Tu sens bien la certaine dose de retenue de la jeune femme face aux monstres et dans le fond, tu ne peux que la comprendre. Tu as été médecin toute ta vie, pour sauver des gens et leur apporter un confort de vie. Depuis le début e l’épidémie, tu ne peux plus vraiment aider personne, et en plus tu dois tuer. Tu ne t’es jamais senti plus sale que la première fois où tu as abattu un marcheur, ça te hante encore…

En attendant, mon vieux, il faut faire ce que qu’il faut pour survivre, encore plus que tu as une perle rare à tes côtés. Alors oui, tu finis par avancer vers le solitaire et toi, tu es persuadé que la jeune femme va bien vouloir rester en arrière mais tu devrais la connaître hein. Tu as à peine lancer un coup de machette dans la tempe du monstre, y enfonçant durement le métal dedans et te faisant grogner que tu entends un bruit.

« Vega ! »

Elle a abattu un zombie, oui, mais l’autre est presque sur elle. Et si elle recule, toi tu bondis en avant. Tu n’hésites même plus quand ta main s’abat en vertical sur sa tête. Ton premier coup fait craquer la boite crânienne et le deuxième tue le monstre. Tu retires d’un coup l’arme de la bête, le laissant tomber en arrière dans l’herbe pour te tourner vers elle.

« Tu vas bien ? Il ne t’a pas mordu ? Est-ce que ce serait la fin de ta vie ? Oui, absolument. Tu te sens de continuer ? Tu lui demandes tout doucement parce que, maintenant, tu n’as plus vraiment envie de rester dehors trop longtemps. Sinon, rentre, je m’en occupe tout seul, hein. »

Dés 5 puis 4 : donc 2 réussites !

On ne peut assurément pas te reprocher ton petit échec, si ? Tu n’es pas une combattante, Vega, tu restes ce que tu es, et si tu n’es certainement pas faible, comme jeune femme, et bien … ouais, tu n’es pas non plus toute puissante. Tu parviens sans difficulté à abattre ton premier rôdeur, cependant, le second n’est pas long avant de s’approcher de bien trop près pour tenter de te croquer. Heureusement, de son côté, Ekaitz s’en sort bien et, son rôdeur abattu, il se jette littéralement sur celui qui reste de ton côté pour le mettre à terre en quelques minutes.

Tu souffles, ma grande, lorsqu’il se tourne vers toi pour vérifier que tu vas bien. Tu lui offres un petit sourire rassurant, tout en hochant légèrement la tête. « Merci, je vais bien … il a été un peu trop rapide pour moi, je suis désolée. » Bon, et probablement que tu as un peu présumer de ta capacité à t’occuper de deux marcheurs en même temps, c’est vrai. « Tout va bien, docteur, je peux continuer. Allons trouver cette vache ! » Tu t’avances, tu viens tapoter légèrement son épaule avant de te remettre en route sur le chemin.

La vache n’est en effet plus bien loin, lorsque tu l’aperçois, tu déposes ton sac à l’entrée du champ, en passant sous le fil, jadis électrifié, et tu te mets à t’agiter pour tenter de l’attirer à toi, avant de te mettre à secouer des poignets de foin comme si tu étais … une pompon girl des champs, tiens. « Hé, ouh, ouh, viens la vache, viens manger. » Que tu appelles, alors que, contre toute attente, la créature pose sur un toi un regard bien bovin avant de se mettre à s’approcher, lentement, mais surement.

Dé 5 !

Nom d’un chien, c’est qu’elle va finir par te faire faire une crise cardiaque à toi, à jouer les gourmandes comme ça. Parce que oui, Ekaitz, tu ne le dis pas mais c’est ce que tu penses. Qu’elle a un peu surestimé ses capacités en allant au devant de non pas un mais deux zombies. Puisqu’elle va bien (elle te l’assure) tu évites de le lui reprocher ou de lui faire de la peine, tu viens juste… soupirer profondément et hocher la tête.

« D’accord. Je sais que tu te connais et que tu fais attention mais… ne fonce pas sans faire attention à ce que tout suive. Et oui, tu parles clairement de son petit cœur qui t’a toujours tant inquiéter, ceci dit tu offres un petit sourire en plus pour désarmer le potentielle conflit. Recommandation du docteur, il paraît. »

Et puis tu finis par te remettre en route, et tu prends même le temps de nettoyer ton arme avec une poignée d’herbe parce que tu n’es pas à l’aise de tirer l’odeur de la mort avec toi. Et finalement quand le champ est en vu, et la vache avec, tu soupires de soulagement. Te voilà à te dépêcher d’y entrer avec la brune et pendant qu’elle sort du foin, toi tu récupères une pomme que tu viens isntinctivement frotter sur ton jean avant de la lui tendre. Et…

« Tu devrais vraiment penser à une carrière de danseuse, quand le bâtiment t’ennuiera. Tu la taquines, amusé de la voir se déhancher de la sorte. Eh, mais voilà que notre amie vient non ? Et tu continues à tendre la pomme, au cas où ce soit ça qui lui plaise. Il va falloir lui trouver un nom, d’ailleurs. »

Oui, c’est à ça que tu penses, toi.

Dé 8 : nop les pommes.

Et beh, Vega, tu as … sans doute beaucoup d’allure, en train de t’agiter dans ce champ avec ton foin dans les mains, à croire qu’effectivement, tu as fait ça toute ta vie. Dans tous les cas, figure-toi que ça fonctionne, on ne sait pas si c’est ton mouvement qui attire la demoiselle, mais, il n’empêche que, lentement, elle vient vers toi. « Très drôle ! » Que tu lances, en tournant la tête quelques instants en direction d’Ekaitz qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de te taquiner, visiblement. « Au moins, mon déhanché plait aux vaches, c’est le début de la gloire. »

Et honnêtement, tu n’es pas peu fière, ma grande, d’avoir réussi à l’appâter aussi vite. « Je sais pas … mh … Miss Caloway ! » Que tu décrètes sans lâcher l’animal des yeux cette fois, et en te rappelant de l’un des longs métrages de Disney. « Aller ma grande, vient par ici. » Tu l’appelles, ouais, clairement, on peut dire que tu y mets de l’énergie pour réussir à l’attraper rapidement, cette vache, hein, probablement en grande partie parce que tu n’es assurément pas à l’aise à l’idée de sautiller dans un champ, à l’extérieur, alors que des zombies pourraient à nouveau avoir l’idée de se montrer.

« On fait quoi quand elle est là ? Tu … l’attaches ? » Ouais, bon, tu avais ton plan, pourtant, en sortant de la ferme, visiblement, tu n’es plus si sûre de toi, maintenant. Sans compter le fait que, maintenant, Miss Caloway, comme tu l’as personnellement baptisée est en train de complètement se détourner et même de s’éloigner. « Hé ! Mais qu’est-ce que tu fais, c’est ici le foin ! Reviens ! » Et tu t’avances, toi, dans le champ, au beau milieu des flaques de boue pour tenter de reprendre l’attention de la bête tachetée.

Dé 10 ...

Tu as un drôle de roulement d’yeux, Eka, quand elle se met à dire que son déhanché plait aux vaches. Enfin non, c’est pas ça le problème. C’est ce “au moins” qui vient déclencher un cri mental interne, parce que, bordel Eka, toi tu l’aimes aussi mais tu n’as absolument pas le droit de le dire. Tout ce que tu fais, c’est l’observer et en rire, pour cacher que ça pourrait faire chauffer tes joues.

« Miss Caloway donc. Tu répètes un peu surpris, avant de plisser les yeux et le nez et demander. C’est pas un Disney ça ? »

Et ça montre la plus grosse différence qu’il y a entre vous deux : l’âge. Tu n’as pas vu un Disney depuis des années, plus d’une dizaine à vue de nez comme ça. Même pas que tu juges que ce n’est plus de ton âge (tu gardes un bon souvenir des vieux films de la licence) mais plutôt qu’avec ton job, tu n’avais juste plus le temps pour ça. Elle, elle a pu en profiter et c’est ce qui vous sépare sans fin, mine de rien.

En tout cas, tu es en train de récupérer la corde, alors que la vache va puis surtout s’en va. Tu es en train de relever les yeux vers la brave bête qui finalement ne veut plus du foin, et tes lèvres s’ouvrent pour prévenir Vega de faire attention vu l’état du champ quand tu vois deux mouvements pas très loin de vous.

« Oh non ! Tu claques. La corde retombe aussi sec sur ton sac, alors que tu récupères la machette et que tu pars en courant vers les monstres, prêt à les arrêter ou es ralentir. Occupe-toi de la vache ! Tu lances à Vega avant de tenter un coup pour abattre l’une des créatures. »

Dés 10 pour les zombies, 6 pour attaquer les zombies.

Bon. Toi qui pensais que ce serait facile, tu te rends compte que finalement, vous allez avoir plus de mal que ça à avoir cette fichue vache. Et oui, clairement, maintenant, tu jures intérieurement parce que tu n’es pas à l’aise ici, et même quand tu essaies de faire en sorte qu’elle revienne à vous, et bien, elle vous ignore … mieux, Vega, elle se met à trotter dans tous les sens d’une drôle de façon et tu ne comprends ce qui se passe que lorsque les deux marcheurs apparaissent clairement dans ton champ de vision. « Oh non … »

Ni une, ni deux, voilà que le médecin relâche la corde qu’il avait attrapée, toi, tu es là, au milieu du champ, il te demande de récupérer la vache, mais, quand tu le vois se louper au moment où il tente d’abattre un zombie, c’est plus fort que toi, Vega, tu délaisses l’animal du regard, tu te détournes, tu viens récupérer ta masse aussi rapidement que tu le peux et tu cours droit vers l’homme face aux deux rôdeurs. C’est surement grâce à l’adrénaline que tu parviens à lever cette masse et à l’abattre aussi durement, une nouvelle fois, sur le crâne de cette chose infâme. Par contre, encore une fois, malgré tes efforts, tu ne parviens pas à enchaîner avec le second, tu glisses, en fait, tu trébuches, et quand on voit l’état de tes baskets de sport, on comprend assez vite que tu n’as clairement pas fait un choix des plus méthodique en matière de chaussure pour venir patauger dans la boue.

Action Vega décide de délaisser la vache et elle court aider Ekaitz.
Dé 3 !

Tu loupes ton coup, tiens c’est même pas surprenant. Parce que toi, Ekaitz, tout ce que tu te dis, c’est que tu veux la tenir loin du danger, même si elle n’apprécierait pas ce genre de comportement. Ce que tu as vu tout à l’heure t’as suffi pour vouloir la mettre en danger, clairement… Alors oui, toi du coup, tu loupes complètement ton coup, en te retournant en plus à moitié face à elle pour lui dire de s’occuper de la vache.

Quand tu ramènes ton nez vers les monstres, ils sont déjà presque sur toi. Ta réaction est un instinct surprenant, en faite, parce que tu détends les deux bras, ta machette tenue au bout. Et tu viens taper si fort dans le cou, en visant la zone molle en priorité, que tu viens… l’étêté d’un coup. Tes yeux s’arrondissent alors que les deux morceaux retombent au sol.

Tu te tournes vers le deuxième, sans te laisser le droit de paniquer face à ce que tu viens de faire, et au final, tu n’as même pas le temps de relever la machette que Vega apparait. Elle s’en débarrasse avec une hargne surprenante. Et quand tu la vois glisser, dans la bout, tu bondis juste pour la retenir, le coeur battant.

Dé : défense 1 => droit à une attaque gratuite.