Une vache. Quand la nouvelle est arrivée, ça t’a paru complètement inespéré. Tu as toujours pensé que cette ferme manquait cruellement d’animaux, il y aurait la place, pourtant, pour quelques vaches, chèvres, et quelques poules, malheureusement, en posant la question, tu as vite appris que lorsque les premiers survivants étaient arrivés ici … il n’y avait plus rien. A croire que les animaux qui se trouvaient là – car il y en avait, c’est certain – avaient tous été emmenés, déplacés, voir peut-être même lâchés dans la nature.

Tu t’es portée volontaire presque immédiatement, quand il a été question de tenter de ramener cette pauvre bête ici, en fait, tu as même rapidement soulevé le fait qu’il fallait faire vite, avant qu’elle ne finisse par se faire dévorer vivante par quelques rôdeurs de passage … Un miracle qu’elle soit encore en vie, d’ailleurs. Ekaitz n’avait pas tardé à suivre, tu l’avais remercié d’un sourire doux et d’un signe de tête et après avoir accepter quelques remerciements et consigne, tu t’étais glissée jusqu’à la grange pour remplir un sac à dos.

Les vaches étaient loin d’être ton domaine, de ce fait, tu avais chargé ton sac de deux cordes, tu t’étais armée d’une lourde masse, en guise d’arme et puis, tu étais passée par les chevaux pour leur piquer un peu de foin que tu avais fourrer dans un sac de toile, en plus du sac à dos, le plaçant cette fois en bandoulière pour avoir son contenu à portée. « Tu t’y connais, en vaches, toi ? » Tu avais fini par demander au médecin, en restant particulièrement perplexe face aux deux sacs et au matériel à emmener.

Spoiler:

Est-ce que tu as été surpris d’entendre qu’il y avait une vache en liberté quelque part dans le Kansas ? Non, absolument pas. Qu’elle soit par contre à moins de 10 minutes du camp, là tu es vraiment resté sur le cul. Tant et si bien que, lorsqu’ils ont cherché des volontaires, au départ tu n’as pas réagi. C’est en voyant Vega lever la main que tu en as fait de même. Pas vraiment pour t’assurer que la vache va rentrer saine et sauve ici, mais pour t’assurer que la petite brune qui croque la vie en oubliant que son cœur ne tient qu’à un fil, ne va pas mettre la sienne en danger.

Du coup, sans attendre, tu finis de recevoir les conseils et autres blabla des gens, avant de tout bonnement quitter le bâtiment principale pour suivre la jeune femme qui se déplace déjà à la grange. Tu n’as le temps de ne rien dire, encore moins proposer qu’elle se met à charger des sacs d’affaire puis aller chercher du foin. Toi, tu récupères une machette, et dans un instinct tout médical un rouleau de bandage et (tu ne le luis diras pas), son traitement médicamenteux.

T’es à côté d’elle, maintenant, à l’orée du camp, quand elle te pose cette question qui, si elle affiche un étonnement pris de court quelques secondes sur ton visage, tu finis par éclater d’un rire joyeux, en secouant la tête.

« Je te rappelle que je vivais à Miami moi aussi. On en croisait pas des masses dans les rues. Tu passes une main sur ton visage pour te reprendre. Je pense que le foin c’est une bonne idée… Et tu te figes à cette pensée. Oh attends je sais ! »

Te voilà qui repart vers les réserves de nourriture en courant. Il te faut pas bien longtemps pour revenir, ton sac sur une épaule, la machette à la ceinture et… deux ou trois pommes rouges en plus dans les bras.

« Ca aime les pommes non ? Ou c’est un cliché peut-être, tu hausses les épaules à cette idée et tu lui souris. On peut y aller. Ca va, pas trop stressée de sortir ? »

Résumé
Ekaitz prend une arme, des bandages et récupère sur une drôle d'idée une poignée de pomme, avant de se lancer à la chasse de Marguerite !

Peut-être que tu te sens … confiante, et plus rassurée, à l’idée de ressortir d’ici pour la toute première fois aux côtés d’Ekaitz. Evidemment, et tout naturellement, c’est la personne en laquelle tu as le plus confiance ici et si tu as toujours trouvé étrange – un peu hein – votre lien, ainsi que son évolution, tu préfère largement que ce soit lui, plutôt qu’un autre. Alors, oui, tu te hâtes de te préparer, tu emmènes ce que tu juges le plus utile, et tu le laisses en faire de même de son côté en te disant que la réunion de vos idées pourra certainement donner quelque chose d’utile.

Au final, vous vous retrouvez avec des sacs, de la corde, de quoi vous défendre, du foin, des pommes et deux ou trois autres choses que tu aperçois vaguement dans le sac du médecin sans lui poser plus de questions. Etrange, hein, que ce soit vous qui vous proposiez pour une telle mission, quand on sait que vous venez d’une ville comme Miami … vous êtes au moins aussi ignorant l’un que l’autre quand aux histoires de vaches mais, bon. « Ça ne doit pas être si compliqué que ça de ramener une vache … » Et ça, en fait, plus qu’une véritable affirmation, c’est clairement un espoir. « On verra. » Que tu finis par conclure, avec un sourire, et puis, un haussement d’épaules.

Tu viens te charger de tes affaires, et enfin, vous voilà à passer la grille pour vous retrouver à l’extérieur du périmètre protégé. « Je ne sais pas trop … je me sens un peu anxieuse, je crois. » Il faut dire que vous ne vous êtes pas baladés à l’extérieur depuis un bon bout de temps et que, maintenant, ça n’a plus rien d’une promenade de santé que de marcher quelques minutes à l’extérieur. « Mais ça ira. On ne devrait pas en avoir pour si longtemps. Enfin … je crois ? » Que tu finis par demander, sans doute pour être un peu rassurée.

Spoiler:

Tu n’as jamais été aussi emprunt de positivité comme tu peux le lire chez Vega, et pourtant, tu te rends compte, par la même occasion, que tu ne veux pas réfréner ça chez elle. C’est beau, et toi, tu aimes laisser les belles choses s’épanouir, c’est comme ça. Peut-être bien un besoin silencieux de contrebalancer ton début de vie bien sombre ? Peut-être, mais c’est pour ça que tu es partie en médecin et non en psychiatrie.

« On verra, oui. Que tu réponds simplement avec un joli sourire. On va déjà essayé de la trouver avant que d’autres moins bien attentionnés que nous ne le fasse, ça sera un bon début. »

Tu remontes la lanière du sac sur ton épaule avant de l’écouter quand elle t’apprendre qu’elle est un peu anxieuse. Sans vraiment y penser où te dire qu’il ne faut pas, tu fais un pas vers elle, ta main vient se poser sur son épaule, légère et pourtant bien présente et tu viens ancrer tes yeux bleu-gris dans les siens pour lui confier, avec assurance.

« Je veille sur toi, ok ? S’il y a un problème, on rentrera chercher des mains supplémentaires, si on ne se précipite pas, tout se passera bien. Et quand elle parle de temps à réaliser la tâche, tu hausses les épaules. On verra sur place. »

Et finalement, tu retires ta main de son épaule pour pousser le portail d’entrée du camp et lui tendre la main pour l’entraîner à ta suite. Il ne faut pas trop attendre au risque que la bête s’en aille ou ne se fasse croquer les fesses hein.

Tu te dis tout simplement que ça ira, Vega. Après tout, il ne s’agit que de mettre la main sur un animal à priori complètement inoffensif, et de l’appâter, si cette bête est dehors depuis si longtemps, elle doit avoir faim, du coup, le foin frais et les pommes devraient être relativement utiles pour vous permettre de lui mettre la main dessus. Ouais, franchement, tu as même un plan d’attaque déjà bien défini dans la tête, te disant que, pendant que l’un de vous agitera la nourriture, l’autre n’aura qu’à lui passer une corde au cou. Ensuite, il n’y aura plus qu’à faire demi-tour, pour la rentrer à la ferme. Facile, non ?

Trop facile, en vérité, Vega. La vérité, c’est que, tu en oublies peut-être un peu trop les conditions actuelles, le fait que, des zombies se baladent un peu partout, sans cesse, aux alentours de la ferme, justement parce que vous êtes tous ici, un peu agglutinés au même endroit et que ça semble leur plaire. C’est à se demander s’ils n’attendent pas que ça, que certains d’entre vous soient obligés de sortir. Un vrai siège … c’est comme ça que ça pourrait s’appeler si ces trucs étaient un minimum intelligent.

La réalité te frappe après une minute seulement à marcher sur le chemin boueux, malgré les paroles rassurantes du médecin, quelques grognements te parviennent déjà aux oreilles, et il suffit de te retourner, et te pencher pour vous que deux rôdeurs s’approchent de vous, lentement, luttant contre l’état du champ duquel ils sont en train de sortir. Tu as déjà ta petite masse à la main, toi, et pourtant, tu n’oses absolument pas prendre les devants pour t’attaquer à ces cadavres ambulants. « Mon dieu … qu’est-ce qu’on fait ? On s’en débarrasse, tu crois ? » Vous pourriez aussi courir, là, comme ça, ça te parait être une idée séduisante, vu leur lenteur mais, bon, ils finiront probablement par vous retomber dessus quoi qu’il arrive, non ?

Dé 10 !

Tu n’hésites pas vraiment à sortir dehors et à accompagner la jeune femme. Dans le fond, Ekaitz, tu as peur de tomber sur ces créatures qui pullulent dehors. Tu dirais même que tous ceux qui n’ont pas peur sont soit pas humains, soit complètement cons. Le truc, c’est puisque la jeune femme t’a dit être un peu nerveuse, tu caches ta propre tension tout au fond de toi pour ne pas l’inquiéter.

Au final, mon vieux, il n’y a pourtant pas beaucoup de route à faire, tu oses te dire que ça ira sûrement, quand tu entends ce bruit dans le champ à côté de vous. Tes yeux le fouillent jusqu’à tomber sur les deux corps ambulants qui se trainent dans les herbes hautes et tu récupères la hachette aussi sec.

« Ils risquent de nous suivre jusqu’à la vache si on ne le fait pas. Tu marmonnes lentement, en réfléchissant rapidement aux options. On… »

Crac. Juste derrière vous. D’un bond, Ekaitz, tu te recules et tu découvres que vos petits copains ne sont pas deux mais trois, parce qu’un nouveau cadavre ambulant arrière par derrière vous. Alors instinctivement, tu attrapes la jeune femme par le bras pour lui faire rebrousser un peu le chemin et avoir les trois monstres dans votre champ de vision.

« Cette fois-ci, c’est certains, il faut s’en débarrasser. Tu lui coules un regard protecteur. Si tu ne veux pas les attaquer, reste en retrait. Je vais déjà m’occuper de celui qui est tout seul. »

Dé 7

Tu n’as strictement aucune envie de te frotter à ces choses, Vega, c’est clair et net, il n’empêche que, malheureusement pour toi, si les deux premiers avancent d’un bon pas maintenant – ils vous ont vu, oui – voilà qu’un troisième fait son apparition sur un autre côté du chemin et là, effectivement, comme le dit Ekaitz, c’est clair qu’il va falloir les éliminer si vous ne voulez pas qu’ils viennent vous poser des soucis. Tu as toujours eu une sainte horreur de devoir frapper sur ces choses … évidemment, depuis le début de cette épidémie, c’est déjà arrivé, mais ça ne veut pas dire pour autant que tu prends une once de plaisir à envoyer ces créatures parmi les morts pour de bon.

« D’accord … » Que tu offres au médecin, sans grande conviction. Il est visiblement décidé à se battre, lui, et même à s’occuper du rôdeur solitaire qui est le plus proche. Du coup, pour toi, c’est clair, maintenant : hors de question de le laisser tout faire seul. Ta masse à la main, tu te détournes donc pour t’approcher des deux autres, dans le champ, l’un à pris de l’avance sur l’autre et c’est sans la moindre difficulté que tu parviens à lever ta masse, pour la laisser lourdement retomber sur le crâne de ce dernier. C’est affreusement moche à savoir, un mélange de sang coagulé et de cervelle putride vient éclabousser un peu ton jean et la chemise que tu portes, mais tu n’as pas spécialement le temps de t’en soucier parce que le second zombie est déjà pour toi …

En fait, Vega, il te surprend. Tu pensais avoir plus de temps mais alors que tu reprends ta masse bien en main, tu te retrouves quasiment nez à nez avec lui et tu n’as pas d’autre choix que de reculer à toute vitesse pour éviter qu’il ne puisse te toucher.

Dé 1 puis 8.