!! FLESH & BONES FERME SES PORTES A PARTIR DU 27 MAI 2021 !!
Le Deal du moment : -35%
Philips Hue Kit de démarrage : 3 Ampoules Hue ...
Voir le deal
64.99 €

[TERMINE] Ça fait mal de faire des erreurs. Mais ça permet de savoir qui on est réellement. (Adrian)
Yoon So-ah
Dim 31 Jan - 21:40 ||
Yoon So-ah
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 142
Date d'inscription : 31/01/2021
C’est la peur qui a prit le dessus, So-ah. Voilà des semaines maintenant que tu fais de la résistance, que tu refuses catégoriquement de faire ce que l’on te demande, parce que … non, tout simplement, c’est dégradant. Tu ne veux pas avoir à danser, pratiquement complètement nue devant des inconnus, tu aimes danser, mais pas de cette manière-là. Tu as eu beau l’expliquer, le répéter, personne n’a jamais rien voulu entendre. Il a bien fallu que tu te rendes à l’évidence … tu t’es faites avoir, et en beauté, ma grande. Tu pensais en avoir pour un an, à travailler ici, quand on t’a proposé de danser, tu n’as pas pensé à ça une seconde, tu étais même heureuse de travailler dans ton domaine. Tu espérais pouvoir récupérer un semblant de vie, comme ça, te débrasser de ta dette, au final, il semble bien que tu aies gâcher ta vie, au contraire, parce que, maintenant, tu doutes sérieusement qu’on te laisse partir un jour.

Alors voilà, So-ah, tu as fini par céder. On t’a encore fait miroiter des choses, on t’a assurée que si tu jouais le jeu, tu obtiendrais évidemment ce qu’on t’a promis, du coup, tu as fini par enfiler la tenue qu’on est venu te déposer, tu es sortie comme ça, finalement, bien peu vêtue, les bras autour de toi, pour te préserver, et puis, tu as attendu qu’on vienne te chercher et malheureusement, tu n’as pas pu te retenir de te mettre à pleurer. Tu as ouvert les vannes, et ça s’est mis à couler, encore et encore, c’est devenu incontrôlable, si bien que, tandis que dans la salle, le chaos s’installait peu à peu, toi, tu n’as rien entendu.

En fait, tu n’as réagi que quand un cri à percé à travers la musique bien trop forte. Là, seulement, toujours secouée d’affreux sanglots, tu as jeté un œil à la salle dans laquelle d’autres danseuses en petite tenue étaient censées se produire devant les clients de la boîte … tout ce que tu y as vu, c’est du sang, beaucoup trop de sang, des organes arrachés de leurs emplacements et tu n’as fais que reculer, tu es simplement retournée te cacher, et tu as bêtement continuer de pleurer, comme si ça pouvait éventuellement te sauver.
Adrian A. Dragan
Dim 31 Jan - 23:03 ||
Adrian A. Dragan
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 161
Date d'inscription : 31/01/2021
Tu n’es pas nerveux. Tu ne l’es jamais quand il s’agit du boulot. En faite, Adrian, ils seraient bien nombreux à penser que tu ne ressens rien, et c’est vrai… et terriblement faux. Parce qu’en toi, c’est un chaos constant, la volonté de tout détruire et tout redresser à la fois. Tu es comme une bombe qui risque d’exploser à chaque seconde, et en même temps t’as la volonté de ne blesser personne. C’est bizarre hein ?

Donc voilà, tu traverses le bâtiment principale d’un bon pas, les yeux un peu partout. Vous avez quasiment finalisé le dossier contre la société, et tu vas pouvoir sortir de cette ambiance aussi vicieuse que malaisante. Deux ans que tu as intégrés l’entreprise et que tu vis au quotidien le malheur de ces filles, ces enfants. D’ailleurs, c’est pour ça aussi que tu te maîtrises : parce qu’il s’agit de les sauver eux, plus que de faire tomber ces sales gens.

Et tu es en train de tourner dans un couloir quand tu entends un sanglot, au loin. Tu as l’habitude d’entendre des larmes, tu sais, mais comme à chaque fois, puisqu’il n’y a personne pour te surveiller, tu choisis d’aller voir si tu peux aider. Parfois tu écoutes juste ces filles te raconter ce qui ne va pas. T’offres un repas, des soins. Tu fais ce que tu peux sans trahir ta couverture en faite, parce que ton patron refuse que tu les approches. Tu comprends, c’est de la marchandise, faudrait pas que tes mains sales de chauffeur les tâchent…

Tu ouvres une porte et tu t’apprêtes à parler aussi sec, parce que tu penses qu’il s’agit d’une des filles que tu connais. Sauf que tu te figes aussi sec. Face à toi, c’est une toute petite femme. Une trop jeune fille pour ce monde d’horreur, et ton cœur se serre. Elle est coréenne ou japonaise, et les larmes ont marqué son visage des taches de son maquillage. Merde alors.

« Hey. Tu marmonnes, en t’accroupissant devant elle. Tu cherches dans ta poche jusqu’à en sortir un paquet de mouchoir et le lui tendre un peu gauchement un mouchoir. Je sais que c’est dur, mais ça va aller d’accord ? Et pourtant ses pleures ont quelque chose… d’au-delà des pleurs des autres. Elle parait presque terrifié, comme un choc bien plus viscéral et tu oses t’approcher un peu. Est-ce qu’on t’a fait du mal ? Tu as quel âge, au juste ? »

Nan, parce que tu te le jures, Adrian, si cette fille est mineur, tu prends le risque de la sortir de l’enfer dès ce soir. T’en as assez vu, des écorchées vifs, l’entreprise tombera d’ici deux ou trois jours, tu peux bien lui éviter quelques jours de trop d’horreur hein.
Yoon So-ah
Lun 1 Fév - 10:05 ||
Yoon So-ah
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 142
Date d'inscription : 31/01/2021
Tu ne sais pas ce qui se passe, So-ah, le fait est que tu ne comprends pas, ça hurle, ça crie, et toi, tu préfères ne plus rien voir et ne plus rien entendre parce qu’au-delà du fait que tu n’es, visiblement, pas si décidée que ça à danser en petite tenue sous le regard d’une vingtaine de pervers, et bien, il y a cette scène d’horreur à laquelle tu viens en partie d’assister qui te fais dire que tu vas peut-être bien mourir ici, que tu ne reverras jamais ton pays, jamais tes parents … et tu sais quoi ? Même ta ville natale, celle que tu as tant voulu fuir te manques, subitement, tu aimerais avoir l’occasion de revoir Gyeongju.

Malheureusement, ce n’est certainement pas en pleurant dans un coin que tu vas pouvoir t’en sortir, tu es comme paralysée, les larmes ne veulent plus s’arrêter, tu aimerais être plus courageuse, actuellement, tu l’as pourtant toujours été, selon les tiens, mais là … là, ton corps refuse de t’obéir, et tu as sans doute l’air d’une enfant qui a peur du monstre sous son lit, actuellement. C’est ainsi qu’il te trouve, cet homme. Tu l’as probablement déjà vu, de loin, mais là, il approche, il vient près de toi, et durant un instant, tu te dis que c’est terminé, qu’il va te forcer à y aller de force, que tu vas mourir, ou être torturée ? Quelque chose comme ça. Sauf que, non. Pas du tout, So-ah, il est même particulièrement gentil, et alors que tes mains glissent de tes oreilles, et que tes yeux pleins de larmes se fixent sur lui, tu te concentres pour comprendre ce qu’il est en train de te dire.

Pendant tes années à l’Agence, tu as commencé à apprendre l’anglais, ils disaient que c’était important, de savoir s’ouvrir au public étranger et par chance, tu as toujours été particulièrement douée, même si tu as encore des lacunes, même si parfois, ton anglais laisse encore à désirer et que tu dois la moitié du temps te concentrer pour comprendre les phrases entières des américains … en l’occurrence, tu comprends qu’il veut savoir ton âge, il essaie de te rassurer, et il … non, tu ne comprends pas la suite. Du coup, tu agites la tête. « Vingt … trois. » Vingt-deux, en réalité, dans ce pays, vingt-trois en Corée, mais ce n’est pas si important.

Finalement, te voilà à tourner la tête en direction de l’accès à la salle, et, tu pointes la porte du doigt. « Il y a du sang … partout. » Et tu mimes maintenant, ce que tu as vu, des gens couverts de sang, tu grimaces même, comme pour lui faire comprendre que ça t’a dégoûtée au plus haut point, que c’était réellement écœurant. « Je veux pas aller ! S’il vous plait … »
Adrian A. Dragan
Lun 1 Fév - 11:03 ||
Adrian A. Dragan
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 161
Date d'inscription : 31/01/2021
T’es pas du genre à laisser les gens dans la merde, c’est certain. Mais aussi tu ne te rends probablement pas compte de la gravité de ce qu’il se passe autour de toi, Adrian. Le virus est arrivé à Oklahoma-City la semaine dernière, tu le sais, mais tu n’imagines pas l’ampleur des choses pour le moment. Alors quand tu trouves cette fille, terrorisée et recroquevillée dans un coin, tu n’imagines pas les raisons de sa peur.

Accroupi devant elle, tu tentes de l’aider et de la calmer au moins. Ses larmes te scient le cœur mais ce qui finit de te convaincre que tu vas l’aider, même si ça met un peu en péril ta mission, ce sont ses yeux. Elle relève la tête, et tu te sens… absorbé par ses yeux sombres. Elle est belle, tu le comprends instantanément malgré ses larmes et le ravage que ça a causé sur son visage. Pourtant, Adrian, tu fais toujours attention à ce que tu ne considères jamais les filles de cet endroit comme… des femmes. Elles sont des victimes, des enfants, des arrachées à la vie, sauf que cette jeune femme sous tes yeux, elle prend une autre proportion…

« Tu es arrivée il n’y a pas longtemps, hein ? Que tu lui demandes quand tu entends son âge. Merde… »

Parce qu’elle ne veut visiblement pas être là et que tu es incapable de détourner tes yeux d’elle, maintenant que tu as croisé son regard. Et pourtant, tu n’as pas le temps de réfléchir à la manière de la sortir de là, parce qu’elle parle de sang et tu te figes. Du sang ? Comment ça du sang ? Ton souffle se raccourcit et quand elle te supplie de ne pas l’envoyer… sur scène t’imagine, tu viens refermer tes mains sur ses bras, un peu durement.

« Je ne suis pas là pour te forcer à quoi que ce soit. Je… suis de ton côté ok ? Tu regardes autour de vous, avant de la tirer un peu plus vers toi, pour essayer de capter son entière attention. Où tu as vu du sang ? Qu’est-ce qui a attaqué les gens ? La police ? »

Oui, tu es en train de te dire que tes collègues ont dû débarquer en avance sans prévenir, que ça a tourné à la rixe, qu’il y a des blessés et que tu dois, toi, aller leur porter secours. T’es juste à des kilomètres de la vérité ! Et tu finis tout de même par la relâcher, parce que tu te rends compte que tu ne l’aides pas en ayant ce genre de contact avec elle, dans l’état dans lequel elle est.

« Tu peux te relever ? Tu finis par lui demander, en sentant qu’il faut que tu ailles vois, avant de penser aussi au fait que tu ne la connais pas. C’est quoi ton prénom ? »
Yoon So-ah
Lun 1 Fév - 12:37 ||
Yoon So-ah
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 142
Date d'inscription : 31/01/2021
Te voilà à supplier, So-ah, pour ne pas rejoindre l’horreur de ce qui se passe à côté. Toi, tu ne comprends pas. Tu n’as pas connaissance de l’actualité du pays dans lequel tu te trouves, alors, ces histoires de virus qui circule depuis deux semaines, voir trois maintenant, dans l’état du Kansas, elles ne sont pas parvenues à tes oreilles. De ce fait, tu as l’impression d’être tombée dans pire qu’une boîte de striptease … il y a des scénarios bien plus horribles, dans ta tête, à tel point que tu n’arrives même pas à assimiler correctement ce que tu as vu.

Tu ne sais pas qui est cet homme, vois-tu, mais lui, au moins, il n’est pas brutal avec toi. Depuis que tu es descendue de l’avion et qu’on t’a pris tes papiers, tu as l’impression que les gens te hurlent dessus en permanence, tu sens de la violence dans la voix de ceux qui s’adressent à toi, c’est systématique, comme si, ici, tu n’avais plus le droit au respect qui t’es dû en tant qu’être humain. Ce n’est pas son cas, à lui. Tu le sens agité, pressé, peut-être, mais il s’efforce d’être bien plus respectueux que tous les autres et c’est peut-être bien ce qui te pousses à ouvrir la bouche pour lui parler, et tenter de lui dire les choses. C’est encore compliqué, pour toi, de parler en anglais, tu imagines que c’est plus simple pour les gens qui t’ont fait venir ici … toi au moins, tu as la chance d’avoir des notions solides et de pouvoir communiquer un minimum, tu as croisé des filles ces derniers jours qui ne parlaient pas un mot d’anglais. Elles ne peuvent pas se plaindre, elles ne peuvent pas appeler au secours.

Tu agites la tête, maintenant, et quand il t’approche, quand il vient se saisir de tes épaules, probablement pour tenter de te canaliser un peu, tu essaies de souffler. Tu es seule, So-ah, c’est bien pour ça que tu es finalement prête à faire confiance à la première personne qui se montrera assez gentille avec toi, et c’est tombé sur lui. Encore ta naïveté, hein. C’est peut-être une belle erreur que tu commets là, encore une fois. Qui sait ? « Police ? Non … juste … des gens qui mordent. » Même toi, ça te parait étrange, au moment où ça sort de ta bouche, et encore une fois, tu grimaces. « Comme un animal, ils sont comme … la faim. »

Tu viens finalement passer ta main sur ton visage, pour essuyer tes larmes – et tu balaies avec tout le maquillage qu’on t’a appliqué sur le visage, rendu le tout encore plus catastrophique, sans doute – et puis, enfin, tu forces sur tes jambes, avant de te mettre à retirer les chaussures à talon dont on t’a affublée pour la scène. Là, enfin, tu parviens à te remettre debout, et à côté de cet homme, tu es ridiculement petite, So-ah, à tel point que tu dois maintenant lever la tête pour le regarder. « So-ah. Toi ? » Tu demandes, en le pointant du doigt, et en te mettant à piétiner, sur place, clairement mal à l’aise, et tremblante, surtout.
Adrian A. Dragan
Lun 1 Fév - 13:32 ||
Adrian A. Dragan
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 161
Date d'inscription : 31/01/2021
Tu essaies de comprendre ce qu’il se passe, Adrian, parce que tu sens que tout est en train de partir de travers et t’as clairement pas mis deux ans de ta vie entre parenthèses, à voir des filles souffrir et des hommes en profiter comme des porcs, pour que tout votre dossier s’effondre maintenant parce qu’il y a quelque chose qui a grippé l’engrenage. Du coup, en plus de te sentir particulièrement touché par elle, en plus de la regarder d’une manière surprenante, tu finis par poser tes mains sur elle et tu te penches.

Franchement, mon vieux, pendant quelques instants t’oublies presque tout, parce que tu tombes dans son regard. Cette jeune femme te secoue complètement, Adrian, et tu es en train de te dire que tu vas te relever en l’emportant dans tes bras, courir et la mettre en sureté dans ta bagnole, quand elle arrive enfin à répondre, avec son anglais maladroit et son accent chantant. Et tu te penches un peu plus sur elle, en écarquillant les yeux.

« Des gens qui mordent ? Comment ça des gens qui… Oh non ! Dans ta tête, tu visualises aussi sec les informations qu’on vous a transmis il y a quelques jours sur l’épidémie et, soudainement, tu comprends la gravité de ce qu’il s’est passé. C’était où ? Il faut que j’aille voir ! »

Tu la relâches soudainement et t’es même quasiment en train de te redresser, prêt à aller chercher l’origine de ce qu’elle a vu quand elle te donne son prénom. Et ça t’arrête, parce qu’elle te pointe du doigt comme… une enfant. Elle a l’air si innocente et en état de choc, que tu t’arrêtes, alors qu’elle se remet debout et tu finis par répondre sans réfléchir :

« Adrian. Tu te rends compte de ta bourde, tu secoues le nez avant de rajouter. Oublie, Stelian. Je m’appelle Stelian. Montre-moi où ça s’est passé puis je te mets en sécurité, d’accord ? »

Et tu ne devrais pas perdre de temps avec elle, parce que la situation est probablement grave, mais tu ne t’arrêtes pas à ça. Ce n’est pas la première fois que tu te dresses contre le bon sens des choses, ou ta hiérarchie… À la place, tu ressors dans le couloir et te voilà à lui tendre la main, pour l’enjoindre à te suivre. Sans réfléchir, tu sors aussi le flingue que tu trimballes sur toi avec accord de celui qui t’emploie.

« Il ne t’arrivera rien, je te le promets. Tu lui expliques, pour la pousser à te guider. »
Yoon So-ah
Lun 1 Fév - 17:11 ||
Yoon So-ah
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 142
Date d'inscription : 31/01/2021
Tu vois un espoir. Mais ça, tu vois, c’est un peu maladif, chez toi, So-ah, parce que, quand on a le malheur de te faire entrevoir un petit rayon de soleil, quand on vient te donner de l’espoir, toi, tu y crois. Tu vois, So-ah, tu ne doutes pas, tu saisis les occasions à bras le corps et malheureusement, ça fait de toi une personne sacrément vulnérable mine de rien. On peut se jouer de toi si facilement, on s’est déjà joué de toi, d’ailleurs, tu t’es laissée avoir par l’Agence, quand ils disaient que ça marcherait à coup sûr, et qu’il te suffisait de signer en bas de la page. Quand tu t’es retrouvée avec cette dette et que cette femme t’a assurée, en te regardant, bien droit dans les yeux, que tu allais pouvoir t’en sortir, grâce à elle. Les résultats de tout ça, on peut encore les voir maintenant … c’est pour ça que tu es là, ma grande, parce que tu n’as jamais été assez méfiante et, c’est surement une erreur que tu feras encore, peut-être même que c’est ce que tu es en train de faire en ce moment même, en lui répondant si facilement et lui donnant ce qu’il veut.

C’est maladroitement que tu lui expliques ce que tu as vu dans la salle, au bout du couloir, tu as un mal de chien à trouver tes mots, autant à cause de tes difficultés et ton niveau d’anglais que parce que tu es surement sous le choc et ça n’aide en rien. En tout cas, lui, il semble quand même comprendre de quoi il retourne et son expression, à ce moment-là n’est en rien rassurante. « Dans la grande salle. » Tu lui réponds, quand il te demande où c’était. Juste après ça, par contre, tu fais un pas en avant, comme si tu étais capable de le retenir … « C’est dangereux. » Tu lui fais savoir, parce que, toi, tu as vu l’horreur, le carnage couvert par la musique qu’on entends encore d’ici.

Tu as ce mouvement de tête, un peu étrange, en la penchant littéralement sur le côté, quand il t’offre un prénom, et puis un autre, comme s’il avait oublié qui il était, en quelques sortes. « Stelian. » Tu répètes, et surement que ton accent l’écorche fortement, son prénom, mais ça, tu n’y peux rien et maintenant que les présentations sont faites, tu as ce réflexe typiquement de te pencher légèrement en avant. Lui, par contre, est assurément pressé. Il ouvre la porte et le courant d’air vient te faire frissonner – rappelons que tu n’es pas énormément vêtue – et grimacer. Il te tend la main. Il est armé, et toi, tu hésites un instant, pour une fois … avant de te dire que, de toute façon, si tu restes ici, il ne pourra t’arriver que du mal.

Te voilà donc à venir placer ta main dans la sienne, et quand vous arrivez à l’accès qui donne à la grande salle, le cœur de la boîte de nuit, là où les clients s’amusent, où les filles dansent, tu t’arrêtes à tirant sur ses doigts. « C’est là … » Et là, clairement, tu n’es pas rassurée, hein, parce qu’encore une fois, tu sais ce qu’il y a là-dedans, et franchement, tu n’as pas la moindre envie de te retrouver à nouveau face à ce spectacle horrible. « Qu’est-ce que c’est ? » Tu finis par demander, comme pour tenter de comprendre ce a quoi tu as été confrontée, plus tôt.
Adrian A. Dragan
Lun 1 Fév - 19:51 ||
Adrian A. Dragan
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 161
Date d'inscription : 31/01/2021
Putain, Adrian, c’est vraiment la merde. Tu le renifles à l’instant même où elle te cause de la grande salle. C’est pas n’importe quelle grande salle, hein. C’est celle où les petites danses et parfois plus. C’est la pièce qui brasse le plus de monde, et tu imagines sans trop de difficulté le massacre que ça doit être si une ou plusieurs personnes infectés par ce drôle de virus y sont entrées. Tu ne peux pourtant pas partir sans vérifier, sans t’assurer qu’il n’y a pas de survivants qui pourraient avoir besoin de toi, même si… ouais t’y crois moyen.

Du coup, vous vous relevez tous les deux et tu l’entends répéter ton nom d’entrain avec son drôle d’accent que tu trouves… chou, au secours. T’as plus l’âge pour ces conneries, Adrian, c’est certain ! Alors oui, tu ne réponds rien et tu lui tends la main en dégainant l’arme à feu qui ne quitte jamais ton holster, ou presque. Et en faite, toi tu veux juste l’inciter de te suivre. T’as un mouvement de surprise quand elle vient mêler sa main à la tienne et tu regardes vos doigts qui se touchent avant de te secouer.

« Allons-y… Tu marmonnes de mauvaise grâce avant de la suivre. »

Et tu vois bien sa peur quand vous approchez de la pièce où le massacre a eu lieu. Si ton instinct de flic te hurle d’y entrer sans attendre, de chercher des vivants, tu finis pourtant par la tirer par le bras et la coller contrer un mur du couloir, avant de l’observer d’un air sacrément sérieux.

« Reste-là et ne bouge pas. S’il y a un problème, tu cries. Et tu la relâches pour aller vers la pièce en question avant de t’arrêter et penser à lui répondre. Un virus, quelque chose qu’on ne comprend pas pour l’instant mais que nos scientifiques sauront soigner rapidement, ne t’inquiètes pas. »

Et tu ne sais pas à quel point tu es dans le faux, tu penses juste à apaiser sa peur. Et puis te voilà à entrer dans la pièce qui est… un affreux bain de sang. Il y a des corps qui s’amoncèlent partout et tu n’as pas besoin de chercher mille ans pour comprendre la violence de la scène. Sauf que tu n’as pas le temps d’y penser, d’être touché ou dégouté, parce que deux créatures se tournent vers toi en grognant. Des humains… autrefois, et tu ressors aussi vite.

« Il faut bouger de là ! Tu lui ordonnes. Et cette fois-ci, c’est toi qui vient prendre sa main, sans attendre, avant de l’attirer dans les couloirs, pour chercher une idée pour la mettre en sécurité. Tu as une chambre ici ? Un endroit où tu peux fermer toutes les portes et les fenêtres ? »

Nan parce que sinon, tu te vois déjà l’emporter chez toi hein. En attendant de mieux, le temps au moins que tu passes au commissariat
Yoon So-ah
Lun 1 Fév - 20:16 ||
Yoon So-ah
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 142
Date d'inscription : 31/01/2021
Tu presque tentée de penser qu’ils sont tous devenus fous, ou alors, que c’est toi, qui est tombée dans une vraie maison de fou, So-ah. En fait, c’est surement ce que tu as pensé, quand tu t’es retrouvée à ouvrir la porte de la salle, plus tôt, pour y faire ton entrée, et que tu t’es retrouvée pratiquement nez à nez avec ce type au ventre ouvert en deux. Tu sais quoi ? Tu as même tenté de te rassurer, en te disant que c’est peut-être un spectacle de mauvais goût, que c’était … ouais, américain, que tu ne pouvais pas comprendre. En tout cas, tu as immédiatement pensé que tu ne voulais pas faire partie de tout. Le truc, c’est qu’à l’expression de cet homme, tu as compris que c’était autrement plus grave, qu’il y avait réellement urgence, et que, le sang que tu as vu n’était, surement, finalement pas si faux …

Tu te retrouves donc à le suivre, ma grande, tu ne sais pas tellement où il va t’emmener, exactement, mais, à vrai dire, tu n’y penses même pas. Tu veux simplement sortir d’ici, retrouver ta liberté, alors, tu t’engages dans le couloir à sa suite, et puis, tu lui montres l’endroit où tu vas tout ce dont tu lui as parlé. Il a au moins la délicatesse de te laisser à l’écart, tu te retrouves donc contre le mur, assez loin de la porte pour qu’aucune image de l’intérieur ne te parviennes et s’il t’explique de quoi il retourne, tu ne comprends son discours qu’à moitié, tu vois. Un virus. Tu retiens au moins ça … Tu viens donc enrouler tes bras autour de toi, pour garder un peu de chaleur, le temps qu’il entre dans la salle et, au final, il ne reste là-dedans que quelques secondes avant de revenir vers toi en refermant derrière lui. Il est encore plus pressé, maintenant, comme si ce qu’il avait vu venait de lui mettre une certaine pression supplémentaire. « J’ai une chambre, en bas. » En bas, c’est le sous-sol de la boîte, c’est là que tu as été installée, dans une petite chambre où clairement, il n’y a pas grand-chose. Même pas une fenêtre. Le fait est que dans cette situation, cependant, c’est probablement l’idéal, non ?

« Mais … on va où ? » Enfin tu lui poses la question, et en fait, quand tu comprends qu’il compte surement te laisser dans ta chambre – peu importe la raison – tu as comme un instant de panique, tu t’imagines surement qu’il va te laisser là, aller te remettre à l’endroit où tu es censé être. Te ranger, comme un objet.  « Je veux pas être seule ! » Tu finis par protester, et tu tires sur sa main, So-ah, pour l’arrêter, pour lui faire comprendre que tu n’as aucune envie de te retrouver enfermée alors que tu ne comprends toujours rien, ou presque rien. « J’ai peur ici. » Et ça, c’est une sale vérité, hein, tu as peur depuis que t’es arrivée ici, depuis qu’on t’a mise dans ta pseudo chambre et depuis qu’on t’a annoncé que tu devais faire. T’aimes pas être ici. Tu aimerais pouvoir t’en échapper … « Et s’ils viennent me chercher ? »
Adrian A. Dragan
Lun 1 Fév - 20:44 ||
Adrian A. Dragan
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 161
Date d'inscription : 31/01/2021
Il ne te faut pas plus de quelques secondes pour comprendre la gravité de la situation et la dangerosité qui se cache ici. On ne va pas dire que tu prenais le virus à la légère, mais tu étais bien trop concentré sur ton enquête pour vraiment prendre l’ampleur des choses. Étrangement, Adrian, tu en prends conscience en entrant dans la grande salle. Il te faut moins d’une minute pour comprendre ce que c’est vraiment que cette maladie de Kansas-City, et finalement, tu ressors de là aussi sec.

Tu viens attraper la petite blonde par la main et tu recommences à marcher à toute vitesse dans le couloir en oubliant un peu que t’es grand comparé à elle, et que tu lui en demandes beaucoup alors qu’elle, elle est encore en état de choc. Et tu es déjà en train de faire des plans sur la comète. C’est un truc qui a toujours fait de toi un bon flic et un très mauvais humain, parce que tu es complètement incapable de réagir avec émotion. Tout est calculé pour être efficace sans prendre le facteur humain en compte.

Et encore une fois, il se passe ce qu’il faut pour te rappeler que les choses ne fonctionnent pas toujours comme tu le veux. Tu l’entends te demander encore où vous allez, tu vois, et tu es sur le point de lui expliquer que, elle, elle va dans sa chambre, et toi tu vas chercher de l’aide. Mais elle pile d’un seul coup, avant de protester.

« Tu n’y resteras pas longtemps ! »

Tu contrecarres froidement sur le coup, parce que tu n’as pas envie qu’elle te fasse une crise d’enfants, alors que dehors c’est le début de la fin du monde. Mais en faite, tu n’as pas vraiment le temps d’être horrible avec elle, parce que ses mots viennent te percuter de plein fouet et tu t’arrêtes de marcher pour tourner la tête vers elle. Encore une fois c’est son regard qui te capture, sa peur que tu y lis, et… Merde hein, voilà.

« Ok, tu viens avec moi, mais on a pas le temps de récupérer tes affaires, ça presse. »

Tu changes de sens de marche pour l’entrainer toujours par la main à l’opposé d’où tu allais jusque-là. Il ne te faut pas plus de cinq minutes dans les couloirs pour débouler dans le parking souterrain, sans n’avoir croisé personne. Le truc, c’est que tu as juste le temps de faire trois pas dans l’endroit couvert quand tu entends une voix, grave derrière toi.

« Stelian ! Qu’est-ce que tu fous bordel ? C’est ni plus ni moins qu’un de tes chefs, ce vieux dégueulasse. Et pourquoi tu as une des gamines avec toi ? Je t’ai dit mille fois de pas t’en approcher ! »

IL grogne, il commence même à insulter, et toi, mon vieux, tu pousses la petite coréenne vers ta voiture, une voiture qui ne paie pas de mine, et dont tu te sers pour ta couverture.

« Planque-toi ! Tu lui ordonnes, avant de te redresser pour avancer vers l’homme qui se met à hurler de rage. Y’a des morts là-dedans ! »

Tu apprends au type, en espérant le calmer, sauf que ce con a toujours été du genre sanguin. Il sort un flingue et tu répliques plus vite qu’il ne pouvait s’y attendre. Le coup de ton smith et wesson part dans une explosion qui t’assourdit et l’homme, lui, tombe aussi sec, une balle dans le cœur.
Contenu sponsorisé
||
 
[TERMINE] Ça fait mal de faire des erreurs. Mais ça permet de savoir qui on est réellement. (Adrian)
Revenir en haut 
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
 Sujets similaires
-
» Et ça a fait BAM. (Hannah)
» [TERMINE] La drogue c'est mal m'voyez ? | Skylar
» [ TERMINE ]Et là , c'est le drame | Sky / Mike / Dani
» Avery R. Rhodes | To shine even in the dark | Terminé
» [ TErminé ] Avant que tout n'explose | Naolane

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
☣ FLESH & BONES. :: Place for fun :: Archives :: RPs-
Sauter vers: