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Qui a fait le travail ? Celui qui l’a achevé. (Leith) Naolane D. KarunaSam 9 Jan - 21:25 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 68 Date d'inscription : 06/01/2021
T’es comme ça Nao, on peut bien dire ce qu’on veut, tu as le cœur sur la main. Il suffit de voir que tu as pris le risque de te faire mordre par ta petite renarde pour la soigner, hein. Combien auraient simplement criés avant de la chasser ? Toi, tu ne peux pas faire de mal aux autres et tu te dis toujours que ce que tu as seras plus utiles pour les autres. C’est comme ça, c’est l’éducation des Karuna. Ce que tu n’avais pas prévu, c’est que cette éducation te poserait soucis dans une épidémie comme celle-ci.
« Je sais mais… Tu t’arrêtes, ça y est, tu recommences. Je suis plus jeune, je pouvais me priver d’un peu de nourriture. »
Voilà, c’est quand même sortit. Tu essaies pourtant de ne pas faire ça, mais c’est toujours plus difficile que tout le reste. En attendant, comme si tu te rendais compte de ce qui cloche, tu viens te ratatiner un peu sur ta place dans la jeep et tu te tais, jusqu’à ce qu’on te parle d’arme. Tu n’as rien de vraiment bien utile, tu le sais. À un moment tu t’es même demandé si tu pouvais accrocher le couteau au bout d’un bâton, puis tu as tout bonnement abandonné l’idée.
« Je sais. Que tu marmonnes quand il parle de la longueur du couteau. Il n’y avait que ça dans la cuisine de ma grand-mère, et en chemin, je n’ai pas vraiment eu le temps de trouver. Mais tu sais, je ne sais pas si on peut vraiment trouver des épées ou des trucs comme ça, non ? Et tu repenses à sa hache, avant regarder tes bras, fixement, quelques instants. Et j’ai beau faire du sport tous les jours, une hache comme la tienne ca va être chiant. Et tu réfléchis, ma belle, tu cherches vraiment une solution, avant d’oser demander. Par hasard, tu sais pas tirer à l’arc ? Ca je pourrais le faire, je crois ! »
Et te voilà donc à t’imaginer déjà apprendre à manier un arc. Mine de rien, quand on voit ta carrure, c’est peut-être l’une des rares armes que tu pourrais manier sans trop de soucis, à distance. Ceci dit aussi, si tu es aussi bonne à l’arc qu’avec un pistolet, vous n’êtes pas sortis de l’auberge, mais tu évites de le lui dire.
Tu es en train d’observer Leith quand il finit par te dire de te concentrer sur l’extérieur. Et si tu obéis, et bien tu es visiblement tout le contraire de l’homme. Parce que tu n’es pas sauvage, tu n’es même pas silencieuse. Tu te retrouves rapidement à caresser la renarde qui émet des petits bruits bizarres, avant d’ouvrir à nouveau les lèvres.
« Je suis en étude de police, tu sais. Non, Nao, il ne peut pas le savoir. A Bali, mais depuis que je suis venue ici, je me dis que j’aimerais bien bosser dans un grand pays comme l’Amérique. Tu souris dans ton coin, en regarder la route défiler. Mes parents ne seront jamais d’accord, parce que les Karuna, ça doit rester à Bali, m’enfin… Ils ne sont pas spécialement fiers de moi, alors un peu plus ou un peu moins. »
Tu hausses les épaules, même si tu ne peux pas cacher que ta voix s’est enrouée sous cette dernière phrase. Tu finis quand même par te secouer, frotter tes mains l’une dans l’autre pour réchauffer tes doigts glacés et tu recommences à t’intéresser à lui, au moins à l’oral, parce que tes yeux balaient les environs toujours.
« Tu es policier depuis longtemps ? C’est ce que tu as toujours voulu faire ? Tes yeux glissent vers lui. Tu viens d’où, toi ? »
Leith ValdmaarSam 9 Jan - 22:31 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 55 Date d'inscription : 31/12/2020
Quel bon donneur de leçon tu fais, hein, mon vieux, vraiment. Pourtant, tu es loin d’être parfait, toi aussi, tu en fais des erreurs, depuis le début, des erreurs qui te concernent toi, évidemment, mais des erreurs tout de même. Pourtant, tu te sens comme … obligé de lui faire savoir comment les choses fonctionnent, toi, tu l’as comme appris dans la douleur, autant lui éviter ça, non ? D’ailleurs, elle écoute, elle écoute même avec attention, en réalité, même si en te donnant ses raisons, elle te pousse à soupirer lourdement une fois encore. Elle est jeune et en bonne santé, oui, et ce que tu évites de lui dire, alors que c’est pourtant la dure réalité des choses, c’est que c’est justement pour ces raisons que c’est à elle de rester envie en priorité. Sélection naturelle, diraient certains. Tu as même croisé un vieux bonhomme sur la route, la semaine dernière, qui parlait du travail de la nature pour se purger de ses « créatures défaillantes » … quand on y pense, on pourrait facilement y croire tant ça fait sens.
« Une machette serait peut-être plus adaptée. » C’est bien plus long que son couteau, déjà, et puis, ça reste léger, et c’est plutôt facilement trouvable. D’ailleurs, il te semble en avoir une dans le coffre, un peu rouillée, probablement, mais ce sera toujours mieux que rien. « C’est facile de fendre un crâne avec une machette … » Ce n’est pas que c’est fait pour, mais bien aiguisé, c’est capable de bien entamer une grosse branche, alors, forcément, dans un crâne humain, ça fait des dégâts. « Je n’ai jamais tiré avec un arc … » Tu souffles, en tournant la tête vers elle pour l’observer. « De toute façon, je n’ai pas ça en stock. » Sans compter le fait qu’on ne trouve évidemment pas des arcs et des flèches à tous les coins de rue, hein.
Tu finis par lui demander de se concentrer sur l’extérieur, tu as pour habitude de regarder partout à la fois, mais c’est épuisant à la longue, du coup, oui, tu profites de sa présence dans la voiture pour lui confier la moitié du travail, et tu te concentres sur la route, et sur ton côté pour tenter de repérer des choses intéressantes. Le truc, Leith, c’est que toi, tu es silencieux, la solitude à eu ce genre d’effet, sur toi, tu n’as jamais été particulièrement loquace, de base, mais ces derniers mois, ça s’est assurément empirer. Pourtant, tu l’écoutes bien sûr … enfin, ce n’est pas comme si tu avais le choix, étant donné qu’elle est à côté de toi.
Et quelle coïncidence, hein, quand elle t’annonce qu’elle fréquentait une école de Police, chez elle, à Bali. Elle te parle du fait qu’elle aurait finalement aimé bosser ici, sur le sol Américain, mais que ses parents n’auraient certainement pas été d’accord. Tu te souviens ? Tes parents, ta mère particulièrement, n’était pas particulièrement joyeux, quand tu as annoncé que tu partais en école de Police. Elle en a fait, de grands discours, pour tenter de te faire changer d’avis. Elle n’a jamais réussi, et pour cause : tu n’as jamais été du genre influençable, Leith. « C’est ta vie, non ? Donc ton choix. » Facile à dire qu’on viendra encore te dire, mais pour le coup, tu l’as fait, toi, alors, tu sais de quoi tu parles. « Si tu vis selon l’avis d’autres personnes, tu ne te sentiras jamais à ta place. » C’est le fond de ta pensée, encore une fois.
Finalement, tu tournes à nouveau la tête vers elle, délaissant l’extérieur, et les potentielles choses intéressantes qui défilent. « Plusieurs années. » Tu n’es pas précis, parce qu’à un moment, tu as simplement arrêté de les compter. A quoi bon ? Le temps qui passe, ça te rappelle tes échecs et ce n’est pas si bon pour le moral. « Mais oui, c’est ce que je voulais faire, alors je l’ai fait, même si mes parents auraient voulu me voir … devenir avocat, ou chirurgien. » Un grand classique, quoi, ils voulaient simplement voir leur fils unique réussir sa vie, tu as été en mesure de le comprendre, mais tu as quand même été à contre sens de leurs envies, pour suivre les tiennes en priorité. « Dallas. Puis Kansas-City. Puis Alden. » Au fond, tu as des origines dans les trois. Ta naissance. Une partie de ta vie. L’endroit où tu as échoué …
« Tiens regarde ça … » Tu ralentis, te penchant un peu sur le volant en voyant quelques voitures sur la route. L’une est en travers, et si tu peux largement passer à côté, si la route est loin d’être bouchée, tu finis quand même par arrêter la voiture. « Il va falloir vérifier les réservoirs. » Que tu annonces, avant de descendre de la jeep, en prenant soin de ne pas claquer ta portière, pour ensuite aller récupérer un tuyau de plastique, la machette rouillée et ta hache, dans le coffre. « Prends ça, et reste derrière moi. » Tu viens lui mettre la machette entre les mains, et puis, lentement, tout en observant les alentours, tu t’avances vers la première voiture.
Naolane D. KarunaSam 9 Jan - 23:42 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 68 Date d'inscription : 06/01/2021
« Une machette ? Que tu répètes comme une triple idiote. Une machette… mais qui a une machette avec lui ? Faut qu’on trouve un magasin de jardinerie non ? Ou un truc pour partir à l’aventure »
Parce que tu en as déjà vu des machettes à Bali, c’est pas le souci. Quand on vit dans une ile qui possède de belle jungle comme la tienne et bah on a intérêt à savoir la manier, mais le truc, c’est qu’on est pas sur tes terres ici. Tu ne vois pas bien pourquoi vous trouveriez une machette dans un garage d’une maison abandonnée en faite, mais tu évites de trop insister non plus.
« Ah. J’aimerais bien apprendre. »
Tu aimerais bien des choses, Nao, c’est surtout ça la vérité. En attendant tu finis quand même par lui obéir et donc te tourner vers l’extérieur pour surveiller. Pour l’instant, tu ne vois pas grand-chose, alors tu fais ce que tu as toujours fait depuis gamine : tu combles le silence de ta voix chantante. Et bien entendu, tu lui offres la pure vérité, parce que tu es absolument incapable de te dire que c’est dangereux de balancer ce genre d’infos sur toi.
« Oui, mais… Et bon il continue, il te dit quelque chose de très vrai qui pourtant vient dessiner un sourire triste sur tes lèvres. Tu as raison, mais si je m’éloigne des miens, je n’aurais plus ma place là-bas. Tu soupires un peu. J’imagine que vouloir trouver l’entredeux n’est même pas la bonne solution, mais en attendant je ne sais pas où est ma place. »
À Bali ? Dans le village familiale ? Dans la capitale ? Plus loin ? T’en sais rien à vrai dire et c’est probablement ce qui te bloque autant dans ta vie actuelle ma pauvre. Alors tu préfères retourner les questions et ton attention sur lui, afin de ravaler ces questionnements clairement douloureux. Et finalement il te répond et tu l’écoutes comme si c’était le St Graal. Un petit rire t’échappe même quand il parle de ce que ses parents auraient voulu pour lui.
« Mon père voulait que je sois une soigneuse, comme lui. Tu lui offres un sourire complice, avant de retomber au fond de ton siège. Tu connais donc bien les environs, au moins tu pourras m’aider à m’y repérer. »
Et tu es sur le point de continuer ton petit blabla quand il te montre la route et les voitures qui l’occupent en grande partie. En moins de temps qu’il ne faut pour le comprendre, il s’arrête et toi, Naolane, tu sens ton cœur se mettre à battre très fort dans ta poitrine. Tu as beau jouer à la dure, et bien tu as peur au fond de toi. Tu finis quand même par sortir en laissant ton sac et la renarde dans la jeep avant de le rejoindre à l’arrière du véhicule.
Tu es presque estomaquée quand tu comprends qu’il avait une machette dans son coffre. Sans un mot mais en hochant la tête, tu acceptes l’arme et tu te places à côté de lui en surveillant les environs. C’est étrange de te dire que tu vas aller voler du carburant mais les choses sont étranges. C’est concentré sur la manière dont la vie à changer que tu avances vers la première voiture. Tu le laisses commencer à siphonner le réservoir et te voilà qui avance lentement vers la deuxième voiture. T’as presque contourné la voiture quand quelque chose se jette sur toi. Et franchement, le cri t’échappe sans que tu ne puisse le retenir. Le zombie est dans la voiture, tu n’y avais pas pensé. Il a traversé la vitre pour tenter de se jeter sur toi, et tu échappes à ses mains de peu mais clairement sur le coup, tu réagis si vivement que tu bascules en arrière. Tu te rattrape à l’arme et c’est cette dernière qui vient t’entailler méchamment le bras. Alors que le zombie, lui, veut toujours te croquer un bout de peau.
« Nan, nan, nan… »
Dé attaque du zombie : 6 Défense de nao: 9 -_-
Leith ValdmaarDim 10 Jan - 11:23 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 55 Date d'inscription : 31/12/2020
Tu avais bien remarqué sa tendance à parler sans arrêt … tu n’as rien dit, pour l’instant, Leith, parce que, tu te dis que c’est peut-être une façon bien à elle d’évacuer le stress et la pression, elle doit en avoir bien besoin après tout ça, non ? Le truc, c’est que, si tu choisis d’entrer dans son jeu, et de lui répondre, de lui expliquer certaines choses, lorsqu’elle se met à te répondre, comme si elle savait tout mieux que toi, tu contractes légèrement la mâchoire, pas que ça t’énerve vraiment, Leith, mais disons que ça provoque tout de même un peu d’agacement chez toi. « C’est le Kansas ici, pas … New-York ou Las Vegas. » Tu l’imagines bien, avoir un gros cliché sur l’Amérique en tête, tiens, avec des gens trop civilisés de partout. La vérité ? C’est qu’il n’y a pas besoin d’avoir de jungle partout pour que les gens s’arment d’outils en tous genre. « Il y a des fermes partout, c’est complètement rural dans le coin, tout le monde à une hache ou une machette dans son garage. »
Tu passes sur ses remarques concernant un arc … c’est une arme qui pourrait éventuellement lui convenir, et encore, il faudrait lui trouver un arc adapté, qu’elle puisse bander sans difficulté, ça excluait clairement les arcs à poulies qui, à ton sens, étaient probablement les plus efficaces pour venir à bout d’un mort vivant. De toute façon, la question est réglée pour l’instant, tu n’as ça en stock, et tu ne perdras pas ton temps avec ça. « De toute façon, pour le moment, la question ne se pose plus. » Tu lui fais finalement remarquer, lorsqu’elle évoque sa famille, sa place, ce qu’elle veut faire, ce qu’elle peut faire.
Lorsque tu repères ces voitures, finalement, tu cesses toute discussion. Tu arrêtes la jeep, pas trop loin, mais pas trop près non plus de l’endroit où elles sont « garées » et puis, tu quittes ta place pour récupérer du matériel dans le coffre. Tu viens lui donner la machette, rouillée, qui n’est assurément pas dans le meilleur état au monde, mais qui fera quand même l’affaire, et puis, tout en lui indiquant de rester derrière toi, tu approches des voitures. Tu n’entends rien, pour l’instant, tout est silencieux, il n’y a pas le moindre bruit suspect, alors, armé de ton tuyau, tu poses ton jerrican vide près de la première voiture, et tu entreprends de vérifier si le réservoir contient encore de l’essence.
Bien évidemment, elle n’est pas restée derrière toi comme tu le lui avais demandé, alors que tu te rends compte que le réservoir de cette voiture est vide, elle a déjà avancée vers la seconde et quand tu te redresses, tu entends ce bruit affreux, tu te redresses, et tu vois ce rôdeur, dans la voiture, qui vient de se jeter sur elle. Il est coincé, s’il a réussi à traverser le parebrise de la voiture, le verre solide le retiens encore et il se débat, en grognant, pour atteindre la jeune femme, alors, délaissant le jerrican, le tuyau, tu cours dans leur direction, et sans même prêter attention au sang qui s’écoule de son bras, tu attrapes Naolane par le poignet pour la tirer vers toi, et tu te places devant elle, l’éloignant du mort-vivant.
Tu ne peux pas te permettre de le laisser en vie, tu dois continuer de fouiller ces voitures, et il fait du bruit. « Ne bouge pas, reste là. » Et tu avances, tu t’approches du cadavre ambulant, hache en main, et quand tu lèves ton arme … le verre cède, la créature avance, glisse sur le capot de la berline pour se retrouver sur l’asphalte et il rampe à toute vitesse vers toi pour venir s’accrocher à tes jambes, fort heureusement, tu parviens à le repousser d’un bon coup de pied, et une nouvelle fois, ta hache te permets de t’en débarrasser en lui fendant le crâne en deux.
« Est-ce que ça va ? » Tu demandes, finalement, tout en revenant vers la jeune rousse. « Comment tu t’es blessée ? » Parce que, oui, tu viens de voir le sang, et durant un instant, tu ne crains qu’elle ait été mordue.
Naolane D. KarunaDim 10 Jan - 15:40 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 68 Date d'inscription : 06/01/2021
Tu te rends compte que tu présumes vachement, Nao, quand Leith t’explique qu’ici c’est la campagne. Tu finis par hocher la tête en pinçant un peu les lèvres, parce que tu ne veux pas paraître jugeant, alors pendant quelques minutes tu te tais et tu sembles réfléchir à cette histoire de tourner la langue dans sa bouche avant de parler. La vérité, c’est que tu te dis quand même que tu ne sais pas vraiment comment tu vas tirer ton épingle du jeu vu ce qu’il y a à l’extérieur. Tu sais que tes notes à l’école de police étaient mauvaises dans presque toutes les matières physiques, tu es assez consciente de ne pas être bonne pour te battre. Mais ça, tu vois, tu évites de le dire et d’y penser parce que ça ne va pas vous avancer hein.
Alors tu finis par reposer les yeux à l’extérieur jusqu’à ce que Leith débusque des voitures sur le bord de la route. Et tu as peur, tu mentirais si tu osais dire que tout vas bien, mais tu ne te laisses pas le choix et tu te dépêches de rejoindre le policier dehors. Tu l’observes avancer avec la machette en main et ouais, ça finit forcément mal parce que tu es une idiote inconsciente et stupide. C’est exactement ce que tu te dis quand ce mort-vivant se jette sur toi et te fait chuter. Tu tombes, tu t’ouvres le bras en voulant t’accrocher de toutes tes forces à ton arme. Et puis tu paniques et c’est l’homme qui vient te sauver.
« Je… je… je… Tu balbuties en tremblant alors qu’il te remet sur pied et te place derrière lui. Je suis désolée… il est apparu tout à coup… et… »
Allez, va, n’insistes pas ma douce, tu t’es ridiculisé en beauté. Tu laisses Leith en finir avec le marcheur en retenant un haut-le-cœur quand le sang gicle et tu tournes la tête, tes yeux pleins de larmes parce que tu refuses de le laisser voir ça. C’est quand il revient vers toi que secoue la tête, tu essuies tes yeux de ta main qui va bien et tu forces sur les muscles de ton visage pour ravaler ta peine.
« Ca va, plus de peur que de mal. Tu finis par lever ton bras blessé vers toi, le montrant au passage au Lieutenant. Je me suis coupée en tombant. Je suis désolée, je suis stupide et inutile. Ta mâchoire se serre et tu finis par déchirer un bon bout de tee-shirt sous ta veste pour le presser contre la blessure. Ca ira. Et tu carres les épaules. On peut continuer, je vais rester pas loin de toi. Tu inspires, expires à fond. Je ferai plus attention. »
Et tu ne lui laisses pas vraiment le choix, tu avances lentement vers la troisième voiture, vérifiant autour et dans le véhicule avant d’ouvrir la trappe à essence et lui faire signe de venir parce que ça sent encore fort dans le réservoir, alors tu as bon espoir qu’il y en ait. Et pendant qu’il récupère ce qu’il y a à récupérer tu surveilles les environs, avant de souffler.
« Tu m’apprendrais ? Le silence revient quelques instants. À réagir comme tu le fias, calmement. À me battre. »
Leith ValdmaarDim 10 Jan - 16:07 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 55 Date d'inscription : 31/12/2020
Tu as l’habitude. C’est triste, n’est-ce pas, pour un homme, d’en arriver à avoir l’habitude de la violence, du sang, et de la mort, à chaque fois qu’il ose mettre le nez dehors ? C’est pourtant l’horrible réalité des choses depuis des mois. Ce virus à changé la face du monde, personne n’a su y faire face, il a comme tout ravager sur son passage, il a emporté les bons, comme les mauvais, sans distinction, les faibles, comme les plus forts aussi, ne nous le cachons pas. Alors oui. Tu sais à quoi t’attendre lorsque tu sors de la jeep, quand tu es à l’extérieur. Tu sais que l’une de ces choses peut littéralement sortir de nulle part, et te surprendre. Pour cette raison, tu as toujours l’œil ouvert, et le bon, tu es prudent, relativement silencieux dans des gestes et tes actions, tu ne parles pas, ou peu, et toujours armé, prêt à te défendre, prêt à tuer, aussi.
Le truc, c’est que tu ne peux pas considérer que tous puissent agir comme toi, Leith. C’est pour ça que tu lui demandes de rester derrière toi, comme un pressentiment qu’il pourrait lui arriver quelque chose, si elle ose trop s’éloigner. Et fatalement, c’est précisément ce qui arrive. Atrocement silencieux, probablement immobile jusqu’à entendre, ou sentir la jeune femme, le rôdeur fonce littéralement dans le verre, il le traverse, et finit par sortir de la voiture. Heureusement, tu ne mets pas bien longtemps à t’en débarrasser, bien qu’un tel évènement vienne, tu le sais, compromettre vos recherches dans les voitures. Vous ne pouvez, en effet, plus tellement vous attarder, maintenant, alors, rapidement, tu t’inquiètes du sang qui s’écoule du bras de Naolane. Heureusement, ce n’est pas une morsure, elle s’est coupée, et elle s’empresse de venir déchirer son t-shirt pour appliquer le tissu sur la blessure, avant que tu n’aies eu l’occasion de lui dire que ce n’était pas nécessaire. « Ne raconte pas n’importe quoi … » Tu souffles, pas réellement des plus doués pour remonter le moral des autres, ou encore, pour fournir une dose de courage, ou encore de soutien. C’est probablement en partie pour ça, mon vieux, que ton mariage a été un échec, tu es complètement incapable de trouver les mots, quand il le faut. « Appuie bien dessus. » C’est bien tout ce que tu lui donnes comme consigne supplémentaire, parce que, tu vas profiter du temps que ce soin bancal vous offre pour continuer à fouiller. Il le faut.
C’est rapidement que tu regardes dans la voiture dont tu as terminé de vérifier le réservoir. Elle est vide, et le coffre semble coincé, du coup, tu ne t’attardes pas plus que ça, et tu avances pour observer l’intérieur du véhicule dont le rôdeur est sorti … pour le coup, l’intérieur est dans un état déplorable, il y a un cadavre grandement dévoré à la place du passager, tu te détournes donc rapidement pour rejoindre la jeune femme, en attrapant le bidon métallique, et le tuyau. Le réservoir sent fort, et quand tu secoues la petite voiture, tu entends clairement le son d’un liquide bougeant à l’intérieur, du coup, tu te mets à genoux, tu insères le tuyau à l’intérieur, et tu aspires … jusqu’à sentir l’essence dans ta bouche que tu recraches, avant de fiche le tuyau dans le jerrican, laissant l’essence s’écouler à l’intérieur tranquillement.
Et tu hausses les épaules, Leith, avant de relever les yeux vers elle, quand elle ouvre à nouveau la bouche. Lui apprendre ? Tu n’es pas certain que ça puisse s’apprendre par le biais d’un autre. « Si tu veux rester en vie, tu finiras par agir comme moi naturellement. » C’est ça, en fait, tu n’as rien appris, tu t’es simplement adapté au monde, pour faire face. « Mais tu peux toujours commencer par faire ce que je te dis de faire … » Tu te vois bien mal lui donner des ordres, c’est vrai, mais, tu peux au moins la conseiller, non ? La guider. Au moins le temps qu’elle sera dans ton sillage.
Et tu te lèves, tandis que l’essence coule dans le tuyau, tu viens regarder dans la voiture, tu fouilles le coffre, il y a des affaires à l’intérieur, un grand sac de voyage, surtout, que tu ouvres … puis que tu refermes après l’avoir fouillé rapidement. Tu finis par le sortir, et quand tu reviens près du jerrican, l’essence à cesser de couler, signe que tu as obtenu tout ce que tu pouvais obtenir de cette voiture. « Allons-y, on ne devrait pas traîner ici, c’est dangereux. » Et cette fois, tu lui fais signe de passer devant, pour rejoindre la jeep, juste pour pouvoir garder un œil sur elle, jusqu’à la voiture.
Naolane D. KarunaDim 10 Jan - 17:37 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 68 Date d'inscription : 06/01/2021
Te voilà à hocher la tête avec une grimace de douleur et simplement accepter l’ordre qu’il te donne. Appuyer sur la blessure. Tu sais bien que l’odeur du sang pourrait être problématique, alors tu t’empresses de faire au mieux, même si t’as sacrément mal. Et finalement, tu avances, tu ouvres la trappe à essence d’une autre voiture en surveillant les environs. Le problème, Nao’, c’est qu’il a beau ne t’avoir rien reproché, tu le fais pour toi-même. Tu t’en veux et te connaissant ça va te ronger un moment alors tu te devances et tu lui demandes de t’apprendre.
« C’est plus facile à dire qu’à faire. Tu marmonnes, pas convaincu que sa réponse. Si je suis restée en vie jusqu’à aujourd’hui, c’est surtout par chance… et parce que je cours vite. Tu pinces les lèvres, prête à râler mais il te devance et te voilà à hocher la tête. D’accord, je ferai ça ! Je ferai au mieux pour ne pas te décevoir. »
Et t’es sincère, c’est ça le pire. En attendant, tu finis par reculer quand il bouge et te voilà à retourner lentement vers la jeep qui appartient à ton sauveur. En moins d’une heure, il a réussi à te tirer deux fois les pieds de la merde, tu vas vraiment devoir lui revaloir ça Nao ! Et tu es en train de soulever un peu le tissu imbibé de sang pour regarder l’état de ta blessure quand tu te figes pour te tourner vers lui, l’air embêté.
« Tu as un kit de premier secours ? Je crois qu’il va falloir recoudre. »
Le truc, c’est que t’as à peine le temps de dire ça qu’il y a un grognement qui surgit de l’autre côté de la jeep. Ce que tu vois en premier, Nao, c’est la petite renarde qui se met à bondir dans tous les sens, dans la voiture, en couinant de terreur à cause des deux monstres qui sont apparus et qui sont en trains de faire le tour du véhicule pour s’en prendre probablement à vous.
« Leith ! »
Et cette fois-ci, si la peur explose dans ton ventre, le fait de voir l’un des monstres tenter de forcer la fenêtre où ta petite renarde pleure semble t’empêcher de perdre pied. Tu fonces en levant l’arme. Et t’as jamais fait ça, tu agis instinctivement. Tu cris, en abattant la machette sur la tête du monde, l’enfonçant profondément dans le crâne, t’éclaboussant de sang au passage. Le truc, tu vois, c’est qu’une fois enfoncée, tu as un mal de chien à la retirer et quand l’autre monstre se jette sur toi, tu lâches l’arme pour bondir en arrière et telle un lièvre effarouchée tu grimpes sur la voiture avec une vivacité et une souplesse exemplaire. Tu te retrouves perchée sur le toit, les yeux grands ouvert alors que tu vois clairement ce que tu as fait.
Dé attaque : 4 Leith ValdmaarDim 10 Jan - 19:04 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 55 Date d'inscription : 31/12/2020
Tu te presses. Si elle n’avait pas été là, Leith … non, en fait, peu importe, si ça n’avait pas été elle, ce rôdeur, c’est toi qu’il aurait attaqué, alors, le souci, ce n’est pas elle. Dans tous les cas, c’est ce marcheur dans la voiture, qui a déclenché tout, maintenant, tu dois te presser, autant parce que tu sais que tout ce bruit en a surement attirer d’autres, s’il y en avait dans les parages, que parce qu’elle est blessée, et que tu ne comptes pas la laisser comme ça indéfiniment. « Ce n’est pas de la chance, c’est simplement que tu mets ton énergie à survivre, et c’est un bon début. » Elle court, oui, mais qui a dit que ce n’était pas une bonne manière de rester en vie dans ce monde de fou, ça, hein ? C’est même plutôt intelligent, à ton avis, parce qu’elle profite d’une faiblesse de ces créatures qui, elles, heureusement, sont affreusement lentes.
Tu te replis donc, finalement, en direction de la jeep. D’une main, tu portes le sac de voyage qui n’est pas forcément très lourd, de l’autre, tu as embarqué le jerrican qui n’est pas plein, mais au moins rempli à moitié. Tu es tout de même satisfait, mine de rien, c’est un début, c’est comme … un quart de l’objectif atteint. Vous approchez donc de la voiture, dans laquelle Naolane à laisser sa bestiole et, encore une fois, vous voilà surpris, tous les deux. Ça aura été plus rapide que tu ne l’imaginais, comme prévu, d’autres rôdeurs ont détecté votre présence et si l’un des deux avances vers vous, un peu en retrait parce qu’il traîne une jambe à laquelle il manque un pied, l’autre est déjà occupé à pratiquement lécher la vitre de la jeep, attiré par les mouvements frénétiques du petit renard dans l’habitacle. « Merde ! » Tu lâches, en posant au sol le sac, puis le jerrican, et en reprenant la hache que tu tenais par-dessus le jerrican, un peu en équilibre.
Tu es prêt à t’occuper de ces deux-là, tu n’es pas du genre à foncer tête baissée, mais tu commences à connaître ces choses, alors, tu sais que tu peux t’en occuper … sauf qu’avant que tu ne réagisses, c’est la petite rousse qui s’élance, probablement inquiète pour l’animal, elle se jette sur le rôdeur, toujours contre la vitre et contre toute attente, elle parvient à encastrer sa machette dans son crâne, faisait gicler sang et bouts de cervelles un peu partout sur elle, et sur ta carrosserie. Autant dire que tu grimaces, tandis que l’autre approche, qu’elle peine à reprendre son arme, et qu’elle finit par grimper sur le toit de la jeep, complètement paniquée, et désarmée aussi. « J’y crois pas … elle va pas saloper la voiture. » Que tu marmonnes, tout en avançant d’un bon pas vers le zombie éclopé qui approche, et qui, lui, du coup, fonce directement vers toi.
Il est lent, Leith, et très prévisible, de ce fait. Du coup, il te suffit de marcher dans sa direction, de dévier au dernier moment, et une nouvelle fois, ta hache vient s’encastrer dans le crâne, en plein milieu du front, cette fois-ci. « Descends de là ! » Tu ordonnes, complètement excédé par le fait de voir ses chaussures en contact avec la carrosserie de ta jeep. Tu te penches, et d’un coup sec, tu viens simplement reprendre la machette que tu balances dans un coin du coffre, avec la hache. Ensuite, tu charge le jerrican, et puis, le sac, et tu prends le temps d’installer un vieux plaid troué sur le siège passager, repoussant d’ailleurs la renarde pour le faire. « Monte maintenant ! » La raison de ton manège ? Le sang sur ses vêtements. Hors de question que ça vienne tâcher tes sièges. « On va se trouver un coin tranquille, et on s’occupe de ton bras après. » Et puis, tu remontes, Leith, et rapidement, tu remets la jeep en route.
Naolane D. KarunaDim 10 Jan - 21:31 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 68 Date d'inscription : 06/01/2021
T’as réagi comme tu as pu, surtout en instinct et sans réfléchir. Et toi qui étais persuadée que te fier à tes instincts étaient la meilleure manière de te jeter sous les crocs d’un zombie et de finir ta vie comme ça, tu te rends compte que t’es capable de faire des trucs en faite. Ce n’est pas complètement courroné de réussite, ne nous mentons pas, mais tu arrives à finir ce zombie en criant. Et tu évites le suivant en laissant ton arme derrière. La suite ? C’est que tu te mets en sécurité comme tu peux, sur la jeep.
Leith réagit juste après toi et lui aussi il s’en sort avec brio, bien mieux que toi. IL se débarrasse du deuxième zombie alors que toi, tu prends conscience du sang sur toi, du goût qui est parvenu à s’infiltrer sur ta langue. Quand tes yeux tombent sur ton bras, là où un petit bout mou et rouge repose, et que tu envisage ce que c’est, il t’ordonne au même moment de descendre. Il te faut presque une minute pour assimiler l’ordre, et le teint cireux, les yeux beaucoup trop écarquillé tu glisses jusqu’au sol et tu viens te coller contre lui.
Comme dans un nuage de brume rouge, tu te retrouves à le suivre jusqu’au coffre, puis à le suivre jusqu’à la portière de ton côté. Il installe un plaid sur le siège et t’ordonne de monter. Tu hoches la tête, t’obéis dans un silence particulièrement inquiétant quand on sait à quel point tu es volubile habituellement et une fois assise sur le siège tu viens t’enrouler dans le plaid sans réfléchir, alors que lentement la tension dans ta tête redescend.
Leith grimpe à son tour dans la voiture et elle s’ébranle encore. C’est quand tu l’entends parler de trouver un endroit pour ton bras que tu relèves enfin les yeux sur lui. Des yeux dévorés d’angoisse et de choc, absent et douloureux. Tu t’entends à peine souffler.
« Avec de l’eau. Il faut… que je me lave où ils me sentiront. »
En faite t’as aucune idée si les zombies sont capables de sentir quelque chose, mais là, t’en as besoin rien que pour ne pas fondre en larmes. Ton souffle te semble étrange, presque mécanique et la renarde s’est cachée sur le plancher à l’arrière, visiblement terrorisée par ce qu’il s’est passé. À moins que ce ne soit par toi ?
« J’ai pas récupéré la machette ! Tu t’exclames d’un coup, en tentant de te secouer pour te reprendre. Tu l’as reprise ? Je suis désolée, j’arrive plus à la ressortir de… de… C’était coincé dans… »
Et bordel, Nao, tu revois de manière ultra détaillé la crâne de la chose et les morceaux qui volent et tu te met en boule sur le siège en lui tournant le dos, pour surveiller l’extérieur et laisser des larmes silencieuses glisser sur ton visage. Ce n’est qu’en te rendant compte que tu ne vois presque plus rien dehors que tu finis par murmurer, d’une voix qui retient au mieux tes sanglots.
« Il va faire nuit. Et si tu t’apprêtés à te taire, tu captes une forme dans le noir, sur ta droite. Leith ! Là-bas, y’a quelque chose. Tu te penches un peu sur le tableau de bord en plissant les yeux. C’est une grange ou une ferme non ? »
Et avec tout ça, tu pries pour que vous puissiez dormir entre quatre murs, loin du danger au moins cette nuit.
Leith ValdmaarLun 11 Jan - 17:42 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 55 Date d'inscription : 31/12/2020
Vraiment, Leith, pour le coup, ce n’est pas passé loin. Deux fois d’affilé, en plus, tu te rends compte ? Non. Non, tu ne te rends pas compte, en fait, mon vieux, tu peines même à te rendre compte que tout ça, c’est réellement arrivé, et en aussi peu de temps, en plus. Sérieusement, vous n’avez pas passé vingt minutes, dehors, vous avez croisé trois marcheurs, la gamine a réussi à se blesser toute seule, ta carrosserie est couverte de sang, et … et elle a l’air complètement perdue, et ailleurs, maintenant. « Qu’est-ce que tu racontes ? » Que tu demandes, quand elle te cause de son odeur, et du fait qu’ils vont la sentir. Bon, évidemment, tu comprends assez vite où elle veut en venir. Elle est couverte de sang. Couverte de cervelle. L’odeur de la morte, de la décomposition est sur elle. « Ils n’aiment que la chair fraîche, tu sens le moisi … » Bon. Pas certain que ce soit la bonne chose à lui dire, là, tout de suite, pas sûr non plus que tu réussisses à la calmer, et la rassurer avec ce genre d’affirmation. « On va trouver un endroit … » Ouais, enfin, en attendant, Leith, un endroit, c’est une chose, mais est-ce qu’elle pourra s’y laver ? Pas si sûr …
Quoi qu’il en soit, tu traces, tu prenais ton temps, tout à l’heure pour ne rien rater du tout, mais là, tu as mis un coup d’accélérateur, et si tu continues de guetter l’extérieur, dans l’espoir de trouver un endroit qui te paraitrais sûr, tu es bien moins attentif, et pour cause, elle ne fait que parler, attirer ton attention. « Elle est dans le coffre ta machette, c’est bon, calme-toi, Naolane … tout va bien. » Ta voix s’est faite plus douce, bien que ce ne soit pas encore ça, forcément. « Tu as fait ce qu’il fallait. » Elle s’est débarrassée d’un rôdeur, après tout, et tu ne lui demandes absolument pas de faire plus que ce dont elle est réellement capable.
Et effectivement mon vieux, il commence à faire nuit. Pas sombre. Nuit. Dehors, les paysages ne sont plus réellement discernables correctement, et au moment où tu soupires, parce que, c’est loin d’être idéal, elle ouvre à nouveau la bouche, et tu donnes un petit coup de frein, rattrapant le petit renard au vol, par réflexe, pour te pencher à ton tour, vers elle, pour regarder par la vitre de son côté. « Une ferme je dirais… » Une petite ferme, ou alors, une simple maison de campagne, à l’écart de tout, il n’empêche que, tu ne peux pas te permettre de faire la fine bouche, du coup, tu continues, lentement, sur le bord de la route, et quand un chemin de terre qui semble aller dans la direction de la bâtisse apparait, tu t’y engages, avec prudence.
C’est une vieille barraque qui apparait sous vos yeux, dans les phares de la voiture. Tu restes garé devant, plusieurs longues minutes, grâce à la lumière, tu scrutes les alentours, tu regardes s’il y a du mouvement, et puis, après un soupire, tu décides qu’il n’y a pas de temps à perdre. « Tu peux rester ici, si tu veux. » Toi, en tout cas, tu descends, tu récupères la hache, encore, dans le coffre, et puis, tu avances, tu cognes dans les volets, les portes, tu essaies de faire du bruit, histoire d’attirer ce qui potentiellement traîne dans les parages … mais rien ne vient, et tout reste silencieux. Du coup, tu finis par forcer la vieille porte en bois, qui donne dans une large cuisine, et quand tu reviens à la voiture, c’est pour attraper un peu de matériel, de nourriture, le sac de voyage que tu as récupéré dans la voiture, tout à l’heure, et faire signe à Naolane de te suivre. « Ça m’a l’air vide, et c’était fermé, vient, on entre, je vais faire le tour, et on pourra se reposer. »
| Qui a fait le travail ? Celui qui l’a achevé. (Leith) | |
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