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[TERMINE] Ça fait mal de faire des erreurs. Mais ça permet de savoir qui on est réellement. (Adrian)
Yoon So-ah
Lun 1 Fév - 21:04 ||
Yoon So-ah
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Tu ne le veux pas. Tu ne veux pas rester ici, tu n’aimes pas cet endroit, et tu crains bien trop qu’on ne t’oublie dans cette chambre fermée, ou tout simplement, qu’on ne vienne t’en sortir pour te plonger au cœur de l’horreur. En fait, So-ah, tu n’imagines sans doute pas une seconde que l’horreur actuellement est partout, que l’extérieur ne sera pas mieux, et que ça va aller de mal en pis au fil du temps, non, toi, tu penses qu’il te suffit de bouger, de partir d’ici pour régler le problème et, là, c’est encore l’un de tes défauts qui ressors : tu penses toujours que la solution de facilité est la meilleure qui soit. Et encore une fois, on devine aisément comment tu en es arrivée là. C’est un peu ce que tu as fait, d’ailleurs, en poussant tes parents à déménager à Séoul, tu ne te sentais pas bien dans ta ville natale, au lieu de traiter le problème à la racine, tu as préféré t’en éloigner pour retenter ailleurs … résultat ? Tu as probablement fait pire que mieux et certains diront que ça s’appelle le karma.

Tu as très certainement l’air d’une enfant en plein caprice, d’ailleurs, cet homme a, à peu de choses près, la même réaction que ton père, lorsque tu te mettais à hurler pour obtenir ce que tu voulais, quand tu n’étais encore qu’une petite fille. Il te répond sèchement, froidement, et si ça te coupe dans ton élan … et bien il ne va pas jusqu’au bout, et c’est même lui qui finit par céder. Tout au contraire de ton père, d’ailleurs, qui lui, avait toujours le dernier mot. Du coup, il décide que, non, il ne te laissera pas toute seule ici, il t’emmène avec lui et le voilà qui, brutalement, fait demi-tour, change de direction, longe le couloir à la vitesse de la lumière pour finalement vous faire ressortir dans un immense parking couvert. Et tu vois, ici, tu te permets étrangement de souffler, parce que tu n’es plus à l’intérieur, et que tu te dis que tu as peut-être réussi à échapper à tout ça, même si tu ignores encore et toujours qui est cet homme, et ce qu’il va bien pouvoir ou vouloir faire de toi, maintenant.

Tu pourrais te remettre à poser des questions, bien entendu … mais cette voix résonne, autoritaire, et quand tes yeux se posent sur l’homme qui se tient là, non loin de vous deux, tu as un frisson atroce. Tu le connais, évidemment, c’est lui qui a fait son choix parmi un « lot » de filles, un lot duquel tu faisais partie. Il t’a regardé de bas en haut, il t’a même forcée à tourner sur toi-même et tu as été l’une des premières qu’il a choisies avant de renvoyer les autres. Tu ne sais même pas ce qui est advenu des autres filles, celles qui n’ont pas été choisies … Et en fait, So-ah, il prononce le prénom de l’homme qui t’accompagne, tu comprends qu’il n’est pas très content de voir Stelian avec toi, et quand le grand brun te demande t’éloigner, franchement, tu ne te fais absolument pas prier.

Tu n’as cependant le temps que de faire quelques pas, pour approcher la voiture qu’il vient de te désigner … l’homme hurle, de ce que tu comprends, il accuse Stelian de voleur et il exige qu’il te rende immédiatement, il est probablement même prêt à s’en prendre à lui, mais une détonation se fait entendre au moment où il sort son arme, et il s’effondre, inerte, tandis que toi, tu ne peux pas retenir un hurlement de terreur qui s’échappe de ta gorge, et résonne dans tout le parking. Où est-ce que tu es tombée, So-ah ? Entre cette salle des horreurs, et maintenant, cet homme abattu sous tes yeux, tu as l’impression d’être au beau milieu d’un film d’action à sensations … tes mains sont contre ta bouche, les larmes débordent à nouveau de tes yeux, et si tu n’arrives pas à parler, même pas à pleurer, ou à libérer tes sanglots et bien, tu recules, encore et encore, jusqu’à te retrouver bloquée par le capot de la voiture derrière toi, sur lequel tu trébuches et manque de t’effondrer, les yeux toujours rivés sur le cadavre autour duquel une flaque de sang est en train de se former à vue d’œil …
Adrian A. Dragan
Lun 1 Fév - 21:26 ||
Adrian A. Dragan
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Quelle merde. Nan mais Adrian, quand quelle putain de merde tu t’es fourré ? Tu as abattu l’un des types que vous deviez arrêter parce que… t’as enfreint les règles. Tu devais pas t’approcher de ses filles, et t’en traines maintenant une avec toi. Tu aurais pu la lui rendre, c’est vrai, maintenant que tu regardes son corps tomber sur le sol, tu y penses; Le fait est que, sur le coup, tu n’y as absolument pas pensé toi. Ce type te menaçait, tu refusais d’abandonner miss yeux profonds et… ouais t’as tiré avant de te faire descendre.

Le truc, c’est que c’est déjà sacrément la merde, autour de vous et dans ta tête, et voilà que la jeune femme se met à hurler en regardant ce que tu as causé. Pendant un instant, tu paniques vraiment, Adrian, parce que tu vois combien tu viens de la choquer. Si c’était dans d’autres circonstances, tu ne l’approcherais plus, tu appellerais un collègue pour qu’il la gère à ta place… amis tu ne peux pas. Alors tu viens te placer entre elle est le cadavre et tu avances lentement, après avoir rangé ton flingue dans l’holster, les mains bien ouvertes et vides, en évidence;

« Calme-toi. Eh… So-Ah c’est ça n’est-ce pas ? Tu fais un pas vers elle. Calme-toi, je ne te veux aucun mal, je te le jure. Si tu veux je ne te touche plus, mais il faut que je te mette en sécurité. Tu es tout près d’elle, tu vois, et ton expression toujours si sérieuse et dure se fend sur une inquiétude et un air désolé sincère. Ce type nous voulait du mal, j’ai fait ce que j’avais à faire de mieux. Tu finis par t’arrêter, et tu lui fais signe de ne pas bouger. Attends ! »

Tu te précipites à la portière côté conducteur, et tu récupères ton badge de police, planqué sous le siège, à un endroit que toi seul connait. Tu finis par le lui tendre, en revenant faire barrage entre elle et ce que tu as commis.

« Je suis policier, Capitaine de la police d’Oklahoma-City. Adrian, c’est mon vrai prénom, j’étais ici pour tenter de vous sortir de là… les filles comme toi. Que tu précises, de plus en plus nerveux. Je ne te ferai pas de mal… mais il faut que l’on bouge d’ici, maintenant, tu comprends ? »

Et tu attends quelques instants, sans vraiment lui laisser le temps de répondre avant de réagir. Tu finis par traverser le petit mètre qu’il y a entre vous, et tu refermes tes bras sur elle, protecteur, aussi apaisant que tu le peux dans ta sècheresse de vieil arbre rabougri. Pendant quelques instants, tu frottes maladroitement son dos, avant de l’entrainer avec toi, en continuant de lui boucher la vue et puis tu lui ouvres la portière et tu la portes pour l’y asseoir, avant de lui souffler :

« Je ne te demande qu’une chose. Ferme-les-yeux. Ne le regarde pas. Et je ne te ferai plus jamais subir une telle chose. »

Et tu te dépêches d’accrocher sa ceinture avant de refermer la porte et courir de ton côté pour démarrer en trombe. Tu accélères brutalement, tu sillonnes le parking souterrain jusqu’à sortir dehors en manquant d’arracher la barrière de sécurité. Et dehors… le soleil est levé oui, mais les rues sont… déchirées par l’enfer.

« merde, merde, merde ! »
Yoon So-ah
Lun 1 Fév - 21:53 ||
Yoon So-ah
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Franchement, ça va loin, non ? A la base, tu n’es qu’une gamine qui rêvait d’une star dans son pays, tu sais, toi, tu étais décidée à bosser, à être … vue et regardée, tu voulais briller, peut-être que tu voulais lire l’envie et la jalousie dans le regard des autres filles, c’aurait été une belle revanche sur la vie, non, après tout ce que tu avais dû endurer durant ton enfance, et ton début d’adolescence. Et pourtant, aujourd’hui, regarde toi, à peine vêtue, au beau milieu d’un parking, dans un pays qui n’est pas le tien, au beau milieu de quelque chose que tu ne comprends pas le moins du monde. Et après le sang et l’horreur de voir des êtres humains se déchirer, voilà que tu assistes à un meurtre, en direct, que ça arrive à quelques mètres de toi, seulement. Pas étonnant que tu hurles. Pas étonnant que tu paniques au bout de manquer de te retrouver au sol, tremblante, autant de peur que de froid, surtout que t’es encore à pieds nus, tiens.

Le pire maintenant, c’est que tu ne sais absolument plus quoi penser. L’homme qui vient d’être abattu, tu ne l’aimais pas, c’est un fait, tu sais qu’il est responsable de ton malheur, du moins, en partie, quant à celui qui t’as sauvé et bien, il a au moins l’avantage de t’avoir sauvée, ça, c’est clair, il n’empêche que tu l’as déjà vu, de loin, et que tu sais qu’il bossait ici, lui aussi alors … ouais, non, trop, c’est trop So-ah, tu es littéralement au beau milieu d’un cauchemar et tu ne penses plus qu’au moment où tu pourras enfin te réveiller. « Il est mort ? » Que tu viens demander, alors même que tu connais sans doute déjà la réponse, vu la quantité de sang que l’homme perd sur le sol. Il ne bouge plus, il est inerte, et bientôt, le brun vient simplement se mettre dans ton champ de vision, t’empêchant de voir le cadavre. Et tu vois bien qu’il essaie de te rassurer, il prononce ton prénom et de ce que tu comprends, il ne te veut pas le moindre mal, bien au contraire. Cependant, difficile de croire une personne qui vient d’abattre un homme aussi facilement, non ? En fait, tu songes à fuir. Quand il s’éloigne, tu es déjà en train de regarder partout autour de vous, pour voir si tu peux trouver un moyen de te tirer d’ici mais, il revient, So-ah, et il te place une plaque de police entre les mains, accompagnée d’une carte. Il y a sa photo, tes yeux passent de cette dernière, à son visage devant toi. Il est plus jeune sur la photo, c’est sûr, mais c’est bien lui. Et maintenant, il vient te dire qu’il s’appelle Adrian, en fait, pas Stelian, il parle de couverture, des personnes de la boîtes, d’un trafic, des filles comme toi, et pour la toute première fois, tu comprends pour de vrai dans quoi tu es tombée, et ça fait mal, de t’imaginer ce que tu aurais pu subir, s’il n’était pas apparu …

Et en fait, c’est cette simple réflexion qui te fait réagir dans le bon sens. « Adrian. » Comme tout à l’heure, tu répètes le prénom qu’il te donne et quand il te fait savoir que, maintenant, il faut bouger, tu suis son mouvement, un peu mollement tout de même, tu le laisses te guider dans la voiture et même attacher sa ceinture, tu fais comme il a dit, tu gardes la tête baissée pour ne pas voir l’homme sur le sol et puis, il démarre, et une fois en dehors du parking, So-ah, quand tu relèves la tête … tu découvres l’état du monde extérieur, et tu réalises probablement que tu n’as pas d’endroit où fuir, en fait, en voyant tout ça, tu n’en as plus envie du tout, même. « Comment c’est possible … ? » Tu vois les gens qui courent, d’autres qui leur sautent dessus, tu vois le sang qui s’écoule des mâchoires pourtant humaines, de film d’action, c’est passé à film d’horreur catastrophe, ma grande, et ça ne te plait pas du tout. Au moins, il est de la police, c’est ce que tu te dis, en reposant les yeux sur cet homme. « Adrian … tu vas pas m’abandonner ? Je sais pas où aller. » Ouais, toi, ta famille, elle est loin, ici, tu n’as rien, ni personne et le seul « lien » que tu as, finalement, à partir d’aujourd’hui, et bah, c’est lui.
Adrian A. Dragan
Lun 1 Fév - 22:23 ||
Adrian A. Dragan
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Tu vois bien qu’elle a peur, la pauvre petite. Si tu avais un peu plus le temps pour de la compassion, bah tu te sentirais drôlement mal pour elle, mine de rien. Probablement que tu es bien conscient qu’elle ne comprend pas ce qu’il se passe, et que tu vas lui infliger des cauchemars que personne ne mérite de vivre. Le problème, c’est que c’est vraiment pas le moment pour ca, alors oui, tu la pousses dans ses retranchements, tu prends même pas 5 minutes pour la calmer, et elle finit sur le siège de la vieille voiture que tu te tires avant que tu ne démarres et que tu ne quittes le parking le plus vite possible.

Le problème qui se pose, rapidement, quand tu sors dans la rue, c’est que dehors, c’est exactement le même merdier que dans le bâtiment. Alors oui, tu te mets à jurer comme pas possible, parce que ça te rend complètement malade de voir ça, en faite. Tu zigzagues entre les voitures arrêtées et les espèces de zombies qui se tournent vers vous à cause du bruit du moteur.

« J’en sais rien. Le virus devait pas être si virulent et… T’as un frisson en faite. On n’a pas du tout nous dire. Que tu marmonnes, avant de manquer de percuter un vivant qui traverse sans regarder. MAIS PUTAIN ! Que tu claques avec ta sale humeur habituelle. Et puis cette voiture, elle avance pas ! Mon pickup me manque, bordel. »

T’oublies complètement que tu as une jeune femme avec toi et que tu es complètement grossier et agressif. Tu continues d’avancer dans les rues, droit vers chez toi en faite, quand elle se met à te demander ce que tu vas faire et comme un con tu piles en pleine rue pour te tourner vers elle, sans comprendre si tu as encore fait quelque chose qui porte à confusion, avant de secouer la tête négativement.

« Je t’amène chez moi. En suite, quand j’aurais sécurisé ma maison, j’appelle le poste de police pour voir quels sont les ordres. Mais toi, tu vas rester avec moi pour l’instant. Je ne sais pas qui d’autre pourrait veiller sur toi, de toute façon. »

Un zombie se jette sur la fenêtre de ton côté et ça te tire un sursaut violent alors que tu appuies à nouveau sur l’accélérateur en laissant une trace de gomme sur l’asphalte. Pendant les minutes qui suivent, tu ne dis plus rien, concentré sur la route et fort heureusement chez toi, c’est en périphérie de la ville, parce que tu ne supportes plus vraiment l’animation urbaine depuis quelques années.

« Je vais regarder si les aéroports sont toujours ouverts, pour que tu puisses rejoindre ta famille au plus vite. Tu lui expliques, soudainement, alors que tu te doutes déjà que ça doit être la merde pour ça aussi. Tu as quelque chose dont tu as besoin en attendant ? Si tu ne veux pas rester avec moi, à cause de ce que j’ai fait, je peux demander à l’une de mes collègues de te prendre sous son aile. »

Et depuis quand, au juste, tu es aussi attentionné, toi ?
Yoon So-ah
Lun 1 Fév - 23:08 ||
Yoon So-ah
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A croire que la peur est ce qui a pris le dessus sur toi depuis … des semaines maintenant. Tu n’arrives plus à t’en défaire. C’est là. Tu te retrouves incapable de lutter, et le pire, c’est que ça évolue, ça change de cible. Tu avais peur de ces gens qui te forçaient à te mettre à nu. Tu as eu peur des hommes qui auraient pu poser les yeux sur ton corps. Maintenant tu as peur de ce que tu as sous les yeux, cette maladie qui visiblement change les gens en monstre ou alors, les rends complètement fous. Au choix. Tu ne sais pas comment c’est, chez toi, si tes parents vivent la même chose, ou bien si tu es juste dans le mauvais endroit au mauvais moment. Tu te poses mille et une question et la première est simple : qu’est-ce qui va advenir de toi, So-ah ? Au fond, même si tu ne connais pas Adrian, jusqu’à présent, il t’a poussée dans les bonnes directions pour que tu puisses t’en sortir, c’est donc tout naturellement que tu te dis que tu peux très certainement lui faire confiance. Néanmoins … tu ignores tout de lui, tu ne sais pas où il va, ce qu’il veut faire. Tu ne sais surtout pas non plus s’il t’as sortie de là pour aller te lâcher ailleurs, ou s’il compte rester avec toi encore alors, ouais, c’est la première question que tu poses parce que toi, tu crains de te retrouver seule.

C’est brutalement qui freine la voiture pour te regarder et te répondre. Il t’emmène chez lui, pour l’instant, afin que tu sois en sécurité. Ensuite, de ce que tu comprends, il compte s’occuper de son travail et toi … toi, visiblement, il compte te garder avec lui, du moins, pour l’instant. Du coup, tu coches doucement la tête, et quand il redémarre, parce qu’un fou furieux tout bizarre est venu cogner violemment à sa votre, tu t’enfonces un peu plus dans ton siège, et tu gardes le silence pendant de longues minutes. En fait, So-ah, c’est quand il te parle d’avion et d’aéroport que tu te retrouves … sciée en deux. Parce que tu ressens l’espoir, hein, mais ça ne dure qu’une seconde avant que tu ne viennes te rappeler que tu n’as rien sur toi. « Ils … ils avaient mes papiers. » Et forcément, sans papiers, pas d’avion. Pas d’avion, pas de retour au pays pour toi. Et tu sais que tu pourrais expliquer ton cas, mais, ça va prendre des semaines, et vous n’avez pas ce temps là. En fait, toi, tu ne pensais pas, hein, mais dans tous les cas … retourner au pays est plus que compromis, maintenant, c’est simplement déjà complètement impossible.

« Des vêtements. » C’est la première chose à laquelle tu penses quand il te demandes de quoi tu pourrais avoir besoin. « Et des chaussures. » Sans ces deux choses, il est certain que tu n’auras pas bien loin, d’autant que c’est l’hiver et qu’il fait sacrément froid dehors. Par contre, So-ah, il commence à te parler de te confier, tu vois et toi, tu viens pratiquement le couper, par que, tu refuses ça en bloc. « Non ! » Tu t’exclames, en tournant la tête dans sa direction. « Je veux rester juste avec toi. » Tu ne connais que lui, tu ne veux personne d’autre que lui. Tu refuses d’être encore mise entre les mains de quelqu’un d’autre. « Il était méchant, l’autre homme, de toute façon … » Tu croises les bras, sur ta poitrine, bien consciente que le fait qu’il fut gentil ou non ne justifiait certainement pas la mort, mais, tu ne trouves que ça pour te justifier, alors bon.
Adrian A. Dragan
Lun 1 Fév - 23:27 ||
Adrian A. Dragan
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Tu crois vraiment bien faire en parler de l’aéroport, parce que tu te dis que tout ce dont elle à besoin, là, c’est probablement de retourner auprès des siens. Tu refuses d’envisager que les aéroports sont déjà tous tombés ou que le virus puisse être présent au-delà des USA. Et pourtant, Adrian, si tu essaies de te persuader que tu parviendras à forcer une prise en charge rapide de cette fille, bah tu finis par déchanté complètement en entendant sa réponse.

« J’aurais dû m’en douter ! Tu claques en secouant la tête. Quel bande de chiens… »

Voilà pourquoi tu étais autant concentré sur ton boulot depuis des mois. Regarde ce qu’ils ont fait à ces filles; Certaines ont été violés, battus, laissées dans des états catastrophiques. Si So-Ah est toujours visiblement en un seul morceau, tu comprends qu’elle n’a absolument rien de légal sur votre territoire. Ca va être un sacré merdier, ça aussi, et c’est pour ça que tu te dis aussi que la garder avec toi est plus simple. On emmerdera jamais un étranger en situation irrégulière si elle est sous ta surveillance…

« D’accord. J’irai te chercher ça après qu’on soit passé à la maison. Que tu lui réponds en notant vêtements et chaussures dans ta tête. Manteau d’hiver, écharpe et bonnet aussi, sinon tu finiras par attraper la mort. »

Et bon, tu ne l’as pas sortie de l’enfer pour qu’elle meure d’un bête rhume, cette petite. Alors à la place, tu te dépêches de continuer le chemin, en venant même lui proposer de la confier à quelqu’un en qui elle aura plus confiance. Et sa réponse ne se fait pas attendre. Elle refuse, obstinément, elle revient sur sa peur, elle te choisit toi et… ouais tu mentirais si tu ne reconnaissais pas que ça fait passer un sourire satisfait sur tes lèvres. Tu n’as pas envie de la laisser aux soins d’un autre, parce qu’il est bien connu que tu n’as confiance en personne.

« Tu resteras avec moi alors. Que tu finis par répondre. Et on est arrivé. Attend que je t’ouvre la portière. »

Tu coupes le moteur de la voiture dans l’allée de la maison, à côté de ton pick-up, de chez Mercedes et noir étincelant, un petit bijou que tu chouchoutes en faite, avant de sortir rapidement de la voiture. Ton arme réapparait dans tes mains mais la rue est plutôt silencieuse, donc tu te dépêches de faire le tour et aller lui ouvrir. Tu la laisses sortir de la voiture, mais ensuite, tu l’escortes, un bras autour de ses épaules sans vraiment la toucher, jusqu’à ce que tu refermes la porte de chez-toi à double tour.

Tu habites un pavillon, pas très grand mais dans un quartier tranquille. La maison est sacrément vide, si on omet pas mal de bordel pour le sport, le coin salon et ta chambre que tu as meublée. Le reste c’est un empilement de cartons et de meubles vides. Tu la pousses vers le salon sans attendre, clairement nerveux et tu allumes la télé sur la chaîne d’informations en continu avant de disparaître pour revenir avec un large t-shirt, un jogging qui se ressert par une ficelle et de grosses chaussettes d’hiver.

« Tu peux enfiler ça en attendant, parce que tu as l’air morte de froid. Tu veux prendre une douche, le temps que j’appelle le poste de police et que je rassemble mes affaires ? Que tu lui proposes, en agissant comme s’il était normal quelle soit là. En faite, t’es incapable d’agir différemment, tu ne peux pas à sa peur ou à sa gêne d’être, concrètement, dans une garçonnière. »
Yoon So-ah
Mar 2 Fév - 9:34 ||
Yoon So-ah
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Qu’est-ce que tu pourrais faire d’autre, So-ah ? Tu es coincée. Complètement, et littéralement. Tu as fui l’endroit où tu étais retenue contre ton gré, oui, et tu ne nies pas que c’est une belle avancée, hein, cependant, c’est bien plus complexe que ça, parce que tu n’es pas d’ici, ce n’est pas ton pays, toi, tu es Coréenne, et tu ne sais pas bien comment s’est passé l’obtention de ton billet, et comment tu as pu voyager jusqu’au USA sans être inquiétée, puisque tous les documents qu’on t’avais fournis sont passés au contrôle mais là, tu n’as plus rien. Ton passeport t’a été enlevé, de même que tous les autres documents qui pourraient prouver ton identité, alors, non, tu ne peux pas juste aller dans un aéroport et réclamer un billet pour Séoul afin de rentrer auprès des tiens … là, à l’heure actuelle, personne ne te laissera quitter le pays comme ça, même sans ce virus qui circule, c’aurait été compromis.

En fait, tu dois rester auprès d’Adrian, c’est tout ce que tu te dis, parce qu’il n’a pas l’air du mauvais côté, parce que c’est un policier, après tout, et que tu peux probablement lui faire confiance pour être en sécurité. C’est bien pour ça que tu refuses catégoriquement qu’il te confie à quelqu’un d’autre, tu refuses d’être … jetée entre les pattes d’un ou d’une inconnu(e) parce que tu es perdue, tu sembles avoir décidé que tu resterais avec cet homme là et personne d’autre et heureusement pour toi, il semble accepter ça. En fait, il t’emmène chez lui, juste après t’avoir parlé de vêtements chauds, tu restes assise dans la voiture, comme il te demande, le temps qu’il vienne ouvrir la portière de ton côté et puis, tu te laisses guider jusqu’à l’intérieur de la maison.

Tu découvres pour la toute première fois l’intérieur d’une maison occidentale, So-ah. Toi qui n’as toujours vécu que dans des maisons traditionnelles, ou presque, Coréennes, tu ne peux t’empêcher de noter toutes les différences et en l’occurrence, forcément, devant l’état de l’intérieur d’Adrian, le vide qui y règne, et bien, il y en a pas mal des différences. D’ailleurs, tu restes juste … plantée dans le salon, à regarder autour de toi, le temps qu’il s’éloigne et quand il revient, il vient te confier un tas de vêtements. Un t-shirt qui fait la taille d’une robe, un jogging qui te sembles avoir été conçu pour les géants et des chaussettes épaisses. « Je veux bien, une douche … » Ouais, parce que, tu en ressens le besoin là, tu vois. Ce n’est pas que tu es sale, mais tu es maquillée – enfin tu l’étais, là, tu dois ressembler à un panda – et … tu as comme l’envie de retirer toute trace de l’endroit où tu étais de ton corps.

Tu le laisses donc te guider jusqu’à la salle de bain, et c’est quand tu te retrouves seule que tu te permets de souffler. Tu pourrais hurler, pour décharger tout ce qu’il y a de négatif, en toi, mais tu ne veux pas l’alerter alors, tu te contentes de poser les vêtements propres dans un coin, et tu te défais de ce que tu portes pour balancer le tout dans un coin et te glisser sous l’eau bien chaude. Ça te fait un bien fou, et tu frottes bien ta peau, jusqu’à la faire rougir par endroit avant de finalement, ressortir, passer dans une serviette et venir enfiler ce qu’il t’a prêté et … ouais, comment dire que tu nages là-dedans, So-ah. Le t-shirt t’arrive à mi-cuisse, tu as serré le pantalon au maximum pour le faire tenir et il y a au moins vingt centimètres de trop sur tes petites jambes mais, au moins, tu as chaud, alors, tu quittes la salle d’eau, et tu retournes au salon en trottinant. « Où tu vas aller, si tu quittes ton chez toi ? » Que tu lui demandes, presque aussitôt, comprenant qu’il ne compte pas s’attarder ici.
Adrian A. Dragan
Mar 2 Fév - 14:28 ||
Adrian A. Dragan
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Tu ne réfléchis pas vraiment aux implications de ce que tu fais. Tu entraines cette jeune femme dans ton sillage, carrément jusqu’à ta maison personnelle, et tu la fais entrer aussi sec sans réfléchir. Autant dire, mon vieux, que tu es clairement mal parti et que l’on pourrait te reprocher de t’investir personnellement dans cette histoire. Enfin, mon vieux, ce qui est fait est fait, alors tu la laisses dans le salon, avant d’aller fouiller ta chambre et revenir avec des vêtements propres et secs.

« D’accord. Viens suis-moi, c’est par là. Tu l’entraines jusqu’à la petite salle d’eau, tu lui ouvres, allumes les lumières avant de lui faire signe d’entrer. Fais comme chez-toi. »

Et tu l’abandonnes là, avant d’attraper ton ordinateur portable, l’allumer en te laissant tomber sur le canapé. C’est la chaîne d’informations qui te fait relever les yeux de ta boite mail qui débordent de courriers non-lus. Tu découvres tout à coup l’horreur dans ta ville, oui, amis pas que. Les images se succèdent, de villes en villes aux états unis. Tu viens attraper la télécommande, augmenter un peu le son et tu vois, pile quand il y a la porte de la salle de bain qui s’ouvre à nouveau, tu vois des extraits de reportage du monde entier et tu comprends que son pays aussi est touché. Pris d’un sursaut, tu éteins tout bonnement la télévision d’un coup.

C’est en te retournant vers elle, alors qu’elle essaie de comprendre ce que tu vas faire, que tu te retrouves à buguer. Elle ne ressemble plus à un panda, ni à une femme de plaisir déchirée par la vie. En faite, sans maquillage, le visage frais encadré de ses cheveux blonds clairs elle est… belle. Genre plus que tu ne pouvais le croire, à première vue, quand bien même tu ne la trouvais pas déjà repoussante avant.

« Heu… Tu as oublié ce qu’elle demande, absolument. Tu… Il te faut te secouer, tourner la tête en fenant frotter tes yeux avant de te reprendre. La vieillesse, ça ne te fait pas du bien, visiblement. Pour le moment, je vais juste aller au poste de police du centre-ville, là où je travaille. S’il s’avère qu’il faut s’éloigner de la ville, je chercherai un hôtel ou des chambres d’hôtes dans la campagne, peut-être vers le Kansas. »

Sans attendre, tu te relèves, et tu abandonnes ton ordinateur déverrouillé sur la table basse. Tu es en train de retourner vers l’entrée pour renfiler un manteau et te préparer à sortir quand ton téléphone sonne. Tu décroches sans attendre et il te faut presque une minute pour comprendre que la voix féminine au bout de l’appelle est une collègue du poste, qui te supplie de venir les aider. Derrière elle, ca tire, ca grogne et ça hurle de peur.

« J’arrive ! Tu beugles en raccrochant brutalement et tu fonces vers la petite coréenne blonde, une main sur son épaule. Ne bouge pas de chez moi, n’ouvre à personne, d’accord ? Tu la relâches pour noter ton numéro sur un papier. S’il y a un problème appelle-moi, le téléphone fixe est à côté de la TV. Tu as l’air complètement retourné, maintenant. Je dois aller aider mes collègues. »

Et te voilà à te précipiter vers la porte d’entrée pour sortir.
Yoon So-ah
Mar 2 Fév - 17:07 ||
Yoon So-ah
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Tu te sens un peu mieux. Bien mieux, même, en vérité, comme si cette douche était tout ce dont tu avais besoin pour y voir un peu plus clair, finalement. Tu te sens propre. Et c’est surtout, So-ah, c’est comme si tu venais de prendre une grande bouffée d’énergie pure alors que tout à l’heure encore, tu te sentais comme si tu allais t’effondrer dans un coin, pour te remettre à pleurer. Tu n’as jamais été une fille idiote, tu vois, tu comprends les choses, même quand elles sont critiques, une fois l’état de choc passé, tu es en mesure de comprendre, et là, tu comprends que tu es coincée ici, dans ce pays, tu comprends que les choses vont mal, et si ça te fait peur, tu te forces à rester debout, à écouter ce que te dis Adrian, à le suivre, aussi, du coup.

C’est donc complètement emmitouflé dans les vêtements du bonhomme – qui sont chauds et qui sentent bon – que tu retournes au salon, heureusement que le pavillon n’est pas grand, tu parviens à t’y retrouver sans trop de soucis et tu le retrouves installé dans son canapé, son ordinateur entre les mains, surement en train de travailler alors que tu viens directement lui demander ce qu’il compte faire, maintenant, où il va aller, aussi. Visiblement, il a bien des choses à faire, bien des responsabilités, et devant toutes les informations qu’il te donne, toi, ma grande tu hoches la tête en essayant de suivre tant bien que mal. Et en fait, il t’a à peine dit tout ça qu’il se lève, qu’il retourne vers la porte pour attraper son manteau, et toi, tu es prise d’un instant de panique qui te fais faire deux pas en avant … avant que ton élan ne soit stoppé par son téléphone qui sonne. Il y a des soucis ailleurs, il dit qu’il arrive, et puis, quelques secondes plus tard, il est sur toi. Une main sur ton épaule. Tu dois rester ici, il sera de retour bientôt, tu ne dois pas ouvrir, il faut que tu restes tranquille.

Autant dire, jeune fille, que sur l’instant, tu as clairement envie de protester à nouveau, de lui faire savoir que tu n’as pas envie de rester seule mais, cette fois, tu t’en empêche. C’est toi qui t’imposes dans sa vie, et si toi, tu n’es pas auprès des tiens, tu t’imagines qu’il a sans doute une famille, des amis, des collègues à aider avant de s’occuper de toi … ça te fais peur, hein, de rester seule, mais finalement, c’est moins grave que si tu étais restée à la boîte, du coup, ouais, tu arrives à te raisonner, et accepter. « D’accord … » Voilà bien tout ce que tu arrives à articuler alors qu’il sort de la maison et que tu avances jusqu’à la porte d’entrée pour la verrouiller derrière lui.

Te voilà seule, maintenant, So-ah, tu es dans une maison inconnue, alors, au départ, tu en fais le tour, sans rien toucher, et puis, tu t’assieds sur le canapé et tu profites de l’ordinateur qui est encore déverrouiller pour t’informer, évidemment, tu tâtonnes un peu, avec l’alphabet qui n’est pas le tiens, mais tu finis quand même par réussir à dénicher des articles de presse en provenance de la Corée, et en Coréen. C’est comme ça que tu apprends que le virus est là-bas, aussi, et que, si ça semble moins grave pour l’instant qu’ici, il y a déjà eu des attaques, et ça se propage. En fait, tu passes un temps fou, devant cet écran, à lire, te renseigner sur tout ça et c’est quand tu entends les coups violents donnés contre la porte que tu sursautes …

Tu te lèves presque immédiatement, en te disant, tout naturellement qu’Adrian est déjà de retour, mais, tu vois, tu viens quand même vérifier, en te penchant pour regarder par la vitre et … ce n’est pas Adrian, ça. C’est une femme, en fait, qui s’acharne et qui, quand elle te voit à la vitre se précipite sur cette dernière, elle se jette dessus, en fait, et toi, tu recules, tandis qu’elle cogne dedans, encore et encore. C’est quand tu te rends compte que le verre est en train de se fissurer que tu paniques, et au moment où ça cède, que l’étrange femme se rue dans la maison, tu cours, tu attrapes le téléphone au passage et tu t’enfermes dans la première pièce que tu trouves, tu la verrouilles aussitôt, et déjà, tu entends qu’elle frappe contre le bois, si fort qu’elle en fait trembler la porte … Du coup, tout en tremblant, tu viens composer le numéro d’Adrian, inscrit sur le papier que tu avais glissé dans une poche du jogging. Quand tu entends que ça décroche, tu pourrais hurler, tellement tu as peur. « Elle est entrée dans la maison ! Adrian … elle frappe contre la porte … je lui ai pas ouvert, je promet ... » Et alors que tu dis ça, elle vient donner un coup, plus puissant que les autres qui te fais sursauter. « Elle va réussir à entrer ! »
Adrian A. Dragan
Mar 2 Fév - 17:26 ||
Adrian A. Dragan
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Date d'inscription : 31/01/2021
Tu vois bien qu’elle a peur, Adrian, tu n’es pas complètement fou. Le truc, c’est que tu ne peux pas rester en retrait alors que tes collègues ont besoin de toi et que la situation doit être sacrément grave en ville. Tu fais donc en soit de la rassurer, maladroitement, lui donner des consignes claires, et puis tu fonces hors de la maison, avec l’impression qu’un poids en plomb te tombe aussi sec sur l’estomac.

Tu prends ton pick-up, et autant dire que tu grilles à peu près tous les feux et priorité, ta sirène allumée mais pas hurlante, parce que tu vois bien que les gens infectés sont attirés par les sons. Tu traverses la ville, en prenant le temps de regarder l’état de la ville et quand tu arrives au commissariat, te voilà à t’arrêter et descendre pour foncer vers le grand bâtiment. Le truc, Adrian, c’est que tu n’es pas préparer à voir ce qu’il y a dedans. Des zombies, du sang, des viscères. Trop tard, tu arrives après la bataille, encore une fois et te voilà à hurler ta rage en attirant aussi sec les monstres vers toi. Tu refermes la porte et tout ce que tu peux faire, c’est utiliser une barre de fer, qui traine pour tenir les portes fermées au mieux.

T’es complètement perdu, maintenant. Que devient le monde si la police disparaît ? Comment les gens peuvent s’en sortir sans la justice et les flics pour les entourer ? Tu es assis derrière le volant, l’air probablement horrifié par tes pensées quand le téléphone sonne et… Les mots précipités et maladroits de la jeune femme te font complètement sortir de l’angoisse.

« Tiens bon, j’arrive ! C’est un ordre So-Ah, tiens bon ! »

Tu raccroches et cette fois-ci, en plus de tout griller, tu écrases la pédale d’accélérateur. Quand tu arrives à la maison, tu vois tout de suite la fenêtre brisé, et tu es glacé. Et si t’étais encore arrivé trop tard, hein ? Tu te jettes sur la porte de la maison et tu déverrouilles rapidement avant d’ouvrir en faisant claquer le battant. Le truc, tu vois, c’est que le bruit fait se retourner la personne qui est entré chez toi. Et elle vient vers toi, si vite que tu n’as pas le temps de sortir ton arme.

Au final, t’évites ses griffes de peu, tu roules, puis te relèves vers la cuisine pour attraper un des couteaux de cuisine. Tu n’hésites même pas un instant à te jeter sur elle, quand elle se tourne à nouveau vers la porte en bois de ta chambre. La lame tranche la gorge, la freinant sans l’arrête. Alors tu abats encore une fois l’arme pour transpercer la tempe, profondément et… ça s’arrête.

« So-Ah ? Tu lances, en repoussant le corps du pied pour cogner bien plus doucement contre la porte sacrément abîmée. C’est moi, Adrian ! Tout vas bien, elle ne te fera plus de mal. Tu finis par enclenché la poignée et voir que la porte est fermée à clé. Ouvre-moi, il faut que l’on se bouge d’ici, la maison n’est plus sûre. Et tu viens poser ta main à plat contre la porte, avant de souffler. Je ne te laisserai plus toute seule, c’est bon. »

Nan parce que tu vois bien où va le monde, maintenant. Tu ne sais pas ce que tu peux faire pour arrêter ça, pour le moment, mais tu peux au moins protéger une personne… C’est ce que tu vas faire, le temps de retrouver d’autres flics ou soldats, prêt à reprendre ce pays aux mains d’un… virus ?!
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[TERMINE] Ça fait mal de faire des erreurs. Mais ça permet de savoir qui on est réellement. (Adrian)
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