventaire de leurs biens, avant que le groupe ne quitte la cabane, question de principe, de sûreté également, mais surtout parce qu’elle n’a juste pas confiance.

Une fois dans la chambre un peu trop froide, ils n’ont pas eu d’autres choix que de monter le matelas. C’était juste hors de question de faire une pyjama party avec les autres débiles. Hannah se dépêche de se changer et d’enfiler des vêtements de nuit bien épais ainsi qu’une grosse paire de chaussettes, comme ça elle dormira bien au chaud. Alors qu’elle compte se mettre au lit, elle entend la voix de Heath, qui n’a pas l’air franchement jouasse, s’élever depuis le salon. Fronçant les sourcils, elle ne peut pas s’empêcher d’entrouvrir la porte et de tendre l’oreille. Le brun s’en prend très clairement au blond, le premier n’ayant pas dû apprécier l’attitude du second, vis-à-vis d’elle. Et vu que les deux ont l’air d’avoir le sang chaud, pendant deux secondes, elle se demande s’ils vont se mettre sur la tronche. Mais y a Caleb qui intervient avant que ça ne dégénère, y a un au moins un qui a un minimum de jugeote dans ce groupe, à se demander ce qu’il fout avec eux.

Miss Brown retourne silencieusement dans la chambre et se glisse avec délice sous les couvertures, certes encore froide. En vérité, elle n’est pas spécialement fatiguée, mais s’est toujours agréable de se vautrer dans son plumard. Deux minutes après Zander débarque dans la pièce, l’air encore furibond.

— Non, pas fatiguée, c’était juste une excuse pour foutre le camp, qu’elle explique sans aucun remord. Mais oui ça va, ne t’inquiètes pas pour moi, tu sais que je sais me défendre hein ! Je ne t’en veux pas, tu avais gardé un bon souvenir d’eux, mais ce sont juste des gros cons visiblement.

La rouquine l’observe se déshabiller en le matant très clairement, à sa décharge cependant, ce n’est pas sa faute s’il est super bien foutu. Donc autant se faire du bien aux yeux. En revanche, elle a une petite grimace quand elle le voit rejoindre le lit uniquement vêtu d’un caleçon.

— Erf, tu me donnes froid rien qu’en te regardant. Sérieusement, je sais que tu prends un malin plaisir à m’en mettre plein la vue, mais t’aurais pu au moins mettre un t-shirt.

Heath vient ensuite se glisser à côté d’elle dans le lit et elle vient rapidement le coller, autant pour le réchauffer que parce qu’elle en a envie. Hannah l’entoure de ses bras, glisse son visage dans le creux de son cou et laisse ses petites mains vagabonder le long de son large dos.

— Quoi que, maintenant que j’y pense, y a peut-être bien que Caleb qui sort du lot, reprend la jeune femme sur le ton de la conversation. D’ailleurs à ce propos…

La jeune femme se redresse et vient hisser son visage au-dessus de celui de son compagnon, oui c’est acté maintenant, avec un beau sourire.

— Moi aussi je peux lui péter le nez, mais merci d’avoir pris ma défense Heath.

Elle dépose ses lèvres contre les siennes et l’embrasse délicatement, avant de se blottir à nouveau contre lui.

— Dans tout ce bordel, je ne pensais pas que ce serait toi. Merci d’exister, malgré ce qu’il s’est passé, tu m’as été salvateur.

BY PHANTASMAGORIA

   

Tu ne sais pas vraiment si tu croyais qu’elle était vraiment fatigué ou juste si tu parles sans réfléchir, mais il s’avère qu’elle ne dort pas et qu’elle n’en a pas tant envie que ça. Tu hoches la tête en te débattant avec tes vêtements et quand tu balances le tout dans un coin de la pièce, tu te rappelles un instant pourquoi tu dors un peu plus habillé normalement, ou directement au pied du feu, en bas. Ca caille sévère et tu te dépêches de traverser la chambre pour aller te réfugier dans le lit alors qu’Hannah réagit à ça et, enfin, te décrispe. Un rire te secoue, alors que tu ne peux pas t’empêcher de lui lancer ton fameux sourire en coin.

« Reconnais que, même si je ne t’en mets pas plein la vue, c’est plus agréable de me voir comme ça qu’en pyjama bien trop grand pour moi, non ? En tout cas, moi, je préférerais te voir sans rien que dans tes vêtements, hein. »

En même temps, toi tu es un pervers, alors bon ceci explique cela. Tu finis donc par te tourner et tu viens aussi sec la chercher pour l’attirer contre toi, alors que la jeune femme t’entoure de ses bras. Un grognement bien satisfait t’échappe et tu sens même ta température corporelle monter d’un cran sans attendre. Tu es en train de venir pour chercher ses lèvres quand elle casse tout.

Elle vient parler de l’autre con du groupe d’imbéciles. Et toi, bien entendu, tu ne retiens que ça. Pas le fait qu’elle t’a entendu en bas, ou même ses lèvres qui viennent chercher les tiennes. Tu es immobile, à respirer de manière mécanique quand tu finis par grogner, contre elle :

« Ce type ? Pouah, il sert à rien si ce n’est à jouer au défenseur de la veuve et de l’orphelin. De toute façon, jamais Aaron ne va le garder avec lui bien longtemps. Au moins remous, il va se faire un plaisir de l’abandonner devant un groupe de marcheur, et… ce sera bien fait pour lui. »

On est d’accord que le pauvre Caleb, dans l’histoire, il n’a rien fait du tout et que tu es quand même en train de lui souhaiter de mourir parce que TA rousse en parle en bien. D’ailleurs ça te rend assez jaloux pour que tu oscilles entre la fuite et le combat. Et tu n’es pas un de ces types qui fuit et qui boude, alors ouais, tu finis par la faire glisser sur le dos, pour venir te hisser par-dessus elle, tes bras te maintiennent un peu surélevé pour ne pas lui faire de mal.

« Mais si tu veux descendre et aller lui faire les yeux doux, vas-y, hein, je te retiens pas. »

Ceci dit, tu lui dis ça mais tes lèvres viennent se glisser contre sa gorge, tu remontes lentement jusqu’à son oreille, alors que tes mains qui se sont déjà bien réchauffée s’accrochent à sa taille. Tu ne veux pas la laisser partir et tu veux la convaincre qu’elle a tout à gagner à être avec toi.

« Mais il faudra me repousser… T’as envie de me repousser, Hannah ? Tu finis par lui chuchoter à l’oreille. »