Keep calm and uisegfusdgfjze ... I said keep calm !

Heath & Hannah

Ah voilà qui est tout de même mieux, sa remarque au sujet de sa tenue l’a fait rire. Et il y a même le sourire en coin est retour sur le visage du brun, elle préfère mille fois le voir comme ça qu’avec sa tête de type pas content. Alors certes le voir comme ça est très plaisant, elle ne va pas dire le contraire, preuve en est, la miss l’a reluquer pendant qu’il se déshabillait. Mais enfin, ils sont quand même en pleine hiver dans une chambre plutôt froide, vu que la chaleur de la cheminée semble avoir du mal à monter ce soir. De fait et tant pis pour la vue, Hannah préférait quand même le voir avec un pyjama trop grand pour lui quant aux reste… La rouquine lève les yeux au ciel en souriant, irrécupérable ce mec !

— Disons que pour éviter que tu ne prennes la grosse tête, je vais dire que je préférais que tu sois dans un pyjama trop grand pour toi. Si en plus ça peut t’éviter de tomber malade…

Moui, forcément maintenant que quelque chose se passe avec lui, elle risque parfois de s’inquiéter pour son petit derrière.

— Quant à la possibilité de me voir sans rien, il va falloir encore attendre un peu. Enfin, te connaissant, tu as surement dû m’imaginer sans rien nan ? Donc après douze ans de fantasme, tu peux bien attendre encore une nuit.

Miss Brown est sûr que si elle lui propose qu’ils deviennent naturistes, il accepterait avec le sourire.  Ça lui tire un petit rire, avant qu’elle ne se retrouve dans ses bras pour un petit moment de tendresse. Et si Hannah avait encore un peu froid, la chaleur que dégage le corps de son compagnon finit complètement de la réchauffer. Puis elle lui parle un peu de Caleb, sans doute une erreur de sa part, même si c’était juste pour faire la conversation. Avant de mine de rien lui dire ce qu’elle a sur le cœur et de lui faire plus ou moins une déclaration, mais tout en pudeur. Cependant, son brun n’a retenue qu’une chose, le compliment qu’elle a à fait au Latino.

Donc, elle l’écoute déverser sa bile contre le pauvre bougre, fronçant les sourcils au fur et à mesure qu’il cause. D’accord, elle savait Zander quelque peu jaloux, elle a bien vu sa réaction quand Aaron lui a tourné autour. Mais en fait, ça frôle plus la possessivité qu’autre chose.

— Tu parles sérieusement là ? qu’elle demande avec un calme certain. Tu ne peux pas dire ça Heath, ce n’est franchement pas sympa.

Mais hop, elle se retrouve sur le dos et lui au-dessus d’elle, la dominant de toute sa hauteur, à continuer de jouer au p’tit con beaucoup trop jaloux. Il n’a pas l’air de se rendre compte que c’est lui qu’elle a choisi, qu’un tel ou tel peut lui tourner autour, elle ne verra que le gros crétin qui lui fait face. Cependant, elle lui laisse faire son numéro, elle le laisse parler, elle le laisse glisser ses lèvres le long de sa gorge. Longue inspiration. Avant qu'elles atterrissent près de son oreille, lui collant le frisson du siècle, alors que ses grandes mains agrippent sa taille. Ah, ah, il lui propose d’aller faire les yeux doux à Caleb, mais il la retient comme si elle avait peur qu’elle s’en aille. Nan, clairement elle n’en a pas envie, mais elle ne va pas se gêner pour lui casser les pieds.

— Je vais me gêner !

Hannah s’échappe de sa prise et saute du matelas et fait un drôle de sourire au brun.

— J’accepte ta proposition, je vais aller lui faire les yeux doux. Et en culote en plus.

Elle dégage son bas de pyjama et rejoint la porte de la chambre, en roulant du fessier s’il vous plaît.

BY PHANTASMAGORIA

   

« Je vais pas mourir parce que j’ai pas de pyjama. Que tu te mets à râler Heath, avant de lui lancer un regard sans équivoque. Et puis si tu t’inquiètes tant que ça, t’as qu’à me tenir chaud ! »

Et tu vois, même si tu viens le réclamer, c’est un peu ce qui t’arrive quand tu te glisses enfin entre les draps du lit. La jeune femme se colle à toi, et vos bras viennent chercher l’autre, pour une étreinte douce, oui, mais pas complètement ce que tu veux. D’ailleurs, t’as l’air plutôt décidé à ne pas atteindre une nuit de plus toi, même si c’est ce que Hannah sous-entends. D’abord, parce que t’es pas du tout patient, ou plus du tout serait plus juste, et secondement, pour fermer le claper d’Aaron qui comprendra peut-être que la rouquine est à toi, et uniquement à toi.

Le truc, c’est que si tu voudrais aller plus loin, oui au moins l’emporter de tes baisers avec toi vers autre chose, et bien elle vient mettre l’autre garçon sur le tapis. Et bien entendu, toi tu réagis avec la violence que l’on pourrait s’imaginer. Déjà qu’il s’en prend pour son grade, tu choisis de te hisser par-dessus la rousse pour la retenir tout en la provoquant pour qu’elle parte. Et tu veux la faire reconnaitre qu’elle te choisit toi plutôt que Caleb.

« Quoi ?! Tu t’étrangle à moitié alors qu’elle parle de ne pas se gêner. Et pour le prouver elle bouge, s’échappe avant de retirer son bas de pyjama et… QUOI ?! »

C’est un rugissement. Elle n’a même pas le temps d’arriver à la porte que t’es déjà debout. Tu te jettes en avant et tes bras passent autour de sa taille pour la retenir oui. Sauf que tu lui as montré plus d’une fois que tu n’étais absolument pas quelqu’un de doux, quand il s’agit de l’arrêter. Ca se ressent encore une fois quand tu la fais partir en avant jusqu’à finir bloqué entre la porte et toi. Ta bouche se glisse à son oreille.

« Tu ne vas pas le choisir lui ? Que tu lui demandes d’une drôle de voix. Je t’ai attendu 12 ans, tu pourrais me reconnaitre ça au moins. Tes lèvres glissent sous son oreille, avant de continuer sur son coup puis venir repousser un peu sa manche de pyjama pour se poser contre son épaule. Je dois te relâcher pour que tu y ailles… vraiment ? »

Et tu vois, s’il y a une certaine douceur qui se mêle à de la possession dans ta bouche, tu ne peux pas complètement y cacher l’accent inquiet et douloureux qui pulse en toi. Parce que tu t’y es préparé, pendant 12 ans. À ce qu’elle trouve le bon et à ce que tu ne puisses pas la retenir. Et tu envisages encore que ça puisse arriver maintenant.

« Choisis-moi. Que tu finis par lui susurrer alors que tu caresses doucement sa peau sous son haut de pyjama. S’il te plait ? »

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Heath & Hannah

C’est vrai qu’il ne risque pas de mourir en n’ayant pas de pyjama. Cependant, il peut très bien tomber malade et si ça devait arriver, bah elle ne pourrait quand même pas s’empêcher de s’inquiéter pour cette triple buse. Du coup, il lui propose de venir le réchauffer et c’est bien ce qu’elle comptait faire, hors de question de le laisser grelotter tout seul dans le lit, puis c’est un bon prétexte pour venir le câliner. Et si ça passe bien et si c’est vraiment doux et agréable, que la chaleur que dégage Heath est sacrément apaisante, le fait qu’Hannah parle soudainement de Caleb casse la savoureuse ambiance qui venait de s’installer entre eux. D’accord, c’était sans doute un peu maladroit de sa part, mais elle ne pensait pas qu’il pouvait être aussi jaloux. Surtout que le latino, elle s’en tamponne le coquillard avec une babouche.

En revanche, quand il lui propose d’aller lui faire les yeux doux, la jeune femme ne peut pas s’empêcher de venir l’enquiquiner avec ça. Elle n’ira pas vraiment, mais veut lui faire croire que si et le pire c’est que ça marche. La rouquine s’enfuit du lit, avant de retirer son pantalon et de faire mine de rejoindre la porte, mais comme elle s’y attendait le brun ne peut pas laisser passer ça. Miss Brown se retrouve bien vite bloqué contre Heath, le battant en bois contre son dos. Il a une drôle de voix quand il reprend la parole, est-ce qu’il y a vraiment cru ? Pas le temps d’y réfléchir, il poursuit, elle note l’accent inquiet qui perce dans sa voix. Non, elle ne compte pas le faire languir trop longtemps, ni l'angoisser plus que nécessaire. Puis ses lèvres glissent de son oreille à son cou, avant d’atterrir en douceur sur son épaule en partie dénudée.  Cependant, c’est un peu compliqué de se concentrer, son touché l’électrise et son parfum l’enivre.

— Non, je ne vais pas le choisir lui, qu’elle répond dans un souffle. Même si tu me relâches je n’irais pas, je m’en fous de Caleb. Je ne vois que toi crétin ! C’est avec qui que je suis dans cette chambre ? C’est avec qui que je partage mon lit ? C’est qui que je laisse m’embrasser ? C’est qui que je laisse me câliner ? C’est avec qui que j’ai traversé la tempête ? C’est avec qui que je me prends la tête, pour mieux qu’on se retrouve ? Ce n’est pas lui, mais toi.

La rouquine glisse ses mains autour de sa nuque avant de se hisser vers son visage pour venir l’embrasser, d’abord tendrement, puis un peu plus langoureusement. Ses dents viennent mordiller sa lèvre inférieure, la martyrisant avec douceur et c’est sa langue qui prend ensuite le relais, avant de terminer sa course contre celle du brun.

— Me demande plus jamais de te choisir, reprend la jeune femme. C’est toi et juste toi…

Hannah repart à l’assaut de sa bouche, une main toujours accrochée à sa nuque, pendant que l’autre rejoint sa masse de cheveux sombre, qu’elle caresse. Bon sang, si comme ça il ne comprend pas le message, elle ne pourra plus faire grand-chose pour lui. La rouquine en rajoute quand même encore, juste au cas où, juste pour le rendre dingue. Ses lèvres quittent les siennes, pour venir décorer sa mâchoire de baiser, alors que la mimine qui traîne dans ses cheveux descend lentement jusqu'à son torse. Enfin sa bouche trouve son oreille, puis son lobe que la miss grignote du bout des dents avant de lui souffler dessus.

— Alors Heath, tu es prêt à me montrer ce que ça donne après avoir patienter douze ans ? Chuchote-t-elle doucement au creux de son oreille.

Se reculant contre le mur, avec un drôle de petit sourire et les yeux brillants, la jeune femme se mord la lèvre inférieure en le regardant. Mais toujours dans l’optique que le message soit bien compris et absolument pas pour le rendre fou de désir…

BY PHANTASMAGORIA

   

Tu ne le supporterais pas, Heath. C’est sûr et certain, ne cherche pas, si elle se détourne de toi pour cet imbécile en bas, tu ne le supporteras pas. Et te connaissant, tu vas partir en vrille complètement, faire conneries sur conneries. Sauf que si toi, tu commences à délirer là-dessus, parce que t’as visiblement aucune confiance en toi pour ça, et bien la jeune femme se remet à parler. Elle vient te poser tout un tas de questions rhétorique qui te donnent l’impression d’être à côté de la plaque et quand elle se hise, c’est la réponse en version bien plus simple que tu voulais.

T’es juste complètement incapable de résister, en faite. Dès que ses lèvres viennent chercher les tiens, tu viens la serrer un peu plus dans tes bras et tu te plies pour lui offrir ta bouche autant que tu viens prendre la sienne. Tu l’embrasses longuement avant de reculer de quelques millimètres pour reprendre ton souffle et entendre sa voix.

« Hmmmm… Que tu marmonnes, avec une tête de chaton un peu timide, un peu con aussi. J’arrive pas à m’y faire. J’ai peur que tu trouves mieux que moi. »

Ce qui, à tes yeux, ne serait pas bien difficile à faire hein, mais tu te gardes de le lui dire. Et puis surtout t’as pas le temps qu’elle revient te chercher et franchement Heath, tu comprends pas bien son revirement mais tu vas pas cracher dessus. Ses lèvres, ses mains, sa présence, tout est en train de t’enflammer. Mais le comble, tu vois, c’est lorsque qu’elle souffle cette phrase dans ton oreille…

Tes bras se referment sur elle brusquement. Tu ne lui laisses aucune chance de s’éloigner ou s’échapper et tu ne l’enlaces pas… ou pas que. Tu la soulèves sans problème et en deux temps, trois mouvements, tu pivotes avant de la ramener au lit, sans te priver de peloter généreusement ses fesses au passage hein.

« Si tu veux partir sur ça, t’inquiètes pas que je vais te prouver que t’aurais dû me voir 12 ans plus tôt. »

Tu joues les paons, mais la vérité, mon vieux, c’est que tu ne te sens pas aussi assuré ou beau parleur que tu as pu l’être avec d’autres. Tu ne sais rien d’Hannah sur ce point-là et dans le fond, tu as sûrement peur de lui faire mal ou de te tromper. Alors si tu as une certaine violence à l’attraper et la ramener à votre couche, tu ne fais rien de plus agressif. Tu es juste là, au-dessus d’elle, et tu l’observes.

« T’es belle. Que tu lâches tout à coup. J’en ai marre de ne pouvoir rien faire d’autre que t’embrasser »

C’est ça ouais. Et si tu reviens chercher ses lèvres, d’une manière presque retenue, tu ne te prives absolument pas de glisser tes mains sous son haut de pyjama pour au moins sentir sa peau, pour tester la limite, sûrement aussi.

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Heath & Hannah

C’est une facette du brun qu’elle est en train de découvrir, parce qu’elle la toujours connu sûr de lui, grande gueule, toujours une réplique acerbe au bord des lèvres. Cependant dans le cas présent, il est loin du type pédant à souhait qu’il a déjà pu lui montrer, oui, là il ne semble même pas très sûr de lui, ou plutôt il manque de confiance quand il est avec elle. Et Hannah elle trouve ça touchant d’une certaine manière, parce ça veut dire qu’Heath a peur de la perdre et du coup, il tient vraiment à elle. En témoigne sa réponse après qu’ils se sont dévorés l’un l’autre, il a peur que la jeune femme trouve mieux que lui et du coup, qu’elle finisse par lui tourner le dos. Ouais clairement il est touchant cette espèce de grand débile.

— Ça va venir, qu’elle lui chuchote doucement. Je te promets de ne pas te lâcher Heath.

En général, c’est même plutôt les autres qui finissent par lui tourner le dos, mais ça, elle le garde pour elle. Et plutôt que de continuer à palabrer, la jolie rousse entraine le beau brun vers quelque chose de plus langoureux, très clairement, par ses baisers, son touché et bien vite par ses mots. Il est réceptif Mr Zander, très réceptif même, à tel point qu’elle finit hisser dans ses bras, ses jambes entourant sa taille pour ne pas tomber, et ses mains à lui sur son fessier à elle, ce qui la fait frissonner de plaisir. Mais pas le temps de continuer de dévorer sa bouche de ses lèvres, que miss Brown se retrouve étalé sur le lit, alors que la remarque de Heath fait naitre un sourire coquin sur sa frimousse.

— Oh, voilà des paroles drôlement intéressantes, rétorque-t-elle en riant. Je serais curieuse de te voir les mettre en applications.

Cependant, il ne fait rien en dehors de se tenir au-dessus d’elle et d’observer son visage, l’air inquiet ? Hannah s’attendait vraiment à une première fois ultra chaude et sensuel avec lui, parce qu’elle a souvent entendu parler des prouesses de Heath dans l’intimité. Mais force est de constaté qu’elle n’aura pas le droit au même régime, en revanche, elle n’a pas le temps d’être déçue, qu’il parle à nouveau. Elle sourit de son compliment et l’écoute se plaindre qu’ils ne font que s’embrasser, visiblement, il n’a pas l’air de comprendre que miss Brown en veut plus. Cependant, il laisse trainer ses mains sous son pyjama, mais pas assez haut pour elle.

— Si tu en marres, t’as juste à passer à l’action…

La rouquine lui donne la permission d’aller plus loin, en revanche, comme il s’agit d’elle. Parce que l’ancien officier a bien saisie que ça doit rendre les choses moins évidentes pour lui, à cause de l’affection qu’il lui porte. Ou plutôt, avec l’amour qu’il lui porte. Bah, même en lui disant que c’est ok, elle n’est pas bien sûr qu’il se laisse aller, vraiment aller. Alors doucement, elle pose sa main sur son torse et le repousse contre le matelas, avant de se mettre à califourchon sur lui.

— Heath, je n’ai plus quinze ans…

Hannah fait passer son haut par-dessus sa tête, qu’elle envoie voler dans la pièce. Avant de s’allonger sur lui, de laisser trainer ses lèvres sur son visage, puis de les approcher de son oreille.

— Je suis une femme maintenant, qu’elle chuchote la voix chargée de désir. Une femme qui a envie de toi… De tes mains sur son corps, de ses lèvres contre les siennes, que tu la fasses frémir, gémir et jouir quand tu seras entre ses cuisses…

Tout doucement, Hannah se redresse tout en faisant glisser ses paumes le long des bras de son compagnon. Puis quand elles arrivent sur ses mains, elle les dépose sur sa poitrine, toujours avec ce sourire beaucoup trop fripon.

— Est-ce que c’est plus clair pour toi monsieur Zander ? Ou je dois être plus explicite ?

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Tu es complètement… incapable de lâché prise. Pourtant, dieu que tu aimerais ne pas penser, te jeter sur elle comme tu t’es jeté sur toutes les autres avant. Mais la vérité, Heath, c’est que tu découvres ce que ça fait d’être aussi proche de quelqu’un pour qui on a des émotions. Ca te remue, ça t’angoisse, ca vient même durablement changer la manière dont tu te comporterais, normalement avec une femme.

Tu l’emportes sur le lit avant de te hisser par-dessus elle et… ouais nan en faite. C’est pas que tu la désires pas, Heath, c’est complètement au-delà de ça. Tu pourrais probablement te damner pour avoir le droit de parcourir sa peau de tes mains ou de tes lèvres, mais tu crains maintenant d’aller trop vite, trop loin, trop fort. Si tu t’es servi de toutes les autres avant, sans réfléchir, et bien il semblerait que tu ne veuilles pas faire ça avec elle. Tu veux… lui faire l’amour, littéralement parlant.

« Ce n’est pas… »

Tu n’as pas le temps de lui expliquer ce qui te perturbe à ce point qu’elle te repousse et sans comprendre, les yeux rivés sur elle, a des kilomètres de sa réponse, tu la vois venir se hisser sur toi. Et tu mentirais si tu ne reconnaissais pas que ça t’excite, ça te donne envie de jeter au diable toutes tes prises de tête sentimentales. Sauf qu’elle parle, tout en retirant sans haut et toi… toi t’es presque choqué d’entendre ça dans sa bouche. Elle se penche, ses lèvres viennent à ton oreille puis elle guide tes mains à sa poitrine et ouais, hein, tu te mets à grogner d’envie.

« C’est clair. Que tu réponds. Et pendant quelques instants, tu te dis que tu vas juste craquer, sauf que tes yeux reviennent aux siens et… Je ne veux pas te traiter comme les autres… Je ne veux pas… que tu sois comme les autres. »

Et, oh mon dieu, Heath, tu ne te reconnais pas sur le coup. Tes mains glissent de sa poitrine pour passer dans son dos et l’attirer contre toi, alors que tu essaies de reprendre ton souffle et tes esprits. C’est toi qui n’arrêtais pas de la provoquer avec ça, d’en réclamer plus, mais là, maintenant, tu n’es plus certain de la forme que tu veux obtenir. Tu la veux, c’est un fait. Alors tu la repousses, pour reprendre un peu le contrôle sur tout ça, et une de tes mains vient se poser sur son visage.

« Je veux te faire l’amour. Je veux que tu m’aimes Hannah, pas de décharger ma frustration de 12 ans pour ensuite passer à autre chose. Tes lèvres se glissent contre les siennes alors que tes doigts libres viennent caresser sa peau, de son dos à son ventre, de son ventre à sa poitrine, avec une lenteur surprenante. Est-ce que tu comprends ? »

Parce que, honnêtement, toi-même t’es pas certain de comprendre ce qu’il t’arrive, mon pauvre.

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Heath & Hannah

Comme tout un chacun, Hannah a plusieurs facettes, parce qu’il y a des choses qu’on ne montre pas forcément en fonction du cercle où l'on se trouve. La face publique, la face professionnelle, la face personnelle avec les amis et la famille, et la dernière la face intime. Clairement, la jeune femme se trouve dans la dernière catégorie avec Heath, tellement privé qu’elle n’implique que deux personnes. L’homme pour qui elle ressent des choses, des émotions et des sentiments certains et elle, forcément. Et le truc c’est que si la rouquine sait se montrer sacrément impétueuse dans tous les pends dans sa vie, dans celle intime elle peut être carrément fougueuse, brûlante et passionnée. Oui, oui tout ça en même temps. Le beau brun en fait d’ailleurs les frais, mais pour son plus grand plaisir n’est-ce pas, lui qui avait l’air d’avoir tellement envie d’elle.

En même temps si Zander est une belle tête à claque quand il s’y met, bah il reste un homme très attirant, encore plus maintenant que l’officier a découvert que ce n’est pas un simple trouduc. Bien sûr elle n’ira pas dire qu’elle est amoureuse de lui, c’est encore trop tôt pour elle de ce côté-là. Mais Heath l’a touchée au plus profond de son cœur et s’il y a bien une chose dont elle est au moins certaine, c’est qu’elle ne va pas le lâcher. Ou il ira, elle ira, plus question de le fuir, elle y est, elle y reste. Alors si on rajoute à ça sa proximité, ses lèvres contre les siennes ou sur sa peau, sa chaleur ou ses yeux sur elle, c’était inévitable que miss Brown se laisse couler dans quelque chose de plus sensuel.

Et si Heath semble surpris par son attitude et ses propos. Ça n’a pas l’air de le laisser indifférent non plus, d’ailleurs, la rouquine pense qu’il va la refaire basculer contre le matelas de façon un peu sauvage. Histoire de faire monter encore plus la température et qu’ils se laissent enfin aller dans le plaisir de la chair. Sauf que non, lui il en décide autrement à son grand étonnement à elle.

— Ah ? Qu’elle répond sans trop comprendre sur le coup.

Bien sûr qu’elle ne veut pas qu’il la traite comme ces autres filles qu’il a pu fréquenter, bien sûr qu’elle ne veut pas être comme ces autres filles qu’il a pu fréquenter. Non, Hannah elle veut être spéciale pour lui et à tous les points de vue, cependant, ce qui est clair pour elle ne l’est pas forcément pour lui. La voilà donc un peu déçue quand ses mains quittent sa poitrine pour venir dans son dos, et l’attirer contre lui. Puis complétement perdue et un brin vexé quand il la repousse, à se demander ce qu’elle a fait de mal. Quand le brun vient poser sa main sur sa joue, miss Brown ne peut pas s’empêcher de faire la moue pendant qu’elle le fixe, mais elle ne dit rien quand il reprend la parole.

Elle se met à rougir, déjà parce ce que ce qu’il lui dit, lui fait vraiment plaisir, ensuite parce qu’elle se sent terriblement honteuse de s’être montrée si audacieuse, clairement le brun voulait autre chose que ça. Et pour terminer, car la façon dont il touche sa peau, ravive le brasier dans le creux de son ventre et ce n’est pas évident d’osciller entre la frustration et le désir quasi ardent de croquer Zander. En revanche…

— Je comprends ça et je…

Hannah se redresse de sorte à se trouver en position assise et ramène ses genoux contre elle. Si la passion et l’envie sont encore là, bah elle se sent étrangement mal de son attitude de parfaite friponne, la honte, encore elle, mettant le reste un peu en sourdine.

— Désolée, je ne voulais pas te vexer Heath, je ne voulais pas… J’ai juste très envie de toi, je ne prends pas ça à la légère, t’es pas juste un coup comme ça et je ne sais pas… Mais je me suis sans doute trop laissé gagner par le désir.

La jeune femme rougit un peu plus.

— Désolée, qu’elle répète. Je ne voulais pas te froisser, je tiens à toi tu sais.

BY PHANTASMAGORIA

   

T’es complétement bizarre, pour ne pas dire con, toi en faite. Tu sais que tu la désires depuis des années, que tu es prêt à sauter le pas avec elle, et pourtant, Heath, ce qui se met à t’animer, là, c’est clairement quelque chose que tu ne comprends pas. Toi qui as joué tellement de fois avec des filles, qui t’es moqué de leur sentiment pour les prendre, une fois ou quelques jours d’amusement, et ensuite les abandonner, cette fois-ci tu crains pour toi. T’as peur, Heath, alors que tu te targues de toujours être si fort et si valeureux. Peur qu’une femme ne te brise le cœur ou ne se serve de toi. Parce que tu n’as jamais imaginé Hannah pouvoir éprouver quelque chose pour toi, et que tu ne veux pas la laisser venir ainsi à toi sans sentiments. C’est clairement ironique quand on y pense, non ?

C’est pour ça que tu essaies de lui expliquer ça, avec des mots sacrément maladroits dans on y pense. Tu es mauvais, Heath. Probablement que tu devrais simplement agir comme tu l’as toujours fait. Tu te montrerais à la hauteur de ce que tu te vantes d’être, et peut-être même que tu l’époustouflerais. Pourtant, la vérité, c’est aussi que tu ne veux pas lui mentir. Tu n’es pas aussi… parfait que des idiotes comme Allison le pensent, voilà la vérité.

Et tu finis à peine de la repousser, de lui expliquer ce que tu veux d’elle et combien ça semble te tenir à cœur quand elle se redresse, s’assoit et… ouais, Heath, tu comprends que tu as tout loupé. Ca vient inscrire un air de panique sur ton visage, alors que la jeune femme se met à s’excuser et tu secoues la tête. En faite, t’es tout bonnement incapable de la laisser continuer comme ça. Tu viens t’agenouiller devant elle, et sans lui laisser le temps de comprendre, tu viens refermer tes bras sur elle, pour l’attirer contre toi.

« Ne pense pas que tu es le souci, Hannah. Tu lui glisses à l’oreille. C’est moi qui ne sait pas… pourquoi je suis comme ça. Tes lèvres glissent contre son oreille. Je ne veux pas gâcher ça. Je… tiens trop à toi. »

Assez pour avoir patienté une douzaine d’années, sans pouvoir tenter quoi que ce soit. Et encore maintenant, tu sembles presque décidé à ne pas la toucher si le monde n’est pas approprié, quand bien même tu ne rêves que de ça depuis des jours, littéralement parlant. Et pourtant, si tu te dis que tu devrais être sage, te calmer, la laisser comprendre et avoir la possibilité de s’éloigner, tu reviens glisser tes mains contre sa peau, tout doucement. Tu n’as jamais montré autant de douceur et de tendresse avec les autres, tu le sais. Quand tu finis par relever son visage, du bout de ton index, c’est pour l’observer quelques instants.

« Est-ce que tu m’aimeras Hannah ? Un jour, est-ce que tu crois que tu pourras m’aimer ? »

Et tu as l’air presque perdu en lui demandant ça, avant de venir prendre ses lèvres tout doucement de ta bouche qui n’a, pourtant, que l’envie de la dévorer, elles.

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Heath & Hannah

C’est rare, on peut même dire que c’est la première fois qu’elle permet ça Hannah, elle est plutôt patiente quand il s’agit des rapports charnels. Clairement, elle est d’habitude très prompte à faire attendre l’autre avant tout échange physique, juste pour voir si leur histoire est sérieuse. Même si elle finissait toujours par se faire larguer, d’une façon ou d’une autre, l’un n’a jamais empêché l’autre. Cependant là avec Heath, il semble qu’elle ait mis cette vieille habitude au placard. Peut-être bien parce que c’est l’apocalypse et que les choses ne sont plus comme avant ?  Ou alors, peut-être bien parce que c’est lui, qu’ils ont partagés et vécus des choses en commun, des choses pas toujours très drôles ? Comme la mort de Ben, ou le virus qui a envahi le monde. Mais aussi à cause de leur passé étroitement lié, des sentiments du brun pour elle et de la violence de ses émotions.

L’autre meilleur ami de Ben tient à elle, sans doute comme jamais personne avant et ça la touche oui, mais elle ne s’imagine pas encore à quel point. Pour l’instant, c’est juste un petit bourgeon qui ne demande qu’à grandir et qui va sans doute bien s’épanouir, vu la façon dont Mr Zander se comporte avec elle. Même si pour le moment, Miss Brown est aussi frustrée, qu’inquiète d’avoir pu blesser ou vexer le beau gosse qui est près d’elle. Mine de rien, si cette possibilité l’effraie, ça veut dire qu’elle tient à lui. De fait, la rouquine s’excuse en espérant arranger rapidement les choses avec lui, s’embrouiller avec lui, elle n’en n’a juste plus la force. D’ailleurs, la jeune femme aurait sans doute continué à se fustiger si son compagnon n’était pas intervenu, en venant s’agenouiller face à elle et la prendre dans ses bras. Étreinte que la rousse lui rend rapidement, les bras de Heath ça commence à devenir the place to be pour elle, un vrai petit cocon de sûreté et de douceur.

— J… j’ai vraiment cru que j’avais fait quelque chose de mal, qu’elle soupire doucement de soulagement et aussi à cause de ses lèvres près de son oreille.

Ce qui veut en dire assez long sur ses anciennes relations, dans l’histoire et si ça ne marchait pas, c’était toujours elle le souci et non l’autre. Cependant, il y a quand même un sourire qui revient sur sa frimousse.

— Tu viens de répondre à ta propre question, idiot. Si tu es comme ça, c’est parce que tu tiens à moi.

Et ça lui fait drôlement de bien d’entendre ça, son cœur bat plus vite, ses joues rougissent de plus belle et elle resserre un peu plus sa prise sur lui. Plus ça va, plus cet homme devient un point de repère dans sa vie, et avec cette constatation vient une bouffée de tendresse infinie pour lui. Hannah se serait même laissée couler dans cet élan affectif, si les mains du brun n’étaient pas revenues la caresser avec douceur réveillant le désir latent en elle. Son compagnon finit par relever son visage du bout de son index, et lui pose une question à laquelle la miss n’a même pas le temps de répondre, ses lèvres revenant au contact des siennes.

Pendant quelques longues secondes, Hannah se contente juste de partager avec lui un tendre baiser, avant de s’écarter et de poser son front contre le sien. Soupirant d’aise, la jeune femme vient ensuite prendre la main du brun et la pose délicatement contre sa poitrine, qu’elle recouvre de sa paume.

— Est-ce que tu sens les battements de mon cœur ? Ils sont pour toi…

De se main libre elle vient glisser ses doigts dans ses cheveux, qu’elle caresse doucement, tendrement avant de l’embrasser à nouveau amoureusement.

BY PHANTASMAGORIA

   

Tu ne peux tout bonnement pas la laisser reculer de cette manière. Tu vois, Heath, dès qu’Hannah bouge ou agit, tu ne te rends même plus compte combien tu t’adaptes à elle. C’est comme si vous gravitiez l’un autour de l’autre, et que vous vous placiez toujours l’un par rapport à l’autre. Toi, tu es bien trop aveugle pour t’en rendre compte, alors quand elle se recroqueville sur le lit, tu viens la chercher pour la ramener dans tes bras parce que, honnêtement, c’est là où tu veux qu’elle soit. Pas seule, pas dans le froid, encore moins auprès d’un autre. Tu lui offres tout un univers au creux de ton étreinte, c’est comme ça.

« Tu ne feras jamais rien de mal, Hannah. Tu lui souffles, en continuant de la tenir fort contre toi. J’ai confiance en toi pour ça. Je sais que tu ne veux pas blesser les autres. Sur ça, tu as toujours été la plus parfaite de nous trois. »

Ben, elle et toi. Vous aviez tous vos qualités, vos défauts, mais Ben et toi n’avez jamais eu le dévouement qui l’a poussé vers les forces de l’ordre, tu l’as toujours su. Et au final, mon vieux, tu continues de parler pour poser des questions, parce que tu es un idiot qui parle trop. Et quand tu sens qu’elle bouge contre toi, qu’elle t’offre cette réponse tu bouges pour venir observer son visage souriant.

« Tu as sûrement raison. Juste que je n’avais jamais ressenti ça avant. »

Comme quoi, mon vieux, tu ne peux pas mentir : tu n’as jamais aimé personne comme tu l’aimes elle. Et c’est bien pour ça que tu finis par poser cette question, qui te ronge de l’intérieur. Tu es… t’en sais rien, Heath, mais tu ne peux pas rester dans l’attente de ce sentiment que tu voudrais voir chez elle. Tu reviens même prendre ses lèvres et tu es presque soulagé qu’elle ne te repousse pas. Quand tu finis avec le front contre le sien et la main contre son sein gauche, tu prends quelques instants pour sentir son cœur.

« Je le sens. »

Et tu vois, mon vieux, ses paroles viennent complètement te bouleverser. Toi qui te targuais de ne jamais laisser les choses t’atteindre, tu te fais complètement engloutir sous une vague d’émotions qui te pousse tout bonnement à revenir à elle. Tu la fais basculer en travers du lit, pour revenir l’embrasser, presser ton corps au sien, et cette fois-ci la retenue que tu as pu afficher au départ semble mise en retrait. Quand tu quittes sa bouche, c’est pour glisser contre sa gorge en passant une main sur son buste pour la sentir plus clairement sous toi.