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[DONE - HOT] - Leurs chemins venaient s'entremêler. (Vega)
Icare Argyre
Mar 16 Fév - 21:26 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Elle est restée quelques jours, puis il a fallu qu’elle rendre, et si la peur est venue se poser sur ton estomac, te rendant parfaitement maladroit la dernière après-midi en sa compagnie, tu n’as rien dit Icare. Tu es resté parfaitement… calme ? En tout cas, tu ne lui as rien dit, tu n’as pas cherché à l’empêcher de repartir, ou tu n’as été spécialement plus pressens pour qu’elle revienne. En faite, jusqu’au moment où elle a passé la porte de chez toi, tu as fait comme s’il n’allait rien se passer. Une fois sur le pas de porte, tu lui as juste proposé de l’emmener à la chasse, le samedi suivant et avec son accord, tu t’es dit que c’était bon. Tu n’aurais pas dû, Icare, tu le sais, pourtant tu as fini par tendre la main et ébouriffé doucement ses cheveux (depuis son drôle de cri dans la salle de bain, tu t’es persuadé qu’elle était sensible des cheveux) avant d’aller maladroitement poser tes lèvres sur son front, puis tu a reculé dans la maison, et elle est partie.

Une semaine. C’est donc le temps que tu t’es accordé avant de la revoir, pour lui apprendre ce que tu as à apprendre. Les premiers jours, tu n’as pas vu le temps passer. Concentré sur les tâches que tu avais de retard, tu as sillonné la forêt pour les pièges à collet, puis tu as perdu une après-midi à pêcher, avant de t’attaquer ensuite à ton jardin que tu continues de retourner malgré l’hiver.

C’est après que le souci s’est posé. Parce que, mon vieux, tu as beau avoir eu de quoi t’occuper, quand les tâches ont été moins prenantes, tu t’es remis à réfléchir. Au départ, ça n’a été que pour préparer le samedi suivant. Tu as révisé tes fusils de chasses, tes balles, tu as vérifié qu’il ne te manquait rien aussi. Mais ça ne s’est pas arrêté là et quand tu t’es mis à songer au fait que tu ne savais pas… si elle resterait dormir, si elle voulait diner avec toi, ouais, on peut le dire, c’est devenu problématique.

Le vendredi, tu as été terrassé dans ton canapé toute la journée, vaincu par des maux de têtes si conséquent que même ouvrir les yeux ou supporter la lumière du jour devenait problématique. Isolé dans ta maison calme, avec rien pour occuper tes mains, et bien tu as fini par réfléchir plus clairement à elle. Tu n’es pas amoureux, Icare, tu le saurais, mais tu as songé à ce que tu lui as dit sur ta volonté de pouvoir le faire. Et de fil en aiguille, tu en es venu à te demander comment tu le saurais, ou comment ça pourrait se passer. Et puis, cette pensée absolument étrange t’a figé sur ton canapé : et si tu essayais de l’aimer, ça marcherait ?

Au samedi matin, tu tournes en rond comme un lion en cage. Tu cherches, tu grognes, tu ne cesses de regarder le soleil se lever en te demander si l’heure est approprié et quand tu commences à rendre les animaux aussi stressé que toi, c’est ton déclencheur pour sortir. Tu entraines les trois chiens avec toi, à travers la forêt. Ton flanc va mieux. Si ce n’est pas complètement refermé, c’est en bonne voie de guérison, et, mine de rien, tu bouges à nouveau normalement. Certes, tu n’as plus ton aisance de jeune homme (lol) mais on ne dirait plus que tu es un vieux monsieur de deux fois ton âge véritable.

Quand tu arrives aux abords du camp, tu finis par te rendre nerveux à nouveau et le visage absolument fermé, froid, et probablement désagréable, tu t’arrêtes sur le chemin qui mène aux portes, les yeux levés vers le gardes qui te regardent sans comprendre à quoi tu joues. Et là, tes trois molosses aux pieds, tu fais littéralement le pied de grue.
Vega C. Echeverría
Mar 16 Fév - 22:12 ||
Vega C. Echeverría
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Date d'inscription : 04/02/2021
Tu as fini par rester quelques jours, au final, et puis, tu as tout de même décidé de lever le camp, et de rentrer, parce que tu avais promis de le faire, et parce qu’il le fallait, pas parce que tu en avais envie, par contre, c’est un fait. Tu as simplement accepté – tu n’aurais pas refuser hein – qu’il te donne enfin cette « leçon » de chasse dont il t’avait parlé il y a un sacrément bout de temps maintenant et puis … oui, tu as rejoint la ferme. Autant dire que le retour n’a pas été bien réjouissant, Eden a commencé à te lancer de drôles de regards, et tu as pensé, durant un moment, qu’elle ne voudrait même plus te parler, que tu l’avais déçue. Heureusement, vous aviez fini par avoir une longue discussion, tu lui avais tout raconter, tu en avais ressenti le besoin et ça t’avais fait un bien de te sentir soutenue, comprise aussi. Ekaitz avait réussi à t’inquiéter durant toute la semaine. Il n’avait rien montré de ce qu’il t’avait montré dans la forêt, il n’avait rien dit. Pire. Il s’était montré complètement égal à lui-même et quand tu avais essayé de lancer le sujet – trois fois – il avait littéralement fuit pour passer à autre chose, alors, tu n’avais pas insisté.

Au final, ça t’avait fait du bien de retourner au camp d’Alden. Tu avais pu t’isoler un peu, te reposer, faire ce que tu aimes aussi, et par-dessus tout, tu avais pu prendre le temps de réfléchir sans être … parasitée. Tu avais tout remis en cause. Absolument tout. Tes sentiments, surtout, tu avais essayé de repartir de zéro et de suivre tout le cheminement, peut-être que quelque part, il y avait en toi un espoir que tu te sois égarée, trompée. Tu aurais pu t’en rendre compte. Malheureusement pour toi, à la fin de ta petite introspection, le constat demeurait le même : c’était bel et bien de l’amour que tu ressentais. Pour couronner le tout, Vega, tu étais arrivée à la conclusion que, plus tu passais de temps en compagnie d’Icare, plus tes sentiments étaient voués à grandir et évidemment, si la solution était pourtant toute trouvée pour tenter d’enrayer un peu les choses, étant donné que c’était voué à l’échec, ou du moins, à rester non seulement à sens unique, mais en plus, strictement platonique - ça aurait pu être une bonne chose – tu t’étais bornée à refuser ça en bloc. Hors de question de ne plus voir Icare, ou de garder vos rencontres pour de l’occasionnel. De toute façon, pour toi, c’était impossible, tu l’avais à peine quitté, après des jours en sa compagnie, que son absence avait commencé à te dévorer.

Le samedi, s’était joué une scène bien étrange. Tu t’étais arrangée pour te soustraire à la vue d’Ekaitz – même si, cette fois, tu avais eu la présence d’esprit de le prévenir de ton départ – et tu t’étais mise à remplir un sac, puis le vider, puis le remplir à nouveau et ce, sous le regard plus qu’amusé d’Eden qui avait finit par elle-même attraper une pile de vêtements et d’affaires pour les fourrer dans ton bagage avant de le fermer et de te le balancer en t’ordonnant de filer parce qu’un « monsieur bizarre et visiblement bien énervé » attendait devant le portail. Et effectivement, Vega, quand tu avais franchi la porte principale du camp, tu avais trouvé un Icare bien droit, et bien sérieux et face à ça … tu t’étais encore mise à sourire tout en le rejoignant. « Tu aurais pu simplement leur demander de m’appeler, tu sais. » Tu lui fais remarquer parce que, visiblement, il est resté là, sans rien dire pendant de longues minutes. Tu finis par faire signe au revoir à Eden qui vous observe de façon bien peu discrète et puis, finalement, tu t’avances dans le chemin pour te mettre en marche. « J’aurais pu venir moi, tu sais, tu n’étais pas obligé de venir jusqu’ici. »
Icare Argyre
Mar 16 Fév - 23:17 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
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Tu n’as pas besoin d’avancer vers les types qui surveillent le camp d’Alden pour savoir qu’ils ne sont pas du tout serein de te voir là, planté devant eux, armé de ta hache et de tes chiens. En plus, tu n’as pas du tout bonne mine. Tu es sombre et nerveux, ton esprit tourne et retourne le fait que tu pourrais potentiellement être amené a croisé ton frère ici. Ou toute autre personne susceptible de te prendre la tête. Alors tu inscris sur ta face le fait que, oui, tu ne veux parler à personne et tu attends sans penser à la faire prévenir.

L’attente s’allonge et toi, tu ne bronches pas d’une once. Par contre, quand tu vois sa silhouette approcher des grandes portes, tu fais quelques pas en avant avant de te stopper en plissant les yeux parce que ces crétins de garde semblent paniquer au fait que tu marches vers eux. Tu te stoppes, en levant les yeux au ciel et tu la laisses venir vers toi. Et, alors que toi, tu es sacrément nerveux, elle arrive avec tout le soleil que tu n’as pas vu cette semaine dans son sourire, et ouais, ça te fait relâcher un peu la pression.

« Je n’y ai pas pensé, je t’avouerais. Je me suis dit que tu finirais bien par arriver. Et au final, tu as bien raison d’avoir pensé ça, puisqu’elle est là, devant toi, visiblement préparée pour la sortie du jour. C’est une amie, la rouquine là-bas ? Que tu ne peux pas t’empêcher de demander en te retournant sans gêne pour la reluquer des pieds à la tête. Elle a peur que je te mange ? »

Nan parce que toi, Icare, tu as la drôle d’impression que tout le monde te regarde sacrément bizarrement ici et dans le fond, tu ne peux pas leur en vouloir. Du coup, ouais tu finis par te mettre en route après avoir adressé un vague mouvement de tête à la rouquine (tiens, tu apprends un truc, tu préfères le brun des cheveux de Vega au roux de celle-là). Et quand elle te parle de venir, tu secoues la tête.

« Tu es venue la dernière fois, je pouvais bien faire le chemin. Et puis je m’ennuyais à la maison. Ca aussi, c’est une grosse nouvelle, que tu enterres aussi sec. Alors, la semaine s’est bien passée ? Tes yeux se détournent mal à l’aise. Ekaitz ne t’a pas trop fait les yeux larmoyants ? »

Tu vois, ça aussi ça t’a pas mal retourné l’esprit cette semaine, alors tu préfères poser tout de suite la question pour ne pas que ça tourne en boucle dans ta tête et que ça finisse par tout bonnement gâcher la journée. D’ailleurs, vous êtes déjà de retour sur le chemin qui mène à la forêt et tu te détends enfin.

« On passe par chez moi pour récupérer le matériel et on s’y met ? Tu lui demandes, avant de prendre un virage a 180° et de lui demander, le plus sérieusement du monde. Du coup, comment il s’appelle le renardeau ? Personne n’a fait de vague pour sa présence ? »
Vega C. Echeverría
Mar 16 Fév - 23:42 ||
Vega C. Echeverría
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C’est bizarre comme tu peux sentir une pointe de … résignation, chez Eden, quand elle se décide à venir te chercher en faisant elle-même ton sac pour pratiquement te mettre à la porte de la grange avec tes affaires. A croire qu’elle a bien compris que, tu avais hésité, et ne pas savoir sur le moment, une fois là-bas, une fois avec Icare, surtout, tu sauteras sur la moindre occasion qui se présente pour y rester à nouveau. Une nuit. Un jour. Plusieurs. Tu ne sais pas, mais au moins, pour cette fois, tu as prévu des vêtements de rechange ce qui t’éviteras de taper dans les siens une énième fois.

Quoi qu’il en soit, tu finis par faire signe aux gardes de te laisser passer et te voilà à traverser la large grille qui marque l’entrée et la sortie du camp d’Alden pour rejoindre Icare un peu plus loin, sur le chemin. Eden est là, à quelques pas de la clôture, elle t’observe, de loin, comme si elle attendait de capter quelque chose d’intéressant, probablement pour pouvoir t’en toucher deux mots dés ton retour, et tu finis par lui envoyer un petit signe de la main, tandis que le petit renard sautille dans tes pieds. « Eden ? Non elle doit … elle dit juste au revoir. » Bon, tu n’es pas certaine que ce soit la véritable et seule raison de la présence de la petite rousse pas si loin, tu te dis qu’elle veille au grain, aussi, probablement. Il faut dire que depuis ton arrivée, vous avez réussi à nouer une solide relation d’amitié, elle et toi, tu veilles sur elle, à ta façon, elle en fait de même en retour.

Vous voilà en route, sur le chemin qui trace directement jusqu’à la forêt dans laquelle se trouve la maison du chasseur, si pour le coup, cette fois, tu ne trouves pas grand-chose à dire, c’est lui qui semble décidé à faire la conversation. « Toi, tu t’ennuyais ? » C’est la première question qui te vient, quand il vient te faire cet aveu, parce que, franchement, tu as passé quelques jours dans ses pieds et tu sais bien qu’Icare n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers. Il trouve toujours quelque chose à faire, peu importe le domaine, ou l’endroit, il a toujours quelque chose sur le feu, du moins, c’est l’impression qu’il t’as donnée. « Ça a été … j’avais des petites choses à rattraper, mais rien d’insurmontable. » Tu annonces, tranquillement, avant de tourner la tête quand il vient te parler d’Ekaitz. Là, une grimace passe furtivement sur ton visage, et tu hausses exagérément les épaules. « Non, il s’est débrouillé pour faire comme si rien n’était arrivé et il a soigneusement éviter toute discussion. » Tu lances là, sur un air un peu exaspéré, sur le moment, mais au final, au fond, c’est peut-être bien mieux comme ça, quoi que … ça pourrait finir par exploser à un moment.

Ton regard finit par se fixer sur le petit regard. Il va bien mieux, il bouge de nouveau comme il le devrait, et semble complètement réparé et remis sur pattes, maintenant. Contre toute attente, il n’a pas été fuyant bien longtemps, en fait, à partir du moment où il a été en mesure de bouger à nouveau, il s’est mis à te suivre comme ton ombre. La preuve en est, il est actuellement en train de trottiner tout en s’arrangeant pour rester à tes pieds, et avancer à ton rythme à toi. « Ça me va ! » Tu lances, probablement un peu distraitement, un peu occupée, du coup, à observer le petit animal et t’amuser un peu de sa démarche de bébé animal adorable. « Altair. » Tu souffles, alors, à sa question, en relevant le nez dans sa direction avec un énième sourire. « Ça lui va bien, je trouve. Et non, pas du tout, les gens ont été un peu surpris, mais il reste essentiellement avec moi et ne dérange personne alors … ça va. »

C’est après un court silence, et en constatant que vous approchez déjà de la maison que tu décides d’ouvrir la bouche, toi, et de questionner, de prendre des nouvelles, aussi. « Tu as l’air d’aller bien mieux … ça s’est correctement refermé ? » Parce que oui, cette vilaine plaie t’inquiète encore aujourd’hui, quand bien même ça fait quasiment deux semaines maintenant. « On dirait que je n’ai pas été si mauvaise infirmière, au final… »
Icare Argyre
Mer 17 Fév - 0:41 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
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T’es vraiment bizarre comme type. Habituellement fuyant et clairement pas causant, voilà que tu te mets le devoir de faire la conversation. Et clairement, hein, t’es pas bien doué pour ça. Tu pars d’un sens, puis dans l’autre, et tu ne sais clairement pas vers où tu vas, mais tu sais que tu veux faire l’effort de parler parce que tu as bien été assez isolé dans le silence pour la semaine.

« Hm. Tu souffles quand elle te parle de sa semaine et surtout de ton frère. Sa réaction ne t’étonne absolument pas, tu vois, par contre, tu ne peux pas t’empêcher d’intervenir, comme l’aîné que tu es. Si tu veux vraiment lui parler, dis-lui que c’est important pour toi, et regarde-le droit dans les yeux… il ne s’enfuira pas. »

Sur ça, il est comme toi. Le fait qu’on vient vous coincer dans un échange de regards imprévus, ne vous laisse pas vraiment le choix de la fuite. Tu lui offres ce conseil en sachant pertinemment qu’il pourrait être utilisé contre toi, tu vois, mais honnêtement tu n’y penses pas un instant. D’ailleurs, tes yeux dérivent sur le sol, et tu regardes la démarche du petit renard qui a vraiment repris du poil de la bête.

« Altaïr… Un sourire vient étirer tes lèvres, quelques instants avant que tu ne retiennes son prénom. Je suis d’accord et ça fait un bon duo avec toi. Reste plus qu’à te confier Deneb, et on aura les 3 belles dames d’été sur terre ! »

Et tu dis ça sans réfléchir, alors que tu entres dans la forêt et que tes pas te mènes aussi sec sur le sentier de la maison. Tu te concentres sur la route, en glissant ta main le long de l’immense tête du Terre-Neuve. Et c’est en l’entendant parler de ta blessure que tu hoches la tête et que tu as ce mouvement complètement stupide de venir soulever ton pull et t-shirt, pour dévoiler ton flanc nu où la blessure est toujours là, amis en bonne voie de guérison.

« Tu as été parfaite, si ça ne me laisse qu’une petite cicatrice, se sera clairement grâce à toi. Tu es sincère, un peu plus doux qu’incisif et finalement, tu relâches tes vêtements alors que la maison apparaît en vue. Nous y voilà. Tu veux grignoter un bout avant de partir ? On en aura probablement pour la matinée. »

Et tu vois, toi, t’es con, alors tu l’entraines vers la porte de chez toi, tu lui ouvres avant de pénétrer dans la maison chauffée, comme toujours, mais aussi où l’odeur de menthe poivrée est bien plus fort parce que tu as fait bruler une bougie parfumée, faite main. Et t’es en train d’aller chercher les deux carabines, et tu reviens avec les armes dans les mains quand tes yeux tombent dans les siens et tu te figes. Un silence passe, ton visage exprime probablement toutes les pensées et réflexion qui t’ont secoué et tu finis, tout à coup, par lui dire :

« J’aimerais que tu restes ici, quelques jours, si tu en as envie. Que tu lui apprends tout à coup. J’aimerais… rester avec toi. Voir si… ça change les choses dans ma tête. Et tu dis ça, mais tu te rends compte que ça sonne un peu comme l’expérimentation d’un savant fou, alors te voilà à revenir en deux grands pas vers elle, les yeux grands ouverts. Je ne veux pas t’utiliser. C’est que… Il y a quelque chose qui a changé. Je me suis ennuyé cette semaine. Tu détournes la tête, comme l’idiot que tu es. Ennuyé de toi, je veux dire. »
Vega C. Echeverría
Mer 17 Fév - 1:23 ||
Vega C. Echeverría
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« Je ne suis pas bien certaine d’avoir envie de provoquer cette discussion. » C’est ce que tu ajoutes, ce que tu avoues, et c’est aussi comme ça que tu viens clôturer le sujet qui concerne Ekaitz. Et tu le sais, que ce n’est pas ce qu’il y a de mieux, tu sais, Vega, que tout ça, ça aurait mérité une vraie conversation mais le fait est que tu as l’esprit complètement ailleurs, toi, par rapport à tout, et plus précisément par rapport au chasseur. Tu ne devrais surement pas mettre le médecin de côté de cette façon, mais après tout, pour le moment, c’est lui qui s’acharne à fuir la conversation alors, oui, tu as décidé de t’en accommoder et de faire avec. En fait, tu décides de reporter ton attention sur le petit renard qui semble clairement bien remis de ses blessures, honnêtement, ça te fait du bien de l’avoir avec toi, et de constater qu’il va bien dans tous les sens du terme. La nature sauvage ne semble pas lui manquer plus que ça, c’est comme s’il était avec toi depuis sa naissance, au final. Tu l’as baptisé. C’est venu naturellement, en réalité, et oui, tu savais qu’Icare apprécierait parce qu’après tout, c’est lui qui t’a soufflé l’idée le jour de votre rencontre. Au moins, aujourd’hui, tu as la satisfaction de te rendre compte, à son sourire léger que tu ne t’es pas trompée. « Deneb est très bien avec toi, d’autant que je peux le voir quand je veux. » Tu vois, tu ne doutes même plus de ça, tu sais que si l’envie te prends, tu peux quitter la ferme pour venir ici, tu en as le droit, tu te sens assez en confiance pour faire ça, tu as la conviction que tu ne seras pas rejetée.

C’est finalement sur son état, à lui, que tu viens questionner. Altaïr va bien, mais il n’a clairement pas été le seul à se blesser, ce jour-là. L’entaille sur le front de l’homme est pratiquement partie, et c’est assurément pour celle qui se trouvait sur son flanc que tu t’en fais. Tu constates, avec soulagement, qu’il bouge normalement, plus naturellement, il ne donne plus l’impression de se traîner comme s’il était un fardeau pour lui-même et tu sais quoi ? Il vient même soulever ses vêtements pour te montrer l’état de la cicatrisation et ça, c’est quelque chose qui vient te surprendre parce qu’il a toujours été pudique. Tu sais, combien tu as dû te battre pour qu’il te laisse approcher, même quand c’était nécessaire, il a lutté pour que tu ne vois pas, et ne touche pas cette blessure, jusqu’à finalement abdiquer. « Je suis contente de te voir en forme. » Et puis, il a bien meilleure mine, aujourd’hui, et tu as littéralement l’impression de le redécouvrir, pour ton plus grand plaisir.

Et la maison est enfin là, en vue, et en approche. « J’ai pris un bon petit déjeuner, ça ira, je tiendrais largement jusqu’à midi. » Du gruau trop épais, et un peu de miel ainsi qu’une pomme, tu manges mieux le matin en pleine fin du monde qu’au cours de toute ta vie jusqu’à présent, c’est fou, non ? En tout cas, tu le suis, jusqu’à entrer dans la maison et … oui, cette odeur, plus présente et plus puissante que jamais te frappes, elle vient s’en prendre à tes narines et pendant un instant, tu fermes les yeux, pour humer l’air ambiant de cet endroit. Cette odeur t’avait manquée, c’est la sienne, et elle vient provoquer chez toi un profond sentiment de bien-être et de confort. Ce moment ne dure que quelques minuscules secondes, cependant, et tu rouvres les yeux pour les porter dans sa direction, tandis qu’il récupère ce qu’il lui faut, du moins, jusqu’à te faire face, et s’arrêter, et toi, tu l’observes d’une drôle de façon, parce que tu vois surtout de drôles de choses passer dans ses traits. « Oui. » Ça sort tout seul, c’est bête, hein, mais c’est comme si tu n’attendais que ça, quand bien même tu es sacrément surprise qu’il en vienne à te demander une telle chose si rapidement et si clairement. Surtout qu’il ne s’arrête pas là. Il veut rester avec toi. Il veut voir si les choses peuvent changer, dans sa tête à lui et franchement, tu ne sais même pas comment tu dois prendre ça, Vega. Ce n’est pas impossible, tu es bien placée pour le savoir, parce que tu sais que dans deux jours, en restant près de lui, les choses auront encore bougé dans ta tête à toi. Il sera probablement plus présent encore.

Et il semble finalement voir passer ton trouble, ou quelque chose qui s’en rapproche, parce qu’il approche de toi pour venir se justifier de choses que tu ne lui reproches même pas. C’est tout lui … et ça te ferais presque rire de penser une telle chose, parce que, tu comprends que tu commences à le connaître de plus en plus, de mieux en mieux. Tu l’entends, Vega ? T’avouer qu’il y a quelque chose qui a changé, en lui et que tu lui as manqué. Qu’il s’est ennuyé, plutôt, mais, c’est la même chose, non ? Il s’est ennuyé de toi. Est-ce une bonne chose, qu’il vienne te donner cet espoir ? Tu n’en sais trop rien, en tout cas, tu viens effacer le reste de distance entre vous, et tandis qu’il détourne toujours le regard et la tête, tu viens juste déposer un baiser sur sa joue, laissant sa barbe venir te chatouiller et te piquer quelques toutes petites secondes avant de reculer. « Tu m’as manqué aussi. » A croire que sa franchise te donne envie de l’être tout autant, tu as cru remarquer que c’était plus facile comme ça. Tu finis par te débarrasser de ton sac, finalement, et tu le poses dans un coin du salon avant de revenir près de lui. « J’ai pensé à emmener des vêtements de rechange cette fois. » Comme quoi, il n’était pas le seul à songer à l’idée que tu restes, hein … « Alors, tu veux que je porte quelque chose ? »
Icare Argyre
Mer 17 Fév - 11:23 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
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En faite, Icare, tu te rends tout doucement compte qu’il n’y a pas tant besoin de te prendre la tête sur cette histoire de discussion, parce que les choses coulent un peu d’elle-même. Vega te répond sans sembler troubler du fait que tu passes du coq à l’âne et tu te détends un peu en arrivant à la maison. Le truc, tu vois, Icare, c’est que ce n’est pas parce que tu te détends que tu cesses de te remuer les méninges comme tu le fais depuis une semaine. Tu avances dans ton chez-toi, tu récupères les armes, tu te tournes vers elle, prêt à lui parler, quand tu te figes et, tout ce qui tourne dans ta tête à ce moment-là.

Ca donne un pâté d’informations qui te glacent petit à petit le sang en même temps que tu les dis, et pourtant, tu as beau en avoir honte ou être inquiet de sa réaction, tu ne peux pas vraiment faire autrement que lui dire la vérité en entier, puisqu’elle a commencé à t’échapper. Et tu vois, mon vieux, tu finis juste par détourner la tête pour t’éviter la douleur de sa réaction. Sauf que tu la vois bouger du coin de ton champ de vision et quand tu sens ses lèvres sur ta joue, tu réagis étrangement… vivement aussi. Tu ramènes ta tête vers elle, les lèvres ouvertes mais tu ne dis rien.

« Oh… Ca t’échappe quand elle t’offre la réciprocité à ton aveu. C’est pour ça que tu m’as embrassé ? »

Tu lui demandes, en levant comme un idiot ta main vers ta joue pour y tâter l’endroit qu’elle a embrassé. Et tu vois, elle t’apprend au même moment qu’elle a emporté ses vêtements et tu comprends que si tu avais envie qu’elle reste, elle avait visiblement ressentir la même chose ? En tout cas, c’est qu’elle s’y était préparée, et pour le coup, c’est vrai, ça vient te remplir d’un peu de chaleur, pas assez pour te dégivrer, mais assez pour que tu t’en rendes compte. Cependant, elle enchaine aussi vite sur ce qu’elle peut faire et toi, Icare, tu ne sais pas si c’est aussi bien comme ça ou s’il y a un pique de frustration qui monte en toi. En faite, mon vieux, il semblerait que tu ne sais plus vraiment ce qu’il se passe dans ta tête.

« Tu peux prendre une ceinture, que j’ai posé sur la table, il y a des cartouches et un couteau de chasse, et… Tu t’arrêtes parce qu’en faite, il y a vraiment un truc au fond de toi. Tu te perds quelques instants dans le fond de ton esprit avant de relever la tête vers elle et de demander, un truc qui n’a absolument aucun sens quand on te connait. Je peux te prendre dans mes bras ? Pas longtemps, juste… 2 minutes.»

Et ouais, il y a bien un truc qui cloche en toi, mais tu ne sais pas quoi. En faite, tout ce que tu parviens à te dire, c’est qu’en venant te serrer dans tes bras, quand tu t’es mis à pleurer dans le grenier, Vega a provoqué quelque chose. Une association de ce geste et de quelque chose d’agréable, en plus de son odeur qui t’a apaisé, et maintenant ton esprit le réclame parce que tu es nerveux et qu’elle t’a manqué ouais.

Et il y a silence, que forcément tu mésinterprètes. Tu es en train de la regarder quand ton regard vrille, se charge d’un peu de douleur et tu es en train de lui dire de “laisser tomber” en te détournant pour aller vers la porte de chez toi, parce que, honnêtement Icare, tu ne comprends rien à tout ce qu’il se passe en toi et ça commence sérieusement à devenir étrange et flippant, surtout pour elle t’imagines bien.

« Excuse-moi, je divague. Que tu finis par dire et pour la première fois, c’est un mensonge que tu lui offres. »
Vega C. Echeverría
Mer 17 Fév - 12:19 ||
Vega C. Echeverría
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C’est … bon, en vérité, tu ne sais pas trop ce qu’il a dans la tête, aujourd’hui, mais ce qui est certain, Vega, c’est qu’Icare n’est pas comme d’habitude. Tu l’avais déjà remarqué, en le rejoignant sur le chemin, à sa façon de faire la conversation, à certaines de ses attitudes mais, forcément, quand il vient de te demander de rester plusieurs jours, puis qu’il ajoute que tu lui as manqué, entre autres choses, tu te rends pleinement compte qu’un truc ne tourne pas rond. Le pire, c’est que tu ne sais pas comment le prendre, tu ne sais pas si tu dois t’inquiéter, ou si tu dois juste le laisser faire pour voir la suite. Franchement ? Ça te fait plaisir. Ça provoque quelque chose de bon, et de doux en toi, alors, au final, le choix est vite fait, tu décides de le laisser faire, et de voir au fil de la journée les directions qu’il est capable d’emprunter.

C’est presque instinctivement que tu viens déposer ce baiser sur sa joue, avant de te mettre à déposer tes affaires pour ensuite tâcher de te concentrer sur ce qui a été prévu aujourd’hui : la chasse qu’il est censé t’apprendre, t’enseigner. Pour une fois, tu essaies d’être sérieuse, et appliquer, de ne pas te laisser déborder par tes sentiments. « Non, ça, c’est parce que j’en avais envie. » Tu lui expliques donc, le plus calmement du monde, pour continuer de rester franche. Lorsque tu as quitté la maison, il y a une semaine, tu as été surprise qu’il vienne de lui-même déposer ses lèvres sur ton front, après avoir ébouriffer tes longs cheveux, il est probablement que tu avais envie de le lui rendre, aujourd’hui.

Quoi qu’il en soit, tu te tournes finalement vers la table, tout en écoutant de sa bouche la liste des choses que vous êtes censés emmener. Tu viens donc attraper la ceinture contenant les cartouches que tu poses sur ton épaule pour avoir les mains libres et puis, tu prends aussi le couteau de chasse et … et rien, parce que, finalement, tu te retournes comme si tu attendais la suite de sa phrase en suspens. Sauf qu’elle ne vient pas Vega. A la place, il change de nouveau radicalement de sujet pour te formuler cette demande qui te laisses … complètement pantoise pour le coup. Tu ne peux pas faire autrement que de rester plantée à le fixer, sans dire un moment, sans faire un geste, enfermée dans ton silence parce que, bon sang, est-ce qu’il aurait bu ? Ou … tu n’en sais rien, manger un champignon étrange ? Honnêtement, tu as tous les droits de te poser la question, là, parce qu’il n’a encore jamais été comme ça et ce début de journée complètement mis bout à bout, c’est … complètement bizarre. Et surréaliste.

Et puis finalement, il s’échappe avant que tu n’aies eu l’occasion de réagir, il se détourne, il finit par s’excuser, t’expliquant qu’il divague et toi, tu n’y crois pas. Tu vois bien que quelque chose cloche, mais tu vois aussi que c’est quelque chose de réel et de bien présent. « Attends. » Tu reposes le couteau, tu te débarrasses même à nouveau des cartouches que tu reposes sur la table pour faire quelques pas dans sa direction et, si tu ne viens pas simplement le chercher pour toi-même lui offrir l’étreinte qu’il réclame, tu lui tends la main. « Viens là. » Tu l’invites, tout simplement, tu lui donnes ton autorisation quand bien même toi, tu penses qu’il n’en a même pas spécialement besoin.
Icare Argyre
Mer 17 Fév - 14:38 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Elle en avait envie. Et bien entendu, elle t’offre ça sans détour, d’une manière que tu ne peux qu’apprécier, Icare. Pourtant, tu ne sais pas vraiment ce que ça provoque en toi, cette information. Parce que tu sais qu’elle a des sentiments pour toi, tu es conscient que tu as… quelque chose qui lui plait sûrement. Mais tu es si fuyant et maladroit depuis qu’elle est entrée dans ta vie que tu ne comprends pas complètement pourquoi elle a développé tout cela pour toi. Et la voir venir poser ses lèvres sur ta joue, ça te donne l’impression que c’est vraiment vrai. Oui… c’est ça en faite, ça donne une dimension complètement réelle à votre discussion de la dernière fois

C’est ce qui te pousse à lui demander ça, tu vois. Cette étreinte que tu veux, parce que tu as la sensation d’en avoir envie ou besoin. En tout cas, parce que ça ne te laisse pas du tout de marbre. Et tu le fais. Tu t’entends le lui demander alors qu’elle, elle est déjà repartie dans cette histoire de chasse et que son sérieux te trouble même un peu. Préfère-t-elle simplement apprendre de toi que ta présence à ses côtés ? Tu n’avais pas pensé ou prévu ça, toi.

Et tu es en train de prendre la fuite quand elle répond enfin. Elle te demande d’attendre, alors tu suspends ton geste pour atteindre la prote d’entrée. En quelques pas, elle es près de toi et c’est quand tu vois sa main se tendre que tu comprends qu’elle veut bien. Pourtant… tu te figes Icare. Et ce qui se met à pulser en toi, c’est l’incompréhension face à ta propre envie. Tu finis par murmurer :

« Je suis étrange, excuse-moi. »

Ta main se tend, presque tremblante, pour venir s’accrocher à ses doigts et tu te tournes face à elle. Tu as l’air particulièrement gauche, lors que tu t’avances vers elle, pourtant, on sent en toi une douceur qu’il n’y avait pas avant. Ta main libre se tend vers son visage. Tu effleures à peine sa joue, avant de glisser tes doigts dans ses cheveux, à l’arrière de sa tête, presque curieux d’en voir l’effet et tu finis par relâcher sa main pour refermer ton bras autour d’elle.

« Je ne comprends pas comment tu as fait, mais je n’ai pas peur de ça. Que tu finis par lui glisser à l’œil.J’ai l’impression… d’être un homme enfermé dans le noir depuis des années qui redécouvre la lumière. Et bon sang, Vega, c’est agréable de ne plus être dans les ténèbres. »

Tu sais bien que c’est étrange, comme si ça n’avait aucun sens et en même temps, c’est complètement logique dans ta tête comme explication, parce que c’est véritablement comme ça que tu te sens. Ta main glisse le long de son dos et tu finis par bouger un peu la tête pour oser venir appuyer ton front contre son épaule et juste inspirer son odeur pour t’emporter quelques instants au cœur du verger qui l’habite.

Ca dure 2 minutes, comme tu le lui as promis et quand tu finis par la relâcher, tu es à l’air un peu perdu, encore, mais quelque chose au fond de tes yeux s’est apaisé. Par contre, tu es bien incapable de simplement te remettre en route pour la chasse, alors tu viens lui demander, pour t’assurer que tu n’as rien fait de travers cette fois-ci.

« Ca te va, comme ça ? Je ne veux pas… rendre les choses difficiles ou désagréable. Puis tu recules encore d’un pas avant de lui offrir un tout petit sourire bien plus vivant que les autres fois. On y va ? »
Vega C. Echeverría
Mer 17 Fév - 15:25 ||
Vega C. Echeverría
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rankpersoMessages : 543
Date d'inscription : 04/02/2021
Comment est-ce que tu pourrais lui refuser ça ? Tu es gagnante dans l’histoire, il ne faut pas l’oublier. Toi … tu as des désirs, tu as besoin de contacts physiques avec les gens que tu aimes, alors, forcément, quand lui, vient te demander une étreinte, même pour deux minutes, tu te figes oui, parce que c’est surprenant de sa part, parce que, durant un instant, tu te demandes d’où ça lui vient, ce qu’il essaie de faire. Ça ne dure pas longtemps, assez pour qu’il se détourne, certes, mais tu refuses de le laisser faire complètement, alors, tu le retiens, d’un mot, tu te débarrasses de tout ce dont tu as pu te charger et tu reviens vers lui pour lui tendre la main et l’inviter à venir chercher ce qu’il vient lui-même de te réclamer. Visiblement, toi, tu ne perds pas les habitudes que tu as eu un mal de chien à prendre en sa compagnie, tu ne veux pas aller vers lui de toi-même, pour ne pas le brusquer, cependant, tu lui offres la possibilité de venir le chercher.

Et il s’excuse, encore une fois. Il n’est pas … étrange, à ton sens, mais il est particulier, unique, tu te gardes cependant de le corriger, quand bien même aujourd’hui, il n’est absolument pas comme d’habitude avec toi. Toujours est-il qu’il vient attraper ta main, qu’il se tourne, qu’il finit par s’avancer vers toi et doucement, son autre main vient s’accrocher à ta joue et glisse jusqu’à dans tes cheveux, un contact doux, plaisant qui te tires forcément un très léger soupire tandis que son bras vient se refermer dans ton dos, et qu’il t’attire un peu plus tout contre lui. Toi, Vega, si tu le laisses faire, tu ne peux pas retenir tes doigts de venir s’accrocher à son pull, tu respires un grand coup l’odeur, si particulière qui émane de lui, la menthe, toujours, la fraîcheur piquante qui, sur lui, et toujours légèrement différente de celle que tu peux sentir dans la maison.

Et tu comprends comme les choses ont changé, quand il vient t’offrir cet aveu. La première fois que tu t’es retrouvée face à lui, il semblait complètement rebuté, voir effrayé à l’idée de même de t’effleurer. Il était fuyant. Aujourd’hui, il te dit qu’il n’a plus peur de te serrer dans ses bras et rien que pour ça, tu sens ton cœur se mettre à battre à rythme bien différent, subitement. « Je suis contente pour toi. » C’est sincère. Voilà des jours que tu traînes dans les pattes d’Icare, il t’a parlé, il s’est ouvert, et si tu es littéralement tombée amoureuse de ce que tu as vu en lui, tu ne peux pas dire que tout est rose dans ce qu’il est parvenu à te dévoiler de lui. Tu sais qu’il souffre en permanence, quelque part, alors, l’entendre te dire qu’il est capable de voir la lumière, aujourd’hui, ça te fait sourire, et ça vient même amener quelques larmes au bord de tes yeux.

C’est quand il bouge, que tu te permets de lever une main, alors que son front repose contre ton épaule, et que tu sens son souffle contre ta peau, tes doigts passent dans ses cheveux, glissent et ta main s’arrête dans sa nuque. Et puis, bien trop vite, le temps est écoulé, et il recule, il te relâche et tu en fais de même sans chercher à le retenir. « C’était loin d’être désagréable… » Tu avoues, alors qu’il semble s’inquiéter d’une quelconque manière de faire, ou de quoi que ce soit qu’il aurait pu mal faire. En fait, toi, si tu pouvais, tu reviendrais contre lui, chercher de nouveau cette odeur qui te manques déjà bien trop, venir chercher cette chaleur qui émane de lui et qui se propage délicieusement en toi, à son contact. « On peut y aller, oui. » Un sourire, en réponse au sien, et puis, tu parviens enfin à te détourner pour aller, pour la seconde fois, récupérer ce qui se trouve sur la table avant d’aller l’attendre près de la porte. « C’est gênant que je garde Altaïr ? Il vaut peut-être mieux que je le laisse ici, non ? »
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[DONE - HOT] - Leurs chemins venaient s'entremêler. (Vega)
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