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[DONE] J’ai couru jusqu’à sentir tous mes muscles brûler, jusqu’à sentir dans mes veines de l’acide sulfurique à la place du sang. (Sam)
Eden Marshall
Mar 12 Jan - 11:18 ||
Eden Marshall
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Elle te surprend, sa remarque. Tu marques même un tout petit temps d’arrêt, parce que … ouais, depuis que tu as rejoint la ferme d’Alden, tu as eu tout le loisir de te rendre compte que Sam était tout de même relativement apprécié. De ce que tu sais, il est là depuis des semaines, des mois même, alors, forcément, il fait comme partie du paysage, là-bas, c’est bien pour ça que certains se sont mis à se méfier de toi, à te regarder d’un mauvais œil en pensant que tu étais responsable de la disparition de Samael. Alors, oui, franchement, l’entendre te dire que, si tu pars, tu dois le prévenir, parce qu’il t’accompagnera, c’est étrange à ton oreille, et ça te fais finalement un drôle d’effet Eden.

Tu secoues néanmoins la tête, ma grande, comme pour ne pas continuer d’y penser plus en profondeur. En fait, tu te concentres sur la fouille de l’endroit, tu regardes un peu partout, et quand tu te rends compte que, de toute façon, tu es sans lumière, toi, et que fouiner le sol et tout ce qui y traîne sera bien trop long, et bien, tu t’avances, et oui, tu t’éloignes de Sam, contrairement à ses recommandations. Si tu délaisses donc rapidement la pièce qui sert de bureau, tu te diriges vers une grande double-porte qui elle, malheureusement, est verrouillée. Tu as beau forcer, Eden, tu sens bien qu’elle est bien trop solide et résistante pour que tu réussisses à en venir à bout, seule et à la main.

Sam n’est pas bien long à te rejoindre, une fois que tu l’as appelé, il vient comme … examiner la porte, avant de s’éloigner et quand il parle de pied de biche, ou quelque chose de similaire, tu te mets à chercher un peu partout avec l’aide de la lampe qu’il a remis entre tes mains. C’est lui finalement qui déniche quelque chose, quand tu te tournes, il récupère une espèce de bâche, et la pensée qu’elle pourrait te servir pour ta serre te traverses immédiatement. Cependant, tu n’as pas spécialement le temps de t’en réjouir … parce qu’un grognement résonne, une mâchoire claque, et puis, les choses se passent à la vitesse de la lumière et sans que tu comprennes tout dans le moindre détail, le mort vivant se retrouve, lui, complètement … mort. « Peut-être le propriétaire … ou bien l’un des pillards. » Quoi qu’il en soit, tu hausses les épaules, et tu désignes bien vite la porte à ouvrir, plutôt pressée finalement de t’en occuper, et potentiellement de ressortir de là. Bizarrement, maintenant que tu as vu ce marcheur, ici, malgré le silence qui régnait depuis le début, tu te sens bien moins à l’aise avec l’idée de tout fouiller, ou de t’attarder.

Tu le laisses s’occuper de la porte, avec l’extincteur, et une fois que cette dernière a cédé, tu pénètres enfin, rapidement dans la large réserve que tu éclaires de la lampe de poche. Un sourire vient s’installer sur ton visage, quand tu constates que tout est bien rangé. Les étagères sont debout, elles sont pleines, et si l’endroit sent la poussière et le renfermé, tu sais que personne n’est entré ici depuis des mois. C’est pour ça que tu n’hésites plus à t’avancer dans la réserve, pour fouiller dans les rayonnages, tu attrapes même un chariot, qui devait servir aux employés, et tu viens y mettre deux grandes bâches, encore dans leur emballage, et tout ce que tu peux trouver d’utile et pratique, autant pour ta serre que pour tout le reste. « D’ailleurs, je ne t’ai pas demandé mais … tu vas mieux ? Tu as dit que tu avais fait une chute et que tu avais été blessé, non ? Ce n’était pas trop grave ? » Tu te permets de discuter, oui, parce que l’endroit est relativement sécuritaire pour le moment. Tu te permets même de t’arrêter dans tes pseudos emplettes gratuites et bienvenues, pour poser tes yeux sur lui, et l’observer, comme à la recherche de quelque chose de différent, chez lui. « Tu es complètement remis ? »
Samael I. Esper
Mar 12 Jan - 21:52 ||
Samael I. Esper
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T’en reviens pas que ce monstre se trouvait là depuis le début, à attendre bien sagement dans le noir. En faite, tu es même en train de te dire qu’il y a peut-être des mort-vivants qui diffèrent des autres. Peut-être que celui-là était encore conscient ? Peut-être que toi aussi, t’es déjà mort et vivant à la fois ? Ouais nan, Sam, ne pense pas à ça maintenant, tu verras bien ce que ça donne plus tard, quand tu auras le temps de réfléchir à tout cela.

« Peut-être… En tout cas il ne fera plus de mal, maintenant. »

Avec la tête en moins, il ferait beau voir qu’il puisse faire quelque chose. L’air clairement nerveux, maintenant, parce que tu te dis qu’à chaque recoin sombre il y a peut-être un autre zombie qui vous attend. Tu finis quand même par récupérer l’extincteur que tu avais repéré et à grand coup dans la porte, malgré ton allure de crevette, et bien tu l’éclates comme il se doit. Tu as même la prévenance de regarder en premier s’il n’y a rien à l’intérieur avant de laisser la jolie rousse s’y aventurer.

C’est sans attendre que tu la rejoins, d’ailleurs, pour l’aider à charger le chariot qu’elle a récupéré de tout ce qui te tombe sous la main et qui pourrait avoir une utilité. Et probablement que tu continuerais comme ça en silence, jusqu’à ressortir du magasin, si elle ne venait pas t’interroger à nouveau. Sa question fait remonter un frisson le long de ton échine et tu finis par te détourner pour attraper une pince coupante en bas d’une étagère et répondre :

«Je vais bien maintenant. Et tu sens son regard sur toi, tu te retrouves même nez à nez avec ses yeux noisette, te figeant sur place, alors que tu approches pour déposer ta trouvaille. Complètement oui. L’homme qui m’a aidé m’a vraiment remis sur pied et a même refusé que je parte avant qu’il ne soit certain que ça allait. Tu forces sur tes lèvres, pour lui offrir un sourire en sachant pertinemment que tu lui livres là une demi-vérité. Comme quoi, je suis plus solide qu’on ne le dirait. »

Et sans demander ton rester tu finis par lui prendre le chariot des mains et sortir de la réserve pour repartir vers les rues. T’es pas complètement certain que le bruit ne va pas attirer les marcheurs à proximité, alors quand vous arrivez devant la prote pour sortir, tu t’arrêtes et tu te retournes vers elle, pour l’observer quelque instants.

« Fais-moi confiance, d’accord ? Tu lui demandes, autant pour la suite que pour ce qui est de ta santé. On trace jusqu’à ma voiture ! »

Et vous voilà à avancer au petit trot dans les rues, avec ce bruit métallique du chariot qui résonne autour de vous. Sans réfléchir, comme si tu craignais de la perdre à nouveau (et c’est bien le cas) tu es venu attraper une de ses mains dans la tienne, pour la garder à proximité alors que tu tentes de faire la route inverse avant que des zombies ne se jettent sur vous. Sauf que derrière vous, tu commences doucement mais surement à entendre des grognements et autres joyeusetés.

« Ne te retourne pas. Tu lui ordonnes, en pressant le pas alors que tu t'occupes de vérifier qu'aucun ne se jette sur vos fesses pour l'instant. »
Eden Marshall
Mer 13 Jan - 17:24 ||
Eden Marshall
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C’est étrange, Eden, mais tu as un sentiment étrange, au moment où tu te permets de poser ces questions, concernant sa chute, sa blessure. Ton regard croise le sien, et il y a ce frisson atroce qui remonte le long de ta colonne, sans que tu ne comprennes réellement pourquoi exactement tu as cette impression de presque malaise. Tu as l’impression qu’il est mal à l’aise. Que quelque chose ne tourne pas rond avec tout et durant un instant, Eden, tu te dis que peut-être, finalement, même s’il ne dit rien, il est possible qu’il t’en veuille pour ce qui lui est arrivé. Ce serait normal, après tout, non ? Si tu avais accepté, d’emblée, de l’accompagner jusqu’à la ferme, il serait rentré là-bas immédiatement au lieu de se forcer à te suivre pour tenter de te convaincre. Il ne se serait jamais retrouvé dans cette supérette, il n’aurait jamais eu à affronter ces rôdeurs. Il n’aurait jamais été blessé.

Alors que tu as, mine de rien, bien chargé le petit chariot, sans forcément t’en rendre compte, il finit par bouger pour venir le récupérer, signe, sans doute, que tu as déjà bien assez emporter de choses. Le chariot est vite sorti de la réserve, et vous traversez à nouveau le magasin pour ressortir. Dans la rue, tu te rends bien compte que le chariot produit un bruit atroce … tu sais que des rôdeurs sont dans les parages, alors, tu ne peux pas t’empêcher de jeter un regard inquiet à Sam. L’idée, c’est de foncer directement à sa voiture, alors, tu hoches la tête, ta main s’accroche à la sienne, et vous voilà à retraverser la grande rue pour tenter de rejoindre le véhicule alors que, déjà, derrière, ça grogne, ça s’agite.

Dans un premier temps, tu obéis, Eden, et tu ne te retournes pas, tu te contentes d’avancer le plus vite possible, de suivre, mais, la curiosité finit cependant par avoir raison de toi et tu tournes la tête … derrière vous, il y a effectivement des rôdeurs, mais, tu es presque soulagée ma grande, quand tu te rends compte qu’ils ne sont que deux. C’est dangereux, oui, mais étonnement, tu t’attendais presque à en trouver toute une horde, alors, tu ne fais que redoubler d’effort et une fois à la voiture, tu viens ouvrir le coffre, et tu balances littéralement ce que tu as mis sur le chariot à l’intérieur, alors que les deux monstres s’approchent, lentement, certes, mais surement.

C’est presque par miracle que tu parviens à fourrer tout ce que tu avais mis sur le chariot dans la voiture, tu finis par claquer le coffre et te précipiter à l’intérieur, sur le siège passager, refermant ta portière. « Sam ! Dépêche-toi ! » Tu le presses de te rejoindre, maintenant, en fixant avec inquiétude les deux marcheurs qui ne sont plus qu’à quelques mètres de vous, maintenant.
Samael I. Esper
Mer 13 Jan - 17:43 ||
Samael I. Esper
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T’es pas rassuré, Sam, parce que ce chariot fait un boucan des enfers et que, tel que tu l’as prévu dans ta tête, ça va forcément rameuter tous les marcheurs à proximité. Alors clairement, hein, tu pousses le chariot de toutes tes forces en continuant de tenir la main de la jeune femme comme si, sans ça, tu allais littéralement couler. Au final, tu as beau surveiller vos arrières, il y a des zombies qui apparaissent, c’est vrai, mais ils ne sont que deux et pendant quelques minutes, tu te dis que ça va le faire.

Vous arrivez à la voiture, et te voilà à pousser Eden et le charriot en avant vers la voiture, avant de te retourner, serpe en main, pour les retenir le temps que la jeune femme parvienne à tout ranger dans ta voiture. Ton cœur cogne, mon vieux, et tu mentirais si tu disais que tu n’avais pas peur à ce moment-là. Tu crains de la perdre. Tu crains qu’elle ne se fasse mordre. Étrangement, tu ne te dis pas un instant que c’est sur toi que les montres vont se jeter.

« Monte ! Tu réponds à sa demande de la rejoindre. Et tu te tournes pour courir vers la porte de ta voiture quand tout à coup, tes pieds se prenne dans quelques choses et… patatra. NON ! »

Un rugissement qui t’échappe, alors que tu découvres qu’une de ces sales bête s’est jetée à tes pieds, et te retient de ses mains puantes. L’autre en profite pour se jeter sur toi. En quelques secondes, c’est le chaos, tu te débats sans parvenir à les repousser à à peine un mètre de ta portière. Et quand tu sens une paire de mâchoire claquer à deux cm de ton visage, tu as un sursaut de conscience :

« PARS ! EDEN, PARS D’ICI ! »

Tu ne veux pas qu’elle ressorte de la voiture ou qu’elle te voit te faire dévorer. Tu ne dis pas que tu vas cesser de lutter, mais tu refuses quand même de la laisser dans cette position. Et vu que la serpe est tombée au sol, pas loin, tu finis par lutter tant bien que mal, sentir une griffure qui devrait être douloureuse s’étendre sur ton bras alors que tu cherches à empoigner ton pistolet de service.

La détonation se fait entendre quelques secondes plus tard. Le zombie qui est contre ton corps, qui pèse et essaie de te mordre retombé sur le côté, la tête trouée alors que tu sens la morsure de l’explosion bruler tes doigts et ton visage et déclencher un sifflement particulièrement horrible dans tes oreilles. T’es pas sauvé, Sam, mais t’as fait la moitié du boulot.
Eden Marshall
Mer 13 Jan - 21:04 ||
Eden Marshall
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Ça aurait pu relativement bien se passer, Eden, parce que, mine de rien, en te pressant, tu parviens à tout balancer dans le coffre et même à le refermer. Tu abandonnes le chariot, tu fais le tour de la voiture et tu parviens enfin à t’asseoir sur le siège passager. Tu pourrais souffler, une fois dans le véhicule, cependant, tu t’aperçois bien vite que Sam n’est pas à côté de toi, tu ne sais pas trop ce qu’il fait, alors, simplement, tu l’appelles, tu le presses afin qu’il vienne te rejoindre, qu’il démarre cette voiture afin que vous puissiez tous les deux vous tirer de là.

Le hic, c’est que de là où tu es, tu le vois bien se précipiter vers la voiture, oui, mais tu le vois aussi trébucher, tu entends un cri, et malheureusement, tu ne le vois pas se redresser alors, tu paniques immédiatement. Tu luttes pour venir attraper la petite hachette que tu avais balancer sur le siège arrière avant de te mettre à charger le coffre, une fois que tu l’as en main … tu sursautes sous l’effet du coup de feu et te voilà à te hâter de ressortir de la voiture alors que l’homme, lui, te hurles à pleins poumons de faire complètement le contraire. Evidemment, ma grande, il est tout à fait hors de question que tu laisses Sam se faire dévorer par une de ses choses.

Ni une, ni deux, tu cours littéralement le rejoindre, si lorsque tu arrives, le rôdeur qui s’était complètement jeté sur Sam est déjà complètement inerte, l’autre est toujours agrippé à ses jambes, et il tente de gagner du terrain en rampant. Ton pied vient se placer au beau milieu de son front, et tu pousses de toutes tes forces pour l’éloigner de Samaël, tu ne sais même pas si ce dernier va bien s’il a été blessé, ou pire, mordu, mais pour l’heure, tu ne peux pas spécialement t’occuper de ça puisque le marcheur revient déjà à la charge. Comme une habitude affreuse, tu lèves ta hachette … et là, Eden, c’est un déluge de coups violents que tu viens lui envoyer dans le crâne. Tu frappes, encore et encore, à croire que tu déchaînes sur cette chose une certaine forme de rage qui dure au moins trois longues, très longues minutes, jusqu’à ce que tu finisses par t’arrêter. Tes mains et tes bras sont couverts de sang putride, ton visage a été éclaboussé, de même que les vêtements que tu portes mais au moins, la créature ne bouge plus.

« Sam ! » Tu finis par t’exclamer alors que rapidement, tu éloignes le cadavre qui traîne encore près de lui pour l’attraper de tes deux mains par son haut et le tirer vers toi pour le forcer à s’asseoir. « Tu vas bien ? Est-ce qu’ils t’ont blessé ? » Ce serait terrible, si c’était le cas, tu t’en rends compte. Tu l’as retrouvé, après des semaines à endurer la douleur de la perte, et tu devrais le perdre à nouveau ? Impossible. Tu le refuses catégoriquement, et comme pour acter cette pensée, tu viens juste à nouveau le serrer contre toi, brièvement. « Il faut qu’on s’éloigne d’ici, je dois récupérer ma voiture, et on rentre tout de suite. On aura qu’à siphonner un peu de mon réservoir, il est plein. » Tu te demandes même pourquoi tu n’y as pas pensé avant, tiens, de toute façon, la ferme n’est qu’à quelques kilomètres, tu sais que ce sera amplement suffisant. Tu refuses de prendre plus de risques.
Samael I. Esper
Jeu 14 Jan - 22:23 ||
Samael I. Esper
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T’es persuadé que c’est ta fin, malgré cette découverte que tu as fait sur ta capacité à résister aux morsures. C’est con, quand on y pense, parce que tu aurais probablement pu faire de sacré chose avec ça, même peut-être permettre de trouver un antidote ou un sérum de protection. Mais il semblerait que la vie ne veut pas que tu restes aux côtés de la rousse, parce qu’encore une fois, ce sont les marcheurs qui se jettent sur vous, et toi tu bascules aussi sec.

Au final, dans ton malheur, Sam, tu arrives quand même à récupérer ton arme. C’est un réflexe de flic, ça, et pourtant tu sais tirer, tu sais pertinemment que le faire à quelques centimètres de ton visage, c’est une très mauvaise idée. Mais t’as pas le choix, alors tu appuies sur la gâchette et tu comprends à quel point ça brule, ouais, mais surtout ton oreille cesse littéralement d’entendre.

T’as même pas le temps de t’en inquiéter, de te demander si tu vas finir sourd à droite, parce qu’il reste encore une de ces horreurs accrocher à ton pied. Sauf que t’as pas le temps de tirer, de t’en défaire qu’une furie rousse débarque. Et quand tu la vois s’acharner comme elle le fait contre le monstre définitivement mort, cette fois-ci, tu te surprends à te sentir mal. Parce que tu sens sa détresse dans la violence de ses coups.

« Eden… Tu vas bien ?! Et elle te pose la même questions alors tu secoues la tête positivement. Pas de morsure, il m’a juste griffé. Tu la serres soudainement dans tes bras, sans réfléchir. Tu m’as sauvé la vie ! Ton visage se colle dans son cou, avec émotion. Je suis désolé de t’avoir infligé ça. »

Le problème, c’est que vos voix et le coup de feu ont fait de l’effet à tous les marcheurs qui n’avaient pas rappliqué avec le chariot. Sans attendre tu l’entraines vers la voiture et cette fois-ci, vous y montez en même temps. Tu mets le contact aussi sec, et sans attendre tu passes la première vitesse et tu démarres en trombe, laissant probablement une trace de gomme sur la route.

Rapidement, tu te retrouves à zigzaguer entre les marcheurs, heureusement lents et stupides et suivre les indications de ta compagne pour contourner les monstres, et les semer au passage, avant de revenir vers sa voiture à elle. Et quand la route se dégage, que le calme retombe, tu as cette attention stupide, de venir chercher sa main de la tienne qui n’a plus besoin de passer la vitesse pour entremêler tes doigts aux siens.

« Tu n’aurais pas dû rester. Que tu lui apprends d’une voix tendue. Mais merci de l’avoir fait. Cette fois-ci, on rentre en sécurité. Je… Je crois que j’ai besoin de souffler et de m’assurer qu’il ne t’arrivera plus rien par ma faute. »

Tu lui offres un demi-sourire désolé, avant de trouver la voiture qu’elle a emporté avec elle. Tu arrêtes la tienne tout près, vérifiant les environs.
Eden Marshall
Sam 16 Jan - 15:36 ||
Eden Marshall
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Tes yeux vont et viennent sur lui. Ton regard cherche une blessure, une morsure plutôt, et tu es complètement paniquée à l’idée que ça ait pu arriver maintenant, tu t’en voudras s’il a été mordu par une de ces choses, et ça, tu le sais parfaitement, Eden. Heureusement, ce n’est pas le cas, bien vite, alors que tu t’arranges pour le tirer assis, que tu le questionnes à la vitesse de la lumière, il vient te rassurer. Il n’a pas été mordu, tout juste griffé, et normalement, les griffures ne sont pas si dangereuses alors, tu hoches la tête, et quand il vient enfouir son visage contre ton cou, et qu’il te sert contre lui, toi, tu te dis juste que tout ce que tu veux, maintenant, c’est rentrer en sécurité. Quand vous le serez, tu t’arrangeras pour désinfecter au mieux cette griffure, afin d’écarter tout risque et tu sais quoi ? Tu songes même que tu ne laisseras personne le faire à ta place, peu importe ce qu’on pense de toi.

Vous ne pouvez plus vous attarder, maintenant. Le chariot avait déjà produit un bruit atroce, et s’il n’avait attiré finalement que deux rôdeurs, le coup de feu, et le massacre du second marcheur ont terminés d’alerter tous les rôdeurs des environs. En fait, il te suffit de te tourner, et de jeter un œil à la rue principale pour voir des zombies sortir de toutes les rues, et avancer vers vous. Vous voilà donc tous les deux à vous redresser à la vitesse de la lumière, cette fois, vous grimpez tous les deux dans la voiture et Sam démarre en trombe pour finalement lancer le véhicule sur la grande route. A partir de ce moment, il s’arrange pour éviter au maximum les morts vivants qui tentent parfois de s’accrocher à la voiture, et c’est pratiquement sans encombre que vous parvenez à sortir de la ville, puis à rejoindre l’endroit où tu avais garé et cachée la voiture que tu as empruntée à la ferme.

Tu ne peux pas t’empêcher de souffler lourdement, lorsque la voiture s’arrête à nouveau. Tu ne bouges même pas, la main de Sam est venue chercher la tienne, vos doigts sont encore entremêlés, et si tu n’oses pas forcément tourner la tête dans sa direction, tu gardes le regard fixé, droit devant toi. « Je vais … prendre ma voiture. » Que tu oses finalement dire, bien consciente que ce n’est assurément pas le moment de traîner. Certes, vous êtes sortis, mais la petite horde qui s’est formée en ville est surement encore en train d’avancer dans votre direction, et vous n’êtes pas encore assez éloignés d’eux pour vous relâcher. Tu finis donc par bouger, si tu reprends ton arme avec toi, et détache ta main de celle de Samael, c’est pour te sortir de la voiture, en faire le tour, et venir te pencher à la vitre du conducteur, de son côté à lui donc. « Tu ouvres la voie, et je te suis avec l’autre voiture, je dois à tout prix la ramener. » Des voitures fonctionnelles, ça ne courrait pas les rues, celle-ci était en bon état, et surtout, le réservoir, s’il n’était pas plein, était tout de même bien rempli. Hors de question, donc, de l’abandonner.

Après un léger sourire, tu montes donc dans ta voiture, à toi, tu le laisses s’avancer, et après une marche arrière pour sortir la voiture de l’endroit où elle était garée, tu prends la route en te plaçant derrière la voiture de Sam. Comme pour l’aller, le retour n’est pas si long, une fois devant le portail de la ferme, il suffit de deux coups de klaxon brefs pour qu’on vienne vous ouvrir. Les deux voitures entrent dans la cour, le portail se referme, et tu sors de ton véhicule à la hâte pour aller rejoindre Sam. « On s’occupera de tout ça plus tard. » Tu annonces, en désignant le coffre. « Ta griffure … il faut que ce soit désinfecté. » Et tu te fiches bien, en fait, qu’autour, tout le monde vous regarde étrangement, qu’ils se posent tous des questions parce que, hé, il y a trois semaines, tu leur as quand même annoncer sa mort.
Samael I. Esper
Sam 16 Jan - 18:16 ||
Samael I. Esper
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Qu’on se le dise, Sam, tu n’as absolument envie de la laisser reprendre sa voiture et te suivre. En faite, voilà qu’il y a clairement toutes les cellules et fibres de ton corps qui te hurlent de ne pas la laisser s’éloigner de toi. Tu as promis de la protéger, mon vieux, alors la laisser sortir de ta voiture, c’est juste prendre le risque de la perdre encore. C’est peut-être pour ça que tu es venu prendre sa main dans la tienne en conduisant. Ou que maintenant tu la regardes de cette manière-là le visage crispé.

« Je ne te laisserai plus t’éloigner quand on sera de retour au camp… Je te le jure. »

Tu ne sais même pas bien pourquoi tu balances cette remarque, cette promesse, mais c’est juste plus fort que toi. Tu la laisses sortir sans plus la retenir et te voilà à hocher la tête quand elle te proposer d’ouvrir le chemin. Il ne lui faut pas bien longtemps pour entrer dans sa voiture et mettre le moteur en route. Toi, tu ne peux t’empêcher de la regarder encore quelques instants avant de te remettre en route aussi vite.

Si tu ne conduis pas trop vite, c’est parce que tu crains de la perde de vue. D’ailleurs, tu as cette tendance bien particulière à relever les yeux plus que de raison pour surveiller dans le rétroviseur comme si tu t’attendais à ce qu’elle disparaisse dans un nuage de fumé tout à coup. Et au final, il ne se passe rien du tout jusqu’à ce que vous atteigniez le camp. Les portes s’ouvrent et te voilà à te garer comme tu peux, avant de sortir de ta voiture et relâcher ton souffle. Tu es à la maison, Sam !

Eden sort presque aussi vite que toi, et si tu vois des visages surpris, inquiet, réjouis se tourner vers toi, tu es juste incapable d’aller saluer les gens que tu connais. Tu ignores même Max qui t’observe avec un léger sourire et un hochement de tête, pour aller vers la rouquine qui s’est déjà mise à parler de ce que vous avez dans le coffre et de ta blessure et…

« Eden ! Tu l’interrompt tout à coup, sans bien savoir pourquoi. Tu l’observes, l’air aussi surpris que perdu, avant de lâcher les armes et lui sourire. Bienvenue chez moi. »

C’est ce que tu aurais voulu lui dire quand elle serait arrivée avec toi sans aucun de ces soucis qui vous sont tombés dessus. Et sans réfléchir tu fais un pas pour refermer tes bras sur elle et la serrer fort, comme si.. tu pouvais enfin cesser d’être sur tes gardes, d’être le flic qui sait ce qu’il fait, et en venir à ce qui te taraude depuis tout à l’heure. Ca ne dure pas si longtemps, tu finis par la relâcher avant de lui offrir ton sourire doux :

« Je te suis, mais ce n’est rien de grave, pas d’inquiétude. Tu lui fais signe d’avancer vers le campement, alors que Max vient enfin vers vous, et t’offre une accolade bourrue et heureuse.
-Ca va Sam ?
-Oui ! Désolé pour la frayeur. On a ramené pas mal de truc dans le coffre de ma voiture, d’ailleurs.
-On s’en occupe, va te reposer. Et il se tourne vers Eden, avec cet éclat bien particulier dans son regard pour elle. Veille sur lui, ma fille. »

Et le voilà qui s’éloigne, te tira un air surpris et ravi de constater que ces deux-là semblent bien s’entendre. Sans réfléchir, ta main revient prendre la sienne alors que tu l’entraines vers la chambre que tu occupais jusque-là.
Eden Marshall
Dim 17 Jan - 19:53 ||
Eden Marshall
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Elle t’inquiète assurément, cette griffure, même si jusqu’à présent, tu n’as vu que des cas de transmission par les morsures, et bien, tu ne peux pas t’empêcher d’être inquiète, de te poser mille questions, de te dire que, peut-être, laisser ça, comme ça, c’est prendre le risque de causer une infection, quelque chose comme ça. Après tout, n’oublions pas que ce sont les ongles d’un cadavre bien laid, et bien puant qui viennent de le blesser. En fait, Eden, à ce stade, tu devrais carrément lui demander d’aller voir l’un des médecins du camp, afin qu’une personne bien plus qualifiée que toi y jettes un coup d’œil, sauf que … pour cette fois, tu as une folle envie d’être complètement égoïste et de le garder pour toi. C’est ridicule, hein ? Il n’y absolument rien de plus qu’une relation d’un survivant à un autre, entre vous, et puis, honnêtement, la fin du monde n’est pas le bon moment pour entamer quoi que ce soit, au niveau sentimental, néanmoins, tu as une attache visiblement toute particulière, à Sam, et tu te refuses de le laisser entre les mains de quelqu’un d’autre. Même pour un moment.

Tu es déjà en train de lui indiquer que s’occuper de cette petite blessure est une priorité, à ton sens, quand il vient t’interrompre. Au départ, Eden, tu ne comprends même pas ce qu’il fait … tu es là depuis trois semaines, maintenant, tu n’es pas nouvelle. Et puis, tu comprends, qu’il te souhaite simplement la bienvenue à retardement, parce que lui, quand tu es arrivée ici, il n’était pas là, contrairement à ce qu’il aurait voulu. Tu le laisses t’offrir cette courte étreinte, et quand il recule, c’est Max qui approche. Il est visiblement très heureux de revoir Samael, et pour cause, au fil de vos discussions, tu avais compris que le vieil homme avait une affection toute particulière pour le plus jeune … lorsque tu lui as annoncé ce qui était arrivé, tu avais vu un voile de tristesse passer dans ses yeux, et ça t’avais bouleversée. Tu les laisses donc se retrouver, un peu en retrait, avant que Max ne se tourne à nouveau vers toi, et tu hoches la tête, comme le ferait une petite fille avant de te laisser entraîner.

C’est vers l’une des nombreuses chambres qui se trouvent à l’étage du corps de ferme qu’il t’entraîne, refermant la porte derrière vous. La sensation est étrange, soudainement, tu te sais en sécurité, vous êtes tous les deux dans une pièce, fermée, vous êtes isolés … et il y a ce drôle de frisson qui te traverses, et qui te fais te racler un peu la gorge. Ce qui te sauves de ton manque de réaction, et d’activité, c’est le fait de voir une trousse de premier secours, posée sur la commode, avec d’autres choses, tu t’avances donc pour l’attraper, l’ouvrir et fouiller dedans. En moins de deux minutes, tu as déjà déniché une lotion désinfectante, et une compresse. Tu as même prévu un pansement, si nécessaire. « Assieds-toi. » Tu ordonnes, en lui montrant tout ce que tu as entre les doigts. Tu attends qu’il s’exécute, et une fois fait, tu viens chercher son bras pour observer la griffure. Rien de grave, en soit, il y a trois griffures, bien alignées, ça n’a pas l’air très profond, ça ne saigne déjà plus, en fait, c’est un peu sale, mais, sans plus, alors, tu viens simplement nettoyer tout ça, et malgré le rationnement, tu insistes bien, avec la lotion pour rendre tout ça le plus net possible. « Tu devrais te reposer un peu… » Tu lui sors, finalement, en terminant avec son bras, et en rassemblant tout le matériel restant par terre, à tes genoux. « Et puis tu dois avoir faim, non ? Depuis combien de temps est-ce que tu étais seul, dehors ? »
Samael I. Esper
Lun 18 Jan - 17:17 ||
Samael I. Esper
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T’es pas bien intelligent quand même… ou plutôt t’es pas très normal, un peu cassé sur les relations sociales. C’est pour ça que tu viens lui souhaiter la bienvenue dans un endroit qu’elle connait déjà. Et sûrement que tu sens son trouble dans ses muscles ses se crispent un instant avant de la relâcher, mais ce qui est fait est fait, alors tu décides de simplement l’entrainer avec toi, après avoir retrouvé Max et avoir reçu sa bénédiction.

Le truc, tu vois, c’est que tu as beau est d’une intelligence certaine, d’une empathie exemplaire, ça fait tout de même de toi quelqu’un qui manque de tact. Donc tu te retrouves à l’entrainer par la main avec toi, à travers le corps de ferme jusqu’à la chambre que tu as toujours occupé. Ce n’est pas la plus grande, pas la plus isolée, mais tu l’aimes parce qu’il y a cette fenêtre qui te laisse voir la nature et le soleil qui se lève, chaque matin. Sans réfléchir donc, tu lui ouvres la porte de ta petite pièce, où il y a peu de trucs qui trainent. C’est organisé, minimaliste comme tu as toujours tenté de le faire dans ta vie. Et puis donc te voilà à t’asseoir sur ton lit, sur son ordre, avant de l’observer. Et toi t’en as complètement oublié ta blessure. Il n’y a juste plus quelle dans tes iris chocolat.

« Ca va, je ne suis pas si fatigué que ça. J’ai pu me refaire des forces pendant ma convalescence, aussi, ça aide. Tu refuses avec un sourire et une voix calme, alors qu’elle en termine des soins. Faim ? Hm, c’est vrai, mais j’ai surtout envie de rester un peu avec toi. »

Ah la franchise, toujours la même, toujours ce tact quasiment absent. Sauf que cette fois-ci, tu te rends bien compte que tu es clairement maladroit et qu’elle pourrait se méprendre. Parce que tu es un homme et elle une femme, et que vous êtes dans ta chambre et que tu viens de dire… Oh merde. Tu viens littéralement avaler ton visage entre tes mains pour y cacher ta honte pendant quelques instants avant de relever les yeux vers elle, l’air clairement désolé, inquiet aussi.

« Désolé, ce n’est pas… Enfin je ne… Ce… Nan mais arrêtes hein Sam, tu t’enfonces là, alors tu finis par sauter sur le reste de sa question. Ca faisait une semaine que je tournais dans les environs pour te trouver. Vu qu’il n’y avait pas ton corps, là-bas, je me suis persuadé que tu serais vivant et je t’ai cherché. Tu lui offres un pauvre sourire. Je suis encore désolé d’avoir mis tant de temps à te trouver, Eden. »

Et d’avoir ainsi failli à tenir ta parole, ça va avec. Tu soupires, avant de te remettre debout pour aller te caler contre la fenêtre. Le soleil est déjà vers son zénith et il donne une belle couleur à la campagne environnante. Et toi tu viens chercher ton courage, les bons mots aussi sûrement, pour finalement lui expliquer plus clairement ce que tu voulais dire.

« Pour l’instant, si ça ne te dérange pas, je veux bien rester à tes côtés. Je crois que je ne réalise pas bien que je t’ai trouvé, j’ai… toujours le besoin au fond de moi de te protéger et de veiller sur toi. Tu te retournes, les jours légèrement rouges. Tu as faim, toi ? On peut aller prendre notre repas ensemble ? Et te voilà à tenter de faire un peu d’humour pour casser un peu ta timidité et ta maladresse légendaire. Je te l’offre si tu veux ! »

Comme si vous pouviez aller au restaurant hein.
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[DONE] J’ai couru jusqu’à sentir tous mes muscles brûler, jusqu’à sentir dans mes veines de l’acide sulfurique à la place du sang. (Sam)
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