!! FLESH & BONES FERME SES PORTES A PARTIR DU 27 MAI 2021 !! |
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[DONE] Cry me a river (Vega) Icare ArgyreMer 10 Fév - 14:54 || rankpersoMessages : 353 Date d'inscription : 06/02/2021
Tu n’en peux plus, Icare. Parce que toi, tu sais parfaitement qu’elle ne devrait pas s’approcher, pas essayer de te comprendre ou tenter le diable. Tu n’es pas mauvais, mais tu n’es pas bon non plus, et ça, tu vois tu n’es pas certain qu’elle s’en rende vraiment compte. Le souci étant, en vérité, que tu n’as aucune confiance en toi. Et ce serait grave, tu vois, si les autres, cette fille plus précisément, commençait à en avoir plus en toi que toi-même.
Te voilà à la faire tomber, pour tenter de lui infliger la peur qu’elle devrait ressentir. Au fond, c’est bien stupide comme réaction, parce que merde hein, t’as pas envie d’être méchant ou de faire peur toi, mais ses réactions te font… surréagir. Et tu vois, si tu parviens à te défaire d’elle, sa proximité a complètement émoussé tes limites et ton contrôle. Les larmes viennent mouiller tes yeux, tu luttes, tu tentes et… oui, tu échoues lamentablement.
« Parce que je connais les gens ! Que tu grinces quand elle semble s’énervée. »
Et ça t’énerve. La colère se mêle à la peur et à la douleur, donne un mélange aussi explosif qu’idiot. Sauf que tu pourrais exploser (en tout cas, tu aimerais, toi) mais tu ne parviens pas à l’atteindre parce qu’elle t’arrête en un mot. Ton prénom, dans sa bouche. Et tu te figes. Ton visage se délie, redevient complètement plat avant que tu te marque de peur. Brutale, sincère.
Il est fort probable que tu vas la lâcher maintenant, pour t’enfuir et éviter qu’elle ne puisse t’atteindre par l’utilisation de ce prénom que tu aies. Ouais, probable… Sauf que tu ne parviens pas à aller jusqu’au bout parce qu’elle parvient à te surprend, cogner assez fort pour te faire perdre l’équilibre et tu chutes sur le côté alors qu’elle prend ta place au-dessus. As-tu déjà vécu une situation pareil, Icare ? Non, jamais. Jamais une femme ne t’a approché à ce point, jamais on ne ta coincé de cette manière. Et elle parle, alors que tu te mets à la supplier mentalement de te laisser tranquille. Jusqu’à entendre ses mots.
« Ce n’est pas compliqué de me battre… Tu souffles en venant littéralement fermer les yeux et soustraire tes iris bleutés au vert des siens. Fais comme tu veux, je ne disais pas ça pour te forcer à prendre des risques… »
Et tu te figes. En faite, non, tu relâches complètement tous tes muscles, tes membres, ton souffle. Si ton visage reste crispé par la peur et l’incompréhension, ton corps abandonne pleine et totalement le combat contre elle. Elle a gagné, aujourd’hui, c’est tout ce que tu sais et que tu garderas en tête. Demain ça ne sera probablement pas la même chose. En attendant, Icare, tu finis par relâcher ton souffle et entre tes lèvres ta voix s’échappe comme une supplique.
« Tu as fini ? Ou tu vas rester assise sur moi encore longtemps ? Tes yeux s’ouvrent et tu lui offres un regard clairement perturbé et troublé. Pourquoi tu fais ça, Vega ? Les gens ne s’intéressent pas à moi habituellement, et tu devrais faire comme eux. »
Et finalement tu craques, Icare. Une larme se forme dans ton oeil droit, force le passage et elle glisse, lentement sur le bord de ton visage jusqu’à tes cheveux trop long et mal coiffé. Ca y est, mon vieux, elle t’a touché.
Vega C. EcheverríaMer 10 Fév - 15:23 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 543 Date d'inscription : 04/02/2021
C’est une certaine forme de frustration qui a prit le dessus. De toute façon, avec toi, c’est toujours comme ça, tu ne supportes absolument pas d’être sous-estimée, Vega, que ce soit à cause de ton cœur, ou du fait que tu sois jeune, ou encore que tu sois une femme. Tu es grande, mais tu n’es pas bien épaisse, ton père disait toujours que tu avais le visage d’un ange, mais, tu refuses de garder cette image auprès des autres parce que, tu sais, toi, que tu peux te battre, que tu peux être forte. Tu peux l’être pour toi. Tu peux aussi l’être pour d’autres et sans bien comprendre pourquoi, et bien, c’est exactement ce que tu lui offres, là. Encore une fois, tu pourras bien te cacher derrière l’alcool qu’il a mis dans ta tasse, hein …
Tu pourrais te montrer douce et compréhensive, en fait, tu t’apprêtais probablement à le faire au moment où tu as prononcé son prénom. Tu aurais voulu t’excuser, tenter encore une fois de le rassurer, lui faire comprendre, aussi, que toi, tu veux bien l’entendre s’il ressent l’envie de te dire quelque chose. Tu t’intéresses, tu questionnes, tu veux comprendre, évidemment que tu les veux, les réponses. Mais, ouais, il t’envoie cette bombe au visage – c’est comme ça que tu le prends, en tout cas – et elle explose, avec toi, au même moment, alors, tu frappes, tu repousses, tu reprends le dessus comme pour prouver que tu peux le faire, lui montrer que tu n’es pas si faible, qu’il peut bien essayer de te faire peur, tu as les moyens de lutter contre ça. Tu fais en sorte d’échanger les rôles, tu te penches, tu viens lui offrir ces quelques mots d’une manière telle que, ouais, tu cherches sans doute à les imprimer dans son crâne pour qu’à l’avenir, il puisse s’en souvenir et éviter de sous-estimer comme il vient de le faire.
Et pourtant … la colère, si c’était bien de cela qu’il s’agissait, retombe comme un soufflé trop cuit, en toi. Quand tu reposes réellement les yeux sur lui, tu ressens de la honte, celle de maltraiter consciemment quelqu’un de faible et, mon dieu, cette simple pensée te donne envie de vomir, tant elle te dégoûte. Tu ne peux pas la retenir de te traverser l’esprit, hein, mais tu la détestes au moment où elle le fait, parce que, qu’est-ce qui te permets de penser qu’il puisse être faible, hein ? Si tu fais ça, Vega, tu te mets au niveau de ceux qui l’ont toujours fait, avec toi, tout au long de ta vie et non, tu ne veux pas de ce rôle. Par contre, tu vois bien qu’il a abandonné, qu’il ne compte pas se défendre, ou tenter de reprendre le dessus sur toi, tu le sens se relâcher, sous toi, et tu en fais de même. « C’est pour ça que tu restes seul ? Parce que personne n’a pris le temps de s’intéresser à toi ? » Répondre à une question par une autre, tu as toujours détesté ce genre d’attitude et pourtant, te voilà à le faire, aujourd’hui, avant de t’en rendre compte et de soupirer un grand coup. « Je ne suis pas comme les gens. » Tu te penches légèrement, l’une de tes mains s’appuie contre son torse, l’autre vient jusqu’à son visage et tes doigts efface d’un geste doux, et rapide cette larme que tu as bien vu s’échapper. « Moi je te vois, et tu m’intéresses. Mais si tu veux que je détourne les yeux … je le ferais. » Parce que, de quel droit est-ce que tu t’imposerais à une personne qui ne veut pas de toi, hein ? Tu lui fais du mal, Vega, tu viens de t’en rendre compte, et ça te sers atrocement le cœur. Tu n’es pas en train de dire que tu vas abandonner et que tu ne reviendras plus jamais, non, parce contre, tu garderas une distance acceptable, si c’est ce qu’il choisi de t’imposer.
Dans tous les cas, tu finis par reprendre ta main, par te redresser et finalement, tu bascules sur le côté pour le libérer, et le laisser tranquille, assise sur le sol, tu recules même en te traînant par terre, et tu refermes la chemise sur toi, avant de te mettre à fixer tes vêtements accrochés, et probablement toujours humides. Tu te dis que tu peux bien les supporter dans cet état, hein, alors tu te lèves, et tu vas au moins récupérer ton jean pour l’enfiler.
Icare ArgyreMer 10 Fév - 16:12 || rankpersoMessages : 353 Date d'inscription : 06/02/2021
Tu voudrais disparaître Icare. T’en aller, te cacher, faire en sorte de disparaître de sa mémoire parce que devoir vivre avec le fait que ses yeux t’ont vu te semble particulièrement difficile et lourd à porter. Tu n’as pas existé pour quelqu’un depuis si longtemps, Icare, que tu te montes un char en pensant que cela implique beaucoup plus de choses que la vérité. Tu as peur qu’on te pompe tes forces, qu’on se serve de toi pour de mauvaise chose. Tu es terrorisé comme un enfant, mon vieux.
Et tu parles. Tu essaies encore vaguement de la repousser de cette manière-là Sans y penser, tu te livres, Icare, tu lui en dis bien plus que tu ne le devrais, sans savoir commencer agir. Et elle en profite… Elle a raison probablement. Tu aurais fait pareil si tu étais a sa place et pas cassé comme tu l’es. Pourtant, puisque tu es dans le rôle de la victime, tu ne peux que te sentir t’effondrer encore un peu plus intérieurement et tu serres les lèvres. Tu es juste incapable de lui parler, lui dire la vérité, lui répondre.
Sa main finit par se poser sur ta peau et elle te brûle. Tu te sens complètement perdu, c’est comme si son touché t’était insoutenable en même temps qu’il te te ramène la vie. Elle bouge, effleure ta joue, essuie cette larme solitaire et quand tu la sens basculer pour se retirer, tu réagis vraiment comme un animal terrorisé. Tu te ramasses sur toi-même, t’écartes presque à quatre pattes avant d’aller te terrer entre le Malinois et le chat européen qui te regardent sans comprendre. Si le chien vient poser ta tête dans ta main, le chat décide de te marcher dessus comme si tu n’étais qu’un meuble.
« Des gens… Il y en a qui se sont… intéressé à moi… Tu finis par articuler, quand patouner tes animaux te délie la langue. Ils m’ont… étudié comme un animal de foire. Ils ont… tenté de me réparer. Tes yeux sont voilés et dans le lointain. C’est moi qui ne veut pas de votre intérêt. Je ne veux plus qu’on m’observe comme ça… »
Et tu en as probablement déjà trop dit, alors tu te lèves, tu fais quelques pas vers la porte de chez toi et tu t’arrêtes. De dos, elle ne peut pas voir ton visage se déchirer sous l’indécision, juste tes épaules se tendre et tout à coup, tu te retournes vers elle qui enfile à nouveau son pantalon. Si tes yeux glissent sur ses jambes, tu ne sembles même pas y réagir. Juste que tu attends qu’elle ait caché son corps pour lâcher, comme on lâche une bombe.
« Je n’ai pas à imposer aux gens quoi que ce soit. Regarde-moi si tu veux, mais ce que tu verras ne seras ni beau, ni agréable, tu es prévenue. Tu reviens vers elle, te plante face à elle pour tendre le bras et récupérer un pantalon de jogging sec plié derrière l’étendoir. Met ça, plutôt, tes affaires sont toujours humides. Et il faudrait que je te ramène, la nuit va tomber. Tu lui fourres le vêtement dans les bras avant de t’écarter à nouveau, emprisonné dans cette distance qui te permet de te protéger comme une coquille. Tu n’auras qu’à me les ramener plus tard, et revenir voir Deneb en même temps. Tu… as le droit de revenir ici, ça ne me dérange pas. »
Et sur ces mots bien étrange pour toi, tu fuis ENFIN le salon pour aller t’habiller un peu plus chaudement dans ta chambre. Tu prends 5 nouvelles minutes pour parvenir à calmer les élans douloureux en toi, et quand tu reviens, tu t’appuies simplement dans l’encadrure de la porte entre ta chambre et le salon et tu oses posé tes yeux sur elle, de toi-même, comme un humain.
« Tu peux marcher ? Sinon, je te porterai jusqu’à ce camp. »
Vega C. EcheverríaMer 10 Fév - 16:52 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 543 Date d'inscription : 04/02/2021
Tu tangues à nouveau quand tu te relèves, Vega, le truc, c’est que, pour cette fois, tu ne t’en laisses pas le droit, alors, tu forces sur ton corps, tu le fais obéir, fonctionner et avancer comme toi tu le souhaites. Là, franchement, tu te sens confuse, et c’est pour plein de raisons, ma grande. Il y a probablement bien des choses que tu ne comprends pas, à ce moment précis, et c’est ce qui te troubles, très certainement du moins. Alors, oui, si tu étais d’humeur à lutter, à presque imposer ta force de caractère, tu as fini par abandonner et te résoudre à le laisser tranquille. Tu bascules, tu te retrouves au sol, et après quelques instants de réflexion, tu viens chercher tes vêtements que tu décroches lentement pour venir y passer les mains, juger de leur humidité.
Si tu stoppes ton mouvement, au final, c’est uniquement parce qu’il ouvre à nouveau la bouche, une grimace se dessine sur ton visage, quand tu entends cette voix entrecoupée de … douleur, sans doute, et tu te tends immédiatement, comme incapable de supporter ça alors que, hé, c’est toi qui l’as provoquée. Sans le vouloir, certes. Mais c’est toi. Tu finis cependant par soupirer, par oser tourner la tête, à nouveau pour reposer les yeux sur lui. « Te réparer … » Que tu répètes, comme si, ça n’avait juste aucun sens, en fait. Et c’est le cas, pour toi, parce que, tu sais qu’on peut réparer bien des choses, hein, mais pour toi, ce mot ne s’applique pas aux être humains. On soigne les gens quand c’est nécessaire, on aurait pu le faire avec ton cœur, on le fait quand le corps est défaillant mais … pour le reste. Est-ce réellement utile de s’acharner ? Tu n’en es pas convaincue. « Tu n’as pas besoin d’être réparé … et de toute façon, ce n’est pas ce que je cherche à faire. » Déjà, parce que tu n’en es pas capable, Vega. Ce n’est pas ton boulot, toi, tu sais réparer un évier, une table, un meuble, mais, les gens ? C’est bien loin de ton domaine de compétence, tu vois. Quoi qu’il en soit, tu ne cherches pas non plus à t’expliquer plus que ça, par manque d’énergie, sans doute, ou alors ne veux-tu pas paraitre plus insistante, puisque tu viens de lui laisser la possibilité de te rejeter complètement.
Tu finis par enfiler ton pantalon sur toi, une grimace passe d’ailleurs sur ton visage puisque, si une partie de l’eau qui s’était imbibée dedans à eu le temps de s’évaporer grâce à la chaleur, ton vêtement n’en demeure pas moins encore bien humide et la sensation est bien désagréable. Le truc, c’est que tu sens que tu ne peux pas t’éterniser, tu l’as déjà bien trop fait et … ouais, en fait, tout ça, ça vient de te faire te refermer comme une huitre. Par contre, il arrive encore à te surprendre, parce que, si tu t’attendais à ce qu’il t’interdise de continuer, il vient faire tout l’inverse, il t’autorise à continuer de le regarder, même s’il te met en garde et évidemment, tu ne vas pas refuser ça. « Ça, ce sera à moi d’en décider. » Parce que, peut-être que tu ne seras pas de cet avis, toi. Ou peut-être que tu le seras, ouais. Tu n’en sais rien, en tout cas, tu es tout de même plutôt satisfaite d’avoir le choix, de pouvoir te faire ton propre avis.
Si tu viens attraper le jogging qu’il te tend … au final, tu ne l’enfiles pas. Forte tête que tu es, à peine s’est-il éloigné de toi que tu viens le remettre là où il l’a pris avant de juste charger tes vêtements à toi, accrochés et humide dans ton sac, ta chemise, surtout. Tu viens remettre tes chaussettes et tes chaussures – trempées – et tu boutonnes sa chemise. « Je survivrais à quelques instants de plus avec mes vêtements mouillés … je garde simplement ta chemise, je te la ramènerais. » Et puis, il disparait complètement, durant un instant, juste le temps pour toi de refermer ton sac correctement, et d’offrir une caresse au siamois qui est revenu ronronner près de toi. « Je t’amènerais du thon la prochaine fois… » Que tu lui souffles, avant de te redresser quand son humain se montre à nouveau. « Je peux marcher. » Têtue, si têtue, Vega, alors même que tu sens bien que tu as la tête qui tourne, et que tu es toujours un essoufflée. Ekaitz ne manquera pas te faire la remarque, quand tu seras de retour à la ferme, tiens … « Tu n’es pas obligé de me ramener non plus. » Et tu finis même par rejoindre toi-même la porte. « Merci encore. »
Icare ArgyreMer 10 Fév - 17:59 || rankpersoMessages : 353 Date d'inscription : 06/02/2021
Tu t’éloignes aussi vite que tu le peux, au final, parce que c’est tout ce que tu voulais toi. Qu’elle s’éloigne, qu’elle te permette de souffler, de te reprendre et surtout de ne pas lui céder. Et il te faut le soutien de tes animaux pour réussir à reprendre la parole. La vérité, c’est que sans eux, tu te serais probablement muré dans le silence. Tes animaux ont toujours eu un effet fou sur toi. Et si tu lui offres ta vérité, que tu entends sa réponse tu ne réponds pas. Pourtant, elle semble comprendre, et ce qu’elle te répond te touche, tu mentirais de ne pas le reconnaître. Mais tu ne trouves pas la force de la remercier.
Au final, tu te remets en mouvement et il est certain que tu sembles vouloir essayer…. de te rattraper ? Ou peut-être au moins de prendre soin d’elle, d’une manière bien à toi et clairement maladroite. Parce que cette femme, cette Vega, mérite probablement tes efforts, puisqu’elle n’a pas peur de toi et que, pour le moment, elle ne veut pas te réparer. En faite, non, ce n’est même pas ça, c’est juste qu’elle aime tes animaux et que tes animaux l’aiment…
Et puis tu t’éloignes, tu vas te changer, tu reviens, avec cette sensation étrange d’avoir cassé quelque chose. Ce n’est pas clair pour le moment mais tu sens bien le changement dans son attitude, même si tu es parfaitement incapable de l’ignorer comme de comprendre ce qui lui arrive. Et pourtant, alors que tu es appuyé dans l’encadrure de la porte et qu’elle s’est rhabillée, qu’elle refuse de prendre les vêtements secs, et qu’elle parle de revenir avec du thon, tu te sens… partir en vrille.
« À quoi tu joues ? Pourquoi… Qu’est-ce qu’il y a ? »
Tes sourcils se froncent et si c’était toi qui voulait mettre de ma distance entre vous deux, tu ne peux pas rester à distance quand elle se met à parler de rentrer seule. Ton visage se crispe et cette fois-ci, tu cèdes à toutes cette émulsion d’émotions en toi, qui pourraient totalement te rendre malade. Tu t’avances tout à coup sûr elle, avec un pas brutale, maladroit presque et ta main se referme sur ton bras.
« Je t’avais dit que je te ferais du mal… Tu comprends maintenant ? Parce que toi, tu es persuadé d’être son problème. Pourtant, d’un regard tu lui interdit de te répondre avant d’expliquer. Ne dis rien. Je refuse de t’entendre me mentir… »
À la place tu agis, mon vieux. Et puisque tu ne peux pas l’arrêter, que tu n’as absolument aucun argument à lui opposer, alors… tu fais comme tu as toujours fait. Comme tu faisais pour protéger Ekaitz. Tu prends les pires décisions pour faire ce qu’il y a de mieux. Et là, du coup, tu viens détendre subitement ton poing vers elle. Tu cognes dans sa cuisse, un en endroit bien particulier. Et l’effet est aussi rapide que douloureux, les muscles se campent, tu la vois partir en arrière et il n’y a plus que tes bras pour la rattraper.
« Tu n’es pas en état de marcher. Tu viens la hisser contre toi, tu la cales au mieux et tu détournes tes yeux d’elle. Tu pourras être forte à un autre moment, en attendant, c’est moi qui te ramènerai. »
Et sans attendre, tu viens juste te mettre en route, sifflant les trois chiens qui se relèvent et t’entourent aussi sec. Cette journée aurait été sacrément étrange puisque lorsque tu sors de chez toi pour la seconde fois, tu tiens cette jeune femme contre toi comme si… tu essayais vraiment de la protéger.
« Tu me haïras si tu le veux… »
Vega C. EcheverríaMer 10 Fév - 18:59 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 543 Date d'inscription : 04/02/2021
Tu le supportes mal hein, le rejet. C’est quelque chose que tu prends mal, à chaque fois, ça ne peut pas en être autrement, alors, oui, subitement, toi qui cherchais sa présence tout à l’heure, voilà que maintenant, tu sembles tout rejeter de ce qui vient de lui. Ses vêtements. Son aide. C’est un peu brutal, sans doute, comme changement de comportement, du moins, ça l’est visiblement assez pour qu’il s’en rende compte. « Il n’y a rien. » Voilà bien tout ce que tu lui réponds. Au fond, il y a bien quelque chose, hein, mais tu ne vas tout de même pas faire un caprice, si ? Non. Vraiment, tu te refuses ça, c’est hors de question. En fait, tu préfères te taire, Vega, sur ce coup, et c’est assez rare pour être noté parce que, normalement, tu es quelqu’un de sincère.
Le truc, c’est qu’il te rattrape, ma grande, au moment où tu es prête à sortir de son chez lui, pour reprendre la route de la ferme, sa main se referme sur ton bras et toi, tu soupires, tu lèves les yeux au ciel. Les choses se compliquent de seconde, en seconde, et au moment où tu ouvres la bouche, probablement pour lui offrir un début d’explication et bien, il te fait taire d’un seul et unique regard. « Je ne comptais pas te mentir. » Mais il n’empêche que tu n’en dis pas plus, tu ne cherches pas non plus à lui donner son explication, profitant largement du fait qu’il n’en veut pas, ou plus. Visiblement, tu n’as pas plus envie de discuter davantage de tout ça, que de te battre, hein. En fait, tu ne penses plus qu’à t’échapper d’ici, du moins … pour l’instant. Sauf que, tu n’as pas le temps de le faire, parce qu’il bouge, il vient te frapper, Vega, un coup puissant et précis porté à ta cuisse qui te fais gémir un coup, et perdre l’équilibre. Il te rattrape, hein, et une nouvelle fois, il te hisse dans ses bras. « Tu as perdu la tête ?! » Oui, tu protestes, et tu grimaces, parce que la douleur s’est propagée dans toute ta jambe, ma grande, et effectivement, il a bien joué son coup, tu ne peux plus marcher.
Tout ce que tu peux faire maintenant, c’est pencher la tête en arrière en signe de protestation, et puis, soupirer, parce que lui, il est déjà sorti de la maison, il a déjà sifflé ses chiens, il s’est déjà mis en route et toi … ouais, toi, finalement, tu es coincée, obligée de te soumettre à sa volonté, maintenant. « Je n’ai pas envie de te haïr. » Que tu lui rétorques, en relevant les yeux vers son visage, en l’observant sous ce nouvel angle avant de juste appuyer ta tête contre lui, toujours en soufflant, cependant. « Je n’essayais pas d’être forte … » Tu finis par avouer, d’une toute petite voix alors qu’autour de vous, maintenant, il y a le froid, et les bruits de la nature. Tu devrais peut-être penser aux potentiels rôdeurs que vous pourriez rencontrer mais, au final, ça ne te vient même pas à l’esprit. « Je voulais simplement te laisser tranquille … je n’ai pas envie que tu souffres de ma présence, si tu me trouves aussi désagréable que ça, tu n’as qu’à le dire, je l’accepterais. » Oui, parce que, tu as bien compris qu’il t’a malgré tout autorisée à revenir chez lui, mais, toi, tu as surtout vu que l’approcher, physiquement surtout, a clairement mis le feu aux poudres. Le truc, Vega, c’est que toi, c’est ton truc justement, d’approcher les autres, tu ne peux pas promettre que tu ne recommenceras pas, si tu continues de venir le voir, à l’avenir, et tu aimerais autant que tes actes ne lui portent pas préjudice. Tu ne veux pas contribuer à la souffrance que tu as vu dans son regard. Pourtant, ouais, tu lui dis tout ça … c’est vrai, mais, il y a une part de mensonge odieux dans ton discours. Tu ne seras pas capable d’accepter sereinement. Probablement que ça te faire mal et te blesser, d’être rejetée … encore.
Icare ArgyreMer 10 Fév - 19:47 || rankpersoMessages : 353 Date d'inscription : 06/02/2021
« Non. Je fais ce que j’ai à faire. »
C’est tout ce que tu acceptes de lui dire, quand tu viens cogner ton poing contre sa jambe. Tu n’as jamais eu aucune connaissance médicale, qu’on soit d’accord, juste qu’à force d’être le mec bizarre, tu as dû encaisser plus d’une fois des mauvais coups, et à force tu appris quelques trucs. Tu ne veux pas te battre, alors tu sais au moins ralentir et dissuader…
En attendant, mon vieux, tu as récupéré la petite brune dans tes bras alors que tu détestes clairement ce genre de contact normalement et tu sors de la maison en entrainant ta meute de chiens avec toi. Si tu as les mains occupés, tu ne seras pas assez fort pour vous défendre tous les deux, alors c’est en tes animaux que tu places ta confiance et votre vie. Ils seront bien plus fidèles qu’aucun autre humain.
« Tu devrais pourtant. Si un type te cogne puis te porte de cette manière, tu as probablement toutes les raisons de le haïr. »
Tu espères même qu’elle ne se posera pas la question parce que si tu n’as absolument aucune mauvaise intentions envers elle, tu as bien compris que la majorité des représentants du sexe masculins sont des animaux. Et particulièrement du genre à arracher tout à une femme. Ceci dit, tu évites de le formuler clairement, puisque tu te doutes bien qu’elle ne va pas apprécier ce cas de conscience.
Tu avances d’un bon pas, maintenant que tu as atteint un chemin dans la forêt que tu connais mieux que ta ville de naissance. Tes yeux restent fixement posés droit devant, même si tu sens son regard sur toi, et quand elle vient expliquer qu’elle voulait partir pour toi, parce qu’elle a vu ta souffrance, il y a un changement bien étonnant qui s’opère en toi. Tes traits se détendent et si l’amertume qu’il y a toujours en toi reste un peu, un sourire fade éclot sur tes lèvres.
« Tu es une emmerdeuse et tu n’as aucune tenue. On ne se jette pas sur un type qu’on ne connait pas. Et quand on ne sait pas boire, on refuse de l’alcool. Tes yeux descendent enfin vers elle alors que tu rajoutes parfaitement calme. Mais je ne t’aurais pas dit de revenir chez moi si j’avais ce genre de soucis avec toi. À l’avenir, évite de venir te coller à moi, ça t’évitera de voir ce genre de choses en moi. »
Ce n’est pas pour toi, que tu proposes cela, mais pour elle. Tu connais ta souffrance, tu sais les ombres qui t’habitent, mais tu es aussi parfaitement conscient que tu ne veux pas l’imposer aux autres. Alors oui, Icare, tu lui donnes ce drôle de conseil, comme un indice pour savoir comment faire fonctionner les choses avec toi. Ceci dit, si tu acceptes de te montrer un peu plus transparent, en ramenant tes yeux à elle, tu délies une part d’ombre sa réponse. Quelque chose qui vient te nouer l’estomac et poser un poids sur tes poumons. Cessant de marcher, tes sourcils se froncent, ce léger sourire se transforme en souvenir et tu reprends :
« Me blesser n’est pas la seule chose qui te gêne. Tu viens articuler, alors que la colère revient noyer lentement tes iris bleus. Voilà pourquoi je n’aime pas l’humain. On ment comme on respire. Et quand on ne ment pas, on cache la vérité. Ta bouche s’étire vers le bas et brusquement tu te remets en route à grand pas, comme pour en finir le plus vite possible. Si tu repasses la porte de ma maison, sache que le mensonge n’y est pas accepté. »
Tu ne l’empêches pas de revenir, tu viens juste mettre tes attentes au clair. Vraiment Icare, cette femme a visiblement une place de choix.
Vega C. EcheverríaMer 10 Fév - 20:20 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 543 Date d'inscription : 04/02/2021
Tu en es encore à essayer de te justifier, Vega. Pourquoi est-ce que tu fais ça, à la fin ? Peut-être qu’il vaudrait bien mieux que tu t’arrêtes de parler, que tu conserves le silence parce qu’honnêtement, il y a de grandes chances que ce soit plus simple comme ça. Pourtant, ce n’est pas dans tes habitudes, quand tu sens que tu as fais du mal, tu cherches toujours à réparer les choses … comme quoi, hein, finalement, il n’y a pas que le matériel que tu essaies de colmater. En fait, tu essaies juste de faire au mieux, petite chose, c’est probablement assurément maladroit, mais à ta décharge, tu as été touchée, profondément, et ça se sent, tu vois. Ça se voit, même.
Alors oui, tu vois, tu ignores royalement ce qu’il essaie de t’expliquer, encore une fois, ça, c’est ton caractère têtu qui vient s’en mêler, tu as décidé que tu n’avais pas envie de haïr cet homme, et tu ne changeras pas de direction là-dessus, quoi qu’il en dise. Par contre … tu as cette grimace légère, quand il vient te dire ce qu’il pense de toi. Une emmerdeuse. Aucune tenue. Est-ce que tu as eu l’impression d’être aussi terrible que ça, Vega ? Non. Absolument pas. Tu t’es comportée comme tu te comportes toujours, et franchement, ça te blesse d’entendre ça, parce que, tu te rends compte que tu ne fais pas l’unanimité, et tu le prends encore comme une forme de rejet, quand bien même il vient quand même te rappeler que tu as le droit de revenir à lui parce qu’il en profite encore une fois pour imposer des barrières, remettre les choses à leur place, aussi, peut-être. Normal, Vega. Pourtant, à tes yeux, et dans ton esprit, ça ne te parait pas si normal que ça, à toi.
Et pourtant, tu ne réagis pas. Tu ne cherches pas à te défendre, tu gardes les lèvres closes et tu détournes enfin les yeux pour les poser droit devant sur le paysage hivernal. Tout ce que tu lui offres pour en terminer, c’est juste … une nouvelle échappatoire. Une échappatoire qui ne te convient absolument pas, mais, tu te permets de prétendre le contraire, encore une fois, en pensant que tu fais pour le mieux. Erreur. Parce que, tu vois, quand tu lèves à nouveau les yeux, tu te rends compte que tu as encore fauter, et c’est de la colère que tu lis, pour de vrai, pour de bon, dans son regard. Ses mots te transpercent et, alors qu’il s’était arrêté pour te livrer le fond de sa pensée, il se remet en route, mais toi, tu n’es absolument plus décidée à laisser les choses se dérouler sans agir. Du coup, malgré l’alcool, malgré ton problème de cœur problématique, malgré ta jambe engourdie, tu te mets à te débattre, à forcer pour retourner au sol, tu sautes littéralement de ses bras, trébuchant à moitié dans le chemin de terre avant de te redresser, et de réajuster ton sac, rageusement. « C’est ici qu’on a récupérer une vache, il n'y a pas si longtemps, je saurais retrouver mon chemin. » Que tu annonces, parce qu’effectivement, le champ dans lequel vous avez tant lutter, avec Ekaitz pour récupérer Miss Caloway est là, à deux pas, tu as reconnu le portail que vous avez laissé ouvert et tu vois même encore les carcasses des rôdeurs que vous avez abattus ici. « C’était injuste. » Que tu lui annonces, d’une toute petite voix, finalement, en relevant sur lui des yeux … probablement peinés, un regard assurément troublé et douloureux. « Tu as tes secrets et tes raisons, j’ai les miennes. » Toi, si ouverte, tu n’as visiblement pas tellement envie, aujourd’hui, de livrer les peines de ton passé à un illustre inconnu, quand bien même il t’a sauvé la vie. Tu as respecté son choix, toi, sans le lui reprocher, du moins, tu t’es efforcée de le faire. « Rentre bien, Icare. » Tu finis par lui tourner le dos et continuer de longer la route, seule, le visage bien fermé, et finalement, avec l’envie d’être seule pour la première fois depuis une éternité.
| [DONE] Cry me a river (Vega) | |
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