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[DONE - HOT] - Leurs chemins venaient s'entremêler. (Vega)
Icare Argyre
Mer 17 Fév - 16:03 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu la tiens, aussi longtemps que tu as le droit de le faire. Tes mains sont contre elle. Ton nez capte son odeur. Tout ton corps semble être… conscient de sa présence. Tu ne ressens par exemple pas l’envie d’aller plus loin, mais la garder contre toi, ou resserrer tes bras sur elle, plus fort, t’effleure l’esprit. Au final, Icare, tu ne t’en rends pas compte, mais c’est comme si un vieux mécanisme, grippé et rouillé, se remettait lentement en branle. Juste quelques millimètres, c’est vrai et pourtant… commencer à bouger, c’est le début de quelque chose.

Quand tu fais glisses ton front contre son épaule, tu la sens bouger pour glisser sa main dans tes cheveux; jusqu’à ta nuque. Ca ne t’arrache pas un bruit, Icare, mais ton corps se détend d’un coup, comme s’il cédait contre elle. Tu la laisses faire, puis quand le moment vient, tu la relâches, doucement, en te sentant aussi sec plus calme, plus détendu mais aussi tu as froid. Quand elle s’écarte, quelque chose se refroidit en toi, et ouais, ça te fait bizarre.

« D’accord. Tu es perplexe de sa réponse, et si tu te mets en route vers la porte, tu te sens quand même le devoir de lui dire ce que toi, tu en comprends. Ca ne veut pas dire que c’est agréable non plus, j’imagine ? Je ne recommencerai pas, si tu préfères. »

T’es con, maintenant c’est un fait. Parce que la jeune femme n’a pas dit ça non plus, mais à force de voir toujours le bol à moitié vide, tu tires le négatif des non-dits, comme une habitude bien ficelé. Tu ne montres rien, comme si ça ne te touchait pas, ce qui n’est pas vrai. Et quand tu charges les deux armes à feu sur ton épaule, avant de récupérer un couteau de chasse et siffler tes chiens, tu entends sa réponse.

« Je préférerais qu’il reste ici, on ne sait pas du tout comment il pourrait réagir aux détonations et je n’ai pas envie qu’il prenne peur et soit blesser. Tu peux le mettre dans ma chambre, il y connait déjà l’odeur. »

Toi, tu finis par ouvrir la porte aux chiens qui retournent à l’extérieur bien contents de pouvoir retourner de défouler. Pendant quelques instants tu restes là, jusqu’à ce qu’elle termine de mettre son petit protégé au calme, puis tu la laisses sortir avant de faire retomber la porte de chez toi, sans fermer à clé. Tu regardes un instant le ciel, puis tu te mets en marche, et c’est une étrange expression de doute et d’absence qui s’étire sur ton visage.

Quand tu finis par tourner la tête vers elle, vous vous êtes déjà éloigné de la maison et tu as ravalé toutes ces questions de sentiments pour prendre la peau du chasseur. Tu t’arrêtes dans un coin et tu lui tends une des carabines.

« La sécurité est en place, quand ce bouton se trouve dans cette position. Tu lui expliques en montrant la partie qui correspond. Tu ne l’enlèves que pour tirer, quand tu es position et que tu as la cible en vue, d’accord ? Tu sors du petit chemin qui se distingue à peine sur le sol, et te voilà à zigzaguer entre les arbres jusqu’à t’arrêter dans une clairière. On va déjà t’apprendre à tirer, sans avoir une cible mouvante à attaquer. Viens te placer à côté de moi. »

Tu poses ton arme contre un arbre, avant de venir tourner autour d’elle. Tu l’aides à prendre l’arme en main, la positionner contre elle venir mettre son œil sur le visage. Et tu vois, tu n’as pas vraiment le choix que d’expliquer et corriger sa posture de tes doigts sur elle. Quand elle se retrouve dans une position qui te va, tu viens te caler derrière elle, et t’expliques :

« Tu vois les 3 bouleaux devant toi ? Touche-les, tous les trois. Prends ton temps pour respirer entre chaque tir et prépare-toi au recul. Je suis derrière pour t’empêcher de partir à la renverse. »
Vega C. Echeverría
Mer 17 Fév - 17:03 ||
Vega C. Echeverría
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On dirait que tu t’acharnes à rester dans le droit chemin, Vega. Tu lui accordes ce qu’il veut, ce qu’il te demande, mais, visiblement, tu t’es décidée à ne plus forcer, à ne plus chercher à obtenir quelque chose de sa part parce qu’en une semaine, tu as eu le loisir de peser le pour et le contre, et surtout, de comprendre tout ce qu’il a prit le temps de t’expliquer. Tu ne vois pas de quel droit tu pourrais estimer que tu seras en mesure de changer quoi que ce soit, à la base, tu avais résolu de ne pas le faire changer, et voilà qu’aujourd’hui, il vient t’annoncer que les choses ont changées, justement. C’est à n’y rien comprendre, n’est-ce pas ?

En tout cas, tu finis par aller récupérer ce que tu avais reposer sur la table, et s’il tente de questionner, de savoir s’il a fait un faux pas, tu tentes de le rassurer, toi, sans pour autant trop pousser. Ce n’était pas désagréable du tout, c’est ce que tu lui offres et pourtant … il semble avoir totalement mécompris ce que tu viens de lui dire. Sa remarque te fait froncer les sourcils, soupirer, légèrement. « C’était plus qu’agréable, Icare. » Il va falloir que tu t’y fasses, à ça, tiens, normalement, c’est toi qui joues sur les mots, pas l’inverse. Il semble qu’aujourd’hui, cependant, il faille que tu dises les choses le plus clairement possible si tu veux éviter un nouveau quiproquo complètement inutile et fatiguant. « Tu peux recommencer si ça te fait envie … tu n’as même pas besoin de demander une autorisation, d’ailleurs. »

Tu viens questionner aussi, après quelques instants, mais toi, visiblement, tu es déjà concentrée sur ce que vous avez prévu pour aujourd’hui. Tu crains pour Altaïr et tu te ranges donc bien volontiers du côté de l’avis du chasseur en venant récupérer le petit animal dans tes bras pour aller le déposer sur le lit, dans la chambre. Tu lui offres quelques caresses, et puis, tu quittes l’endroit pour rejoindre l’homme à l’extérieur, le laissant refermer la porte derrière. Le premier bout de chemin est silencieux, tu n’oses pas tellement parler, parce que si tu sais au moins une chose de la chasse et de la pêche, c’est que généralement, ça se fait dans le silence pour éviter de faire fuir le gibier. En fait, c’est lui qui revient vers toi, et qui ouvre à nouveau la bouche, il vient te placer une carabine dans les mains et ta première pensée, c’est que tu es toujours aussi peu à l’aise avec une arme à feu en mains, cependant, tu la prends en main comme il t’indique de le faire, et tu l’écoutes avec attention en repérant la sécurité qu’il commence par te montrer.

L’exercice qu’il te donne est relativement simple. Tu es armée. Il y a trois arbres, tu dois les toucher tous les trois. Ils sont bien alignés devant toi, ils ne bougent pas et tu as tout ton temps, du coup, tu essaies de faire au mieux, tu viens te placer près d’Icare, tu vises, tu le laisses même corriger ta position en tentant de ne pas réagir au contact de ses mains sur toi et puis, tu te concentres. Tu rates en beauté le premier tir, tu ne sais pas trop où tu visais, Vega, mais le plomb touche bien des choses, sauf l’arbre. Tu supportes bien le recul, cependant, et tu souffles pour te concentrer sur la seconde cible. Tu décales donc légèrement le canon, tu vises l’arbre et après quelques secondes, tu tires. Encore un échec, et cette fois, tu échappes un gémissement en sentant la douleur provoquée par le recul se propager dans ton épaule. Tu n’abandonnes pas, cependant, il te reste un dernier arbre et un dernier tir. Pour le coup, tu prends un peu plus de temps pour viser, et quand tu tires … tu touches le tronc de plein fouet, mais ça, tu n’as pas spécialement le temps de t’en rendre compte. Déjà fragilisée par le tir précédent, tu as l’impression que le recul est multiplié par trois sur ce tir et bon sang, tu te sens littéralement partir en arrière, perdant complètement l’équilibre.
Icare Argyre
Mer 17 Fév - 18:26 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Tu repasses ses mots dans ta tête, parce que mine de rien elle a trouvé ça plus qu’agréable, alors qu’elle avait presque dit l’inverse avant. C’est ce qui te laisse le plus perplexe, et si elle vient même te dire que tu peux recommencer quand tu le veux, tu n’es pas vraiment certain que ce soit une bonne idée. Enfin si, mais non. Pour toi, tu te dis que ça pourrait aider, puis que tu en as sûrement envie un peu, amis pour elle… Ouais, tu as un doute, comme si la semaine avait changé des choses. Elle venait à toi, avant et désormais tu as la sensation qu’elle te fuit. Autant dire, mon vieux, que t’es complètement perdu.

Du coup, tu reprends le rôle de l’instructeur de chasse, et tu l’entraines avec toi à travers la forêt jusqu’à la planter face à ces arbres. La suite aussi continue de faire monter le doute en toi. Si tu l’approches, que tu es bien obligé de la toucher pour l’orienter et corriger sa position, tu ne vois rien passer sur son visage que ce sérieux étrange qu’elle affiche depuis que vous êtes chez toi. Enfin faite, Icare, tu te demandes un instant si elle ne copie pas ton attitude lors de votre rencontre, avant de secouer la tête et la laisser prendre le temps de tirer.

Rien ne passe sur ton visage. Chaque tir, chaque échec ne semble absolument pas t’inquiéter. Tes yeux vérifient sa position à chaque fois et mine de rien, tu la vois chercher une manière de mieux viser et supporter le recul et au final, c’est tout ce que tu voulais voir. Elle ne t’a pas menti, Icare, elle a une faculté d’apprentissage particulièrement exacerber et tu mentirais en disant que ça ne te plait pas. Cependant, tu n’as pas vraiment le temps de t’en ravir ou d’y penser que le dernier coup par. Tu sais à sa position qu’elle va atteindre sa cible, pourtant, quand le recul l’emporte littéralement en arrière, qu’elle part la renverse, tu réagis avec une promptitude extrême.

« Attention ! »

Et tu vois, ton bras s’enroule aussi sec autour de ses reins, alors que tes doigts libres lui prennent l’arme des mains. Tu replaces la sécurité avant de laisser la carabine retomber au sol et venir passer ta main ainsi libérée de l’autre côté de son dos. Elle est en équilibre dans le vide et tu es celui qui la retient de tomber au sol.

« Tu t’es fait mal ? Tu finis par lui demander, sans prendre en compte l’étrangeté de la situation et de votre posture. En tout cas tu as touché la cible, félicitation. »

Et tu vois, tu arrives presque à sourire, alors qu’elle est toujours pendue dans tes bras et que tu es en train de lui parler comme si c’était absolument normal. D’ailleurs, tu t’en rends compte mon vieux, parce que tu finis par la remettre sur ses jambes et reprendre tes mains à toi aussi sec, avant de juste reculer d’un pas et l’observer quelques instants.

« Tu veux continuer ? Je ne sais pas si on chassera vraiment un daim aujourd’hui, mais on peut aller faire un tour en forêt. T’as l’air un peu perdu, Icare. »

Pourtant, tu ne restes pas éloigné bien longtemps, parce qu’une de ses mèches est venue se mettre en biais dans sa chevelure en s’accrochant à une une petite feuille orange. Sans réfléchir, tu viens corriger ça avant de te figer face à elle, ton visage à quelques dizaines de centimètres du sien.

« Tu es jolie. »

Tu lâches comme une bombe, sans réfléchir, juste pour combler le silence et éviter d’avoir l’air d’un manchot devant elle.
Vega C. Echeverría
Mer 17 Fév - 18:53 ||
Vega C. Echeverría
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Tu as toujours aimé apprendre, Vega. Ton père disait que c’était une immense qualité, parce que tu as toujours eu cette facilité à t’intéresser à tout et n’importe quoi, et visiblement, lui, il trouvait ça fort agréable de te savoir si ouverte d’esprit. Il a pu te faire passer son amour pour les étoiles, et quand tu as décidé de travailler avec lui, il a pu t’apprendre tout ce qu’il savait en un temps record parce que oui, non seulement tu aimes apprendre mais en plus, tu assimiles à une vitesse hallucinante. Tu es une véritable touche à tout, en somme et c’est pour ça qu’une fois la carabine entre les mains, tu fais ton possible pour comprendre et réussir le plus rapidement possible. Tu as le temps, et rien ne presse, ça, tu le sais, mais c’est ta façon de fonctionner, et tu sais que c’est fort utile au cœur de l’époque actuelle parce que, tu dois apprendre plus de choses encore et que tu n’as pas tant de temps que ça pour le faire.

Le premier tir est donc catastrophique. Le second, pratiquement dans la même lignée. Finalement, pour le troisième, il semble que tu parviennes à trouver une bonne position, une bonne manière de faire aussi et ton tir fait mouche, mais, toi, tu bascules en arrière emportée par le recul de l’arme qui est venu te marteler l’épaule. Surprise par l’espèce de décharge électrique qui semble se propager à travers tes os et tes muscles, tu perds l’équilibre, tu te sens partir en arrière et tu t’attends déjà à finir les fesses sur le sol mais, ses bras viennent te rattraper avant que ça n’arrive et quand tu rouvres les yeux – que tu avais fermés par réflexe durant la chute – tu prends conscience de la position dans laquelle vous êtes et ton cœur rate un battement, tandis que tes iris se fixe sur son visage, en hauteur par rapport au tien. « Merci… » Tu lui souffles, avant d’agiter un peu la tête en signe de négation. « Non, ça va j’ai juste été surprise. » Et tu vois, tu t’attends à ce qu’il t’aide à te redresser, te relâches immédiatement, précipitamment, comme il a eu tendance à le faire plusieurs fois, mais pour le coup, non. En fait, il te maintient dans cette position de longues minutes, tout en te parlant comme si tout était normal et bon sang, qu’est-ce que ça te trouble de te retrouver ainsi, à sa merci, finalement, et surtout, entre ses bras. Ça te rend littéralement dingue, Vega, plus ça va et moins ça va, comme tu l’avais prévu, chaque contact et regard renforce ce que tu peux ressentir, plus il approche, plus il te touche, plus tu sens que tu as envie d’aller vers lui, contre lui.

Et pourtant, tu ne fais rien, tu ne dis rien et tu ne tentes rien de plus, jusqu’à ce qu’il te redresse. « Bien sûr, même un simple tour me va. » Une fois debout, tu sens à quel point tes jambes tremblent, et tu es encore en train de te reprendre – et tu as l’air ailleurs, sans doute – quand il approche, encore, quand il vient passer ses doigts dans tes mèches pour faire tu ne sais même pas quoi et qu’il se retrouve là, juste devant toi, à te dire qu’il te trouve jolie ça … te vrille complètement l’estomac et tu te mets à fixer ses lèvres, ma grande. Tu hésites. Tu y penses. Il n’y a que quelques centimètres à combler, tu pourrais venir chercher ce qui te fais tant envie mais … non. Tu finis par te mordre la lèvre inférieure, avant de réagir, de tourner la tête parce que tu viens de rougir violemment au fil de tes pensées qui n’ont rien de bien sages et tu fais un pas en arrière. « M-merci… » C’est un compliment et tu l’acceptes, voilà de quoi ça a l’air alors que tu te penches pour venir récupérer la carabine sur le sol et que tu appliques, comme la bonne élève que tu es ce qu’il t’a expliqué tout à l’heure en revenant remettre le cran de sureté. « Que quand on a la cible en vue. » Tu répètes ses mots de tout à l’heure, avec un étrange sourire, mi fier, mi gêné finalement et puis ouais, tu finis, toi, par te remettre en route sur le sentier en passant devant sans même savoir si tu as pris la bonne direction tant ton cerveau semble complètement … éteint.
Icare Argyre
Mer 17 Fév - 19:11 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
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À quoi tu joues ? Nan mais Icare, à quoi tu es en train de jouer ? Franchement, tu devrais te regarder là, à la tenir dans tes bras en la regardant avec des yeux… de merlan frit ! Tu ne la redresses même pas, non, bien sûr, tu préfères lui faire la conversation. Et puis quand tu te décides enfin à faire ce que tu aurais du commencé par faire (donc la remettre debout et lui laisser de l’air), tu finis par revenir vers elle. Et tout ça, c’est maintenant que tu t’en rends compte. Pendant que t’es planté devant elle, avec les yeux sur son visage et cette remarque sortit de nulle part qui fait presque battre ton cœur. Il y a quelque chose qui cloche, ou en tout cas, il y a un changement, tu le vois bien. Le problème qui se pose, c’est qu’il n’est pas uniquement de ton côté…

Parce que tu es proches d’elle, et qu’elle pourrait réagir, sourire, tendre la main, toucher ta peau, ou d’autres trucs du genre, mais elle ne bouge pas. Pire, elle détourne les yeux d’un seul coup tu as la sensation que quelque chose s’alourdit en toi. Elle a le genre de réaction que tu as quand quelqu’un que tu ne veux pas près de toi entre dans ton espace vital. Ca te remue tant et si bien que tu ne notes pas sa rougeur et que tu en fais de même.

« C’est bien ça, oui. Tu finis par répondre d’une drôle de voix lointaine. Dans ce cas, on se remet en route, suis-moi. »

Tu siffles à nouveau la meute de toutous joyeux qui reviennent vous entourer et tu recommences à marcher dans la forêt. La différence notables, cette fois-ci, c’est que tu te mures dans le silence et que tes yeux ne reviennent pas elle. Tu cherches du gibier, et en même temps, tu essaies de ne pas plus t’imposer à elle. Et ça dure, cette bêtise. Pendant presque 10 minutes, tu la traines derrière toi en sillonnant les bois que tu connais pas cœur et puis, tout à coup, tu t’arrêtes et tu lèves la main, devant son nez, pour la figer avec toi.

« Derrière les fourrés. Tu lui murmures tout bas, alors que les chiens se couchent sur le sol, aux aguets. C’est… »

Tu aurais dit un daim, mais avant de l’exprimer, une magnifique biche sort du petit fourré encore vert malgré l’hiver et si tu empoignes ton arme pour tirer, tu figes ton mouvement quand non pas un mais deux faons apparaissent derrière elle, avec cette tenue si particulière sur leurs pattes toutes fines. Tu restes là, sans bouger avant qu’un éternuement du Terre-Neuve ne viennent les faire fuir en courant.

« Je ne pensais pas voir une mère ici par ce temps. Tu lâches avec surprise, alors que tes yeux captent autre chose. Oh. Vega, tu vois l’arbre biscornu, à notre droite. Avec le lierre qui grimpe dessus ? Tu le lui pointes du doigt. Il y a un faisan, à sa droite. Tu la laisses trouver l’animal qui est en train de retourner la tête pour faire tu ne sais quoi. Tu veux essayer de tirer ? »

Tu le lui proposes, sans la forcer parce que manipuler une arme c’est une chose tu vois, mais abattre du gibier c’en est absolument une autre.
Vega C. Echeverría
Mer 17 Fév - 19:39 ||
Vega C. Echeverría
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Tu es fuyante. Et tu ne te rends pas compte que tu l’es, Vega, c’est bien ça, le pire. Tu t’es simplement convaincue que tu n’avais pas le droit de t’imposer à Icare et tu n’arrives juste pas à adapter ton comportement à celui qu’il semble décidé à avoir avec toi, aujourd’hui. Il te retient. Il te touche. Il t’approche. C’est ce que tu voulais, c’est ce que tu veux, mais visiblement, ça n’a pas l’air de bien être assimilé par ton cerveau qui lui, par contre, semble faire comme un rejet de ces informations te forçant à te détourner, à chaque fois. Et dans un sens, heureusement – c’est ce que tu te dis – parce que, depuis tout à l’heure, si tu t’étais laissée aller, il est certain que tu serais déjà venue à lui pour l’embrasser, juste parce que, tu sais que c’est trop tard pour ne pas avoir ce genre de pensée. En fait, Vega, il t’a fallu la semaine pour te faire une raison, ce genre d’images le concernant à déjà envahi tes rêves et tes nuits.

Pour l’heure, cependant, tu te refuses de penser à ça à nouveau, tu te forces à te concentrer sur cette chasse, qui pour l’instant, n’est qu’un entrainement, et puis, tu le suis, dans le plus des silences en regardant un peu partout autour de toi. On voit bien que tu ne le regardes pas autant que d’ordinaire, Vega, parce que, tu aurais probablement remarqué son trouble, ou son espèce de nervosité. Là, tu te dis naïvement que son silence est de circonstance, et tu ne poses pas de questions. En fait, tu ne te rends même pas compte que, s’il te trouble et te retournes complètement, tu en fais de même … mais dans l’autre sens.

Il t’arrête, subitement, sa main sous ton nez, tu te stoppes à temps pour ne pas simplement lui rentrer dedans et puis, tu observes ce qu’il observe pour y voir cette biche, honnêtement, tu ne peux pas mentir, quand tu vois le chasseur empoigner son arme, tu as un sacré pincement au cœur parce que bon sang, cet animal est l’une des plus belles choses qu’il t’a été donnée de voir sur cette Terre. Puis, c’est comme si la nature t’avait entendu, parce que, juste derrière, sortent deux adorables faons qui viennent inscrire un immense sourire attendri sur ton visage. « Magnifique … » Tu souffles, alors que Jefferson éternue et que les animaux, effrayés, ne prennent la fuite à toutes pattes.

Tu n’as cependant pas le temps de t’extasier plus que ça, puisque de nouveau, Icare attire ton attention sur un arbre, tu suis sa forme des yeux et tes yeux s’arrêtent sur le volatile qui se trouve juste à côté. Un bel oiseau, moucheté, aux couleurs bien vives qui dénotent assurément avec le paysage si terne et hivernal. Etrangement, si tu le trouves bien élégant, tu n’as pas le même ressenti, et la même sensibilité que pour la biche, tout à l’heure, à croire que tu avais sentie qu’elle était importante. Ce faisan … il l’est, lui aussi, pour votre survie. Alors, tu hoches la tête, et tu lèves ton arme, à nouveau. Ce n’est pas la même chose, parce que, pour le coup, c’est un être vivant imprévisible, il bouge, s’agite, il semble chercher de la nourriture et toi, tu prends quelques secondes à peine, pour viser. Quand tu sens que c’est bon, tu vises, tu fais sauter le cran de sureté et cette fois, tu prends bien soin de retenir correctement ton arme ce qui fait que, non seulement, tu parviens à abattre le faisan du premier coup, mais qu’en plus, tu supportes sacrément bien le recul de la carabine.

Quand tu baisses ton arme, tu souffles, et puis, tu te prends à sourire avant de tourner la tête vers Icare. « Tu as vu ça ? Je t’avais dit que j’apprenais vite, non ? » Et mine de rien, tu es sacrément fière de toi, là, parce que, tu viens de réussir un joli tir, mais en plus, tu viens probablement de prélever le déjeuner, ou le dîner, peu importe.
Icare Argyre
Mer 17 Fév - 20:37 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
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Tu la guides, c’est un fait, mais après la manière dont elle a détourné la tête, il est certain que tu n’oseras pas en faire plus à présent. Tu vois, tu es allé vers elle hein, tu as tenté aujourd’hui de… t’en sais rien. Adoucir tes angles peut-être ? En tout cas, tu as tenté quelque chose, en vain, donc tu viens juste tout bonnement continuer la marche, puis l’arrêter quand le moment est venu. La biche et ses petits passent, et tire un sourire doux à la jeune femme, qui pourrait presque te faire revenir sur ton idée mais non. En plus d’être complètement cassé sur ce point, tu as un potentiel pour t’entêter qui est fabuleux.

C’est quand tu vois le faisan que tu finis par revenir lui parler et lui demander si elle se sent capable de tirer. Tu te doutes qu’elle va se louper, ou juste blesser l’animal, alors tu armes ta propre carabine en main, prêt à rattraper le coup au besoin. Elle vise, et du coin de l’œil, mon vieux, tu vois qu’elle repasse tous les gestes que tu lui as appris dans l’ordre et sans se tromper. Quand elle enlève la sécurité, tu te sens presque fier, mais ce n’est rien en comparaison avec le moment où sa balle touche la cible.

« Merde alors. Que tu lâches aussi sec, en relâchant ton arme alors que Washington, lui, part en courant pour récupérer la prise, parce que c’est celui qui adore le plus ramener les choses vers toi. Tu me bluffes complètement. Bravo je… suis fier de toi. Tu lui offres, avant de secouer la tête et quand le chien revient avec le faisan, tu le récupères avant de te tourner vers elle. Tu mérites une récompense, je n’ai pas de médaille, mais demande ce que tu veux, je te le donnerai ! »

Et tu dis ça sans réfléchir, avec une sincérité profonde parce qu’en faite, tu n’as jamais vu quelqu’un maîtrisé ça aussi sec. Alors oui, hein, elle loupera peut-être certains tirs après celui-là, mais ce que tu as vu à l’instant était tout bonnement au-dessus du niveau d’une débutante. Sans t’arrêter plus longtemps sur le chemin, tu finis par lui faire signe de te suivre. Au fil des minutes, si tu gardes cette distance à nouveau avec elle, tes lèvres s’ouvrent pour lui expliquer comment tu pistes les animaux, suivre quelques traces et quand le soleil se lève plus haut dans le ciel, et que tu entends un grognement humain pas loin, tu t’arrêtes tout à coup.

« On rentre. Que tu décides tout à coup, en continuant de surveiller les environs. Le problème de la chasse, c’est que le bruit les attire. Les marcheurs, bien entendu. Tu fais demi-tour chargé du faisan et sans attendre, tu l’entraines dans ton pas. Je n’ai pas spécialement envie de leur faire face. Si tu veux retourner chasser, on pourra toujours faire ça dans la semaine. »

Dans la semaine, rien que ça. Donc visiblement, Icare, tu te dis que puisqu’elle est partie à Alden pour une semaine, elle va rester à tes côtés pour celle à suivre ? En tout cas, cette affirmation te trouble, mon vieux et tes yeux recommencent à se poser un peu partout alors que tu reviens vers la maison que tu habites. Tout est à nouveau silencieux et tes épaules se décrispent.

« On le mangera ce soir. Que tu lui apprends finalement, en accrochant l’animal mort à l’arbre des lapins, avant de te retourner vers elle, en affichant une nouvelle fois une tension étrange. Tout va bien, t’en es certaine ? Que tu finis par articuler, alors que tu lui tiens la porte de chez toi sans réfléchir. Tu sais, si tu n’as pas envie d’être là, ou de rester, il n’y a rien qui doit te forcer à rester. Je ne veux pas m’imposer dans ta vie, ni te forcer à quoi que ce soit. »
Vega C. Echeverría
Mer 17 Fév - 21:00 ||
Vega C. Echeverría
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Date d'inscription : 04/02/2021
Incroyable, mais vrai, le coup part, et tu touches ta cible de plein fouet, du premier coup, et sans souffrir du recul au moins pour cette fois. Ça ne veut pas dire, évidemment, que tu es devenue un as du tir, tu en es bien consciente au moment où tu viens littéralement te vanter – une fois n’est pas coutume – de ta capacité d’apprentissage rapide. Pourtant, tu es sur la bonne voie, et mine de rien, peut-être qu’avec la pratique, tu pourras atteindre un niveau relativement utile et satisfaisant. Ça aiderait, non ? Que tu saches viser et tirer correctement. Même si les armes à feu ne sont pas ce qu’il y a de mieux, parce qu’elles sont bruyantes, tu sais que ce serait quelque chose de non négligeable et ça vient flatter ta soif d’apprendre et ta volonté de te rendre utile.

Et à l’entendre, Vega, tu rends sacrément fier ton professeur, avec ce tir. L’oiseau est étendu au sol, et le malinois se précipite pour aller le récupérer, tandis que tu récupères l’arme, bien en main, ton doigt glissant rapidement sur la sécurité pour la remettre en place. Ça aussi, c’est une qualité que tu as et d’ailleurs, ça a toujours été apprécié dans ton boulot : ton attention pour la sécurité. Dans le bâtiment, c’était important, avec une arme en mains, ça l’est encore plus. Ton sourire s’est élargi, tu vois, pourtant, il finit par s’envoler quand il te parle de récompense, pas de médaille, hein, mais quelque chose que tu as le droit de lui demander et qu’il t’accordera à coup sûr, c’est ce qu’il dit. Honnêtement ? Il y a probablement bien des idées qui te passent par la tête à ce moment. Rien d’acceptable, cependant, alors, tu finis par baisser légèrement les yeux, avant de relever le nez. « Je garde de côté ! » Il est certain que tu finiras par demander cette fameuse récompense, mais tu le feras quand tu jugeras que c’est le moment, certainement, et quand tu seras certaine de ce que tu veux obtenir.

La suite de cette chasse consiste en quelques apprentissages de plus, le pistage, les pièges, quelques astuces, le tout, en avançant dans la forêt sans rien dénicher de plus et c’est finalement lorsqu’un grognement, assez lointain, mais bien audible se fait entendre que le chasseur se décide à signer la fin de la chasse. Tu hoches donc la tête, et puis, tu emboîtes le pas du garde forestier, ouvrant l’œil, te tournant, à certains moments comme si tu craignais d’être poursuivie parce que, ouais, maintenant, les rôdeurs, tu connais, et moins tu les vois, ceux-là, mieux tu te portes, c’est certain. « Ça me va … j’aimerais autant d’éviter de voir des cadavres ambulants aujourd’hui. »

Vous retournez donc bien rapidement du côté de la maison qui, finalement, n’est pas bien loin. Le faisan que tu as abattu se retrouver accroché à l’arbre auquel tu as déjà vu Icare suspendre les lapins pris dans ses pièges et puis, il vient t’ouvrir la porte, et tu pénètres dans la maison agréable, chaude surtout en retirant tes bottes et en te débarrassant surtout de ta grosse veste et de ton écharpe. « Je vais bien ! Pourquoi ? » Tu es surprise par sa question, parce qu’évidemment, toi, tu as l’illusion de montrer le même visage et le même comportement que toutes les autres fois. Tu ne te rends même pas compte à quel point ça peut être faux, pour le coup, alors, quand il vient t’offrir la suite de son discours, tu te tournes vers lui, tu l’observes en fronçant légèrement les sourcils et même si tu t’es arrangée pour être … correcte, tout le long de votre escapade et bien, tu te mets à craindre d’avoir commis une erreur. Peut-être dans ta façon de l’observer ? Un regard qui t’aurait échappé. Un geste auquel tu n’aurais pas assez prêté attention. « J’ai … j’ai fais quelque chose de mal ? » Tu demandes, parce que, tu n’as pas envie de sentir la tension s’installer ou de rester dans l’incompréhension, si tu as fait quelque chose de dérangeant, tu préfères le savoir histoire de pouvoir corriger le tir. « J’ai envie d’être avec toi. » Tu lui lances, pourtant, même si ce n’est probablement pas correct, ça non plus, et même si ça risque d’amorcer encore quelque chose dont il pourrait ne pas vouloir. « Je … tu ne t’imposes pas c’est … pourquoi tu dis ça ? Je n’ai … aucune envie de rentrer là-bas. »
Icare Argyre
Mer 17 Fév - 21:19 ||
Icare ArgyrerankpersoMessages : 353
Date d'inscription : 06/02/2021
Elle ne vient pas réclamer son dû. Pourtant… ouais Icare, tu sais que tu ne lui refuserais rien, c’est ta parole. Le fait qu’elle détourne ainsi les yeux, pourtant, qu’elle les abaisse sur le sol plus précisément, ca vient s’ajouter à la lourde pile des éléments que tu collectes depuis ce matin et qui t’indiquent, d’une manière ou d’une autre, que quelque chose cloche. Alors tu ne relèves pas, hein, mais tes yeux s’écartent d’elle et tu finis par reprendre ta route.

La balade devient pesante, pour toi en tout cas. Si tu es content d’être avec elle, de pouvoir partager quelque chose qui te plait et que tu maîtrises avec Vega, tu ne peux pas empêcher ton esprit d’analyser en boucle les… évidences (?) A ce niveau-là, Icare, tu ne prends plus les éléments comme des potentielles preuves, mais comme des évidences, c’est dire si tu te montes la tête.

Et pourtant, tu tiens dans ton silence et ton rôle d’instructeur tout le long de la marche. Tu reviens à la maison, t’accroches cet animal à l’arbre avant de retourner te réfugier dans le cocon de chaleur de la maison. Et… tu t’arrêtes là, sur le paillasson, en lui posant cette drôle de question. Parce que ça te turlupine, c’est un fait, mais ça ne t’empêches visiblement pas d’être franc avec elle.

« Non… non, non, tu n’as rien fait de mal. C’est moi qui pose problème j’imagine. Et te voilà à secouer la tête, en reculant pour t’appuyer sur la porte d’entrée, avant de chercher tes mots. Tu as l’air… Enfin tu es… Non, là, ça ne vient pas, alors tu changes d’angle et tu recommences, encore une fois. C’est juste que je me demandais si… ce dont on avait discuté la dernière fois avait changé. J’imagine que passer une semaine au calme, bien entourée, ça a remis en perspective ce que tu m’as dit, non ? »

Honnêtement, Icare, à vous deux vous faite un sacré duo de bras cassés. Parce que plus maladroitement demandé et mal amené, il est fort probablement que personne ne puisse le faire. Et toi, en comprenant que tu ne sais même pas où tu veux en venir, et que tu vas passer soit pour un pervers, soit pour un type louche, soit pour un lunatique bizarre, tu finis par prendre la tangente, comme souvent.

« Bouge pas, je vais nous faire une infusion pour nous réchauffer. »

Tu prends la poudre d’escampette en oubliant jusqu’à retirer tes chaussures ou ton manteau. En faite, tu ne fais qu’attraper cette fichue paire de lunette que tu t’entêtes à ne porter qu’à la maison et c’est dans la cuisine que tu trouves ton échappatoire. Tu prends le temps qu’il faut pour faire deux tisanes de fleurs séchées, une recette que tu as peaufinée pendant les dernières années. Et quand tu ressors de là, deux grandes tasses sur une planche à découper, un sucrier et du miel avec, tu viens poser le tout devant la jeune femme, sur la table basse, avant de retirer enfin tes vêtements d’extérieur et aller t’asseoir tout au bord du canapé, l’air pas bien certain de toi.

« Je suis désolé, pour ce que j’ai dit. C’est juste que j’ai l’impression que tu… n’as plus la même attitude ? Ca ne me dérange pas, hein.Faux, archi faux Icare, le mensonge c’est laid. Mais je veux surtout savoir si c’est à cause de moi. Je ne veux pas être un problème. Et puis, je m’étais fait à ta manière d’être avant… »
Vega C. Echeverría
Mer 17 Fév - 21:48 ||
Vega C. Echeverría
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Date d'inscription : 04/02/2021
Tu as à peine franchi la porte de la maison, Vega, que tu te sens immédiatement bien, en sécurité, presque comme … chez toi, alors que tu sais bien hein, que ce n’est pas le cas mais, tu ressens quand bien cette sensation bien plaisante pendant quelques secondes. Ouais. Avant qu’il ne vienne te questionner de cette manière et que tu te mettes à imaginer que tu as encore fait une bêtise, Vega. Franchement, à ce moment, ton cerveau est devenu une véritable usine, tu vois, tu réfléchis à tout et n’importe quoi, tu essaies de te rappeler tout ce que tu as dit, ou fait, pour tenter de mettre le doigt sur ton erreur, et tout ça, tu le fais en essayant de te débattre, en le questionnant, en essayant de te rattraper, bien maladroitement … c’est catastrophique, tu t’en rends compte.

Et tu vois, quand il commence à s’expliquer, et bien, tu comprends encore moins, du moins, c’est ton impression. Visiblement, tu n’as rien fait de mal et il se remet à dire qu’il est le problème sauf que, toi, tu n’as pas l’impression d’avoir sous-entendu quelque chose de ce genre alors, ouais, tu te demandes d’où ça sort, si subitement, alors qu’il vient vers toi à répétition depuis qu’il est venu te chercher jusqu’à Alden. C’est finalement quand il remet votre discussion de la dernière fois – ton aveu aussi – sur le tapis que tu te perds complètement, et à la fois, que tu as comme l’impression d’y voir un peu plus clair. Etrange, hein, très étrange, même. « Icare … » Tu souffles. Et tu sais ce qui est le pire ? C’est que là, tu prends ça comme un espoir de sa part que tu aies fini par abandonner l’idée, ou changer d’avis par rapport à tes sentiments alors, pendant un instant, tu affiches une moue triste, déçue et particulièrement désolée, aussi. « Je n’ai pas changé d’avis … » Et tu dis ça, presque honteuse, parce que, pour toi, c’est clair, il aurait probablement aimé entendre tout le contraire.

Et tu n’as pas spécialement le temps d’en dire plus, de chercher à t’expliquer plus que ça, parce qu’il fuit dans la cuisine avec l’excuse d’une infusion et toi, tu soupires et pestant contre toi-même avant de filer te laisser tomber dans les coussins du canapé pour tenter de te reprendre un peu, préparer le moment où il va revenir et pouvoir peut-être t’expliquer mieux que ça. Le truc, c’est que, quand il revient et dépose le plateau sous ton nez, sur la table basse, tu ne dis rien. Ça ne vient pas. Tu ne sais pas par où commencer et quand il vient s’installer sur un petit coin de canapé, loin de toi – pour toi, c’est super loin, même – et puis, c’est lui qui reprend les devants, qui s’excuse, qui te fais remarquer que ton attitude à changer – ah bon ? – et qui finit par t’ouvrir les yeux, au final, sur tout ça. Tu faisais fausse route. Visiblement, tes efforts pour lui laisser de l’air ont été remarqués, malheureusement, pas au sens où ça aurait dû et si durant un instant, tu doutes. Est-ce que tu aurais dû continuer sur ta lancée, sans faire d’effort particulier ? C’est ce que tu comprends de ce qu’il te raconte, alors, tu finis par te lever, contourner la table basse et tu te laisses retomber à genoux, au sol, juste devant lui, et tu lèves le nez dans sa direction, pour l’observer, en prenant soin de ne pas le toucher, en fait, tu ne fais que l’effleurer. « Laisse-moi t’embrasser. Juste une fois. Mes lèvres sur les tiennes, rien que ça, rien de plus. » Tu dis ça d’un coup, comme ça, tu le lui envoies comme une bombe et pourtant, tu ne fais rien, tu ne viens pas chercher ce que tu veux immédiatement. « C’est ce que je veux, comme récompense. »
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