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[TERMINE] - Tu venais me sauver à ton tour (Vega)
Icare Argyre
Ven 12 Fév - 15:12 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu as pris la fuite. Tout en sachant pertinemment que tu avais finalement réussi à provoquer plus de douleur qu’autre chose, comme tu l’avais prévu, tu es parti de ce camp de malheur. La décision a été prise rapidement, pendant la marche pour rentrer chez toi, que tu n’y remettrais plus les pieds. Tu as fait assez d’erreur et créé assez de remous, tu ne comptes pas retenter l’expérience. Et pourtant, Icare, tout le long de ce chemin jusqu’à chez toi, tu n’as pu retenir tes larmes une nouvelle fois. Parce que tu étais sûr d’une chose : tu viens de perdre la seule personne qui voulait venir vers toi.

Les jours suivants ont été difficiles. Comme tu pouvais le prévoir le trop-plein d’émotions à donner lieu à un mal physique. Tu as vomi tes tripes toute une journée, avant de grelotter les deux suivantes au fond de ton lit. Et c’est quand les animaux de la maison ont cessé d’avoir de la nourriture que tu t’es pris par la peau des fesses pour te sortir de chez toi et de ce mal qui s’était mis à te ronger.

Tu es parti à la chasse, même si tu es faible, pâle et maladif. Ton seul acte d’intelligence, ça a été de prendre les trois chiens avec toi, au cas où tu fasses un malaise, tu sais qu’ils seront capable de veiller sur toi le temps que tu reviennes à toi. Une carabine sur l’épaule, une hache à la ceinture, tu es parti en forêt. Et c’est donc comme ça que tout a commencé. Pourtant, Icare, tu sais parfaitement que tu ne dois pas louper ta cible, quand tu chasses, parce que le bruit des balles attirent toujours les zombies. Tu as fait ça des centaines de fois depuis que la fin du monde a sonné, tu sais y faire mais… pas aujourd’hui.

Tu vises, les chiens sont tassés à côté de toi. Ta main tremble, tes yeux ont du mal à ne pas ciller. Et puis tu n’as pas encore fini de viser que ton dois appui sur la détende. Le coup de feu éclate, loupe la cible. Sauf que tu ne vises pa sune biche ou un faon, mais un sanglier. Et que tu n’as pas pris en considération que ses petits pouvaient être cacher à côté. La bête, furieuse, charge pour protéger sa marmaille et tu n’as même pas le temps de te relever. Sa corne vient percuter ton flanc, t’arraches un hurlement et tu tires une nouvelle fois, par réflexe.

Le sanglier est abattu, mais t’es à peu près dans le même état. Le sang se met à couler au-delà de tes habits déchirés et tu ne peux rien faire d’autres qu’appuyer dessus, de ta main gauche. Tu essaies de marcher, mais t’es faible, Icare, parce que t’as rien dans l’estomac depuis des jours. Le monde tourne et tu prends appui sur le Terre-Neuve pour ne pas tomber… Tu ne vas pourtant pas bien loin, parce que des grognements se font entendre et t’as pas besoin de regarder derrière toi pour savoir qu’un marcheur est en train de suivre ta trace de sang toute fraiche.

« Merde, merde, merde… »

T’essaies d’accélérer et tu finis par glisser, tu dégringole dans un talus, et les chiens se précipitent vers toi. Pourtant Icare, quand tu rouvres les yeux, il manque Jefferson. Seul le Malinois et le Shetland se tiennent devant toi en grognant, pour tenter de dissuader le marcheur qui approche de venir croquer sur vous. Toi, t’es tellement dans le flou et dans le mal, que tu ne te rends même pas compte que tu tiens toujours la carabine en main et qu’un coup en pleine tête pourrait vous sauver la vie...
Vega C. Echeverría
Ven 12 Fév - 15:49 ||
Vega C. Echeverría
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Date d'inscription : 04/02/2021
Ça a été … compliqué. Il n’y a pas d’autres mots. Tu l’as fui, encore, mais cette fois, il t’a rattrapée et franchement, peut-être que c’était encore pire. Il est venu te souffler ces quelques mots, encore une fois, il ne t’a pas interdit de revenir à lui, bien au contraire, et ça a littéralement semer le trouble dans ton esprit, et dans ton cœur, tout autant que ses lèvres contre tes cheveux juste avant qu’il ne disparaisse et que tu ne te retrouves une nouvelle fois complètement figée et incapable de te lancer à sa poursuite. Pour lui dire quoi, de toute façon ? Tu as été blessé, et tout ce qu’il t’as dit t’auras mise grandement mal à l’aise, tu vois, parce que, tu t’es posée énormément de questions, par rapport à Ekaitz, tu t’es demandé s’il était possible qu’il … ressente plus que de l’amitié, si tu avais pu manquer ça, et puis, tu t’es posée la question de savoir ce que ça faisait, s’il y avait en toi une quelconque envie de passer outre l’amitié, avec le médecin, si tu ressentais l’envie d’aller vers lui autrement que comme tu le fais actuellement. Non pas pour te mettre à avoir le projet de tenter quoi que ce soit, mais juste pour en avoir le cœur net et … pour le moment, assurément, la réponse est non. Au départ, tu t’es sentie coupable, et puis, plus rien, tu as réussi à te mettre en tête et à te rappeler que l’amour, ça fonctionnait à deux.

C’est pour te changer les idées que tu as fini par entraîner Eden avec toi du côté du potager pour renforcer sa petite serre sous laquelle, mine de rien, quelques plants ont commencés à germer efficacement. Tu as rajouté de la bâche, par-dessus, tu as fixé un peu mieux le tout avec des clous plus épais, et tu t’es arrangée pour qu’un coup de vent ne puisse pas tout balayer sous le regard probablement inquiet de celle qui, au fil des semaines, est parvenue à devenir ton amie, et probablement confidente. Elle t’a déjà questionné, mais, tu n’as rien dit, parce que tu ne le peux pas. « Voilà, ça devrait tenir, et je pense que ce sera mieux, niveau lumière. » Que tu annonces, en te redressant, marteau en main, pour venir passer ton bras sur ton front. « C’était plutôt efficace comme idée, ça pousse, bravo. » Tu lui offres un petit sourire, avant de littéralement sursauter lorsqu’un puissant aboiement se fait entendre. Tu te mets à regarder, autour de vous, quand tu captes le regard d’Eden. « D’où il sort ce chien ? » Et tu n’as qu’à suivre ses yeux pour repérer le Terre-Neuve, juste devant la clôture, qui hurle, aboie, et qui vient même commencer à gratter sous le grillage pour entrer à tout prix. « Jefferson … » Que tu marmonnes, alors que, tu approches la clôture et que, finalement, tu attrapes l’échelle, non loin de vous pour passer par-dessus, et sauter à l’extérieur malgré les protestations de la rousse. Tu n’as pas la moindre hésitation, en tombant à genoux devant l’animal, pour venir poser les mains sur son poil épais et … quand tu sens l’humidité de ce dernier, et que tu récupères ta main, elle est couverte de sang. « Vega, ne le touche pas, il a surement été mordu ! » Toi, tu vois, c’est la panique qui a pris le dessus, et te voilà à examiner le chien, à passer ta main partout sur lui à la recherche d’une blessure quelconque, en vain. « Il n’a rien … c’est … ce n’est pas son sang. » Mais c’est du sang frais. Bien rouge. « J’ai … oh, non, Icare … » Tu te redresses, maintenant, vivement, tu reviens vers la clôture. « Eden, passe-moi la machette et ma veste ! Vite ! Dépêche-toi ! » Et sans bien comprendre ce qui se passe, la rousse s’exécute, elle essaie de te dissuader de t’éloigner seule, mais, c’est trop tard, l’arme dans ta main et ta veste épaisse jetée sur tes épaules, tu te mets à courir tout en encourager le chien de te montrer, et tu le suis, à toute vitesse, ignorant les suppliques de ton cœur qui te réclame pourtant de ralentir la cadence et de le ménager.

C’est jusque dans la forêt qu’il t’entraîne, il se met à tourner, sentir, et puis, tu l’entends chouiner, et bientôt, tu repères le sanglier mort, sur le sol, abattu d’une balle entre les deux yeux, et puis, le sang, un peu partout. « Oh non … non, non, non … Icare ?! » Tu finis par appeler son prénom, une fois, deux fois. Et évidemment, fatalement, c’est un grognement qui te répond et … comment dire que l’espace d’un instant, tu as la crainte de croiser le garde forestier déjà mort et relevé. En fait, tu pourrais presque souffler de soulagement en voyant cette femme aux vêtements arrachés et à la mâchoire démise, si elle n’était pas en train de s’approcher de toi, si elle ne finissait pas, même, par se jeter sur toi. Tu as de la détente pour te défendre, mais, en l’occurrence, tu rates ton coup avec la machette, tu manques de la décapiter, parce que la lame émoussée s’enfonce dans son cou, mais elle ne va pas assez loin, et tout ce que tu parviens à faire, c’est la faire chuter, tu abandonnes donc ton arme là, dans sa chair putréfiée, et te voilà à te remettre à courir à toutes jambes pour suivre le chien qui aboies de nouveau, comme pour t’appeler. Tu fonces directement dans le talus, t’accrochant aux arbres et aux branches, ainsi qu’aux racines pour ne pas chuter et … enfin, tu le repères, en bas, du coup, tu te jettes littéralement à ses côtés, sur le sol humide. « Icare … tu m’entends ? C’est Vega. » Le sang ne t’échappe pas, hein, et si tu as bien compris que tu devais garder une certaine distance, avec lui, que c’était préférable, sur le coup, tu viens tout de même te pencher sur lui, tu écartes le pan de sa veste pour constater que ça saigne bien et va même jusqu’à faire sauter deux ou trois boutons de sa chemise pour constater les dégâts … c’est moche, autant le dire, alors, tu retires ta veste, et tu viens la rouler en boule pour appuyer sur la blessure. « Tu crois que tu peux bouger ? » Tu demandes, sans grande conviction, hein, vu son état.
Icare Argyre
Ven 12 Fév - 16:16 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
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T’as même plus mal. Tu as tellement roulé-boulé contre le sol, ton corps et ta tête cognant contre tout ce qui se trouve par terre que tu es sonné. Et toi, dans cet état, tu ne sens plus grand-chose : la conscience, la logique, ce qu’il se passe et… la douleur. T’es juste à quatre pattes sur le sol en train de chercher tes forces pour te remettre debout, sans y parvenir. La seule chose qui provoque un vrai remous en soit, c’est le fait qu’il manque l’un de tes chiens quand tu relèves un peu la tête, tes cheveux définitivement retombés devant tes yeux.

Tu luttes, mon vieux, et bientôt tu entends des bruits rapides. Sans comprendre que les zombies ne sont pas du genre à courir (à moins qu’ils soient encore frais hein) tu te dis que le monstre t’a senti, repéré et qu’il va venir. Ca bouge dans les fourrés. Et tes chiens qui, jusque-là grognaient en écumant pour te protéger, se mettent à geindre de plus en plus fort, te faisant atrocement mal à la tête.

Au final, mon vieux, tu es en train de passer un très mauvais quart d’heure avec toi-même, encore plus que la blessure laisse échapper autant ton sang que tes forces Et finalement, tu t’échoues un peu plus contre le sol alors que les bruits se rapprochent. Tu captes vaguement qu’il y a un aboiement de plus, tu vois, mais ça ne te percute pas que Jefferson puisse être revenu… avec quelqu’un.

« Ve… ga ? »

Qu’est-ce qu’elle fait là ? Tu es certain qu’il s’agit d’elle, la même odeur d’été et de fruits t’emplit le nez, alors que tu relèves avec difficulté la tête vers toi. Elle te parle, elle te donne son prénom, pousse tes vêtements et t’arrives pas à lui dire d’arrêter. C’est lorsque le froid s’insinue entre les pans de ta chemise ouverte que tu reviens un peu plus à toi, parce que les cris de glaces du vent d’hiver réveille la douleur de ton flanc.

« Arrête ! Tu refermes brusquement ta main sur la sienne, pour l’empêcher de regarder plus clairement tes blessures. Qu’est-ce que tu fais là… ? »

T’es encore en train de chercher de la logique dans ses actes, c’est grave. En tout cas, ça te secoue un peu et le trouble qui te tient, après la chute le long du talus s’écarte. T’es toujours faible, hein, mais tu parviens à relever un peu la tête et à voir les trois chiens qui tournent autour de vous en gémissant. Puis au-dessus, le monde à la tête à moitié coupé qui approche.

Ta main la relâche pour tâter le sol détrempé et gelé et tu finis par trouver la carabine. Il ne te reste qu’une balle, que tu as un mal de chien à replacer dans la recharge. Tu souffles, tu trembles, et quand tu te vois à moitié glisser vers le néant, c’est à elle que tu te raccroches.

« Pas assez vite… Il faut… l’abattre. Tu lèves un peu l’arme, sous son nez. Tu vas… apprendre à chasser… »

Et tu poses le fusil de chasse dans ses mains. Tu ne la laisses pourtant pas essayer seule. Vous n’avez qu’une chance, alors tu viens te coller à elle, lui expliquer où et comment placer l’arme, ses mains, son œil. Au final, quand tu t’écartes un peu, le teint gris, tu la regardes et tu lui dis simplement.

« Tu peux le faire… Vega. »
Vega C. Echeverría
Ven 12 Fév - 17:22 ||
Vega C. Echeverría
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Tu es complètement et littéralement en panique, Vega. La plaie est … elle te fais grimacer, autant dire que ce n’est pas bien joli, ça saigne énormément, quant à Icare, il est pâle, il a même le teint complètement grisâtre et bien qu’il ne te soit jamais apparu avec une excellente mine, cette fois, c’est pire que tout. Tu doutes qu’il puisse se lever sans soucis pour bouger d’ici, mais, tu sais aussi que le rôdeur que tu n’es pas parvenue à abattre est toujours là-haut, elle va sentir tout ce sang, elle sera bientôt sur vous, tu le sais, et tu es là, à observer, à analyser, à essayer de trouver une solution tout en rendant compte, de seconde, en seconde, que ça ne va pas être facile du tout. Pire. Maintenant, tu doutes de réussir à faire quelque chose de réellement utile pour lui venir en aide. Néanmoins, tu refuses de le laisser, ça, par contre, c’est quelque chose dont tu ne doutes pas.

A peine t’es tu mise à regarder dans quel état il est qu’il vient attraper vivement et brusquement ta main pour arrêter ton mouvement, et tu grimaces, pensant certainement que tu viens de lui faire mal d’une quelconque manière. « Désolée … » Que tu souffles, avec l’air … vraiment désolée, pour le coup. « Jefferson est venu aboyer à la ferme, en le touchant, j’ai vu qu’il était couvert de sang alors je l’ai suivi. » Tu as même complètement paniqué à l’idée qu’il lui soit arrivé quelque chose mais ça, tu oublies volontairement de le mentionner parce que, ce n’est assurément pas le moment de remettre ce genre de choses sur le tapis.

Quoi qu’il en soit, tu lèves légèrement les mains pour le laisser se redresser un peu, forçant probablement en dépit de la douleur provoquée par cette méchante plaie, il se met à chercher autour de lui, il récupère une carabine et alors que la femme zombie s’approche, tu la vois en haut du talus, la machette toujours plantée dans le cou et la tête penchée sur le côté, il vient te la placer entre les mains, et tu as un frisson horrible qui remonte le long de ta colonne. « Je … je ne sais pas me servir de ça. » Tu lui avoues, immédiatement. Depuis le début de cette épidémie, tu n’as jamais eu à brandir une arme à feu, encore moins à tirer avec, si tu as abattu des rôdeurs, tu l’as fait avec des marteaux, des masses et des haches. Tu ne sais pas tirer. « Icare, je peux pas … » Trop tard. Peu importe que ce que tu tentes de lui expliquer, hein, il n’y a pas le choix, il semble être incapable de se tenir correctement, comment est-ce qu’il pourrait viser juste pour atteindre ce monstre ? De toute façon, il est déjà collé à toi, il fait en sorte que tu prennes l’arme correctement en main, et il prend quelques secondes pour te montrer comment viser, comment tirer et quand il recule, c’est toi qui te retournes, et ton regard se perd dans le sien, un instant, avant de te concentrer sur ton tir.

Tu respires un grand coup, avant de te mettre à viser, et, tu prends le temps, elle est lente, alors tu en profites, pour la suivre, sur quelques mètres, pendant quelques minutes. Tu vises la tête, c’est ta seule et unique chance pour qu’elle tombe rapidement. Il te faut un temps pour te calmer, un autre pour viser, et puis … tu presses la gâchette, et le coup part, le recul de l’arme te surprends et te fais grimacer mais, lorsque tu abaisses la carabine, c’est pour voir cette horrible femme chuter, le crâne transpercé. Tu lâches un immense soupire de soulagement, avant de te tourner vers l’homme, toujours en mauvais état. « Je l’ai eue … » Que tu lances, comme s’il ne l’avait pas remarqué. Tu ne te réjouis même pas, pour le coup, parce qu’il n’est pas tiré d’affaire pour autant et en fait, tu finis par accrocher la carabine à ton épaule, pour ensuite te baisser, et venir le chercher, au sol, pour l’aider, doucement, à se remettre sur ses jambes. « Appuie-toi sur moi, et ne t’avises même pas de me repousser ou d’essayer de te débrouiller seul ou je t’assomme et je te traîne jusqu’à chez toi. » Tu le préviens, histoire d’éviter qu’il ne se mette à te faire un discours stupide, et puis, tu le laisses faire son choix, avant de pouvoir te mettre en route.
Icare Argyre
Ven 12 Fév - 20:00 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
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Tu ne comprends plus grand chose, mon vieux, mais dans le flou de ton esprit et de ta douleur, tu entends l’histoire de ton chien qui est carrément allé chercher de l’aide. La chercher elle. T’as un sacré bol qu’il ait eu cette idée, et il est certain que tu le féliciteras plus tard. En attendant, Icare, il faut que tu te sortes de cette merde. Elle ne doit pas êtr eblessée, c’est une promesse de toi à toi-même, pour Ekaitz tu vois, mais tu ne comptes pas rendre l’âme maintenant non plus.

Du coup, tu te retrouves à fouiller le sol maladroitement et trouver cette arme a feu que tu as emporté. C’est à double tranchant, tu en es bien conscient. Tirer pourrait suffir à abattre le monde, ouais, mais le bruit risque d’en attirer d’autre. Le truc, c’est que tu n’as pas vraiment mieux à proposer, alors tu le soulèves et tu viens pose le fusil entre ses mains alors qu’elle panique.

« Tu peux le faire. »

Ta voix est bien plus dure, malgré la douleur et le choc. Tu lui offres tes yeux quelques instants pour qu’elle sache que tu ne mens pas. Tu sais qu’elle en est capable, parce qu’elle n’a pas le choix. Egalement aussi parce que tu vas lui dire comment faire. Tu n’es pas du genre à te jeter des fleurs, Icare, mais chasser est devenu une seconde nature, tu es bien meilleur que beaucoup de survivant. Et tu vois, c’est ce que tu fais. Tu lui expliques tout ce qu’elle a à faire, pour cette balle-ci. Ce sera différent quand un animal en pleine possession de ses mouvements vous fera face, mais la zombie se traine. Alors tu lui expliques, tout près d’elle, et tu recules. Tu sais qu’elle réussira.

Le coup finit par partir, et tu ne quittes pas la jeune femme des yeux. Tu t’en fiches de sa cible, en faite tu viens surtout l’aider à supporter le recul brutal de l’arme et ne pas tomber à la renverse. Et c’est elle qui t’apprend qu’elle a réussi. Tu hoches la tête, avant de soupirer. Vous avez quelques minutes devant vous maintenant.

« Deux minutes. Vega… Tu geins alors qu’elle est en train de t’aider à te remettre doucement debout mais que pour toi c’est une torture; Faut… pas que le sang ne les mènent chez moi. »

Et tu te débats un peu dans tes bras jusqu’à parvenir à soulever ton pull, arracher les boutons de ta chemise et c’est ton écharpe que tu viens nouer fortement autour de toi en grognant de douleur. Les chiens répondent à ta douleur en pleurant, écrasés au sol, et quand tu finis de te torturer, tu t’éffondres à moitié sur elle.

« J’comptais pas te repousser. J’suis pas vraiment… en position de force… là. Que tu lui souffles, presque à l’oreille parce que tu reposes contre elle. Merci d’être venue. »

Tu peux au moins lui dire ça, avant de te bouger. Tu puises dans tes dernières ressources pour te repousser un peu d’elle et faire un pas, bien maladroitement. C’est le Terre-Neuve qui revient se caler de l’autre côté pour te stabiliser alors que Washington et Adams ouvrent la route. Tu t’accroches à la brune, sans sembler penser un instant qu’elle n’est pas capable de te porter. Et comme ça, vous parvenez à marcher lentement mais sûrement vers ta maison.

« Tu as pu… parler… à mon… frère ? Voilà ce que tu finis par articuler de plus en plus difficilement, pour ne pas lâcher prise sur la réalité. Parce que ça te hante aussi, honnêtement. »
Vega C. Echeverría
Ven 12 Fév - 21:18 ||
Vega C. Echeverría
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Disons que tu anticipes, Vega. Tu sais bien à quel point il est réticent à l’idée qu’on le touche, ou, que toi, tu me touches, tu ne sais pas trop, mais, cette fois, tu lui fais bien comprendre qu’il va devoir s’y soumettre sans faire d’histoire s’il ne veut pas que tu en viennes à prendre des mesures aussi désespérées que désespérantes. Il est hors de question que vous perdiez du temps supplémentaire, d’autant que tu viens d’être obligée de tirer un coup de feu qui est susceptible d’avoir attiré a vous d’autres de ces saletés de créatures des enfers. Tu te sens sous pression … tu n’arrêtes pas de te dire que n’est surement pas la bonne personne pour lui venir en aide aujourd’hui et en même temps, qu’est-ce que tu pouvais faire, hein ? Tu es probablement la seule à la ferme qui était en mesure de reconnaître le Terre-Neuve et de comprendre les grandes lignes du problème. Et puis, tu as eu peur, et cette peur s’est emparée de toi à la minute où tu as compris que ce sang sur le pelage du chien avait de grandes chances d’être le sien.

Si tu le presses, il te demande tout de même un peu de répit que tu lui accordes en silence, il vient nouer fortement son écharpe autour de son ventre pour enrayer un peu le saignement, sans doute, et puis enfin, il se ramasse sur toi pour se mettre en route alors que les chiens ouvrent la route et que tu ne fais que les suivre, tout a fait persuadée qu’ils savent parfaitement où aller. « Comme si j’allais rester sans rien faire … » Que tu lui souffles, doucement, alors que tu le sens, contre toi, que tu peux sentir son odeur boisée, fumée même, teintée de fraîcheur piquante, habituelle, tachée de celle bien moins agréable du sang. « Et puis, au moins, on peut dire qu’on est quittes maintenant. » Tu lui offres un léger sourire, en tournant légèrement la tête vers lui, rien qu’un instant, avant de revenir au chemin qui s’étire devant vous.

Et tu tiens bon, ma grande, tu n’es absolument pas épaisse, c’est clair, et soutenir le poids d’un homme est très clairement une épreuve pour toi mais, tu ne dis rien, tu tiens, comme bien trop souvent aussi, tu forces. « De quoi est-ce que j’aurais dû lui parler ? » Tu viens répondre, et questionner a la fois. Oh, tu le sais hein, de ce qu’il a sous entendu a son sujet, te concernant peut-être, ou alors, s’attendait-il réellement à ce que tu ailles demander à Ekaitz qu’elle genre de souffrance si horrible son étrange frère jumeau avait pu lui infliger au cours de sa vie. Tu ne peux même pas t’empêcher de soupirer un grand coup, alors que déjà, la maison est en vue et que tu te traines de plus en plus. « Je te l’ai dis, je me ferais ma propre opinion, je n’ai pas besoin de questionner qui que ce soit à ton sujet pour apprendre à te connaître. Et puis … ce sont vos affaires, pas les miennes. » Pas que ça ne t’intéresse pas, non, du tout, plus que tu ne veux pas te faire un avis sur le vécu des autres.

Tu finis enfin par réussir à pousser la porte de la maison et tu l’aide a s’installer dans son propre canapé avant de reculer d’un pas. « Tu as de quoi te soigner ? » Tu attends la réponse, et puis, tu récupères ce que tu peux avant de revenir à lui. « Quand au reste, pour en terminer a ce sujet, je persiste à dire qu’Ekaitz est mon ami. Je ne dis pas que tu fais fausse route, je te dis simplement qu’à mes yeux c’est un ami. Un ami précieux. Mais un ami. » Et tu lèves les yeux, sans doute pour lui permettre de lire dans tes iris a quel point tu es sérieuse en disant ça. « Montre moi ça maintenant, s’il te plaît. »
Icare Argyre
Ven 12 Fév - 22:27 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
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Tu as un mal de chien à te relever et à nouer cette fichue écharpe autour de toi, Icare, mais il y a une manière d’être et de faire chez toi, qui ne te laisse pas le droit d’abandonner. Alors tu fais ce qu’il faut, quand bien même ton niveau d’énergie est au plus bas ou la douleur comment à rendre le monde trouble, ses bords vacillants. Et en faite, mon vieux, tu te rattrapes aux mots qui s’échappent des rêves rouges de te sauveuse pour tenir bon.

« On… est quitte… depuis longtemps. »

En faite, t’as jamais considéré qu’elle te devait quelque chose, alors forcément, tu ne prends pas son acte de sauvetage comme une véritable volonté d’équilibrer les forces. Au contraire, en faite, ca pourrait même te donner envie de te rattraper, payer ta dette, mais pour le moment t’as pas l’énergie d’y penser ou de lui en parler. Tu te mets juste en marche en appuyant sur elle, les yeux agités de tics nerveux.

Et puisque tu te vois perdre en consistance, tu relance la conversation pour savoir si elle a parlé à ton frère comme tu le lui avais conseillé, si elle comprend pourquoi tu ne dois pas prendre quelque chose de plus à Ekaitz. Et quand sa réponse vient, tu finis par secouer la tête, négativement, en luttant et en plaquant plus fort ta main sur ton flanc.

« Tu es… entêtée… Que tu lui apprends, alors qu’elle parle encore de faire sa propre opinion et de vos affaires. Tu as… le droit de… savoir. »

En faite, tu juges plutôt qu’elle doit savoir ce qui vous lie, ton frère et toi, parce qu’elle risque de se retrouver au milieu de tout cela si elle revient te voir d’autres fois. Mais ça non plus, t’as pas l’énergie de le dire, de l’expliquer. En faite tu te mets à retenir ton souffle jusqu’à ce qu’elle finisse par te faire entrer dans ta petite maison de bois et t’assied sur le canapé. Et ce n’est qu’installé là, que tu relâches ton souffle en un gémissement clairement épuisé.

« Dans la salle… de bain… »

Tu lui dis ça alors qu’elle parle d’Ekaitz et de ce qu’elle ressent pour lui, le fait qu’il n’est qu’un ami et tu sais quoi, Icare, et bah ça te sert le cœur. Tu n’as pas besoin de voir ton frère pour savoir qu’il ressent probablement de beaux et grands sentiments pour elle. Et tu sais qu’il aura le coeur brisé d’apprendre que ce n’est pas réciproque. Pourtant, tu ne peux rien y faire… tu ne veux rien y faire. Et tu bascules juste sur le canapé, de côté, ton flanc déchiré vers le ciel, en respirant maladroitement.

Tu es dans un de ces états, mon vieux, que tu lui montres juste la porte de la salle de bain. Et franchement, quand elle part, tu laisses même quelques larmes glisser sur ton visage, comme pour préparer le deuil que ton double devra faire, et elle revient. Ta main se tend, tu accroches tes doigts froid et rougis de sang à son poignet et tu la tires vers toi pour souffle.

« Pas d’anesthésiant, pas de médicament contre la douleur. Recouds à vif. C’est un ordre, parce que tu sais que tout ce qui trouble ton emprise sur la réalité est une souffrance que tu refuses de revivre. J’encaisserai… »

Et tu la relâches pour simplement fermer les yeux et la a lisser faire, le visage crispé de douleur.
Vega C. Echeverría
Ven 12 Fév - 22:55 ||
Vega C. Echeverría
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Date d'inscription : 04/02/2021
Tu ne sais même pas exactement pourquoi tu ressens le besoin de mettre les choses si … à plat, au final. Bien sûr, il t’a questionné, mais, vu son état, tu pourrais aisément passer dessus pour te concentrer sur le plus important actuellement : son état. Sauf qu’alors que tu parcours les derniers mètres jusqu’à la maison de bois, tu viens lui avouer que non, tu n’as pas questionné Ekaitz. Si tu y as pensé ? Oui. Et puis, c’est parti, quand tu t’es rendue compte que tu ne voulais pas savoir. Tu le lui avais déjà dit, peu importe ce qu’il te dit, ou ce qu’il voudrait que tu saches à son sujet, tu as décidé que tu te ferais ta propre opinion, tu ne veux pas te fier à celle des autres, c’est le meilleur moyen de passer à côté de quelque chose. Alors, oui, peut-être que c’est important, à ses yeux, que tu comprennes certaines choses à son sujet mais … tu te dis que si réellement, il est si horrible qu’il essaie de le prétendre, tu t’en rendras compte.

Quand enfin tu l’as ramené, et installé dans le canapé, tu t’occupes d’aller récupérer ce qu’il faut dans la salle de bain, tu ramènes tout ce dont tu pourrais avoir besoin, et, avant de te pencher sur la plaie, tu viens lui parler d’autre chose. De son frère. Et tu ne sais pas pourquoi il faut que tu lui dises ça, mais tu viens lui répéter, plus clairement, ce que tu ressens, toi. Il a peut-être raison, oui, peut-être. Après tout, il connait Ekaitz mieux que toi, sans le voir, il a probablement compris les choses bien mieux que tu n’aurais pu le faire … mais là, tu ne veux parler que pour toi, et, oui, en un sens, c’est triste. Tu vas t’en vouloir, si tu dois mettre une barrière entre toi et le médecin, si tu dois … briser ses espoirs, mais c’est comme ça. Et vu qu’il est celui qui est venu semer le doute, et provoquer ces questionnements et bien, tu viens lui donner ta réponse, claire, définitive aussi, probablement.

Et puis, enfin, te voilà à soulever son pull, et à dégager sa chemise, avant de venir retirer l’écharpe qui couvre la blessure. Tu abandonnes le vêtement imbibé de sang au sol, et après une grimace, tu viens essuyer avec précaution la blessure pour en retirer le sang et y voir plus clair. Cependant, il finit par t’attraper, par venir te donner ses conditions, pour ça et … comment dire que tu lui lances un presque regard suppliant, à ce moment précis, parce que … tu vas lui faire mal, si tu fais ça, tu n’as jamais fait ça, tu n’es pas médecin et à la fois, encore une fois, comme plus tôt avec la carabine, et bien, tu n’as pas le choix, tu dois refermer cette plaie, et tu ne peux pas le droguer à son insu, l’idée ne t’effleures même pas, en fait, tu te résignes même relativement vite face à ça, pour une fois. « D’accord … » Tu viens en terminer, avec le sang, tu éponges au maximum et quand ça te parait assez clair, quand l’entaille apparait plus correctement, tu viens attraper une aiguille que tu désinfectes, et du fil pour aller avec. C’est quand tu te penches à nouveau sur lui, l’aiguille entre les doigts que tu as ce moment d’hésitation, tu as la gorge nouée rien qu’à l’idée de le faire souffrir durant de longues minutes … « Je suis désolée … » Que tu lui murmures, finalement, avant de te lancer, et de te mettre à piquer, tirer, nouer, et puis recommencer, plusieurs fois, en grimaçant, et en ayant la vision qui, parfois, vient se troubler tant tes yeux débordent de larmes, malgré toi. Et tu sais que c’est atrocement douloureux, tu le vois au tressaillement de son corps que tu perçois à chaque fois que tu viens planter cette aiguille dans sa peau, aux abords de la plaie, mais, tu forces, et tu continues, jusqu’à refermer au mieux l’intégralité de la blessure, et quand tu en termines, enfin, tu viens désinfecter à l’alcool, une dernière fois, avant de faire un pansement et de tout abandonner, retombant sur le sol, complètement … à bout de souffle, à bout de force, à bout d’émotions aussi. Tu n’y restes pourtant pas bien longtemps, dans cette posture résignée, parce que, tu finis par bouger à nouveau, par te mouvoir sur le sol, à quatre pattes, pour venir te hisser à genoux, près du canapé et … ouais, la distance, tu le sais, cela dit, tu ne résistes pas au besoin de passer tes doigts sur sa joue, comme si tu voulais d’un geste doux, effacer la douleur. « Est-ce que … ça va ? » Question idiote, peut-être, vu ce qu’il vient de vivre, mais, tu t’inquiètes, tu t’inquiètes bien trop, Vega.
Icare Argyre
Ven 12 Fév - 23:13 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu sais à quoi tu vas faire face. Les soins sans le support de médicament et d’anesthésiant, c’est une torture moderne, tu y as déjà gouté. Pourtant, tu ne comptes pas revenir sur ce principe, Icare, parce qu’entre la douleur physique et celle de ton esprit déjà cassé, tu sais laquelle tu seras capable de supporter. Alors tu lui donnes cet ordre sans lui laisser le choix ou le droit de refuser. Si elle tentait de te droguer à ton insu, tu lui reprendrais probablement aussi sec toute la confiance que tu as pu lui donner de fil en aiguille de vos rencontres.

Elle ne le fait pourtant pas. Elle accepte les ordres avant de s’excuser et tu sais que c’est une torture que tu lui infliges aussi. Tu n’as pas besoin de connaître Vega depuis des années pour voir en elle sa volonté de ne pas blesser les autres. Dans le fond Icare, tu te promets de te faire pardonner plus tard et tu serres les dents alors qu’elle vient piquer pour la première fois. Tout ton corps s’agite de spasmes, alors que ton épiderme se couvre d’une couche de sueur glacée et douloureuse.

Et dans la folie de douleur qui te guette, alors que tes yeux débordent de larmes amères et silencieuses, tu finis par comprendre qu’elle pleure tout autant que toi. Et si tu te concentres pour ne pas crier, ne pas bouger, lui faciliter au plus le travail, tu finis par décrisper tes doigts, entre deux poings pour venir poser ta main sur son épaule, comme pour… la soutenir.

La torture prend fin tout à coup et un râle de douleur t’échappe alors qu’elle s’effondre au sol sans un mot. Tu crains de l’avoir tué, mon vieux, et pourtant si t’essaies de bouger pour la regarder, elle se redresse aussi sec et c’est à la limite si vous ne vous retrouvez pas nez à nez… littéralement parlant. Tes yeux se ferment pour te protéger de la proximité et ce sont ses doigts contre ta joue brûlante qui te pousse à relever les paupières.

« Ca va… Tu souffles, avant de bouger la main pour venir attraper ses doigts et les écarter de ton visage, sans pour autant les relâcher. C’est son cadeau de remerciement, sûrement. Désolé de t’avoir infligé ça. Tu as été sacrément courageuse. Tu es forte… »

Tes lèvres toutes pâles s’étirent pour lui offrir un sourire éteint, difficile, que tu ne tiens qu’une poignée de seconde avant de te bouger sur le canapé pour te remettre lentement assis et lui libérer l’endroit où tu faisais reposer ta tête juste ça. Ta tête tourne fort, mais clairement, pour l’instant, t’as pas la force de te bouger.

« Je te revaudrai… tout ça. Que tu lui souffles, la tête dodelinant un peu sur ton buste. Tu… pourrais m’amener un truc, dans la cuisine ? Du sucre ou du miel. Que tu souffles en luttant un peu contre le malaise post-douleur et opération à vif. Le whisky aussi, ça fera office d’antidouleur. Et tu finis par venir reposer ta tête sur le dossier du canapé, en regardant le plafond. Prochaine fois… c’est moi… qui m’occuperait de toi. »

Voilà tout ce que tu arrives à lui dire, pour le moment. Mais tu sais que vous aurez besoin d’une sacrée conversation quand tu seras capable d’aligner trois pensées entre elles, hein.
Vega C. Echeverría
Sam 13 Fév - 12:40 ||
Vega C. Echeverría
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Date d'inscription : 04/02/2021
Tu n’as jamais rien fait de tel. Et tu sais qu’il le faut, tu sais aussi que tu dois te soumettre à sa volonté quand aux anti douleur, parce que, ça reste son corps et que tu ne peux rien imposer mais, bon sang, tu as l’impression que chaque coup d’aiguille que tu donnes pour refermer cette plaie vient s’inscrire en toi, te lacérer de l’intérieur. Une douleur pareille ne peut pas rester cachée, il n’y arrive pas, tu le sens et tu la vois, tu sais que c’est toi qui l’a provoque et tu dois faire avec tes yeux qui se remplissent de larmes, et ton visage qui s’humidifie. Même la main qu’il pose sur ton épaule, en dépit de ce qu’il doit endurer ne te rassures pas … tu viens juste, pencher la tête sur le côté pour l’effleurer de ta joue quelques instants avant de te remettre à la tâche, d’en terminer, de t’effondrer sur le sol de la maison pour juste te reprendre un peu.

Tu te redresses rapidement, néanmoins, encore et toujours rongée d’inquiétude, tu bouges pour aller du côté où tu peux voir son visage, et tu viens passer tes doigts sur sa joue, tu l’effleurer, c’est tout, et d’ailleurs, sans surprise, il ne tarde pas à écarter tes doigts. Ce qui est plus surprenant a ce moment-là, c’est qu’il garde tes doigts entre les siens. Tu sais quoi ? Tu as même droit à un sourire, pâle, faible, et qui ne dure absolument pas, mais qui a tout de même le don de venir alléger très légèrement ton cœur. « Et tu l’es bien plus encore … » Plus fort. Plus résistant. Tu n’aurais pas supporter une telle douleur, a sa place Vega, il aurait fallu te retenir de force pour t’empêcher de bouger ou de fuir. Tu lui offres à ton tour un sourire léger, et puis, tu le laisses bouger et s’installer comme il le veut sur le canapé.

Tu te lèves maintenant pour refaire le tour du canapé, tu l’écoutes te réclamer des choses de la cuisine et sans un mot, tu vas fouiner pour récupérer un pot de miel, une cuillère, ainsi que la bouteille de whisky et puis, tu reviens, et tu poses tes fesses sur le rebord du canapé, a côté de lui, dans un équilibre précaire pour ne pas le déranger. Tu lui ouvres simplement le pot de miel, avant de le lui offrir et puis, tu poses la bouteille à côté, sur un coussin. « Je vais peut-être attendre un peu avant de me faire empaler par une bête à cornes, si tu veux bien … et puis, tu t’es déjà occupé de moi, la dernière fois. » Et ça s’est terminé bien étrangement, on ne manquera pas de le rappeler. « Tu vas devoir éviter de trop bouger dans les jours à venir … les fils pourraient sauter. Je peux rester un peu, si tu veux, ou alors, je ferais la route tous les jours pour te ramener ce dont tu as besoin. »
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[TERMINE] - Tu venais me sauver à ton tour (Vega)
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