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[TERMINE] - Tu venais me sauver à ton tour (Vega) Icare ArgyreMar 16 Fév - 20:11 || rankpersoMessages : 353 Date d'inscription : 06/02/2021
Bon. Elle est sûre. Tu t’y attendais déjà un peu, tu dois le dire, mais ça te fait quand même quelque chose. Comme si on prenait ton estomac et qu’on le tordait en faite. Ca ne fait pas mal, mais tu as l’impression d’avoir… trop mangé ou pas assez. Ca te gêne, ca te pèse, sans parvenir à mettre clairement les mots dessus. Et pourtant, tu ne t’arrêtes pas à ça. Tu te dis que tu auras le temps de songer à tes réactions plus tard, quand elle dormira et que tu seras probablement bien éveillé a décortiqué toute cette satanée journée de long en large et en travers.
Au final, Icare, c’est toi qui donne un tournant absolument gênant à la discussion. Si tu acceptes qu’elle puisse ressentir des choses pour toi, qu’elle puisse les exprimer, les garder ou les rejeter, tu te sens le devoir de la prévenir aussi de ce qui pourrait l’attendre. Tu n’as jamais aimé. Ca ne veut pas dire que tu ne peux pas aimer, attention, amis tu te doutes que tu n’as pas la facilité de certaine personne à avoir le coup de cœur. Et puis si ça venait, et bien… tu ne serais pas capable de lui offrir plus et ça, tu le sais, dans une relation de couple, c’est plutôt problématique.
Du coup, tu lui expliques calmement les choses, même si tu viens rougir comme une brique et que tu recommences à te triturer les doigts pour tenter de gérer la pression. Et si tu crois en être délivré, une fois que tu as fini, quand elle vient te poser des questions, bien plus précises, autrement plus gênantes, tu as ce mouvement idiot, enfantin, de te plier en deux, la tête dans les mains.
« Je suis désolé. Que tu lui murmures finalement. C’est clairement pas le genre de conversation que j’aurais voulu avoir avec toi. Mais… puisque tu demandes, je vais le formuler plus clairement. Tu relèves la tête de tes mains, et ton regard se fixe sur le sol avec obstination. Je n’ai jamais couché avec une femme, ni avec un homme. Je suis allé… jusqu’aux… préliminaires disons. Et c’est là que le problème se pose. D’un seul coup, tu tournes les yeux vers elle, étrange, inquiet et honteux. Je ne ressens pas de désir à ce niveau. Pas d’envie. Je n’irai pas jusqu’à dire que le sexe me rebute mais… je n’y vois pas d’intérêt ou d’attrait. Tu attends quelques secondes, avant de souffler. Je ne sais pas si c’est définitif, mais ça a toujours été comme ça. »
Tu restes là, à la regarder, un moment, toujours clairement coloré, avant de pousser un immense soupire. Franchement, Icare, comment vous en êtes venus à là ? Ah oui, parce que tu t’es précipité pour avoir la vérité sur ses sentiments… Comme quoi, mon vieux, on récolte ce que l’on sème, toujours ! Quand tu finis par te bouger c’est pour te relever du canapé, aller chercher un verre d’eau et tu finis par revenir vers elle.
« Ca va aller ? Que tu finis par lui demander, en la regardant, debout à côté du canapé. Je ne veux pas te décevoir, et je ne dis pas ça pour te rejeter. En faite, Icare, tu te fais même une réflexion bizarre, maintenant, et tu hésites, tes lèvres bougent sans un bruit avant que tu ne lui dises. J’aimerais bien ressentir pour toi ce que tu ressens pour moi… Ouais. Tu voudrais pouvoir tomber amoureux d’elle non pas parce que tu veux savoir ce que c’est, mais parce que tu as cette sensation, au fond de toi, qu’elle est… la bonne ? Il se fait tard. Tu veux aller te reposer ? Je peux te laisser ma chambre si tu veux… »
Ceci dit, tu peux y dormir avec elle, tu ne risques pas de tenter quoi que ce soit, mais ça tu ne le dis pas.
Vega C. EcheverríaMar 16 Fév - 20:58 || Carnet Inventaire: Compétences: rankpersoMessages : 543 Date d'inscription : 04/02/2021
Tu ne peux pas juste … te contenter ça, hein Vega. Non, visiblement, c’est complètement impossible pour toi, il faut que tu questionnes, il faut que tu cherches à comprendre, peut-être parce que, ne nous mentons pas, au fond, tu es probablement un peu déçue, tout de même. Si encore ce n’était que le sexe, franchement, tu pourrais probablement essayer d’en faire abstraction, mettre ça de côté même si ce serait probablement compliqué, parce que toi, tu as des envies, elles sont là, bien présentes, tu ne peux pas en douter … pour le moment, c’est encore très secondaire, mais tu te connais, Vega, ça va venir, plus tu le fréquenteras, plus les occasions seront nombreuses de le désirer.
En fait, Vega, c’est probablement un espoir complètement fou, qui te pousses à questionner. C’est stupide, tu ne peux pas changer la nature des gens, tu ne peux pas changer ce qu’ils sont et leur façon de fonctionner quand ça t’arrange. Il est comme ça, et tu n’y peux rien, au fond, ça ne t’empêche pas et ça ne t’empêcheras pas de continuer à nourrir les sentiments que tu as pour lui, tu le sais. Mettons donc tes questions gênantes sur le compte de la curiosité … et tu peux comprendre, hein, qu’il n’ait pas spécialement envie d’avoir ce genre de conversation avec toi. Parce qu’il ne te connaît pas tant que ça. Parce que tu es une femme, aussi, peut-être. Parce que tu es plus jeune. Peu importe les raisons, tu peux comprendre, et pourtant, il cherche quand même à te répondre. Il n’est pas resté sans rien faire, il a … tenter, disons les choses comme ça, le souci vient donc du fait que ça bloque, peu importe la raison. Du coup, tu hoches la tête, pour toute réponse, pour faire comprendre que tu as bien compris.
Mais tu sais quoi, Vega ? Tu es peut-être bien une personne un peu égoïste quelque part, parce qu’il te suffit de l’entendre terminer par le fait qu’il ne sache pas si c’est définitif ou non pour … ouais, te dire que, peut-être, un jour. Tu es terrible, hein ? Depuis quand, en plus, est-ce que ça a assez d’importance pour que tu y réfléchisses autant ? Tu finis par souffler. Tu t’étires, aussi, lorsqu’il se lève pour aller chercher à boire dans la cuisine. Ton cerveau est en pleine ébullition, si bien que tu bouges à peine pendant tout le temps de son absence. En fait, il a le temps de revenir à tes côtés et là, et seulement là, tu réagis, en tournant la tête vers lui. « Bien sûr que ça va. » Tu réponds, en lui envoyant un sourire. Tu n’es pas du genre à changer vis-à-vis de quelqu’un pour ce genre de chose, tu ne changeras donc pas ton attitude envers lui, ça, tu le sais d’avance. « Et tu ne me déçois pas le moins du monde enfin … » Il est ce qu’il est, il est comme il est, aussi. Tu as toujours su accepter les autres, les choses ne seront pas différentes en ce qui le concerne, tu sais que tu feras avec. Cela dit, tu finis par te lever à ton tour du canapé. « Ça me touche que tu penses ce genre de chose. » Ça veut dire que, s’il pouvait le faire, il ressentirait la même chose, que, ce serait possible, réciproque. C’est idiot, mais ça te fait du bien, ça te fait sourire, même, de l’imaginer.
Et tu finis par t’avancer, passer près de lui. « Je vais aller m’allonger avec le petit. » Tu annonces, parce que, mine de rien, tu te dis que s’il te propose ça, c’est qu’après tout ça, il a probablement besoin de se retrouver un peu seul, sans toi dans les pattes avec tes questions, tes remarques, sans ta présence, tout court, en fait. « Bonne nuit, Icare. »
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