!! FLESH & BONES FERME SES PORTES A PARTIR DU 27 MAI 2021 !!
-19%
Le deal à ne pas rater :
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H -16Go/512 Go
1299 € 1599 €
Voir le deal

[DONE] Cry me a river (Vega)
Icare Argyre
Dim 7 Fév - 15:30 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
T’as pas envie de sortir, en ce moment. Disons que le fait que tu ais cru apercevoir ton double dans un champ, en train de chasser… une vache (?) ça te met un stress ultime quand même. Tu es parti au fin fond du Kansas pour éviter d’avoir à le revoir ou à renouer avec ta famille, alors clairement, si l’apocalypse est venu te le remettre sous les yeux, tu risques de devenir sacrément… aigri ? mal ? bizarre ? Un peu de tout cela, certainement.

Le fait est que, pourtant, tu as besoin de nourriture. C’est sans ta carabine que tu es sorti aujourd’hui, mais avec une de tes cannes à pêche. Tu as besoin de de te détendre, Icare, et quoi de mieux pour cela que la pêche ? Donc oui, il ne fait pas mauvais cet après-midi, la nature a dégelé un peu, tu connais les bons coins d’eau, donc simplement vêtu d’une grosse veste d’hiver, d’un bonnet et de botte, tu traverses ta petite forêt pour t’y rendre.

En faite, tu as même le temps de t’installer en bord de rivière, de monter ta canne à pêche, d’y mettre une mouche personnalisée par tes soins et de lancer l’appât dans l’eau quand tu entends… un bruit. Ce n’est pas tout prêt, ça tu en es presque certain, mais surtout tu as la sensation, au fond de tes tripes, que ça vient droit vers toi. Du coup, tu récupères la lourde hache dont tu te sers pour couper du bois pour ta chaumière, tu abandonnes ton matériel de pêche et te voilà à aller te cacher en lisière de forêt, les yeux plissés, l’air… particulièrement d’un animal en traque en faite.

Au final, c’est quand tu entends des bruits de pas qui se rapproche, une course poursuite tu comprends, que tu inspires à fond, Icare, avant de bander tes muscles et quand tu vois une petite silhouette débouler en face de toi, de l’autre côté de la rivière. Et derrière elle, il y a une poignée de marcheur sacrément vif, parce que visiblement tout récemment transformer.

« Merde ! »

Tu devrais te tourner, rentrer chez toi, ne pas te mêler de cette histoire, mais tu n’as jamais été du genre à abandonner les plus faibles toi, même si tu dois en souffrir. Alors tu finis par sortir de ta cachette, tu retires ta grosse veste avant de… te jeter dans le courant gelé de l’eau, te retrouver trempé et frissonnant, avec l’impression que l’eau est une lame coupante et quand tu atteins l’autre rive, tu fais, enfin, entendre ta voix.

« Vers moi ! Viens vers moi !Que tu ordonnes à la brune, en avançant vers elle, et en abattant un premier zombie d’un gros coup de hache avant de l’attraper par le bras et la faire reculer vers le torrent gelé. Ils ne pourront pas nager, suis-moi ! »
Vega C. Echeverría
Dim 7 Fév - 17:49 ||
Vega C. Echeverría
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 543
Date d'inscription : 04/02/2021
Tu ne sais pas trop ce qui t’as pris, hein, de vouloir sortir toute seule, aussi, Vega. Tu n’avais jamais fait ça, avant, mais là … là, disons simplement qu’après l’épisode de la vache, tu avais senti Ekaitz sacrément fatigué. Toi, tu as toujours eu de l’énergie à revendre, et depuis que tu t’es mise en tête de d’offrir une seconde jeunesse à cette baignoire que tu as dénichée, et bien, tu ne tiens plus en place. Il te manquait certaines choses, tu savais que tu pouvais trouver ça pas si loin, alors, tu t’es lancée, tout simplement et même si en majorité, les gens t’ont demandé plusieurs fois si c’était bien raisonnable et bah, ouais, en fait, tu t’es vexée, tu as grogné un « oui » sacrément mécontent, persuadée qu’on était encore en train de te sous-estimer, et puis, tu as passé le portail d’un pas rageur avant de t’éloigner en grommelant pour toi-même.

Le plus étrange, c’est qu’à l’allé, tout est allé pour le mieux, tu vois. C’est même passé comme une lettre à la poste, en vérité, tu as tracé ta route jusqu’au petit village, tu as déniché ce que tu voulais dans les maisons alentours – et oui, complètement, tu as chargé ton sac de bain moussant et de sel de bain par la même occasion – et puis, tu as fait demi-tour, pour rentrer avant que la nuit ne se décide à te tomber sur le coin du nez. C’est là que les choses se sont compliquées … genre, vraiment compliquées. En fait, ton attention a été déviée et attirée par des couleurs au beau milieu d’un champ complètement en friches. Lorsque tu t’es approchée, tu as trouvé des tentes, pas en si mauvais état, et un campement qui avait l’air récent. Tu t’es dit, un peu naïvement, que tu avais surement mis la main sur des survivants sauf que, ma grande, la vérité, c’est que tu es arrivée quelque chose comme deux jours trop tard.

Avant que tu ne comprennes réellement ce qui était en train de t’arriver, tu t’es retrouvée presque cernée par des rôdeurs, les plus frais que tu aies vus depuis des semaines, tiens et, ne sachant que faire d’autre, tu t’es simplement enfuie, tu t’es mise à courir à toutes jambes pour tenter de leur échapper sauf que … ouais, tu t’es rapidement sentie essoufflée. Ta poitrine s’est faite de plus en plus douloureuse. Pourtant, tu n’as pas pu te résoudre à t’arrêter, pour des raisons évidentes.

C’est donc dans un drôle d’état que tu déboules non loin de cette rivière. Tu entends toujours les grognements derrière toi, même s’il semble que tu en aies semés quelques-uns. Tu ne sais même pas exactement où tu es, tu sais que tu es encore trop loin de la ferme pour espérer que l’on t’entende, si tu cries et en fait, tu sursautes littéralement en entendant cette voix, et surtout, en voyant cet homme sortir de nulle part, complètement trempé. Quand tes yeux se posent sur les traits de son visage, tu as un hoquet de surprise … « Qu’est-ce que tu … » Fait là. C’est ce que tu t’apprêtais à demander alors qu’il vient t’attraper par le bras et que tu n’hésites même pas à venir te planquer derrière lui avant qu’il ne décide à te pousser … dans l’eau glacée. Et tu pourrais protester, hein, mais la vérité, Vega, c’est que tu as si peur que tu fais ce qu’il faut, tu nages, tu traverses, et une fois sur l’autre rive, tu te retrouves à te laisser tomber sur l’herbe humide, recroquevillée sur toi-même, tremblante, et une main sur ta poitrine, côté cœur. « Pourquoi tu es là … ? » Tu demandes, en relevant légèrement le nez.
Icare Argyre
Dim 7 Fév - 20:37 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu n’as même pas le temps de te dire qu’il ne faudrait pas que tu interviennes, parce qu’une fois que tu l’aurais tiré de ce mauvais pas, tu seras tout bonnement incapable de lui faire face, de réagir et d’agir devant elle, que tu as déjà foncé dans le lit glacé de la rivière. Un mouvement de hache la protège du monstre le plus proche et te voilà à l’attraper sans réfléchir. Et tu sais quoi, Icare ? Tu détestes ça. Toucher les gens, c’est accepter d’entrer en résonance avec eux. Ca une tendance bien particulière à te rendre parfaitement malade. Pour le coup, pourtant, tu n’y penses pas vraiment…

Elle commence à parler, mais tu n’attends pas de l’écouter. Tu la pousses vers l’eau, en faisant barrage de ton corps. Tu n’as pas vraiment l’intention de la protéger et de mourir pour elle, hein, juste que tu vois bien qu’elle n’a pas l’air en forme et toi, tu es parfaitement de te défendre. Alors tu recules après elle, tu la laisses nager de l’autre côté et finalement tu repasses par le courant glaciale en grognant comme les monstres qui te suivent. La grande différence (et ça compte, croyez-moi) c’est que les zombies, eux, se font emporter par l’eau alors que tu parviens de l’autre côté en sentant tes doigts de mains et de pieds se refroidir à un point inquiétant.

« Hein ? »

Tu fronces les sourcils, sans comprendre de quoi elle parle, alors qu’elle a fini sur le sol de la berge, une main bizarrement appuyée contre elle. Et comme tu l’avais prévu, t’es juste incapable de te détourner et de la laisser là, parce que quand tes yeux acceptent de glisser sur son visage, tu y lis une douleur… Étrange, profonde, physique tu le sais. Ca vient te labourer le cœur, et tu manques de peur de geindre. À la place, tu te détournes d’elle.

« J’étais là pour pêcher, mais je n’attendais personne. Tu finis par lui apprendre en attrapant ton manteau d’hiver pour revenir vers elle. Et toi, tu vas mal. C’est une affirmation, sans crainte, sans douceur. Met ça sur ton dos, je n’ai pas envie que tu meurs de froid. »

Tu poses ton lourd manteau sur ses épaules, bien maladroitement, et tu recules de quelques pas pour aller récupérer tout ton matériel de pêche. Tu n’as rien attrapé, aujourd’hui, dommage. Après avoir tout ranger dans ton sac, sans un mot ou une attention de plus pour la brune, tu charge le tout sur ton dos et tu reviens vers elle. Tu te penches sur elle, sans t’accroupir ou mettre un genou à terre, et tu finis par lui demander, presque à regret.

« Tu peux marcher ? Tu attends un instant, avant de juger probablement que la réponse sera non, parce que tu tends les bras vers elle. Je peux te porter ? Je ne te veux pas de mal, mais rester assise ici n’est pas une bonne idée. »

Et tu attends son accord, parce que déjà, tu dois la toucher, mais si en plus, elle se met à paniquer dans tes bras, toi tu finiras à genou.
Vega C. Echeverría
Dim 7 Fév - 21:25 ||
Vega C. Echeverría
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 543
Date d'inscription : 04/02/2021
Ça fait mal, Vega. Et franchement, ça faisait un sacré bout de temps que tu n’avais pas ressenti ça, normalement, cette malformation, cette maladie qui t’étreins le cœur est relativement bien contrôlée grâce au suivi dont tu disposes, grâce à Ekaitz, en grande partie, qui n’a jamais cessé d’essayer de faire en sorte que ça aille toujours mieux, pour toi. Normalement, tu peux courir, sauter, rire, danser, tout ça sans le moindre problème parce que tu sais ce qu’il faut faire pour éviter la souffrance, lorsque tu cours, le matin, tu souffles, tu respires, quand tu dois t’arrêter, et bien, tu t’arrêtes et tu te ménages parce que, te ménager, c’est le maître mot pour garder tout ça sous contrôle. Aujourd’hui, malheureusement, tu n’as pas pu le faire, lorsque tu as senti ton cœur en souffrance … tu as dû forcer et lui imposer la cadence de cette fichue course poursuite. Pas étonnant que tu doives en payer le prix, maintenant.

Te voilà donc, à peine sortie de l’eau, complètement frigorifiée à juste devoir t’arrêter sur le sol. Une main tout contre ton cœur, tu essaies de respirer aussi calmement que possible, mais tu sais bien, Vega, que ça ne suffira pas. Absolument pas. « Depuis quand tu pêches ? » Que tu envoies, alors que l’homme est là, à t’expliquer qu’il était là pour pêcher, qu’il n’attendait personne, et bon sang, rien que ça, ça devrait te permettre de comprendre que tu ne connais absolument pas l’homme qui se trouve là, près de toi, hein, mais tu es tellement perdue au milieu de la douleur qui prends place dans ta poitrine que tu n’arrives pas à réfléchir, et en fait, tu ne cherches même pas à le faire. D’ailleurs, il a ce geste, pour venir déposer son manteau sur tes épaules, et forcément, tu vois, une telle attitude ne peut que te rappeler le médecin qui, depuis le premier jour de l’épidémie, n’a jamais cessé de prendre soin de toi et de ta santé à la première occasion. « C’est mon cœur … c’est douloureux. »

Tu fermes les yeux, un instant, tu te concentres pour … ouais, tu essaies vainement de faire passer ça, de la faire disparaitre comme elle est venue parce que tu refuses d’être un poids, ou de paraitre faible. Le hic ? Et bien c’est que pour cette fois, tu n’as pas le choix, et tu t’en rends compte quand il vient te demander si tu peux te lever, hein, parce que, tu essaies de faire en sorte que oui. Tu peux te lever. Ça te fait un mal de chien, d’ignorer sa main tendue, et quand tu te retrouves debout, ça te fait un effet horrible d’essayer de forcer pour avancer. Tu as l’impression que ta poitrine est devenue une cage quasiment hermétique, comme si l’air ne pouvait plus circuler en toi … ça bloque complètement. « J’peux pas … » Tu finis par abdiquer, alors que ta main vient agripper son bras, juste pour ne pas tomber. « Je … je suis désolée … je peux pas bouger. » Et c’est pire que ça, ça te sert dans la poitrine, tu es complètement essoufflée sans pouvoir t’en remettre, tu es probablement atrocement pâle, et en sueur, et surtout, dans tes yeux, on peut voir l’angoisse, la peur, la panique, même.
Icare Argyre
Dim 7 Fév - 22:07 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu n’as véritablement pas envie d’être là, pas envie de l’aider, pas envie de souffrir. Et tu le sais, Icare, tout ce que tu vas gagner, d’une manière ou l’autre, ce sera de la douleur. Il n’y a pas d’interactions avec d’autres humains sans que tu ne finisses un peu plus brulé. Pourtant, le fait est aussi que cette empathie qui te ronge la vie te pousse à te pencher sur elle. Tu ne peux pas l’ignorer, la laisser dans sa souffrance, la regarder… quoi au juste ? Elle risque de mourir, là ? En tout cas, Icare, c’est ce que toi tu te dis et ton instinct ne te trompe presque jamais.

« J’ai toujours pêché. Que tu réponds, et tu te dis qu’elle perd la tête, qu’elle te confond avec un autre. Tu viens lui tendre la main, la remettre debout et tu te plantes dans son champ de vision dès que c’est fait, pour lui dire, en articulant exagérément. Je ne te connais pas et toi non plus. Cesse de parler, tu te trompes sur moi. »

Ce n’est pas méchant, disons plutôt que puisque tu la vois lutter pour respirer et que tu crois au départ que le souci vient de là, tu préfères qu’elle arrête de parler et qu’elle se concentre sur son souffle. Sauf qu’elle vient désigner son cœur comme étant le problème et là, Icare, une brique tombe au fond de ton estomac. Qu’est-ce que tu peux faire pour ça toi.

Elle tremble sur ses jambes, elle ne tient même plus debout et se rattrape à toi. La réaction est instantanée, ta peau se recouvre de frisson, poils dressés comme si ce n’était que le froid. Et sans te laisser le droit de tomber avec elle, tu finis par agir avant de la perdre. Tu la récupères contre toi, d’un bras sous ses épaules et d’un autre sous ses genoux.

« Arrête de parler et respire. Ta voix devient grave, sombre, et ton souffle s’agite dans tes poumons. Je… je… je te ramène au chaud ! »

T’as pas d’autres idées, alors tu te mets à foncer à travers la forêt sans attendre. T’es pas si loin que ça de chez toi et en courant, il te faut deux fois moins de temps pour retrouver ta petite cabane. Tu pousses la porte d’un coup de pied et les chiens se réveillent d’un coup sans crier. Tu pousses Moon, un grand norvégien blanc, du canapé et te voilà à déposer le corps trop fin et petit pour survivre par lui-même dessus et tu t’écartes comme si tu étais parfaitement brulée de l’avoir tenue si longtemps contre toi.

« Qu’est-ce qu’il a ton cœur ? Que tu finis par demander, en repoussant les trois chiens qui veulent accueillir la nouvelle venue. S’il bat trop fort, il faut que tu te calmes. Inspire à fond, expire par le nez. Ferme les yeux et concentre-toi si quelque chose de bien. Je vais te chercher de l’eau. »

C’est sans queue ni tête, mais tu ne sais juste pas quoi faire, alors oui, tu fuis. Tu pars à la cuisine, tu attrapes un verre que tu remplis d’eau et tu passes chercher une des couvertures de ton lit. Le temps que tu reviens, le plus jeune des chats de la maison, Deneb, un siamois qui a été abandonné dans une boite à chaussure, a grimpé sur la jeune femme, posé sur son cœur. Et toi tu te figes avant de lâcher.

« Il ronronne. Tes yeux s’arrondissent. Des scientifiques disent que le ronronnement soigne certains maux. Oui, tu es en train de prier pour que ce soit le cas, là, présentement. »
Vega C. Echeverría
Lun 8 Fév - 10:28 ||
Vega C. Echeverría
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 543
Date d'inscription : 04/02/2021
Si tu en avais la force, tu te mettrais certainement à pleurer à chaudes larmes. Le fait est que, là, tu vois, tu as si mal et tu te sens si faible, que tu n’as même pas force de produire le moindre sanglot, ni même la moindre larme, elles restent désespérément bloquées dans tes yeux brillants de douleur, et toi, tu te retrouves sans plus pouvoir avancer, ou encore bouger efficacement. C’est désolant, Vega, mais … tu n’y peux rien, malheureusement. Le destin a fait de toi quelqu’un qui doit être faible, ou choisir de se battre pour ne plus l’être, le problème, c’est que parfois, c’est comme ça, ça prend le dessus et toi, tu es complètement impuissante. On t’a déjà dit, pourtant, qu’en tant que personne cardiaque depuis si longtemps, il te fallait penser à avoir ton traitement médical avec toi, systématiquement, sauf que, ouais, têtue comme tu l’es, c’est encore une chose que tu refuses. Tu n’as pas envie que ton sac devienne une pharmacie ambulante … même si tu as au moins de l’aspirine dans une poche de son sac.

La rudesse des paroles de cet homme est … étonnante, soudainement. Il a le visage de ton doux médecin, et pourtant, il n’en a pas l’attitude du tout. Jamais Ekaitz ne s’est permis de s’adresse à toi de cette manière, ou de te jeter ce genre de regard, mais, encore une fois, tu n’as le temps d’en débattre, parce qu’il vient t’attraper, te faire basculer, et tu te retrouves au creux de ses bras tandis qu’il t’emporte quelque part. Tu ne sais pas où.

Ce que tu sais, par contre, c’est que la chaleur de la cabane vient te saisir tout le corps, bien vite, tu te retrouves allongée sur quelque chose de bien plus confortable que le sol froid, et si tu peines à respirer, encore et toujours, la question qu’il te pose vient te convaincre qu’effectivement, malgré ce visage en tous points identique à celui d’Ekaitz, cet homme n’est pas ton médecin. « Malformation … insuffisance cardiaque … » Que tu réponds, tant bien que mal, une main toujours contre ta poitrine, tu te sens si oppressée que tu viens ouvrir ton manteau, puis déboutonner le haut de ta chemise comme si tes vêtements étaient ce qui te gênais le plus, actuellement. Et franchement, tu essaies de te calmer, hein, tu luttes pour reprendre une respiration plus stable, plus calme, mais pour l’instant, ça reste sans grand succès.

Tu finis donc par fermer les yeux, alors qu’il s’éloigne, et … tu sens cette présence, sur toi. Quand tu ouvres les yeux, il y a ce chat qui est littéralement venu s’installer contre ta poitrine, il ronronne contre toi, et si ça semble surprendre l’homme, s’il t’explique qu’il cherche probablement à t’aider de cette manière, tu finis, toi, par pencher la tête en arrière, poser une main sur le poil doux de l’animal, et tenter ainsi de te reprendre. Le pire ? C’est que tu te sens au moins un peu plus calme, alors, tu te dis que c’est bon signe. « Il y a de l’aspirine … dans mon sac, la poche avant. » Tu indiques, calmement, tout en tournant la tête et en rouvrant à peine les yeux pour te remettre à observer cet homme. Tes yeux le détaillent à nouveau, comme à la recherche d’une différence notable. « Comment est-ce que tu t’appelles ? »
Icare Argyre
Lun 8 Fév - 11:32 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu ne sais pas quoi faire. Tu sais qu’il faut que tu fasses quelques choses, c’est déjà bien hein, mais quoi ? Tu n’es pas médecin, tu as d’ailleurs une antipathie certaine et prononcé pour les corps de médecine. Sauf que la jeune femme semble vraiment au plus mal et que tu ne vas pas la laisser comme ça. Non… rectification, tu ne vas pas la laisser mourir sur ton canapé. Avec un peu de malchance, on va t’accuser de l’avoir tué et tu vas te mettre à dos les survivants du coin… Alors non, hein, Icare, tu as assez morflé, tu ne vas pas la laisser passer l’arme à gauche sur ton canapé.

« Cardiaque… Que tu te surprend à répéter, en assimilant la nouvelle. Ton cœur… C’est ton cœur qui lâche ? Oh non, p”tain ! Tu pouvais pas me faire ça prêt d’un hôpital ?! »

Et franchement t’as pas beaucoup d’autre chose que t’éloigner parce qu’elle a besoin de se calmer et toi, tu paniques tellement que tu ne vas lui faire que du mal. D’ailleurs, dans la cuisine, tu as besoin de t’accrocher de toutes tes forces au plan de travail, jusqu’à t’en faire mal aux mains, et retenir ton souffle pour ne pas craquer. Sa souffrance te rend malade, Icare… tu finiras pas craquer quand elle partira. Enfin… si elle repart.

Tu es de retour et Deneb est sur sa poitrine. Dans le fond, tu remercies mentalement le chat de tenter de prendre soin d’elle quand toi tu ne peux rien faire et tu approches, sans la toucher, sans lui proposer ton aide. Tu la regardes, tu cherches et… ouais en faite tu te raccroches uniquement à ce que tu peux faire à ton échelle. La couverture que tu as ramené tombe sur son corps, de son menton à ses pieds et tu finis par te pencher sur elle, l’air affreusement sérieux. D’un mouvement rapide tu récupères son médicament et tu la laisses avaler ça sans savoir si ça va vraiment aider.

« T’es trempé. Elle doit s’en douter, hein, mais tu le lui dis quand même. Si tu attrapes froid, ce sera pire. Je te retire tes vêtements, ok ? Je… Je regarde pas, t’inquiète pas. »

Et tu attends qu’elle accepte, ou au moins qu’elle ne te repousse pas, pour avancer tes mains à elle et sans attendre, tu les glisses par-dessous de la couverture et tu commences par t’attaquer à ses chaussures. Rapidement, en l’effleurant à peine alors que tes yeux restent grand ouvert, fixement posés sur la couverture, tu fais glisser ses chaussettes, son pantalon puis tu viens déboutonner sa chemise, et tirer délicatement sur le vêtement pour le glisser sous elle sans gêner Deneb qui continue sa ronron thérapie.

« Je reviens. Que tu lui annonces avant de foncer à grands pas lourds à la salle de bain et tu finis par revenir avec une de tes serviettes, propres hein, mais qui porte tout de même ton odeur. Comment tu te sens ? »

Et sans réfléchir, tu reviens glisser tes mains et la serviette sous la couverture pour commencer à lui frictionner les jambes pour la sécher… oui, la réchauffer aussi hein. Pendant que toi, mon vieux, tu continuer de goutter sombrement.
Vega C. Echeverría
Lun 8 Fév - 12:53 ||
Vega C. Echeverría
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 543
Date d'inscription : 04/02/2021
Ta question, Vega, il l’ignore totalement. A croire qu’il n’a pas réellement envie de te donner son nom, ou alors que ton état est plus préoccupant que tu l’imagines. Si la peur de trépasser est toujours en toi, quand tu fais ce genre d’attaque, il est certain qu’avec le temps, c’est devenu moins impressionnant à tes yeux. Pour les autres par contre … c’est comme si tu étais littéralement en train d’agoniser sous leurs yeux, et tu te doutes que c’est loin d’être facile à gérer. C’est surement pour ça, en fait, que le fait qu’Ekaitz ne soit jamais loin de toi t’arranges, dans le fond, quand tu es au plus mal, il a les bons gestes et les bons réflexes parce que c’est son métier de s’occuper de toi, finalement. Là, c’est autre chose, et c’est pour ça que tu luttes Vega, tu essaies de te reprendre à tout prix, de calmer la crise au plus vite parce que tu sens bien que cet homme est parfaitement démuni face à ton état.

« Je ne suis pas certaine que les hôpitaux soient encore bien utiles … » Et oui, pour le coup, tu protestes un peu, hein, parce que ça n’a pas tellement de sens ce que tu entends là. Il n’y a plus personne dans les hôpitaux si ce n’est des rôdeurs, ce n’est pas là-bas que tu aurais pu trouver de l’aide. Tu ne te devrais pourtant pas t’agacer, Vega, c’est loin d’être bon pour ton cœur qui, actuellement, disons les choses clairement est en souffrance pure et dure. Non, en fait, tu te rends compte que rien ne sert de protester, alors, c’est sur le chat que tu choisis de te concentrer, une main sur son poil, tu sens sa respiration, son petit cœur contre toi, et surtout, son ronronnement est assurément apaisant, ce qui te permets de souffler un peu, tandis que l’aspirine que tu avales à la vitesse de la lumière prends son temps pour faire un peu d’effet.

C’est de nouveau sa voix qui vient te surprendre. Tu dégoulines, oui. C’est affreusement désagréable et tu as clairement froid, seulement, pour le moment, tu as bien autre chose à faire et à penser. Et il le sait ça, parce qu’il vient carrément te demander l’autorisation de te débarrasser de tes vêtements, il te promet même de ne pas regarder et … ouais, mettons ça sur le fait que tu es ailleurs, mais, tu acceptes d’un signe de tête. Du coup, il se penche sur toi, et tout en conservant la couverture sur toi, il glisse ses mains contre toi pour retirer tes chaussures, tes chaussettes, puis venir défaire le bouton de ton jean pour le faire glisser et … ouais, hein, t’es obligée de fermer les yeux pour n’avoir aucune réaction, parce que, même si ses yeux sont assurément sages, comme promis, et bien, tu sens tout de même sa peau, ses doigts froids tout contre ton épiderme que tu ne peux pas empêcher de réagir. Tu en rougis de honte, c’est certain, ma grande … et c’est la même chose quand il vient retirer les boutons restants sur ta chemise pour te la retirer elle aussi. « Merci … » Tu murmures, en tournant un peu la tête vers le dossier du canapé, et en lâchant un léger soupire qui t’apprends que, oh, miracle, on dirait que ta respiration s’est faite plus régulière. A croire que retenir ton souffle à chaque fois que ses doigts ont touché ta peau a été drôlement efficace.

« Mieux … » Que tu viens donc offrir, sans grande conviction alors que, ouais, il revient, et maintenant, il t’attaque littéralement à la serviette pour sécher et réchauffer ton corps. Vu comme tes joues sont rouges, maintenant, Vega, autant dire que personne n’aura de doute sur le fait que ça fonctionne, hein. « Ça va passer, j’ai simplement trop forcé, l’aspirine devrait suffire, j’ai connu pire. » Et tu reposes les yeux sur le chat, hein, parce que, c’est plus facile que de regarder ce type, au visage pas si inconnu, dans les yeux pendant qu’il te frictionne les cuisses, hein. « Ou alors c’est lui le remède miracle … » Ouais, on y croit tous.
Icare Argyre
Lun 8 Fév - 13:30 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
T’es profondément maladroit, Icare, c’est une chose, mais tu n’as pas une once de méchanceté ou de perversité. Pourtant, Dieu sait que tu n’as pas vu le corps nu d’une femme depuis… bien trop longtemps pour t’en souvenir. Mais tu t’es si bien convaincu que tu es incapable de ressentir toute forme de désir physique, disons sexuel hein, que tu n’y penses même pas en lui demandant sa permission. Tout ce que tu veux, c’est l’aider au mieux, pour ne pas quelle meurt chez toi. Même pas tant altruiste, quand on y pense.

Te voilà donc à la déshabiller le plus rapidement possible. Si tu tentes de ne pas trop la toucher, tu n’as pourtant pas vraiment le choix de faire glisser tes doigts contre sa peau gelée par moment. Et tu les sens, ses formes, le grain de son épiderme ou les zones plus froides et plus chaudes que tu la compenses. Tu ne dirais pas que ça te fait réagir, disons mon vieux que ça va justement hanter tes rêves quelques jours, le temps que tu fasses une croix dessus.

Au final, tu as fini de la déshabiller et tu continues ce drôle d’échange pour venir l’essuyer et la réchauffer en même temps. Tu te fies à la couleur de son visage pour comprendre que ça semble marcher et finalement tu ralentis de plus en plus l’action de tes mains sur elle sans penser à les reprendre parce que t’es juste complètement cassé sur ce qui se fait ou non.

« Ah, c’est pas trop tôt. Que tu souffles avant de… craquer et tomber en arrière, directement assis sur le sol et c’est Jefferson qui vient aussi sec se coller dans tes bras, en tentant de te lécher le visage. Qu’est-ce que c’est, ton truc de cœur ? Il s’emballe ? Et quand elle parle de ton chat, toujours couché sur elle, tu as un grondement sourd, léger et rapide. Deneb reste ici, faut pas croire. Au pire, si tu as besoin, tu n’auras qu’à revenir ici. »

Et tu ne t’en rends pas compte, parce que tes yeux sont déjà obnubilés par le chien qui veut des caresses, mais tu viens de lui proposer de revenir chez toi au besoin. Ce n’est pas “normal”, pas quelque chose que tu ferais instinctivement, sauf que dans le fond, Icare, tu n’as pas non plus envie de la voir mourir parce que son cœur est trop faible. Du coup, oui, tu lui proposes ça sans réfléchir.

Au final quand Jefferson accepte de s’écarter pour aller jouer avec les deux autres canidés, tu finis par pousser sur tes mains. Tu ne te remets pas debout, hein, mais à genou au moins, en laissant apparaître pendant quelques instants, les tremblements maladifs de tes mains, avant que tu refermes tes poings sur sa couverture, pour cacher ça.

« D’ailleurs, c’est quoi ton prénom ? Et tu viens d’où au juste ? Tes yeux hésitent, vadrouillent, vont et viennent et tu finis par oser croiser son regard quelques instants avant de  grogner et cette fois-ci, véritablement te remettre debout. Tu veux que je t’apporte des vêtements sec ? Et en disant ça, tu t’en vas avec les siens que tu étends sur l’étendoir qui attend sagement devant le feu dans la cheminée. Pourquoi tu avais autant de ces monstres derrière toi ? »
Vega C. Echeverría
Lun 8 Fév - 14:37 ||
Vega C. Echeverría
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 543
Date d'inscription : 04/02/2021
Bon sang, Vega, à quel moment ça arrive, ce genre de choses, hein. Non, parce que, quand même, ça va loin dans la cocasserie, là, tu ne trouves pas ? Les zombies, c’était une chose, oui, le fait de tomber sur le … le quoi, d’abord ? Le sosie de ton médecin ? C’est déjà autre chose. Que le sosie de ton médecin en vienne à te déshabiller, pièce par pièce, avant de te frictionner le corps, là, ouais, non là, franchement, ça va loin, hein. Parlera-t-on du fait qu’en plus, tout ça vient de contribuer au fait que tu es parvenue à te calmer ? Non. Non, vraiment, disons qu’à ce stade, tu préfèreras très certainement t’en passer parce que, si toi, tu retiens clairement ton souffle quand tu le sens t’effleurer, lui, tu vois bien qu’il est … rigide. Autant ne pas t’infliger une grosse honte, en plus du reste.

D’ailleurs, tu finis par froncer légèrement les sourcils. Il a arrêté son mouvement pour te réchauffer avec sa maudite serviette, et, ses mains sont toujours sur toi – avec le tissu pelucheux entre ta peau et la sienne – et puis, tout à coup, ma grande, il disparait. Il s’effondre. Et bon sang, tu as si peur, sur l’instant, que tu te redresses à la vitesse de la lumière, malgré la douleur toujours présente, tu attrapes le chat d’un bras, tu viens retenir la couverture contre toi de l’autre et te voilà à te hisser à genoux sur le canapé pour te pencher de son côté. Tu pousses un immense soupire quand tu te rends compte qu’il est par terre, avec l’un de ses chiens. « Communication interventriculaire. » Que tu lui offres, simplement, utilisant le terme médical que tu as si souvent entendu au cours de ta vie. « Je suis née avec un trou au beau milieu du cœur, entre deux ventricules. Pour résumer, il fonctionne mal. » Tu ne vas tout de même pas te perdre dans les explications détaillées, tu doutes qu’il en ait besoin maintenant, ou encore envie d’ailleurs. Toi-même, tu n’as pas la force pour ça … l’essentiel est dit, de toute façon. « Je ne comptais pas l’emmener… » Et tu te rends compte que tu tiens encore l’animal entre tes bras, tu as de la chance, il semble sociable avec toi, il ne t’a même pas griffée. Dans tous les cas, tu finis par le relâcher pour lui rendre sa liberté, avant de soupirer et de croiser les bras sur ta poitrine pour y réajuster la couverture qui te couvres.

Il finit par se redresser, par se mettre à genoux, au sol, près du canapé, tu te retrouves donc à le regarder de haut, levant les yeux au plafond quand il te demande ton prénom. « Vega. Mais je te l’ai demandé la première. » Tu viens lui rappeler cette question à laquelle il n’a tout simplement pas répondu du tout, probablement parce qu’il était bien trop occupé, ou sous pression pour ça. « D’une ferme pas loin, juste à côté d’Alden, j’étais allée chercher un peu de … matériel. » Ouais, même si, en plus des petits trucs dont tu avais besoin pour cette fichue baignoire, ton sac regorge surtout de trucs aussi futiles que des produits pour le bain … Dans tous les cas, tu reviens t’asseoir dans le canapé, sans le quitter des yeux, parce que, franchement, cette ressemblance t’intrigue quand même sacrément maintenant que tu vas un peu mieux. « Je veux bien un t-shirt … ou une chemise. » Ouais, histoire de ne pas passer tout ton temps en soutien-gorge, quoi, la couverture, c’est bien, hein, mais ça a ses limites. « Je crois qu’un groupe de campeur s’est fait becter à environ un kilomètre d’ici, je me suis approchée, et je me suis laissée surprendre, c’était stupide. » Au moins, tu l’avoues, hein.

Tu prends maintenant le temps de regarder autour de toi, la cabane, sacrément bien aménagée, comme si … comme s’il vivait ici depuis toujours, en fait. « Tu vis seul ? » Tu demandes, avant de poser les yeux sur les chiens, les chats. « Enfin … sans autre être humain, je veux dire ? »
Contenu sponsorisé
||
 
[DONE] Cry me a river (Vega)
Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» [ABANDON] Runaway (Vega)
» stars can't shine without darkness | vega.
» [TERMINE] - Il était allé la rechercher... (Vega)
» [TERMINE] - Tu venais me sauver à ton tour (Vega)
» [DONE - HOT] - Leurs chemins venaient s'entremêler. (Vega)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
☣ FLESH & BONES. :: Place for fun :: Archives :: RPs-
Sauter vers: