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[TERMINE] - [hot] Notre vie est définie par des opportunités… Même celles qu’on manque. (Hyun-ae)
Elrik W. Murawski
Sam 30 Jan - 19:41 ||
Elrik W. Murawski
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A la base, tu n’avais pas le moindre souci pour le faire. Tu l’as trouvée par hasard, au beau milieu de ce champs, dans le noir, tu lui as proposé la sécurité, pour elle et pour les siens, maintenant qu’elle a pu se reposer, qu’elle s’est entretenue avec Max et que tout est clair – du moins, tu l’espères - il faut bien aller récupérer ces gens qu’elle a laissé en arrière, pour leur permettre de s’installer. Et puis … est arrivé ce qui est arrivé, Elrik, et franchement, ça t’a collé une pression monstre, simplement parce que tu ignores ce qui va bien pouvoir se passer pour toi comme pour elle. Mal à l’aise, tu as fait comme si rien n’était. Tu as proposé de partir relativement tôt, autant pour ne pas perdre de temps que pour permettre à tout le monde de s’installer au mieux et tranquillement, sans compter le fait qu’avant votre départ, Max a remis en évidence le fait qu’il faudrait que tous passent entre les mains des médecins du camp. Tu as détourné les yeux de lui, tu as observé un instant la jeune femme et puis, finalement, tu n’as rien dis, du moins, pour l’instant.

Vous avez donc quitté tous les deux la ferme, dans un pick-up, et vous avez refait le court chemin jusqu’à la grange où son groupe était resté caché. Comme la veille, tu as cessé de bouger, tu n’as pas pris la parole et tu es resté complètement en retrait pour lui laisser le temps de s’expliquer, de débattre, et puis, finalement quand la décision fut enfin entendue, tu t’es contentée de remonter dans la voiture et laisser chacun s’installer au mieux dans la voiture, charger les affaires qui étaient les leurs. Vraiment Elrik, tu as agis comme un vrai robot, un automate pendant tout le long. Jusqu’à démarrer à nouveau, jusqu’à rouler jusque la ferme et te garer dans la cour.

Et là encore, Elrik, tu ne te sens pas la légitimité de donner un coup de main, ou de guider qui que ce soit, en fait, tu te sens fort mal à l’aise et ça te déranges, du coup, tu finis par t’éloigner, oui, mais sans pour autant la laisser sortir de ton champ de vision, tu vas simplement déposer les clés de la voiture à leur place, et puis, tu t’appuies contre l’appui de fenêtre de la cuisine, les bras croisés, à simplement observer le groupe s’organiser, et même, être accueilli par quelques personnes qui viennent les guider, les conseiller, leur expliquer les choses.
Hyun-ae J. Rhee
Sam 30 Jan - 19:59 ||
Hyun-ae J. Rhee
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C’est étrange. C’est ce que tu te dis depuis que vous avez quitté la ferme avec une voiture prêtée par les gens qui sont là-bas. Tu sens nettement et clairement la tension chez Elrik, et on ne peut pas vraiment dire que tu peux lutter contre ça. Tu ne sais pas quoi dire. Tu ne sais même pas comment ça va se passer. Alors si à l’aller, tu cherches ses doigts, tu entremêlent quelques instants les tiens avec, quand vous arrivez à la grange, tu t’écartes et tu t’empresses d’aller chercher tout le monde.

Au final, il ne te faut pas beaucoup de temps pour les convaincre et bien plus pour rassembler toutes vos affaires. Tu aides à charger la voiture, pendant que Mrs Allen reste aux côtés de ta mère, visiblement dépassée par les événements. Tu évites aussi clairement que tu le peux de te retrouver seule avec Jasper, et finalement vous faites route inverse. Et tu comprends que la situation est difficile, douloureuse aussi, lorsque tu vois Elrik s’effacer de retour au camp. Tes yeux le cherchent, incapable de l’abandonner, et pourtant il te faut rester avec le groupe. Tu aides à les installer, tu prends surtout grand soin de ta mère, de lui offrir le plus d’espace possible, dans un coin où le froid n’ira pas souffler contre elle. Et quand Mrs Allen te dit qu’elle va veiller sur elle, le temps qu’elle se repose, tu fais demi-tour pour sortir de la grange, avec en tête l’idée de trouver Elrik.

Et tu vois, Hyun-ae, ce n’est définitivement pas ton jour, parce que tu es dans la cour entre les bâtiments de la ferme, lorsque Jasper parvient à t’attraper. Sa main sur la tienne t’arrache un frisson dérangé, et il tente de te prendre dans ses bras, te faisant reculer aussi vite.

« Qu’est-ce qu’il y a June ? Demande-t-il, en voyant clairement que tu es encore plus distante qu’à l’accoutumé.
-Je… Je suis désolée mais… Je n’arrive pas à ressentir quelque chose pour toi et…
-Oh non, ne recommence pas avec ça. Tu dis ça parce que tu es perdue, mais je sais que tu en as au fond de toi.
-Jasper…
-Chut June. Sa main glisse sur ta joue, tu tournes la tête. Ce n’est pas le moment de penser à des choses comme ça, ta mère a besoin de toi. »

Ca te fend le cœur, Hyun-ae. Tant et si bien que tu t’arraches de sa prise avec une violence que tu n’avais pas prévue. La surprise se marque sur son visage, mais au même instant, l’une des personnes qui travaille a l’infirmerie vient lui demander de la suivre. Et toi, tu fuis. Le visage pâle, les yeux hagards, tu fonces vers la première cachette que tu trouves : la grange où tu as regardé l’état d’Elrik hier. Et tu t’y enfermes, le souffle court, tremblante. Te recroquevillant dans un coin, les bras refermés sur toi, te voilà à murmurer comme une litanie :

« C’est un cauchemar. Tout ceci n’est qu’un cauchemar et je vais me réveiller. Je ne suis pas seule, ça va aller. Juste un cauchemar. »
Elrik W. Murawski
Sam 30 Jan - 20:36 ||
Elrik W. Murawski
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Autant dire que ce n’est pas tellement toi, ça, Elrik. Tu n’es pas du genre à t’effacer, à te mettre volontairement à l’écart, du moins, pas sans une bonne raison et là, tu estimes avoir toutes les raisons du monde. Maintenant que tu sais. Maintenant que tu as compris. Maintenant que tu es allé vers elle, que tes lèvres sont venues chercher les siennes et que tu as été à son contact de cette manière, tu sais que tu la veux, que tu ne la veux que pour toi, et forcément … ça ne pouvait pas se faire simplement, mon vieux. A croire que c’est l’histoire de ta vie, les ennuis, les complications. Quelle ironie, hein, de la trouver par le plus grand des hasards à deux pas de la ferme, pour qu’au final, elle soit engagée dans toute autre chose. Et toi, évidemment, après quinze ans d’absence, après t’être rendu compte que tu n’avais jamais rien vu, et rien compris, tu refuses de t’imposer. En fait, tu te dis que c’est à elle de mettre les choses à plat, au clair. Si c’est toi qu’elle veut, alors, elle t’aura, si au contraire elle fait le choix de faire demi-tour et d’oublier tout ce qu’elle a pu te dire, et bien, disons que tu l’accepteras.

Tu restes donc à distance tandis que les deux familles s’installent, et bien entendu, rapidement, ils sont appelés, un par un, pour passer entre les mains d’un médecin afin d’être examinés. Tu pourrais rester sur place … seulement, visiblement, tu ne supportes pas tellement de la perdre de vue, pour le moment, du coup, tu suis, tu restes à distance, mais tu suis, discrètement, et elle est tellement occupée qu’elle ne voit rien de toute façon. Alors, tu as le loisir de la voir s’occuper de sa mère un moment, et puis, quand elle ressort de là, tu t’apprêtes à la rejoindre, tu as même l’idée de la surprendre en la tirant avec toi … mais tu te vois obligé de te raviser quand le fameux type apparait pour le faire à ta place, et tu vois, tu étais certain de pouvoir tenir le coup, supporter, mais le fait est que ta mâchoire se sers immédiatement. De ta cachette, tu vois tout, et tu entends tout, et tu te rends compte qu’elle essaie déjà de lui échapper. Elle essaie de lui parler. Sauf que c’est tout comme elle t’as dit, elle semble coincée, parce qu’il ne prend pas le temps ou la peine de le faire, ou plutôt, toi, tu t’en rends bien compte, il comprend qu’elle n’ait le besoin d’aller jusqu’au bout, et il s’arrange pour la stopper, pour venir mettre la mère malade de la jeune femme sur le tapis afin qu’elle cesse de tenter de s’éloigner et, bon sang, ce que ça t’énerve, mon grand. Ça t’énerve tellement que tu es littéralement sur le point d’intervenir, alors que tu t’étais juré de ne pas le faire, afin de le remettre à sa place.

Ce qui t’empêche de commettre – sans doute – l’irréparable, c’est l’intervention du médecin qui vient chercher l’homme pour la visite, et tandis qu’il disparait et que la brune part de son côté, tu souffles un grand coup, et tu relâches autant que tu le peux la pression avant de te décider à la suivre, elle. Tu la trouves rapidement, dans la grange où elle s’était occupée de ta blessure, la veille, et tu soupires lourdement en t’approchant doucement. « Je suis là. » Que tu lui souffles, alors que tes bras viennent l’entourer, et l’enserrer un moment. Tu la gardes contre toi durant quelques minutes, le temps qu’elle puisse se calmer, s’apaiser un peu, et puis, quand tu recules légèrement, c’est pour venir lui relever le nez, et directement chercher ses lèvres des siennes parce que, bon sang, tu es visiblement en train de devenir accro, et la regarder depuis ce matin sans pouvoir l’approcher a été une vraie torture, tu t’en rends compte, maintenant. « Est-ce que ça va ? » Visiblement, non, et tu as bien compris les raisons de tout ça, hein, mais hors de question de mettre les deux pieds dans le plat aussi facilement et aussi directement.
Hyun-ae J. Rhee
Sam 30 Jan - 20:58 ||
Hyun-ae J. Rhee
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T’isoler, à croire que c’est la seule chose que tu puisses faire quand tu vas mal, Hyun-ae. C’est quelque chose qui revient à chaque fois. Quand ton père est mort, que tu as rencontré cet étrange homme dans une enseigne de fleuriste. Puis il y a deux jours, pour fuir la pression dans la grange, et tu es tombé sur Elrik. Cette fois-ci, tu ne sors pas de l’enceinte protégée de l’endroit, mais tu pars te cacher au seul endroit que tu associes à la protection : la petite grange.

Et tu t’effondres. Tu ne pleures pas, Hyun-ae, parce que tu ne t’en laisses pas le droit. Tu as assez fait couler de larme pour les prochaines semaines, vraiment, alors tu ne fais que te recroqueviller et espérer que ça passe. Tu voudrais Elrik, c’est la seule chose qui tourne dans ton esprit comme une boucle bien ronde. Tu ne penses plus qu’à lui depuis ce matin, et pourtant il se tient lion de toi et…

« Elrik. »

Tu le reconnais sans le voir. Son étreinte, son odeur, sa présence, c’est comme si tout cela était inscrit dans ta peau. Il referme son étreinte sur toi en te disant qu’il est là et tout ce que tu fais, c’est appuyé un peu ton visage contre lui. Tu voudrais que le temps s’arrête, que plus jamais ne vienne t’éloigner de lui et pourtant, c’est lui qui se recule, qui vient chercher ton visage. Et comme s’il savait que c’est ce que tu veux, il vient t’embrasser de cette manière qui pourrait littéralement te faire exploser le cœur. Tes bras viennent aussi sec se glisser derrière sa nuque, tu te hisses sur la pointe des pieds pour profiter de l’instant avant que sa question ne te fasse retomber sur tes pieds à plat.

« Ca… ira ? Tu murmures doucement. Je ne veux pas t’imposer mes problèmes, Elrik, disons juste que… je ne sais pas comment. Tu t’arrêtes, tu secoues le nez alors que tes lèvres viennent glisser contre les siennes et que tu lui expliques juste. Je te veux toi, uniquement toi, mais je dois couper les liens qui me bloquent. »

Et pour l’instant, tu n’oses pas lui dire combien c’est mal parti. Tu n’oses pas jouer à la fille qui joue deux relations à la fois, qui use de l’une pour prendre avantage de l’autre. En faite, Hyun-ae, tu es persuadée que c’est uniquement ton problème, et que Jasper ne te manipule pas aussi. Tu t’en veux sans lui en vouloir à lui, quelle tristesse.

« Ils ont dit que nous devions passer à l’examen aussi. Tu lui apprends, alors qu’un long frisson passe le long de ton échine. Je… Tu… Tu hésites, avant de piquer un fard impressionnant par rapport à ta peau diaphane. Tu viendras avec moi ? Je ne veux pas être seule. Et tu appuies ton visage contre son épaule, honteuse, avant de rajouter. Tu ne peux pas t’en occuper, toi ? »

Parce qu’à bien y réfléchir, tu préfères que ce soit lui qui te voit dans ton plus simple appareil plutôt que des inconnus. Tu es pudique, d’une certaine manière, et tu tentes de ne montrer ce que tu as a montré qu’à un minimum d’yeux indiscrets.
Elrik W. Murawski
Sam 30 Jan - 22:13 ||
Elrik W. Murawski
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Ça t’ennuie de la savoir dans cette situation, et dans cette position. Tu ne sais même pas comment tu peux l’aider à gérer les choses, alors, tu fais simplement en sorte d’être là, autant qu’elle semble en avoir besoin. Tu ne te permettras pas de prendre les devants, du moins, tu essaies de t’en convaincre … la vérité, Elrik, c’est que tu as très certainement tendance à oublier ton caractère. Quand tu te mets en colère, ou quand tu ne supportes plus quelque chose, il devient difficile pour toi de te retenir, et de t’empêcher de t’en occuper, et de faire ce qu’il faut, selon toi. C’est comme ça que tu en es arrivé à tuer un homme, et si évidemment, tu ne feras pas la même chose pour si « peu », il est évident que si les choses ne vont pas en s’améliorant, ou que si tu assistes à une nouvelle scène comme celle de tout à l’heure, tu finiras par agir. C’est dans ton sang.

Pour l’heure, tu viens surtout l’entourer de tes bras et lui prouver que tu es là, tu t’inquiètes, c’est tout, mais encore une fois, tu ne lui imposes pas ton agacement, même s’il est encore en partie bien présent. Tu viens chercher ses lèvres, en fait, tu l’apaises, et tu t’apaises à son contact, c’est comme une boucle, un système bien rôdé. « Je suis là en connaissance de cause, Hyun-ae. » Tu viens lui rappeler, sérieusement, mais tout doucement. Tu le savais, hein, tu t’es assuré de poser la question avant de céder et de l’embrasser, et si tu es venu chercher ses lèvres, c’est que tu as peser le pour et le contre, et que tu as fini par trancher, et faire le faire le choix de tenter le coup. « Tu finiras par y arriver, je te fais confiance. » Oui, tu as confiance, il n’empêche, Elrik, que tu n’as pas pris le risque de lui assurer qu’elle pouvait prendre son temps … Pourquoi ? Parce qu’encore une fois, ce serait présumer de ta patience et de ta capacité à tenir bon sans en venir aux mains, en constatant que ce type s’arrange pour la retenir à lui par tous les moyens. Argh, franchement, rien que d’y penser, ça vient faire remonter la pression.

Heureusement – ou pas – pour toi, elle vient détourner tes pensées de tout ça, parce qu’elle revient te parler de la fameuse visite à l’infirmerie, tu sais, celle que tu avais promis de lui éviter et que Max s’est acharné à vous rappeler, ce matin, en partant, puis au retour. D’ailleurs, elles ont commencé pour son groupe, et bientôt, oui, ce sera son tour. Cela dit, elle t’a déjà fait part du fait qu’elle ne voulait pas en passer par-là, et qu’elle refusait que des inconnus puissent la voir, la toucher. Tu devais faire en sorte qu’elle l’évite, tu n’as pas réussi ta mission. « Je sais … » Et t’es clairement honteux en disant ça, parce que, tu as beau chercher, tu ne vois pas comment tu peux lui éviter ça. Tu pourrais faire en sorte qu’elle esquive, mais ça ne fonctionnera pas indéfiniment. Du coup, tu finis par hocher la tête, pour accepter de l’accompagner, sans même te rendre compte de ce que ça implique. En fait, ça ne te frappe de plein fouet que quand elle te demande si tu ne peux pas, toi, t’en occuper, et là, mon pauvre vieux, tu te recules, presque brusquement pour l’observer, l’air … ouais, complètement hagard, hein. « Hyun-ae … ils t’ont expliqué en quoi ça consistait, non ? » Ouais, parce que, pour le coup, tu as un doute. Certes, elle t’a embrassé, tu l’as embrassée, certes, elle t’a avoué ce qu’elle ressentait pour toi, et t’as dit ce qu’elle voulait de toi, mais, quand même, Elrik, tu te souviens parfaitement de ce moment quand t’es arrivé. Toi, tu n’en avais rien à secouer, t’as plus de pudeur après quinze ans sous les verrous, mais … elle, mon vieux, est-ce qu’elle est vraiment en train de te dire qu’elle te fait assez confiance pour se mettre littéralement à nu devant toi ? « Je peux m’arranger mais … seulement si tu es sûre de toi, sinon, je peux continuer de lutter pour que tu n’aies pas à le faire. » Et t’attirer des ennuis. Et te mettre des gens à dos. Mais si ça contribue à ce qu’elle se sente bien, ce n’est pas si grave, si ?
Hyun-ae J. Rhee
Sam 30 Jan - 22:40 ||
Hyun-ae J. Rhee
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C’est fou comme son contact vient complètement remettre la balance des émotions en toi en équilibre. Tu te sens moins perdue, tu es moins frustrée ou paniquée. En faite, tu es presque plus calme, tu sembles lâcher prise sur l’affaire qui te remues pourtant fort le cœur. Et tout ça, Hyun-ae, c’est parce qu’il vient t’embrasser. À croire que ses lèvres ont un pouvoir magique sur toi. Tu retombes doucement sur tes pieds, tu tentes de t’excuser autant que d’expliquer ce qu’il se passe, et tu vois, quand il t’apprend qu’il te fait confiance, tu ne peux pas t’empêcher de glisser ta main sur sa joue, jusqu’à redessiner sa lèvre de ton pouce.

« Tu es tellement différent des autres. Un petit sourire, heureux, brillant aussi, vient jouer sur ton visage. C’est tellement simple, avec toi. »

Et pendant quelques instants, tu te retrouves juste à le regarder avec cet éclat dans le regard. Tu brilles pour lui, petit soleil coréen. Et finalement c’est une autre angoisse qui prend le pas. Tu finis par relâcher ta main de son visage, aller te blottir contre lui quand tu lui parles de cette visite médicale. Tu y as songé toute la nuit, toute la matinée et ce que tu lui demandes, c’est absolument ce que tu penses de plus simple, quand bien même c’est affreusement dur.

Et tu crois au départ qu’il est d’accord. Jusqu’à le sentir se tendre puis te repousser d’un coup. Tu relèves le nez aussi sec sur lui, l’air aussi surprise qu’inquiète, quand sa question tombe et toi, tu fronces les sourcils, pas certaine de bien comprendre. C’est en voyant son expression que tu finis par rougir sacrément fort et hocher pourtant la tête de manière positive :

« Oui, je sais ce qu’ils vont faire. Tes yeux viennent s’accrocher à ses yeux si beaux et quand il te t’explique qu’il peut s’arranger ou lutter pour toi, tu viens prendre sa main dans la tienne, sans réfléchir. Si c’est toi ça ira, mais je ne peux pas t’imposer ça. Dans tous les cas, je ne veux pas que ces gens te fassent des ennuis, j’obéirai aux règles. Tu hésites un instant, avant de rajouter. Je sais que je peux avoir confiance en toi, alors que les autres, je ne sais jamais ce qui m’attend. »

Et tu as ce mouvement, idiot et très naturel en faite, de lever sa main que tu tiens dans la tienne pour venir y déposer doucement tes lèvres, parce que son contact t’apaise. Tu es en train de réfléchir et rassembler ton courage pour y aller comme une grande, quand tu entends “June !” au loin dans la cour. La voix de Jasper, tu vois. Et toi, c’est une irritation sévère qui marque ton visage alors que tu grognes :

« Des mois, et prononcer mon prénom est trop difficile. Tu as lâché la main d’Elrik sans le voir, mais tu te tournes vers lui, le regard troublé, un fond de peur en toi qui se fait sentir. Je vais… y aller à mon tour. »

Tu ne peux tout de même pas l’obligé à venir avec toi hein.
Elrik W. Murawski
Sam 30 Jan - 23:02 ||
Elrik W. Murawski
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C’est fou, mais quand tu aimes, Elrik, quand tu tiens à quelqu’un pour de bon, tu es tout bonnement prêt à tout. Et là, tu te rends bien compte que c’est le cas, pour elle. S’il le faut, tu te bâteras, et tu débâteras, si tu dois lui faire gagner un peu de temps, et bien, tu le feras, et puis, si elle préfère que tu t’occupes, toi, de cette visite médicale, et bien, tu feras ça pour elle, aussi. En fait, c’est bien simple, mon vieux, tu veux tellement qu’elle aille bien, que tout ce qu’elle te demande, tu exécutes. En revanche, tu veux t’assurer qu’elle sait à quoi s’attendre … tu sais bien que Max à tendance à dédramatiser les choses pour rassurer les gens, mais tu ne sais pas trop si, en ce qui concerne cette visite, c’est une bonne chose. Tu préfères réellement t’assurer qu’elle a compris de quoi il retourne, avant d’accepter ou de décliner quoi que ce soit.

Et en effet, mon vieux, il semble qu’elle ait bien cerné ce qu’il l’attend. Ce n’est pas long, hein, l’affaire de quelques minutes, et puis, quelques questions, et c’est terminé, seulement, ce n’est probablement pas une partie de plaisir pour tout le monde, tu as vu des gens ressortir de là en larmes et tu sais bien que les médecins de ce camp sont loin d’être des tortionnaires … juste que, par sécurité, on vient bafouer la pudeur des gens, et ce n’est pas forcément des plus évident pour une partie de la population. Et tu vois, le pire, c’est qu’elle s’inquiète encore pour toi, de ce qu’elle pourrait t’imposer, elle finit par t’avouer que de toute façon, elle s’y pliera, même si elle n’en a pas envie, juste pour ne pas que tu en viennes à t’attirer des ennuis. Tout comme tu as confiance en elle, elle a confiance en toi, Elrik, et alors qu’elle vient embrasser le dos de ta main, de cette façon si particulière, tu te penches sur elle et … Rien. Cette voix résonne pour l’appeler, elle, et tu la sens immédiatement se tendre, tandis qu’elle peste presque aussitôt sur cette manie – que tu ne comprends pas – qu’à cet homme à l’appeler par autre chose que par le prénom qui est le sien. Tu l’as toujours aimé, toi, d’ailleurs. Il lui ressemble. Tu as toujours eu plaisir à le prononcer, et c’est probablement pour ça que tu n’as jamais eu le moindre souci à le dire sans l’écorcher.

Et le truc, maintenant, c’est qu’à cause de cette interruption, tu n’as même pas eu le loisir de continuer de voir avec elle, pour cette histoire de visite. Maintenant, elle semble décidée à y aller, alors, tandis qu’elle s’avance déjà pour sortir de la grange, tu viens simplement la retenir. « Attends. » Elle a lâché ta main, tu viens attraper la sienne comme pour rétablir immédiatement le contact entre vous. « Je viens avec toi. » Ouais. T’es décidé, c’est toi qui va-t’en occuper, et rapidement, tu viens déposer un baiser sur sa joue, et tu relâches sa main, juste avant de sortir de la grange, pour ne pas la mettre dans l’embarras. Encore une fois, tu avances, et tu passes près de Jasper sans lui accorder un mot, ou même un regard, tu la laisses faire ce qu’elle a faire, et quand enfin, elle se remet à te suivre, tu traces jusqu’à l’infirmerie, et tu prends la personne qui s’occupe des visites du jour à part. Il te faut quelques minutes seulement pour la convaincre et, si tu consens à la laisser poser ses questions, pour constituer son pseudo dossier, elle finit par annoncer qu’elle prend sa pause, et elle quitte la pièce pour te laisser t’occuper toi-même de la suite. « Elle ne reviendra pas avant un moment. » Tu lui annonces, lui la rassurer un peu, et surtout, pour qu’elle ne se sente pas obligée de se dépêcher, maintenant. « Tu n’es même pas obligée de retirer tes vêtements, je peux tricher, et dire que je l’ai fait, et que tu n’as rien. C’est toi qui décides, Hyun-ae. »
Hyun-ae J. Rhee
Sam 30 Jan - 23:20 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu n’as pas un instant d’hésitation, finalement. Tu préfères que ce soit lui qu’un autre, c’est comme ça. Mais tu ne veux pas que ce soit dérangeant pour lui. Après tout, tu ne sais pas… ce qu’il peut accepter ou autre. Tu ne sais même pas si les sentiments que tu as pour lui sont les mêmes de son côté. En faite, avec un peu de recul, tu te rends compte que tu ne sais pas grand-chose à vrai dire. Peut-être qu’il t’a embrassé comme ça parce que… nan en faite ton esprit de petite fille qui croit aux contes de fées ne trouve pas d’explication, mais tu te dis juste que, peut-être il n’a pas envie de te voir nue. Que ca va le déranger.

C’est pour ça que tu finis par t’échapper en entendant ton second prénom dans la bouche du jeune homme qui se dit partager ta vie. Tu n’as pas le temps de sortir qu’Elrik revient. Sa main dans la tienne, ses lèvres contre ta joue, un souffle soulagé t’échappe et quand tu te retrouves dans la cour, tu carres les épaules pour ne pas te laisser faire.

« June. Lance Jasper en te voyant, avant de jeter un regard suspicieux à Elrik. C’est à ton tour, tu veux que je t’accompagne ?
-Non.
-Ah… mais je croyais que tu n’aimes pas vraiment te montrer sans vêtement et…
-J’ai dit non. Tu réponds calmement, en l’observant étrangement. Et il faudra que l’on parle… sérieusement, Jasper. »

Tu le vois clairement commencer à se gonfler pour te répondre, probablement essayer de te faire lâcher prise sur cette idée, mais tu reprends ta marche aussi vite alors qu’une inquiétude extrême grimpe sue ton visage. Sans un mot, les yeux sur le sol et en train de te déchiqueter un bout de doigt avec tes ongles, tu le suis jusqu’à l’infirmerie. En faite, Hyun-ae, tu es si inquiète que tu vois à peine Elrik parler avec la personne en charge de la zone médicale. Tu ne la vois pas plus quitter les yeux. C’est quand tu entend à nouveau l’homme te parler que tu reviens à la réalité, l’air vraiment nerveuse.

« Non, non, je ne veux pas qu’on te fasse de problème. »

Tu souffles à fond, poses ton front contre son torse le temps de trouver du courage et finalement, sans pouvoir t’écarter, te cachant de sa propre vue en restant contre lui, tu finis par attraper délasser le nœud qui tient ton pantalon à ta taille, après que tu ais perdu un peu de poids avec l’épidémie.

« Je ne suis pas… Tu es sur le point de dire belle, mais tu t’arrêtes. Tu laisses le pantalon tomber en bas de tes chevilles en te détournant un peu de lui, un sourire bizarre sur les lèvres. Triste et gêné. Je n’ai pas le corps des autres femmes. En même temps, ma douce, tu as surtout le corps d’une femme asiatique, sans trop de forme, et très pâle, tout de finesse et de légèreté. Désolée. »

C’est bête de t’excuser pour ça, tu vois, mais tu n’arrives pas à faire autrement. En faite, tu finis par retirer ton pull et ton t-shirt, en les gardant plaqué contre ta poitrine, avant de ramener tes yeux vers lui, frissonnante et rouge, et tu viens tenter de changer tes propres pensées pour te calmer.

« J’aime bien entendre mon prénom dans ta bouche. Tu as toujours fait si attention à bien le prononcer. Tu dois êtes l’un des rares qui ne l’a jamais écorché… merci. »
Elrik W. Murawski
Sam 30 Jan - 23:41 ||
Elrik W. Murawski
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Franchement, tu t’en fiches. Tu ne forceras rien, parce qu’en plus, tu n’es absolument pas là pour profiter de la situation et poser les yeux sur son corps pour ton propre plaisir. Si elle veut garder ses vêtements, ça t’est complète égal, tu diras que tu t’en es occupé, que tu as vérifié, qu’elle n’a rien, qu’elle va bien. En faisant ça, tu vas trahir la confiance que les gens d’ici ont pour toi, mais tu te dis juste que personne ne le saura jamais, à moins d’un mauvais concours de circonstances. Du coup, tu viens essayer de la rassurer, en lui disant qu’elle peut bien se contenter d’attendre ici, avec toi, quelques minutes, et qu’ensuite, tu sortiras pour parler au médecin et faire ton rapport sur la jeune femme. Ça ne sera pas bien compliqué, à ton sens.

Pourtant, Elrik, si tu lui offres une porte de sortie, elle ne semble pas décidée à l’utiliser. Elle craint surement que ça ne finisse par te retomber dessus, d’une manière ou d’une autre et, du coup, elle insiste, elle s’approche de toi, elle vient là, juste devant toi, contre toi, et si tu la sens bouger légèrement, pour se défaire de son pantalon, tu l’entends surtout s’excuser, parler de son corps, se dénigrer, en fait. « Qu’est-ce que tu racontes ? » Le corps des autres femmes … ça veut peut-être dire quelque chose pour d’autres hommes mais pour toi, ça ne signifie pas grand-chose. Tu n’es même pas certain d’avoir un idéal, mon vieux, alors honnêtement, au départ, tu ne sais pas trop ce qu’elle veut essayer de te faire comprendre.

Elle finit par retirer le reste de ses vêtements, son pull, son t-shirt, et alors qu’elle garde le tout bien devant elle, pour se cacher, toi, tu approches d’elle à nouveau, parce que, ce que tu lis sur son visage et dans son regard ne te plait absolument pas, Elrik. « Hyun-ae. » Que tu finis par dire, comme une réponse sans t’en rendre compte à ce qu’elle vient de te dire, à propos de son prénom. Encore une fois, tes doigts viennent glisser sous son menton, lui relever la tête, pour la forcer à te regarder, toi. « Tu es absolument magnifique. » Et tu lui dis ça, sans même avoir poser un œil sur son corps dénudé, à moitié caché. Par contre, tu finis par bouger, à nouveau, en fait, tu avances, tu la repousses, légèrement, et quand elle finit par buter contre la table d’examen de fortune qui se trouve au beau milieu de la pièce, tes bras viennent la chercher, la soulever pour l’asseoir dessus et toi, tu viens te caler entre ses cuisses pour revenir chercher ses lèvres, encore, toujours. Tu l’embrasses, de cette façon toute particulière, comme si tu cherchais à lui faire comprendre, au-delà des mots, à quel point elle te plait, à toi, à quel point tu peux la trouver belle. « Tu me rends fou … » Tu souffles, contre ses lèvres, sans plus pouvoir la lâcher, visiblement.

Quand tu recules enfant, cependant, tu sembles te rendre compte de ce que tu fais, et tu souffles, mon vieux. Tes mains sont venues ses poser sur elle, sur sa peau nue, dans son dos, et si tu ne la relâches pas, tu te redresses un peu. « Excuse moi … je ne cherche pas à profiter de la situation, je t’assure. » Ouais, c’est ta crainte, hein, qu’elle se mette à penser que tu n’as accepté de faire ça pour elle que pour pouvoir poser les yeux sur son corps nu. « Ne te dénigre plus, s’il te plait … j’aimerais que tu puisses te voir avec mes yeux. »
Hyun-ae J. Rhee
Dim 31 Jan - 0:01 ||
Hyun-ae J. Rhee
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Tu as peur qu’il ne t’aime pas. C’est bête, Hyun-ae, maintenant que tu y penses, parce que tu ne verrais pas pourquoi il accepterait autant d’être gentil avec toi, ou protecteur, ou de prendre des risques. Mais tu as peur tout de même que ton cœur vienne à souffrir, parce que la première fois, ça t’a fait tellement mal… Alors tu crains et avec la peur, vient la honte de ton corps. Parce que tu le sais, Hyun-ae, la société américaine, ses pubs et ses mannequins n’ont cessé de te rappeler que tu n’étais pas une “femme” selon leurs critères. Pas assez de poitrine, pas assez grande, une taille peu marquée. Tu as fini par avoir honte de toi, et dans un murmure, tu viens le lui dire…et t’en excuser.

Ce que tu ne prévois pas, c’est sa réponse. Il ne comprend pas et tu n’as pas les mots pour l’expliquer. Tu détournes les yeux avec honte quand ton prénom retentit et voilà qu’il ramène ton visage vers lui. Ses mots, Hyun-ae, font littéralement mourir ton cœur de surprise, bonheur et… autre chose, tu ne sais pas quoi. Tu le sens venir t’embrasser, tu te laisses aller vers lui, même s’il te repousse. Et ce n’est qu’en le sentant t’asseoir sur cette table que tu prends conscience d’un fait nouveau. Tu pourrais sauter le pas avec lui. Ca ne te terrorise pas.

« Je ne comprends pas pourquoi. Tu lui souffles, quand il t’apprend que tu as cet effet sur lui. Mais ça me va, moi. Et tu lâches tes vêtements, qui tombent au sol dans un flop discret, alors que tu passes tes bras autour de lui pour te blottir contre lui. Je n’ai jamais cru ça, Elrik. Ta voix est étouffée par l’émotion, et tu finis par hocher la tête. Je ne le ferai plus. Tout ce que je veux, moi, c’est… te plaire ? »

Parce qu’il n’y a toujours eu que lui, tu le sais bien. Tu t’en fiches que le monde ne te trouve pas jolie. Tu peux complètement accepter que d’autres hommes te compare à une enfant, parce qu’Elrik semble apprécier ce que tu es. Et sans bien réfléchir, sans même te dit que ce n’est pas correct ici, dans cette pièce, tu viens juste tirer sur tes bras passés autour de ses épaules pour te hisser à ses lèvres. Tu l’embrasses, en te sentant brûler complètement, avant de t’écarter, tes yeux dans les siens, pour expliquer, sans pouvoir le retenir.

« Je ne devrais pas le dire maintenant, parce que la situation est encore tellement complexe mais… Je t’aime. Tes yeux brillent de mille feux. Je t’aime depuis bien trop longtemps et encore, je n’ai pas l’impression de donner l’ampleur de ce qu’il y a en moi, là. Tu… me fais brûler. Tes lèvres me font oublier le monde entier.Tu reviens l’embrasser, bien plus doucement, cette fois-ci. Si c’est tes yeux qui me regardent, alors je n’ai pas peur. »

Et tu vois, lentement, tu finis par cesser de te tenir hissée vers lui. Tu te laisses retomber avec douceur sur le meuble, simplement vêtue de tes sous-vêtements, si usé qu’ils ne cachent plus grand-chose, merci la fin du monde. Et tu viens prendre ses mains pour les mener à tes hanches, le teint rose par la gêne d’oser ça, sans le quitter des yeux.

« Je n’ai pas été mordue, mais tu peux vérifier. Tant que c’est toi, ça me va. Tu lui rappelles. »
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[TERMINE] - [hot] Notre vie est définie par des opportunités… Même celles qu’on manque. (Hyun-ae)
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