!! FLESH & BONES FERME SES PORTES A PARTIR DU 27 MAI 2021 !!
Le Deal du moment : -19%
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H ...
Voir le deal
1299 €

[DONE] J’ai couru jusqu’à sentir tous mes muscles brûler, jusqu’à sentir dans mes veines de l’acide sulfurique à la place du sang. (Sam)
Eden Marshall
Dim 10 Jan - 15:04 ||
Eden Marshall
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 126
Date d'inscription : 09/01/2021
Tu avais été adorablement bien accueillie à la ferme, tu avais même été étonnée par tant de sollicitude, en réalité surtout que tu étais porteuse de mauvaises nouvelles pour eux. Tu ne savais pas ce qui avait pu advenir de Sam. Lorsque tu avais enfin réussi à sortir de la réserve, il n’y avait plus rien, il n’y avait plus personne. Tu l’avais appelé. Tu avais cherché. En vain, et jusqu’à devoir même te résigner, et t’éloigner de la zone dans laquelle vous aviez imaginé, à tort, être en sécurité. Tu avais eu beau y penser, retourner le problème dans tous les sens, tu n’avais toujours pas compris comment ça avait pu arriver, parce que, ça faisait des mois, Eden, que tu étais à l’extérieur. Que tu survivais. Tu n’étais pas une idiote, tu savais comment t’assurer de ta propre sécurité, de nuit, surtout, et à ton sens, vous n’aviez pas fait d’erreur. Vous aviez pris le temps de vérifier les alentours, qui étaient déserts. Vous vous étiez barricadés autant que possible, avant de songer à vous allonger pour dormir. Et puis … de façon inexplicable, vous aviez finalement été réveillés, très tôt dans la matinée, par des marcheurs qui étaient parvenus à se frayer un passage à travers les étagères et autres lourds débris que vous aviez pu mettre à chacun des accès.

Tout s’était passé atrocement vite, si tu avais voulu lutter, te battre, tu avais fini enfermée dans une réserve avec une promesse. Finalement ? Rien. Après deux jours de lutte acharnée contre la porte, tu avais fini par en venir à bout, et heureusement, Eden, parce que tu aurais pu mourir enfermée là-dedans. Sam n’était plus là. Tu avais retrouvé du sang, dans la rue, non loin de l’endroit où tu avais été enfermée, du sang relativement frais, et immédiatement, trop habituée à perdre les gens qui t’entourent, tu avais pensé qu’il avait dû être blessé, mordu.

La nouvelle ici avait fait l’effet d’une bombe. Visiblement, Sam était quelqu’un d’apprécié à la ferme, pour son dévouement. Certains t’avaient cru sans poser trop de question, on t’avait offert une place, à manger, et même quelques vêtements propres et secs. D’autres, en revanche, continuaient de se méfier de toi, pensant probablement que ton histoire était un tissu de mensonge et que peut-être, tu étais responsable de la disparition de leur ami. En un sens, Eden, tu ne pouvais pas leur en vouloir, parce que tu estimais qu’ils avaient surement en partie raison.

Au bout de plusieurs jours à la ferme, cependant, tu avais décidé que tu ne pouvais pas rester les bras croisés, tu avais donc commencé à débarrasser de ses mauvaises herbes une partie du potager, et puis, tu t’étais mise à planter quelques boutures récupérées ça, et là. Des plantes qui, parfois ressemblaient à s’y méprendre à des mauvaises herbes, mais que tu connaissais de par certaines de leurs vertus qui, selon toi, pouvaient être utiles. Tu avais rapidement compris qu’au niveau médical, ce camp était relativement pauvret, ce n’était assurément pas leur plus grande force et c’est pour cette raison que tu avais entrepris de fournir, à terme, de quoi fabriquer des baumes, ou des infusions, ayant plusieurs propriétés intéressantes.

Néanmoins, Eden, l’hiver n’était pas la saison idéale pour ça, si certaines de tes plantes étaient relativement résistantes, et facile à faire pousser, d’autres s’étaient avérées plus fragiles, du coup, tu avais négocié durant des jours, pour pouvoir emprunter un peu d’essence, et une voiture pour pouvoir partir en quête, dans les environs proches, de matériel, permettant de te fabriquer une espèce de mini serre pour tes plantes. Tu avais aussi promis de ramener des vivres, et diverses choses que tu serais susceptible de dénicher.

Tu étais donc partie très tôt, Eden, et tu avais pris la route dans une direction qui t’avais parue être la plus propice. Les villages alentours avaient dû être déjà fouillés, pour cette raison, tu avais résolu de mettre le cap sur Great Bend, une petite ville au Nord-Est. Pour éviter d’attirer l’attention, tu avais garé la voiture à l’entrée de la ville, et c’est seulement avec un sac, et une petite hachette que tu t’étais mise à arpenter les rues, pour tenter de trouver ce que tu cherchais.
Samael I. Esper
Dim 10 Jan - 16:04 ||
Samael I. Esper
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 139
Date d'inscription : 10/01/2021
T’as fini par partir de la ferme où tu as atterris il y a presque trois semaines. L’homme te brise le cœur, Sam, c’est peut-être pour ça aussi que tu as tenu à l’aider à sécuriser un peu mieux sa ferme et que tu y as perdu quelques jours. Ce vieux monsieur t’a sauvé la vie, soigné et même si tu as été mordu, il a eu si peur qu’il ne t’a pas tué. C’est grâce à lui que tu as pu revenir à toi et découvrir que tu n’étais pas devenu un monstre sans âme… Alors oui, tu as trainé un peu mais tu lui devais tellement.

Ca fait une semaine, donc, que tu es parti et après avoir retrouvé ta voiture tu as tenté de retrouver Eden, sans hésiter. Si la supérette était silencieuse, sans trace de zombies, et bien la jeune femme n’était plus là pour autant. Et on peut dire que ça t’a clairement retourné quand tu t’es rendu compte de ça. Tu as passé presque une heure à chercher des indices comme quoi elle était vivante aux abords avant de repartir avec ta voiture.

Tu n’as presque plus d’essence, c’est pour ça que tu t’es arrêté près d’une petit ville, et que tu as tourné aux alentours pour trouver des voitures abandonnés. Comme tu l’avais prévu, tout était déjà piller alors l’angoisse au fond de tes chaussures, tu t’es avancé vers la petite citée pour aller voir si tu trouves de l’essence là où les gens ne vont pas… là où les zombies sont plus nombreux. Ton 9mm à la ceinture, un bidon et de quoi siphonner dans ton sac à dos, et une serpe dans une main, tu te mets en route.

En ville, tu ne trouves rien de bien intéressant, à part une hachette a la lame rougie et abandonnée sur le bitume. Bien entendu que tu la récupères, parce que personne ne crache sur les armes en ce moment. Tu es en train de tourner dans une ruelle quand tu entends un drôle de bruit. Du glouglou qui ne promet rien de bien. Te collant au mur, tu jettes un coup d’œil dans la ruelle, pour découvrir deux cadavres en train d’être mordu par les monstres. Facilement une dizaine de mort-vivants, ça te suffit pour faire demi-tour et rebrousser chemin.

Et t’es justement en train de changer t’itinéraire quand tu captes une chevelure rousse. Ton cœur se stoppe, tes mains deviennent moite. En silence mais rapidement tu te précipites à la suite de la silhouette, déjà persuadé que tu vas retrouver celle que tu as échoué a protégée transformée en zombie. Et c’est quand tu la vois avancer d’une manière bien normale que tu décides de refermer ta main sur son poignet pour la tirer face à toi.

« Eden ! Et tu plaques ta main sur sa bouche au même instant avant de l’attirer vers toi, contre toi en faite. Ne fais pas de bruit, il y a un paquet de marcheurs à deux rues d’ici. Tu finis par retirer ta main de sa bouche et la relâcher un peu, pour l’observer. Tu vas bien ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Te voilà qui secoue la tête. Non, attends, il faut que je te mette en sécurité, cette fois-ci ! Viens, ma voiture est par là. »
Eden Marshall
Dim 10 Jan - 16:45 ||
Eden Marshall
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 126
Date d'inscription : 09/01/2021
Les mois que tu as passé en solitaire, ou simplement au milieu de groupes itinérants t’ont rendue prudente, et particulièrement … à l’aise, avec le fait de marcher au beau milieu d’une rue déserte au beau milieu de laquelle un ou plusieurs zombies pourraient débarquer. Tu sais aussi que les morts ne sont pas les seuls dangers, et que les vivants peuvent s’avérer être un risque non négligeable, c’est pour ça que tu avances lentement, que tu marches avec prudence, que ton regard se balade, un peu partout, et que le moindre bruit, même s’il est dû à un simple coup de vent attires littéralement toute ton attention. Tu ne veux pas faire d’erreur, Eden, tu veux rentrer, pour commencer, tu veux ramener la voiture que tu as empruntée, et tu ne veux pas revenir les mains vides. Visiblement, tu veux par la même occasion faire tes preuves, prouver que tu as une utilité, autre que celle de porter la poisse à ceux qui t’approchent de trop près.

C’est un risque, d’approcher les zones qui jadis étaient habitées, tu le sais, tu en as parfaitement conscience, mais les villages qui représentaient moins de danger ont tous été pillés, fouillés, on t’a donné, à la ferme, une liste de villes qu’ils avaient déjà visitées, du coup, tu as fait le choix de viser plus gros. C’est dangereux, mais c’est volontaire, parce que tu sais que sans risquer un minimum, tu n’obtiendras rien. Contre toute attente, alors que tu entres dans la petite cité … il n’y a rien. C’est bête, peut-être, mais tu te serais presque attendue à tomber sur une petite horde au beau milieu de la grande route, pour le coup, si elle est envahie de voitures, de déchets, si quelques vieux cadavres se décomposent à certains endroits, il n’y a pas plus de mouvement que ça, alors, tu continues ta progression, et déjà, tes yeux se braquent sur la pharmacie. Tu n’as pas grand espoir, la vitrine est brisée, les portes de plusieurs maisons sont fracturées, la supérette est grande ouverte, elle aussi, et une grimace de dégout, autant que de déception apparait sur ton visage.

Tu n’abandonnes pas si vite, cependant, tu continues ta progression, les doigts fermés, bien serrés sur le manche de bois de la hachette, tu pousses plus loin encore dans le centre … et c’est là que tu sens qu’on t’agrippe. Des doigts se referment sur ton poignet, et par réflexe, tu cris, oui, mais une main vient immédiatement se poser sur ta bouche, empêchant le moindre son d’en sortir. Quand tu te retrouves face à celui qui vient de te surprendre de la sorte, cependant, tu ouvres de grands yeux, Eden. Il retire ses doigts de tes lèvres, et tu restes là, debout, la bouche ouverte, à l’observer, tandis qu’il prononce ton prénom, qu’il te demande de ne pas faire de bruit, et qu’il se met à poser ses questions, avant de se raviser.

L’information des rôdeurs, pas loin ayant été assimilée rapidement, tu comprends bien que ce n’est pas l’endroit pour répondre, ni même pour questionner à ton tour alors, tu hoches la tête et tu le suis, tu le laisses t’entraîner, rapidement, en direction de sa voiture et, bon sang, tu as la surprise de constater qu’il a même récupérer sa voiture, celle avec laquelle il avait bien failli te renverser, le jour de votre rencontre. Tu te dépêches d’en faire le tour, et tu te glisses rapidement à la place du passager, juste pour te sentir assez en sécurité, pour ne plus être aussi exposée que vous l’étiez précédemment. « Sam ! » Tu t’exclames enfin, avant de juste te jeter sur lui, d’enrouler tes bras derrière s nuque, pour le serrer un instant contre toi. « Je te croyais mort ! » Tu avoues, sans détour. Il faut dire qu’il y avait de quoi, Eden, le sang, le fait de ne pas l’avoir retrouvé aux abords de l’endroit où vous étiez. « Où est-ce que tu étais passé pendant tout ce temps ? »
Samael I. Esper
Dim 10 Jan - 17:24 ||
Samael I. Esper
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 139
Date d'inscription : 10/01/2021
Tu n’en reviens pas, Sam, d’être retombé sur elle. Et ta première pensée, quand tu la serres contre toi pour éviter qu’elle ne te découpe d’un coup de hache, c’est de te dire que, par ta faute, parce que tu t’es loupé, elle a erré dans les environs depuis des semaines. Ca te retourne le cœur et l’estomac, mais tu n’as pas le droit de le montrer maintenant. Vous êtes en zone de guerre, d’une certaine manière, un instant d’inattention et on se fait mordre, tu en as fait la découverte à tes frais.

Sans attendre, tu viens l’entrainer avec toi, à travers la ville, vers ta voiture qui n’est qu’à une dizaine de minutes à pied. Et elle ne fait pas un bruit, ne prononce pas un mot, te laissant le temps de réfléchir à ce qu’il s’est passé et d’assimiler le fait qu’elle est là, ouais, et aussi la puissance de ta réaction intérieur. Tu ne sais pas vraiment pourquoi ça te retourne à ce point.

Au final, vous arrivez à la voiture et tu y entres rapidement quand tu vois qu’elle en fait autant. Tu as ce mouvement idiot, pour poser les mains sur ton volant, comme si tu allais repartir dès maintenant en oubliant le fait que tu n’as presque plus d’essence, mais avant d’avoir pu faire un geste, mis le contact, elle se jette soudainement à ton cou et tu sens ses mains dans ta nuque, son odeur contre toi et tu restes immobiles, comme un idiot, avant de venir frotter doucement son dos, du bout des doigts.

« Moi aussi. Tu lui avoues avec une moue, alors qu’elle s’écarte et que tu retombes au fond de ton siège. J’ai éloigné le groupe qui nous avait attaqué et j’ai fini par faire une sale chute et me blesser. C’est un paysan du coin qui m’a récupéré. Quand j’ai pu repartir de chez lui, tu n’étais plus à la supérette. Et tu finis par tourner la tête pour l’observer en plissant les yeux. Tu vas bien ? Tu n’as pas été mordue ? Comment tu as fait pour sortir ? »

Ca t’a hanté pendant des jours de te dire que tu allais la retrouver morte de faim, et que tout cela serait de ta faute. Tu finis par oser tender la main vers elle et tu repousses sa crinière rousse en arrière pour vérifier au passage qu’elle a l’air plutôt en bon état. Un long soupire t’échappe alors que tu finis par poser une main contre ton cœur qui bat à tout rompre.

« Je suis content de te trouver, je te cherche depuis que j’ai pu repartir. Tu lui offres la vérité sans hésiter. Tu cherchais quelque chose en ville ? Et finalement, tu finis par te concentrer à nouveau sur les environs. Reste en sécurité ici, je dois trouver de l’essence puis je reviendrai t’amener en lieu sûr, d’accord ?»

C’est la meilleur idée qui soit à tes yeux, mais tu sais qu’Eden est sacrément entêtée quand elle s’y met.
Eden Marshall
Dim 10 Jan - 21:28 ||
Eden Marshall
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 126
Date d'inscription : 09/01/2021
Tu peines à y croire, Eden, et très honnêtement, c’est la première fois, depuis l’apparition de ce virus, et le début de cet enfer, sur votre Terre, que tu ressens véritablement de la joie, et du soulagement. Tu en as vu mourir, des gens, ma grande, à chaque fois que quelqu’un à fait le choix de faire un bout de chemin avec toi, il l’a payé de sa vie, et certains diront que c’est complètement ridicule, et que tu n’y peux rien, mais toi, tu commençais à te dire que tu avais dû être maudite, d’une façon ou d’une autre. C’est bien pour ça, à la base, que tu avais refusé de te joindre à la ferme, quand Sam te l’avait proposé, c’est aussi pour ça que tu avais fait le choix de le suivre, en te disant que fatalement, quelque chose de mauvais allait lui arriver. Tu ne t’étais pas trompée. Depuis trois semaines, tu vivais avec le poids de sa mort sur le cœur, et voilà qu’il réapparaissait devant toi, presque comme par magie.

Tu le questionnes, forcément, même si vous n’êtes assurément pas en totale sécurité, tu ne peux pas attendre pour savoir ce qui lui est arrivé, exactement, après qu’il t’ait enfermée dans cette réserve pour te protéger. En réalité, il a éloigné les rôdeurs de ta position, en servant d’appât. Evidemment, il a fini par être blessé, puis récupéré par quelqu’un qui visiblement, s’était occupé de lui venir en aide. « Tu as pris bien trop de risques … » A choisir, tu l’aurais aidé, vous auriez fait autrement, mais jamais tu ne serais restée en retrait tandis qu’il risquait seul sa vie. « Je ne sais pas trop, je suis restée sans bouger, et silencieuse pendant des heures, et quand je me suis rendu compte que je n’entendais plus rien, je me suis mise à cogner contre la porte, je me suis servie d’une boîte de conserve pour faire sauter le verrou. » Tu t’étais littéralement acharnée sur cette porte, en réalité, à coup de poings, au début, et ça t’avais valu de te blesser, si bien que, quand tu avais rejoint la ferme, il avait fallu appliquer sur tes mains quelques bandages de fortune.

Tu laisses échapper un léger soupire, depuis que c’est arrivé, tu as un mal de chien à en parler, ou encore à y repenser. Et tu vois, même si maintenant, tu sais qu’il est en vie, et que ce n’était pas si terrible, finalement, et bien, tu ne peux tout de même pas t’empêcher de te sentir responsable. « Je t’ai cherché un moment aussi … » Ouais, mais visiblement, pas aussi longtemps que lui, parce que, toi, tu as supposé qu’il était mort, et tu as rejoins la ferme. Dans ta tête, c’est ce qu’il y avait de mieux à faire. Lui, il t’a cherchée, dés qu’il a pu se remettre en route. « Pas mal de choses, en réalité, des vivres, et puis, de quoi faire une petite serre, aussi. » Et puis, le voilà qui t’annonce qu’il y retourne, que toi, tu n’as qu’à rester en sécurité dans la voiture, et qu’il revient et toi, tu as comme un mauvais flash de votre passé commun. « Non ! » Tu objectes, alors qu’il s’apprêtais déjà à sortir de la voiture. Hors de question que ça recommence, c’est bête, mais tu crains assurément qu’il ne revienne pas, que tu te retrouves seule, à nouveau, face à l’angoisse, face à la perte. « Je viens avec toi. De toute façon, ma voiture est garée de l’autre côté de la ville, et je ne peux pas la laisser. » Déjà parce qu’elle n’est pas vraiment à toi, ensuite, parce que tu as un peu de matériel, dedans.

Comme pour lui faire bien comprendre que tu ne resteras pas, Eden, tu quittes la voiture à nouveau, et te voilà dehors, prête à retourner dans le centre pour essayer de trouver ce que tu es venue chercher, en plus de l’essence pour la voiture de Sam. « On trouve tout ça, et on rentre ensuite. »
Samael I. Esper
Dim 10 Jan - 22:11 ||
Samael I. Esper
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 139
Date d'inscription : 10/01/2021
Tu ne réfléchis pas un instant avant de lui offrir la vérité. Tu as tenté de faire au mieux pour la sauver et la protéger comme tu le lui avais promis et… ouais Sam, tu t’es loupé en beauté. Tu as même cette honte profonde qui s’inscrit sur ton visage, en même temps que l’inquiétude que tu as ressenti en te disant qu’elle avait probablement succombé par ta faute.

« Non ! Non, voyons, j’ai fait ce qu’il fallait. Je t’avais juré de t’aider, Eden, je n’allais pas… m’enfuir en courant ou te dire de te battre à mes côtés. C’est un non-sens. »

Elle vient t’expliquer comme elle s’en est sortie, elle de son côté, et tu te rends bien compte qu’elle a dû avoir sacrément peur de rester enfermée là-dedans. C’est aussi de ta faute, ça, parce que ça t’a semblé une bonne idée au moment où tu l’as enfermée là-dedans. C’était sans penser que tu allais peut-être ne jamais revenir…

Un frisson te secoue et tu finis par chasser ça de tes pensées. Tu aurais tout le loisir de te sentir mal et de t’en vouloir quand tu l’aurais mise en sécurité. Le truc, tu vois, c‘est qu’elle t’annonce t’avoir cherché aussi et que ça vient te serrer l’estomac. Tu lui offres un petit sourire, pas bien certain de toi, et c’est sur la suite de sa réponse que tu tic. Peut-être que d’autres n’auraient pas relevé, mais tu es une création de la nature pour te rendre compte de ce genre de chose.

« Une serre ? Tu l’observes avant de retrouver un sourire soulagé. Tu as rejoint la ferme ? Tu ne vois pas d’autres raisons, elle ne peut pas faire pousser de choses facilement dans les conditions actuelles. Ils t’ont accueilli. Et tu as un soupire rassuré avant de te rendre compte qu’elle est dehors quand même et un froncement de sourcil agite ton visage. Pourquoi t’ont-ils envoyé dehors ?! C’est stupide, tu n’avais pas besoin d’aller chercher des choses toi-même, quelqu’un aurait pu le faire. »

Et tu te rends compte que si tu ne t’étais pas loupé et que tu étais revenu à la ferme avec elle, c’est toi qui aurait pu te charger d’aller lui chercher ce qu’il faut. En attendant, mon grand, tu finis par te lever et lui dire de rester en sécurité. Et comme si c’était impossible, elle en fait autant en t’assurant qu’elle vient avec toi. Tu grognes un peu, tu hésites à insister, avant de regarder autour de vous et voir l’espace désert qui vous entoure.

« Ok, mais tu restes près de moi. Tu récupères ta serpe à la main, avant de lui faire signe de te rejoindre. On trouve ce qu’il te faut et on revient à ma voiture. Je nous rapprocherai de celle que tu as et on rentrera ensuite. Tu lui expliques, comme lorsque tu menais des sorties sur le terrain, carré et simple. Pourtant tes yeux finissent par revenir se tourner vers elle, et tu as un petit sourire mal à l’aise. Promis, cette fois-ci, je n’aurais pas l’idée stupide de t’enfermer dans quelque chose. »

Tu finis par te remettre en marche vers la ville, et il y a une tension certaine qui anime tes gestes quand tu marches. Tu ne sais pas sur quoi vous allez tomber, mais c’est comme si tu te rendais compte que tout pouvait se terminer maintenant et qu’en vrai, tu le refuses. Tu viens de retrouver Eden, tu ne laisseras pas tout s’arrêter aussi facilement.

« Tu te plais à Alden ? Tu finis par lui demander quand même, parce que tu te poses mille questions à son sujet et que c’est la plus simple que tu aies en tête. »
Eden Marshall
Lun 11 Jan - 13:20 ||
Eden Marshall
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 126
Date d'inscription : 09/01/2021
C’est probablement absolument adorable de sa part, de vouloir te protéger, te préserver de cette manière, d’ailleurs, Eden, tu n’as toujours pas compris pourquoi Sam à voulu t’aider, à la base, pourquoi il s’est mis en tête de te donner un coup de main, de te sauver, et de te mettre en sécurité. Sans te connaître, il a immédiatement proposé que tu l’accompagnes jusqu’à la ferme, et durant tout le temps qu’il a passé avec toi, en ta compagnie, il s’est comme … placé entre toi et le danger, et finalement, ma grande, dans des conditions pareilles, tout ce que ça t’a apporté, à toi, c’est de la peur, de la crainte. Celle de le voir être blessé, ou tué par ta faute.

Il te suffit d’évoquer la serre, le matériel que tu cherches, pour qu’il comprenne … toi qui n’avait encore rien dit volontairement, il devine sans grande difficulté qu’effectivement, tu as fini par rejoindre la ferme, alors, en guise de réponse, tu ne fais que hocher doucement la tête. Effectivement, les survivants d’Alden t’avaient accueillie sans trop de difficultés. « Personne ne m’a envoyée nulle part. » Tu rétorques, à sa remarque, alors qu’il semble s’emballer un peu en songeant que les gens d’Alden avaient pu t’envoyer à l’extérieur. « C’est moi qui ai insisté pour y aller moi-même. » Tu n’aurais envoyé personne à ta place, tu ne connais que trop bien le danger qui règne à l’extérieur, tu sais qu’il est bien trop facile de perdre des vies, alors, oui, tu as préféré t’en occuper toute seule. « J’ai passé six mois dehors, Sam … je sais ce que c’est. » Tu te sens obligée de le lui rappeler, avec tout de même un léger sourire.

Et te voilà sortie de la voiture, il est donc bien obligé d’abdiquer et de te laisser l’accompagner. Ton arme dans la main, tu ne tardes pas à lui emboiter le pas et vous voilà de nouveau à avancer vers le cœur de la petite ville puisque c’est surement par là que vous avez tous les deux le plus de chances de trouver ce que vous cherchez. Tu es prudente, Eden, comme tu l’as toujours été. Etrange, non ? Pour une simple caissière, de se débrouiller aussi bien, finalement. Toujours est-il que rapidement, vous êtes de retour à l’endroit où vous vous êtes croisés, tous les deux, et tu regardes aux alentours. Il y a pas mal de commerces, ici, mais rien qui semble intéressant, ou potable. Tu finis donc par hausser légèrement les épaules, à sa question. « Les gens sont plutôt gentils. » La plupart, oui. Le fait est que certains se méfiaient de toi comme la peste, encore, cela dit, peut-être cesseraient-ils d’agir de la sorte avec toi, en voyant Sam revenir tout à l’heure ? Tu l’espérais. Tu n’avais jamais apprécié sentir de tels regards dans ton dos, ce n’était pas … rassurant. « Regarde. » Tu finis par dire, en avançant vers une rue adjacente, et surtout, en désignant un panneau indiquant un magasin de bricolage, à moins de cent mètres. « Avec un peu de chance, ce sera encore intact … » Les magasins de bricolage, ce n’était certainement pas ce qui intéressait le plus les pillards, ou les survivants de passage. Vous, vous aviez une voiture chacun, et la ferme nécessitait pas mal de matériel, s’il n’était pas possible pour vous de tout emmener, il serait potentiellement possible de revenir dans les jours à venir pour faire le plein. Tu t’avances donc dans la rue, et puis, atteignant la vitrine, tu l’essuies grossièrement pour regarder à l’intérieur.
Samael I. Esper
Lun 11 Jan - 14:06 ||
Samael I. Esper
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 139
Date d'inscription : 10/01/2021
Tu préférerais la garder en sécurité, mais tu n’as pas envie de la quitter des yeux pour autant, Sam. C’est un entredeux où tu sais très bien que tu devras céder à l’un de tes désirs plutôt que l’autre, c’est comme ça. Alors tu finis par la laisser venir avec toi, en te disant que tu vas veiller sur elle, et bien mieux que la dernière fois. Ce qui est étrange, mon grand, c’est que tu ressentes cet élan de protection si fort pour elle. Tu l’as avec tout le monde mais Eden, c’est différent. Comme si le fait que tu aies failli l’écraser avec ta voiture au tout départ avait changé la donne. Enfin… Tu te retrouves à marcher à ses côtés, tes épaules tendus et ta serpe armée en main.

« Vraiment ? Mais tu… Et elle te coupe, elle te rappelle qu’elle a survécu par ses propres moyens pendant un moment avant que tu ne la trouves. Tes épaules s’affaissent, ton visage se charge d’inquiétude et tu finis par marmonner. Ce n’est pas une raison. Je n’aime pas te savoir en danger. Maintenant que je suis là je vais veiller à ce qu’il ne t’arrive plus rien. »

C’est une parole qui va au-delà de cette sortie ou de la ramener au camp. Tu vas veiller sur elle là-bas aussi, pour les jours, les semaines et les mois à venir. Tant qu’elle ne te dira pas de la laisser, comme toutes les femmes de ta vie l’ont fait, tu es bien conscient que tu vas garder un œil sur elle. Sauf qu’il n’y a rien entre vous, c’est peut-être là la différence… Et un instant, en chemin, tu te stoppes, en posant un regard lointain, inattentif sur le sol parce que cette question te secoue : Est-ce que ça veut dire que tu veux avoir des sentiments pour elle ?

Avant de parvenir à une réponse (et parce que tu ne veux vraiment pas y penser !) tu te secoues alors qu’elle te répond à propos de la ferme. Tu hoches la tête quand elle parle de la gentillesse des gens et un sourire un peu tendu vient jouer sur tes lèvres alors que tu la suis vers une magasin de bricolage.

« Où en tout cas peut-être qu’on trouvera ce que les gens ont laissé de côté. Tu accélères le pas pour te hisser à ses côtés et regarder la vitrine qu’elle essuie. Un instant, tu viens poser une main légère sur son épaule. Tu comptes rester à Alden, hein ? »

Oh non, non, non Sam ! Ne commence pas à te poser ce genre de questions, à te demander ce que tu vas faire si elle finit par repartir… Ton regard accroche le sien quelques instants, avant de prendre la fuite et pousser lentement la porte du magasin de bricolage. Tu lèves une main pour lui faire signe de ne pas bouger et tu te glisses tout seul dans la pièce, en tenant la porte ouverte avec le pied pour vérifier si ça bouge.

« Ca a l’air calme. Tu te tournes vers elle. Viens, mais reste sur tes gardes, je n’ai pas envie de revivre ce qu’il s’est passé dans la supérette. »

Tu lui tiens la porte le temps qu’elle entre avec toi et fais quelques pas en prenant le temps de vérifier derrière chaque rayon si tu vois quelques choses mais pour l’instant il semblerait que l’endroit est vide.

« T’as une lampe ? Il fait noir là-dedans. Que tu grognes mécontent en regardant les premiers rayons qui sont dévalisés. »
Eden Marshall
Lun 11 Jan - 18:13 ||
Eden Marshall
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 126
Date d'inscription : 09/01/2021
Il est probablement tout aussi insistant que toi, Eden. Tu as l’habitude, tu as survécu seule pendant des semaines. Des mois, même. Et alors ? A ses yeux, ce n’est visiblement pas une raison pour que ça continue. A une autre époque, tu aurais immédiatement trouvé ce genre d’attitude, somme toute très chevaleresque, finalement, absolument adorable, mignonne. C’est le cas, en fait. Peut-être. Disons que sa réponse parvient tout de même à t’arracher un sourire, et ça, par les temps qui courent, tu te dis simplement que ça n’a pas de prix. Toujours est-il que, visiblement, tu n’es pas décidée à faire la causette par rapport à tout ça, tu as compris ce qui s’était passé, c’est l’essentiel, tu n’as pas l’air de vouloir t’étendre sur le sujet de ton éventuel bien être. Surement parce qu’actuellement, tu te sens bien trop sous pression … tu as l’habitude, oui, mais il est là, et tu ne peux pas te retirer la crainte que tu ressens, l’idée de le voir juste se volatiliser à nouveau.

Le magasin de bricolage représente une occasion rêvée de se concentrer sur des choses plus matérielles, tu t’approches, avec prudence, pour regarder à l’intérieur par la grande vitrine, néanmoins, à l’intérieur, il fait noir, tu ne vois rien. C’est Sam du coup, qui entre en premier, et encore une fois, alors qu’il évalue les risques, il te laisse à l’extérieur. « Je compte rester à Alden … pour l’instant. » Le temps que ça durera, quoi. Tu es décidée à apporter ton aide, et ton soutien, à te rendre utile auprès des gens de la ferme, alors, oui, pour le moment, tu comptes bien rester là-bas, parce que, mine de rien, tu t’y sens bien, et que tu as l’impression que tu pourrais t’y rendre utile. « Tiens. » D’une main, tu viens chercher une petite lampe à pile, dans l’une des poches de ta grosse veste pour la lui tendre après l’avoir allumée. Il semble vouloir passer le premier, tu le laisses faire, par contre, tu n’es pas loin derrière, littéralement collée à ses baskets.

Tu le laisses éclairer le magasin … malheureusement, si tu avais espoir de trouver un endroit pas trop pillé, tu te rends compte que des gens sont déjà passés par ici. Les étagères sont renversées, certaines sont vides, la plupart de leur contenu est sur le sol, si vous voulez dénicher des choses, il va falloir prendre le temps de fouiller, mais tu doutes que ce soit une bonne idée de faire ça maintenant. En fait, Eden, tu te rends bien compte que fouiner ici pourraient prendre des heures, et surtout, ce serait prendre le risque d’être exposé, autant que celui de rester au même endroit trop longtemps. « Quel bordel … » Tu souffles, en repoussant tout un tas de trucs du pied pour t’avancer, tant bien que mal dans le magasin.

C’est finalement vers le fond de ce dernier que tu te diriges, tu longes la paroi, tu trouves une première porte, ouverte, un simple coup d’œil à l’intérieur te permet de discerner la forme d’un bureau au centre de la petite pièce, alors, tu te détournes, et c’est finalement vers la large porte que tu avances. « Sam, il y a une réserve. » Tu te mets donc à secouer la porte, tu tires sur le poignet, tu forces. Malheureusement, elle reste désespérément close. « Tu vois quelque chose qui pourrait aider à ouvrir ça, de ton côté ? »
Samael I. Esper
Lun 11 Jan - 22:44 ||
Samael I. Esper
Carnet
Inventaire:
Compétences:
rankpersoMessages : 139
Date d'inscription : 10/01/2021
Tu n’oses rien dire, Sam, mais bordel, ton cœur fait un bond, et un pas sympathique, quand elle dit qu’elle va rester à la ferme, pour le moment. T’as probablement jamais autant hait un “pour l’instant”, pourtant t’en as déjà bouffé, dans ta vie pro comme personnelle, mais là, ca te donne envie de reprendre cet argumentation que t’as eu quand tu la rencontrée pour la convaincre. Pire encore, parce que tu t’entends marmonner :

« Si tu comptes partir, préviens-moi. Se déplacer tout seul, c’est quand même le plus dangereux. »

Et tu sais clairement ce que tu es en train de dire entre les lignes, à demi-mots : si elle part, tu l’accompagneras. Toi qui a tout fait pour faire d’Alden un endroit où il fait bon vivre, tu envisages aussi sec d’en partir. De donner les clés de la réussite à ceux qui veulent faire de cet endroit un petit coin protéger du chaos mondiale et retourner au cœur de l’enfer pour… pour quoi exactement ? Ne pas la perde de vue, il semblerait.

Tu viens attraper la lampe avec un hochement de tête pour la remercier puis tu allumes la petite torche pour y voir à quelques mètres devant toi. Lentement tu remontes les allées qui ont été pillés et c’est en analysant ce qui devait se trouver à chaque rayon, que tu finis par t’arrêter et t’accroupir pour regarder le fouillis au sol et grogner de satisfaction.

« Des piles ! Tu lances à Eden, en haussant un peu le ton. Hein ? Où ça ? Attend, j’arrive ! »

Tu fourres le paquet de 8 piles dans ta poche avant de te relever et aller à grands pas vers elle qui s’est enfoncée dans le magasin sans t’attendre. Tu pourrais lui faire remarquer que c’est dangereux, mais tu t’en retiens pour regarder la porte qu’elle regarde. C’est une porte probablement solide, protégée de manière à éviter les petits voleurs en herbe. Tu cognes ton poing contre le battant en marmonnant :

« Pas blindé. Peut-être avec… genre un pied de biche ou un truc assez massif et dense pour enfoncer la porte hors des gonds directement. Tiens-moi ça, s’il te plait. »

Tu lui redonnes la lampe pour commencer à farfouiller dans le bazars autour de vous. Tes yeux finissent pas remarque une bâche, et probablement un extincteur derrière. Tu demandes à Eden de pointer la lumière vers là, le temps que tu défasses la bâche, que tu la récupère pour la ferme et que tu décroches l’extincteur.

Autant dire que tu es persuadé qu’il n’y a rien ici. C’est là ton tort, parce qu’à peine tu tires sur la bâche, qu’elle tombe à moitié sur toi quand elle se décroche de la hauteur où elle est accroché, tu sens une odeur horrible, écœurant de mort et qu’une mâchoire passe à quelques centimètres de ton nez. Tu recules d’un bond, Sam, et ta réaction est si vive, qu’on dirait que t’as fait ça toute ta vie. Tu lui décroches un coup de pied en arrière, et profitant qu’il s’éclate contre le mur derrière lui, tu récupères ta serpe pour lui trancher la tête d’un mouvement puissant. C’est violent, subit mais surtout c’est une réussite glaçante.

« Putain, il foutait quoi ici celui-là ?! Que tu te mets à demander en repoussant le corps contre le mur avant d’avoir la décence de poser un carton ou quelque chose du genre par-dessus pour cacher le corps aux yeux de la jeune femme. »
Contenu sponsorisé
||
 
[DONE] J’ai couru jusqu’à sentir tous mes muscles brûler, jusqu’à sentir dans mes veines de l’acide sulfurique à la place du sang. (Sam)
Revenir en haut 
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
 Sujets similaires
-
» Dans le brouillard du matin. (Skye)
» Perdue dans l'horreur de la vie. | Brad
» Silas || Certains disent qu’on a atteint l’âge mûr quand les souvenirs prennent une place beaucoup plus importante que les rêves.
» Si j'étais dans ta situation... [PV. Sarah Anderson]
» [1M] Coéquipier dans la police

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
☣ FLESH & BONES. :: Place for fun :: Archives :: RPs-
Sauter vers: