!! FLESH & BONES FERME SES PORTES A PARTIR DU 27 MAI 2021 !!
Le Deal du moment : -17%
SSD interne Crucial SSD P3 1To NVME à ...
Voir le deal
49.99 €

[TERMINE] - Tu venais me sauver à ton tour (Vega)
Icare Argyre
Sam 13 Fév - 14:40 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu es au bout du rouleau, au moins pour aujourd’hui, Icare. T’as la sensation que tu perds la partie contre la douleur et le choc de tout cela, et il est certain que si tu étais seul, si cette jeune femme, sauveuse du jour, n’était pas avec toi, tu aurais déjà coulé. Le truc, c’est qu’elle est là, et elle vient même te raccrocher à la réalité de ses doigts sur ta joue que tu écartes aussi vite, sans les relâcher pour autant.

« Ne dis pas… de bêtises… »

Au final, tu cherches à te redresser et tu y parviens parce que tu ne te laisses pas vraiment le choix d’y parvenir. Une fois assis, si c’est une invitation silencieuse pour qu’elle puisse s’y installer aussi, tu lui réclames un peu de quoi te remettre sur pied. Tu ne comptes pas rester dans cet état mourant pour les heures à venir, encore plus si la brune reste dans les environs.

Tu ne la vois même pas bouger, tu ne sens pas le temps passer, mais elle finit par revenir avec du miel et de l’alcool et tu soupires en marmonnant un vague merci qui est dévorer dans ta barbe de trois jours mal entretenue. Ton premier réflexe, c’est d’engloutir une cuillère de miel en grognant parce que ton estomac se crispe sous l’apport de sucré et tu finis par ricaner, faiblement.

« Je ne compte pas laisser un animal t’encorner. Je vais t’apprendre à chasser, pas à les laisser te blesser. »

Et c’est une promesse, assurément. En tout cas, le sucre que tu avales se répand dans ton corps et si tu ne retrouves pas une forme incroyable, tu peux lever les paupières sans que le monde ne se mette à tournoyer. C’est en tournant la tête vers elle que tu découvres qu’elle s’est installée en équilibre sur le bord du canapé et tu soupires en te poussant un peu plus dans ton coin avant de lui faire signe, d’un mouvement de tête, de s’asseoir là où il y a de la place… plus près de toi, donc, mais ça t’y peux pas grand-chose.

« Tu vas pas faire la route tous les jours… c’est dangereux et stupidement fatiguant. Que tu grognes à sa remarque, avant d’attraper maladroitement la bouteille pour te battre pour l’ouvrir. C’est con que tu sois si faible, hein, parce que t’as l’air d’un abruti maintenant avec ce bouchon qui refuse de sortir du goulot. Je me débrouillerai… Et tu finis par lui tendre la bouteille. Mais si tu veux rester, j’t’en empêcherai pas. Le canapé est confortable. »

En vérité, tu dors plus souvent là que dans ton lit, parce qu’il te rapproche du feu et de tes animaux… Ceci dit, tu ne le dis pas et tu finis par soupirer en bougeant un peu pour vérifier la résistance des fils sur ton flanc. Les dents serrées, tu comprends que tu ne pourras probablement te mouvoir correctement et que les animaux ont toujours besoin de nourriture.

« Reste au moins jusqu’à ce soir. Tu lui demandes tout à coup. Je dois aller relever mes pièges, sinon je n’aurais rien à donner à manger aux petits. »

Et en entendant cette appellation, les chiens et chats tournent la tête vers toi, l’air de comprendre qu’on parle d’eux et de leurs besoins.
Vega C. Echeverría
Sam 13 Fév - 15:20 ||
Vega C. Echeverría
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 543
Date d'inscription : 04/02/2021
C’est marrant, hein, parce que, tu proposes ça sans penser au reste. Tu es littéralement prête à rester, mais à la fois, tu ne t’imposeras pas, alors, tu proposes plutôt de rentrer, de revenir, et puis de rentrer, pour revenir. La route n’est pas si longue d’ici, à la ferme, mais c’est tout de même de longues minutes de marche en pleine campagne et à la merci des rôdeurs du coin qui, face à la présence de nombreux vivants dans votre camp, malheureusement, se font de plus en plus nombreux dans la région. En plus, on te posera sans doute des questions, si tu rentres pour mieux repartir. On se fera un sang d’encre, aussi, si tu ne rentres pas de la nuit. Sauf que tu ne penses pas à ça, tu ne penses pas aux autres et tu ne penses même pas à toi, tu ne penses qu’à lui.

« Pour ça, je sais que je peux te faire confiance. » Pour t’apprendre, à n’en pas douter. « Tu as été assez bon professeur pour que je réussisse à abattre cette femme dans la forêt après tout … » En un coup, alors que tu n’avais jamais tiré de ta vie. C’était peut-être un coup de chance, ou alors, as-tu tout simplement réussi à appliquer ses conseils malgré la pression, tout en sachant que, si tu te ratais, tu vous mettais tous les deux en grand danger. Quoi qu’il en soit, tu le laisses prendre une bonne cuillère de miel bien sucré, toujours installée sur ton bord de canapé, tu restes silencieuse, et tu te contentes de l’observer. Il finit par bouger, légèrement, il te libère un peu plus de place et tu acceptes de venir t’installer un peu mieux, tout près de lui, t’efforçant tout de même de conserver un tout petit écart, sachant maintenant à quel point il peut y tenir. « Ce n’est rien ça, ce n’est pas la première fois que je quitte le camp plusieurs jours d’affilé. » Tu te défends, sachant qu’il a raison, dans le fond, mais que tu t’en fiches royalement, en fait.

Et tu l’observes, toujours, tandis qu’il se débat avec sa bouteille, tu vois bien qu’il lutte contre l’objet, mais tu n’oses pas la lui reprendre pour l’ouvrir, du moins, jusqu’à ce qu’il vienne lui-même te la tendre. Tu viens donc l’attraper, et tu la débarrasses de son bouchon pour la lui rendre, gardant l’autre morceau au creux de ta main. « Je ne m’imposerais pas. » Tu ne feras plus cette erreur, et c’est bien pour ça que tu t’es assurée de lui laisser le choix. « Mais je n’ai pas envie que tu aggraves ça en forçant pour te débrouiller seul, justement. » Il ne manquerait plus que ça, hein, franchement, tout ça n’aura servi à rien s’il finit par rouvrir la plaie en bougeant bien trop, tu n’es pas certaine de ton travail, pour la simple et bonne raison que tu n’es pas médecin et que tu as fait ça à l’œil et sous la pression, si ça se trouve, c’est très mauvais, si ça se trouve, ça ne tiendra pas, alors, si tu le laisses seul, tu crains qu’il ne finisse par s’effondrer à un moment, se vider de son sang … ouais, vraiment, tu imagines le pire.

« D’accord. » Tu lui réponds, presque immédiatement, lorsqu’il te demande de lui-même de rester au moins jusqu’à la fin de journée. C’est un début, Vega, et tu n’en demanderas pas plus pour l’instant parce que, c’est déjà énorme d’avoir obtenu quelques heures sans avoir à te battre pour ça. « Tu ne peux pas marcher, il faut … je préfèrerais que tu restes ici. » Et ça non plus, tu ne peux le lui imposer, de même que tu ne peux pas le forcer à moins de te décider à l’assommer pour le forcer à dormir ce que … tu ne feras évidemment pas parce que tu en es complètement incapable. « J’irais … tu n’auras qu’à me dire où et comment faire. »

Tu finis par soupirer, et par te pencher un peu, pour observer ses traits tirés jusqu’à lever ta main, à nouveau. « Juste trente secondes. » Tu lui annonces, avant de venir poser ta main contre son front durant quelques secondes, avant de reculer. « Tu te sens fiévreux ? »
Icare Argyre
Sam 13 Fév - 15:46 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
« Je n’ai rien fait… C’est toi qui a tiré et touché. »

Tu le penses sincèrement en plus. Tu sais que tu lui as donné les bonnes billes en main pour qu’elle réussisse son tir, mais tout le reste, c’est elle qui l’a fait. Maîtriser sa peur, gérer ses tremblements, appuyer sur la gâchette au bon moment. Et toi, Icare, tu n’as absolument pas envie de recevoir les fleurs pour cette réussite, alors tu lui rappelles un peu la réalité d’une voix lente et sérieuse.

« Encore ça… Que tu marmonnes alors qu’elle parle de s’imposer, et que tu viens de lui dire de faire comme elle veut. Ton nez se plisse, alors que tu récupères la bouteille, pour boire une longue rasade et la reposer maladroitement par terre. Si je dis que tu fais comme tu veux, c’est que pour ma part ça se va. Cesse de croire que je vais me laisser imposer des choses que je ne veux pas. Tu souffles et tu oses même tourner la tête vers elle, tes yeux sont fatigués et brillants. Je t’ai montré que je le dis quand ça ne me va pas… »

Enfin t’essaies; Parce qu’à votre première rencontre, toute la partie où elle s’est collée à toi, t’as pas vraiment su lui dire non, mais c’est encore une autre histoire, à laquelle tu ne veux pas réfléchir pour l’instant. Tes yeux retournent dans le vague, alors que tu finis par en revenir aux animaux. C’est pour eux que tu es sorti à la base, et c’est pour eux que tu viens demander l’aide de la brune, qui accepte aussi sec.

Tu secoues la tête quand elle parle de lui indiquer tes pièges et tu vois, Icare, peut-être que tu pourrais le faire, lui donner cette confiance, mais tu t’y refuses aussi sec. Tu n’as jamais dépendu de personnes depuis des années, ça n’arrivera pas aujourd’hui. Et au final, tu n’as pas le temps de le lui dire, qu’elle vient vers toi. Sa demande de quelques secondes te fige, alors qu’elle approche sa main de toi. Et tu frissonnes, tu as un mouvement pour reculer ton visage avant de lui céder, sans pouvoir fermer les yeux parce que tes iris sont tombés dans les siens.

« J’ai mal, et la douleur provoque de la fièvre. Rien de grave. Tu murmures finalement, alors qu’elle se recule et que tu peux reprendre ton souffle. D’ici quelques heures, ça ira mieux. J’ai juste besoin de sommeil… Et comme pour le prouver, tes yeux recommencent à papillonner. Et je viendrai avec toi. Il est hors de question que je t’envoie dans les bois pour me servir. »

Tu tiens à ce qu’elle ne se fasse pas de faux-espoirs. En attendant, Icare, tu as besoin de sommeil, pour que ton pull d’énergie puisse se refaire un peu. Alors tu bouges un peu, tu t’avachis un peu plus dans le canapé avant d’attraper un plaid qui traine sur le dossier et t’en recouvrir maladroitement. Tu fermes les yeux, avant de recommencer à chuchoter;

« Toi aussi tu as besoin de sommeil, pour te remettre de tes émotions. Les chiens nous réveilleront… Que tu lui apprends, avec une confiance sans borne pour tes animaux. Tu peux prendre mon lit… je.. ne vais pas… bouger… »

Et tu sombres. Ta tête s’incline, ton corps se détend d’un coup. C’est presque comme si tu rendais ton dernier souffle, mais la vérité c’est juste que tu es crevé mon vieux. Et dans les bras de Morphée, c’est vers elle que tu chutes, sans le voir.
Vega C. Echeverría
Sam 13 Fév - 16:58 ||
Vega C. Echeverría
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 543
Date d'inscription : 04/02/2021
Décidément, c’est toujours la même chanson, entre vous. Il dit. Tu discutes. Il en rajoute. Tu soupires. Il va probablement bien falloir que tu t’habitues à sa franchise, Vega, ce n’est pas habituel, visiblement, et tu as toujours l’impression, vue son attitude, qu’il accepte les choses sans réellement le vouloir. Et pourtant, oui, effectivement, tu as eu tout le loisir de constater que lorsqu’il ne veut réellement pas quelque chose, il est complètement capable de le dire et de te le faire comprendre avec une facilité déconcertante. « Très bien. Alors je vais rester. » C’est toi qui y as pensé à la base, et c’est ce que tu voulais, du moment que tu as son accord, toi, ça te va.

Et tu te penches, au bout de quelques secondes, tu le laisses boire dans sa bouteille qui sent fort, avant de lui réclamer quelques secondes pour venir poser ta main tout contre son front. Il est chaud, cependant, tu n’as pas la précision dans les sensations, alors, tu préfères lui demander comme il se sent avant de tirer des conclusions. Il est fiévreux, effectivement, à cause de la douleur, c’est ce qu’il t’explique mais toi, tu sais déjà que tu vas veiller au grain pour éviter qu’une quelconque infection ne puisse s’installer. Ce serait catastrophique, ça, tu n’as pas besoin d’être médecin pour le savoir. En attendant, tu acceptes ce qu’il te dit d’un hochement de tête, il a besoin de repos, de sommeil, et là-dessus, tu es bien d’accord. Par contre, il n’est pas décidé à te laisser aller t’occuper de ses pièges. « Entêté. » Tu lui lances, doucement, dans un léger soupire, un peu consterné, mais, peu à peu, clairement habitué. « D’accord. » Remarquons que, quand il a l’air d’imposer, du moment que ce n’est pas problématique, tu acceptes, et tu lui cèdes bien facilement les choses pour le contenter.

Tu recules légèrement, sur le canapé, quand il se met à bouger, pour attraper un plaid, s’installer pour se reposer un peu. Il finit par fermer les yeux, et toi … tu ne le quittes plus des tiens, maintenant. Tu ne protestes même pas, quand il te dit que tu as besoin de sommeil, que tu peux même aller t’installer dans son lit, qu’il ne va pas bouger. Tu as une bonne nuit de sommeil derrière toi, déjà, et peu importe la course et les émotions du jour, tu te sens en forme. Ce n’est pas toi qui es dans un sale état, après tout. Du coup, oui, tu te tais, juste pour le laisser s’endormir tranquillement, et franchement, il est si épuisé que ça ne prend que quelques minutes, à peine, avant que tu ne le voies se ramasser un peu sur lui-même, se relâcher. Tu en profites pour lâcher un énième soupire et, au moment où tu t’apprêtes à te lever, il glisse, légèrement, jusqu’à s’arrêter contre toi et … tu te retrouves complètement figée, tu n’oses plus bouger du tout.

Tu restes, quelques instants, presque … bercée par sa respiration régulière, et quand tu tournes les yeux vers lui, tu sais quoi ? Il a presque l’air paisible, dans son sommeil, alors, tu te permets de venir caresser doucement son visage, de repousser ses cheveux sur son front avant de bouger, tout doucement, tu te dégages, le retenant pour le déposer tranquillement là où tu étais assise, et puis, tu viens remettre la couverture sur ses épaules pour le couvrir au mieux. Et en fait, Vega, tu restes là, sur le sol, assise, devant le canapé à l’observer, la vérité, c’est que ton regard refuse de s’en détourner, alors, tu ne bouges plus, et finalement, les deux bras appuyés sur l’assise, près de lui, ta tête penche un peu, et tes yeux se décident à se fermer bien malgré toi. Comme quoi, toi aussi, tu avais besoin de repos, malgré ce que tu pensais.
Icare Argyre
Sam 13 Fév - 18:14 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu luttes, Icare, et franchement tu as déjà bien assez lutté aujourd’hui. Contre la faim, la fatigue, la maladie, tu as dû faire face au choc, à la douleur et à la peur. Et maintenant que tu es sur ton canapé, lieu le plus agréable de toute ta petite maison qui est illuminée par les flammes dans l’âtre, tu te rends compte que tu en as déjà fait assez. Alors ouais, tu plies, tu ploies et tu prends juste le temps de prévenir la jeune femme que tu vas sombrer, parce que t’es épuisé, avant de lâcher prise sur la réalité.

Ce que tu ne vois pas, mon vieux, c’est où tu finis. Tu glisses lentement jusqu’à reposer contre elle, les yeux fermés et le souffle bien plus doux que tu ne l’as eu jusqu’ici. Quand tu étais enfant, Ekaitz disait toujours que tu avais l’air d’un ange quand tu dormais, ce qui changeait de ce masque de colère et de douleur que tu affichais quand tu étais éveillé et que tu faisais face à l’enfer.

Dans ton sommeil, Icare, tu lâches prise sur ce monde qui t’a toujours voulu beaucoup de mal. Tu deviens un loup solitaire qui traverse la forêt que tu connais par cœur. Le vent glisse et caresse ton visage, et tu es parfaitement inconscient qu’il ne s’agit pas du vent mais des doigts de la jeune femme que tu as laissé pénétré dans ta bulle. Et finalement, tu sautes dans un précipice, prêt à aller chasser alors que ton corps tombe doucement jusqu’à prendre toute la place sur le canapé. Ton souffle se relâche et la douleur s’efface de tes traits. Tu sombres complètement.

Comme tu l’avais prévu, c’est Adams qui décide qu’il a faim et que vous avez assez dormi, en venant lécher consciencieusement tes mains qui pend dans le vide. Ca te ramène doucement mais sûrement à la réalité et quand tu ouvres les yeux, maladroitement, une grimace douloureuse sur les lèvres, tu as ce mouvement, brutal de te reculer d’un coup. Tu ne vas pas loin, pourtant, et te voilà bien obligé de regarder le visage endormi qui te fait face. Elle a l’air si douce et calme que tu te retrouves à ne plus oser bouger, de peur de la réveiller.

C’est en sentant le chien commencer à mordiller tes doigts que tu finis par te remettre assis lentement, une main plaquée contre ton flanc en espérant que ça évitera aux points de sauter. Tu as toujours bien mal, mais tu es déjà plus vif qu’avant. Avec lenteur, tu rouvres le miel et t’enfiles deux cuillères de plus, avant de revenir à ton véritable problème. Tu ne te vois pas aller relever les pièges sans son aide, et le soleil décline déjà dans le ciel. Alors tu finis par prendre ton courage à deux mains et tu viens poser tes doigts sur son épaule, et la secouer à peine.

« Vega. Eh… Il faut se réveiller. Vega ? »

Elle ne réagit pas et toi, tu ne peux pas t’empêcher de te demander si son cœur est toujours actif. Alors ouais, tu te penches vers elle, et tu finis par poses ton oreille contre son dos, et y découvrir le bruit rassurant du battement de son cœur. Tu soupires quand, Adams ce morfale, choisit de venir aider en lui léchant consciencieusement la joue;

« Nan Adams ! T’as juste le temps de le repousser quand il veut recommencer et tu sens la jeune femme s’éveiller. Et toi, mon vieux, t’es toujours penché alors tu te redresses d’un coup, dans un gémissement. Outch… Ca va ? Que tu lui demandes, alors. Tu aurais dû prendre mon lit. »
Vega C. Echeverría
Sam 13 Fév - 19:28 ||
Vega C. Echeverría
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 543
Date d'inscription : 04/02/2021
Tu avais visiblement besoin de sommeil. Pourtant Vega, tu as aussi bien dormi que d’habitude, tu as passé la nuit au grenier, toute seule oui, mais enroulée dans ta couette bien épaisse, à la lueur d’une bougie et pour cette fois, sous un ciel bien illuminé. Tu n’as pas fait plus que d’ordinaire, à la ferme, en somme, la seule chose qui change de d’habitude, c’est la course jusqu’à l’homme, blessé dans la forêt, le fait de l’avoir ramené jusqu’à chez lui en le soutenant, et d’avoir dû le recoudre en sachant pertinemment que tu étais en train de lui infliger une douleur atroce. Tu ne comptais donc pas l’écouter, tu ne serais certainement pas allée t’allonger dans son lit, tu serais simplement restée devant la cheminée, à attendre qu’il revienne à la surface après s’être bien reposée mais … ouais, tu l’as senti s’appuyer sur toi, et tu n’as pas pu résister. Oui, tu t’es permise d’aller chercher un contact, mais, au final, tu as décidé de bouger pour ne pas lui infliger ta présence au réveil. Tu doutes qu’il aurait apprécié d’ouvrir les yeux, complètement avachi sur toi alors, tu t’es juste installée là, le visage face au sien parce que, tu l’as trouvé … paisible. Beau, aussi. Tu n’as pas pu détacher tes yeux de cet homme, ma grande et tu as fini par t’endormir juste là, à côté de lui.

Tu ne sais même pas combien de temps tu dors, au final, tu ne réagis pas, quand ton épaule bouge légèrement, peut-être es-tu trop absorbée par tes rêves … tu entends bien une voix qui t’appelles, mais ça te semble si lointain que ça ne vient pas non plus te tirer de ton sommeil, du moins, pas complètement. En vérité, il te faut sentir la langue rêche et baveuse du chien sur ta joue pour ouvrir les yeux, presque d’un coup, et te redresser vivement lorsque tu entends le gémissement plaintif d’Icare qui … est là, dans une étrange position sur son canapé. « Moi oui … et toi ? » Tu lui demandes, d’une voix encore toute ensommeillée avant de te redresser un peu, pour t’étirer légèrement, et regarder autour de toi. Ta main vient alors essuyer la bave de canidé qui se trouve encore sur ta joue avec une grimace. « Je ne comptais pas dormir, normalement … » Tu finis par lui répondre, en te redressant un peu difficilement parce que, bon sang, tu as dû rester des heures dans cette position fort inconfortable.

Te voilà de te retour sur tes jambes, et tu constates bien vite qu’autour de toi, les chiens sont agités, tu vas donc jeter un œil par la fenêtre pour constater que la journée touche déjà à sa fin, du coup, tu soupires légèrement. « Tu veux qu’on parte maintenant, pour tes pièges ? » Il ne va pas tarder à faire nuit, et tu es plutôt réticente à l’idée d’aller t’aventurer dans cette forêt sans le support de la lumière du soleil pour savoir où aller. « Par contre … tu aurais une veste à me prêter ? J’ai abandonné la mienne dans la forêt, elle était couverte de sang. » Ouais, à la base, tu avais appuyé sur sa blessure avec ton vêtement, et tu n’as pas pensé à le récupérer lorsqu’il a fallu lever le camp à la vitesse de la lumière pour ramener le garde forestier chez lui. « Ça va aller, pour marcher ? »
Icare Argyre
Sam 13 Fév - 21:12 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
T’es vraiment pas doué pour tout ça, toi. Tu essaies de la réveiller sans vouloir vraiment réveiller et c’est l’idiotie qui amène la peur. Tu es penché sur elle quand Adams décide de s’en charger. Si tu ne parviens pas à empêcher le chien de lécher le visage de la jeune mais tu parviens à te redresser en coassant de douleur. Pourtant, mon vieux, tu ne veux vraiment pas que la jeune femme puis s’inquiéter encore pour toi. Elle a déjà assez trinquer à ton goût, alors tu la doubles pour savoir comment elle se porte;

« Ca ira Tu marmonnes de mauvaise grâce parce que tu n’as pas envie d’épiloguer sur ton état. À la place tu l’observes s’étirer en sentant presque ses os craquer dans son dos. Une moue vient jouer sur ton visage. Même juste pour te reposer, c’est mieux qu’ici. Ce soir, tu prendras le lit. »

Est-ce que tu viens de décider sans y penser qu’elle resterait ici ce soir ? Oui. Ou en tout cas, tu te dis que c’est ce qu’elle a décidé tout à l’heure et toi, tu fais déjà comme si c’était acté et signé. C’est peut-être un peu bête, quand on y pense, mais tu ne réfléchis pas vraiment plus. Et en faite, tu es déjà en train de te bouger, lentement, pour te mettre en route. Et tu vois, au moins, tu es déjà habillé en grande partie, chaussé. Tu n’aurais qu’à te couvrir pour supporter le froid dehors.

« Oui, avant que la nuit tombe. Il ne faut pas traîner… Tu te remets debout en t’appuyant lourdement sur le canapé, avant de traverser lentement la maison jusqu’à un petit cagibi où tu stockes un peu tout. T’en tires une grosse branche à te taille. Ca ira avec ça. Tu viens t’appuyer sur ta canne de fortune. Je te trouve quelque chose, deux minutes. »

Et avec la même lenteur, tu retraverses la maison en entrainant le norvégien dans tes pas. Tu es en train de grogner après le chat qui a décidé de se mettre dans tes pieds quand tu passes la porte de ta chambre. Il te faut quelques minutes pour dénicher un autre manteau, et enfiler un gros pull par-dessus tes vêtements. Tu reviens dans le salon en trainant les pieds, mais tu as l’air clairement de te reprendre. Ton visage est tiré, concentré. Tu y as chassé la douleur et le doute et tu viens poser le manteau dans ses mains.

« Tu risques de nager dedans, on fait pas complètement la même taille… enfin carrure. Parce que taille, elle arrive clairement à se hisser à la tienne. Et tiens, prends aussi mon bonnet. Tu le lui fourres dans les mains. Si t’as froid en rentrant, tu pourras prendre un bain chaud… il fonctionne chez moi. »

Petite tacle sans y penser, et tu te détournes. Pendant quelques secondes tu te bats avec un meuble jusqu’à dégotter la paire de lunette que tu devrais porter tout le temps mais que tu ne mets que de temps à autre. Le tout sur le nez, tu remets ton propre manteau, avant de siffler les chiens et attraper un panier maladroitement.

Tu passes la porte de chez toi sans attendre. Dehors, si tu fais un arrêt, c’est pour attraper ta hache et te tourner vers elle pour récupérer une bêche et la lui tendre maladroitement.

« J’ai que ça à te proposer… T’as pas repris ton arme, nan ? »

C’est ce qui t’as semblé dans la précipitation de votre fuite, tout à l’heure.
Vega C. Echeverría
Sam 13 Fév - 22:12 ||
Vega C. Echeverría
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 543
Date d'inscription : 04/02/2021
Regarde-toi un peu. Pour une fois, c’est toi qui cherches à … esquiver la moindre discussion. Tu ne poses pas de question sur la drôle de posture et d’expression que tu vois, en ouvrant les yeux, tu ne dis rien non plus quand tu te redresses, tu ne fais que lui demander si tout va bien, et quand il te donne sa réponse, tu ne cherches même pas plus loin que ça. Et tout ça, Vega, c’est parce que tu t’es surement surprise toi-même, à te retrouver complètement attendrie, juste en le regardant dormir. L’image de ce visage paisible est encore dans ton esprit, et tu ne parviendras probablement pas à t’en débarrasser avant des jours alors, ouais, tu te lèves, et te voilà à penser pratique, pour une fois. Les pièges. Le temps qu’il fait dehors. L’heure. Une veste. Tu n’aurais surement jamais été aussi efficace et pragmatique, comme quoi …

« D’accord. » Que tu lui offres même, quand il te rappelle de prendre le lit, pour ce soir. Encore une fois, tu ne discutes pas, tu n’essaies pas de protester, tu n’articules même pas une remarque sur le fait qu’il vient encore d’élargir, d’une parole, le temps que tu passeras ici. Tu l’avais décidée, hein, en l’entendant t’en donner l’autorisation, mais, il n’y a rien à faire, quand ça sort de sa bouche à lui, c’est complètement différent. En fait, tout ce que tu lui demandes, c’est une veste pour supporter le froid extérieur sacrément aiguisé ces derniers jours, tu le laisses ensuite se bouger dans sa propre maison pour récupérer dans un premier temps une longue branche solide sur laquelle s’appuyer pour marcher, et clairement, ça te fait mal, hein, de le voir se traîner de cette manière, douloureusement, mais tu ne fais rien pour autant. Il disparait ensuite, dans sa chambre, et tu t’appuies simplement contre le mur, près de la fenêtre, pour observer l’extérieur le temps qu’il revienne.

Lorsqu’il est de retour, tu te tournes à nouveau, et il vient placer un manteau dans tes bras, ainsi qu’un bonnet. « Ça ira très bien. » Que tu annonces, en venant déjà enfiler le manteau qui, effectivement, est bien trop large pour toi, mais qui te tiendras chaud quand même, tu n’en doutes pas une seconde. Par contre, encore une fois, il y a cette odeur, fraiche, piquante et fumée qui vient te chatouiller les narines et qui vient provoquer un violent frisson, qui remonte, un peu trop lentement à ton goût le long de ta colonne et que tu chasses en venant presque rageusement enfoncer le bonnet sur ta tête. « Il fonctionnera … » Voilà bien tout ce que tu grognes, de mauvaise grâce, en recevant la pique concernant la baignoire en pleine face. Heureusement, tu ne le prends pas si mal, hein, tu viens tout de même sourire, légèrement, en relevant nez alors qu’il vient fiche une paire de lunettes sur son nez et que tu te prends à l’observer, avec un peu trop d’insistance, durant un instant.

C’est lui, qui se détourne et qui te fais réagir, du coup, tu lui emboîtes le pas pour sortir à ton tour et tu viens attraper la bèche, un peu encombrante à ton goût. « Ça ira. » Tu viens la saisir. « Elle est toujours dans le coup de l’autre affreuse. » Ouais, disons que tu n’as pas eu le temps, ou même l’envie d’aller la récupérer après l’avoir abattue, alors … tant pis.

Tu le laisses ensuite se mettre en route, et toi, tu ne fais que le suivre, parce qu’il sait où il va, et pas toi. « Tu en as beaucoup ? Des pièges, je veux dire. » Et ça, tu lui demandes en regardant le ciel qui s’est déjà grandement assombri, l’idée d’être à l’extérieur en pleine nuit et effrayante, pour toi, même si tu ne dis rien à ce sujet. « C’est une bonne idée les pièges … » Ouais, tu te demandes bien comment ils n’ont pas pensé à ça, du côté de la ferme, tiens, d’autant que ça grouille de rats du côté de la grange. « On a passé une éternité à ficeler une fichue vache, à Alden … et elle ne donne toujours pas de lait. » La pauvre, il faut dire qu’elle a passé un sacré mauvais quart d’heure, et même bien plus, elle est toujours nerveuse, du coup … ses pies sont à sec, pour le moment.
Icare Argyre
Sam 13 Fév - 22:33 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu te traines de long, en large et en travers de la maison pour rassembler tout ce qu’il vous faut. Dans le fond, Icare, c’est aussi parce que tu refuses qu’elle puisse s’inquiéter encore pour toi. Tu ne veux pas être un poids, alors tu lui prouves que tu peux bouger. Ce n’est pas folichon, mais tu te traines partout par toi-même. Tu lui trouves de quoi ne pas attraper froid, avant de mettre la main sur ta fichue paire de lunette et te détourner pour aller vers la porte quand tu captes son regard :

« J’ai quelque chose ? Que tu lui demandes, en fronçant les sourcils, et d’un seul coup, tu penses à t’essuyer les lèvres, pour y retirer les quelques gouttes de miel qui se sont échappées dans ta barbe. Ah c’est ça. Désolé… »

Et t’es un peu gêné de ça, surtout de son regard sur toi, alors tu t’échappes hors de la maison le plus vite que tu le peux en clopinant. Franchement, Icare, tu ne sais pas pourquoi tu réagis aussi vivement. Probablement que tu ne veux pas avoir l’air plus idiot que tu ne l’es déjà devant elle. Tu cherches ton arme, tu lui en débusques une, avant de récupérer ta meute de chiens avec vous. Tu ne seras sereins que s’ils sont là pour vous aider si vous croisez des zombies.

« Si on retombe sur la créature, on te la récupèreras alors. Tu regardes droit devant toi, maintenant, avec une obstination claire. C’était une bonne arme pour toi. Légère et maniable. »

Parce que la brune à beau avoir de la force, tu ne la vois pas manier des haches comme tu le fais. Elle est fine et légère, il faut quelque chose pour l’animer et la pousser dans cette direction. Et tu vois, tu te dis même maintenant qu’un arc pourrait lui servir. C’est dommage que tu ne maîtrise pas l’archerie, non ?

Vous finissez par vous mettre en route, et comme s’ils avaient compris où vous allez, les chiens vous ouvre la marche en jouant entre eux et en relevant des pistes d’odeurs. Tu les surveilles du regard, sans lâcher la hache entre tes doigts, quand bien même ça tire sur ton flanc. Et c’est quand tu l’entends parler de piège pour de vache que tu t’arrêtes d’un coup, pour te tourner vers elle, avec un air surpris, avant de soupirer lourdement.

« C’était toi, alors ? Dans le pré, de l’autre côté de la forêt, non ? Tu secoues encore la tête, en l’observant un instant. J’ai failli intervenir, parce que vous étiez en train de rameuter tous les zombies du coin, avec vos bêtises. Et un sourire étrangement moqueur glisse sur tes lèvres. Tu t’es cru dans un rodéo, d’ailleurs ? C’était inquiétant et ridicule en même temps. »

Tu es vraiment le pire, toujours incapable de faire attention à comment tu formules les choses. Heureusement que l’amusement se trace un peu sur ton visage, sinon, elle aurait toutes les raisons de mal le prendre. D’un mouvement de tête, tu lui fais signe de se remettre en marche et il ne faut que quelques minutes de plus pour que tu entendes les chiens aboyer. Les deux premières pièges sont là et un lapin de garenne y est piégé et vivant.

« C’est comme ça qu’on survit en forêt. Tu réponds d’ailleurs à propos des pièges. J’en ai une dizaine, disperser dans les bois. T’es pas obligée de regarder. »

Et toi, tu te penches en grinçant de douleur, avant d’attraper l’animal paniqué, qui regarde partout pour tenter de fuir. Et sans un mot, mais avec une précision chirurgical, tu lui rompt la nuque d’un coup, avant de de te relever avec autant de difficulté, les yeux chargés de larmes… Ca t’en coûte hein.
Vega C. Echeverría
Sam 13 Fév - 23:28 ||
Vega C. Echeverría
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 543
Date d'inscription : 04/02/2021
Regarde-toi, en train de l’observer avec bien trop d’insistance, quand il vient poser cette paire de lunettes sur son nez. C’est complètement ridicule, et probablement puéril, aussi, mais durant un instant, tu te sens comme une adolescente en train de faire une poussée d’hormones. Ça lui va bien … c’est ce que tu te dis, et si tu ne te retenais pas un minimum, tu pourrais te mettre à sourire, et ce sourire serait complètement attendri, à n’en pas douter. Seulement voilà, tu es littéralement prise la main dans le sac, pour ainsi dire, parce qu’il n’a qu’à lever le nez pour surprendre ton regarde sur lui et quand il te pose cette question, tout à fait légitime, tu te retrouves bien incapable de répondre quoi que ce soit tant tu es prise de court. « Non c’est juste … » C’est juste quoi, hein ? Tu vas lui dire que tu le trouves adorable avec sa paire de lunette sur le nez ? Certainement pas. « Rien du tout … » Ouais, sauf que lui, il est déjà en train de s’excuser pour tu ne sais pas trop quoi et toi, tu décides qu’il est temps de lâcher l’affaire avant de faire une bourde de plus du coup, tu t’enfermes à nouveau dans le silence.

Tu viens récupérer la bèche, qui fera bien l’affaire en guise d’arme le temps de relever ses pièges, tu espères simplement que ça ne prendra pas long, parce que, la nuit s’installe déjà, peu à peu, et puis, tu finis par te mettre en route, en le suivant de près, absolument inquiète à l’idée de le voir s’effondrer à un moment donné. « Quoi, tu … étais dans les parages ? » Tu demandes, subitement, alors que tu étais en train de parler de cette vache et qu’il vient t’annoncer qu’il a tout vu. Franchement ? Tu détournes vivement la tête, absolument honteuse en te souvenant encore parfaitement de la scène que tu as dû offrir en traînant au sol, accrochée à ta corde, derrière l’animal apeuré. « Mais j’ai… » Et tu reviens à lui, vivement, hein, sur la défensive, et prête à répliquer sauf que, tu captes son sourire et ça te calme en un claquement de doigt. Tu as l’impression de retenir ton souffle, pendant deux secondes, puis tu relâches, et enfin, tu souris en agitant la tête. « Je suis de Miami, je te rappelle, les vaches, c’est pas mon truc à la base. » C’était d’ailleurs la première fois que tu voyais une en vrai, ouais, les joies de vivre dans une grande ville, hein, Vega. « Et puis, tu dis ça parce que tu n’as pas vu mon superbe lancé de corde, je l’ai attrapée du premier coup ! » Et tu lui lances un regard, qui veut pratiquement dire quelque chose comme « et toc » avant de te détourner à nouveau. « Je t’apprendrais si tu veux. » Tu lui lances, pour venir le taquiner, étant donné qu’il s’est permis d’en faire pratiquement autant.

Et tu te remets en marchant, toujours en lui emboîtant le pas pour le suivre jusqu’aux premiers pièges sur lesquels il s’arrête. A l’intérieur de l’un, se trouve un lapin qui s’agite, effrayé par votre présence … tu sais comment il va finir avant qu’il ne s’adresse à toi pour te dire que tu n’es pas obligée de regarder, mais, tu sais quoi ? Tu ne détournes pas les yeux. Il y a six mois, tu n’aurais probablement pas pu regarder, tout comme il y a six mois, abattre un rôdeur t’étais complètement impossible. Avec le temps, tu as compris ce qu’il était parfois nécessaire de faire pour rester en vie. Vous n’êtes plus en haut de la chaîne alimentaire, désormais, au-dessus, il y a les marcheurs, en dessous, il y a ce lapin. Alors si tu grimaces en entendant le petit cou qui craque d’un coup, tu ne bronches pas pour autant, tu es plus inquiète pour l’expression qui se trace sur le visage d’Icare que pour la petite bête qui vient de perdre la vie, clairement. « Tu vas tous les faire ? » Tu demandes, parce que, toi, ça va, hein, tu t’en fiches, tu vas bien, mais lui … tu sais que c’est trop tôt, et qu’il est censé être encore allongé, assis dans le pire des cas pour laisser cette plaie tranquille. Au lieu de ça, il est là, en train de ramasser le gibier de ses pièges, tu comprends que c’est important, hein, mais, tu vois surtout à quel point c’est une épreuve, là.
Contenu sponsorisé
||
 
[TERMINE] - Tu venais me sauver à ton tour (Vega)
Revenir en haut 
Page 2 sur 7Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant
 Sujets similaires
-
» [QUETE FINIE] Sauver Marguerite ! (Vega & Ekaitz)
» [TERMINE] - Il était allé la rechercher... (Vega)
» [DONE] Cry me a river (Vega)
» [ABANDON] Runaway (Vega)
» [ TErminé ] Avant que tout n'explose | Naolane

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
☣ FLESH & BONES. :: Place for fun :: Archives :: RPs-
Sauter vers: