!! FLESH & BONES FERME SES PORTES A PARTIR DU 27 MAI 2021 !! |
|
Qui a fait le travail ? Celui qui l’a achevé. (Leith) Naolane D. KarunaJeu 7 Jan - 11:34 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 68 Date d'inscription : 06/01/2021
T’es épuisée, gamine. Tu pourras bien dire ce que tu veux, rouler des mécaniques et assurer que tu sais t’en sortir, et bah ça n’enlèvera pas le fait que tu es partie de la maison depuis une semaine et que tu commences vraiment à ne plus ressembler à rien. Tes habits sont sales, ta veste est en morceau. Tu as faim, parce que t’as fini ta dernière boite de nourriture trouvé dans un restant de supermarché ce matin, et que là, le jour commence à descendre. Le truc, Nao, c’est que tu refuses d’abandonner, de baisser les bras. Tu finiras bien par retrouver la maison de tes grands-parents, non ?
Pour l’instant, pourtant, tu ne sais pas où tu vas. Tu es bien tombé sur un groupe de survivants, qui t’ont proposé de t’emmener avec eux vers Kansas City, mais y’a eu une embrouille et avant que tu ne puisses le comprendre, ils t’avaient attirés encore plus lion de chez toi. S’ils ont voulu te proposer de rester avec eux pour te protéger, en échange, tu as juste tout claqué et t’es partie furieuse dans une direction random.
Alors voilà, hein. T’es seule, tu ne sais où, et tu te dis que tu vas bien retrouver quelque chose pour t’aider. C’est pour ça que tu longes les routes, persuadée que Lawrence va y être indiqué à un moment où à un autre. Puis, même si la nuit tombe et que t’es fatigué, tes yeux dérivent autour de toi pour chercher ta compagne. T’es pas complètement seule, petite, puisque cette renarde a décidé de te suivre comme si tu étais sa mère. C’est mignon, c’est vrai et…
« NON ! »
Ton cri t’échappe, faisant sursauter la bête rousse qui reniflait un trou sans voir que, derrière elle, un marcheur s’était approché en silence. Et toi, tu réagis sans réfléchir, alors que tu ne sais même pas s’ils peuvent s’en prendre aux animaux. Nan, tu n’observes pas, tu n’attends pas, tu ne cherches même pas une solution… Tu cours soudainement vers le monstre et incapable de mieux, tu te lances contre lui de toutes tes forces.
Vous partez en roulé-boulé sur le sol, et dans un crac écœurant tu finis par cesser de bouger. Le monstre est à deux pas de toi. Il tente de se jeter sur toi… et tu découvres qu’il s’est empalé sur une branche au niveau du ventre. La chose est prise au piège, affamée, et toi, tu te relèves d’un bond, tu te recules avant de voir la scène clairement. Et ça t’écœure tellement, ma pauvre, que tu restes figée devant lui, incapable de l’achever ou de fuir, des tremblements paniqués secouant tout ton corps. Leith ValdmaarJeu 7 Jan - 12:55 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 55 Date d'inscription : 31/12/2020
Tu t’es décalé vers Wichita. C’est un choix, même si dans les premiers temps, tu avais résolu de rester dans les environs d’Alden, voir Ellinwood, il est évident que les plus petites villes qui sont, certes, les plus sûres, ne sont pas idéales quand il s’agit de survivre, à proprement parler. Le coffre de Lola, ta jeep, est plein à craquer de matériel, mais tu es prévoyant, et tu sais que, non seulement, tu manqueras de nourriture dans peu de temps, mais qu’en plus, tu risques aussi, à terme, de devoir abandonner Lola, faut d’essence, et ça … c’est hors de question. Déjà parce que, tu es attaché à cette voiture, Leith, ensuite, parce que tu ne te vois pas continuer à pieds, complètement limité en termes de transport par ta simple condition d’homme. Un sac dos ? Ce serait trop risqué. Il te faudra bouger partout, et tu serais sans cesse pressé par le temps pour trouver de nouvelles ressources. Non, vraiment, la voiture est pour toi indispensable.
Le hic, c’est que tu n’as plus qu’un bidon d’essence dans le coffre, un gros bidon, certes, mais qui ne rempli ton réservoir qu’aux trois quarts. Actuellement, il est encore à moitié, mais en manquer deviendrait problématique, c’est pour ça que tu as décidé de traiter le problème immédiatement, pour ne pas avoir à le faire dans l’urgence. Tu prends un risque, Leith, tu avais le plein, ce matin encore, la route t’a épuisé une bonne quantité d’essence, et tu n’es même pas sûr d’en trouver, mais c’est comme ça, tu le fais en connaissance de cause.
C’est avec une vieille compilation de musique, dénichée dans une station essence abandonnée – et vide d’essence – que tu roules, tu longes la longue route, à bonne vitesse, bien que tu te modères, encore une fois par soucis d’économie. Tu aimerais pourtant arriver avant la nuit, pour avoir le temps de te trouver un abri, s’il le faut, tu pourras dormir dans la voiture, mais ce n’est pas idéal. C’est un mouvement, sur le bas-côté, qui attire finalement ton attention … tu as l’habitude, les rôdeurs sont partout, tu en as déjà croisé pas mal sur la route, tu ne fais que les ignorer, cela dit, tu assistes là à une drôle de scène. Une silhouette qui avance, bien debout, une créature rousse derrière elle que tu n’identifies pas et puis, encore derrière, une carcasse qui rampe. Tu te forces à ralentir, et puis, voilà que la première des silhouettes bouge, se rue vers la carcasse, les deux se battent, et tu comprends qu’il ne s’agissait pas d’un rôdeur alors, tu sors, Leith, tu as ton arme à feu, mais tu attrapes une hache à l’arrière de la voiture pour te précipiter en avant.
La jeune femme est au sol, le rodeur est bloqué, empalé, mais toujours en vie, il se débat pour se dégager, et il finira par y arriver, alors, tu descends, dans le fossé, tu glisses jusqu’au fond et une fois en bas, tu viens abattre ta hache directement sur le crâne du mort vivant qui cesse immédiatement de remuer. C’est d’un geste du bras, que tu viens essuyer, avec ta manche, les gouttes de sang qui ont éclaboussé ton visage et puis, tu viens tendre à ta main à la rouquine, pour l’aider à se relever. « Venez, il ne faut pas rester ici, tout ce vacarme a dû en attirer d’autres. » Et tu n’attends même pas, en réalité, tu viens juste toi-même attraper son poignet pour le relever, et tu remontes jusqu’à la route en la tirant derrière toi jusqu’à la jeep. Naolane D. KarunaJeu 7 Jan - 17:02 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 68 Date d'inscription : 06/01/2021
Tu es tétanisée, ma petite. Toi qui n’a cessé de dire à ta famille que tu pourrais y faire, et même après quand ces gens ont voulu t’emmener avec eux, tu as continué à clamer haut et fort ton assurance face à ce qui se passe dehors. Et habituellement, tu y parviens. Tu as peur, du dors peu, tu cours beaucoup mais tu t’en sors. Ce qui est différent, cette fois-ci, c’est que tu n’as jamais tué personne, même pas une de ces créatures. Et quand tu la vois ainsi empalée, un haut-le-cœur te prend, manquant de te faire vomir au passage et tu restes figée.
T’entends à peine ce qu’il se passe derrière toi. C’est d’un seul coup qu’un type apparaît près de toi et si tu crois que c’est un autre infecté qui vient pour te croquer, tu as juste le temps de sursauter qu’il abat une hache dans la tête du monstre et que ca t’arrache un cri de frayeur que tu étouffes dans tes mains. Tes yeux débordent, gamine, parce que tu viens de voir la mort de près pour la première fois et lui il te parle. T’entends comme si t’avais un casque sur les oreilles, c’est lointain, difficile à comprendre et finalement il te remet sur tes jambes et te tire en arrière.
« Je… je… Tu ne parviens pas à comprendre, ni même à détourner tes yeux du cadavre. Pourtant, quand vous arrivez à la jeep de l’homme, tu piles net, en t’arrachant à sa prise. Attendez ! Où est Fire ? »
Et tu te retournes tu regardes les environs en modulant un drôle de sifflement entre tes dents. La petite renarde apparaît d’un fourré et avant que tu ne peux expliquer à l’homme ce que tu fiches, tu lui ouvres les bras et te voilà à te retourner vers lui, ta boule de poil aussi sale que tu ne l’es contre toi, l’air toujours bien chamboulée.
« Qui êtes-vous ? Tu oses lui demander, en regardant la jeep et la hache qu’il tient toujours dans sa main. Et par où allez-vous ? Tu recules finalement d’un pas, parce que les dernières personnes qui ont voulu t’aider t’ont mis dans un plus gros merdier encore. Je dois retourner du côté de Kansas City ! »
Sauf que ma belle, tu ne sais même pas où tu es, et ça s’imagine surement à cet accent particulier que tu as, ne provenant pas du tout de ce pays.
Leith ValdmaarJeu 7 Jan - 19:40 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 55 Date d'inscription : 31/12/2020
Bon dieu, Leith, on dira encore que tu es bien trop expéditif et … on aura raison. Certes, tu viens t’inquiéter de son état, à cette gamine, mais ça ne dure pas bien longtemps, parce que tu dépêches de la ramasser, sur le sol, de la relever pour la remettre sur ses jambes avant de carrément la tirer derrière toi pour remonter du fossé, et retourner sur la route où, clairement, tu as plus de visibilité, déjà, et ensuite, parce que tu te sens bien plus en sécurité près de la jeep dans laquelle tu peux sauter en cas de soucis.
Tu ne la forces en aucun cas à monter dans la voiture, en fait, quand tu t’arrêtes près de Lola, c’est simplement pour la relâcher, et attraper un vieux chiffon tout dégueulasse, dans le coffre, avec lequel tu te mets à essuyer le sang sur la hache. C’est qu’il ne faudrait pas pourrir l’intérieur de ta précieuse voiture, hein, Leith. En plus, le sang, ça pue avec le temps … quoi que celui de cette créature dégage déjà une sacrée odeur complètement nauséabonde. « Qui ça ? » Tu grognes, quand elle te pose sa question. Tu l’as pourtant vu, cette bestiole, tout à l’heure, mais très honnêtement, tu l’as probablement déjà oublié, du coup, alors que tu remets la hache à sa place, claquant le coffre de la voiture, tu te mets à l’observer un peu bizarrement, tandis qu’elle s’est mise à siffler. Et tu sais quoi ? Voilà qu’un petit renard, un peu maigre, sort des fourrés pour la rejoindre et même venir s’installer dans ses bras. Un renard, Leith. Tu aurais trouvé ça normal pour un chien, ou même un fichu matou, mais un renard !
« Lieutenant Valdmaar, de la Police d’Alden. » C’est ridicule, de continuer à te présenter comme ça, clairement, mais … tu estimes que le fait que tu sois flic est surement rassurant pour les autres. Ça ne fait pas tout, évidemment, mais tu te dis que ça évite les soupçons inutiles. « Par là. » Tu réponds à sa seconde question en indiquant simplement la direction que tu suivais, sur la route où vous vous trouvez, le tout, en faisant le tour de la jeep pour ouvrir la portière du passager. Tu ne comptes pas vraiment la laisser seule sur cette route … déjà parce qu’elle est jeune, mais aussi parce qu’elle a l’air dans un sale état, et sacrément effrayé par les créatures qui se baladent désormais un peu partout. « Je ne te le conseille pas. » Tu bouges à nouveau, et tu viens t’installer à ta place, celle du conducteur, avant de te pencher sur le siège d’à côté pour l’observer de là où tu es. « Plus vous irez vers Kansas City, plus vous croiserez de ces … choses. » Forcément, une grande ville, quoi, tu n’es déjà pas certaine de ton plan, et de ton idée concernant Wichita mais … Kansas City, c’est pire. Bien pire. « Ecoute, je dois récupérer de l’essence, et j’aimerais bien que ce soit fait avant la fin de la journée alors, sois tu montes, sois tu continues toute seule et à pieds mais je te préviens, il n’y a rien sur cette route à part des marcheurs avant des kilomètres. A toi de voir. » Et tu te redresses, pour t’installer droit face au volant, tout en tapotant le siège passager. Naolane D. KarunaJeu 7 Jan - 21:05 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 68 Date d'inscription : 06/01/2021
Tu es tout bonnement incapable d’oublier la petite poule de poils qui te suis depuis des jours maintenant. Quand tu as quitté l’immeuble, tu pensais vraiment revenir vite, mais elle s’est quand même faufilé dans tes jambes et tu ne t’imaginais pas l’emmener aussi loin avec toi. La vérité, Nao, c’est que tu as toujours eu ce truc avec les animaux, mais que cette fois-ci ça surpasse bien des choses. Tu considères Firefly comme un être que tu dois protéger, comme tu le ferais pour ta famille ou tes amis. Alors ouais, tu t’empresses de l’appeler et de la récupérer contre toi, sans te dire un instant que, déjà, c’est bizarre, mais surtout que ce drôle de sauveur ne veut peut-être pas d’un animal dans sa voiture.
« Police ? Tu ouvres de grands yeux, parce que tu ne t’y attendais pas. Il y a encore des postes qui tournent ? Vous venez en aide aux gens ? »
Parce que ça te semble normal, que la police et les autres forces de secours puissent venir et aider ceux qui sont dans le besoin. Tu serais presque partante pour lui dire que tu te joins à eux et que tu feras ce que tu peux pour aider, ma douce, avant de suivre son doigt et pencher la tête sur le côté.
« C’est où, là-bas ? Et tu te retournes tout à coup vers lui, quand il parle de la ville où tu veux aller. Mais je dois y aller ! J’aurais déjà dû atteindre cette satané ville depuis des jours ! »
Tes sourcils se froncent alors que tu te mets à jouer avec les oreilles de la renarde sans le voir. Tu ne sais pas quoi faire. Une partie de toi te souffle de continuer ton chemin et de te débrouiller par toi-même, comme tu te l’es juré après que les autres survivants t’aient attiré tu ne sais où. Pourtant lui, il insiste, il te met en garde sur ce qui t’attend. Et tu vois, c’est ce tutoiement qu’il reprend naturellement qui finit par te faire ouvrir la portière alors qu’un craquement se fait entendre pas loin dans la pampa.
«Je viens. Que tu lui annonces finalement, avant de déposer la renarde sur le tableau de bord, de monter dans la jeep puis de refermer la porte et rouvrir les bras à la petite bête terrifiée. Mais après ton essence, je dois retourner du côté de Kansas City ! Tu insistes, en adoptant la même familiarité sans te dire que ta jeunesse ne te l’autorise peut-être pas. Vu que tu auras de l’essence, tu pourras m’y amener, non ? Et tu tournes un regard enflammé sur lui, l’air de ne pas vouloir lui donner du tout le choix en faite. On est pas si loin que ça, non ? »
Et te voilà à te caler au fond de ton siège alors qu’il démarre. Sauf qu’alors que la voiture s’ébroue, toi Nao, tu te tournes une dernière fois vers le mort-vivant plus mort que vivant et ton visage pâlit encore une fois, te forçant à détourner la tête.
« Tu crois qu’il a eut mal ? Que tu finis par demander, incapable de ne pas te montrer sensible aux autres, même à ce genre de créatures. » Leith ValdmaarVen 8 Jan - 9:54 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 55 Date d'inscription : 31/12/2020
« Non. » Une réponse claire, nette, concise, alors qu’elle te demande si certains postes de Police sont encore fonctionnels. Malheureusement, si tu ne doutes pas que certains flics, comme toi, continuent de faire leur boulot, en l’adaptant à la situation actuelle, on ne peut pas dire que les lois soient encore d’actualité, mon vieux. Tes menottes en plastique sont bien rangées dans la boîte à gant de la jeep, et tu sais qu’elles ne servent plus à grand-chose, tout simplement parce que peu importe qui tu pourrais arrêter, tu ne pourras rien faire de tes prisonniers. Plus de tribunaux. Plus de prisons. Tout ce qu’il te reste, c’est ta fonction de protecteur, et tu sais quoi ? Et bien, tu y tiens. « Mais ça ne m’empêche pas d’être flic quand même. »
Un soupire. Tu es de retour au volant de la voiture, en train d’essayer de lui expliquer qu’aller vers la plus grande ville de l’état est une très mauvaise idée, parce que … c’est le cas, tout simplement. En six mois, même si tu es loin d’être expert, tu es capable de savoir et de comprendre que les villes sont devenues dangereuses, que les plus grandes sont un bon moyen de se faire dévorer. « Wichita. » Que tu lui annonces, précisant la direction dans laquelle toi, tu avances. Tu vas en direction d’une ville, oui, mais bien moins grande, et bien moins peuplée que Kansas City. Cela dit, mon vieux, tu te rends bien vite compte que cette pauvre jeune fille est complètement paumée, elle n’a pas tellement l’air de savoir où elle est, ni à quel point elle est loin de sa destination.
Elle finit par grimper, cependant, avec la renarde … et ça, ça te tire une drôle de grimace, même si pour le coup, tu évites de faire la moindre remarque. En fait, tout ce que tu échappes, Leith, c’est un ricanement un peu étrange, un peu moqueur sans doute, qui n’a rien de méchant, hein, mais qui semble presque … amer et ironique. Parce que, clairement, mon vieux, cette fille est bien loin de la réalité des choses. Tu démarres, un peu brusquement, te lançant de nouveau sur la route droite avant de reprendre. « L’essence, c’est rare, et contrairement à ce que tu as l’air de penser, Kansas City, ce n’est pas la porte à côté. » Et justement, tu croises un ensemble de panneaux qui indique les grands axes les plus proches. Du coup, du doigts, tu lui montres le panneau « KANSAS CITY » indiquant que la ville se trouve à approximativement trois cent kilomètres de votre position actuelle. « Il va me falloir plus qu’un plein pour aller là-bas, tu vois. »
Tu te doutes bien, pourtant, qu’elle doit avoir une bonne raison pour vouloir aller là-bas, de la famille, peut-être, quelqu’un qui l’attends ? Peu importe. Pour l’instant, Leith, tu sais bien que tu n’as pas moyen de lui venir en aide sans prendre de risque, toi, et sans te mettre dans la mouise niveau carburant. « Non. » Tu finis par lui envoyer, à nouveau, quand elle semble s’inquiéter du mort vivant que tu as abattu pour lui venir en aide. « Il était mort depuis bien longtemps, ils ne ressentent plus rien, les abattre, c’est ce qu’il peut leur arriver de mieux, crois-moi. » C’est ce que tu penses, tu t’es toujours dis que le jour où tu te ferais mordre, Leith, tu te collerais une balle dans la tête avant d’être devenu comme ces choses affreuses. « Pourquoi tu veux aller à Kansas City ? D’où tu viens ? » Naolane D. KarunaVen 8 Jan - 15:34 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 68 Date d'inscription : 06/01/2021
« Oh… Tu souffles, alors qu’il t’annonce que les postes de police sont tombés, eux aussi. J’imagine que non, ça ne t’empêche pas de l’être. Tu l’observes, étrangement. Tu continues d’aider les gens, alors ? Tu vas m’aider moi ? »
Parce que tu ne vois pas vraiment comme tu vas retrouver ta famille si quelqu’un ne se décide pas à te ramener chez toi. Tu ne sais pas où tu es, tu ne comprends pas grands choses au notation de direction américaines et tu n’as absolument aucun repère ici. Autant dire que t’es quand même dans une merde noire, Nao, mais que toi tu as décidé d’adopter l’attitude d’une gamine en promenade de santé pour éviter d’avoir peur.
Tu notes la villes où vous allez sans pouvoir en dire quelque chose. Disons qu’à force de regarder des plans et des panneaux routiers, peut-être que tu finis par comprendre où tu es et par où aller. Tu t’installes dans sa voiture en gardant la renarde contre toi et vous voilà en route alors que tu cherches encore à retourner chez toi. Le truc, tu vois, c’est qu’il finit par t’apprendre ce que tu redoutais quand la voiture des autres survivants s’est arrêté.
« Non… Non, non, il faut que j’y aille ! Tes yeux s’arrondissent alors que tu te mets à bouger nerveusement pour aller de lui au panneau qu’il t’indique puis regarder autour de vous comme si tu allais trouver le St Graal. Si… Si je t’aide à trouver l’essence, on pourrait y aller ! Je suis sûre que je peux faire ça ! »
Et tu vois, malgré tout tu t’inquiètes pour le mort-vivant qu’il a abattu. Sa réponse te tire une moue affreuse, alors que tu fais l’effort de ne plus regarder en arrière vers le corps que vous avez abandonné. Tu ne sais même pas quoi dire à sa réponse en faite. Tu n’arrives pas à te dire que cet homme était déjà mort, et que vous lui avez rendu un genre de service.
Au final, c’est quand il revient à cette destination que tu vises depuis le début que tu te rends compte que tu ne t’es même pas présentée ma fille. Tu relâches ton souffle, en retombant comme un petit sac d’habits sur le siège passager avant de répondre.
« Je suis Balinaise, mais j’étais en vacances à Lawrence, à côté de Kansas City. D’ailleurs, je m’appelle Naolane. Tu l’observes, incapable de regarder les autres marcheurs dehors, qui errent sans but. Je dois retourner là-bas, ma famille y est et ma grand-mère avait besoin de ses médicaments. Je devais… je devais aller à la pharmacie de la ville, mais j’ai été chassée par ces trucs et un groupe de survivants m’a promis de m’emmener à Kansas City sauf qu’ils m’ont déposé à quelques heures de marches d’ici. Tu secoues la tête, alors que ton regard se charge d’inquiétude. J’ai besoin de toi, Lieutenant Valdmaar ! Il faut que je sauve ma famille. »
Et dans ton regard y’a pas un espace de doute, tu es persuadée qu’il fera ce qu’il faut puisqu’à tes yeux, la police incarne un peu les super-héros des temps modernes. Leith ValdmaarVen 8 Jan - 19:23 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 55 Date d'inscription : 31/12/2020
Elle pose quand même beaucoup de questions cette petite … tu peux évidemment comprendre qu’elle soit complètement perdue, oui, mais, ça fait six mois, Leith, que tu es seul, en tête à tête avec toi-même. Tu as visiblement perdu un peu de ta patience, et là, tu as plus l’air d’un vieil ours qui sort d’une longue hibernation, plutôt que d’un être humain civilisé. Pourtant, tu fais tout de même l’effort de lui répondre, et quand elle continue sur le sujet de la Police, tu hoches maladroitement la tête. « Je fais ce que je peux. » Elle n’est évidemment pas la première à qui tu viens en aide depuis le début, tu as parfois pris des gens en stop pour les déposer quelque part quand c’était sur ton chemin, tu en as sorti d’autres de bien mauvais pas, mais c’est tout. Rien de durable, et à chaque fois, tu as tracé ta route, parce que tu n’es tout de même pas un super héros, mon vieux, et que tu dois aussi penser à rester en vie.
Et forcément, quand tu lui annonces que pour l’heure, c’est non, que tu ne feras pas la route jusqu’à Kansas City pour ses beaux yeux, tout simplement parce que, c’est risqué, oui, mais aussi parce que c’est loin, et que tu dois préserver tes réserves de carburant … elle semble paniquer. Elle se propose même pour t’aider à trouver de l’essence, afin que tu puisses rouler jusque là-bas, et toi, ça te fait dire que ça doit être sacrément important pour elle, du coup, tu te mets à la questionner. Tu avais bien capté son accent, un peu particulier, évidemment, les USA sont un véritable melting-pot d’origines diverses et variées, mais, cette fille là n’est même pas dans son pays, Leith. Elle vient de Bali. Elle était ici en vacances. Et tout ce qu’elle cherche à faire, c’est rejoindre sa famille maintenant, en particulier sa grand-mère malade qui visiblement, attends des médicaments. « Tu as fais tout ce chemin, toute seule, pour trouver des médicaments ? » C’est étonnant, elle est a pieds, et même si tu as bien compris qu’elle avait été aidée, c’est surprenant, parce qu’elle est jeune, parce qu’à la voir, comme ça, au beau milieu de cette route, aux prises avec un rôdeur, tu n’aurais certainement pas imaginé qu’elle puisse être si débrouillarde.
Te voilà à soupirer, mon vieux, alors que tu donnes un coup de volant, un peu brutal, signe de ta nervosité, pour emprunter une nouvelle route, plus étroite, cette fois, et sur laquelle tu dois te déporter régulièrement pour éviter des cadavres. « Leith, pour commencer. » Ouais, tu ne vas quand même pas la laisser te donner du « Lieutenant Valdmaar », tu sais que ça finira par t’agacer. « Dans tous les cas, tu ne peux pas rentrer dans l’immédiat. » Tu commences par lui annoncer, pour qu’elle prenne la mesure des choses. Tu ne sais pas depuis combien de temps elle a quitté sa famille, mais ce qui est certain, c’est que tu ne peux pas lui promettre de l’emmener à Lawrence tout de suite. « On mets le cap sur Wichita, on fouille toutes les stations-services, et on siphonne toutes les voitures qu’on croise en chemin, si on arrive à remplir les deux jerricans, dans le coffre, je t’emmène à Lawrence dans la foulée. » Tu avais prévu de n’en remplir qu’un seul, maintenant que tu sais que tu vas potentiellement devoir faire de la route, tu veux t’assurer, et remplir les deux. « Il va aussi falloir faire des réserves de nourriture, j’ai de quoi manger, mais pour une personne seule. » Et ça, Leith, tu sais ce que ça veut dire. Tu vas devoir fouiller des endroits, en plus des voitures, et donc, prendre le risque de tomber nez à nez avec des marcheurs. « T’es armée ? » Naolane D. KarunaVen 8 Jan - 20:49 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 68 Date d'inscription : 06/01/2021
Tu n’oses même pas relever sa remarque. Tu te doutes bien qu’il fait ce qui est à la hauteur de ses moyens, tu vois, mais la vérité Nao, c’est que tu as bien l’impression que nombre de personnes ont tout bonnement abandonné leur humanité pour se reclure chez eux, dans leur coin et regarder leurs semblables mourir. Alors mine de rien, ce que fait ce lieutenant de police, ça te semble sacrément bien, pour toi.
Enfin… Tu ne vas pas le lui rabâcher les oreilles avec ça, hein. Alors à la place tu l’écoutes te parler d’où il va et même te montrer à quel point là où tu veux aller est loin, trop même. C’est ce qu’il faut pour ramener l’angoisse dans ton cœur, ma petite. Et franchement, tu as l’impression que tu es en train de glisser aux enfers quand tu comprends que tu t’es fait vraiment baladée dans l’état sans savoir où tu allais. T’imagines si ta grand-mère n’a pas ses médicaments ?!
« Bah oui. Que tu réponds en tournant la tête vers lui, surprise. Au moins ca chasse ton angoisse quelques minutes. Je n’allais pas laisser mes parents sortir quand même… Et une moue passe sur ton visage alors que tu te tournes un peu vers les fenêtre. Enfin… ils ne m’auraient pas laissé le faire alors je suis partie sans leur accord. »
C’est ça la vérité, tu vois. T’as jamais rien fait en respectant les consignes de ta famille, ça ta grand-mère paternelle le comprenait très bien. Elle t’a toujours poussé à être libre dans ta tête et tes actes et autant dire que tu gardes ses principes très à coeur, encore plus maintenant qu’elle t’a laissé et qu’elle a rejoint les cieux… T’as pas vraiment le temps d’y penser plus, ceci dit, parce que l’homme t’offre son prénom et tu lui réponds d’un sourire. C’est joli, mais tu gardes ça pour toi, au moins pour l’instant.
« Ca marche ! Je suis sûre qu’en cherchant bien, à deux, on va réussir à trouver ce qu’il faut pour ta voiture. Tu as l’air pleine d’énergie, même si tu sens la crainte, au fond de toi, de devoir ressortir dehors. Ah. J’ai… tu rougis gamine, et baisses un peu les yeux. J’ai plus rien moi. J’ai donné une partie de ma nourriture aux gens qui m’ont emporté en voiture parce que je pensais qu’ils m’avaient amené où je voulais avoir… »
Un gros soupire t’échappe, et pourtant il te parle d’arme, tu as une moue, clairement pas très fière la non-plus. Tu hésites, avant de poser la petite renarde sur le siège à côté de toi et attraper ton sac à dos pour fouiller dedans. T’en ressors un couteau de cuisine. Alors ouais, il est quand même grand, mais autant dire que tu vas pas faire des miracles avec ça.
« J’ai ça, mais pour le moment, je m’arrangeais surtout pour les éviter ou… je courrais. On ne peut pas te retirer le fait que tu es sacrément vive et agile, au moins. Si on trouve mieux, je prendrai. Je peux même tirer plus ou moins bien avec un pistolet. »
Plus ou moins… moins plutôt que plus, mais tu évites de le dire parce que tu ne veux pas que le pauvre Lieutenant de police croit que t’es juste complètement inutile.
« Mais je sais me débrouiller. Je te promets que je ne serai pas un poids ! Puis si tu peux m’amener jusqu’à Lawrence, je pourrais te rendre la faveur avec de la nourriture, il y avait pas mal de réserve dans l’immeuble, parce que les gens ont fuis en laissant tout derrière. Et tu te mets à jouer distraitement avec ton couteau alors que Firefly tend le nez vers l'homme avec timidité, pour le renifler. Il faut que je trouve une pharmacie aussi. »
Leith ValdmaarVen 8 Jan - 21:57 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 55 Date d'inscription : 31/12/2020
Elle est partie en douce, Leith. Tu n’imagines même pas l’état dans lequel doivent se trouver les membres de sa famille à l’heure actuelle, en s’imaginant le pire pour cette jeune fille … s’ils sont encore en vie, bien évidemment. Cette pensée te passe par la tête rapidement, et elle te fait grimacer, cependant, tu la gardes pour toi, tu évites de la partager avec elle pour ne pas l’affoler. C’est une possibilité, malheureusement, tu ignores où sont ces gens, s’ils sont réellement en sécurité, et de toute façon, tu sais bien que même ce qui peut paraitre sécuritaire pour un temps, ne l’est pas forcément sur le long terme.
Te voilà donc à argumenter, oui, mais aussi par la suite à négocier avec elle. Vous devez trouver de l’essence, ainsi que de la nourriture, et pour ça, tu vas devoir compter sur elle, autant qu’elle va devoir compter sur toi, même si honnêtement, tu sais bien que tu ne t’appuieras pas sur cette jeune femme. Pas par manque de confiance en ses capacités, non, plus que tu as pris l’habitude de ne compter que sur toi-même, et que, si tu couvres les arrières des autres avec brio, tu ne laisses pas les autres le faire pour toi en retour. De toute façon, mon vieux, ce n’est pas comme si tu te retrouvais à faire équipe avec un collègue flic, ou encore un militaire … C’est une gamine, dans tes yeux, probablement un peu naïve, si tu te fies à ce qu’elle te raconte au sujet de la nourriture qu’elle a probablement distribuer bien trop généreusement. C’était une chose, il y a six mois, d’offrir de la nourriture, mais aujourd’hui, Leith, tu sais qu’une simple boîte de conserve vaut cher. Les vivres sont précieux, parce que, plus le temps avance, plus ils se font rares. Ils s’épuisent. Périment. Bientôt, ce sera une véritable galère de mettre la main sur de la nourriture, et il faudra probablement s’en remettre à la chasse, la pêche, et aux cultures. « Ne distribue pas ta nourriture aux premiers venus, même s’ils semblent en avoir besoin, ce que tu as trouvé est à toi. » Et c’est probablement étrange, sorti de la bouche d’un flic. Tu es pourtant un mec bien, mon vieux, le genre de mec qui, il y a quelques temps, était clairement du genre à payer à un repas chaud à un pauvre sans abri croisé dans la rue. Cela dit, les choses ont changées, et tu as dû t’adapter. Elle va devoir en faire de même.
Se pose ensuite la question d’une arme. Elle ne pourra malheureusement pas rester assise dans cette voiture indéfiniment, même si tu t’arrangeras pour la laisser en sécurité un maximum, elle devra pourtant sortir, parfois, et on ne sort pas à l’extérieur sans un moyen de se défendre. C’est un couteau de cuisine qu’elle sort de ses affaires, et quand tu poses les yeux dessus, tu grimaces. Certes, c’est mieux que rien, cependant, dans son cas, c’est loin d’être idéal. « On va te trouver quelque chose de plus … long. » Quelque chose qui lui permettra de se défendre, tout en conservant une certaine distance. « Je doute que tu sois assez forte physiquement pour enfoncer cette lame dans une boîte crânienne … » Et puis, encore faut-il qu’elle puisse approcher un rodeur d’assez près pour le faire, mon vieux. « Et hors de question d’utiliser une arme à feu. » C’est pourtant plus simple, et bien plus efficace, tu le sens, cependant, même si tu es armé, même si tu as quand même pas mal de réserves au niveau munitions, tu refuses de l’utiliser, simplement parce que ça fait trop de bruit. En fait, Leith, tu as appris à tes dépends qu’utiliser un flingue, c’était se débarrasser d’un rodeur, pour en attirer dix de plus.
Un soupire s’échappe finalement de nouveau de tes lèvres. « Je n’ai pas besoin que tu m’offres quoi que ce soit. » Tu annonces, alors qu’à nouveau, elle parle d’offrir une partie de la nourriture que sa famille à trouver. « Pour l’instant, concentres toi sur l’extérieur, les voitures, les bâtiments, tout ce qui te parais intéressant. » Parce que le temps presse, mon vieux, et que pour l’instant, il n’y a rien d’intéressant à l’horizon, même pas un endroit où se poser pour la nuit qui approche, doucement, mais surement.
| Qui a fait le travail ? Celui qui l’a achevé. (Leith) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|